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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 14:19



 

APA Bangui (Centrafrique) 03-04-2009 - Le ministre centrafricain des eaux, forêts, chasse et pêche, M. Emmanuel Bizot, a procédé, vendredi à Bangui, au lancement du projet de cartographie participative dans le bassin du Congo en Centrafrique.

 

«Le but de ce projet est de promouvoir les droits des communautés forestières à accéder, contrôler et utiliser les forêts dans les processus législatif, politique et stratégique des trois pays du bassin du Congo (République centrafricaine, Gabon et Congo Brazzaville), explique-t-on.

 

Le projet doit contribuer à la protection des forêts et à la stabilisation du climat mondial, afin de jeter les fondations d’une véritable réduction de la pauvreté.

 

Selon M. Bizot, la cartographie participative sera un outil qui fournira l’éclairage nécessaire aux différents acteurs en vue d’une réelle implication des communautés locales dans la gestion des ressources de leur milieu.

 

«Les nouvelles dispositions des codes forestiers traitant de cet aspects en sont les signales forts», a-t-il dit, soulignant que «les mesures prises par le gouvernement en vue de la gestion durable des forêts, visent l’augmentation des recettes de l’Etat.

 

Mais l’accent doit être aussi mis sur la préservation de ces forêts qui constituent le cadre de vie de plusieurs milliers de citoyens ayant des droits coutumiers pour les ressources», a-t-il conclu.

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 03:34

 

Bangui, 27 mars. (GABONEWS) - Le Conseiller financier et économique auprès du Premier Ministre, Léopold Mboli Fatrane, a affirmé hier au cours d’une conférence de presse avoir décelé « un réseau des agents véreux dans l'administration des régies financières » centrafricaines dont dix huit acteurs sont mis aux arrêts à la gendarmerie nationale à Bangui pour des investigations.

Selon Mboli Fatrane, ces agents des finances se livrent à des actes de malversation et des actions irrégulières dans l'administration « caractérisées par la lenteur de quatre à cinq ans dans le traitement des dossiers de redressement fiscaux aboutissant à des abandons injustifiés des créances de l'Etat.

Il a cité en exemple « le paiement des bourses nationales à des tierces non autorisés en lieu et place de véritables bénéficiaires, la non régularisation des bourses à l'étranger par certains hauts responsables, des cas de double emploi dans l'établissement et le paiement de certaines bourses, les exonérations sur les timbres instituées par les responsables pour la délivrance des autorisations de transport et de permis de conduire en violation de la procédure normale ».

Selon Mboli Fatrane, ce comportement est à l’origine d’un grave manque à gagner pour l'Etat Centrafricain d'environ trois milliards Fcfa dans le traitement des dossiers sur les sociétés de la place.

C’est pourquoi les auteurs présumés de ces actes sont détenus à la gendarmerie pour des enquêtes judiciaires.

Il faut savoir que ces actes ont été détectées suite à une mission recommandée par le premier ministre Faustin Archange Touadéra dans le cadre de la sécurisation des ressources du pays à travers la bonne gouvernance.

Cette mission d’enquête consistait à procéder à la collecte des notifications et des contentieux auprès des différents services financiers depuis 2004 à 2007 en vue d’appuyer les actions de lutte contre la corruption.

Il convient de signaler que depuis qu’il occupe le poste de premier ministre, Faustin Archange Touadéra a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille allant jusqu’à mettre en place un comité national de lutte contre la corruption.




 

 

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 20:09

 

Bruxelles (Panapress) - Jeudi 26 mars 2009


Un Forum international sur la crise financière globale sera organisée les 02 et 03 avril prochains au Parlement européen à Bruxelles, sous la présidence de l'ancien président des Etat-Unis, Bill Clinton, a-t-on appris de source officielle européenne.


Plus de 1.500 délégués parmi lesquels Aminata Traoré, ancien ministre de la Culture du Mali et activiste tiers-mondialiste, Ousmane Tanor Dieng, ancien ministre d'Etat sénégalais, Martin Ziguelé, ancien Premier ministre de Centrafrique.


