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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 15:02

 

 

 

 

Marylin Mouliom Roosalem

 

                         Maryline Roosalem dans le collimateur

 

 

Hausse des prix, le gouvernement tape du poing sur la table

Radio Ndéké Luka Dimanche, 13 Mai 2012 13:29

La hausse des prix des produits alimentaires et de première nécessité continue de préoccuper le gouvernent centrafricain. Le  Premier Ministre  Faustin Archange Touadéra a convoqué le 11 mai 2012, tous les opérateurs économiques du pays pour faire la lumière sur ce sujet brulant.

Cette réunion élargie au département du commerce fait suite à l’interpellation mercredi dernier de trois membres du gouvernement des secteurs concernés par les élus de la Nation.

Le but de cette rencontre avec les opérateurs économiques a été d’échanger sur la flambée des prix sur les marchés. Une opportunité de chercher les voies en moyens pour remédier à cette crise qui touche sensiblement les fils et filles du pays.

Selon Gilles Grézéngué, président du patronat de Centrafrique, « au moment où la flambée des prix s’est opérée, le gouvernement n’a pas songé regrouper les acteurs du secteur concerné pour une solution durable. Même la décision prise récemment sur le blocage des prix ne rencontre pas l’agrément de tous les opérateurs économiques. Il est judicieux que le gouvernement renégocie avec nous pour retrouver le juste prix des produits dans le pays ».

Pour lui, plusieurs facteurs concourent à la hausse de ces prix notamment les tracasseries routières, la non-transparence dans les actions à mener, le manque de dialogue voire l’insécurité.

Quant au Premier Ministre, « nous sommes dans un partenariat où tout le monde devrait se prononcer sur le sujet qui nous divise. Nos experts vont se prononcer aussi sur les préoccupations évoquées. Ce qui est sûre nos experts sont à pied d’œuvre pour identifier les points de blocage afin d’y remédier ».

Ce qu’il faut dire de cette situation est que depuis la prise de décision sur le blocage de ces prix, rien ne semble être respecté par les opérateurs économiques. Les plaintes fusent de partout. Le savon qui se vendait à 125 francs CFA, grimpe à 200 francs. Un coût qui écarte les consommateurs à s’approvisionner en ces produits de 1ère nécessité.

Au nombre des plaintes, on note à ce jour la rareté du poisson de mer appelé « chinchard ». Le sucre, le riz et le savon figurèrent entre autres sur la liste des produits très prisés dans le pays. Seulement, il est difficile de s’en procurer en ce moment.

 

NDLR : Avec ce problème de hausse des prix de produits de première nécessité, le régime de Bozizé se retrouve brutalement confronté à son incompétence et aux effets dévastateurs de la corruption qui le mine depuis des lustres. C’est un secret de polichinelle que c’est Bozizé, ses épouses et ses enfants ainsi que quelques dignitaires bien connus du pouvoir et quelques commerçants libanais de la place qui organisent la pénurie de certains produits de première nécessité afin de s’en mettre plein les poches. Faustin Touadéra et son ministre du commerce Maryline Roosalem le savent bien et feignent de l’ignorer avec les prétendus arrêtés d’encadrement des prix que personne ne veut respecter. En attendant, ce sont malheureusement les pauvres Centrafricains qui trinquent et n’ont que leurs yeux pour pleurer. La bozizie n’en a rien à foutre.

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 15:39

 

 

 

 

 

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Donald Kaberuka

 

http://www.afdb.org/   09/05/2012

La Banque africaine de développement (BAD) a ouvert un Bureau national à Bangui, le 8 mai 2012. A cette occasion, le ministre d'Etat au Plan et à l’économie, gouverneur de la BAD, le président de la Banque et le ministre des Affaires Etrangères ont successivement fait des déclarations  allant toutes dans le sens du renforcement de la coopération entre la BAD et la RCA. 

Dans son allocution, le ministre d’Etat, Abdou Karim Mekassoua a rappelé que la BAD a financé en RCA 39 projets pour un montant total de 143 milliards de francs CFA, et fait observer que l’intervention du président de la BAD avait permis à la RCA de renouer avec la BAD, après une longue période de suspension de la coopération.

Soulignant les différents appuis déjà apportés par la BAD à la RCA durant les moments difficiles, le ministre centrafricain a noté qu’en priorité, la RCA attend maintenant de la Banque une contribution à l’amélioration de la performance du portefeuille.

