Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 01:54

 



Les Afriques  
22-10-2008

Le gouvernement centrafricain a retiré l’agrément d’exportation minière à huit des dix bureaux d’achat officiellement agréés pour collecter l’or et le diamant : Ordica, CAD,  ADC, Beldiam, Diamstar, Diamond Distributor Centrafric, Gem-CA et Primo.

Cette mesure, entrée en vigueur pour une durée indéterminée, est l’une des actions « visant à lutter contre la fraude minière », a expliqué le ministre des Mines, le lieutenant-colonel Sylvain Ndoutingaï.




Le tout puissant Sylvain Ndoutingaï 




Ndlr Centrafrique : En réalité, l'indéboulonnable ministre des mines joue avec ce pouvoir qu'il détient de faire du chantage aux bureaux d'achat. C'est de cette façon qu'il renfloue sa caisse noire et reste ainsi indispensable à Bozizé. Il n'y a rien de bien nouveau sous le soleil. Depuis qu'il a pris cette décision de retrait d'agrément, plusieurs de ces bureaux d'achat ont déjà dû passer le voir à son bureau et cracher au bassinet.  

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 00:40





Tunis, le 15 octobre 2008 – La République centrafricaine recevra un don de 9,5 millions d'unités de compte (UC), environ 14,79 millions de dollars destinés à l'appui du programme de réformes économiques du pays approuvé par le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

 La balance des paiements est financée par un don de 6,5 millions d’UC (10,12 millions de dollars) du Fonds africain de développement (FAD) et par un don de 3 millions (4,67 millions de dollars) provenant du compte d’excédents de la BAD,  approuvé par le conseil d'administration, le mercredi à Tunis, pour financer le Programme d’appui aux réformes économiques, phase II (PARE II), à partir de 2008-2009.

 Le PARE II vise deux objectifs : contribuer à l’amélioration de la gestion des finances publiques ; et consolider la gouvernance économique dans le secteur public.
Les résultats attendus du PARE II, au titre de la composante amélioration de la gestion des finances publiques, sont : 

-          une meilleure transparence budgétaire et le respect de l’orthodoxie budgétaire ;

-          l’amélioration du recouvrement des recettes fiscales et douanières ;

-          la sécurisation des recettes douanières et fiscales auprès du Trésor, et la rationalisation de la chaîne des dépenses ;

-          l’amélioration de la situation financière des entreprises publiques.

Au titre de la composante consolidation de la gouvernance économique dans le secteur public :

-          l’opérationnalisation du dispositif institutionnel de lutte contre la corruption et le renforcement de la transparence ;

-          une transparence accrue dans la gestion des secteurs productifs (forestier, minier, pétrolier) ;

-          la mise en conformité du système de passation des marchés publics avec les normes internationales ;

-          le renforcement des capacités de programmation et de suivi-évaluation des investissements publics.

Les ressources du compte d’excédents de la BAD seront utilisées pour acheter des intrants agricoles tels que les engrais, les semences améliorées et des outils agricoles afin d'accroître la production vivrière en RCA.

 Le PARE II est un prolongement du PARE I et vise à renforcer la gestion des finances publiques, et améliorer la gouvernance économique au niveau du secteur public consolidant ainsi  la croissance et la réduction de la pauvreté.

 Les réformes devraient également atténuer les pressions inflationnistes, améliorer la mobilisation des ressources propres de l’Etat, et renforcer le désendettement du pays.
La croissance du PIB est estimée de 5% pour la période 2008-2010, alors que l’augmentation des recettes publiques est estimée à 11,7% du PIB en 2009 contre 10,2% en 2007. La réduction de la dette intérieure devrait permettre une amélioration notable des ratios passant de 23,1% en 2007 à 16,8% en 2008 et le ratio de l’encours de la dette sur le PIB de 68,1% en 2007 à 61,7% en 2008.

 Le PARE II est conforme au Document de stratégie intérimaire conjointe (DSIC) 2007-2008 du Groupe de la Banque et la Banque mondiale. Il est également en cohérence avec les orientations du Plan stratégique 2008-2012 de la Banque, en matière de renforcement de la gouvernance économique et financière dans les Pays membres régionaux.

 Les opérations de la BAD en RCA ont commencé en 1972.  À ce jour, l'engagement total du Groupe dans le pays s'élève à 215 millions de dollars pour  46 opérations.

 *1 UC (unité de compte) =  1,55722 de dollars  au 15/10/2008

 

Source : http://www.afdb.org/portal/page?_



Ndlr Centrafrique-Presse :  "une transparence accrue dans la gestion des secteurs productifs (forestier, minier, pétrolier)" . Cela prête à sourire. La BAD sait  très bien que dans les trois domaines ici ciblés, la règle du régime Bozizé est l'opacité la plus totale. La preuve : tout ce qui se passe autour de l'exploitation de l'uranium de Bakouma où personne ne sait rien des différentes conventions que Bozizé et Ndoutingaï signent à tour de bras tout en empochant des sommes d'argent dont personne n'en sait aussi rien à Bangui. De qui se moque-t-on ?

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 21:19



(Afrique centrale info) 17 October 2008 - La République centrafricaine a obtenu un don de 14,79 millions de US dollars environ de la Banque africaine de développement (BAD) pour des réformes économiques dans ce pays enclavé figurant parmi les plus pauvres de la planète. Selon un communiqué publié jeudi à Tunis, siège provisoire de la BAD, la subvention est destinée à financer la 2e phase du programme gouvernemental de réformes visant à améliorer la gestion des finances publiques et à consolider la gouvernance dans le secteur public.

Parmi les résultats escomptés, figurent notamment la sécurisation des recettes douanières et fiscales auprès du Trésor, la consolidation du dispositif de lutte contre la corruption et une transparence accrue dans la gestion des secteurs forestier, minier et pétrolier.

Les réformes également appuyées par la Banque mondiale devraient permettre de contrôler l'inflation, réduire l'endettement et renforcer la capacité de mobilisation des ressources de l'Etat.

Selon la BAD, la croissance du PIB est estimée de 5% pour la période 2008-2010, alors que l’augmentation des recettes publiques est prévue à 11,7% du PIB en 2009 contre 10,2% en 2007.

Le groupe de la BAD intervient en RCA depuis 1972 avec des engagements cumulés s'élevant à 215 millions de dollars pour 46 opérations de financement.

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 12:24





L’affaire était en discussion depuis le contrat d’AREVA, signé en septembre, prévoyant la construction en Chine de deux réacteurs de troisième génération (EPR), pour un montant de 8 milliards d’euros. Il était prévu que ces deux installations soient alimentées par le gisement centrafricain de Bakouma d’URAMIN, acheté en juillet 2007 par AREVA pour 1,8 milliard d’euros. Le groupe français a annoncé le 7 octobre la vente de 49 % d’URAMIN à son partenaire chinois CGNPC (China Guandong Nuclear Power Company) et à des fonds souverains, ainsi que la création d’une joint venture pour développer les deux réacteurs. D’ici à 2012, les actifs d’URAMIN en Centrafrique, en Afrique du Sud et en Namibie doivent produire 7000 tonnes d’uranium. AREVA en produit actuellement 6000 tonnes.

Jeune Afrique n° 2492 du 12 au 15 octobre 2008


Ndlr Centrafrique-Presse : Ce qu'on ne nous dit pas c'est ce que ces ventes et rachats successifs rapportent chaque fois beaucoup d'argent à Bozizé, Ndoutingaï et leur clique de négociateurs. On sait seulement que lors de la constitution d'URAMIN Centrafrique, Bozizé avait cédé 10 % des 20 % de parts qui revenaient à l'Etat centrafricain contre 20 millions de dollars US domiciliés dans un compte bancaire aux îles vierges britanniques qui lui ont permis d'acheter des armes de guerre. Aux dernières nouvelles, les 20 millions de dollars auraient déjà été totalement dépensés.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 01:01

 


(Congo- Site Actualités 30/09/2008)

La Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC) appuie le renforcement du système électrique en République centrafricaine (RCA). Elle a procédé récemment à Bangui avec le Gouvernement de la RCA, à la signature d'une convention de 250 millions de francs CFA, destinée à financer les études relatives à la mise en place du schéma institutionnel du système électrique interconnecté Boali-Bangui.

Cette convention a été paraphée par le président de la BDEAC, Anicet Georges Dologuele et le ministre d'Etat au plan, à l'économie et à la coopération internationale de la RCA, Sylvain Maliko.

Le projet vise à augmenter le taux d'accès de la population centrafricaine à l'électricité, notamment les habitants des zones rurales, urbaines et péri urbaines.

Pays membre de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), la RCA entend, à travers ce projet, stimuler une croissance économique soutenue, en vue d'un développement conforme aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Le projet du réseau interconnecté de la société Energie Centrafrique (ENERCA) est concerné par le plan sous-régional des échanges d'énergie électrique, placé sous la direction du Pool énergétique d'Afrique centrale (PEAC).


Lundi 29 Septembre 2008
Christian Brice Elion

© Copyright Congo- Site Actualités

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 21:57

Tripoli, Libye 18 sept 08 (PANA) - Le ministre d'Etat centrafricain en charge du Développement rural, Jean Eudes Teya, a lancé, mercredi, une campagne de mise en valeur de 50 hectares dans des projets-pilote de production de riz et de maïs, au moyen de tracteurs et autres équipements agricoles offerts par la Libye à son pays.

Ces dons libyens, qui matérialisent une promesse faite par le guide de la Révolution libyenne, Mouammar Kadhafi, lors du dernier sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN- SAD) tenu à Cotonou, au Bénin, de mécaniser les travaux champêtres dans l'ensemble des pays de cet espace, ont également concerné à ce jour le Togo, le Mali, le Niger, Djibouti, le Bénin et le Liberia.

L'entreprise du leader libyen vise à assurer une plus grande production alimentaire dans l'espace de la CEN-SAD afin d'aider les agriculteurs à améliorer leur production.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 14:02





 

Les ministres en charge de la gestion durable du massif forestier du Bassin du Congo ont adopté le 11 septembre la «Déclaration de Bangui» qui réaffirme la position commune des pays membres en vue de la préparation des négociations sur le nouveau régime climat post-Kyoto 2012. La 5e session ordinaire du conseil de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) a permis aux ministres de la sous-région de statuer sur le renouvellement du secrétariat général de la commission et l'adoption d'un plan de convergence sous-régional sensé établir les priorités sur le terrain sur une période de 10 ans.

 

La 5e session ordinaire du conseil des ministres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) s’est achevée le 11 septembre dans la capitale centrafricaine avec l’adoption par les ministres de la sous-région de la «Déclaration de Bangui». Celle-ci adopte une position commune des pays membres en vue de la préparation des négociations sur le nouveau régime climat post-Kyoto 2012.


La déclaration lance un appel aux organisations du système des Nations unies, au secrétariat du NEPAD, à l’Union africaine (UA), à l’Union européenne (UE) et à
l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) afin qu’ils apportent leur soutient aux pays du bassin du Congo dans la démarche qui vise notamment à inclure les questions de gestion des forêts tropicales dans les négociations post-Kyoto.


Un appel a également été lancé aux autres partenaires techniques et financiers pour solliciter leur appui multiforme dans la mise en œuvre de la déclaration de Bangui et pour accroître leurs efforts en vue de soutenir la cause de l’Afrique centrale dans la mise en place d’un nouveau régime post-Kyoto sur le climat.
Les assises de Bangui ont regroupé le Burundi, le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), la Guinée-Equatoriale, le Tchad et la République Centrafricaine, ainsi des partenaires au développement intervenant dans le domaine de la forêt et de l’environnement.
Le président sortant de la COMIFAC, le professeur Domingo Olomo Mvé, a laissé sa place à la ministre centrafricaine des Eaux, des Forêts, des Chasses et Pêches, chargée de l’Environnement, Yvonne Mboïssona, qui prend sa succession à la présidence de la COMIFAC.


Créée à Yaoundé au Cameroun en juin 2002, la COMIFAC est la matérialisation de la «Déclaration de Yaoundé» adoptée trois ans plus tôt par les chefs d’Etat de la sous-région de l’Afrique centrale, en mars 1999, dans le but d’œuvrer de manière concertée à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers du bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical de la planète après celui de l’Amazonie, renfermant plus de la moitié de la faune et de la flore africaine.


Unique instance d’orientation, de décision et de coordination des actions et initiatives sous-régionales en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers en Afrique centrale, la COMIFAC assure le suivi de la déclaration de Yaoundé et veille aussi à la mise en application des conventions internationales et des initiatives de développement forestier dans la sous-région.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 22:52





Bangui, 11 sept (ACAP)- Le gouvernement centrafricain a signé, mercredi 10 septembre 2008, à Bangui avec la Banque Mondiale une convention de financement d'un montant de trois (3) milliards de francs CFA destiné à juguler la crise alimentaire.

Cette convention a été signée lors d'une rencontre destinée à un examen des projets du portefeuille en cours et des réformes en perspective.

Les points qui ont fait l'objet des échanges concernent entre autres le projet de facilitation des transports et transit en zone CEMAC composante, le projet d'urgence de réhabilitation des services urbains ainsi que les réformes des secteurs minier, forestier et de la fonction publique.

