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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 19:02




APA Bangui 05-10-2009 (Centrafrique) Le Fonds monétaire internationale (FMI)a recommandé au gouvernement centrafricain d’appliquer le mécanisme d’ajustement automatique des prix des produits pétroliers pour générer des revenus stables permettant de financier les services de l’Etat et les dépenses affectées à la lute contre la pauvreté, a appris APA.

Une mission du FMI, conduite par M. Martin Pétri, vient de séjourner pendant deux semaines à Bangui dans le cadre des négociations au titre de la cinquième revue du programme économique de la RCA, appuyé par la FRPC.

Au cours d’une conférence de presse, au terme de son séjour, M. Pétri a indiqué que l’activité économique en Centrafrique avait ralenti en 2009 sous l’effet des chocs endogènes et exogènes.

La croissance du produit intérieur Brut (PIB) réel était de 2% en 2008 alors que l’inflation moyenne est passée de 9,3% en 2008 à 8% en juillet 2009, a-t-il dit, ajoutant que le déficit du compte courant extérieur a quelque peu diminué pour atteindre 9% du PIB en raison de la réduction du volume des importations et de l’amélioration des termes de l’échange (imputable à la baisse des prix du pétrole sur le marché internationale et au redressement des prix du diamant).

Selon M. Martin Pétri, un appui supplémentaire des bailleurs de fonds jouerait un rôle déterminant dans la gestion de la situation financière et permettrait de limiter le recours au financement intérieur coûteux.

Le chef de la mission du FMI a toutefois ajouté que le ralentissement de la croissance mondiale continue d’assombrir les perspectives économiques à court terme.

La croissance en 2010 devrait se redresser à 31/2%, l’inflation moyenne devrait reculer à 3% tandis que le déficit du compte courant extérieur pourrait, éventuellement, se modérer en raison d’un plus grand afflux de l’aide et d’une meilleure tenue des exportations, a-t-il expliqué.

Il a annoncé que la République centrafricaine allait bénéficier d’un allègement de la dette de quelque 741 millions de dollars en terme de Valeurs actualisées nettes (VAN), après la signature des accords avec les créanciers.

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 23:50




Source: Fonds monétaire international (FMI)

Date: 01 Oct 2009

Communiqué de presse No. 09/342

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) conduite par Martin Petri, a visité la République centrafricaine du 17 Septembre au 1er Octobre 2009. L'objectif de la mission était de procéder à la cinquième revue du programme des autorités,  soutenue par la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC) et à la conduite de la consultation 2009 au titre de Article IV (1).

La mission s'est entretenue avec Son Excellence le Président François Bozizé, le Premier ministre, Faustin Archange Touadéra, le ministre des Finances et du Budget, Albert Besse, Ministre Délégué chargé de la mobilisation des ressources, Abdalla Kadre, Ministre Délégué chargé de l'Energie, Jean-Chrysostome Mekondongo; le Directeur national de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC), Camille Kelefio, le Président de la Commission Economie et des Finances de l'Assemblée nationale, Eric Sorongopé qui représentait le Président de l'Assemblée nationale, Célestin Gaombalet, et d'autres ministres et de hauts fonctionnaires de la BEAC, ainsi que des représentants du secteur privé et la communauté des donateurs.

À l'issue de la visite, M. Petri fait la déclaration suivante:

«L'activité économique a ralenti en 2009 en raison d'une série de chocs mondiaux et nationaux. Le produit intérieur brut (PIB) est attendu à 2,0 pour cent comparativement à 2,2 pour cent en 2008. L'inflation moyenne est tombée à 8,8 pour cent en Juillet, après avoir atteint 9,3 pour cent en 2008. Le déficit du compte courant extérieur devrait diminuer quelque peu à 9 pour cent du PIB en raison des volumes d'importation réduits et l'amélioration des termes de l'échange (due à une diminution des prix mondiaux du pétrole et une augmentation des prix du diamant). La performance budgétaire a été encourageante au cours des premiers semestres de l'année. Les recettes intérieures ont augmenté en pourcentage du PIB nominal et les dépenses ont été gérées avec prudence. Par conséquent, un excédent budgétaire primaire intérieur a été enregistré. Il y avait aussi des progrès dans les réformes structurelles. La mise en œuvre du mécanisme automatique de tarification des combustibles est de gestion important pour générer des revenus stables dont les services de finances publiques et la pauvreté en réduisant les dépenses. Les recettes fiscales se sont d’autant améliorées que la gestion des recettes et des finances publiques ont été renforcées.

