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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 16:20




Le Président centrafricaine invite ses compatriotes à lutter contre la déforestation

Le président de la République centrafricaine François Bozizé, a invité, à l'occasion de la journée nationale de l'arbre, samedi dernier, chacun de ses compatriotes, à planter un arbre pour marquer son adhésion à la politique nationale de conservation et de gestion durable des ressources forestières.

"Nous devons toujours mettre à l'évidence que cette richesse en couvert forestier dont dispose notre pays est confrontée au problème de déforestation anarchique qui est une véritable endémie dans la région", a déclaré François Bozizé dans la commune de Galafondo, localité situé dans la préfecture de Kémo à 156 km au nord-est de Bangui, a rapporté ce lundi l'Agence presse Centrafrique.

"La désertification, la surexploitation des ressources naturelles, la démographie galopante et une consommation effrénée sont encore aggravées par le changement climatique, qui nous invite tous à agir dans le sens de la responsabilité en impliquant le patrimoine mondial dans les activités humaines par le respect de l'environnement", a ajouté François Bozizé.

"Certes, il est vrai que l'économie centrafricaine est confrontée à des multiples difficultés, notamment à la crise financière internationale actuelle depuis un certain temps", a-t- il également affirmé, avant de rappeler qu' « un important effort salutaire a été déployé pour élaborer des stratégies de conservation et valorisation des ressources de bio-diversité".

Selon le ministère centrafricain des Eaux, Forêts, Chasses et Pêches, l'arbre occupe une place prépondérante dans le Produit Intérieur Brut (PIB) à travers les différentes activités d'exploitation forestière, des maillons très importants contribuant à la balance de paiement. Au plan social, le secteur forestier est l'un des secteurs qui offrent le plus d'emplois en milieu rural.

L'objectif de la journée nationale de l'arbre est de sensibiliser l'opinion sur la nécessité de préserver l'arbre en tant que meilleur compagnon de l'homme.

La forêt centrafricaine est l'une des plus riches en essences de valeur actuellement au monde. Elle couvre environ 2 715 000 hectares.

L'exploitation de la forêt centrafricaine a commencé en 1946. Le principal objectif était le sciage pour alimenter le commerce local en bois. A partir de 1952, les exploitants cherchent à faire connaître leurs produits à l'extérieur et exportent des grumes et des sciages.

A partir de 1966, le gouvernement autorise l'exploitation de la forêt de la Haute-Sangha afin d'augmenter le revenu national mais aussi de créer de nouveaux emplois. Ainsi, plusieurs sociétés s'y installent pour l'exploitation de la forêt centrafricaine.

Jusqu'en 1994, aucune loi en Centrafrique ne mentionnait la déforestation. Celle-ci a été prise au sérieux et combattue depuis les dix dernières années. Beaucoup de moyens ont été mis en place pour lutter contre ce phénomène par des différentes organisations non gouvernementales par exemple, Solidarité Protestante en Centrafrique, l'ECOFAC avec l'aide des organisations internationales tels que le PNUD, l'Union européenne, selon GRAP, une association française créée en 1998 pour apporter sa contribution au développement de la République Centrafricaine.

Selon les dispositions gouvernementales, les sociétés doivent planter un arbre contre un abattu, à défaut celles-ci sont redevables d'une amende. Finalement, elles solutionnent la deuxième option.

Source: xinhua 28/7/2009

 

NDLR :  Bozizé oublie comme par hasard, de mentionner la déforestation illégale et illicite des entreprises pilleuses de bois dont lui-même, son fils Francis et Franck Biya sont les plus grands complices. En réalité, il a profité de la journée de l’arbre pour faire sa campagne électorale, ce qui est de bonne guerre. Seulement s’il s’autorise à saisir toutes les moindres occasions qui s’offrent à lui pour battre campagne, il doit accepter que les autres fassent autant. Il n’y a aucune raison qu’il donne des ordres à son bras armé de Bossembélé le capitaine Semndiro, pour entraver la liberté de circulation de ses challengers. Aux dernières nouvelles, après moult tractations et toute honte bue, le sous-préfet de Bossembélé a pris ses responsabilités et la délégation du MLPC devrait poursuivre normalement son déplacement jusqu’à Yaloké.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 01:34



 

NDLR Centrafrique-Presse : Nous proposons ci-dessous un remarquable article publié en Anglais par Martin ZIGUELE dans la revue du John F. Kennedy School of Governement, le " Harvard Africa Policy Journal" dans son volume 5,2008-2009 du 28 mai 2009.
 

En prenant l’initiative d’une telle publication dans une aussi prestigieuse revue, on peut le dire sans crainte de se tromper que l’ancien Premier Ministre de la République centrafricaine et désormais candidat du Mouvement de Libération du peuple Centrafricain (MLPC) à la prochaine élection présidentielle, a innové et mis ainsi la barre à un niveau assez haut. Cela ne peut qu’honorer l’auteur dont l’initiative tranche avec la médiocrité ambiante en République centrafricaine, notamment de la part de ses prédécesseurs et autres candidats au fauteuil présidentiel, il faut bien le reconnaître. Il s’agit, par le contenu de l’article, d’un effort louable de projection intellectuelle et prévisionnelle dans l’avenir économique de la République centrafricaine, compte tenu de ses atouts majeurs à savoir notamment, son immense potentiel de ressources naturelles, pour ne citer que celles-là.


