Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 02:33

 

 

 

 

 

billets-CFA.JPG


 

YAOUNDE 02/10/2012 (Xinhuanet) - Quarante après sa mise en place en 1972 suite à des accords de coopération monétaire initiés par la France, la zone franc composée de quinze pays d'Afrique maintient sa configuration d'espace monétaire commun, un attelage unique au monde ayant survécu au franc français érigé d'office d'ancrage au franc CFA, originellement franc des colonies françaises d'Afrique.

 

Cette zone représente une partie importante du continent africain. Sur les 54 membres de l'Union africaine (UA) puis le Maroc, elle regroupe autour de la France huit pays d'Afrique de l'Ouest (Bénin, Côte d'Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), six d’Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine et Tchad) et les Comores.

 

Mis à part le Cameroun, le Togo, la Guinée équatoriale et la Guinée-Bissau, les autres pays de la zone sont des ex-colonies françaises. A la faveur des accords de coopération monétaire de 1972, les quatorze premiers pays sont liés par le franc CFA, connu aujourd'hui sous l'appellation de franc de la Communauté financière africaine.

 

Créée officiellement en décembre 1945, cette monnaie commune et le franc comorien étaient arrimés au franc français jusqu'à l'adoption de l'euro en 1999. Sa convertibilité diffère d'une région à l'autre, de sorte que le franc CFA d'Afrique centrale ne se change pas directement avec son pendant d'Afrique de l'Ouest.

 

La Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) naît en 1959, à la veille des indépendances, en remplacement de l'institut d'émission de l'Afrique occidentale française (AOF), qui regroupait les colonies françaises établies dans cette région.

 

C'est aussi la date de l'avènement de la Banque centrale des Etats de l'Afrique centrale et du Cameroun (BCEAEC), devenue plus tard la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC).

La Banque centrale des Comores succède pour sa part l'institut d'émission des Comores en 1981. Quatre principes fondamentaux guident la coopération monétaire entre la France et ses partenaires africains : garantie de convertibilité illimitée apportée par le Trésor français, fixité des parités, libre transférabilité et centralisation des réserves de change.

 

En contrepartie de la garantie du Trésor français, il est requis des trois banques centrales africaines de déposer une partie de leurs réserves de change sur un compte dit « d'opérations », ouvert dans les livres du Trésor français. De 100% au départ, le montant des avoirs déposés a évolué à 65% puis 50% à l'heure actuelle.

 

A la disparition du franc français, l'ancrage des francs CFA et comorien a été ajusté pour être raccordé à l'euro, mais sans que les deux monnaies disposent d'un lien direct avec la Banque centrale européenne (BCE).

 

« C'est la France qui a sollicité les institutions européennes pour leur dire : j'ai mes accords avec mes anciennes colonies, je veux continuer comme c'est, je ne veux pas qu'on puisse les modifier. Les Européens ont signé donc une décision pour reconnaître que la France puisse continuer à exploiter son fonds de commerce colonial et dans l'esprit qu'elle-même maîtrise », explique l'ingénieur financier camerounais Babissakana.

 

Chaque année, les ministres français et africains des Finances ainsi que les gouverneurs des banques centrales tiennent deux réunions statutaires, une en Afrique et l'autre à Paris, comme c'est le cas de celle qui aura lieu les 4 et 5 octobre à Paris, avec au menu la commémoration des 40 ans de la zone franc.

 

Zone franc : 40 ans après, vif débat sur la vieille coopération monétaire entre la France et l'Afrique (ANALYSE)

 

Les 4 et 5 octobre à Bercy, siège du ministère français de l'Economie et des Finances à Paris, les 15 pays de la zone franc d'Afrique se réuniront pour célébrer avec les autorités françaises les 40 ans d'une coopération monétaire jugée inégale avec l'ex-puissance coloniale que des analystes appellent à abolir par l'adoption par les pays africains de leurs propres monnaies.

En prélude aux prochaines Assemblées générales du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, la rencontre-anniversaire de la capitale française placée marquée par un colloque sous le thème "Regards croisés sur les 40 ans de zone franc" symbolise, comme de tradition, une sorte d'agencement du fonctionnement de la zone franc avant les réunions de deux institutions de Bretton Woods, a déclaré à Xinhua l'ingénieur financier camerounais Babissakana.