 
Ainsi que Pascal Affi N'guessan, ancien Premier ministre ivoirien et membre du Parti socialiste ivoirien (PSI) et Alpha Condé, leader du Rassemblement du peuple de Guinée, participeront à ce Forum, a indiqué la même source.


Pendant deux jours, les délégués, venus du monde entier, vont participer aux travaux de ce forum qui portera sur les moyens de trouver des réponses à la crise financière et économique globale qui frappe le monde, ainsi qu'à la crise alimentaire et aux effets du changement climatique.

De nombreux débats et ateliers seront organisés au cours de ce forum qui prendra fin par la signature, par des personnalités de haut niveau, d'une Déclaration en vue d'une mondialisation "maîtrisée et meilleure".

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 00:01



 

APA Bangui (Centrafrique) 20-03-2009 - La ministre centrafricaine des affaires sociales et de la famille, Mme Bernadette Sayo, a annoncé, au cours d’une conférence de presse, vendredi à Bangui, la création d’une banque de crédit et d’épargne pour appuyer les femmes centrafricaines.

 

La nouvelle banque va porter à cinq le nombre d’établissements bancaires dans le pays qui en compte pour le moment quatre: la Banque Maroco, Ecobanque, Commercial-banque de Centrafrique et la banque sahélo sahélienne.

 

C’est au cours d’une réunion ayant regroupé jeudi dernier à Bangui, la ministre des affaires sociales, les leaders des associations féminines centrafricaine et deux responsables des banques en provenance du Cameroun et du Congo-Brazzaville qu’a été annoncé le lancement des activités de la «banque de la femme centrafricaine».

 

La nouvelle banque va contribuer au développement socio-économique de la femme centrafricaine en lui facilitant l’accès aux crédits, a déclaré Mme Aurelie Ngaïbona de l’Organisation des femmes centrafricaines (OFCA), l’association féminine la plus importante du pays.

 

«Il ressort malheureusement que moins de 10% des femmes centrafricaines ont accédé à un crédit bancaire, ce qui n’est pas du tout normal», a déploré Mme Ngaïbona.

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 21:11

Libreville, 30 janvier (GABONEWS) – La Conférence des Chefs d’Etats de la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEMAC) qui a enregistrée, ce vendredi à Libreville, la présence de 5 présidents sur les 6 que compte l’institution et d’un chef de gouvernement a accordé une « assistance financière de 8 milliards de Francs CFA pour aider la réalisation des opérations de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) en République centrafricaine (RCA) ».

                        


Selon le rapport final de cette réunion extraordinaire de la CEMAC qui s’est tenue dans la capitale gabonaise, les chefs d’Etats ont décidé de « répartir cette aide entre les Etats membres de la BEAC, à raison d’un milliard par Etat et trois milliards de la BEAC ».

Elle aidera selon eux, à mettre en œuvre « les opérations de désarmement, de démobilisation et de réinsertion en RCA, en vue de la consolidation de la paix et des résultats de récent Dialogue Inclusif dans ce pays ».

Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) a été désigné jeudi 29 janvier 2009 à Libreville, lors de la quatrième réunion du Comité de suivi des accords de paix inter centrafricain par la classe politique de ce pays pour conduire le Comité de pilotage de ces opérations.

Les postes de premier et deuxième vices présidents avaient été, quant à eux, remis respectivement aux mouvements politico-militaires et au gouvernement centrafricain.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 02:33

APA Bangui 2008-11-28 (Centrafrique) La Banque Sahelo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) a officiellement démarré ses activités vendredi à Bangui, a constaté APA.

Dotée d’un capital de 2 milliards de FCFA, la BSIC a pour mission de contribuer au développement économique et social des pays membres de la communauté des Etats Sahalo-Sahariens (CEN-SAD) grâce à la mobilisation des ressources financières internes et externes pour la promotion de l’investissement et du commerce, moteur du développement économique de notre espace», a déclaré le Président Directeur Général de la banque, M. Alhadi Alwararlli.

«La BSIC a pour mission de contribuer au développement économique et social des pays membres de la communauté Sen-Sad grâce à la mobilisation des ressources financières internes et externes pour la promotion de l’investissement et du commerce, moteur du développement économique de notre espace», a é déclaré à cette occasion le Président Directeur Général de la BSIC, M. Alhadi Alwararlli.