En effet, l’incapacité des dirigeants actuels du pays - Bozizé et sa clique de quasi analphabètes en armes qui tuent, terrorisent et pillent le pays en s’illustrant par une si mal gouvernance – à planifier, prévoir ou programmer quoi que ce soit pour les générations à venir, constitue un gros et réel handicap qui compromet sérieusement l’évolution de la RCA.


Un exemple : les négociations autour du projet d’exploitation de l’uranium de Bakouma menées par l’équipe du tristement célèbre ministre des mines de Bozizé, Sylvain Ndoutingai, n’ont essentiellement porté que sur les dessous de table et autres royalties pour lesquels celui-ci et Bozizé se pourléchaient les babines mais nullement sur la nécessité de prévoir ne serait-ce que la réalisation d’une ligne de chemin de fer de Bakouma à un littoral, (Douala par exemple) ou un accès portuaire quelconque.


Sans avoir préalablement lu la convention qu’ils ont signée avec AREVA, dont certaines clauses sont certainement et malheureusement restées confidentielles, on peut affirmer que rien n’est prévu pour développer la région de Bakouma ni toutes celles qui seront traversées par l’acheminement du minerai d’uranium, sans parler des énormes et inévitables problèmes d’irradiation des habitants qui vivent à proximité des chantiers.


Voilà un brillant article qui donne tout son sens au combat que mène Martin Ziguélé pour une bonne gestion transparente et moderne des affaires de la RCA ainsi que pour une mise en valeur et une exploitation profitable aux Centrafricains des énormes richesses naturelles du sol et du sous-sol de leur pays, pour le plus grand bien être de leur progéniture et les générations futures.
 



 ****************************************************************************

 




Située au cœur du continent africain et entièrement enclavée, la République Centrafricaine avec 623.000 km2 de superficie partage ses frontières avec cinq pays, notamment au nord le Tchad sur 1.197 km, à l’est le Soudan sur 1.165 kms, dans son flanc sud  le Congo sur 467 kms  et la République Démocratique du Congo sur 1090 kms , et enfin à l’ouest le Cameroun sur plus de 600 kms, et dont le port de Douala constitue l’accès le plus proche à la mer. 
       

Ancienne colonie française sous le nom de « Territoire de l’Oubangui Chari », la République Centrafricaine est proclamée le 1er décembre 1958 sous l’impulsion de l’Abbé Barthélemy BOGANDA, député Oubanguien au Parlement français, décédé le 29 août 1959 dans un accident d’avion moins d’une année avant l’indépendance formelle du pays proclamée le 13 août 1960.

 

Membre du club peu envié des Pays les Moins Avancés, et classé au 171ème rang mondial sur 177 pays à l’Indice de Développement Humain (IDH) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ce territoire plus grand que la France est quasiment sous peuplé car avec environ 4 millions d’habitants il n’a qu’une densité de 6,8 habitants au km2.
 

La population centrafricaine est aujourd’hui très pauvre : l’incidence de la pauvreté y est de 67% en 2006, c’est à dire que 67 % de la population  vit avec moins d’un dollar par jour, soit 72% de la population en milieu rural et 60 % en milieu urbain. Le PIB par tête d’habitant est de 401,5 USD en 2007, selon les estimations du PNUD.
 

Paradoxalement à l’extrême pauvreté des ses habitants, le pays regorge d’inestimables richesses minières (diamant, or, uranium et indices de pétrole et de fer), d’immenses potentialités agricoles (15 millions d’hectares de terres arables, soit près de 4 hectares disponibles par habitant, notamment dans le nord-ouest et le centre, principaux bassins agricoles des cultures de coton et cannes à sucre), d'abondantes réserves de bois tropicaux, ainsi que d’importantes ressources hydrographiques dont l’exploitation judicieuse pourrait faire de la République centrafricaine à la fois le grenier et le grand vivier de l’Afrique.
 

Il est vrai que plusieurs années de mauvaise gestion, de troubles politiques internes, ponctuées par une rébellion militaire et plusieurs mouvements de rébellions politico-militaires, ont très fortement réduit les capacités du pays, et diminué son attrait pour la communauté internationale. Cependant, le retour à la paix, s’il se confirme après le Dialogue Politique Inclusif qui vient de s’achever à Bangui, permettra au pays de se consacrer à son développement par la mise en valeur de ces opportunités.


D’ailleurs à elle seule, l’exploitation des mines d’uranium dans l’Est du pays, concédées à la société française Areva, aura des effets d’entraînement sur d’autres secteurs d’activités dans le pays, améliorera les infrastructures de transport, et permettra de penser à terme à une centrale nucléaire qui pourra vendre de l’énergie aux pays voisins.
En effet, l’uranium constituant une source énergétique à grande capacité, outre la production  d’électricité, qui sera la principale activité relevant de l’extraction de l’uranium, plusieurs autres utilisations découlent de la transformation de ce minerai, notamment dans les domaines de la médecine et de l’agro-alimentaire, constituant autant de filières de développement du pays.


L’énergie étant désormais une exigence planétaire, omniprésente dans tous les secteurs d’activité à travers le monde, la disponibilité en RCA
[1] de grandes ressources énergétiques d’origine uranifère et hydrographiques sont donc pour notre pays un atout majeur sur le triple plan politique, économique et social.
 