 

En Afrique, l'émergence de nouvelles pensées idéologiques a suscité une remise en cause d'une coopération monétaire jugée plutôt protectrice des intérêts de la France au détriment de ses vis-à-vis du continent noir. Les réactions exprimées jugent surannée l'existence de la zone franc 40 ans après sa création et plus de 50 ans après les indépendances africaines.

 

Pour cette configuration sans pareil au monde, l'analyste financier camerounais Boniface Tchuenkam y voit un des vestiges de la colonisation française en Afrique qui ne se justifie plus aujourd'hui. "Si au début des indépendances l'Afrique n'avait pas de cadres compétents pour gérer la convertibilité de sa monnaie, 50 ans après ce n'est plus possible. Déjà dans les années 70, l'Afrique avait des cadres compétents".

 

"L'Afrique a son porte-monnaie qui est gardé en France. On ne peut pas se dire indépendants ayant son porte-monnaie dans le sac d'une autre personne. C'est la France qui décide ce qu'elle nous donne et nous ne pouvons pas décider de placer notre argent dans un autre pays comme le Japon ou les Etats-Unis, même si les conditions de rentabilité sont favorables", ajoute-t-il.

 

30 MILLIARDS USD DE RESERVES

 

Structurellement, la zone franc se compose de huit pays d'Afrique de l'Ouest (Bénin, Côte d'Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), de six d'Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine et Tchad) et des Comores. En février, le montant total des réserves extérieures de ces pays tournaient autour de 15.000 milliards de francs CFA (30 milliards USD). Comme Tchuenkam, Babissakana pense que cet argent représente du pain béni pour l'Etat français. "La France a signé des accords de coopération qui sont des accords d'aide. On peut dire que c'est l'inverse ; c'est plutôt les Etats africains qui sont en train d'aider la France à financer son budget à des taux concessionnels".

 

Sur ces réserves monétaires, un taux d'intérêt de 1,75 à 2,5% est appliqué, soit un taux marginal, "le plus faible que la France peut payer sur les crédits qu'elle reçoit, parce que la France émet beaucoup de titres pour avoir l'argent", observe l'ingénieur financier pour qui si les avoirs logés au Trésor français étaient placés sur les marchés financiers à un taux de rendement de 8 voire 10%, ils procureraient d'importantes devises aux pays africains pour financer leurs économies.

 

"Au début, rappelle-t-il, quand on était des colonies ou des pays sous tutelle, la France avait 100% des réserves extérieures de nos pays. Toutes ces réserves lui appartenaient. Après les indépendances, ils ont ajusté que maintenant vous êtes obligés de déposer 65% contre un fameux principe qui est complètement dénué de fondement, qui est la garantie, c'est-à-dire que c'est des dépôts qu'on donne en contrepartie de la garantie que la France accorde au franc CFA".

 

Depuis juillet 2009, le volume des dépôts a été officiellement ramené à 50%. "Ça dépasse même 50%, parce que dans la gestion même effective, les banques centrales continuent à déposer plus, surtout la BEAC. Mais la BCEAO essaie de ramener à 50%. Mais, en tout état de cause, ces réserves financent l'Etat français et l'Etat français paie un intérêt au taux marginal de la Banque centrale européenne", note Babissakana.

 

En 1994, dans un contexte d'ajustements structurels vécus par les pays africains en pleine crise économique comme une pilule amère de la part du FMI et de la Banque mondiale quelques années plus tôt, le franc CFA a subi une dévaluation de 50% de sa valeur par rapport à la parité avec le franc français, une situation venue accentuer la paupérisation des populations africaines. De fait, aux yeux de Boniface Tchuenkam, la zone franc sous contrôle français apparaît comme "un des éléments de la pauvreté qui est entretenue ici en Afrique francophone".

 

"Il faut profiter de ces 40 ans pour dissoudre cette histoire- là et qu'on prenne nos responsabilités pour récupérer notre argent et le gérer nous-mêmes".

A ceux qui affirment que l'attelage monétaire commun a assuré aux pays africains une stabilité macroéconomique, il soutient qu'il est impossible de parler de gain. "Ce que nous perdons est plus grand que ce que nous gagnons. Tout à l'avantage de la France. C'est avec le contrôle de cette zone qu'elle nous tient".