"Les sujets que Consultation au titre de l'Article IV ont traités en détail ont été :

(i)                 les sources de croissance à long terme économique,

(ii) en supprimant les contraintes qui pèsent sur l'accès du secteur privé au crédit,

(iii) les réformes pour élever le rapport impôt / PIB de plus temps, et

(iv) la politique budgétaire à long terme la viabilité budgétaire.

«En Juin 2009, la République centrafricaine a atteint le point d'achèvement de l'Initiative renforcée des Pays pauvres très endettés. L’allégement de la dette de quelque US $ 741 millions de dollars en valeur actuelle nette (VAN) est effectif en accord avec les créanciers. Les créanciers multilatéraux ont déjà fourni un allégement irrévocable d'un montant de 525 millions de dollars en VAN.

«L'impact du ralentissement économique mondial continue à assombrir les perspectives économiques à court terme, mais la croissance en 2010 devrait se redresser à 3 ½ pour cent, tandis que l'inflation moyenne devrait se ralentir à 3 pour cent. Le déficit du compte courant extérieur va probablement diminuer à cause de l'enseignement supérieur, les flux d'aide et une certaine reprise des exportations.

«Le programme FRPC pour l'exercice 2009/10 a pour objectif de soutenir la demande intérieure grâce à un programme de dépenses du gouvernement. Le programme comprend les dépenses pour les élections de 2010 et le processus de paix qui résultent des recommandations du Dialogue politique inclusif de Décembre 2008, qui sont principalement financées par l'extérieur. Le soutien accru des donateurs pourrait jouer un rôle important dans la gestion de la situation budgétaire, tout en limitant le recours au financement interne coûteux.

"La performance globale dans le cadre du programme FRPC a été globalement satisfaisante et, sous réserve de l'approbation par la direction du FMI et l'application continue des politiques de programme, il est prévu que le Conseil d'administration du FMI puisse discuter de la consultation 2009 de Article IV et la cinquième revue du programme de la Banque centrale de la République, appuyé par la FRPC en Décembre 2009. "

Notes: (1) En vertu de l'article IV des Statuts du FMI, le FMI tient des discussions bilatérales avec ses membres, habituellement chaque année. Une équipe du FMI se rend dans le pays, recueille des informations économiques et financières, et s'entretient avec les responsables de l'évolution économique du pays et les politiques. De retour au siège, le personnel prépare un rapport, qui constitue la base pour discussion par le Conseil exécutif. À l'issue de la discussion, le Directeur général, en tant que Président du conseil d'administration, résume les opinions des administrateurs, et ce résumé est communiqué aux autorités du pays.

DÉPARTEMENT DES RELATIONS EXTÉRIEURES DU FMI

Affaires publiques
Téléphone: 202-623-7300
Télécopieur: 202-623-6278

Relations avec les médias
Téléphone: 202-623-7100
Télécopieur: 202-623-6772

 

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 13:43




 

  Après avoir bataillé l'année dernière pour signer le coûteux avenant à la convention minière de sa filiale centrafricaine UraMin CAR Ltd (AMI nº187), Areva devrait bientôt décaisser de nouveaux fonds pour son projet dans ce pays. Le groupe nucléaire français y détient le gisement d'uranium de Bakouma, mais cherche à augmenter ses ressources et ses réserves avant de s'engager dans la phase de développement.