Sur le plan strictement agricole, la RCA peut devenir à l’horizon 2020 un véritable grenier pour l’Afrique, en exportant des surplus agricoles vers le Tchad, le Soudan, l’Ethiopie et même l’Erythrée, qui sont tous des pays structurellement déficitaires sur le plan agricole : les bonnes terres sont là, l’eau est là à profusion, il faut juste des capitaux, des semences et des bras qualifiés et expérimentés. Lorsque j’étais Premier Ministre, c’est cette opportunité que je voulais mettre immédiatement en valeur en invitant, lors d’une émission sur la chaîne de radiotélévision anglaise BBC les fermiers blancs expulsés du Zimbabwe à venir en RCA, compte tenu de leur expérience et du fait qu’ils avaient également fait du Zimbabwe à une époque de son histoire, le grenier de l’Afrique australe.
 

Enfin, la République centrafricaine  a un grand  intérêt géostratégique pour la communauté internationale : comme évoqué plus haut, le pays est  frontalier à la fois du Soudan et du Tchad. A l’Est du Tchad et au Darfour soudanais, sévissent des guerres qui risquent à tout moment de déborder en Centrafrique. Compte tenu de la position centrale du pays, si la guerre y déborde, elle déstabilisera immédiatement toute l’Afrique centrale, en premier lieu ce pays-continent qu’est la République Démocratique du Congo avec lequel nous partageons plus de 1000 kms de frontières. Le Président français Nicolas Sarkozy l’a si bien compris qu’il a fortement bataillé auprès d’une Europe réticente pour mettre en place l’EUFOR[2] le long de la frontière tchado-centrafricaine  face au Soudan. Elle sera bientôt remplacée par la Mission des Nations Unies en Centrafrique et au Tchad.
 

La République centrafricaine est une terre d’avenir et d’espoir pour les pays de l’Afrique centrale et de l’Est, comme futur grenier agro- alimentaire  et comme réserve hydrique et énergétique, à condition que le pays connaisse durablement la paix et la bonne stabilité nécessaire, et que la communauté internationale y consacre les investissements nécessaires.

 

 

Martin ZIGUELE  



[1] RCA : République Centrafricaine

[2] EUFOR Tchad/RCA est une opération militaire de transition d’un an, étroitement coordonnée avec la présence multidimensionnelle des Nations-Unies dans l’est Tchadien et le nord-est de la République centrafricaine, afin d’améliorer la sécurité dans ces régions.




The Central African Republic in 2020

 

A former French colony by the name of “Territoire de l’Oubangui Chari”, the Central African Republic (CAR) declared its autonomy on December 1st 1958 under the leadership of Father Barthélemy Boganda. An Oubanguian member of the French Parliament, Boganda passed away in a plane crash less than a year before the country formally sealed its independence on August 13th 1960.

Landlocked at the heart of the African continent, the CAR shares its borders with five countries: Chad along 1,197km in the North, the Sudan along 1,165km in the East, the Congo along 467km and the Democratic Republic of Congo along 1,090 km in the South, and Cameroon along 600km in the West (Douala’s port being the CAR’s closest access to the sea).

The CAR belongs to the Least Developed Countries’ group and ranks 171st out of 177 on the UNDP’s 2007 Human Development Index.[1] Though its territory of 623,000 km2 is larger than France, the country is underpopulated with only about 4 million inhabitants. The Central African people are extremely poor; in 2006 67% lived on less than a dollar per day and 84% on less than two dollars per day. UNDP estimates GDP per capita (US$, PPP) to be $725.8 in 2007.

In sharp contrast with this rampant poverty, the country’s soils are extremely rich (mainly diamonds and uranium, with evidence of oil and steel) and its agricultural potential enormous (15 million hectares of arable land, most notably in the North-West and in the center for cotton and sugar cane plantation). The CAR also enjoys vast tropical wood reserves and abundant hydrographic resources. Such immense opportunities could arguably position the Central African Republic as both the breadbasket and the wellspring of Central Africa.

However, many years of failed management, internal political troubles and eventually military rebellion have greatly undermined the country’s governance capacities and its appeal to the international community. That said, a return to peace and stability – if confirmed following the Inclusive Political Dialogue that just ended in Bangui – could help foster the country’s development by leveraging the aforementioned comparative advantages.

For instance, the exploitation of the uranium mines in the East (operated by the French company Areva) could almost single-handedly jumpstart other sectors of the country’s economy. It could dramatically improve transportation infrastructure and gather momentum around a potential nuclear power plant that could, in the long-term, sell energy to neighboring countries. While the extraction of uranium primarily serves the production of electricity, a variety of other applications can be derived from its transformation. This is particularly true in the agribusiness (e.g., fertilizers) and medical (e.g., radiography, radioisotopes) fields, both of which represent potential development sectors for the Central African Republic.

From a purely agricultural standpoint, by 2020 the CAR could become a major breadbasket for Africa. Our country could export its surplus to Chad, the Sudan, Ethiopia and even Eritrea, which all suffer from a structural deficit in terms of agricultural goods. The CAR enjoys vast tracts of land and has access to ample water sources. What it needs is capital, seeds, and skilled manpower. This is why, when I was Prime Minister, I invited the white farmers expelled from Zimbabwe to come join us. Considering their pivotal role in once making their country the breadbasket of Southern Africa, I thought they could contribute substantially to the development of our agriculture. The Central African Republic must indeed do more to attract both human and financial capital.