 

ACCELERER LA CREATION D'UNE MONNAIE COMMUNE AFRICAINE

 

C'est un avis partagé par Babissakana qui milite de son côté pour que les pays d'Afrique francophone s'associent véritablement aux pays Etats du continent pour accélérer le processus de création d'une monnaie commune africaine, élément clé pour la réussite de la renaissance africaine et de l'intégration économique tant proclamées sous forme de slogans lors des sommets de l'Union africaine (UA).

 

Il suggère une réforme de la politique de pilotage et de supervision du système de la micro-finance qui, à son avis, porte les stigmates des fameux accords de coopération monétaire décriés. Même proposition pour le système qui impose la présence d'administrateurs et de censeurs dans les trois banques centrales africaines de la zone : la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC), la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest ( BCEAO) et le Banque centrale des Comores.

 

Au Cameroun par exemple, près de 400 établissements de micro- finance sont recensés, "mais ces institutions sont exclues services publics de la banque centrale, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas accès à la centrale des risques, la même chose pour les incidents de paiement". Comble, la Commission bancaire d'Afrique centrale (COBAC) ne dispose pas de moyens pour venir superviser un système pourtant essentiel pour le fonctionnement de l'économie, déplore l'ingénieur financier.

 

Caricaturée par le fameux concept de "Françafrique" qui a fait émerger un florilège de réseaux mafieux et de chantage politique à l'égard de l'élite gouvernante en Afrique, la relation franco- africaine est ponctuée de coups d'Etat et d'interventions musclées opérées depuis Paris pour mettre au pas ou faire disparaître des dirigeants rebelles à la protection des intérêts français dans leurs pays.

 

"La France, avance Babissakana, n'a pas intérêt à avoir des pays démocratiques en face, parce que si vous mettez en place des institutions démocratiques, des présidents élus démocratiquement, la question monétaire va être absolument tranchée. Parce que des Etats normaux, avec une gouvernance normale, avec des peuples qui veillent à ce que les institutions fonctionnent dans leur intérêt, la première des choses, ça sera de mettre fin à ces accords monétaires".

"La montée d'autres puissances, notamment la Chine, l'Inde, a fait que ces dernières années le centre de gravité de l'économie mondiale s'est déplacé de l'Occident vers l'Orient, et la structure des échanges a été modifiée de façon importante, de sorte que pour l'avenir, nous on n'a aucun intérêt à rester enfermés dans des accords de coopération totalement dépassés qu'on avec la France", conclut-il.


Par Raphaël MVOGO

 

© Copyright Xinhuanet

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 03:23

 

 

 

 

Francis Bozizé

 

 

 

marché à bétail de Bouboui

CHAINE VIANDE

 


 

Nature opération

Coût

Bénéficiaire

Observations

 

 

Location bétaillère

 

5 000 Fcfa

par tête de bétail

 

SEGA

Taxes payées au marché à bétail

 

Taxe d’abattage

 

4 500 Fcfa

 

SEGA

 

Taxe FIDE

1 000 Fcfa

FIDE

 

 

Manutention bétaillère

 

1 000 Fcfa

par tête de bétail

 

Association bouchers

A SEGA

Programmation d’abattage

 

3 000 Fcfa

par tête

 

Par le Chef du parc

Sacrificateur

1 000 Fcfa

par tête

Intéressé

 

Dépouillage

5 00 Fcfa

par tête

Dépouilleur

 

Fendeur

1 000 Fcfa

par tête

Intéressé

 

Sciage en 2 de la carcasse

 

500 Fcfa

ou morceau viande

 

 

Intéressé

 

Inspection

-

Inspecteur

Paiement en nature

Lavage boyau

50 Fcfa

par boyau

Intéressé

 

Chargement

3 000 Fcfa

Fourgon SEGA ou taxi

 

 

Prix d’une bête sur pied de 5 ans = 525 000 Fcfa


Prix d’une bête sur pied de 4 ans = 450 000 Fcfa


Prix d’une bête sur pied de 3 ans = 350 000 Fcfa


Marché parallèle de Ndokpan (PK 22) : entre 2000 et 3000 bêtes mises en vente par jour


Marché officiel de Boboui (PK 45) : entre 60 et 100 bêtes mises en vente par jour


Besoin consommation par jour Bangui : plus ou moins 300 bêtes


Total marchés Bangui, Bimbo et Bégoua : 27 boeufs

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 01:39

 

 

 

Albert Besse

 

le ministre des Finances et du Budget, Albert Besse

 

