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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 02:54

 


pour protester contre les contrôles routiers

APA Bangui 2008-08-20 (Centrafrique) Les chauffeurs des taxis et bus de Bangui ont menacé mercredi de se mettre en grève pour protester contre les contrôles routiers excessifs dans la capitale centrafricaine, a appris APA.

Dans une déclaration dont copie est parvenue à APA, les transporteurs ont dénoncé ces contrôles routiers décidés d’une manière unilatérale par les responsables en charge du transport.

La déclaration indique que ces contrôles sont en violation des accords de partenariat signés par les transporteurs et le gouvernement, lesquels préconisent la sensibilisation préalable des transporteurs urbains avant tout contrôle.

«Nous sommes surpris par ce vaste contrôle dans la ville qui vise uniquement les taxis et les bus alors que les accords qui nous lient font obligation d’une sensibilisation préalable des transporteurs urbains avant des contrôles de ce genre», a expliqué à APA le secrétaire à l’information et à la communication du syndicat des transporteurs urbains, Léon Gbokou.

Plusieurs taxis et bus sont immobilisés depuis 48 heures au ministère des transports à la suite des contrôles improvisés qui occasionnent un sérieux manque à gagner pour les transporteurs et rendent le moindre déplacement difficile à Bangui.

«Si les autorités persistent dans ces contrôles, les chauffeurs des taxis et bus de Bangui vont sans préavis rentrer en grève», a averti M. Gbokou.

Joint au téléphone par APA, le Directeur du contrôle routier a indiqué que les contrôles en cours entrent dans le cadre normal des activités des agents chargés du contrôle routier.

«C’est d’ailleurs une opération de routine qui consiste à identifier et verbaliser les véhicules de transport en commun qui se trouvent dans les cas d’irrégularités», a-t-il conclu.

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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 16:33



APA Bangui 15-08-2008 (Centrafrique) Dix techniciens chinois sont arrivés jeudi à Bangui à la demande pressante des autorités centrafricaines pour aider l’Energie centrafricaine (ENERCA), la société nationale de production et de distribution d’électricité, à mettre en oeuvre son projet d’installation des deux turbines de l’usine de Boali, à 100 km à l’ouest de Bangui, a appris APA de sources officielles.

Selon le ministre centrafricain délégué à l’énergie, M. Jean Jacques Mékondongo, le renouvellement des turbines de Boali va permettre à l’ENERCA de faire passer sa capacité de 18 à 35 voire 40 mégawatts, et de mettre un terme aux multiples coupures d’électricité dans la capitale centrafricaine.

«Les techniciens chinois vont se rendre dans un premier temps à l’usine de Boali pour étudier la faisabilité du projet», a-t-il dit, soulignant que l’installation des nouvelles turbines devrait débuter dans deux semaines.

Le renouvellement des deux turbines de l’usine de Boali va coûter 117 millions de dollar Us (5,5 milliards de FCFA) qui seront débloqués par la Chine. Jamais l’ENERCA n’a renouvelé ses installations techniques depuis sa création en 1965.

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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 01:16



Bangui, 13 Août (ACAP) – Le Président de la République, François Bozizé, a inauguré, mercredi dans la matinée à l'occasion de la célébration du 48ème anniversaire de l'indépendance de la République Centrafricaine, le dépôt pétrolier de Salo (424 km au sud-ouest de Bangui), réhabilité par le gouvernement centrafricain pour un coût estimé à 120 millions de francs CFA.

Le directeur général de la Société centrafricaine de stockage des produits pétroliers (Socasp), M. Mathurin Dimbélé Nakoé, a signalé qu'après huit années d'abandon, le dépôt de Salo, d'une capacité de 3500 m3, est de nouveau opérationnel grâce au soutien politique et matériel du Président de la République, François Bozizé.

M. Dimbélé a fait remarquer que « depuis le mois d'avril dernier, la Socasp a réhabilité en état de fonctionnement au moins 40% le dépôt de Kolongo (9 km au sud de Bangui) qui mettait la République centrafricaine dans une situation de tension permanent de stockage ».

Il a proposé de construire un autre entrepôt dans la préfecture de la Ouaka, notamment à Bambari (388 km à l'est de Bangui) afin de ravitailler les industries qui sont en gestation.

