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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 18:26


         Donald Kaberuka Pdt de la BAD


APA Bangui (Centrafrique)
27-04-2009 - La coopération entre le gouvernement centrafricain et la Banque africaine de développement (BAD) est au beau fixe, a déclaré, lundi à Bangui, le point focal de la BAD au ministère centrafricain du Plan, de l’économie et de la coopération internationale, M. Thierry Ouandé.

Au cours d’un entretien avec APA, M. Ouandé a indiqué que depuis que la République centrafricaine a renoué avec la BAD en juin 2006, l’institution financière africaine a réalisé deux projets d’envergure dans ce pays.


Il a cité notamment du projet d’appui à la réalisation des capacités de planification économique (PARCPE), au profit des cadres du ministère du Plan, et du programme d’appui aux réformes économiques (PAR), en faveur du ministère des finances et du budget.


« Pour l’instant, les secteurs privilégiés de la BAD en Centrafrique sont le PARCPE, le PAR, le projet d’alimentation en eau potable, l’assainissement de seize préfectures et le projet d’appui à la réalisation des infrastructures rurales, pour le compte du ministère du développement rural
, a-t-il souligné.


L’assainissement de seize préfectures a coûté 11 millions d’unités de compte, a déclaré M. Ouandé, ajoutant qu’au titre de l’année 2009, la BAD a octroyé à la RCA 17,72 millions d’unités de compte, une allocation supérieure à l’allocation initiale de 17,11 millions d’unités de compte prévue pour la période 2008-2010.


A cette allocation pourrait s’ajouter les ressources additionnelles de facilitation en faveur de l’Etat fragile à hauteur de 11,85 millions d’unités de compte et 1,5 million d’unités de compte dans le cadre cibler.

« Le projet en cours de réalisation avec la BAD est celui concernant la facilitation de transport en zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) qui bénéficie aussi de l’appui d’autres partenaires tels que l’Union européenne (UE) et la Banque mondiale », a poursuivi M. Ouandé.


Des fonds ont été également mobilisés pour l’exécution du projet d’alimentation en eau potable de trois chefs-lieux de préfectures, à savoir Bossangoa, dans la préfecture de l’Ouham (nord-ouest), Berbérati, dans la préfecture Mambéré Kadéi (ouest) et Bambari, dans la préfecture de la Ouaka (centre-est) a déclaré le point focal de la BAD au ministère du Plan.


Selon lui, la BAD a mis à la disposition du gouvernement centrafricain une enveloppe de 2 millions de dollars pour un projet destiné à aider les Centrafricains de l’extérieur désireux de revenir au pays.

Ce projet pourrait démarrer en juin ou juillet 2009, a-t-il précisé.


Le gouvernement centrafricain a renoué avec la BAD après le retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays en mai 2005 et après avoir épongé ses arriérés en juin 2006.

Le gouvernement centrafricain a respecté l’échéance fixée par la BAD de peur de tomber sous le coup des sanctions. C’est ainsi qu’en février dernier, la première échéance de 150 millions de FCFA a été honorée par le ministère des finances par le biais de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale).


La seconde de 200 millions de FCFA doit être payée au mois de juillet prochain, a indiqué M. Ouandé, ajoutant que la BAD envisage d’élargir son enveloppe dans d’autres secteurs, si tout passe bien d’ici à fin 2009.


 
« Etant donné que la RCA est un pays post conflit, tout ce que la BAD lui octroie pour l’instant est un don et non un prêt »,
a-t-il conclu.

 

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 16:35


Source:
International Monetary Fund (IMF)


Date: 16 Apr 2009


Communiqué de presse n° 09/128


Une mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite par M. Martin Petri a séjourné en République Centrafricaine du 2 au 16 avril 2009. Cette mission avait pour objectif de mener des négociations au titre de la quatrième revue du programme économique du pays appuyé par la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) et d'évaluer les progrès réalisés en vue de l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).

La mission a été reçue en audience par Son Excellence François Bozizé, Président de la République ; le Président de l'Assemblée nationale, Célestin Gaombalet et le Premier ministre, Faustin Archange Touadéra. Elle a aussi rencontré le Ministre d'Etat chargé du Plan, de l'Economie, et de la Coopération internationale, Sylvain Maliko ; le Ministre d'Etat chargé des mines, de l'énergie et de l'hydraulique, Sylvain Ndoutingaï ; le Ministre des Finances et du Budget, Albert Besse ; le Ministre délégué chargé de la mobilisation des ressources, Abdalla Kadre ; le Directeur national de la Banque centrale, Camille Kelefio et d'autres ministres et hauts responsables du gouvernement et de la Banque centrale, ainsi que des représentants du secteur privé et de la communauté des bailleurs de fonds.
 