 

Par arrêté n° 773 du 19 septembre 2012, le ministre des Finances et du Budget Albert Besse qui vient de succéder à Sylvain Ndoutingaï vient de procéder à la nomination des receveurs adjoints et chefs de Brigade de Douanes. Un observateur et fidèle lecteur de CAP a bien voulu décortiquer ces nominations pour la rédaction. Le moins qu’on puisse dire est que certaines ne sont pas dénuées de calculs et préoccupations de prédation de la part, soit du ministre des Finances lui-même, soit de certains de ses collègues du gouvernement   comme Parfait Mbay et autres. Certains dignitaires du régime bozizéen ont ainsi fait nommer,  qui, son petit frère, qui son beau-frère, qui son cousin. D’une manière générale, ces nominations n'ont pas dû passer par les fourches caudines de l’association SODEBOSS (acquis à Ndoutingai) car tous les petits gbaya sur cet arrêté sont des proches du ministre Albert Besse ou se réclamant de lui. Ainsi va la bozizie. On a aussi ici une des explications du peu de performance en matière de recettes douanières du pays compte non tenu de la concurrence déloyale du service de douane parallèle de la SODIF du mercenaire Armand Ianarelli et Bozizé.


La Rédaction

 

 

Décryptage

 

1/ Le Chef de la Brigade Commerciale de la gare routière BARC, Charles Borobona est le petit frère au DGA de la police Borobona.


2/ Le Chef de Brigade du Terminal à Conteneur, Anicet Gonofé est un contrôleur (Lieutenant) des Douanes. Par quel miracle est- il bombardé Inspecteur ? Est-ce à cause du fait qu'il est le beau-frère à l'actuel Dircab des Finances Tokofeisse ? En plus ils ont omis exprès son deuxième nom pourtant adjoint au premier et sonnant trop Kaba. En réalité son nom est Anicet MILABET-GONOFE. Aussi la raison de cette nomination au terminal à conteneurs est tout simple, il y a matière à s'enrichir rapidement.


3/Le Chef de Brigade Touristique de l'aéroport Aubin Nguebane Yangazo, est le beau-frère de Célestin Gaombalet Président de l'Assemblée Nationale. Sous-préfet en 2003, il est parachuté à la douane sur ordre de Gaombalet dès que celui-ci est passé Premier ministre. Peu après il est nommé directeur de la sécurité à la primature par le même Gaombalet. A la douane, il choisit lui-même ses postes d'affectations donc le dernier n'est pas étonnant.


4/ Le receveur adjoint de Berberati Edgard Mbay n'est autre que le petit-frère du Ministre Mbay. Imposé par son grand frère en formation en douane à Casablanca avec intégration à la clé en 2004. Berberati est l'une des recettes où coule le lait et le miel donc n'y est pas affecté qui veut.


  5/ Un cas bizarre, celui de la recette de Bang qui est dirigé par un contrôleur principal (Capitaine) tandis que la brigade commerciale est dirigée par un inspecteur (Lieutenant-colonel)


6/ Même situation qu’à Bang. Le chef de bureau de Bria est un contrôleur (Lieutenant) tandis que le Chef de Brigade Mobile de Surveillance est inspecteur. Et comme par hasard, tous deux sont Kaba.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 00:13

 

 

 

 

AREVA

 

 

Areva va livrer 30.000 tonnes d'uranium à EDF sur 21 ans


PARIS AFP / 24 septembre 2012 18h15 - Le groupe nucléaire public Areva va fournir plus de 30.000 tonnes d'uranium naturel à l'opérateur historique EDF entre 2014 et 2035, ont annoncé lundi les deux géants français, sans donner de détails financiers.

 

Les deux contrats de fourniture de combustible nucléaire confortent Areva comme partenaire de référence du premier électricien nucléaire mondial et assurant à EDF une visibilité à très long terme sur son approvisionnement en uranium naturel, soulignent les deux groupes dans un communiqué commun.

 

Cet accord étend les modalités d'un accord déjà annoncé en février 2012, qui portait sur 20.000 tonnes d'uranium sur la période 2014-2030.

 

L'Elysée avait ordonné en février 2011 aux deux groupes, qui entretenaient à l'époque des relations orageuses, de trouver un accord sur l'approvisionnement en uranium d'EDF.