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 23:44



 

Bangui, 11 Août (ACAP)- Le ministre d'Etat au Transport et l'Aviation Civile, le Lieutenant colonel Anicet Parfait Mbay a procédé, lundi 11 août 2008 à Bangui, au lancement des activités de dix (10) bus mis en service sur les axes routiers de l'arrière-pays par la société Toda African Express.

Le lieutenant colonel Mbay a indiqué que son ambition première est de doter les Centrafricains en moyens de transport urbain et inter urbain en vue de réduire la souffrance du peuple centrafricain en matière de transport.

 Il a félicité le président directeur général de la société Toda African Express, M. Kolisso, pour cette initiative et a exhorté les Centrafricains à œuvrer davantage dans le secteur du transport car, a-t-il précisé, le gouvernement est disposé à leur donner des subventions permettant de bien mener leurs activités.

 . De son côté, M Magloire Kolisso a fait savoir qu'il a reçu une aide financière d'un montant d'1.400.000.000 FCFA de la part de son partenaire japonais, M.Toda, qui lui a permis de mettre en circulation depuis le 15 juillet 2008, 8 bus de transport urbain, puis 10 autres aujourd'hui destinés à desservir les villes de Kanga-Bondoro, Bossangoa (Nord), Bouar (ouest) ainsi que Mbaiki et Boda (sud).

L'administrateur de Toda, M Taketo Toshino, a pour sa part annoncé que la société japonaise Toda prévoit d'étendre le champ d'activité de ces bus aux pays frontaliers de la République Centrafricaine et aussi d'augmenter le nombre de véhicules à 40 d'ici deux ans.

Il faut rappeler que la société Toda African Express a déjà recruté 197 employés, dont 55% de femmes, pour des postes de receveurs, mécaniciens et caissières.

 

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 23:40



Bangui, 11 août (Acap)- La société de téléphonie mobile Telecel Centrafrique a remis, lundi 11 août 2008 au gouvernement centrafricain, un chèque d'un milliard francs F CFA correspondant à la deuxième tranche du coût de réévaluation de la licence globale acquise par cette société pour un montant total de trois milliards F CFA.

 « Le reliquat sera versé par le nouvel actionnaire d'ici la fin du mois », a indiqué M. Fidèle Gouandjika, ministre des Postes et Télécommunications chargé des Nouvelles Technologies.

Avec cette licence globale, dont la convention de mutation a été signée par le ministre Fidèle Gouandjika et le directeur général de Telecel Centrafrique, M. Jimmy Shapengba, Telecel est autorisée à établir et à exploiter un réseau et /ou des services de télécommunication tels que le GSM 900 et 1800, le GPRS, l'EDGE 3G, Wimax, WLL, le Wifi, l'Internet Mobile ou fixe.

Telecel centrafrique, premier opérateur de téléphonie mobile à s'installer en Centrafrique, depuis 1995, avec un capital social de 3 milliards F CFA a été frappée de plein fouet par la concurrence avec l'arrivée de nouveaux opérateurs très puissants tels que Orange Centrafrique, Nation Link et Moov Centrafrique.

 Pour faire face à cette concurrence, elle envisage de réorganiser son actionnariat et d'obtenir la mutation de la licence GSM actuelle vers la nouvelle licence globale ainsi que l'accès à la bande passante internationale afin de maîtriser ses communications tant nationales qu'internationales à des conditions de rentabilité et de qualité optimale.

 A signaler que sur le milliard touché par l'Etat centrafricain, 100 millions devront revenir à l'Agence de Régulation des Télécommunications (ART) et 900 millions au Trésor Public.

 

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 14:32


Bangui, 04/08/2008 Centrafrique – (PANA) - La présidente du groupe industriel français Areva, Mme Anne Lauvergeon, a signé avec le gouvernement centrafricain, un avenant à la convention du 28 février 2006 portant sur l'uranium de Bakouma (905 km à l'est de Bangui).
L'accord a été signé vendredi, en présence de l'ambassadeur de France à Bangui, M. Alain Girma.