Au terme de la visite, M. Petri a fait la déclaration suivante à Bangui :


« L'activité économique a ralenti en 2008 sous l'effet des chocs endogènes et exogènes. La croissance réelle du PIB a chutée à 2,2%. Le déficit du compte courant extérieur s'est creusé pour atteindre presque 10% du PIB suite à hausse des prix du pétrole sur le marché international et à la baisse drastique des deux principaux produits d'exportation – le bois et le diamant. Malgré cette évolution défavorable, les résultats budgétaires ont été encourageants. Les recettes intérieures ont augmenté par rapport au PIB et les dépenses ont fait l'objet d'une gestion prudente. Par conséquent, un excédent budgétaire primaire intérieur a été enregistré. D'importants progrès ont été aussi notés dans la mise en œuvre des réformes structurelles. L'application du mécanisme d'ajustement automatique des prix des produits pétroliers permet à l'État de générer des revenus stables. La gestion des finances publiques s'est améliorée avec le renforcement de l'administration des recettes et de la gestion des finances publiques.

Cependant, le ralentissement de la croissance mondiale assombrit les perspectives économiques à court terme. La reprise économique serait modeste en 2009 tandis que l'inflation devrait se modérer. Le déficit élevé du compte courant extérieur pourrait, éventuellement, se maintenir.


« Le programme économique et financier 2009 appuyé par la FRPC vise à répondre à cette détérioration de l'environnement économique en supportant la demande intérieure à travers le programme de dépense du gouvernement, et ce malgré le manque à gagner de recettes. Le programme intègre également les dépenses additionnelles liées au processus de paix conformément aux recommandations du dialogue politique inclusif de décembre 2008, mais sur financement extérieur. Un appui supplémentaire des bailleurs de fonds jouerait un rôle déterminant dans la gestion de la situation financière et permettrait de limiter le recours au financement intérieur coûteux.
 

« Le gouvernement a fait des progrès significatifs en vue de l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE. Les équipes du FMI et de la Banque mondiale évalueront l'état d'avancement de la mise en œuvre des déclencheurs au cours des semaines prochaines.


« La performance dans le cadre du programme appuyé par la FRPC est globalement jugée satisfaisante et, sous réserve de l'approbation de la direction du FMI et de la poursuite de la mise en œuvre des politiques du programme, le Conseil d'administration du FMI devrait examiner la quatrième revue du programme appuyé par la FRPC et le point d'achèvement de l'initiative PPTE en juin 2009.


DÉPARTEMENT DES RELATIONS EXTÉRIEURES DU FMI

 

Relations publiques
Téléphone: 202-623-7300
Télécopie: 202-623-6278

Relations avec les médias
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 01:13

BANGUI, République Centrafricaine, 16 avril 2009/African Press Organization (APO)/ — Communiqué de presse n° 09/128


Une mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite par M. Martin Petri a séjourné en République Centrafricaine du 2 au 16 avril 2009. Cette mission avait pour objectif de mener des négociations au titre de la quatrième revue du programme économique du pays appuyé par la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) et d’évaluer les progrès réalisés en vue de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).


La mission a été reçue en audience par Son Excellence François Bozizé, Président de la République ; le Président de l’Assemblée nationale, Célestin Gaombalet et le Premier ministre, Faustin Archange Touadéra. Elle a aussi rencontré le Ministre d’Etat chargé du Plan, de l’Economie, et de la Coopération internationale, Sylvain Maliko ; le Ministre d’Etat chargé des mines, de l’énergie et de l’hydraulique, Sylvain Ndoutingaï ; le Ministre des Finances et du Budget, Albert Besse ; le Ministre délégué chargé de la mobilisation des ressources, Abdalla Kadre ; le Directeur national de la Banque centrale, Camille Kelefio et d’autres ministres et hauts responsables du gouvernement et de la Banque centrale, ainsi que des représentants du secteur privé et de la communauté des bailleurs de fonds.

