8 avril 2008
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Ici, vendeurs de pain à Sam Ouandja (RCA)
20 Minutes, éditions du 08/04/2008 - 07h23
Les prix flambent et l'indignation monte. Ces derniers mois, le riz, devenu depuis les années 1970 un aliment de base dans de nombreux
pays d'Afrique, aurait augmenté de 50% en Côte d'Ivoire et en Centrafrique, de 39% au Cameroun, jusqu'à atteindre 300% de hausse en Sierra Leone. Mais ce n'est pas la seule céréale dont le coût
connaît une hausse exponentielle. Selon l'Unesco, les prix du soja et du blé ont crû respectivement de 87% et 130% depuis mars 2007. Des augmentations qui provoquent de sérieuses tensions
sociales, notamment au Cameroun, où des émeutes auraient fait une quarantaine de morts fin février.
Comment expliquer cette envolée des prix? En ce qui concerne le riz, Frédéric Lançon, chercheur au Centre de coopération
internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), explique que dans un contexte de stocks peu importants, «la baisse des exportations de la Chine et de l'Inde? soucieuses de
pourvoir à leur propre marché? conjuguée à l'entrée sur le marché des importateurs du Bangladesh en raison d'un accident climatique à l'automne» ont suffi à provoquer des tensions, et, de fait,
une flambée des prix.
La solution? Pour les ministres africains de l'Economie et des Finances réunis le 2 avril dernier à Addis-Abeba, en
Ethiopie, un des moyens à court terme d'endiguer la hausse des prix consiste à suspendre ou diminuer les taxes sur certains produits. Mais, à long terme, l'enjeu serait, évidemment, d'accéder à
l'autosuffisance.
Armelle Le Goff
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8 avril 2008
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Bangui, 4 avril 2008 – (XINHUA)- Les consommateurs centrafricains ont menacé de descendre la rue pour protester contre l'envolée des
prix de denrées de première nécessité, a rapporté vendredi la radio Africa Numéro Un.
Les prix sont devenus insupportable pour le riz, sel, savon, lait, farine et allumette, avec l'augmentations atteignant 100% dans certains cas, selon la radio influente sur le continent
africain.
Le mécontentement est d'autant plus remontée chez les fonctionnaires qui accusent plusieurs mois d'arriérés de salaires.
Le gouvernement centrafricain a accusé les commerçants d'avoir fait de la surenchère afin de provoquer la colère des consommateurs, mais les commerçant expliquent que la flambée des prix résulte
de la hausse de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qu'inflige l'Etat centrafricain.
Par ailleurs, le ministère des Finances a reproché à certains commerçants de ne pas déclarer exactement ce qui perçoivent et ne pas être en règle vis-à-vis du fisc, ce qui a compliqué la tâche
aux personnels des impôts, qui sont parfois obligés de recourir à la force pour la perception d'impôts.
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6 avril 2008
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(MISNA) 4/4/2008 15.19 - Des dispositions urgentes pour combattre la hausse des prix ont été
requises par le parlement de Bangui à la ministre du Commerce et de l'Industrie, Émilie Béatrice Épaye, redoutant des manifestations populaires similaires à celles qui se sont vérifiées ces
dernières semaines dans plusieurs pays africains.
Soulignant le fait que la plupart des habitants vivent au-dessous du seuil de pauvreté et touchent des salaires misérables, qui ne
sont pas toujours versés, les parlementaires ont suggéré d'éliminer l'impôt sur la valeur ajoutée des biens de première nécessité et de créer un organisme chargé de superviser les prix pour
éviter les hausses indiscriminées pratiquées par les commerçants.
Dans un pays qui dépend des exportations et se trouve en plein centre de l'Afrique, les députés ont par ailleurs mis l'accent sur la
pénurie de nombreux produits qui, lorsqu'on les trouve, sont qui plus est de mauvaise qualité. Émilie Béatrice Épaye a répondu que le gouvernement s'est déjà penché sur ce problème par le biais
de diverses mesures, dont la création d'un comité d'homologation des prix.
“Il est de plus en plus difficile de joindre les deux bouts dans la
capitale. Quand on parle avec les gens, on sent une pauvreté croissante et des difficultés socio-économiques de plus en plus grandes”, dit à la MISNA une source missionnaire qui opère à Bangui.
“Heureusement, ici, les repas quotidiens sont à base de manioc, ce dont on abonde – continue le missionnaire –, mais les prix des denrées importées, comme les pommes de terre ou les tomates, a
grimpé. Le sac de ciment, un autre bien d'importation, est passé lui aussi de 10.000 à 17.000 francs Cfa”, soit de 15 à 25 euros.
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3 avril 2008
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Hausse des prix fulgurante
3 avril 2008. - Les prix de la plupart des produits de première nécessité ont augmenté
récemment de 50% voire 100% en Centrafrique où les fonctionnaires sont déjà en situation difficile en raison de retards de plusieurs mois du versement des salaries. La boîte d'allumettes est
passée de 25 à 35 francs CFA.