Le président Kaberuka a, pour sa part, placé la cérémonie d’ouverture du siège de la BAD sous le signe du renforcement de la coopération entre la BAD et la RCA. Il est revenu sur la question de la décentralisation qui, a-t-il indiqué, est un objectif majeur de la Banque, pour répondre aux besoins essentiels de ses membres. Dans ce contexte, il a fait remarquer que l’ouverture d’un Bureau de la BAD en RCA offre l’opportunité d’un dialogue permanent sur les questions de stratégie, autant qu’elle permet d’améliorer l’exécution des opérations financées par la Banque. 

Le président de la BAD a également a abordé la question de la bonne gouvernance, une option qui devrait permettre au Bureau national d’œuvrer dans le sens de l’amélioration du portefeuille. Il a affirmé que la BAD entend œuvrer à la recherche d’autres partenaires, afin de lever en sa faveur d’autres programmes de développement.

Le ministre des Affaires étrangères, Antoine Gambi, a noté que cette visite est la première d’un président de la BAD en RCA. A l’instar de ses prédécesseurs, il s’est appesanti sur le renforcement des relations de la RCA avec la BAD, ce qui constitue avec le  Bureau national, une ouverture vers de nouvelles perspectives pour la RCA. Pour le ministre centrafricain, la BAD doit être suffisamment africaine pour exprimer cette sensibilité qu’elle porte plus que tout autre partenaire.

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 00:10

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Mercredi, 09 Mai 2012 13:21

La République centrafricaine sera bientôt approvisionnée en produits pétroliers du Tchad. Ce pays voisin entend ainsi exporter ses hydrocarbures en terre centrafricaine. Pour matérialiser la coopération, un accord a été signé lundi 7 mai 2012, à N'Djamena, capitale tchadienne.

Le document a été paraphé par le Directeur Général de la Société des Hydrocarbures du Tchad(SHT), Mahamat Kasser Younous, et celui de l’Agence de Stabilisation et de Régulation des Prix des Produits Pétroliers (ASRP) de la Centrafrique, Eddy Guéréngaye.

Selon Léopold Mboli-Fatrane, ministre centrafricain de l'Energie et de l'Hydraulique cité par une presse internationale qui a mis en ligne cette information, les 2 pays envisagent la signature d'autres accords commerciaux dans les mois à venir tout en spécifiant que, « Ces négociations sont suivies avec beaucoup d'attention par les plus hautes autorités des 2 pays ».

A titre de rappel, le président Idriss Déby Itno a effectué une visite de travail et d'amitié en République centrafricaine samedi et dimanche derniers. Dans un communiqué conjoint, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à faire fructifier davantage leurs relations de coopération bilatérale dans de nombreux domaines, notamment sécuritaire, économique et technique.

Le gouvernement centrafricain a exprimé de manière particulière, sa volonté d'importer les hydrocarbures du Tchad et de rendre formel le commerce du bétail qui provient également de son grand voisin du Nord.

En juin 2011, le Tchadest entré dans le cercle des pays producteurs de pétrole avec la mise en service de la raffinerie de Djarmaya à 80 kilomètres au nord de la capitale, exploitée par l'Etat tchadien et la compagnie chinoise CNPCI (respectivement à hauteur de 40% et 60%).

Disons que la République centrafricaine, pour assurer son autonomie en produits pétroliers, a lancé un chantier en 2011 à Birao (nord) pour l’exploitation de son propre pétrole. Un chantier dont les travaux sont conduits par une compagnie chinoise.

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 01:17

 

 

 

 

 

Donald-Kaberuka.jpg

                                            Donald Kaberuka

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 08 Mai 2012 13:25

La Banque Africaine de Développement (BAD) se rapproche davantage de la République Centrafricaine. Elle vient de rendre opérationnel ce 8 mai 2012, un bureau National de liaison dans ce pays pour une coopération renforcée. La cérémonie a été présidée par le Général Antoine Gambi ministre des Affaires Etrangères en présence de Donald Kaberuka président du groupe de la BAD et des partenaires du développement en RCA.

Selon André Nzapa Ayeke, Administrateur auprès de la BAD, « l’installation de ce bureau est un plus pour la RCA. La présence physique d’une institution à travers ses experts dans un pays est un facteur déterminant pour une coopération. Le pays aura le privilège à l’information ».