"C'est un accord de partenariat gagnant-gagnant où chacune des parties y trouve son compte", a déclaré, lors d'un point de presse sanctionnant la signature de l'avenant au palais présidentiel, Mme Lauvergeon, arrivée à Bangui vendredi en début d'après-midi en compagnie de M. Sébastien De Montessus, président de Business Unite Mines.

Les documents ont été paraphés côté centrafricain par le président François Bozizé, le ministre des Mines, Sylvain Ndoutingaï, et le ministre des Finances, Emmanuel Bizot.
Grâce à cet accord, l'Etat centrafricain va bénéficier de 40 millions de dollars américains échelonnés sur 5 ans, sans compter les diverses recettes liées aux impôts, droits, redevances et autres taxes prévus durant toute la période d'exploitation.

L'exploitation du gisement de Bakouma, considéré par Mme Lauvergeon comme moins important que ceux de la Namibie et de l'Afrique du Sud, devrait démarrer en 2010 dans une zone pilote, tandis que la production optimale interviendrait en 2012-2013. Cette exploitation optimale, dont 12% devraient revenir à l'Etat centrafricain, est prévue pour générer 1 000 emplois directs chez Areva ainsi que beaucoup d'emplois indirects du fait de la sous- traitance.

Le cahier des charges prévoit la dotation des hôpitaux de Bangui en médicaments, la construction à Bakouma d'un observatoire de santé pour jauger les impacts potentiels de la teneur en radioactivité, la construction d'un centre de santé d'une valeur de 100 millions FCFA et la production d'électricité par biomasse dans la zone d'exploitation.

Dans un communiqué publié vendredi, le gouvernement centrafricain indique que l'accord s'inscrit dans la perspective de l'Initiative pour la transparence des industries extractives à laquelle la République Centrafricaine a adhéré pour assurer le contrôle et la publication comptable des flux financiers liés à l'exploitation des ressources minières.

La signature intervenue vendredi met fin à une année de querelle entre le groupe Areva et le gouvernement centrafricain, suite à une Offre publique d'achat pour 2 500 milliards de dollars américains lancée par Areva sur les actions de 3 gisements appartenant au consortium canadien Uramin Inc.

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 19:15



Bangui, 25 juil. (ACAP)- Le directeur du département des transactions de la banque Ecobank, M. Didace Sabone, a annoncé, vendredi 25 juillet 2008 à Bangui, plusieurs innovations parmi lesquelles la mise en circulation très prochaine de la carte bancaire, un produit jusqu'ici inconnu sur le marché centrafricain.

La carte bancaire du groupe Ecobank est une carte de retrait permettant aux clients titulaires de comptes spécifiés d'effectuer en libre service les opérations courantes de retrait d'espèces, de demande de solde d'un compte, d'impression de mini relevés de transfert de compte à compte, de changement de numéro d'identification personnel, a expliqué M. Sabone au cours d'une conférence de presse à l'occasion des vingt ans d'existence de cette banque sur le continent africain.


Dénommés Azur, Gold et Platinium, les 3 types de carte bancaire introduits par le groupe visent à faciliter les opérations de retrait d'argent en Afrique Centrale, en général, et en particulier à Bangui, où des distributeurs automatiques de billets de banque ont été installés pour le retrait de sommes plafonnant à 250 000, 500 000 ou 1 000 000 F CFA selon le type de carte.

 

 
Le principal avantage de la carte bancaire est d'éviter l'émission de chèques ainsi que les longues queues visibles devant les guichets, notamment les jours de paye, a souligné M. Sabone, précisant que les distributeurs automatiques fonctionneront 24h/24h et 7 jours sur 7.


D'autres innovations concernent l'heure de fermeture des bureaux qui passe à 16h au lieu de 14 h, l'ouverture de 6 nouvelles agences à Bangui qui seront tous inaugurées en décembre 2008.

 


L'introduction par Ecobank de la carte de retrait devrait relancer la concurrence dans le secteur bancaire centrafricain, qui comporte actuellement 3 banques primaires et qui s'apprête à voir arriver une agence de la banque de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad).