Au terme de la visite, M. Petri a fait la déclaration suivante à Bangui :


« L’activité économique a ralenti en 2008 sous l’effet des chocs endogènes et exogènes. La croissance réelle du PIB a chutée à 2,2%. Le déficit du compte courant extérieur s’est creusé pour atteindre presque 10% du PIB suite à hausse des prix du pétrole sur le marché international et à la baisse drastique des deux principaux produits d’exportation – le bois et le diamant. Malgré cette évolution défavorable, les résultats budgétaires ont été encourageants. Les recettes intérieures ont augmenté par rapport au PIB et les dépenses ont fait l’objet d’une gestion prudente. Par conséquent, un excédent budgétaire primaire intérieur a été enregistré. D’importants progrès ont été aussi notés dans la mise en œuvre des réformes structurelles. L’application du mécanisme d’ajustement automatique des prix des produits pétroliers permet à l’État de générer des revenus stables. La gestion des finances publiques s’est améliorée avec le renforcement de l’administration des recettes et de la gestion des finances publiques.

Cependant, le ralentissement de la croissance mondiale assombrit les perspectives économiques à court terme. La reprise économique serait modeste en 2009 tandis que l’inflation devrait se modérer. Le déficit élevé du compte courant extérieur pourrait, éventuellement, se maintenir.


« Le programme économique et financier 2009 appuyé par la FRPC vise à répondre à cette détérioration de l’environnement économique en supportant la demande intérieure à travers le programme de dépense du gouvernement, et ce malgré le manque à gagner de recettes. Le programme intègre également les dépenses additionnelles liées au processus de paix conformément aux recommandations du dialogue politique inclusif de décembre 2008, mais sur financement extérieur. Un appui supplémentaire des bailleurs de fonds jouerait un rôle déterminant dans la gestion de la situation financière et permettrait de limiter le recours au financement intérieur coûteux.


« Le gouvernement a fait des progrès significatifs en vue de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE. Les équipes du FMI et de la Banque mondiale évalueront l’état d’avancement de la mise en œuvre des déclencheurs au cours des semaines prochaines.


« La performance dans le cadre du programme appuyé par la FRPC est globalement jugée satisfaisante et, sous réserve de l’approbation de la direction du FMI et de la poursuite de la mise en œuvre des politiques du programme, le Conseil d’administration du FMI devrait examiner la quatrième revue du programme appuyé par la FRPC et le point d’achèvement de l’initiative PPTE en juin 2009.


 
SOURCE : International Monetary Fund (IMF)

 

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 04:16




Bangui, 18 avril (ACAP) - Le Président de la République, François Bozizé a procédé vendredi 17 avril 2009, à l’installation du nouveau bureau exécutif de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (CCIMA) de Bangui, élu le 1er mars dernier, en présence de l’Ambassadeur de France en Centrafrique M. Jean Pierre Vidon.
 

Il s’agit d’une équipe de huit personnes avec pour Président, M. Robert Ngoki qui présidait depuis 2005 le bureau exécutif provisoire de la Chambre de commerce de Bangui chargé de redynamiser la CCIMA.

 En dehors du bureau exécutif, des commissions spécialisées ont également été mises en place pour coordonner les activités des différents secteurs d’intervention de la CCIMA, notamment le commerce, l’industrie, les mines, l’artisanat et les prestations de services.
 

Pour l’Ambassadeur de France Jean Pierre Vidon, les élections consulaires organisées pour la première à Bangui vont permettre à la CCIMA de « reconquérir sa crédibilité et la confiance à l’égard des partenaires au développement » de la République Centrafricaine dans le domaine du commerce.

Selon lui, la CCIMA devrait désormais constituer « le pivot de la relance économique du pays » à travers la formation des entrepreneurs et la mise à disposition des hommes d’affaires des informations économiques fiables susceptibles de les inciter à investir en Centrafrique.


Le Président de la Chambre de commerce, M. Robert Ngoki a quant à lui rappelé les principales missions de son institution qui consistent entre autres à protéger et à promouvoir le commerce, l’industries, les mines, l’artisanat et les prestations de services en fournissant une assistance technique aux jeunes entrepreneurs et à représenter les opérateurs économiques auprès des pouvoirs publics.

 M. Robert Ngoki a indiqué que le nouveau bureau exécutif envisage durant son mandat de faire en sorte que la CCIMA redevienne « l’interface privilégiée entre le gouvernement et les opérateurs économiques et le principal organe de développement du secteur privé ».

Selon lui, le nouveau bureau exécutif dont il assure la présidence s’engage à donner une nouvelle vision à la CCIMA en vue de la mettre réellement au service des entreprises et des opérateurs économiques.

Il a enfin annoncé la réhabilitation du centre consulaire de formation, le développement du pôle d’études et d’informations économiques des activités des entreprises en exploitation ainsi que l’assistance aux jeunes créateurs d’entreprise.
 

Il convient de signaler que ces premières élections consulaires se situent dans le cadre des efforts de relance de l’économie de la République Centrafricaine à travers la promotion du secteur privé.