 

EDF comme Areva ont mis en avant lundi une cohésion retrouvée, après les tensions qui avaient défrayé la chronique entre le PDG de l'électricien Henri Proglio et Anne Lauvergeon, qui a quitté la tête d'Areva l'an dernier.

 

Ces accords sont la mise en application du partenariat stratégique conclu avec Areva en début d'année. Ils représentent une contribution essentielle à la sécurité d'approvisionnement du Groupe EDF et témoignent de la cohésion de la filière française, a salué Henri Proglio, cité dans le communiqué.

 

Pour Luc Oursel, qui a succédé à Mme Lauvergeon, ces contrats confirment la confiance que place EDF, notre premier client et partenaire, dans notre offre de solutions compétitives et de long terme lui permettant de sécuriser ses approvisionnements.

 

Areva fournit à l'heure actuelle près de 40% des besoins annuels d'EDF en uranium naturel.

AREVA  EDF


(©)

 

 

 

NDLR : « Areva ne reprendra ses activités sur le site de Bakouma que lorsque les cours mondiaux de l’uranium regrimperont ». Tel est en gros le message que deux représentants du géant du nucléaire français sont allés délivrer à Bozizé la semaine dernière à Bangui. D’ici la fin de l’année 2012, environ cent cinquante employés centrafricains d’Areva seront sans doute licenciés selon le plan social qui sera mis en oeuvre.

 

Ainsi prend fin l’affaire des mines d’uranium de Bakouma qui pour les Centrafricains est une véritable arlésienne car elle remonte à la période Bokassa et s’apparente à un mauvais film qui a permis à Bozizé et Ndoutingaï de s’enrichir énormément avec les commissions et autres bonus versés d’abord par Uramin à qui ils avaient accordé tout au début les permis de recherche puis par Areva qui a racheté Uramin.

 

La suspension de façon durable des activités d’Areva à Bakouma, même si cela est synonyme de chômage pour plus d’une centaine d’employés centrafricains, n’est pas plus mal d’un point de vue de la préservation de l’environnement de la ville de Bakouma car jusqu’ici, aucune sérieuse étude n’a été menée sur le danger d’exposition des habitants de cette localité à l’irradiation du minerai d’uranium.

 

On se souvient qu’il y a quelques mois, le régime de Bozizé avait fait arrêter à Bambari un citoyen belge dépêché par une Ong environnementale et qui se rendait sur le site de Bakouma pour effectuer des recherches, malgré les autorisations qu’il avait préalablement obtenues des autorités compétentes de Bangui.  

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 23:32

 

 

 

 

Air-France.jpg

 

 


Libreville 20 Septembre 2012— Le service communication d'Air France à Libreville a annoncé mardi dans un communiqué de presse la nomination de Georges Ben Harroche en qualité de nouveau directeur régional Afrique centrale en remplacement d’Eric Chatard.

 

Dans ce communiqué, Pierre Descazeaux, Directeur Afrique et Moyen Orient d'Air France, précise que « la croissance se concrétise en Afrique centrale en 3 ou 4 ans par le passage de 4 à 5 vols hebdomadaires sur le Gabon, de 7 à 10 sur le Cameroun, de 6 à 9 sur le Congo ».

 

Le communiqué ajoute qu' « Air France opère aujourd'hui 39 vols par semaine entre Paris et l'Afrique Centrale (presque 6 par jour) : Un vol par jour sur Douala, Malabo, 5 vols hebdomadaires vers Libreville et Pointe Noire, 4 sur Kinshasa et Brazzaville, 3 sur Yaoundé et N'Djamena, 1 sur Bangui.

 

 

 

NDLR : Même en Afrique centrale, la RCA de Bozizé est au dernier rang de la desserte d’Air France.  Comment peut-on attirer des investisseurs dans ces conditions ?

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 15:18

 

 

 

AREVA

 

 

 

Bangui 21 sept (C.A.P) – Selon des informations concordantes, une délégation du géant français du nucléaire AREVA composée de deux de ses responsables, le général Jean Michel Chéreau directeur de la sécurité des sites du groupe et Patrick Bouisset responsable géoscience et activité exploitation, est arrivée à Bangui mercredi dernier dans le but d’annoncer aux autorités de Bangui la décision de leur groupe de plier bagage des mines d’uranium de Bakouma.