Le Secrétaire général de la CEN-SAD, Mohamed Al-Madani Al-Azhari, a assisté à l’inauguration officielle de la BSIC.

Créée le 4 février 1998 à Tripoli, la CEN-SAD regroupe 28 pays: Libye, Burkina Faso, Mali, Soudan, Tchad, Niger, Erythrée, Centrafrique, Sénégal, Gambie, Djibouti, Nigeria, Tunisie, Maroc, Somalie, Togo, Guinée, Comores, Bénin, Egypte, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Liberia, Ghana, Sierra Leone, Mauritanie, Kenya, Sao Tomé et Principe.

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 02:11

La mission conjointe BAD et BM de préparation de la nouvelle stratégie pays conjointe 2009-2012 reçue par SEM. François Bozizé

 

African Development Bank (Tunis)


19 Novembre 2008

Une mission conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Banque mondiale (BM) séjourne en RCA du 06 au 20 novembre 2008 en vue de préparer le Document de stratégie de partenariat pays conjointe (DSPPC) BAD-BM en RCA pour la période 2009-2012. La mission a été reçue le vendredi 14 novembre 2008 par SEM François Bozizé, Président de la République centrafricaine.

L'objet de cette audience était de présenter les résultats préliminaires de la mission aux hautes autorités centrafricaines. La mission a profité de cette audience pour saluer, au nom des deux institutions, les progrès réalisés dans la préparation du Dialogue politique inclusif, la mise en Å"uvre de la FRPC, l'admission au point de décision au titre de l'initiative PPTE, et le processus d'adhésion à l'ITIE. SEM le Président de la République centrafricaine a souligné que les axes d'interventions retenus par la BAD et la Banque mondiale sont conformes aux priorités du DSRP de la RCA. Il a également exhorté les partenaires à accélérer la mise en Å"uvre des interventions prévues dans la stratégie. La mission a également rencontré SEM Faustin Touadera, Premier Ministre, les membres du Gouvernement, les ONGs, les représentations diplomatiques et autres partenaires au développement représentés en RCA (UE, France, Chine, AFD, FMI, et PNUD). Les consultations se poursuivront avec le Gouvernement, l'Assemblée nationale, la Chambre de commerce, et le patronat.

La BAD est représentée à cette mission conjointe par M. J.M. Gharbi, Directeur des opérations, Afrique centrale, M. Athanase Gahungu, Représentant résident à Yaoundé-CMFO, Mme. Margaret Kilo, Chef de l'Unité des Etats fragiles, M. Mamadou Diagne, Economiste pays pour la RCA, M. Ali Eyegue, Socio-économiste, M. Samuel Mba, Spécialiste des infrastructures, et M. Gregoire Mboya de Loubassou, Statisticien. La BM est représentée par Mme Jelena Pantelic, Représentante résidente à Bangui, M. Justin Kouakou, Représentant résident de la SFI à Bangui, Mme Katrina Sharkey, Chargée des opérations, M. David, Tchuinou, Economiste résident à Bangui. Ont participé également les experts de la BM en mission en RCA dans le cadre de la préparation du Projet régional fibre optique, du Projet de réhabilitation de Boali 1 et 2, et du Projet de développement local, et de la supervision du Programme régional de facilitation des transports.

Les travaux de cette mission conjointe ont permis de dégager un consensus sur les domaines stratégiques d'intervention de la BAD et la BM en RCA pour les quatre prochaines années qui sont : la consolidation des capacités de l'Etat et de la gouvernance économique, et la réhabilitation et le développement des infrastructures socioéconomiques de base, y compris les infrastructures de développement rural. La nouvelle Stratégie prendra également en compte les questions transversales comme l'approche pôles de développement, l'environnement et le genre. Des discussions approfondies ont porté sur les secteurs concernés par la Stratégie: renforcement des capacités opérationnelles des services publiques, appui au programme de réformes économiques du Gouvernement, énergie, eau et assainissement, télécommunications, infrastructures communautaires de base, infrastructures de développement rural, et transports routier et fluvial.