Areva souhaite en particulier sécuriser un certain nombre de blocs autour de son permis qui couvrent les extensions du prospect. Ceux-ci (Ndenguiro, Bakouma North, etc.) sont détenus par Uranio AG, la société enregistrée à Bâle de l'homme d'affaires Richard Ondoko. Or, selon nos informations, George Forrest, le célèbre entrepreneur minier du Katanga au Congo-K, aurait récupéré sept de ces titres en vue de les céder à Areva. Pour combien ? Les discussions sont en cours…

Anne Lauvergeon, la patronne du groupe français, s'est entretenue avec le président centrafricain François Bozizé le 29 septembre à Paris. Celui-ci était accompagné de son neveu et ministre des mines, Sylvain Ndoutingaï, et surtout de son conseiller particulier Fabien Singaye. Ce dernier, ainsi que Forrest avaient servi d'intermédiaires à Areva pour la signature, en août 2008, de l'avenant d'UraMin CAR Ltd. Cet accord prévoyait notamment le versement par le groupe français de 40 millions $ sur cinq ans à Bangui.

Rappelons que Forrest et Singaye ont également joué un rôle actif dans les négociations ayant abouti à l'accord avec Areva sur l'exploitation de l'uranium au Congo-K conclu le 26 mars.

Singaye a par ailleurs profité de son séjour dans la capitale française le 29 septembre pour être reçu à Levallois-Perret par le maire Patrick Balkany, en compagnie de son bras droit Renaud Guillot Corail. Balkany, un intime du président Nicolas Sarkozy qu'il accompagnait lors de sa visite à Kinshasa le 26 mars, s'est considérablement rapproché de Forrest depuis plus d'un an. Richard Ondoko était injoignable au moment où nous éditions cet article.


AFRICA MINING INTELLIGENCE

 

- Edition française N°211 30/09/2009



NDLR : Il ne manquait plus que Saifee Durbar à ce bal parisien autour de Bozizé pour que la boucle soit bouclée. L'opacité avec laquelle Bozizé et Ndoutingai gèrent les ressources minières qui devraient assurer la prospérité économique et sociale de la RCA et des Centrafricains doit  interpeller tous les fils du pays. Bozizé et Ndoutingai se sont alliés à une bande de mafieux étrangers pour mettre en coupe réglée les mines d'uranium de Bakouma comme si c'était leur propriété personnelle alors qu'elles appartiennent bel et bien au patrimoine national. Personne en Centrafrique n'a idée sur ce que  Bozizé et Ndoutingai ont déjà engrangé sur le dos du pays avec la délivrance des permis et toutes les magouilles auxquelles ils se livrent lieu depuis qu'ils ont on découvert que Bakouma pouvait faire d'eux de nouveaux richissimes. Il est temps que cette prédation s'arrête. L'Assemblée nationale étant aux ordres, il n'y a aucun espoir que le moindre député de cette institution ne pose le problème du vol organisé des ressources naturelles du pays par Bozizé, Ndoutingai et leur bande de mafieux.   
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 11:37




 

APA-Douala 2009-09-28 09:34:41 (Cameroun) La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), s’appuie sur la procédure judiciaire en cours contre la Bank Austria pour recouvrer près de 11 milliards de francs CFA perdue dans l’affaire Madoff, a appris lundi APA auprès de cette institution bancaire.

Les responsables de cette banque sous régionale qui ont tenu une série de réunions pendant le week-end dans la métropole économique camerounaise, tablent désormais sur une « politique prudente » de placements pour éviter ce genre de désagréments.

« Nous sommes engagés dans une procédure judiciaire en vue de récupérer la totalité de 10,4 milliards de FCFA », a déclaré le président du conseil d’administration de la BDEAC, Anicet Georges Doléguélé.

Dans un communiqué dont copie est parvenue à la rédaction de APA, la BDEAC indique que « Bank Austria dans laquelle nous avions un placement l’a réinvesti ailleurs de manières hasardeuse », ce qui a fait en sorte que « la BDEAC s’est retrouvée en position de victime indirecte dans l’affaire Madoff ».