 

Cette décision devrait se traduire par un plan social de licenciement des cent cinquante employés centrafricains. Après l’attaque du site de Bakouma à la fin du mois de juin dernier vraisemblablement par les bandits de la LRA de Joseph Kony, et compte tenu de la suspension pour deux ou trois ans des activités à Bakouma annoncée également quelques mois plus tôt par les nouveaux dirigeants d’AREVA en raison de l’effondrement des cours mondiaux d’uranium consécutif à l’accident des centrales nucléaires de Fukushima, il fallait s’attendre à cette issue, les relations d’AREVA avec les autorités centrafricaines n’étant pas non plus au beau fixe.   

 

 

 

 


Areva plie bagages de Bakouma faute de sécurité


Radio Ndéké Luka Vendredi, 21 Septembre 2012 15:27

 

La société Areva vient de quitter le site de Bakouma. Elle renonce ainsi à l’exploitation de l’uranium. Les raisons évoquées sont la baisse des cours de l’uranium et l’insécurité dans cette région du sud-est centrafricain. L’information a été rendue publique le 19 septembre 2012 par une presse internationale.

 

Le général Jean-Michel Chereau, Directeur de la protection et de la sécurité et  Patrick Bouisset, responsable des géosciences et des activités d'exploitation du Business Group Mines, sont chargés d’annoncer la décision au président François Bozizé. La délégation séjourne déjà depuis mercredi dernier à Bangui, a mentionné cette presse.  

Fin 2011, Luc Oursel, qui a succédé à Anne Lauvergeon à la tête d'Areva, avait déjà différé ce projet d'exploitation de plusieurs années, car jugé de moins en moins rentable.


L’attaque du site en juin 2012, attribuée aux rebelles du Front populaire pour le redressement (FPR) du général Baba Laddé, a conforté le groupe français dans son choix. Il est question maintenant de négocier le virage entre le groupe français et le gouvernement centrafricain.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 00:48

 

 

 

 

marche-a-betail-de-Bouboui.JPG

 

marché à bétail de Bouboui (PK 45 route de Boali)

 

 

 

marche-a-betail-de-Bouboui-troupeau-boz.JPG

 

cheptel de Francis Bozizé dans un enclos spécial

 

 

 

marche-a-betail-de-Bouboui.-2-betaillereJPG.JPG

 

une des six bétaillères qu'on oblige les bouchers à louer à grands prix

 

 

 

marche-a-betail-de-Bouboui-3.JPG

 

 

 

 

Enquête de Centrafrique-Presse

 

Il y a quelques mois, Bozizé, sur une idée de son fils Francis, avait décrété le transfert du marché à bétails qui se trouvait à Landö (PK 13) à Bouboui au pk 45 sur la route de Boali. Cette décision prise sans concertation aucune avec les travailleurs de la filière n’a jamais rencontré l’agrément des bouchers et des convoyeurs qui se plaignent des mauvaises conditions sécuritaires, hygiéniques, sociales, technique et autres sur le site de Bouboui malgré les fortes pressions exercées par les autorités du pays au plus aut niveau. Certains bouchers étaient obligés de choisir de se rendre plutôt au marché de Ndokpan au PK 22 sur la route de Damara.


Or, d’après des sources fiables, Francis Bozizé a profité de cette situation pour se livrer à son commerce à lui sur le dos des bouchers. Bénéficiant de la complicité du ministre d’origine peulh Youssoufa Yérima Mandjo qui, lui aussi fait autant, ils en font voir de toutes les couleurs aux bouchers et autres convoyeurs. A Bouboui, ces deux compères ont monté un bon marché à eux deux, l’un tirant profit et jouant sur l’autre. Ils possèdent tous les deux un grand nombre de bœufs qu’ils vendent à des prix exorbitants en grande partie sur Brazzaville alors que ce trafic serait officiellement interdit par Bozizé lui-même.


Rien qu’à Bouboui,  Francis Bozizé à lui seul peut obtenir de ses convoyeurs spéciaux près de 300 bœufs hebdomadairement. Ces bœufs sont gérés par un certain Yourane Issoufou. Une fois arrivés à Bouboui, son bétail est parqué dans un enclos spécialement réservé au prince afin de mieux organiser ensuite leur évacuation, le temps de trouver des clients.