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 15:24



(Bakchich 20/04/2009) par Xavier Monnier

Moins touche-à-tout, et couvé par la cellule Afrique, Georges Forrest se concentre sur son secteur d’origine. Les mines. Et n’a jamais été aussi influent. Adoré sous Mobutu, à l’aise sous Kabila père, en cours sous Kabila fils, le Belge d’origine néo-zélandaise explore lui aussi de nouveaux horizons. Avec l’aide de Fabien Singaye, conseiller du président Bozizé, celui que l’on surnomme le « proconsul du Katanga », s’est mis à l’uranium. Et a servi de facilitateur à Areva pour les contrats obtenus en Centrafrique et au Congo-Kinshasa. « Ils ont bien endormi Sébastien de Montdessus, le jeune et puissant bras droit de Lauvergeon », s’amuse un habitué des palais africains. Et pas seulement. Comme l’avait raconté Bakchich, le duo Forrest-Singaye a pris ses habitudes au Ritz, pour des rencontres avec la patronne d’Areva. Il se susurre même que le trio sera présent le 4 mai lors de la pose de la première pierre à Imouraren (Niger) du plus grand projet industriel minier jamais réalisé. Bien sûr, le sémillant consul honoraire de France à Lumumbashi continue aussi à prospecter dans son secteur d’origine. Au programme, percée dans l’or en Namibie et en Centrafrique, toujours avec Fabien Singaye.

 

 
Plus sédentaires, les anciens Chirac boys Francis Castagnède (et son acolyte le sénateur Jean-Pierre Camoin), Gilles Minard, ou encore Jean-Yves Ollivier, se contentent d’une seule présidence. Au duo, la Centrafrique et ses Télécoms, pour Minard, l’ancien président de Bivac-International, la présidence ivoirienne. Quant à Jean-Yves Ollivier, l’ancien émissaire quasi-officiel de la Chiraquie dans l’apartheid, sa branche reste le Congo (et le pétrole de Sassou-Nguesso). Persona non grata tant à l’Élysée qu’au Quai, les anciens ont au moins la sagesse de ne pas s’éparpiller.


©
Copyright Bakchich

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 19:49



APA Bangui (Centrafrique) 17-04-2009 - Le Fonds monétaire international (FMI) va débloquer 15 milliards de FCFA au bénéfice de la Centrafrique au titre de l’année 2009-2010, dans le cadre d’un appui supplémentaire destiné à inciter les autres bailleurs à soutenir ce pays dans sa lutte contre la pauvreté, a appris APA.


Au cours d’une conférence de presse, jeudi à Bangui, à l’issue d’un séjour de deux semaines en Centrafrique, le chef de mission du FMI, M. Martin Petri, a brossé un tableau sombre de la situation économique dans ce pays enclavé, classé parmi les plus pauvres au monde.


« L’activité économique a ralenti en 2008 sous l’effet des chocs endogènes et exogènes, la croissance réelle du PIB a chuté à 2,2% et le déficit du compte courant s’est creusé pour atteindre presque 10% du PIB suite à la hausse des prix du pétrole sur le marché international et à la baisse drastique de nos deux principaux produits d’exportation que sont le bois et le diamant »,
a expliqué M. Petri.


Il a toutefois ajouté que « malgré cette évolution défavorable, les résultats budgétaires ont été encourageants et les recettes intérieures ont augmenté par rapport au PIB tandis que les dépenses ont fait l’objet d’une gestion prudente ».


Le chef de mission du FMI a également ajouté qu’un excédent budgétaire primaire intérieur a été enregistré alors que d’importants progrès ont été notés dans la mise en œuvre des reformes structurelles.

« La gestion de des finances publiques s’est améliorée avec le renforcement de l’administration des recettes et de la gestion des finances publiques », a-t-il encore dit, soulignant que le gouvernement centrafricain a fait des progrès significatifs pour atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés).


 
« Les équipes du FMI et de la Banque mondiale évalueront l’état d’avancement de la mise en œuvre des déclencheurs au cours des semaines prochaines »,
a-t-il conclu.

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 20:59




  
Bangui, 13 avril (ACAP)- Le ministre d’Etats aux Mines, à l’Energie et à l’Hydraulique, le lieutenant colonel Sylvain Ndoutingai, a déclaré samedi 11 avril 2009 à Bangui, que le nouveau code minier va permettre de valoriser cet important secteur de l’économie centrafricaine.