Le sachet de lait proposé à 100 FCFA coûte désormais 225 FCFA. La boîte de lait en poudre
est passée de 2.250 à 2.800 FCFA voire 3.500 FCFA. La boite de lait concentré passe de 650 F à 900 FCFA. Le paquet de sucre est lui passé de 900 à 1.100 francs. Le sac de ciment a lui doublé
passant de 8.500 FCFA à 16.500 FCFA ou 17.000 FCFA.
Un euro vaut environ 6,56 francs CFA
"Si le gouvernement ne fait rien pour que les prix chutent, on avisera. Déjà nous ne sommes pas payés
régulièrement, donc nous ne pouvons pas nous imposer d'autres souffrances", a déclaré à l'AFP Pierre-Lebrun Siovène, dirigeant syndicaliste.
"Mon chantier est bloqué depuis le mois de novembre dernier, quand les prix du ciment ont commencé à
augmenter. Pour l'instant je ne peux pas payer un seul sac", explique Jean-Simon, 54 ans, cadre de banque.
"Comment juguler la hausse des prix?. Les consommateurs ont l'impression que les autorités laissent faire et ils croulent sous les poids des prix", écrivait le quotidien Le Confident le 2
avril 2008.
Les commerçants justifient cette flambée par la TVA qui a légèrement augmenté passant de 18% à 19% mais un haut cadre du ministère des Finances a assure que "la majorité des commerçants ne sont pas en règle vis-à-vis du fisc. Ils ne déclarent pas exactement ce qu'ils
perçoivent".
Hausse des prix: Embarras à Bangui
Bangui -
03/04/2008 (PANA) - La ministre centrafricaine du Commerce, Mme Béatrice Emilie Epaye, qui s’adressait mercredi aux députés lors d’une séance d’interpellation consacrée à la flambée des prix, a
déclaré que le gouvernement ne prendra de mesures "qu’au prorata de ses moyens".
"Pour prendre des mesures, il faut avoir les moyens", a affirmé Mme Epaye, précisant que
"les taxes votées dans la loi de Finances ont déjà été comptabilisées" et ne sauraient être
supprimées ou réduites en l’absence de ressources de substitution.
Ce genre de solutions proposées par certains élus n’est envisageable que pour les pays enregistrant des excédants budgétaires, à l’instar des pays voisins de la République centrafricaine
producteurs de pétrole, a-t-elle encore indiqué.
Se faisant l’écho de l’émoi suscité dans l’opinion par la hausse des prix, les parlementaires ont notamment proposé au gouvernement une réduction de la TVA et la mise en place d’une structure de
contrôle des prix ayant pour mission de traquer les spéculateurs.
Ces mesures pourraient concerner les denrées alimentaires telles que le lait, le sucre, l’huile et la farine de blé et les matériaux de construction tels que le ciment et la tôle ondulée.
A titre indicatif, le prix du lait en poudre est passé de 2.250 francs CFA à 3.500 FCFA en l’espace de 2 mois, tandis que celui du bidon d’huile est passé de 800 FCFA à 1.500 F CFA et celui du sac
de ciment de 10.000 à 19.000 FCFA.
Déjà en juillet 2007, le ministère du Commerce avait décidé de rationner le ciment et d’en bloquer le prix à 10.015 FCFA le sac alors qu’il se vendait déjà autour de 15.000 FCFA en raison de la
rareté de ce produit dont la consommation moyenne en République centrafricaine est estimée à 3.000 tonnes par mois.
Les importateurs justifient la tendance à la hausse des prix par la répercussion des taxes instaurées par l'Etat et par les nombreuses tracasseries auxquelles ils sont confrontées sur l'axe routier
Douala-Bangui, principal voie de ravitaillement de la République centrafricaine, pays dépourvu de façade maritime.
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3 mars 2008
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Bangui, 28 fév. (ACAP)- Le ministre centrafricain des Télécommunications, M. Fidèle Gouandjika, a annoncé, jeudi, que les opérateurs de téléphonie mobile doivent
désormais verser 6 milliards F CFA pour l'obtention d'une licence.
M. Gouandjika a fait cette annonce à l'issue d'une audience accordée à M. Cissé Amédée, directeur général adjoint de la société Atlantique Cellulaire (Acell).
Il a saisi cette occasion pour rappeler aux sociétés de téléphonie mobile qu'elles sont tenues de respecter leur engagement à couvrir l'ensemble du territoire national.
M. Cissé Amédée a indiqué être venu informer le ministre du lancement de la société « Moov », appelée succéder à Acell et de l'acquisition de matériels performants pour une communication de
proximité.
Jusqu'ici, le coût de la licence d'exploitation du téléphone mobile était fixé à 1 milliard F CFA, rappelle-t-on.
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28 février 2008
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