 

 

Ndlr Centrafrique-Presse : De qui se moque-t-on ?  Il est clair que ces cartes bancaires sont davantage destinées aux ministres de Bozizé et les dignitaires de son régime qu’aux plus grand nombre de compatriotes dont les avoirs bancaires ne dépassent guère, ne serait-ce que 100.000 f CFA dans le mois.  On voit mal ces pauvres travailleurs centrafricains et autres fonctionnaires qui courent déjà après le paiement de leurs nombreux arriérés voire de leurs salaires courants, jouer avec les montants de plafonnement de ces cartes avec de si belles appellations qui donnent tout simplement le tournis.

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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 15:45

 

 

Envoyée spéciale à Batouri (Cameroun) FANNY PIGEAUD Libération  vendredi 25 juillet 2008

Reportage

 

En voilà une bonne affaire : c’est sans rien payer qu’un ministre camerounais a récupéré, il y a quelques années, une bouteille de 75 cl remplie de diamants. Il avait débarqué dans un village du département de la Kadéi, dans l’est du pays, pour demander l’autorisation d’extraire la pierre précieuse de la rivière. Les habitants avaient accepté… jusqu’à ce que son «représentant» disparaisse, sans régler les salaires des paysans qui travaillaient pour lui et les derniers diamants qu’ils avaient trouvés. «Il y a beaucoup d’histoires de ce type par ici», soupire Pierre, un ancien orpailleur. Selon lui, beaucoup de personnalités qui gravitent autour du pouvoir pillent l’or et le diamant dont la Kadéi est riche. De fait, le département, enclavé et frontalier de la Centrafrique, est peu développé, malgré ses nombreux chantiers d’exploitation artisanaux : ses routes sont des pistes défoncées, le réseau téléphonique rare, l’électricité inexistante ou régulièrement coupée.

Mafieux.

Largement informelles, les filières de l’or et du diamant du Cameroun, par lesquelles transite aussi une partie du diamant centrafricain, sont contrôlées par des réseaux mafieux d’acheteurs maliens, sénégalais ou nigérians, accuse un responsable camerounais. Ces trafiquants profitent de la situation de survie des mineurs, souvent des paysans ou des jeunes sans emploi, pour leur imposer un système de crédit abusif et les payer sans suivre de règles, explique-t-il. Le prix d’achat du gramme d’or varie de 6 000 à 10 000 francs CFA (10 à 15 euros) selon les chantiers.

Un commerçant malien, installé depuis longtemps dans la région, met plutôt en cause les acheteurs de Dubaï, qui raflent tout depuis trois ans. «Ils ne nous laissent rien. Les affaires ne marchent plus comme avant», déplore-t-il. Des nagbatas (chercheurs-artisans miniers en kako’o, une langue locale), se plaignent, eux, du Cadre d’appui et de promotion de l’artisanat minier, une structure étatique née en 2003. Ils assurent que ses agents les escroquent. «Certains exploitent des chantiers pour leur propre compte, explique Pierre. D’autres utilisent des balances truquées lorsqu’ils achètent la production des nagbatas.»

Les travailleurs sont installés dans des camps de fortune ou contraints de parcourir plusieurs kilomètres à pied pour rejoindre les chantiers, souvent situés dans des zones de forêt tropicale. Maltraités par les «chefs de chantiers», ils creusent le lit des rivières, façonnent d’énormes puits, taillent dans la terre de longs souterrains. Toujours armés de leurs pelles «Bokassa» (du nom du dictateur centrafricain, qui offrait des diamants à ses hôtes), ils trouvent une douzaine de grammes de poussière d’or certains jours, souvent rien du tout pendant des semaines.

Eboulement.

Bien sûr, il y a des accidents, comme celui du chantier de Kambele III près de la ville de Batouri, début juin : un éboulement dans un souterrain avait blessé trois hommes. «L’or, c’est ce qui donne l’argent», explique Mathilde, 35 ans. Comme les autres femmes, elle lave, tamise le gravier ou pile des cailloux contre les quelques «miettes» que les hommes veulent bien lui laisser. Elle ne gagne jamais plus de 5 000 francs CFA (7,6 euros) par semaine. Insuffisant pour scolariser, nourrir, habiller ses trois enfants. Le travail dans les champs est moins pénible, d’autant que la terre est très fertile dans la région, souligne-t-elle, mais il ne «rapporte» pas tout de suite.