Contact A Bangui:

Mme. Jelena Pantelic, Représentant Résident Tél : (236) 21 61 16 55, jpantelic@worldbank.org

M. Athanase Gahungu, Représentant Résident Tél : (236) 75 76 75 96, a.gahungu@afdb.org

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 04:19



 

Le CADTM exhorte tous les créanciers du Nord à annuler totalement et sans condition la dette de la Centrafrique sans gonfler du même coup leur Aide Publique au Développement

 

Le 30 octobre dernier, la France a annulé 38 millions d’euros de dettes de la République centrafricaine, pays classé parmi les plus pauvres du monde et l’un des piliers de la Françafrique. Cette décision fait suite au feu vert donné par le FMI et la Banque mondiale pour accorder des allègements de dette à la Centrafrique, au titre de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés) |1|. Mais cette annulation de dette par la France pose question car les bénéficiaires ne seront pas ceux que l’on croit.

Tout d’abord, cet allègement de la dette centrafricaine profite directement au gouvernement français qui ne tient toujours pas – depuis 1970 ! - sa promesse d’affecter 0,7% de son RNB (revenu national brut) à l’aide publique au développement (APD). En effet, les 38 millions d’euros annulés seront inscrits dans l’APD, qui est en net recul depuis quelques années. Malgré les promesses à répétition, l’APD française a baissé de 15,9 % entre 2006 et 2007, à l’instar de la plupart des autres pays de l’OCDE |2| ! Le président Sarkozy a même repoussé de trois ans cet objectif des 0,7% en l’inscrivant en 2015 au lieu de 2012, en violation de l’engagement de l’Etat français lors de la Conférence de Monterrey sur le financement du développement en 2002. On voit l’intérêt des pays créanciers à procéder à des allégements de dette pour gonfler artificiellement leur APD. Cette opération ne leur coûte rien puisqu’ils n’injectent aucun centime d’euro pour le développement des pays du Sud. De plus, elle détourne l’attention en cette période de crise économique mondiale où des centaines de milliards d’euros sont consacrés au sauvetage des banques privées. Pourtant, d’après un télégramme diplomatique |3|, la France prévoit des coupes nettes dans l’APD entre 2008 et 2009 : 49 millions d’euros pour l’Afrique de l’Ouest et 19 millions d’euros pour l’Afrique centrale. La France va donc récupérer d’une main le montant des maigres annulations de dette qu’elle aura accordées de l’autre.

Ensuite, cet effacement de dette par la France n’est pas un geste désintéressé et servira surtout les transnationales françaises implantées en Centrafrique. Il n’est pas sans contrepartie car tous ces allégements de dette sont assortis de conditionnalités imposées par le FMI et la Banque mondiale reprenant toujours les mêmes recettes néolibérales : promotion des cultures d’exportation au détriment des cultures vivrières, ouverture forcée des marchés nationaux sans protection pour les acteurs locaux, réduction des budgets sociaux, privatisations des secteurs stratégiques notamment dans l’exploitation des ressources naturelles. Ainsi, sont facilitées les activités de grandes entreprises occidentales, comme Areva qui pourra continuer à faire de juteux profits grâce à l’exploitation des ressources minières. En août dernier, Areva a d’ailleurs conclu un nouvel accord pour l’exploitation d’un gisement d’uranium qui ne rapportera à l’Etat que 12% des revenus |4|.

En revanche, cet allégement de dette ne sera en rien profitable en termes de développement humain. Les mesures imposées dans le même temps empêchent toute amélioration des conditions de vie de la population frappée durement par la crise alimentaire depuis de longs mois.

Pour le CADTM, il faut immédiatement mettre fin à la logique économique imposée par le FMI et la Banque mondiale qui perpétuent la mainmise des transnationales sur les ressources naturelles du Sud. Ces richesses appartiennent en réalité aux populations en vertu de la Déclaration sur le droit au développement adoptée par les Nations unies le 4 décembre 1986. La question de l’exploitation des ressources naturelles est cruciale et constitue souvent un facteur déterminant dans les conflits armés et dans la forte instabilité politique. Pour assurer le droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes, l’annulation totale et inconditionnelle de la dette du tiers-monde est une étape indispensable. L’audit de la dette permettra alors d’identifier toutes les dettes odieuses, comme celles de la Centrafrique, et de les déclarer nulles. Rappelons que la Norvège a annulé en 2006 de manière unilatérale et inconditionnelle la dette de 5 pays en développement sans inscrire les sommes annulées dans son APD.