Les responsables de la BDEAC soutiennent que « l’affaire Madoff a des conséquences sur le fonctionnement de la banque », d’où la prescription des administrateurs pour une politique prudente des placements de fonds pour éviter ce type de désagrément à l’avenir.



Le Conseil d’Administration de la BDEAC renouvelle sa confiance à la Direction

 

Communiqué de presse

Le Conseil d’Administration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale s’est réuni ce jeudi 24 septembre 2009 à Douala, République du Cameroun, sous la présidence de Monsieur Anicet Georges DOLOGUELE, Président du Conseil d’Administration.

Dix points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette 3ième réunion de l’exercice 2009.

Ainsi, les Administrateurs ont pris acte de la situation provisoire au 30 juin 2009 qui donne une vue précise de l’exécution du budget au titre de l’exercice 2009. Toutefois, face à la conjoncture économique particulièrement difficile marquée par la crise financière internationale, la Direction de la Banque a dû procéder à un Collectif budgétaire afin de réaliser les économies qui s’imposent, et d’adapter le budget de fonctionnement de la Banque à la réalité. Le Conseil a approuvé les ajustements proposés par la Direction et a préconisé quelques pistes d’économies supplémentaires à prendre en compte lors de la réalisation du budget de l’exercice 2010.

Dans le cadre de la mise en place du Comité d’Audit, organe de contrôle devant veiller à la bonne gouvernance au sein de l’institution, le Conseil d’Administration a désigné un groupe d’Administrateurs, qui procédera à la sélection d’Administrateurs Indépendants devant siéger au sein dudit Comité d’Audit sur la base des candidatures retenues par le Cabinet de Recrutement Afric Search. Ce groupe de travail présentera les conclusions de ses travaux lors de la réunion du Conseil du mois de décembre.

Poursuivant l’examen de l’ordre du jour, les Administrateurs ont pris acte de l’état d’exécution des projets approuvés au 31 Août 2009, et ont noté avec satisfaction que ceux-ci s’exécutent globalement de manière satisfaisante, en dehors d’un ou de deux prêts qui connaissent quelques difficultés passagères.

 Les Administrateurs ont ensuite approuvé le financement du projet d’extension de l’hôtel AZUR à Pointe-Noire (République du Congo) pour un montant de 1 ?5 milliards FCFA.

En ce qui concerne la perte occasionnée par l’affaire MADOFF, la Direction de la Banque fait le point sur les efforts entrepris afin de récupérer ses avoirs compromis dans le Fonds PRIMEO.

Les Administrateurs ont noté que les contacts tous azimuts déployés par la Direction sont relayés par les actionnaires de référence de la Banque. Cependant, afin d’accélérer le dénouement de cette affaire, la Direction a été autorisée d’engager la procédure judiciaire si toutes les actions menées jusque-là ne conduisent pas vers un règlement amiable.

Enfin, le Conseil a pris bonne note des derniers recrutements effectués au titre de l’exercice 2010 ; il s’agit d’un juriste, d’un trésorier, d’un analyste projet et d’une traductrice.

Avant de conclure ses travaux, le Conseil d’Administration a renouvelé sa confiance et son soutien à la Direction de la Banque face à la campagne de presse négative qui s’est développée ces derniers jours. Elle a exhorté la Direction à maintenir le cap fixé et de se focaliser sur les objectifs opérationnels de la Banque, notamment en poursuivant l’effort extraordinaire qui lui a permis de réaliser un volume d’engagement de 38 ?730 milliards sur un objectif annuel de 35 milliards de FCFA.

 
Fait à Douala, le 24 septembre 2009

 
Oscar NGOLE

 
Directeur de Cabinet du Président

 Chargé du Secrétariat du Conseil

 

 

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 17:50




 


[ 24/09/09  - 13H00 - AFP  ]


La Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC) a perdu quelque 50 millions d'euros entre 2004 et 2008 en investissements hasardeux et détournements, selon l'hebdomadaire Jeune Afrique dont les chiffres ont été en partie confirmés par le gouverneur de la Banque.