Le lieutenant colonel Ndoutingaï a fait cette déclaration lors d’une audience accordée à une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), en mission à Bangui, en présence du représentant résident de ladite institution, M. Joseph Ntamatungiro.


 
Le but de cette rencontre est de discuter du problème de sécurisation de l’électricité centrafricaine, de l’élaboration et de la révision du code minier de la République Centrafricaine par les experts de la Banque Mondiale et certains investisseurs internationaux, dans le but de le conformer aux normes internationales.


 
Au sortir de l’audience, Sylvain Ndountingai a déploré le fait que la République centrafricaine n’ait pas encore reçu les pièces de rechange destinées aux 2 centrales hydroélectriques de Boali et pour lesquelles le gouvernement a signé avec l’Agence Française de Développement (AFD) une convention de 4 millions d’euros.


 
Il a en conséquence demandé aux bailleurs de fonds d’intervenir d’urgence afin de réduire la durée du processus d’évacuation de ce don en matériels afin de permettre à la République Centrafricaine de trouver une solution au problème d’électricité que connaît actuellement le pays.

« Nous sommes là pour donner des conseils au gouvernement centrafricain et aussi pour discuter de la situation économique et du programme d’appui dans le secteur minier prévu pour cette année et l’année prochaine »,
a déclaré de son côté le chef de la mission du FMI, M. Martin Petri.

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 01:22



YAOUNDE, 14 avril (Xinhua) -- Le Cameroun va construire cette année un marché frontalier à Garoua Boulai, ville sur la frontière avec la Centrafrique, a rapporté mardi la radio nationale. 

     L'objectif, selon les autorités camerounaises, est de renforcer davantage les échanges commerciaux avec son voisin centrafricain. 

     L'annonce de la construction de ce marché qui va coûter 95  millions de Fcfa a été faite par le gouverneur Adolphe Lele  Lafrique. 

     Pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'  Afrique centrale (CEMA), le Cameroun et la Centrafrique  entretiennent des relations bilatérales depuis leur accession à l' indépendance. Les Camerounais et Centrafricains n'ont pas besoin  de passeport pour entrer dans l'un ou l'autre territoire comme c'  est le cas avec la Guinée équatoriale ou le Gabon.

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 19:52



Les Afriques
09-04-2009


Les travailleurs de la Société centrafricaine des télécommunications (SOCATEL) sont en grève pour revendiquer le paiement de cinq mois d’arriérés de salaires.

« Nous avons été très patients, mais le gouvernement n’a pas voulu respecter ses engagements », affirment les représentants des travailleurs.

La SOCATEL a des problèmes de trésorerie, en particulier depuis l’entrée sur le marché d’opérateurs privés de téléphonie mobile

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 14:42



         Yves Dessandé


Bangui, 3 avril (ACAP)- Le directeur général de la Société financière africaine de crédit (Sofia crédit), M. Yves Dessandé, a annoncé jeudi 2 avril 2009 au cours d’une conférence de presse, le démarrage des activités de cet établissement bancaire à Bangui.


Selon lui, Sofia crédit est née de sa volonté de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations centrafricaines, de lutter contre la pauvreté qui constitue un défi majeur pour les pays sous-développé en général et la RCA en particulier.

« Notre objectif est de contribuer modestement et humblement, en partenariat et aux côtés des autres établissements financiers installés dans notre pays, au développement des services financiers accessibles au plus grand nombre », a-t-il indiqué.

« Aucune économie, aucune activité ne peut se développer sans appui financier. Le monde développé a été bâti sur le principe de l’épargne et du crédit », a déclaré Yves Dessandé pour justifier son initiative.

Il a expliqué que les produits et services offerts par sa société à la population sont l’épargne, le crédit, le transfert rapide d’argent, l’opération de change, l’émission de moyen de paiement tel que le chéquier et la carte bancaire ainsi que la micro assurance.

Selon le directeur général de Sofia crédit, la société s’ouvre à tous les citoyens de tous bords et prévoit un taux de rémunération allant de 4% à 6% aux clients ayant ouvert un compte épargne.

M. Yves Dessandé a également expliqué l’ambition de sa société d’implanter progressivement quatre agences à Bangui et seize à l’intérieur du pays pour soutenir les promoteurs des activités génératrices de revenus.

Composé d’une équipe de dix huit personnes formées aux techniques et aux procédures bancaires, Sofia crédit travail sur un logiciel bancaire « Eloge Bank », deux serveurs qui permettent d’assurer le traitement et la sauvegarde des informations des clients.

Signalons que Sofia crédit a démarré avec un capital de 50 millions Fcfa et est agréée par la commission bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) en 2008.

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