Le CADTM exhorte donc les créanciers du Nord à annuler totalement et sans condition la dette de la Centrafrique et de l’ensemble des pays du Sud, premier pas vers un changement radical de logique économique qui intègre enfin la donne sociale et environnementale.

 

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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 01:28

 



afin de permettre à ce pays de prétendre à l'initiative Pays pauvres très endettés (PPTE) et bénéficier d'autres réductions de dettes

 

BANGUI, 30 oct 2008 - La France a effacé 25 milliards de FCFA (38 millions d'euros) de dettes de la Centrafrique afin de permettre à ce pays de prétendre à l'initiative Pays pauvres très endettés (PPTE) et bénéficier d'autres réductions de dettes, ont annoncé jeudi les autorités centrafricaines.

"Nous demandons à nos partenaires de nous faire cette facilité" afin de bénéficier du statut PPTE, a expliqué à la presse Emmanuel Bizzo, ministre centrafricain des Finances, ajoutant que "la France a répondu positivement". "Nous entamons actuellement des réformes financières et structurelles dans les secteurs clés comme la forêt et les mines.

Si l'ensemble de ces réformes se comporte bien, nous pourrons atteindre le point d'achèvement et toutes les dettes de la Centrafrique seront annulées", a-t-il assuré. La Centrafrique a adhéré en 2006 à un programme du Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale en vue de cette initiative PPTE qui doit se terminer en 2009.

Sur la base de ce programme, un plan triennal lui a permis d'obtenir le réengagement de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD) en juin 2006. Selon une source proche du FMI, l'initiative PPTE doit lui permettre à terme de bénéficier d'une réduction de dette de 602 millions de dollars US (plus de 300 milliards FCFA) et l'annulation de la dette multilatérale pour environ 101 millions de dollars US (50 milliards FCFA).

La Centrafrique a déjà bénéficié de l'annulation de 9,9 millions de dollars US (près de 6 milliards FCFA) et du rééchélonnement de 26,2 millions de dollars (13,1 milliards FCFA) par le Club de Paris.

 

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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 05:45




APA Bangui 2008-10-29 (Centrafrique) La directrice nationale par intérim de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Mme Florence Limbio, a annoncé mercredi à Bangui, la création d’un forum de stabilité financière dans l’espace de la Communauté économique et monétaires de l’Afrique Centrale (CEMAC) pour renforcer le système financier de la sous-région.

Ce forum se présente comme un point de discussion qui permettrait de contrôler davantage le système bancaire de la sous-région et de pallier d’éventuels problèmes liés à la crise financière internationale, a expliqué Mme Limbio, au cours d’un point de presse destiné à restituer les résultats de la 3ème réunion ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM), tenu récemment à Yaoundé, au Cameroun, sur la crise financière internationale.

Selon la directrice nationale par intérim de la BEAC, la crise financière actuelle n’atteint pas encore la sous-région parce que la CEMAC est une zone en développement et ne dispose pas de marché financier rattaché aux marchés mondiaux. «C’est pourquoi cette crise n’a pas d’impact direct sur son système bancaire», a-t-elle dit.

Le CPM a noté que «la stabilité financière et monétaire de la CEMAC reste solide, mais que le ralentissement de l’économie mondiale et la baisse des prix des matières premières risquent d’affecter l’activité économique», a-t-elle averti.

Dans le communiqué final ayant sanctionne ses travaux, le CPM a recommandé aux Etats membres, d’observer une vigilance accrue dans le suivi du système bancaire de la sous-région, qui résiste encore à la crise financière internationale, et appelé à la mise en place le plus rapidement possible du Forum de stabilité financière, gage d’une solidité renforcée de l’ensemble du système financier sous-régional.

«Le CPM s’est félicité des efforts concertés des Banques centrales, des institutions financières et des pouvoirs publics pour juguler cette crise», conclut le communiqué.

La CEMAC regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée-Equatoriale et le Tchad.

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