Jeune Afrique a révélé la semaine dernière que la BEAC, qui regroupe les six pays de l'Afrique centrale (Congo, Cameroun, Gabon, Centrafrique, Guinée équatoriale et Tchad) avait perdu 25 millions dans un investissement "toxique" auprès de la
Société générale en 2006, et a vu une somme totale de 28 millions détournée entre 2004 et 2008.


Le gouverneur de la BEAC, Philibert Andzembé, a confirmé dans une interview mercredi au quotidien gabonais Gabon Matin, l'investissement +toxique+ de 16 milliards de F CFA (25 millions d'euros), le qualifiant de "montant énorme". "Les Chefs d'Etat de la Cemac (Communuaté économique et monétaire de l'Afrique centrale) ont été informés et ont commandé un audit", a-t-il précisé.


"La
Société générale nous a proposé un produit appelé Dépot à terme indexé (DATEI) qui comportait en son sein plusieurs autres fonds de placements dont le produit action pour 20%", a expliqué M. Andzembé, qui est de nationalité gabonaise.

En ce qui concerne le détournement de 19 milliards de F CFA (28 millions d'euros) avancés par Jeune Afrique, M. Andzembé parle lui de "15 milliards (22 millions)".

 



Mauvais placements et fraudes: la BEAC admet plus de 40 M EUR de pertes


LIBREVILLE (AFP) -
jeudi 24 septembre 2009 - 16h48 - La Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC) a perdu plus de 40 millions d'euros dans des investissements hasardeux et des détournements, a admis jeudi son gouverneur confirmant partiellement un article de l'hebdomadaire Jeune Afrique. 

 


D'après Jeune Afrique la semaine dernière, la BEAC - qui regroupe les six pays de l'Afrique centrale (Congo, Cameroun, Gabon, Centrafrique, Guinée équatoriale et Tchad) - a perdu 25 millions dans un investissement "toxique" auprès de la Société générale en 2006, et vu un total de 28 millions détournés entre 2004 et 2008.


Le gouverneur de la BEAC, Philibert Andzembé, confirme dans une interview au quotidien gabonais Gabon Matin, l'investissement "toxique" de 16 milliards de F CFA (25 millions d'euros). "Les chefs d'Etat de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale) ont été informés et ont commandé un audit", a-t-il précisé.


"La Société générale nous a proposé un produit appelé Dépot à terme indexé (DATEI) qui comportait en son sein plusieurs autres fonds de placements dont le produit action pour 20%",

a expliqué M. Andzembé, qui est de nationalité gabonaise.


"Nous étions persuadés que le placement était à même de permettre l'amélioration de nos réserves (...) Un rapport met en évidence un manque de vigilance de notre part mais aussi et surtout de la Société générale, qui avait proposé un produit en omettant volontairement d'en présenter toutes les composantes",
ajoute-t-il.


En ce qui concerne le détournement de 19 milliards de F CFA (28 millions d'euros) avancés par Jeune Afrique, M. Andzembé parle lui de "15 milliards (22 millions EUR)".


Selon lui, la BEAC s'est "trouvée en 2000 dans l'impossibilité de concilier les écritures entre les relevés de la Société générale qui gère les comptes et la comptabilité de notre Banque (...) On n'arrivait pas à faire la lumière sur 400 millions de F CFA (600.000 euros)".


"Au fur et à mesure, ce montant augmentait. En 2004-2005, ce +gap+ a atteint 1,4 milliard (2,1 millions d'euros). Quand je suis arrivé en 2007 (date de sa nomination), les services m'ont signalé cet écart qui est aujourd'hui de 15 milliards",
explique-t-il.