La vie des orpailleurs ressemble à un cercle vicieux, enrage Pierre, qui se désole de voir la plupart des nagbatas dépenser leur argent dans l’alcool. «Il y a un gros problème d’éducation», juge-t-il. Mais les écoles de la région sont dans un état lamentable et en nombre insuffisant : «C’est comme si on voulait que les gens d’ici restent ignorants et ne puissent pas se défendre contre ceux qui s’emparent de leurs ressources», observe-t-il.

 

 

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 03:23



APA Bangui 2008-07-22 (Centrafrique) Chaque société forestière en Centrafrique verse annuellement 1.620. 000.000 de FCFA à l’Etat centrafricain, selon le directeur général des eaux, forêts, chasses et pêches, Théodore Mbaro.

Les recettes générées par l’exploitation forestière se chiffrent entre 7 et 9 milliards de FCFA, a indiqué M. Mbaro, dans une déclaration à APA en prélude à la journée de l’arbre célébrée le 26 juillet prochain sur le thème «l’arbre, la paix contre la pauvreté».

Depuis 2002, le gouvernement centrafricain a mis en place une politique d’aménagement de la forêt basée sur une gestion rationnelle et durable à laquelle ont été impliquées la population, l’administration, les ONG locales et les pygmées.

La Centrafrique fait partie des pays du bassin du Congo, le 2ème poumon vert de la planète après l’Amazonie. Ce pays enclavé est membre de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), organisation créée en 1999 pour coordonner les activités et initiatives sous-régionales en rapport avec la conservation et la gestion durable des forêts du bassin du Congo.

 

Ndlr. Centrafrique-Presse : Il serait intéressant de connaître l’identité et le nombre de ces sociétés forestières ainsi que les montants réels qu’elles versent annuellement à l’Etat centrafricain. On pourrait ainsi savoir si les sociétés de Bozizé via des prête-noms versent aussi ces milliards à l'Etat. Puis on aimerait aussi connaître l’usage et la destination de ces milliards. ce directeur en dit beaucoup et pas assez. On comprend pourquoi Bozizé a nommé sa sœur Yvonne Mboissona à la tête de ce ministère. On comprend encore mieux pourquoi Bozizé délivre selon son bon vouloir les permis forestiers en violation des textes règlementaires  et procédures en vigueur afin de profiter tirer le maximum de profit de l’exploitation de la forêt centrafricaine en cercle familial restreint .  

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 14:05

 

 

Les Afriques 22-07-2008

 

Le gouvernement centrafricain a dénoncé, courant juin, la convention qui le lie à la société UNITEC Bénin, qui a mis en service en janvier 2006 à Douala, au Cameroun, un système de guichet unique destiné à sécuriser les recettes des douanes.

Signée le 12 septembre 2005, cette convention de partenariat a permis à UNITEC de mettre en place un système de contrôle informatique des opérations de dédouanement des importations avant leur entrée en territoire centrafricain.

L’objectif visé était de doubler les recettes douanières qui plafonnaient alors à 1,6 milliard FCFA par mois, grâce à la mise en place d’un système initialement prévu pour être installé aux frontières avec le Tchad et le Congo Brazzaville.

Les procédures de dédouanement au port de Douala jugées « peu satisfaisantes »

Les autorités centrafricaines se plaignent des conditions de dédouanement au port camerounais de Douala, à cause de « la minoration de la valeur réelle » des marchandises.

La nature de la fraude, explique-t-on, consiste à dédouaner les marchandises au nom de la République centrafricaine, bénéficiant du régime suspensif, pour que ces marchandises se retrouvent sur le marché camerounais.

Conséquence : un manque à gagner mensuel de 2 milliards FCFA pour les Trésors publics des deux pays, et autant d’argent pour les trafiquants des deux côtés.



Ndlr. Centrafrique-Presse : Et dire que le promoteur de cette désastreuse expérience du  guichet unique, le sieur Théodore Dabanga, vient d'être paradoxalement récompensé par une royale nomination de Directeur général à BEAC à Yaoundé par son parent Bozizé; prime à la bétise et à la prédation en quelque sorte...C'est cela la "libération" et le "changement" à la Bozizé...Centrafricains, vous n'avez pas fini d'en voir....

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