Cependant, les bouchers eux, se plaignent du prix et des mauvaises conditions des transactions commerciales. Pour l’un d’eux, un bœuf qui coûte 150.000 ou 200.000 F CFA à Ndokpan se vend à 350.000 F CFA à Bouboui. De ce fait, les bouchers optent désormais pour le marché qui leur paraît plus avantageux, celui de Ndokpan. Mais évidemment, cela ne rencontre pas l’agrément des deux ministres qui n’y trouvent pas leurs comptes.


Dès lors, pour un marché qualifié d’illégal, des mesures militaires sont déployées pour empêcher les bouchers d’aller à Ndokpan. Francis Bozizé fait surveiller le marché de Ndokpan par une vingtaine d’éléments de la garde présidentielle qui se relèvent au quotidien afin de forcer la main aux bouchers de jouer son jeu. Au bord du fleuve M’Poko, un trafic clandestin de bœufs s’effectue également sous la protection de quelques éléments des FACA payés par leur patron, Francis Bozizé. Ces bœufs sont acheminés par voie fluviale vers Brazzaville pour y être vendus à prix d’or.


On comprend donc que les fréquentes pénuries de viande de bœufs sont en réalité orchestrées de toute pièces par les ministres Francis Bozizé et le ministre délégué à l’élevage Youssoufa Yérima Mandjo qui y tirent profit. Ça ne saute pas à l’œil que même si Mandjo n’est pas très apprécié de son entourage, surtout avec des gens avec qui il est censé travailler, il garde toujours son poste étant protégé par le fils du président.

 

C’est quand même malheureux qu’au lieu d’aménager les conditions sur leur site de prédilection pour pouvoir arnaquer les pauvres gens, ces deux lascars se contentent juste de se gaver d’argent et de se passer d’autres préoccupations pourtant majeures. Et c’est la population qui, malgré ses maigres revenus, n’arrive pas à se procurer de la viande à prix raisonnables à cause de ces ministres commerçants et spéculateurs qui se sont trompés de vocation. C’est tellement juteux qu’on s’explique sans jamais l’accepter, pourquoi ils tiennent plus que tout à demeurer ad vitam aeternam au pouvoir. Est-il tolérable que ces deux ministres commeçants de bétail continuent de demeurer dans le gouvernement de la République ?


La Rédaction

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 00:18

 

 

 

 

transport-en-Afrique.jpg

 

   

 

APA-Yaoundé (Cameroun) 2012-08-23 16:37:55 - Le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, a inauguré jeudi l’axe routier bitumé Ayos-Bonis, long de 191 kilomètres et qui facilitera davantage le trafic entre le Cameroun, le Tchad et la République centrafricaine (RCA).


Ayos-Bognis, de par son mauvais état, était en effet l’un des tronçons qui, jusqu’ici, était considéré par les transporteurs nationaux sous-régionaux comme une course d’obstacles.

Dans les politiques d’intégration au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, il est présenté comme un corridor conventionnel entre Douala (Cameroun) et N’Djamena (Tchad), et entre Douala et Bangui (RCA).

 

 

 

NDLR : C’est seulement côté camerounais qu’il faut entendre cette remise à neuf.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 20:32

 

 

 

 

 

Meckassoua.jpg

Radio Ndéké Luka  Jeudi, 09 Août 2012 13:58

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) ont signé, le 7 août 2012 à Tunis, un accord de don de 16 millions d’unités de compte, soit environ 24 millions de dollars, pour le financement du programme d’appui aux réformes économiques. Cet appui budgétaire en soutien aux réformes, le troisième du genre, vise à consolider et améliorer les réformes et la gouvernance dans les secteurs public et privé conformément à la stratégie en cours de la BAD en RCA.

A travers son partenariat stratégique avec la RCA, la Banque africaine de développement soutient la mise en œuvre de son programme de développement économique du Gouvernement centrafricain, visant en particulier à améliorer les conditions de vie des populations centrafricaines ainsi qu’à lutter contre le chômage et la pauvreté dans le pays.

Actuellement, l’intervention de la Banque dans le pays porte sur 5 opérations nationales et une opération multinationale pour un montant total de 58,74 millions d’UC (soit environ 44 milliards de FCFA). La Banque prévoit aussi de financer 2 opérations nationales, 2 opérations multinationales et un Appui budgétaire d’ici la fin de 2012, objet de la présente cérémonie.