"J'ai saisi le cabinet Mazars (...) qui a révélé qu'il y avait des détournements de fonds. Ce rapport (de Mazars) a réussi à identifier les moyens utilisés (...): chèques, virements et prélèvements en espèces. Des sociétés ont bénéficié de ces prélèvements, ces sociétés sont dans la mouvance de ceux qui ont géré la comptabilité au siège (...) L'enquête se poursuit", souligne M. Adzembe


Selon plusieurs journaux de la sous-région, les dirigeants des six pays de la Banque envisagent de limoger prochainement M. Andzembé.



   
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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 18:13


 

APA Bangui 2009-09-23 12:05:01 (Centrafrique) L’Assemblée nationale centrafricaine a adopté mardi à Bangui un collectif budgétaire pour 2009 de 177.272.865 de FCFA en diminution de moins 2,1% par rapport au budget initial de l’Etat centrafricain arrêté à la somme de 181.070.344 FCFA, a appris APA.

Selon le rapport de la Commission économie, finances et plan de l’Assemblée nationale, les ressources sont passées de 16,9 à 28,3 milliards de FCFA grâce aux appuis budgétaires de la France, de la Banque mondiale et de l’Union européenne (10,1 milliards) de FCFA, ainsi que des tirages sur emprunt du Fonds monétaire internationale (16,7 milliards de FCFA) pour appuyer le programme FRC, et des emprunts et dons de la CEMAC (1,5 milliards) en vue de financer les dépenses du DDR.

Les dépenses d’investissement ont augmenté de 2,2% et concernent la contribution de la République centrafricaine au projet d’extension du siège de la Commission de la CEMAC (1,6 milliards), les contreparties des programmes DDR (500 milliards sur ressources propres et 1,5 milliard sur financement extérieur) et la Réforme du secteur de la sécurité (70 millions), indique le rapport.

Le projet du collectif budgétaire 2009 se justifie par la nécessité d’allouer des crédits pour le fonctionnement des services rattachés aux départements ministériels nouvellement crées, les travaux préliminaires aux élections de 2010, le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) et la contribution de l’Etat au budget du Programme du comité de la réforme du secteur et de la sécurité (RSS), explique le rapport.



NDLR : Une anomalie saute tout de suite aux yeux dans ce collectif budgétaire. On y parle d'une somme de 1,5 milliards F CFA sur financement extérieur pour le programme DDR alors que c'est de notoriété publique que la CEMAC a accordé un appui de 5 milliards F CFA pour ledit programme. Où est parti la différence ?

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 01:49




 

 

DW-World.de Deutsche Welle 17.09.2009

 

Au Tchad se tient actuellement dans la capitale N’djaména un atelier international de réflexion et de formation sur l’exploitation de l’uranium.

 

Plusieurs responsables des organisations de la société civile du Tchad, du Cameroun, du Niger, de la Centrafrique, d’Europe et d’Amérique participent à cet atelier organisé par la Ligue Tchadienne des Droits de l’homme.  Les inquiétudes que suscitent l’exploitation, le traitement et le transport de l’uranium, considérés comme porteurs de risques majeurs au plan social, économique, sanitaire et environnemental sont au centre de cet atelier international. Parmi les problèmes évoqués : les conflits armés, la destruction de la flore et de la végétation, l’exode massif des animaux. Au lieu de profiter aux populations et au développement, l’exploitation des ressources naturelles, telle qu'elle est pratiquée, leur est au contraire nuisible.

Une correspondance de N’djamena  Edouard Takadji

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 00:12




 

 Une dizaine de hauts cadres de la banque centrale figure sur la liste établie par un comité d'audit. Les révélations faites dans l'enquête exclusive publiée hier, lundi 14 septembre, par l'hebdomadaire Jeune Afrique et dont quelques éléments ont été repris, au même moment, dans ces mêmes colonnes éclaboussent plusieurs hauts responsables de la Banque centrale des Etats de la Cemac.