Selon le ministre d'Etat à l'Economie, au Plan et à la Coopération Internationale, M. Sylvain Maliko, cette réunion « a permis de donner quelques indications sur ce que nous devrions attendre de la décision de l'Assemblée annuelle du Fonds Monétaire Internationale et de la Banque Mondiale en octobre 2008, à Washington ».

En déplorant la situation sécuritaire fragile en Centrafrique, Mme Mary Barton Dock, qui conduisait la délégation de la Banque Mondiale, a indiqué que la République Centrafricaine a connu deux crises à savoir la crise alimentaire et la crise énergétique.



Ndlr Centrafrique-Presse : Malgré ces nombreux financements déversés sur le régime Bozizé par la communauté financière internationale, on n'en voit pas beaucoup l'impact sur les conditions de vie des populations centrafricaines désespérément désastreuses. Que fait réellement le pouvoir de Bozizé avec ces importantes sommes d'argent assez régulièrement octroyées par les bailleurs de fonds ?

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 21:59




GABON/CENTRAFRIQUE

Ndlr Centrafrique-Presse : Ce n'était donc pas pour des raisons d'incompétence que ce compatriote avait été brutalement limogé de ses fonctions de directeur général de la BVMAC. Selon notre confère la Lettre du continent dont nous reproduisons ci-dessous le papier, ce sont des raisons de gros sous et d'intérêts égoïstement gabonais qui ont eu raison d'Yvon Psimhis. Il leur fallait le débarquer pour permettre que certains puissent s'en mettre plein les poches. On s'en doutait bien...!


Débauché en juin 2007 du CIC Crédit mutuel en France, où ïl a réalisé l’essentiel de sa carrière, par le cabinet de recrutement Africa Search, le Centrafricain Yvon Psimhis a été méchamment débarqué le 14 juillet de ses fonctions de directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). Il a été remplacé par Willy Ontsia, un cadre de BGFI Bourse. Non sans une certaine logique ... Le président de la BVMAC est en effet Henri-Claude Oyima, administrateur-directeur général du groupe BGFI Bank, qui représente plus de 60% des actifs de la BVMAC. Loin d’être une « Bourse régionale », la BVMAC qui bénéficie de l'agrément de la Cosumaf (Commission de surveillance du marché financier de l'Afrique centrale) est concurrencée par celle du Cameroun. Il serait reproché à Yvon Psimhis de ne pas avoir démarré assez rapidement l’activité de la BVMAC encore très « gabonaise ». La vérité vraie est que son lancement était prévu pour le 18 septembre afin de permettre la maîtrise d’un logiciel surdimensionné acquis en avril 2007 auprès d’Euronext pour plus d'un milliard F CFA. La première cotation de la BVMAC a finalement été lancée le 13 août, avec un emprunt obligataire de l’Etat gabonais de 100 milliards F CFA (2007-2013), largement souscrit par la BGFI.

Lettre du Continent n° 547 du 4 septembre 2008

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 20:19

APA Bangui 2008-08-25 (Centrafrique) Le gouvernement centrafricain a débloqué 1,5 milliards de FCFA pour répondre favorablement aux revendications du personnel de la Société centrafricaine des télécommunications en grève depuis le 11 août dernier.

Le financement est destiné à éponger les trois mois d’arriérés de salaires dus au personnel et à acheter des équipements techniques pour la mise en œuvre d’un projet de téléphonie mobile, principales revendications des grévistes.

La décision de décaisser les fonds a été prise à l’occasion du conseil des ministres, réuni jeudi dernier par le président Francois Bozizé, a indiqué le ministre centrafricain des télécommunications Fidèle Ngouandjika.

«Suite au conseil des ministres présidé jeudi par le Chef de l’Etat, le gouvernement a décidé de décaisser 1,5 milliard de FCFA à la SOCATEL pour le paiement des arriérés de salaires et l’achat des équipements nécessaires à la mise en oeuvre du projet de la téléphonie mobile», a indiqué M. Ngouandjika.

Le délégué du personnel Kangabè a indiqué à APA a que le mouvement de grève a pris fin parce que les revendications des grévistes sont satisfaites.

«Nous n’avons même pas besoin de tenir une assemblée générale pour lever le mot d’ordre de grève car tout le personnel de la SOCATEL est satisfait à 100% par rapport à la suite que le gouvernement vient de réserver à leurs revendications», a dit M. Kangabè.

Au cours d’une assemblée générale, jeudi dernier, les six principales centrales syndicales centrafricaines ont décidé de soutenir la grève du personnel de la SOCATEL qui a conduit le même jour au limogeage du directeur général de la société et de quatre de ses collaborateurs, dont le directeur de la comptabilité.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie