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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 04:13




 

Les Afriques 20-11-2009 Par Achille Mbog Pibasso

 

Une demi-douzaine d’institutions bancaires de la région sont placées sous administration provisoire avec, probablement, des scissions-liquidations à moyen terme.

 

La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) a déclenché une véritable tempête avec la mise sous administration provisoire de plusieurs banques : Commercial Bank Cameroon (CBC), Commercial Bank Centrafrique (CBCA), Commercial Bank Tchad (CBT), Amity Bank Cameroon, Union Bank Cameroon (UBC) ainsi que d’établissements de microfinance, à l’instar de Cofinest Cameroun. Signe que malgré une surliquidité bancaire apparente, les banques de la région, notamment celles constituées de l’épargne des nationaux, à une ou deux exceptions près, sont loin d’avoir la stabilité qu’on leur prête, même si globalement la situation s’est améliorée au cours de la dernière décennie.

 

Pour le gendarme du secteur bancaire en Afrique centrale, ce type de décisions, en l’occurrence la mise sous administration provisoire, permet de « prévenir le risque systémique, car la défaillance d’un établissement de crédit peut mettre en péril les autres banques par effet de contagion, d’éviter que le statu quo participe à la survie artificielle d’une entreprise non compétitive ». La COBAC situe les besoins de financement à quelque 600 milliards de francs CFA (900 millions d’euros). Une ardoise importante difficile à réunir, notamment dans un contexte de conjoncture économique et de crise financière internationale qui a davantage fragilisé les économies des pays de la région. Les dernières mesures en date, concernant la mise sous administration provisoire d’une demi-douzaine de structures bancaires de la CEMAC, constituent « une mesure de sauvetage » qui permet d’éviter une concurrence déloyale vis-à-vis des autres établissements de la place soumis à la réglementation bancaire sans restriction.

 

Régulation

 

Il convient de faire observer que l’absence de prise de décision ferme de la COBAC ne saurait être assimilée à un soutien abusif de l’autorité de supervision à un établissement de crédit contrevenant. Il s’agit de réguler dans l’optique de renforcer le positionnement des banques dans leur option de financement des économies sous-régionales. Tenant compte du fait que la faillite bancaire entraîne des conséquences imprévisibles avec l’absence d’un fonds de garantie actif, la mise sous administration provisoire de ces structures devrait, autant que faire se peut, limiter les dégâts. C’est sur la base d’une des dispositions réglementaires que la COBAC peut, en cas de carence dans l’administration, la gérance ou la direction d’un établissement de crédit, adresser des injonctions ou des mises en garde aux établissements assujettis, prononcer à leur encontre comme à l’encontre de leurs dirigeants ou leurs commissaires aux comptes des sanctions disciplinaires et désigner un administrateur provisoire.

 

Un mécanisme qu’utilise pleinement la COBAC pour restructurer le secteur bancaire. Selon des sources proches de la COBAC, il serait possible de passer dans les prochains mois à l’étape supérieure, avec la scission-liquidation des banques dont le plan de restructuration aura échoué au terme de la période de l’administration provisoire, qui est de six mois, éventuellement renouvelable.

Onze banques camerounaises fermées ou soumises au régime de la scission-liquidation ces quinze dernières années

 

1 – Banque camerounaise pour le développement (BCD)

2 - Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Cameroun (BICEC)

3 – Banque Méridien BIAO-Cameroun

4 – Bank of Credit and Commerce (BIAOC)

5 – Banque nationale de développement (BND)

6 – Cameroun Banque (CB)

7 - Crédit Agricole du Cameroun (CAC)

8 – First Investment Bank (FIB)

9 – International Bank of Africa Cameroon (IBAC)

10 – Paribas Cameroun (PC)

11 - Société camerounaise de banques (SCB)

 

Sept institutions bancaires ayant été placées sous administration provisoire ces deux dernières années

1 – Commercial Bank Cameroon (CBC)

2 – Commercial Bank Centrafrique (CBCA)

3 – Commercial Bank Tchad (CBT)

4 – Amity Bank

6 – Union Bank of Cameroon

7 - COFINEST

 

Source : http://www.lesafriques.com/cameroun/mauvaise-passe-pour-les-banques-d-afrique-centrale.html?Itemid=89?article=20559

 

Centrafrique : la Commercial Bank sous administration provisoire

 

Les Afriques 20-11-2009

 

Un administrateur provisoire a été désigné à la Commercial Bank Centrafrique (CBCA) par la Commission bancaire de l'Afrique centrale (COBAC).

Cette décision a été notifiée aux responsables et au personnel de l'établissement bancaire par le secrétaire général adjoint de la COBAC, Raphaël Tung Nsué, suite aux missions d'inspection qui avaient établi l'existence de créances douteuses en 2008 et le non-respect des ratios prudentiels.

Selon lui, cette décision « vise plutôt à sécuriser les intérêts de la clientèle, notamment les épargnants ».

L'ancien directeur général de la CBCA, M. Tagatio, a été nommé pour cette mission.

Il a un délai d'un semestre pour relever les ratios financiers de la banque.

 

 

Source : http://www.lesafriques.com/centrafrique/centrafrique-la-commercial-bank-sous-administration-provis.html?Itemid=46?articleid=20470

 

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 15:22




 

YAOUNDE-- (Xinhuanet 16/11/2009) - Les dirigeants de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) pourraient décider lors de leur sommet, prévu fin novembre à Bangui en République centrafricaine (RCA), la fusion des deux bourses des valeurs de la région, à Douala et à Libreville, a déclaré à Xinhua un responsable de la Commission de la Cemac.

"Il n'est pas normal qu'il y ait deux bourses dans un espace communautaire aussi réduit que l'Afrique centrale. Les décisions sont prises pour mettre un terme à cette situation", a assuré le directeur du Marché commun de la Cemac, André Guy-Sinclair Tekpa, lors des premières journées de l'intégration en Afrique centrale jeudi et vendredi à Douala, la métropole économique du Cameroun.

"Les choses sont en cours. Ça va se réaliser", a-t-il soutenu, ajoutant que cette décision pourrait intervenir "à tout moment".

"Il se pourrait que la prochaine conférence des chefs d'Etat et de gouvernement se prononce sur la question", a-t-il conclu.

Créée le 1er décembre 2001 à la suite d'une décision du président camerounais Paul Biya, la bourse des valeurs de Douala, Douala Stock Exchange, a été inaugurée le 23 avril 2005.

D'un capital de 1,2 milliard de francs CFA (environ 2,1 millions de dollars US), cette bourse a enregistré sa première cotation fin mai 2006.

Pour sa part, la bourse de Libreville au Gabon, connue sous le nom de Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale (BVMAC), a débuté ses activités en février 2006, alors qu'elle avait été créée le 27 juin 2003.

Elle est encore à l'emprunt obligatoire de l'Etat gabonais, estimé à 100 milliards de francs CFA (environ 200 millions de dollars US), tandis que la Douala Stock Exchange compte trois sociétés cotées.

La création de deux organismes tient aux querelles de leadership entre le président camerounais et son défunt homologue gabonais Omar Bongo Ondimba, décédé en juin dernier après près de 42 ans de pouvoir, soit 15 ans de plus que Biya.

© Copyright Xinhuanet



NDLR : Il est temps que les autorités des pays de la CEMAC se penchent sur cette situation ubuesque de la BVMAC de Libreville, littéralement prise en otage par un Conseil d'administration et une côterie de cadres gabonais en guerre ouverte contre la COSUMAF, tout cela afin de protéger un DG voyou et disqualifié. Le prochain sommet de Bangui de la CEMAC doit prendre ses responsabilités.

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 04:10




 

Bangui, 10 nov. (ACAP) – L’Administrateur provisoire de la Commercial Bank Centrafrique (CBCA), M. Tagatio, a déclaré, au cours d’une conférence de presse lundi 9 novembre 2009, dans la soirée, en la salle du conseil d’administration de la CBCA, à Bangui, que « la banque, dans son fonctionnement normal, n’a pas de problème ».


 « La nomination de l’administration provisoire par la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) n’impacte pas le fonctionnement de la Banque, qui comme par le passé, va continuer à offrir à la clientèle les mêmes services », a indiqué l’administrateur provisoire, avant d’ajouter qu’elle vise plutôt à sécuriser les intérêts de la clientèle, notamment, les épargnants.

 
Cette décision de la COBAC fait suite aux missions d’inspection de ladite commission qui avaient recommandé la constitution d’importantes provisions pour des créances douteuses de 2008 et dont la prise en compte a obéré les ratios prudentiels de la Banque.

 
L’administration provisoire, placée sous l’autorité directe de la COBAC, a un délai de 6 mois pour augmenter les ratios financiers de la COBAC qui posent problème.


Signalons que cette conférence fait suite à une réunion tenue dans la journée avec le secrétaire général adjoint de la COBAC, M. Raphael Tung Nsué, qui a notifié au personnel et aux responsables de la CBCA la décision de placer la direction générale de cette banque sous administration provisoire.

 
Il faut signaler que M. Tagatio fut l’ancien Directeur Général de la Commercial Bank Centrafrique, qui a été nommé administrateur provisoire pour assurer la continuité des activités bancaires.

 

 

NDLR : La nouvelle de sa mise sous administration provisoire par la COBAC de la CBC risquait de refroidir la clientèle de la CBCA avec pour conséquence immédiate une diminution des dépôts, et qui sait des remboursements d'emprunts!

Dans la réalité, la situation financière de cette banque est si désastreuse, qu'elle aurait dû être fermée immédiatement après son installation... Et pour cause, on ne sait même pas quel est son capital social et si ce capital a été réellement libéré. Elle est une banque virtuelle, qui ne doit son existence qu’au jeu d’influences des divers réseaux auxquels appartiennent ses dirigeants et gros clients. Une banque d'amis en quelque sorte…!

Dans les pays qui se respectent, le Ministère  de tutelle (Finances) aurait exigé que l'institution se mette  effectivement en règle vis à vis de la réglementation. La CBCA dispose-t-elle au jour d'aujourd'hui d'un fonds de garantie à la Banque Centrale? Il est permis d’en douter. La CBCA  a fait avaler aux dirigeants centrafricains que c'est le siège du Cameroun qui se porte caution de la filiale centrafricaine or il s'agit tout de même de deux Etats différents...

D'ici là à en déduire que la CBCA survit parce qu'elle a toujours été obligée de remercier ses protecteurs en octroyant des crédits sans garantie présentée en face, à une certaine catégorie de personnes, il n'y a qu'un pas ! Et cela se saura bientôt...!

Comment comprendre que dès sa désignation comme administrateur provisoire ce M. Tagatio ait cru devoir tenir une conférence de presse pour rassurer la clientèle sur la situation de la CBCA, alors même que par l'acte de sa désignation, une obligation de réserve de sa part s'imposait. Et pour cause, un audit comptable doit être commandité !

Si on devait arrêter les comptes de cette banque à un instant "T", il est indéniable qu'elle serait déclarée en faillite, et gageons que c'est grâce à elle que Bozizé est parvenu à payer les derniers mois de salaire, à la faveur de la mesure de bancarisation du traitement des agents de l'Etat. Elle est donc une alliée de taille pour le régime de Bozizé, mais de par sa position de Président en exercice de la CEMAC, n’a-t-elle pu être un élément d'influence de Bozizé auprès de son homologue de la Guinée équatoriale qui a maille à partir avec le groupe CBC ? N'est ce pas lâche et honteux de voir son allié se faire descendre sans réagir ni sourciller alors que l'on dispose d'un atout de taille dans la sous région, la voie prépondérante ? C’est un manque de solidarité évident et cela frise l'incompétence.

 La branche bancaire du groupe Fotso a visiblement du plomb dans l'aile et Bozizé qui devait en être le protecteur va bientôt passer le relais de la présidence tournante de la CEMAC à son homologue du Congo ! Quel avenir sera t il réservé à la CBCA dans ce bras de fer qui l'oppose à son adversaire de taille, le boss de Malabo?

Les clients de la CBCA devraient réfléchir par deux fois; une décision de mise sous administration provisoire n'est pas anodine, surtout qu'elle ne concerne pas que les filiales, mais surtout et d'abord la maison mère...! Un audit suivra sur l'ensemble du réseau et on en saura sans doute un peu plus.

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 13:11




APA – Douala 09-11-2009 (Cameroun) La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), a décidé de placer sous administration provisoire, la Commercial bank Cameroon (CBC) et la Commercial bank Centrafrique (CBCA), a appris APA lundi de source officielle.

La COBAC souligne, dans son communiqué, qu’il s’agit d’une « mesure de sauvetage de la banque, afin d’éviter autant que faire se peut la liquidation de la banque car le coût exorbitant d’une faillite bancaire est exorbitant en l’absence d’un fonds de garantie actif ».

Le gendarme du secteur bancaire en Afrique centrale affirme que cette décision permet de « prévenir le risque systémique car la défaillance d’un établissement de crédit peut mettre en péril les autres banques des effets de contagion, d’éviter que le statu quo participe à la survie artificielle d’une entreprise non compétitive ».

La nomination d’une administration provisoire ouvre un plan de restructuration dont l’un des principaux objectifs est de mobiliser en moyenne 25 milliards de francs CFA au cours des trois prochaines années.

Le communiqué de la COBAC contre signé par le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Philibert Andzembé en sa qualité de président statutaire et de son adjoint Rigobert Andely, nomme respectivement le Camerounais Martin Luther Njang Njoh et le Centrafricain Tagatio dans les fonctions de CBC et de la CBCA.



NDLR : Il y a comme un climat de forte turbulence dans le secteur bancaire de la zone CEMAC. Selon nos informations, une réunion du Conseil d'administrtion de la filiale centrafricaine,  la CBCA,  qui devrait se tenir à Douala le 15 novembre prochain a été purement et simplement annulée à cause de cette situation nouvelle, les membres du conseil d'administration n'ayant plus aucune légitimité. On attend beaucoup du prochain sommet de Bangui de la CEMAC pour voir un peu plus clair dans tout ce magma des banques sous régionales.

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 16:04




 


(Gabon Eco 04/11/2009)

Les enquêtes menées au sein de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC) suite au scandale financier de plus de 16 milliards de francs CFA ont déjà permis d'identifier quelques 139 personnes impliquées dans ces malversations. Les sommes détournées provenaient principalement des frais de fonctionnement du Bureau extérieur de Paris (BEP) et au règlement des factures pour le compte de la BEAC.

Entre 2004 et 2009, 16,5 milliards de francs CFA ont été détournés au Bureau extérieur de Paris (BEP) de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC) au profit de 139 personnes. Ce sont les premiers résultats de l'enquête menée au sein de la banque depuis la mise en lumière de ces malversations.

«Au stade actuel des investigations, le montant total des détournements (...) s’élève à 16,5 milliards de francs CFA (25 millions d’euros)», indique le rapport de l'audit interne de la BEAC.

Ces malversations auraient été enregistrées au Bureau extérieur de Paris (BEP) de la BEAC et «opérées au moyen de chèques, virements, retraits en espèces et titres de transport», précisent les résultats préliminaires de l'enquête.

«On dénombre en tout 858 chèques et 6 virements frauduleux au profit de 101 bénéficiaires, 1306 retraits en espèces frauduleux et 38 bénéficiaires de titres de transport aériens frauduleux», poursuit le document, qui met notamment en cause Armand Ndzamba, comptable au BEP de 1992 à 2009, comme le «principal homme orchestre de ces fraudes».

Les détournements auraient principalement été opérés sur les fonds destinés au fonctionnement du BEP et sur le règlement des factures pour le compte de la BEAC. Des pratiques qui résulteraient d'opérations «très mal suivies» et d'un dispositif de contrôle interne de la banque «très loin des standards internationaux».

 Les sommes facturées ne correspondant pas aux besoins réels du BEP et permettaient des détournements réguliers grâce au niveau de contrôle très faible des opérations. Cette situation a «suscité un tel appétit chez les fraudeurs qu’ils s’en sont donnés à cœur joie», estime le rapport.

Au niveau du siège de la BEAC, on dénonce le mutisme des responsables sur cette situation, notamment les gouverneurs Gabonais Jean-Félix Mamalépot (en poste de 1989 à 2007) et son successeur Philibert Andzembé, qui n'auraient «pas attiré l’attention sur les dérives» du BEP.

Ce scandale financier avait mené au limogeage du gouverneur gabonais Philibert Andzembé le 19 octobre dernier, qui fut finalement un coup d'épée dans l'eau puisqu'il s'est avéré que seul le Sommet des chefs d'Etats de la CEMAC est habilité à prendre cette décision. Le gouverneur est donc resté en poste jusque prochain sommet de novembre, alors que plusieurs cadres de la BEAC ont déjà été arrêtés à Libreville, notamment Armand Ndzamba et Maurice Moutsinga, directeur central de comptabilité au siège de Yaoundé de 2000 à 2007.

 
Source : gaboneco 03-11-2009

© Copyright Gabon Eco

 

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 02:03




l'ambassadeur Jean-Pierre Vidon

 Bangui, 16 oct. (ACAP) – Le ministre d’Etat au Plan, à l’Economie et à la Coopération Internationale, M. Sylvain Maliko, et l’Ambassadeur de France en République Centrafricaine, , M. Jean Pierre Vidon, ont signé, vendredi 16 octobre 2009, à Bangui, une convention d’aide budgétaire d’un montant de 1,3 milliard de FCFA, en présence de certains membres du gouvernement et du représentant de l’Agence Française de Développement (AFD), M. Hugues Marion.

L’objectif de cette subvention est de contribuer, en cohérence avec les recommandations du Fonds Monétaire International (FMI), à l’effort budgétaire de l’Etat centrafricain pour soutenir le secteur forestier.

 « Cette subvention accordée à la République Centrafricaine financera en partie les dépenses inscrites au budget de fonctionnement de l’Etat pour l’année 2009. Ces ressources additionnelles permettront ainsi à l’Etat d’assurer le paiement de l’essentiel de ses arriérés aux entreprises privées non bancaires, le paiement de ces arriérés contribuera à réduire le niveau de la dette intérieure du pays », a indiqué l’Ambassadeur Vidon.

« Le décaissement de cette aide budgétaire était conditionné par l’adoption de deux arrêtés interministériels, en vue de soutenir le secteur de la forêt, principal secteur d’exportation du pays, touché par les effets de la crise internationale, ce secteur bénéficie par ailleurs de l’appui de l’AFD depuis plusieurs années pour en assurer une exploitation durable », a-t-il souligné.

Il a enfin ajouté que « cette convention vient développer et compléter le portefeuille de l’AFD en RCA, actuellement composé de seize (16) projets en cours d’exécution, présentant un reste à verser de 17 milliards FCFA dans les secteurs de l’énergie, de la santé, de la forêt et de l’environnement, des infrastructures urbaines et des transports »

En réponse, le ministre d’Etat, M. Maliko, a déclaré que « cet appui est inestimable pour nous, il intervient dans un contexte financier en RCA, mais également en France et dans le monde extrêmement difficile, nous pouvons donc apprécier ce geste, ce geste vient en accompagnement d’une série d’initiatives au niveau national que nous avons prises pour contrer les effets de la crise financière internationale ».

 « En dépit de nos efforts internes, il nous faut compter sur les appuis de nos partenaires, au-delà de ce que notre partenaire traditionnel, la France fait, nous appelons d’autres partenaires à s’associer à cet élan de solidarité et à nous soutenir pour que nous n’enregistrions pas de recul qui serait fortement dommageable pour la stabilité et la paix en République Centrafricaine », a-t-il conclu.

 Il faut rappeler qu'en juin 2009, les conseils d’administration du FMI et de la Banque Mondiale ont déclaré la République Centrafricaine éligible au point d’achèvement de l’initiative Pays Pauvres très Endettés (PPTE), soit près de deux ans après qu'elle eût atteint le point de décision de cette même initiative PPTE en septembre 2007.

 

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 23:40




 

  Après avoir bataillé l'année dernière pour signer le coûteux avenant à la convention minière de sa filiale UraMin CAR Ltd (AMI nº187) pour le gisement de Bakouma en Centrafrique, Areva est toujours en négociations avec les autorités, mais sur un autre aspect du projet. Le groupe nucléaire français cherche en effet à augmenter ses ressources et ses réserves avant de s'engager dans la phase de développement.

Areva souhaite en particulier sécuriser les blocs autour de son permis qui couvrent les extensions de Bakouma. Ceux-ci (Ndenguiro, Bakouma North, etc.) sont détenus par Uranio AG, la société enregistrée à Bâle de l'homme d'affaires Richard Ondoko. Or, selon nos informations, George Forrest, le célèbre entrepreneur minier du Katanga au Congo-K, aurait récupéré sept de ces titres en vue de les céder à Areva.

Dans quelles conditions ? Les discussions sont en cours…Anne Lauvergeon, la patronne du groupe français, s'est entretenue avec François Bozizé le 29 septembre à Paris. Celui-ci aurait demandé le versement d'une avance sur impôt au groupe français. Le président centrafricain était accompagné de son conseiller particulier Fabien Singaye.

Ce dernier, ainsi que Forrest avaient servi d'intermédiaires à Areva pour la signature, en août 2008, de l'avenant d'UraMin CAR Ltd. Cet accord prévoyait notamment le versement par le groupe français de 40 millions $ sur cinq ans à Bangui.

Rappelons que George Forrest et Fabien Singaye ont également joué un rôle actif dans les négociations ayant abouti, le 26 mars, à l'accord sur l'exploitation de l'uranium au Congo-K. Enfin, Richard Ondoko était injoignable au moment de la mise sous presse de cet article.

AFRICA MINING INTELLIGENCE N° 212 14/10/2009       

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 23:58




09/10/2009 11:24:51 | Jeune Afrique | Par : Jean-Michel Meyer

 

Règlements de comptes à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), après les révélations de J.A. Selon nos informations, un comité ministériel houleux de la Banque centrale s’est tenu à Paris, le 28 septembre, à la veille d’une réunion de la zone franc à Bercy. Tous les responsables du bureau extérieur de la Banque, basé à Paris, seront entendus. Ils devront expliquer comment 15 milliards de F CFA – 19 milliards (30 millions d’euros) selon nos calculs – se sont évaporés. Ainsi en ont décidé les ministres de l’Économie et des Finances de la sous-région, qui composent le comité ministériel. Ironie du sort, ils s’étaient donné rendez-vous au 48, avenue Poincaré, à Paris, dans l’hôtel particulier qui abrite le bureau extérieur de la Beac.

Essimi Menye, ministre camerounais des Finances et président en exercice du comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale (Umac), serait l’un des plus ardents avocats de cette opération mains propres. « Nous avons porté plainte auprès de la justice française. Et l’affaire a un relais judiciaire au Gabon, où le ministère de la Justice a saisi un magistrat », a précisé Philibert Andzembé, le gouverneur de la Beac, lors de la réunion des ministres des Finances de la zone franc.

Plusieurs personnalités pourraient bientôt passer sur le gril de la justice. Jean-Félix Mamalepot, l’ancien gouverneur de la Beac (1990-2007), qui vit entre la France et le Gabon, est en ligne de mire. Tout comme l’homme clé de l’affaire, Armand Brice Ndzamba, le comptable du bureau parisien (1994-2009), réfugié dans son village natal au Gabon, et son officier traitant de l’époque, Maurice Moutsinga, ancien directeur de la comptabilité et du contrôle budgétaire au siège de la Beac à Yaoundé (2000-2007). Devraient également être entendus: Philibert Andzembé, Rigobert Roger Andely, vice-gouverneur de la Beac depuis 2005, et, surtout, Gata Ngoulou, ministre tchadien des Finances et ex-secrétaire général de la Beac (1998-2008).

Les dirigeants de la Beac paraissent tout aussi préoccupés de découvrir qui est à l’origine des fuites dans J.A. que d’identifier les responsables des détournements. La question de l’identité des informateurs a animé le comité ministériel du 28 septembre. Tout le monde suspecte tout le monde. « Ces informations portent un grand tort à l’institution. Seule une profonde mésentente au plus haut niveau de la Banque a permis la fuite d’informations », lance-t-on à Bercy. Sans doute moins que l’ampleur des malversations elles-mêmes! Le climat au sein de la Banque est délétère. Au premier rang des suspects, la Guinée équatoriale. « Maintenant, tous les coups sont permis », lâche Mahamat Mustapha, l’un des trois conseillers du gouverneur de la Beac, lui-même victime d’attaques sur son patrimoine.

 

 

 

 

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 18:25




 

APA-Yaoundé 2009-10-08 00:33:24 (Cameroun) Un groupe de transporteurs assurant le trafic transfrontalier entre le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad et qui dénonce l’«arnaque systématique» des forces de l’ordre, a été reçu mercredi en mi-journée par le secrétaire général adjoint des services du Premier ministre, Emmanuel Nganou Ndjoumessi.

Les protestataires, qui ont multiplié les incidents ces dernières semaines sur cet axe qui dessert la région de l’Est et les pays voisins du Cameroun sans Littoral, tenaient à ce qu’une solution rapide soit trouvée face aux tracasseries diverses rencontrées sur leur parcours.

Au terme d’échanges jugés «constructifs», il a été décidé de la mise en place d’une commission paritaire destinée à «étudier le problème».

Sur le tronçon Ayos-Abong Mbang-Bertoua, actuellement en chantier, des déviations ont été prévues et des restrictions posées, dont l’application par les forces de l’ordre est jugée aléatoire par les transporteurs.

Le 18 septembre dernier, la direction générale des douanes prescrivait «systématiquement» l’usage de l’axe en question «pour les marchandises en transit vers le Tchad et la République centrafricaine».

Pendant que la route en construction reste officiellement interdite à la circulation des gros porteurs et que les déviations annoncées restent attendues, les forces de gendarmerie en «profitent pour instaurer le racket, l’arnaque, la corruption à ciel ouvert et le rançonnement des conducteurs et des usagers», indique le document.

Ainsi, explique le président de la CGSTC, Pierre Nyemeck, «le taux appliqué est de 20.000 à 25.000 FCFA par poste de contrôle et par camion, soit un total de 160.000 FCFA par véhicule».

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 19:41




 

APA-Douala 06-10-2009 (Cameroun) Les camionneurs centrafricains et tchadiens observent actuellement un mouvement de grève dans la région de Bertoua (Est) en protestation contre le harcèlement des forces de sécurité à travers leurs contrôles innombrables, a appris mardi APA de sources syndicales.

« Nous avons décidé de ne plus payer l’argent que les gendarmes et les policiers nous demandent », ont déclaré des grévistes.

Partis du port de Douala pour la Centrafrique et le Tchad, deux pays voisins du Cameroun dépourvus de façade maritime, les camionneurs affirment que les forces de l’ordre agissent en marge des accords de transports signés entre les trois pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Ces accords stipulent que seuls six postes de contrôle sont opérationnels entre les corridors Douala-Bangui et Douala-N’djamena.

Le Syndicat des transporteurs par camions (SYNTRAC), dénombre une dizaine de barrières de sécurité, où il leur est exigé chaque fois de fortes sommes d’argent.

« Nous sommes contraints de payer 15.000 francs CFA à chaque barrage de gendarmerie et 10.000 francs CFA à chaque contrôle de police. Sans oublier les routiers qu’on peut rencontrer à tout moment. Ils prennent 10.000 francs CFA eux aussi », fait observer le SYNTRAC.

Les camionneurs qui ont embarqué les marchandises depuis quelques jours déjà au Port autonome de Douala (PAD), sont actuellement bloqués à Mbama (Est), en partance pour le Centrafrique et le Tchad.

D’après des responsables du Bureau de gestion et de fret terrestre (BDFT) de Douala, les négociations en cours pourraient ramener la situation à la normale puisque les autorités camerounaises sont favorables à l’application des accords de transports signés d’une part entre le Cameroun et le Centrafrique, et le Cameroun et le Tchad, d’autre part.

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