Pour Fidèle Gouandjika, ministre du développement Rural, « le bureau servira de liaison avec le Gouvernement. C’est une aubaine pour le pays qui a beaucoup travaillé avec cette institution financière africaine. D’ailleurs, plusieurs projets sont en cours notamment ceux de l’amélioration des infrastructures rurales pour la réduction de la pauvreté ».

Depuis 1972, année du début de ses interventions en RCA, le Groupe la Banque Africaine pour le Développement a financé 37 opérations totalisant un volume d’engagements nets de plus de 142 milliards de FCFA, sous forme de prêts et de dons.

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 01:25

 

 

 

Carte-Centrafrique-Tchad.gif

 

Chine Nouvelle

N’djaména  08-05-2012 01:27(Xinhua) - Le Tchadva exporter des hydrocarbures vers la République centrafricaine (RCA), selon un accord signé lundi à N'Djamena, capitale tchadienne, par le directeur général de la Société des hydrocarbures du Tchad(SHT), Mahamat Kasser Younous, et le Directeur général de Stabilisation et de régulation des prix des pétroliers de la Centrafrique.

Selon Léopold Mboli, ministre centrafricain de l'Energie et de l'hydraulique, les deux pays envisagent la signature d'autres accords commerciaux dans les mois à venir.

"Ces négociations sont suivies avec beaucoup d'attention par les plus hautes autorités de nos pays", a-t-il déclaré.

"Les relations entre nos deux pays et nos deux peuples sont un exemple d'intégration et de solidarité africaine", a affirmé M. Brahim Hiléou, ministre tchadien de l'Energie et du pétrole.

Le président Déby Itno a effectué une visite de travail et d'amitié en République centrafricaine samedi et dimanche. Dans un communiqué conjoint, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à fructifier davantage leurs relations de coopération bilatérale dans de nombreux domaines, notamment sécuritaire, économique et technique.

Particulièrement, le gouvernement centrafricain a exprimé sa volonté d'importer les hydrocarbures du Tchadet de rendre formel le commerce du bétail qui provient également de son grand voisin du Nord.

En juin 2011, le Tchad est entré dans le cercle des pays producteurs de pétrole avec la mise en service de la raffinerie de Djarmaya, à 80 km au nord de la capitale, exploitée par l'Etat tchadien et la compagnie chinoise CNPCI (respectivement à hauteur de 40% et 60%).

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 15:23

 

 

 

 

Bozizé fait du sport

 

BANGUI AFP / 25 avril 2012 13h58 - Le chef de l'organisme public chargé de la commercialisation des médicaments en Centrafrique et trois de ses collaborateurs ont été arrêtés après avoir été accusés d'avoir détourné près de 2 millions d'euros, a appris l'AFP auprès de la gendarmerie mercredi.

Le directeur général de l'unité de cession de médicaments (UCM), le Dr Amadou Sylla, et ses collaborateurs ont été arrêtés lundi à la suite des investigations menées par le service de contrôle du conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics (CSSREOP). Ils sont accusés d'avoir détourné une somme dont le montant provisoire est estimé à 1,3 milliard CFA (près de 2 millions d'euros), selon une source à la gendarmerie.

Les quatre hommes ont été placés en garde à vue à Bangui, a-t-on ajouté.

Une enquête est ouverte à ce sujet, et les premiers éléments font état de malversations financières dans le compte de gestion de l'unité de cession des médicaments qui s'occupe de la gestion et la commercialisation des produits pharmaceutiques en Centrafrique, a ajouté la source.

En septembre 2011 le président Bozizé avait déclaré mener une lutte sans merci contre les auteurs de malversations.


(©)

 

NDLR : Toutes ces gesticulations cherchent à démontrer et à justifier la raison d'être du fameux conseil spécial de redressement et de gestion des entreprises d'Etat et offices publics mais personne n'en est dupe. Plusieurs dizaines de milliards ont aussi disparu du trésor sans justificatifs et les coupables présumés dont le général Guillaume Lapo, non seulement n’ont nullement été inquiétés, mais ce dernier a même été promu comme chef d’Etat-major des armées.

L’actuel ministre de l’agriculture est inculpé par la justice mais reste toujours en poste et bénéficie paradoxalement de la protection de Bozizé. Son passeport initialement confisqué a même été restitué par Bozizé en personne. Pourquoi deux poids deux mesures si on prétend vouloir « mener une lutte sans merci contre les auteurs de malversations ».

Plusieurs personnes dont l’ex-ministre Michel Koyt sont aujourd’hui en prison au sujet de détournements présumés d’une importante partie du prêt indien secrètement contracté par Bozizé et dissimulé au ministère de l’économie et du plan ainsi qu’au FMI. Il est un secret pour personne qu’une grande partie du prêt indien (29,5 milliards $) a servi au financement du hold-up électoral de Bozizé, ce qui est un vrai scandale, mais aujourd’hui, c’est au gouvernement c’est-à-dire aux Centrafricains qu’on demande de rembourser.

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 14:53

 

 

 

fmi-logo

 

 

DAKAR asi.info |20 avril 2012 ASI24 - Un programme triennal pourrait être appuyé par le FMI pour la République Centrafricaine au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), indique une déclaration au terme d’une mission du FMI dans ce pays, a appris vendredi ASI24.

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M. Norbert Toé a séjourné en République Centrafricaine du 4 au 19 avril 2012. Les objectifs de la mission étaient de conduire les discussions pour l’élaboration d’un programme triennal qui pourrait être appuyé par le FMI au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

La mission a rencontré le Président de la République, M. Francois Bozizé Yangouvonda,

L’activité économique a été plus dynamique en 2011 que les projections de novembre le prévoyaient, stimulée par une production plus importante du secteur primaire et la production d’or et de diamants. Le produit intérieur brut (PIB) a enregistré une croissance de 3,3 % contre 3,0 % en 2010. Le taux d’inflation qui avait enregistré une décrue au cours des années précédentes après un pic en 2008 a poursuivi cette tendance à la baisse en s’établissant à 1,2% en moyenne annuelle en 2011.

Toutefois, en raison de phénomènes de ruptures d’approvisionnement et d’anticipations spéculatives, les tensions inflationnistes se sont accrues en fin d’année 2011, conduisant au rehaussement du taux d’inflation moyen annuel attendu pour 2012 au-delà du critère de convergence de 3 % prévu par la CEMAC. Le déficit du compte courant extérieur est tombé à 7,5 % en 2011 grâce à de meilleures performances à l’exportation, en particulier des grumes et des matières précieuses et à une stabilisation des importations en valeur.

Le déficit budgétaire global a continué de s’accroitre en 2011 en raison d’une maitrise insuffisante des dépenses pour compenser la diminution des recettes et la suspension des appuis budgétaires extérieurs. Une amélioration de la situation budgétaire est attendue en 2012 avec un léger excédent du solde budgétaire faisant suite à un déficit de 2,4% du PIB enregistré en 2011.

Toutefois, compte tenu de la faiblesse du ratio recettes propres/PIB, l’espace fiscal demeure limité pour augmenter les dépenses de lutte contre la pauvreté.

Cette situation souligne le besoin de mieux mobiliser les recettes fiscales et d’améliorer la gestion des finances publiques afin de créer des conditions plus propices à l’appui des bailleurs de fonds pour répondre aux besoins importants de réalisation d’infrastructures et d’augmentation des dépenses pour atteindre les Objectifs de développement du millénaire.

En ce qui concerne le secteur financier, les créances douteuses ont augmenté en 2011 mais les banques demeurent bien capitalisées et les ratios prudentiels sont respectés.

Les discussions de la mission ont porté principalement sur le programme économique du gouvernement qui vise (1) à consolider la stabilité du cadre macroéconomique, (2) augmenter les ressources budgétaires, (3) augmenter les capacités afin de pouvoir mieux mettre en œuvre les politiques économiques et, (4) éliminer les obstacles à une croissance forte et durable indispensable à la réduction de la pauvreté.

A la suite des États généraux des finances publiques (EGFP) qui se sont tenus en septembre 2011, le gouvernement a initié d’importantes réformes pour améliorer la qualité de l’exécution budgétaire, mieux assurer le suivi macroéconomique ainsi que celui des réformes structurelles. L’EGFP a permis, à travers la définition d’un plan global de modernisation des finances publiques, de renforcer l’appropriation du programme de réforme.

Compte tenu de l’engagement du gouvernement de préserver les objectifs de recettes budgétaires, la mission a souligné le besoin d’éliminer les subventions sur les produits pétroliers et la nécessité de prendre des mesures ciblées pour protéger les couches les plus vulnérables de la population.

Les discussions vont se poursuivre à Washington en marge des réunions de printemps en vue de parvenir à un accord sur le mémorandum de politique économique et financière du gouvernement qui servirait de base à une requête pour un programme appuyé par la FEC. »

 

 

NDLR : Le FMI a-t-il décidé de classer purement et simplement l'affaire des dizaines de milliards sortis du trésor sans  justificatifs à l'époque du général Guillaume LAPO ? Il prenda ainsi la responsabilité d'accorder une prime à la mauvaise gestion des finances publiques, principale caractéristique du régime Bozizé qui n'en finit pas de vider les caisses du trésor national et qui s'en prend maintenant impunément à la trésorerie des sociétés d'Etat et offices publics.

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 00:10

 

 

 

fmi-logo

Bangui, 19 Av (ACAP) - Le Ministre d’Etat aux Finances et au Budget, Sylvain Ndoutingaï, a émis le vœu, lors d’une conférence marquant la fin de la mission du Fonds Monétaire Internationale à Bangui, que les Centrafricains se mettent réellement au travail pour transformer leurs potentialités en richesses afin de faire face aux besoins économiques de leur pays sans attendre le concours de l’extérieur, mercredi 18 avril 2012, à Bangui.

Cette conférence de presse avait pour but de rendre compte des discussions entre les membres de la délégation de la mission du FMI qui a séjourné à Bangui du 4 au 19 avril 2012 avec le gouvernement de la République Centrafricaine.

Selon M. Norbert Toé, chef de mission de la délégation du FMI, les discussions avec le gouvernement ont porté sur le programme économique du gouvernement axé sur quatre points, à savoir : la consolidation de la stabilité du cadre macroéconomique ; l’augmentation des ressources budgétaires ; la mise en œuvre efficace des politiques économiques ; enfin, l’élimination des obstacles à la croissance.

D’après la déclaration rendue publique au terme de la mission du FMI en République Centrafricaine, il est ressorti que « l’activité économique est plus dynamique en 2011 que les projections de novembre, stimulée par une production plus importante du secteur primaire et la production de l’or et du diamant.

Le Produit intérieur brut (PIB) a enregistré une croissance de 3,3% contre 3,0 en 2010 et le taux d’inflation, pourtant en décrue depuis entre 2008 et 2011, est passé de 1,2% en moyenne annuelle en 2011 au-delà de 3%.

Le déficit du compte courant extérieur est tombé à 7,5% en 2011 grâce à de meilleures performances à l’exportation, en particulier de grumes et des matières précieuses et à un maintien des importations en valeur.

Le déficit budgétaire global a continué de s’accroître en 2011, en raison d’une maîtrise insuffisante des dépenses pour compenser la diminution des recettes et la suspension des appuis budgétaires extérieurs.

Toujours selon la déclaration du FMI, dans le domaine financier, les créances douteuses ont augmenté en 2011 mais les banques demeurent bien capitalisées et les ratios prudentiels sont respectés.

Par rapport à la suppression de la subvention des produits pétroliers, la mission a proposé la nécessité de prendre des mesures ciblées pour protéger les couches sociales les plus vulnérables de la population.

Notons que les discussions entre le gouvernement centrafricain et le Fonds Monétaire International vont se poursuivre à Washington en vue de parvenir à un accord sur le mémorandum de politique économique et financière, base d’un programme appuyé par la Facilité Elargie de Crédit, qui ne sera rien d’autre qu’un prêt.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 23:38

 

 

 

Marylin Mouliom Roosalem

 

 

 

 

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Bangui : L’arrêté de gel de prix toujours en mal d’application

Décidé le 11 avril et entré en vigueur le 12 avril 2012, l’arrêté du ministre du commerce portant gel du prix de certains produits de première nécessité n’est pas encore appliqué par certains commerçants, a constaté ce mercredi le RJDH.

« Cet arrêté est brusque et manque de sensibilisation. Nous ne pouvons pas réduire les prix des marchandises pour le moment parce que nous les avons achetées cher. Nous craignons que nos chiffres d’affaires ne chutent », a déclaré Hyacinthe Maklanga commerçant ‘’demi-grossiste’’ au marché central de Bangui interrogé par le RJDH.

« Il nous faut deux mois pour vider les stocks que nous avons achetés cher avant d’envisager le respect de cet arrêté », a-t-il dit. Mais nombreux sont les commerçants, grossistes ou demi-grossistes qui ont refusé de donner leur point de vue. Ceux-là n’ont pas encore pris en compte le gel des prix.