 
Pour arriver au détournement total estimé à plus de 19 milliards de francs Cfa au niveau du Bureau extérieur de Paris (Bep), c'est un vrai réseau qui aurait fonctionné. Car, les forfaits étaient pourtant connus de tous, depuis quelques années. Et les cercles dirigeants, bien au courant de ce scandale, ont observé un mutisme complice. Le journal soutient par exemple que "dès avril 2004, une mission d'enquête interne dénonçait les insuffisances et les dysfonctionnements inquiétants du Bureau extérieur de Paris, sans que son rapport remis au gouverneur de l'époque, le Gabonais Jean Félix Mamalépot, ne soit suivi d'effets".

  Après une plainte qui a finalement été déposée contre X à la brigade des fraudes de la préfecture de Paris, via le cabinet d'avocats français Feneon spécialisé dans les contentieux, le recouvrement et les procédures en Afrique par le successeur de Mamalépot, le conseil d'administration de la Beac réuni à Bata en Guinée Equatoriale se saisit enfin du dossier, sous la pression, apprend-on, du président de Guinée Equatoriale, Obiang Nguema. Le rapport du comité d'audit, présidé par le Directeur du Budget de Guinée Equatoriale, Miguel Egonga Obiang, et composé de sept membres, est accablant et précis sur les responsabilités des uns et des autres. A la tête de ce réseau, on cite Armand Brice Ndzamba. Comptable du bureau extérieur de Paris, ce Gabonais de 43 ans est présenté comme " l'homme clé de l'affaire" (Voir article ci-dessous). Le Camerounais Roger Kemadjou purge actuellement, quant à lui, une suspension. Délégué du gouverneur entre 1998 et 2008, puis directeur adjoint aux relations internationales de la Beac à Yaoundé, ce cadre, jure t-il, n'était " au courant de rien ". Selon les missions d'enquête, Roger Kemadjou aurait bénéficié de quelques chèques et virements frauduleux pour un montant de 14.000 euros, soit environ 10 millions de francs Cfa. Ce qu'il ne reconnaît cependant pas, selon le rapport d'enquête de la Beac.

  Approvisionnements massifs

 
L'adjoint de Kemadjou, le Centrafricain Gaston Sembo-Backonly aurait quant à lui bénéficié de chèques frauduleux pour un montant de 139.000 euros (environ 92 millions de francs Cfa). En termes de plaidoirie, ce cadre qui vit dans la région parisienne parle de " machination ". Il " implore la compréhension " du conseil de discipline. La filière gabonaise se poursuit avec Maurice Moutsinga. Directeur de la comptabilité et du contrôle budgétaire au siège de la Beac à Yaoundé de 2000 à décembre 2007 et en retraite depuis, la commission d'enquête le considère "comme professionnellement responsable des fausses informations comptables entretenues dans les comptes de la banque sur la période en revue ", ainsi que " des opérations de régularisation tendancieuses offrant à M. Ndzamba l'occasion de valider ces irrégularités ". Sur le plan personnel, il aurait bénéficié de chèques frauduleux pour un montant minimal de 54.000 euros (soit 36 millions de francs Cfa).

    Il aurait par ailleurs passé directement des commandes aux sociétés Ruby Export et Smartrade Company alors qu'il n'était pas sans savoir l'identité de leur générant, Armand Ndzamba. Le Congolais Rigobert Roger Andely, ancien ministre des Finances et vice gouverneur de la Beac depuis 2005 partage, selon le rapport qui ne donne aucun montant de détournement en sa faveur, " les mêmes responsabilité s que le gouverneur ". Il figure donc aux côtés de Mamalépot et Andzembe sur la liste des personnalités qui devront être interrogées par le comité d'audit. Quant aux deux gouverneurs, il reste sur la sellette. Jean Félix Mamalépot n'aurait rien profité des détournements, mais il aurait été aveugle et sans doute obéissant. Quant à Philibert Andzembe, il aurait fait preuve de légèreté. L'un des inspecteurs membres des missions d'enquêtes, le Tchadien Jacob Bertmendara, évoque les blocages et les obstructions émanant selon lui du gouverneur de la banque afin de limiter le champ de ses investigations.