The CAR is ultimately of great geostrategic interest for the international community, due to its common borders with the Sudan and Chad. The ongoing wars in Eastern Chad and Sudanese Darfur could at any time spill over into our country. Considering the CAR’s geographic position, such an outcome would almost immediately destabilize the entire Central African region, starting with the gigantic Democratic Republic of Congo with whom we share more than 1,000kms of borders. This is precisely why French President Nicolas Sarkozy strongly pushed an otherwise reluctant Europe to deploy the EUFOR[2] in January 2008 along the Chad-CAR border facing the Sudan. This force will be replaced by the United Nations Mission in the CAR and Chad (MINURCAT) by March 2009.

Because of its vast resources, its enormous agricultural potential, and its critical geographic position, the Central African Republic deserves more attention from international actors and investors. In light of our people’s openness and our country’s immense opportunities, I am convinced such attention would prove greatly beneficial to all and dramatically enhance the CAR’s development.

 

 

Martin ZIGUELE was Prime Minister of the Central African Republic from April 2001 to March 2003.

 



[1] All UNDP statistics refer to the 2007/2008 United Nations Human Development National Report on the Central African Republic, published in July 2008 by the United Nations Development Program.

[2] The EUROR Chad/CAR is a one-year transitional military operation dedicated to improving regional security in close coordination with the multidimensional presence of the United Nations in Eastern Chad and in North-Eastern CAR.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 01:27



 

15/07/2009 12:07:29| Jeune Afrique |

Mise en place en avril 2007, l’Agence de stabilisation et de régulation des prix des produits pétroliers (ASRP) commence à porter ses fruits. Selon le bilan des cinq premiers mois de 2009, elle a permis à l’État d’encaisser 5,5 milliards de F CFA, dont 3,1 milliards pour la taxe unique sur les carburants (TUPP), 1,7 pour la TVA et 0,7 pour les droits de douane. Une amélioration de 16 % par rapport à 2008, année au cours de laquelle la fiscalité pétrolière a été négative à cause, notamment, de la hausse des cours et de la subvention conséquente des prix sur le marché national (l’État était redevable de 1,8 milliard de F CFA aux distributeurs).

Tous droits de reproduction et de représentation

 

NDLR : Une chose est sûre et les données chiffrées de cette agence de régulation le confirment, depuis le début de l’année 2009, les seules rentrées substantielles de l’Etat centrafricain tiennent essentiellement aux taxes sur les produits pétroliers. Cela dit et c’est ce que cet article ne dit pas ou n’ose pas le faire, Bozizé se fait également verser à son unique profit personnel, 24 francs CFA par litre sur tous les produits pétroliers vendus sur toute l’étendue du territoire centrafricain. Quel jackpot ! C’est un pactole qui prend directement le chemin de ses poches. Cela représente quelques 144 millions F CFA mensuellement, soit environ 2 milliards F CFA annuels sur lesquels personne ne lui demande quelque compte que ce soit ! On peut comprendre qu’il veuille encore rester dans le fauteuil présidentiel en 2010 pour cinq autres années. C’est purement et simplement illégal et un vol qui ne doit plus durer !

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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 19:19




 

Paris - 24/07/2009 (PANA) - France - La présidente de l'association "Survie", Odile Tobner, a accusé vendredi à Paris, Franck Biya, fils aîné du président Paul Biya, de détruire des milliers d'hectares de forêts camerounaises dans le cadre de ses activités de chef d'entreprise.

En tant qu'exploitant forestier, Franck Biya continue aujourd'hui encore de détruire les forêts du Cameroun, profitant de la position de son père. Cela nous paraît inadmissible", a-t-elle déclaré à la PANA.

"Non content de provoquer la déforestation au Cameroun, Franck Biya voulait s'attaquer aux forêts de la Centrafrique en s'associant au fils du président Bozizé [chef de l'Etat centrafricain]. Mais, leur demande de permis d'exploitation a été rejetée pour défaut de conformité», a révélé la présidente de "Survie".

Selon elle, Franck Biya doit des centaines de millions de F Cfa au fisc camerounais au titre de ses activités d'exploitant forestier.

"Il doit des sommes considérables au fisc en tant qu'exploitant agricole. Il ne les a jamais versées. Nous avons la preuve qu'il a acquis des biens faramineux en France, en Suisse et à Monaco, en détruisant les forêts du Cameroun", a encore dit la présidente de "Survie".


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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 21:56




Tunis, 22 Juillet 2009 – (Tunisie) — Conçu pour contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations, particulièrement des groupes vulnérables, le projet vise à améliorer l'offre de services sociaux de base au niveau communautaire. Il sera mis en oeuvre sur une période de cinq ans, allant de 2010 à 2014 et comprend trois composantes :

Renforcement des capacités ; Développement des infrastructures de base ; et Gestion et suivi-évaluation.

 

Le projet couvrira 100 communes dans 10 des 16 préfectures du pays. Il s'agit de Lobaye et Ombella Mpoko (dans la région n° 1), Nana Mambéré, Mambéré Kadei, et Sangha Mbaere (dans la région n° 2), Ouham (dans la région n° 3), Kemo et Ouaka (dans la région n° 4), Basse Koto et Mbomou (dans la région n° 6). Les préfectures de la zone du projet représentent environ 2,5 millions d'habitants, soit 64% de la population totale du pays. Les bénéficiaires du projet sont les populations rurales pauvres de la zone du projet, particulièrement les paysans et les femmes, qui représentent environ 1,75 million de personnes.

 

Le PDCAGV vise à opérationnaliser le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) préparé par le Gouvernement pour la période de 2008 à 2010, et le Document de stratégie de partenariat pays conjointe (DSPPC) préparé par la Banque et la Banque mondiale en RCA et qui couvre la période 2009-2012. Le projet réalisera à cet effet les principales activités suivantes : (i) la formation de 1500 paysans en vue d'améliorer leurs techniques agricoles, (ii) la fourniture de 240 kits à des groupements de paysans afin d'accroitre leur production agricole, (iii) la fourniture de 150 plateformes multifonctionnelles à des groupements de femmes afin d'alléger leurs tâches domestiques, notamment dans la transformation des produits agricoles, et (iv) la mise en service de 330 infrastructures sociales de base (55 écoles, 50 centres de santé, 55 marchés ruraux, 20 pharmacies villageoises, 35 aires de séchage, 30 magasins de stockage de produits agricoles, 80 puits et forages, 5 ponts ruraux et ouvrages de franchissement) pour améliorer les conditions de vie des bénéficiaires et le niveau des indicateurs sociaux du pays.

 

Environ 4000 enfants pourront être scolarisés chaque année dans les 55 écoles réhabilitées ou construites par le projet, et environ 7000 personnes pourront traitées dans les 50 centres de santé réhabilités qui seront mis en service par le projet. Les activités du projet amélioreront la production agricole des bénéficiaires d'environ 35%, et la réalisation des infrastructures sociales de base entrainera la création d'au moins 1000 emplois dans la zone du projet.

 

* 1 UC (unités de compte) = 1,58223 $ = FCFA 720,385 le 22/07/2009

 

Contact Felix Njoku

 

Copyright © 2009 African Development Bank.

 

 

 

Approbation de la Stratégie commune de partenariat BAD-Banque mondiale avec la République centrafricaine

22/07/2009

 

Tunis, le 22 juillet 2009 - Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé lundi à Tunis, le Document de stratégie de partenariat pays conjointe (DSPPC) de la BAD et du Groupe de la Banque mondiale (GBM) en République centrafricaine (RCA). Le document décrit la stratégie commune ainsi que le programme des opérations de financement et des travaux analytiques prévus par les deux institutions durant la période 2009-2012. 

Conçu pour promouvoir une croissance économique forte et la création d'emplois, à travers deux principaux axes d'intervention, le document vise la consolidation de la gouvernance économique et des capacités institutionnelles ; et  la réhabilitation et le développement des infrastructures socioéconomiques.

Le (DSPPC) réaffirme la volonté de la BAD et de la Banque mondiale de renforcer la mise en application des principes de la Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide et de consolider les résultats réalisés dans le cadre du Document de stratégie intérimaire conjointe (DSIC). Il repose sur les principes stratégiques suivants :

  • Répondre aux priorités les plus urgentes qui sont identifiées au niveau du Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) de 2008-2010 de la RCA et du Cadre stratégique 2009-2011 de la Commission de consolidation de la paix des Nations unies;
  • Rechercher la sélectivité et les résultats tangibles ;
  • Maximiser les opportunités d'intégration régionale ;
  • Fournir un cadre pour assurer la continuité des appuis dans le cadre des ressources du Fonds africain de développement (FAD-12)  et de l'Agence de développement international (l'IDA-16).

Les activités de la BAD prévues en 2009-2010 seront financées par le FAD-11 (L'allocation pays de 17,72 millions d'UC soit 26,49 millions de dollars, l'appui supplémentaire de la Facilité pour les états fragiles (FEF) de 11,85 millions d'UC soit 17,72 millions de dollars, et l'appui ciblé de la FEF de 2 millions de dollars). Les activités prévues en 2011-2012 seront financées au titre du FAD-12. Les ressources de l'IDA-15 (34 millions de dollars) appuieront les interventions du Groupe de la Banque mondiale prévues en 2009-2011 et celles de l'IDA-16 en 2012.

Par ailleurs, conformément aux modalités d'utilisation des ressources du FAD et de l'IDA, la contribution totale de la RCA aux opérations régionales est plafonnée à un-tiers des montants dédites opérations pour l'IDA-15 et à 10% de l'allocation de la RCA pour le FAD-11.


Selon le document, la BAD et la Banque mondiale poursuivront les efforts visant à mobiliser des ressources de leurs enveloppes régionales en faveur des projets d'infrastructures économiques d'intégration régionale. « Avec l'assistance de la Banque mondiale, la RCA bénéficie des ressources du fond catalytique Education pour tous – Initiative accélérée (38 millions de dollars), et d'autres ressources complémentaires seront activement recherchées au niveau des différents fonds catalytiques et fiduciaires gérés par la BAD et la Banque mondiale, » a-t-il ajouté.
 

Le portefeuille actif des opérations de la BAD en RCA, qui est en cours de reconstitution depuis son réengagement en 2006, comporte quatre projets portant sur un montant total de 41,873 millions d'UC (62,60 millions de dollars) pour un montant décaissé de 12,176 millions d'UC (18,20 millions de dollars), soit 29,08%. Ce taux de décaissement est de 86,35% si on exclut le Programme régional de facilitation des transports sur les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena qui est une opération multinationale. Les secteurs couverts sont le multisectoriel pour un total de 12,8 millions d'UC (19,14 millions de dollars), soit 30,57%, le secteur des équipements collectifs qui bénéficie de l'appui de la Facilité Africaine de l'Eau pour un montant de 1,273 million d'UC (1,90 millions de dollars), soit 3,04% et le secteur des transports pour un montant de 27,8 millions d'UC (41,56 millions de dollars), soit 66,39%. Le portefeuille de la BAD est jeune avec un âge moyen des projets se situant à 1,4 année. La performance du portefeuille est satisfaisante, avec une note globale de 2,4 sur une échelle de 3.


Source : http://www.afdb.org/fr/news-events/article/board-approves-afdb-world-bank-joint-partnership-strategy-with-central-african-republic-4931/

 

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 17:43




 

 (Syfia 24-07-2009 Centrafrique) En Centrafrique, la mise en place d'un guichet unique regroupant tous les services officiels compétents pour la création d'entreprises a réduit de façon spectaculaire les démarches. En quelques mois, des centaines de sociétés, pour la plupart venant de l'informel, ont ouvert leurs portes, créé des emplois et fourni de nouvelles recettes à l’Etat.

Petite révolution dans le monde des affaires centrafricain : le temps nécessaire pour accomplir toutes les formalités administratives exigées pour créer une entreprise est passé cette année à sept jours. Une semaine, comme en France ! Une performance, car il fallait entre trois mois et un an par le passé, selon les opérateurs économiques de ce pays. D'après Doing Business 2009, le rapport de la Banque mondiale qui analyse l'environnement des affaires dans 181 pays du monde, ce délai est de plus de 47 jours en moyenne en Afrique subsaharienne.

En Centrafrique, ce bon résultat est dû au fonctionnement, depuis août 2008, du Guichet unique de formalités des entreprises (Gufe), une salle où sont dorénavant regroupés tous les services impliqués dans les procédures de reconnaissance officielle des entreprises. Le traitement des dossiers se fait à présent à la chaîne : le promoteur fait enregistrer son dossier au secrétariat du Gufe, puis paye les frais officiels. Au bout de sept jours, l'autorisation lui est délivrée. "Cette méthode a mis fin aux lenteurs administratives", se réjouit François Sabégala, coordonnateur du Gufe.

Elle a aussi mis fin à la corruption, estime Gabriel Ebelinga, directeur des études et de l’information économique à la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima). Car, poursuit-il, "travaillant dans une même salle, les cadres délocalisés se contrôlent". Avant, un opérateur économique pouvait attendre trois mois voire un an avant que son dossier ne quitte un service pour un autre. Pire, en plus de 100 000 Fcfa (152 €) de frais officiels, "il fallait environ 30 000 Fcfa (46 €) de bakchich pour créer une Pme". Conséquence, constate M. Ebelinga, "découragés, certains opérateurs abandonnaient ces difficiles formalités pour rester dans l’informel".

Les avantages de sortir de l’informel

En 2007, Denise Danga n'avait ainsi pas réussi à réunir les papiers nécessaires pour créer son entreprise. Elle s'était donc installée dans l'informel dans une rue peu fréquentée de Bangui. Depuis, la donne a changé. Elle est revenue sur son projet et, en quelques jours, tous les papiers ont été signés. Elle vient d'ouvrir un magasin de vente des boissons dans une banlieue de la capitale. Comme Denise, de nombreux Centrafricains sortent de l'informel. En moins d'un an, 800 nouvelles Pme, tous secteurs économiques confondus, ont officiellement ouvert leurs portes créant environ 2 000 emplois. Parmi ces nouvelles sociétés, 72 % viennent de l'informel, d'après la Ccima.

Grâce à cette reconnaissance officielle, elles peuvent ouvrir leurs bureaux ou magasins dans des endroits très fréquentés et répondre à des appels d'offres. Plus prospères, elles recrutent plus de personnel. Pour l'économiste centrafricain Jean Kossinga, le guichet unique a d’ores et déjà permis d'attirer des investissements et de favoriser l'implantation de nouvelles sociétés. L’État est également gagnant, puisque ces entreprises, qui ont désormais pignon sur rue, n'échappent plus au fisc, ce qui augmente ses recettes. Les nouvelles sociétés doivent également payer la sécurité sociale pour leurs employés et peuvent être poursuivies par ces derniers si elles ne respectent pas les conditions légales de travail.

Un assainissement progressif

Créé par décret gouvernemental pour "assainir le climat des affaires", le Gufe s'est inspiré de l'exemple du Sénégal, où le guichet unique, instauré en mai 2008, a réduit rapidement les délais de création d'entreprise de 58 à 8 jours. Cette structure a facilité les affaires partout où elle a été créée : Burkina Faso, Maroc, Lesotho, etc. Au cours des cinq dernières années, 39 pays l'ont instituée, dont au moins cinq fonctionnent efficacement en Afrique. Selon Moïse Kotayé, ministre centrafricain chargé notamment des Pme, le Guichet unique a aussi pour mission de promouvoir "les petites et moyennes entreprises pour qu'elles deviennent des petites industries, et les petites et moyennes industries pour qu'elles se transforment en industries". Il y a un an, le pays comptait à peine plus de 2 000 entreprises toutes tailles confondues, contre plus de 2 800 aujourd'hui, selon la Ccima.

Beaucoup reste cependant à faire. En 2008 et 2009, Doing Business a ainsi classé la Centrafrique avant-dernière au niveau mondial. Les plus mauvaises notes portaient sur les conditions de fermeture de l'entreprise, où le pays arrivait dernier. Mauvaises notes également sur "les paiements des impôts" et "le commerce transfrontalier". De nombreux facteurs découragent encore les investisseurs : procédures d'importation et d'exportation lentes (57 à 66 jours par transaction) et coûteuses, impôts élevés, nombreux et difficiles à payer, justice peu performante, etc.

Malgré les récentes avancées, le chemin qui mène vers un climat des affaires totalement assaini sera encore long.

Jules Yanganda

 

NDLR : Le vrai problème que pose ce problème de guichet unique est la question de savoir s’il fallait un département ministériel pour cela ? Faut-il ériger tout un ministère pour les attributions d’une bonne chambre de commerce ? On avait crée un ministère de toute pièce pour caser un certain Aurélien Simplice Zingas et après le DPI, on a également casé un certain Kotayé. C’est tout. Tout le reste que brassage d’air et médiocrité.

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 00:15




APA-Dakar 2009-07-22 19:35:14 (Sénégal) Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mercredi un don de 12,41 millions de dollars (soit 8 millions d’unités de compte) à la République Centrafricaine (RCA) pour le financement de projets de développement communautaire et d’appui aux groupes vulnérables (PDCAGV), a appris APA mercredi auprès du groupe financier.

Le don accordé au titre de la Facilité en faveur des Etats fragiles (FEF) va permettre à la RCA d’améliorer l’offre des services sociaux de base au profit des populations de 100 communes dans 10 des 16 préfectures. Le projet qui sera exécuté en cinq ans (2010-2014) est axé sur trois volets, notamment le renforcement des capacités, le développement des infrastructures de base et la gestion suivi-évaluation.

Il va permettre d’accroître la production agricole des bénéficiaires d’environ 35% et favoriser la création de quelque 1000 emplois dans les infrastructures sociales de base.

Le portefeuille actif des opérations de la BAD en RCA, qui est en cours de reconstitution depuis son réengagement en 2006, comporte quatre projets portant sur un montant total de 41,873 millions d’UC (62,60 millions de dollars) pour un montant décaissé de 12,176 millions d’UC (18,20 millions de dollars), soit 29,08%.

Ce taux de décaissement est de 86,35% compte non tenu du Programme régional de facilitation des transports sur les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena qui est une opération multinationale.

 Les secteurs couverts sont le multisectoriel pour un total de 12,8 millions d’UC (19,14 millions de dollars), soit 30,57%, le secteur des équipements collectifs qui bénéficie de l’appui de la Facilité Africaine de l’Eau pour un montant de 1,273 million d’UC (1,90 millions de dollars), soit 3,04% et le secteur des transports pour un montant de 27,8 millions d’UC (41,56 millions de dollars), soit 66,39%.


NDLR : Il faut souhaiter que cette enveloppe ne tombe pas dans les mains de Ndoutingai et Bozizé car si tel était malheureusement le cas, on ne verra pas la couleur de ce fric destiné au renforcement des infrastructures de base du pays, comme le sort actuel du programme DDR dont ils ont dilapidé les premiers cinq milliards de F CFA. Même le régime actuel de Déby Itno qui n'est pourtant pas un modèle de bonne gestion financière, craint que sa contribution d'un (1) milliard pour le programme DDR centrafricain ne tombe directement entre les mains de Bozizé. La confiance règne...!

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 01:23





Le Dr Kenneth Nwosu, directeur exécutif de l'Institut national de recherche sur les racines comestibles, estime que le Nigeria pourrait engranger des recettes de l'ordre de 5 milliards $ par an dans l'exportation du manioc et de ses produits dérivés, notamment l'amidon pour le papier, les produits pharmaceutiques et l'éthanol. Il regrette, par ailleurs, que malgré son statut de premier producteur mondial de manioc le pays ne tire aucun avantage comparatif des recettes d'exportation. La Thaïlande, « qui arrive derrière nous en matière de production, fait des recettes annuelles de 8 milliards $ ».

 

Les Afriques 06-07-2009 N°82 du 2 au 9 juillet 2009

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 23:03




 

APA – Douala (Cameroun) 2009-07-05 15:48:37 - La Cour de communauté de justice et d’arbitrage de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) vient de condamner la République de la Guinée équatoriale à payer plus de 50 milliards de francs CFA à la Commercial bank de la Guinée équatoriale, (CBGE), a appris APA dimanche de source proche de la direction générale de cette entreprise.

Après avoir examiné la position des deux parties, et en application des dispositions en vigueur, notamment l’article 25 de ladite loi, le tribunal arbitral, a « constaté une faute contractuelle de la république de la Guinée équatoriale ».

 Une situation qui a « causé des préjudices à la CBGE et que ces préjudices méritent réparation », ont indiqué les conseils de la Commercial bank.

 «  En conséquence, le Tribunal arbitral condamne la République de la Guinée équatoriale à verser à la Commercial bank, la somme de 50 milliards de francs CFA, «au titre de réparation du préjudice matériel ».

Dans son verdict, le tribunal a tenu compte des frais engagés par la Commercial bank pour s’installer en Guinée équatoriale afin d’y mener des activités conformément aux lois et règlements de ce pays et en conformité avec les dispositions en vigueur de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC).

 La CBGE est une succursale de la Capital financial holding (CFH) qui compte entre autres, la Commercial bank of Cameroon (CCB), et dont l’homme d’affaires Yves-Michel Fotso en est le président du conseil d’administration.

L’affaire remonte à 2002 lorsque la Commercial bank sollicite une autorisation auprès des autorités équato-guinéennes pour l’ouverture d’une structure bancaire dans ce pays.

Une demande qui sera acceptée, puisque conformément aux dispositions en la matière, le dossier de la CBGE sera transmis à l’autorité de régulation, donc compétente en la matière.

Après examen, la COBAC donnera son accord pour l’ouverture d’une agence de la Commercial bank en Guinée équatoriale.

Mais contre toute attente, rapporte la partie civile, les autorités équato-guinéennes vont se rétracter, arguant « qu’il ne pourrait donner l’agrément à deux banques camerounaises » puisque Afriland first bank, y était déjà installée.

Au terme d’une procédure qui aura duré sept ans, l’institution bancaire vient d’être remise dans ses droits avec la décision du Tribunal arbitral qui prend effet dès sa publication.

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 00:23






Alain Tchakounte (Cameroon Tribune) 3 Juillet 2009

Une session du comité ministériel de l'Union monétaire d'Afrique centrale s'est tenue hier au siège de la BEAC à Douala.

Journée fort chargée pour les membres du comité ministériel de l'Union monétaire d'Afrique centrale (UMAC) hier à Bonanjo. La rencontre avait lieu quelques jours après la tenue du Comité de politique monétaire de la BEAC qui a pris quelques décisions fortes, pour le financement des économies nationales. Notamment, l'entrée en vigueur de la réforme sur les titres publics à souscription libre. A partir du 1er juillet en effet, les pays de la CEMAC devront s'adresser aux marchés financiers de la sous-région, pour financer leurs budgets respectifs.

A la réunion du comité ministériel d'hier, les modalités pratiques de la mise en oeuvre de cette réforme ont été examinées, notamment la sélection des banques, intermédiaires en matière de titres, comme le précise le président de ce comité, le ministre camerounais des Finances, Essimi Menye : « Dans les réformes de la BEAC, et de la CEMAC en même temps, il a été convenu qu'à partir du 1er juillet 2009, les pays de la sous-région vont réduire leurs tirages. La BEAC prête de l'argent aux Etats. On appelle ça des tirages. Ces tirages sont basés sur 20% des recettes réalisées l'année d'avant. On a pris donc comme pointeur cette année, les recettes réalisées au 31 décembre 2008. On a calculé cette moyenne et ça va être des valeurs de référence. Chaque année, les Etats pourront tirer la première année, 20% des recettes de 2008 et en 2011, ils vont tirer les 4/5 et l'année suivante, on va tirer les 3/5 jusqu'à ce qu'on arrive à zéro. »

L'autre dossier traité au cours de ce comité est l'examen des travaux d'audit spécifique lancés par la conférence des chefs d'Etat le 30 janvier à Libreville, suite aux placements effectués par la BEAC à la Société générale. « Cet audit se poursuit normalement. Une mission est en cours sur le terrain, pour donner toutes les clarifications à ce sujet », a précisé Essimi Menye à la presse. Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de l'argent et le financement du terrorisme, le secrétaire permanent du Gabac, l'organe sous-régional coiffant les Agences d'investigation financière a présenté aux ministres au cours de ces travaux, son plan d'action pour l'année 2009.

Et pourquoi ne pas noter aussi, cette atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE par la RCA qui réjouit les membres de l'UMAC.

Par ailleurs, le Minfi a effectué, après cette réunion, une visite dans les locaux de Banque Atlantique, qui a récemment repris les activités d'Amity Bank, au terme de sa restructuration. Le ministre des Finances a tenu à rassurer les épargnants. « Le repreneur s'est engagé à couvrir le passif d'Amity Bank qui était géré par des actionnaires, a  confié Essimi Menye. Mais cette banque a perdu pratiquement tous ses actifs, tout son capital. Un entendement a eu lieu entre le repreneur et l'Etat, pour que l'Etat reprenne 30% des dettes d'Amity Bank et que le repreneur puisse, sur une période de 10 ans, résorber les pertes causées par l'ancienne gestion d'Amity Bank. »


Copyright © 2009 Cameroon Tribune.

 

NDLR : Ce sont pas moins de six ministres de son gouvernement que Bozizé a envoyés dans six mosquées différentes à Bangui ce vendredi 3 juillet pour demander aux imams de prier pour la paix et remercier Dieu pour avoir permis que la RCA ait été admise à l'initiative PPTE par les institutions de Bretton Woods à Washington. Pour Bozizé et sa clique, cette décision inespérée du FMI est un grand événement synonyme de pluie financière qui va bientôt arroser le pays. 

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