Par contre, quelques rares commerçants ont décidé d’obéir à la loi. « Je ne veux pas avoir des problèmes avec les autorités, l’arrêté du ministre du commerce est dur bien sûr, mais je suis obligé de le respecter », a fait remarquer Saeed Abdulwareth, qui tient une boutique des produits de première nécessité (huile d’arachide, sucre, savon, etc.) au marché central.

« J’ai gelé les prix des marchandises selon le texte de l’arrêté. Ceci pour maintenir la clientèle. J’ai réduit les prix du kg du sucre en poudre à 800 Fcfa au lieu de 1200 francs, le kg du sucre en carreaux à 850 Fcfa au lieu de 1000 francs avant, le kg de poissons de mer (sardines) à 800 au lieu de 1000 francs », a-t-il expliqué.

Il faut signaler que le gel de prix ne concerne pour le moment que Bangui, Bimbo et Bégoua. Selon le ministère du commerce, un deuxième arrêté est en préparation pour les autres villes du pays. Les produits dont les prix ont été gelés sont entre autres le poisson de mer, le sel, le savon, le sucre, les boites de conserves.

 

NDLR : Personne ne peut être dupe quant au respect et aux effets de cet arrêté. C’est un secret de polichinelle que ce sont les commerçants libanais de la place qui règnent en maîtres sur le commerce en RCA et les filières des produits comme le sucre, la farine de blé, le sel, le savon, les boîtes de conserve, le ciment, le poisson de mer etc…souvent introduits dans le pays frauduleusement grâce à l’aide des enfants Bozizé qui soustraient cela à la douane.

C’est aussi bien connu que ce sont toujours ces commerçants libanais, avec la complicité de Bozizé, sa famille (femme, enfants et maîtresses) de certains barons de la bozizie qui organisent les pénuries et les hausses de prix de ces produits afin de s’en mettre plein les poches. Il est établi que Mme Monique Bozizé et Mme Renée Madeleine Bafatoro s'en mettaient plein le portefeuille en revendant TTC à leurs complices et amis Libanais de la place, d'importantes quantités de sucre qu'elles achetaient hors taxes chez SUCAF.

Aucun arrêté ne pourra  empêcher tout ce beau monde de continuer à faire ce qu’il veut.Ce sont toujours les pauvres Centrafricains qui trinquent.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 17:47

 

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 17 Avril 2012 13:29

S’assurer plus de 3 repas par jour ou s’acheter au quotidien les produits de premières nécessités devient un parcours du combattant pour la population de Bangui. La montée vertigineuse du prix de ces produits en est la principale cause. Consommateurs et commerçants s’en plaignent.

Il suffit de faire le tour des marchés, des ménages et certains cafés de Bangui pour se rendre compte de la cherté de la vie. Les familles mangent à peine à leur faim et ne peuvent parfois pas s’offrir les produits de premières nécessités.

« Nous ne mangeons qu’une seule fois par jour. C’est la souffrance totale. Les salaires n’ont jamais été augmentés depuis des décennies, mais les prix grimpent toujours. Chaque commerçant fait à sa tête, même le savon de 125 francs CFA et passé à 200 francs. Pour les légumes n’en parlant pas. Nous ne pouvons plus manger la viande de bœuf. C’est la faute du gouvernement qui ne contrôle rien sur les marchés », ont affirmé certains consommateurs interrogés dans l’émission « A vous la Parole » de Radio Ndeke Luka.

De leur côté, les commerçants ont indiqué que « nous-mêmes sommes victimes de cette montée des prix auprès des grossistes. Pour nous en sortir, sommes obligés de faire de la spéculation ».

Pour les grossistes, ce sont « les tracasseries routières  qui sont en partie, la cause de cette hausse des prix. Car, les marchandises achetés leurs reviennent chers. La RCA est un pays enclavé où tous ses produits sont importés ».

Interrogée sur cette montée anarchique des prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité, la ministre du commerce Marlyn Mouliom Roosalem a déclaré que « son département surveille de près cette situation. Le pays s’est inscrit dans une dynamique mondiale où les prix sont désormais libéralisés. A cet effet, le gouvernement ne fait que la surveillance des prix et non son contrôle. Le département est encore en phase de sensibilisation avant celle dite de répression ».

Le ministère du commerce a pris le 11 avril 2012, un arrêté sur le blocage des prix des produits sur les marchés du pays. Mais, l’application n’est pas encore effective ; même si la Police et la Gendarmerie sont chargées du suivi.

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