Au cours de la cérémonie, Lobe Ndoumbe, vice-président par intérim chargé des opérations (OSVP), a d’abord expliqué la stratégie de la BAD en matière d’appui aux réformes économiques qui a pour but, selon lui, d’aider les pays membres régionaux à utiliser rationnellement les financements afin de promouvoir la croissance inclusive, avant d’ajouter que «le financement à la RCA contribuera à doper la croissance économique et promouvoir la bonne gouvernance.»

Le ministre d’Etat, et gouverneur à la BAD au titre de la RCA, Abdou Karim Meckassoua s’est, quant à lui, félicité des bonnes relations entre son pays et la BAD, qui se sont traduites récemment par l’ouverture d’un bureau en république centrafricaine.

«Cet accord de financement constitue un signal fort du soutien du Groupe de la BAD, après la récente visite du président Donald Kaberuka en République centrafricaine. L’ouverture d’un bureau de la BAD en RCA contribuera au renforcement du dialogue avec le gouvernement, » a conclut le ministre d’état centrafricain.

Depuis le début de ses interventions en RCA en 1972, le Groupe de la Banque africaine de développement a financé 39 opérations totalisant un volume d’engagements nets de plus de 143 milliards de FCFA, sous forme de prêts et de dons.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie
9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 01:54

 

 

 

stock-de-sucre-SUCAF.JPG

                    entrepôt de sucre stocké à des fins spéculatives chez SUCAF

 

Sur la liste des produits de première nécessité dont non seulement le prix a fait un sacré bond mais connaît présentement une pénurie figure le sucre.  Le 11 avril 2012 pourtant un arrêté de la ministre du commerce avait signé par Maryline Roosalem pour encadrer les prix des produits de première nécessité mais dans les faits, rien de concret.

En ce moment, le Centrafricain a du mal à trouver à prix raisonnables du sucre pour sa consommation alors qu’en Centrafrique existe une société sucrière. Il s’agit de la SUCAF qui a été créée en 2003 à la suite de la privatisation de la SOGESCA, avec un objectif autre que celui qui a été annoncé à la population consistant à produire des cannes et à fournir du sucre au pays.

C’est ainsi que depuis 2008, la SUCAF bénéficie d’une exonération qui jusqu’à ce jour est chiffrée à hauteur de plus de 10 milliards de F CFA. Et pourtant, malgré cette exonération, les objectifs ne sont guère atteints et les choses se passent comme si cette société a changé d’objectifs depuis un moment. Le prix du sucre a connu au fil des années une forte hausse sans que le gouvernement soit capable d’en maîtriser le mécanisme et la structure. Ainsi, on trouvait le sac de 50 kg à 38.000 F CFA et celui de 25 kg à 19.500 F CFA. Comme de la blague, ce prix a changé d’un seul coup et le revendeur trouve désormais le sac de 50 kg difficilement à 54.000 F CFA et celui de 25 kg à 27.000 F CFA.

Ce qui est grave, c’est que non seulement le gouvernement ne fait rien mais Bozizé fait délivrer à tour de bras des autorisations à ses femmes qui achètent à SUCAF de grande quantité de sucre hors taxes et revendent TTC empochant au passage de colossaux bénéfices et autant de manque à gagner au détriment de l’Etat. Pire encore, la SUCAF livre selon ses désirs alors qu’au niveau de la direction, des milliers de sac de sucre sont stockés à des fins de spéculation. Du jour au lendemain le sucre est quasi-introuvable sur le marché et c’est la population, toujours la population qui en fait les frais.

Il y a manifestement un refus délibéré de la part de SUCAF d’appliquer les textes pourtant signés de la ministre du commerce et de l’industrie en date du 11 avril selon lesquels, « la gendarmerie et la police devraient veiller à l’application  dudit arrêté».

Etant donné la mauvaise posture actuelle de la ministre Roosalem naguère très proche de l’ex-demi-dieu Ndoutingaï, il n’y a aucun espoir de voir son arrêté connaître le moindre début d’un commencement d’application. Le malheur pour le Centrafricain est que le sucre pourtant produit sur place, est sur le point de passer pour un produit de luxe étant donné qu’il n’y a pas de texte ni de mesure quelconque pouvant ramener la SUCAF à la raison. De la viande de bœuf aux produits pétroliers en passant par le sucre et bien d’autres produits, le Centrafricain se demande s’il existe dans le pays un gouvernement. Il y a donc de quoi s’inquiéter.

La Rédaction

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Economie