 

 

Mutations Lazare Kolyang 15 Septembre 2009

 

 

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 23:44




                           Sylvain Ndoutingai

APA Bangui 2009-09-16 15:49:55 (Centrafrique) La Communauté économie et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a décidé d’uniformiser le code minier dans les pays membres (Cameroun, Congo, Gabon, République centrafricaine (RCA), Tchad) pour la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives, a appris APA.

La CEMAC veut avoir une grande zone de l’économie qui va renforcer les pays membres afin d’améliorer les conditions de vie des populations et lutter contre la pauvreté, a déclaré mardi à Bangui le Conseiller technique principal du Projet CEMAC-REMAP-GTZ, le Dr Jüergen Runge, au cours d’une conférence de presse, en prélude à la conférence internationale Ressources Géologiques, Transparence et Gouvernance dans le secteur des industries extractives en Afrique, prévue du 24 au 25 septembre à Yaoundé au Cameroun.

 Selon le Dr Jüergen, les acteurs des pays membres de la CEMAC ont élaboré des codes miniers très hétérogènes qui posent le problème de la transparence et de la gouvernance dans le secteur des industries extractives en Afrique centrale.

 Il a invité l’Initiative Transparence de l’Industrie extractive-Centrafrique (ITIE-Centrafrique) à échanger avec les ITIE des autres pays membres (Tchad, Gabon et Cameroun) afin de s’approprier leurs expériences en la matière et bénéficier de l’appui du Projet CEMAC-REMAP-GTZ.

 

NDLR : C’est la seule façon de se débarrasser du code minier dissuasif de Ndoutingai qui décourage tous les éventuels investisseurs et a même déjà chassé de la RCA, presque tous les bureaux d’achat de diamant.

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 17:54




 

[ 15/09/09  - 17H40 - AFP  ]

Le Club de Paris, groupe informel de créanciers publics, a annulé "près de 100%" de la dette de la République centrafricaine qui était évaluée début juin à 59,3 millions de dollars, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.

Les créanciers du Club de Paris ont décidé d'annuler 49,2 millions de dollars au titre du dispositif des pays pauvres très endettés (PPTE), qui offre un effacement de dette aux Etats les plus démunis.

Un total de 6,5 millions de dollars supplémentaires ont été annulés sur une base bilatérale, ramenant la dette globale centrafricaine à l'égard du Club de Paris de 59,3 millions de dollars à 3,7 millions.

La Centrafrique s'est engagée à utiliser ces ressources additionnelles pour atteindre les "objectifs prioritaires" dans sa stratégie de réduction de la pauvreté, indique le texte sans donner plus de précisions.

La dette extérieure publique de ce pays d'Afrique équatoriale, qui tente de sortir de plusieurs années de conflits armés, était estimée à 1,050 milliard de dollars fin 2008, est-il indiqué.
Le Club de Paris, qui s'est réuni pour la première fois en 1956, regroupe 19 des principaux pays industrialisés.

 

NDLR : Dès lors que la RCA a été admise à l’initiative PPTE en juillet dernier, l’annulation d’une bonne partie de sa dette par le Club de Paris n’était plus qu’une formalité et l’étape qui devait suivre. Le vrai problème qui se pose est que l’effet de ces véritables ballons d’oxygène qui aurait dû profiter au pays en améliorant de façon substantielle sa situation budgétaire - ce qui devrait atténuer quelque peu la misère des Centrafricains – sera annihilé par la mauvaise gouvernance du régime de Bozizé, faite de grande prédation des deniers publics et de folles dépenses. Le pouvoir de Bangui a mis au point une liste de dépenses dites exceptionnelles destinées à satisfaire les caprices de Bozizé. Cela va par exemple des frais de réparation de son épave d’Hercules C 130 à des achats de voitures Mercedes et motos d’escorte.  

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie