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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 02:52

 

 

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                              Albert Besse

 

Kabongo Africa Info (Douala) 25 Mai 2010

Un séminaire de formation sur le plan comptable, la préparation du budget et la nomenclature budgétaire de l'Etat a démarré ce jour à Bangui en présence du Ministre des Finances et du Budget Albert Besse.

Organisée par le Ministère des Finances et du Budget, cet atelier a reçu l'appui technique et financier de l'«Afritac Centre», un démembrement du fonds Monétaire International (FMI) installé en Afrique Centrale, et qui a pour mission d'apporter une assistance technique dans le domaine de renforcement des capacités en matière budgétaire et comptable.

Il s'inscrit, a appris l'agence Ai, en droite ligne des réformes budgétaires et comptables déjà entreprises, et a pour objectif le renforcement des capacités des acteurs budgétaires et comptables publics qui, bénéficient des connaissances et des aptitudes nécessaires à la préparation et à la présentation du budget de l'Etat.

Pendant quatre jours, plus d'une cinquantaine de participants venus des départements ministériels, des institutions républicaines et du ministère des finances vont se familiariser au nouveau cadre technique de la comptabilité de l'Etat et à la nouvelle organisation comptable ainsi qu'aux nouvelles procédures comptables.

Selon le Ministre des finances, c'est depuis 2005 que le gouvernement s'est lancé dans un vaste chantier de réformes institutionnelles. Plus précisément dans un groupe de réforme budgétaire et comptable appelé le «Grebuc».

Le membre du gouvernement s'est félicité des résultats concluants des travaux du «Grebuc» qui ont permis, selon lui, «de doter le pays d'un nouveau cadre juridique de finance, notamment, la loi organique relative aux lois de finances, le règlement général sur la comptabilité publique, la nouvelle nomenclature budgétaire, le nouveau circuit informatisé de dépenses et le plan comptable de l'Etat».

 «Cette session de formation vient renforcer la capacité des acteurs budgétaires et comptables qui n'ont pas encore suffisamment maîtrisé les enjeux, les caractéristiques et les objectifs d'une bonne nomenclature budgétaire et comptable ainsi que le processus de préparation du budget de l'Etat », a-t-il dit. «Pour remédier donc à cette situation, il est important de donner aux acteurs budgétaires et comptables les moyens nécessaire pour contribuer effectivement au succès de ces réformes et faciliter leur mise en oeuvre», a poursuivi M Besse qui n'a pas hésité un seul instant, d'évoquer les avantages liés à ce séminaire qui «permettra de suivre ce qui se passe aux finances au niveau du budget et ce qui se passe au niveau du trésor en matière de dépense».

«Ces nouvelles connaissances sur la généralité en matière de finances, sur la nomenclature du budget de l'Etat, les classifications budgétaires et les dépenses de lutte contre la pauvreté, nous permettra d'aller des comptes de gestion à la loi de règlement», a déclaré le Ministre des finances qui, à l'ouverture des travaux, a invité les acteurs budgétaires et comptables publics «à être assidus et très participatifs afin de profiter au maximum de cette rare occasion».

 

 

NDLR : Tout cela est bien beau mais tant que Bozizé continuera à présider les comités de trésorerie pour ordonner les dépenses à exécuter de l'Etat, ces ateliers ne serviront à rien car il passe derrière pomper directement dans les caisses du trésor avec la contribution du général Guillaume Lapo qu'il a placé à dessein comme DG du trésor pour bien se servir. Ils ont piqué récemment en toute tranquillité 1 milliard de F CFA du trésor pour financer la propagande du KNK et de l'association Bozizé doit rester (BDR). Il ne faut pas que Albert Besse se moque du monde. Toutes ces malversations et prédations de Bozizé se font avec sa complicité.  

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 21:16

 

 

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BANGUI - AFP / 02 mai 2010 14h24 - Les prix des produits pétroliers ont enregistré des hausses de près de 4 à 7% en Centrafrique, à la demande d'institutions internationales opposées aux subventions gouvernementales, a appris l'AFP dimanche à Bangui de source officielle.

Au terme de la nouvelle tarification en vigueur depuis samedi, l'essence sans plomb est vendue 810 FCFA le litre (1,2 euro), soit 30 FCFA plus cher (+3,85%), selon l'Agence de stabilisation et de régulation des prix des produits pétroliers (ASRP).

Le pétrole coûte désormais 600 FCFA/litre (0,91 euro, 20 FCFA de plus, soit +3,45%). Le litre de fuel s'élève aussi à 600 FCFA, 25 FCFA de plus par rapport à l'ancien prix (+4,35%). Le gasoil, désormais proposé à 800 FCFA le litre (1,22 euro), enregistre la plus forte hausse, 50 FCFA sur l'ancien prix (+6,67%).

"Cette augmentation de prix a été demandée par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, qui ne sont pas pour la subvention desdits prix par le gouvernement", a expliqué le directeur général de l'ASRP, Eddy Hervé Nguérégaye.

"Cette subvention étatique destinée à atténuer les coûts aux consommateurs en raison de la crise dans le secteur pétrolier faisait souffrir l'Etat" en lui occasionnant des pertes, a-t-il ajouté.

Le Syndicat des conducteurs des taxis et bus (SCTB) a protesté contre cette nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers, la quatrième en Centrafrique depuis janvier 2008.

Il a indiqué n'avoir pas été associé au processus de décision et s'attendre à un manque à gagner, en annonçant qu'il examinerait la question lundi lors d'une assemblée générale.

La Centrafrique est le seul des six pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Cémac) qui ne produit pas de pétrole. L'or noir rapporte d'importants revenus aux autres membres de la Cémac: le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

NDLR : Et dire que cette hausse signifie également ipso facto une augmentation de la marge que perçoit Bozizé sur tous les litres de produits pétroliers vendu à la pompe dans ce pays. Le FMI ne doit pas en être dupe.

 

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 17:36

 

 

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                       Vincent Bolloré

Par frederic.boungou | Mercredi 21 avril 2010 | Le Messager

Rarement, cérémonie a drainé autant de beau monde. La cérémonie de mise en service des deux nouvelles locomotives récemment acquises par CAMRAIL (voir article ci-dessus) a connu la participation de plusieurs personnalités de premier plan. Aux côtés de Bello Bouba Maïgari, ministre d’Etat, ministre des Transports, accessoirement « représentant personnel du Premier ministre chef du gouvernement » qui présidait l’événement, l’on notait la présence des ministres tchadien et centrafricain en charge du secteur des Transports; du ministre des Sports et de l’éducation physique, Michel Zoah ; du secrétaire d’Etat aux Transports, Méfiro Oumarou ; du ministre délégué au ministère de l’Economie, du plan et de l’aménagement du territoire (MINEPAT). A ces cinq ministres, il faut ajouter trois gouverneurs de régions (Littoral, Est et Adamaoua), le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, des députés à l’Assemblée nationale, notamment Hilarion Etong (1er vice-président) ou Albert Dooh Collins (membre du bureau) ; sans oublier la présence de Françoise Foning ou celle des présidents des Chambres de commerce du Tchad et de la Centrafrique et du maire de la ville de N’djaména. Au total, un joli parterre de personnalités accourues à une cérémonie d’apparence anodine, puisqu’il s’agissait simplement de la mise en service de nouvelles locomotives par l’opérateur du secteur.

Qu’est-ce qui a donc fait courir toutes ces personnalités ? Encore que le Big Boss du groupe, Vincent Bolloré, n’a finalement pu faire le déplacement du Cameroun à cause de la paralysie du ciel européen. Toutes choses qui expliquent sans doute l’absence de Philémon Yang, le Premier ministre sous le parrainage de qui la cérémonie était placée, à Douala. Sur cette exceptionnelle mobilisation, c’est peut-être Dominique Lafont, le directeur général de Bolloré Africa Logistics qui en donne la quintessence. « Le corridor du Cameroun est essentiel dans notre déploiement dans la sous-région Afrique centrale, notamment en Centrafrique, au Tchad et au nord du Congo. Nous sommes conscients de cet enjeu », a-t-il déclaré dans son propos. Pour Hamadou Sali, président du conseil d’administration de CAMRAIL, les deux nouvelles locomotives CC 3 300 vont contribuer à « favoriser l’intégration sous-régionale à travers le corridor Douala-N’djaména-Bangui. » Si le groupe Bolloré est conscient de l’importance du corridor camerounais, à combien plus forte raison, les autorités de ces pays voisins dont le désenclavement dépend du réseau ferroviaire camerounais ?

Mais si cet enjeu peut expliquer la présence des autorités compétentes de ces pays, quid de celle des autorités camerounaises ? Celle de Michel Zoah, le Minsep, a trait logiquement à la signature du partenariat qui lie désormais la CAMRAIL à la FECAFOOT (nous y reviendrons). Mais que venait faire le Secrétaire d’Etat aux Transports Méfiro Oumarou là où son patron présidait la cérémonie ? De même, ne pouvait-on pas faire l’économie du déplacement du ministre délégué au MINEPAT à Douala ? Ou de celui des gouverneurs des régions de l’Est et de l’Adamaoua venus encombrer Faï Yengo dans son « territoire de compétence » ? Avait-on vraiment besoin de toute cette armada pour cette cérémonie ? Tous ces questionnements conduisent à se demander pourquoi Bolloré fait autant courir les autorités, à commencer par celles de Yaoundé…

 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 01:11

 

 

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APA Bangui 14-04-2010 (Centrafrique) Ecobank Centrafrique a lancé mercredi un nouveau produit dénommé « Rapid Transfert » qui permet d’envoyer ou de recevoir de l’argent en monnaie locale dans toutes ses filiales africaines.

« Rapid Transfert » peut permettre aux opérateurs économiques de payer des marchandises et des services partout en Afrique là où il y a des guichets Ecobank », a expliqué le directeur général d’Ecobank Centrafrique, M. Didace Sabone.

Pour le cas de la République centrafricaine, « les opérations s’effectueront dans le strict respect des limites fixées par la réglementation en vigueur dans la zone CEMAC », a ajouté M. Sabone qui avait à ses côtés, lors du lancement du nouveau produit, Mme Sovie Perrière, responsable de la communication, et M. Firmin Grékoguéré, chef de la division Remittances Business.

« Rapid Transfert » présente quatre options : le transfert d’argent liquide pour recevoir des liquidités à l’arrivée, le transfert d’argent liquide sur un compte, le transfert par débit d’un compte pour des liquidités à l’arrivée, enfin le transfert d’un compte à un autre.

Les frais de « Rapid Transfert » sont payés au départ pour qu’à l’arrivée le bénéficiaire perçoive la totalité de la somme envoyée.

« Rapid Transfert » est un produit conçu pour tous les clients d’Ecobank quel que soit le pays », a déclaré M. Sabone, ajoutant qu’il peut également être utilisé, pour recevoir ou envoyer des fonds, par des clients de la banque en voyage, à condition qu’ils aient sur eux une pièce d’identité en cours de validité.

Multinationale africaine, Ecobank a célébré récemment ses 22 ans d’existence, marqués par des résultats et un chiffre d’affaires en constante croissance.

Avant « Rapid Transfert », la banque a proposé à sa clientèle d’autres services tels que le sms banking (consultation d’un compte par téléphone), l’Internet banking et la carte bancaire régionale qui permet de faire des retraits dans toutes les filiales africaines.

Ecobank dispose de six agences à Bangui, notamment au KM5, à la Place de la République, à l’Université de Bangui, à Bangui-Sica, au Terminal Nord (départ et arrivée des bus urbains) et à Pétévo, et de deux à l’intérieur du pays, à Bambari (centre) et à Béloko, localité située à la frontière avec le Cameroun. La banque envisage d’ouvrir une agence à Bossangoa.

 

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 15:11


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YAOUNDE--(Xinhuanet 18/03/2010) - 3.205 milliards de francs CFA ( environ 6,41 milliards de dollars US) sont nécessaires pour compléter le bitumage de l'ensemble des liaisons routières inter- capitales des pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), a estimé mardi le directeur du bureau sous-régional de la Commission économique des Nations Unies, Mamadou Hachim Koumaré, lors d'une rencontre à N'Djamena au Tchad.


En janvier 2004, ces pays avaient adopté un plan de développement des infrastructures de transport intitulé "Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale" (PDCT-AC) ayant pour objectif de doter cette région africaine d' infrastructures de transport sûres, fiables, efficaces et offrant des services à des coûts abordables.

Ce plan inclut les besoins collectifs de cet espace géographique et couvre tous les modes de transport : routier, ferroviaire, aérien, maritime et par vois d'eaux intérieures. Mais, à l'instar des autres régions du continent (Afrique du Nord, Afrique de l'Ouest, Afrique de l'Est et Afrique australe), le transport routier est prédominant.

En Afrique centrale particulièrement, la performance du transport ferroviaire, aérien et fluvial est jugée faible. Par conséquent, plus de 80% du transport de marchandises et 90% du transport de personnes sont assurés par la route, selon la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA).

Réunis en sommet à Brazzaville au Congo, les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEEAC et de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) avaient alors retenu en janvier 2004 comme objectif à court terme du plan directeur consensuel des transports la liaison de toutes les capitales de la région par une route entièrement bitumée à l'horizon 2010.

A l'échéance fixée, cet objectif est loin d'être atteint, a souligné mardi dans la capitale tchadienne à l'ouverture d'une réunion ad hoc de deux jours relative à l'évaluation de ce processus, M. Koumaré, citant une étude de la CEA d'où il ressort "un taux de réalisation de seulement 51% dudit objectif, avec deux liaisons inter-capitales sur les 14 identifiées".

"Il s'agit des liaisons Yaoundé-Libreville et Yaoundé-Bat, avec là aussi quelques tronçons dégradés. Une troisième liaison Yaoundé- N'Djamena devrait s'y ajouter à moyen terme, à l'achèvement des travaux en cours", a-t-il précisé dans une allocution dont Xinhua a obtenu copie mercredi à Yaoundé.

Pourtant, a expliqué le responsable onusien, "les liaisons inter-capitales constituent une étape minimale, indispensable pour la crédibilité du projet d'édification d'un espace économique intégré et performant" dans la région.

Et de recommander, en vue d'atteindre l'objectif fixé, "la création d'un fonds spécial de développement des infrastructures qui serait financé, entre autres sources, par les surliquidités des banques de la sous-région et une partie des surplus de recettes pétrolières des Etats membres".

Parmi ces pays, pour la plupart enclavés d'ailleurs, quatre ( Guinée équatoriale, Centrafrique, Sao Tome & Principe et Tchad) dépendent essentiellement de la route pour accéder au marché international et pour la circulation de leurs populations au sein de l'espace communautaire.

Globalement, indiquent en outre les études, seuls 15% du réseau routier de cette région sont bitumés. Au point que les coûts du transport en transit inter-Etats se trouvent élevés, atteignant jusqu'à 70% du prix de revient des marchandises.

Ces facteurs affectent négativement la performance de leurs économies et rendent encore plus difficile la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), déplore Mamadou Hachim Koumaré.

Une étude récente de la Banque mondiale sur les prix et le coût du transport en Afrique a mentionné que le prix du transport d'une tonne de marchandise sur 1 km le long du corridor Douala-N'Djamena est trois plus élevé qu'au Brésil et plus de 5 fois supérieur à celui pratiqué au Pakistan.

Dix pays sont concernés par le PDCT-AC : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, République démocratique du Congo ( RDC), Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tomé et Principe puis Tchad.

L'état des lieux dressé par le bureau sous-régional de la Commission économique des Nations Unies révèle que l'Angola a un réseau routier principal de 73.000 km dont 5.244 km bitumés, soit un taux de bitumage de 7%.

Parmi les tronçons du réseau routier consensuel, 3.897 km sont situés en territoire angolais dont 1.480 km bitumés, soit un taux de bitumage de 38%. 1.034 km sont en cours de bitumage dans le cadre d'un vaste programme d'urgence mis en place pour la réhabilitation des infrastructures détruites pendant la guerre civile qu'a connue le pays.

Au Burundi, le réseau routier est évalué à environ 5.000 km, avec 1.230 km de routes revêtues, autrement dit un taux de bitumage de 25%. Les 246 km du réseau consensuel situé sur le territoire national sont entièrement bitumés.

D'une longueur totale de 24.884 km, le réseau routier principal camerounais se compose de 16.797 km de réseau prioritaire et 8.087 km de réseau non prioritaire. Le premier est constitué de tronçons bitumés et de tronçons en terre faisant l'objet d'un entretien courant. Tandis, sans entretien régulier, que le second est en très mauvais état.

5.196 km de ce réseau principal sont bitumés, ce qui fait un taux de bitumage de 21%. 2.802 km sont bitumés sur les 6.882 km du réseau consensuel, soit un taux de bitumage de 40%. 706 km sont en cours de bitumage.

En Centrafrique, 882 km sont bitumés sur les 9.307 km du réseau principal, en d'autres termes un taux de bitumage de 9%. Egalement 882 km sont bitumés parmi les 4.288 km du réseau consensuel, ce qui représente un taux de bitumage de 21%. 155 km sont en cours de bitumage.

Pour sa part, le Congo présente un réseau routier principal de 5.450 km (soit 1.815 km de routes nationales et 3.575 km de routes préfectorales) dont 1.262 km sont bitumés, soit un taux de bitumage de 23%. Avec 509 km bitumés sur les 3.092 km, le taux de bitumage du réseau consensuel s'établit à 16%. 597 km sont en cours de bitumage.

En RDC, sur les 58.129 km du réseau routier principal, 3.000 km seulement sont bitumés, soit un taux de bitumage de 5%. C'est le taux le plus bas de la région. Le réseau bitumé est principalement situé sur l'axe océan Atlantique-Kinshasa-Lubumbashi-Zambie.

S'agissant du réseau consensuel long de 9.470 km, il est bitumé sur 2.021 km, c'est-à-dire un taux de bitumage de 21%.

Parmi ses 9.107 km du réseau routier national, le Gabon en a pu bitumer 1.245 km, soit un taux de bitumage de 14%. Le réseau consensuel distant de 3.116 km est bitumé à 1.026 km, ce qui représente un taux de bitumage de 33%. 304 km sont en cours de bitumage.

Faisant office de meilleur élève, la Guinée équatoriale ne compte que 2.700 km de réseau routier principal dont 1.616 km sont bitumés, pour un taux de bitumage de 60%. 287 km sur les 427 km du réseau consensuel sont également bitumés. Les 140 km restants sont en cours de bitumage.

A Sao Tomé et Principe, 233 km des 1.100 km du réseau routier national sont bitumés, soit un taux de bitumage de 21%. Du fait de son état d'insularité, aucun projet routier de Sao Tomé et Principe n'a été recensé parmi les projets intégrateurs du PDCT-AC. Mais il est envisagé d'inscrire ses besoins dans les actions de ce plan.

Au Tchad, 990 km des 6.200 km du réseau routier principal sont bitumés, ce qui signifie un taux de bitumage de 16%. Les routes bitumées font partie du réseau consensuel estimé à 3.072 km. 511 km sont en cours de bitumage.

Au total, les 10 pays affichent une longueur de 10.243 km de routes bitumées sur les 34.490 km du réseau consensuel. Alors que 3.447 km sont déclarés en cours de bitumage, 20.800 km sont non bitumés.


Par Raphaël MVOGO

© Copyright Xinhuanet

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 01:52


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08-03-2010

 

La République centrafricaine devrait recevoir un appui budgétaire de 5 milliards de FCFA de la part de la Banque mondiale, pour aider le pays à faire face aux effets de la crise financière.

 

Selon le chef de la délégation de la Banque mondiale, Mme Meike Van Ginneken, « cet appui est imminent ».

 

« Après les discussions, d'ici le mois de juin, il est possible que la première tranche soit débloquée dès juillet 2010 », a-t-elle précisé, en estimant que « l'économie du pays reste encore très fragile, d'où l'importance du coup de pouce de la Banque mondiale ».

 

Source :
http://www.lesafriques.com/centrafrique/rca-la-banque-mondiale-devrait-accorder-un-appui-budgetaire-de-5-milliards.html?Itemid=229?article=227430


NDLR : Que pense la Banque Mondiale des préparatifs de guerre auxquels s'active Bozizé qui veut s'accrocher au pouvoir par la force des armes ?

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 01:25


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(Mutations 02/03/2010)



A l'issue du sommet de Bangui tenu les 16 et 17 janvier qui porta Lucas Abaga Nchama à la tête de l'institut d'émission monétaire de la Cemac, la Banque de France proteste vivement contre ce choix. "Les responsables de la Banque de France étaient favorables à la nomination du gabonais Alex Barrot Chambrier à la Beac. Dans leurs échanges avec certains dirigeants de la Communauté, ils avaient obtenu un consensus qui laissait croire que cela passerait comme une lettre à la poste", indique une source à la Beac.

Pour continuer à apporter son soutien au Franc Cfa et sa coopération technique à la Beac, la Banque de France pose des conditions pour la poursuite de la collaboration. Bien que respectant "le choix souverain des chefs d'Etat de la Cemac", la Banque de France exige que le nouveau gouverneur leur présente sa feuille de route, et se sépare du personnel pléthorique et coûteux.

 Pour officialiser ces entretiens informels, la Banque de France envoie, au cours du mois de février, une correspondance dans laquelle elle pose de nouvelles conditions devant intégrer le train des réformes engagées au sein de l'institut d'émission monétaire de la sous-région, et qui, selon des sources, vont entraîner la réorganisation fondamentale de son fonctionnement. Quelques jours après la constitution de ce groupe de travail, des sources indiquent que la Banque de France exige la suppression des postes de directeurs généraux, occupés par des personnalités représentant leur pays au sein de leur institution.

Pour les responsables de l'institut d'émission français, ces postes, dont la justification repose sur la politique de représentation, n'ont plus de place dans le dispositif de l'institution, le gouvernorat étant devenu tournant. Un rééquilibrage est aussi suggéré par les français au niveau des directions centrales qui sont des directions techniques de la Beac. Désormais, chaque Etat ne devra plus disposer que d'une seule direction centrale. "Les postes de directeurs généraux étaient des postes politiques alors que la Beac avait besoin des techniciens pour son fonctionnement.

 Mais à ce niveau déjà, il y a des Etats comme la Guinée Equatoriale qui, pour des raisons de disponibilité de compétence, ont eu voix au chapitre très tard", explique un cadre de l'institution. L'institut d'émission français demande en plus de cela, que les procès verbaux et les rapports des conseils d'administration soient soumis à son approbation avant leur signature.

Restructuration

Pour la Beac, ces directives ne peuvent pas être considérées comme des injonctions dans la mesure où les relations entre la Banque centrale et l'institut d'émission français n'ont pas de coloration paternaliste. "C'est une relation entre partenaires, parce que la Banque de France participe au conseil d'administration et dans les organismes de contrôles de la Beac. Il est donc normal que sur la base de ce partenariat, la Banque de France émette des avis sur le bon fonctionnement de l'institution", explique-t-on à la cellule de la communication de l'institution.

Le Bureau extérieur de Paris (Bep) n'échappe pas aux foudres de la Banque de France. Autrefois place forte des achats et des placements d'argent de la Beac auprès des autres instituts d'émission, le Bep, qui avait des missions d'opérationnalité, est désormais réduit à sa portion congrue. Tous les avantages et autres missions opérationnelles lui sont retirés : toutes les commandes d'achats passées depuis le siège, ne seront plus payées par le Bep.
Yaoundé assurera directement le paiement des factures des fournisseurs via leurs comptes.

Dépouillées de toutes ces missions, le Bep va rester un bureau de représentation et de liaison, qui recevra un budget de fonctionnement sur mesure, et dont les initiatives se limiteront désormais au contact des fournisseurs, payés directement par le siège. "Même pour l'achat des petites fournitures de bureau, c'est le siège à Yaoundé qui va s'occuper du règlement des factures. Il n'engage plus rien", soutient une source à la Beac.

Présidé par Issa Allam Ndoul, conseiller spécial du gouverneur, le groupe de travail chargé de proposer les nouveaux textes devant désormais servir de boussole à la gestion transparente de l'institut d'émission monétaire de la Cemac, est placé sous la supervision de Mahamat Tolli Abbas le secrétaire général de la Beac.

Composé de 12 membres dont un représentant de la France, le groupe de travail mis sur pied le 12 février, a commencé ses travaux le 15 février et devait les achever le 28 février. Ceux-ci consistaient à la révision des textes organiques et réglementaires de la Beac sur la base des décisions de la conférence des chefs d'Etat de Bangui. Le travail qui a duré deux semaines, sera présenté au conseil d'administration extraordinaire qui se tient ce mois de mars au siège de la Beac à Yaoundé.

Pierre Célestin Atangana

© Copyright Mutations




La Banque de France émet des réserves sur les réformes en cours à la BEAC


(Afrique Avenir 02/03/2010)



La Banque de France vient d’émettre de sé­rieuses ré­serves quant aux ré­formes ac­tuel­le­ment en­tre­prises au sein de la Banque des Etats de l’Afrique cen­trale, en pleine re­struc­tu­ra­tion, a ap­pris APA lundi de sources ban­caires.

Elle a ainsi ré­ité­ré, no­tam­ment, son vœu de voir sup­pri­més les trois postes de di­rec­teurs gé­né­raux, jugés bud­gé­ti­vores.

L’un de ces postes était oc­cu­pé il y a quelques se­maines en­core par l’Equa­to-gui­néen Lucas Abaga Ncha­ma, nommé gou­ver­neur de la banque cen­trale le 17 jan­vier der­nier au terme de la 10è ses­sion or­di­naire de la confé­rence des chefs d’Etat de la sous-ré­gion tenue à Ban­gui en Ré­pu­blique cen­tra­fri­caine.

La Banque de France sou­haite éga­le­ment le ré­équi­li­brage des postes de di­rec­teurs cen­traux, mais aussi le dé­man­tè­le­ment du Bu­reau ex­té­rieur de Paris (BEP), où on a ré­cem­ment dé­cou­vert des mal­ver­sa­tions fi­nan­cières por­tant sur 858 chèques et 6 vi­re­ments frau­du­leux au pro­fit de 101 bé­né­fi­ciaires, de 1306 re­traits en es­pèces frau­du­leux et de 38 bé­né­fi­ciaires de titres de trans­port aé­riens frau­du­leux, pour un pré­ju­dice de l’ordre de 16,6 mil­liards de FCFA.

A la BEAC, un haut res­pon­sable, in­ter­ro­gé sur le sujet par APA, met les ob­ser­va­tions de la Banque de France sur le compte « des rap­ports de par­te­na­riat entre deux ins­ti­tu­tions qui se res­pectent, et qui sont obli­gées d’échan­ger des in­for­ma­tions pour une meilleure col­la­bo­ra­tion ».
La BEAC et la Banque de France sont liées par une Conven­tion de co­opé­ra­tion mo­né­taire da­tant du 23 no­vembre 1972.

Selon la feuille de route à lui pres­crite, le nou­veau gou­ver­neur, qui a rem­pla­cé le Ga­bo­nais Phi­li­bert And­zembe, est char­gé de pour­suivre les au­dits des pro­cé­dures comp­tables, de ges­tion et de contrôle du siège, d’ac­cé­lé­rer les pour­suites ju­di­ciaires et les pro­cé­dures de re­cou­vre­ment à l’en­contre des au­teurs de fraudes et autres dé­tour­ne­ments, tant au ni­veau du BEP que dans le pla­ce­ment du dépôt à terme in­dexé au­près de la So­cié­té gé­né­rale, une banque fran­çaise, une opé­ra­tion ha­sar­deuse de 328 mil­liards FCFA ef­fec­tué en dé­cembre 2008 et qui a conduit à une perte comp­table sèche de 16,4 mil­liards FCFA.

M. Abaga Ncha­ma devra éga­le­ment pro­cé­der à la mo­di­fi­ca­tion des sta­tuts de la BEAC, en vue du ren­for­ce­ment de la gou­ver­nance et de l’ef­fi­ca­ci­té de l’ins­ti­tut d’émis­sion, as­su­rer le ren­for­ce­ment des ca­pa­ci­tés en moyens ma­té­riels et hu­mains de la Com­mis­sion ban­caire de l’Afrique cen­trale (COBAC), de la pour­suite de la mo­der­ni­sa­tion de nos moyens de paie­ment pour les mettre au ser­vice des po­pu­la­tions.

© Copyright Afrique Avenir

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 02:59


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A peine les lampions du Forum de Bamako où il avait pris part comme intervenant sur le bilan des cinquante ans d’indépendance des pays africains s’étaient-t-ils éteints que voilà l’ancien Premier Ministre Martin Ziguélé sauter à nouveau dans l’avion pour se rendre à Boston aux USA à l’invitation de l’Africa Business Club de la Harvard Business School. Maitrisant aussi parfaitement la langue de Shakespeare, il devait faire en Anglais, une intervention sur le thème de la croissance par l’intégration économique, l’exemple de la CEEAC. Ci-dessous, un descriptif du contexte de la conférence ainsi que la qualité des différents conférenciers et les thématiques abordés.

La rédaction de C.A.P

  

CONFERENCE DE L’AFRICA BUSINESS CLUB DE LA HARVARD BUSINESS SCHOOL

12 ème CONFERENCE ANNUELLE

BOSTON (MASSACHUSETS) 19 ET 20 FEVRIER 2010

THEME DE LA CONFERENCE : « UN CONTINENT QUI GAGNE EN MATURITE: LA DEFINITION D’UNE NOUVELLE ERE DE DEVELOPPEMENT DES AFFAIRES EN AFRIQUE »

Defining a New Era in African Business"

 

Présentation générale de la conférence et les justifications de l’invitation de Martin ZIGUELE

 

Cette conférence est la plus grande manifestation mondiale en milieu universitaire spécialement dédiée au développement des affaires en Afrique.

Il a réuni plus de 900 participants comprenant des étudiants africains et des hommes d’affaires du monde entier; et offre une plate-forme d’échanges et de contacts exceptionnels pour les hommes d’affaires et les leaders d’opinion, les sociétés sponsors, les étudiants actuels et les candidats à l’entrée du MBA de HARVARD, les anciens étudiants de Harvard et ceux des troisièmes cycles des autres facultés, et des enseignants-chercheurs du monde entier.

 

La conférence de 2010 s’est donc tenue sur le campus de la Harvard Business School à Boston les samedi 19 et dimanche 20 février et le thème central était:

“Un continent qui gagne en maturité: La définition d’une nouvelle ère de développement des affaires en Afrique.”

 

Les organisateurs de la conférence sont partis de l’idée que depuis que l’Africa Business Club a été créé il ya douze années, l’Afrique a connu des changements importants sur les plans politique et économiques, mais qu’il demeure des défis importants à relever.

En 2010, plus de 15 pays africains vont célébrer le 50ème anniversaire de leur indépendance et la Coupe du Monde sera jouée en Afrique du Sud. Au même moment, plusieurs défis continuent à mobiliser l’attention du monde sur l’Afrique.

 

Par exemple les violences au Zimbabwe et en Ouganda soulèvent la question de la stabilité politique dans les pays africains, les attaques des pirates en Somalie attirent de nouveau l’attention sur les craintes antérieures d’investir dans des conditions de sécurité acceptable en Afrique, et la couverture des médias internationaux sur les problèmes des réfugiés et des pandémies renforcent les investisseurs dans l’idée que l’Afrique n’est pas une destination viable pour les affaires.

 

L’objectif principal de la conférence est de mener la réflexion sur ce qui doit être concrètement entrepris pour changer cette perception et tracer des voies pour l’avenir.

 

Le panel dont faisait partie Martin Ziguélé a eu pour thème "Achieving Growth through Economic Integration » ou en français « Le renforcement de la croissance par l’intégration économique » et il a donc essentiellement parlé de la CEEAC.

Il était entouré à la tribune par: - Temitope W. Oshikoya (Director-General, West African Monetary Institute)

- Judith Aidoo (Chief Executive Officer, Caswell Capital Partners, LLC)
- Timothy S. McCoy (VP for Members Services - Corporate Council on Africa)

Au lieu de présentations écrites, Monsieur Tim McCoy le modérateur a indiqué sa préférence pour une session plus "informelle" et sur le mode de la conversation. Au lieu de speeches individuels successifs, le panel s’est déroulé sur le mode de questions/réponses avec l'animateur dans un premier temps, puis avec le public dans un deuxième temps.


Les thèmes/questions qu’ils ont avons abordés sont les suivants:

* Quelles sont quelques-unes des initiatives actuellement en cours, qui pourraient accroître considérablement le développement du secteur privé en Afrique et permettre la croissance des plus grands, les sociétés internationales en Afrique?

* Comment les communautés économiques régionales doivent gérer la dynamique des chevauchements? Un certain nombre de communautés économiques régionales (y compris l'EAC, le COMESA et la SADC, ainsi que l'UEMOA et la CEDEAO) ont des membres en commun. Est-ce du gaspillage? Comment coordonner les choses de façon à éviter plus / moins les doubles emplois? Comment, s'il en est, le dédoublement de toucher les investisseurs, à la fois africains et non africains?

* Quels autres types de dispositions institutionnelles doivent se produire à travers l'Afrique, afin que l'intégration régionale devienne vitale pour la croissance économique.

* Comment les organisations sous-régionales en Afrique ont l'intention d'aborder les questions de sécurité, d'autant que l'instabilité politique continue d'être un élément dissuasif pour l'investissement direct étranger en Afrique?

* Quels sont les trois principales possibilités que l'intégration régionale offre à l'investissement privé ?

* Quelles sont les ressources sous-régionales dont ont besoin - à la fois les gouvernements et le secteur privé - afin de réaliser leur plein potentiel en tant que blocs commerciaux efficaces ?

* Comment les jeunes entrepreneurs en herbe peuvent profiter des organisations sous-régionales pour établir et développer des entreprises florissantes?

* Quels sont certains les défis dont ces entrepreneurs devraient être informés? Quels sont certains exemples de réussite que vous connaissez?

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 00:13


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APA Bangui 19-02-2010 (Centrafrique) La République centrafricaine attend un appui budgétaire de la banque mondiale de 5 milliards de FCFA, a appris APA.

« Cet appui est imminent », a déclaré, jeudi à Bangui, le chef de la délégation de la Banque mondiale, Mme Meike Van Ginneken, à l’issue d’un entretien avec le ministre centrafricain du plan, de l’économie et de la coopération internationale, M. Sylvain Maliko.

« Après les discussions, d’ici le mois de juin, il est possible que la première tranche soit débloquée dès juillet 2010 », a indiqué Mme Meike Van Ginneken, ajoutant que « cet appui fait suite à la grave crise financière qui a secoué l’économie internationale et qui n’a pas épargné l’économie de la République centrafricaine ».

M. Maliko a indiqué, pour sa part, que « c’est depuis 2006 que la Banque mondiale assiste la République centrafricaine » pour appuyer toutes les réformes initiées par le gouvernement.

« Les indicateurs de croissance en économie comprennent, entre autres, la génération des ressources, notamment financières. La République centrafricaine n’a pas atteint une performance dans ce domaine. Autrement dit, l’économie du pays reste encore très fragile. D’où l’importance du coup de pouce de la Banque mondiale », a-t-il expliqué.

« L’enveloppe allouée peut s’avérer insuffisante, au regard des besoins », a estimé le ministre d’Etat centrafricain. « En conséquence, le gouvernement devra rechercher d’autres sources de financement pour combler les déficits », a-t-il poursuivi.

Parlant de la crise financière internationale, M. Maliko a expliqué « qu’elle ralentit les efforts fournis en ce qui concerne les réformes. « Et l’appui de la Banque mondiale est la bienvenue », a-t-il conclu.

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 01:23


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poudre d'uranium appelée encore "yellow cake"

Source : The Sunday Times January 31, 2010


Tout le monde veut s’approvisionner si bien que l'énergie nucléaire fait un grand retour

C'est un lieu étrange pour un groupe de Français de planter une ville de tentes. Bakouma est l'une des plus profondes, les plus sombres recoins de la jungle africaine. De Bangui, la capitale du pays sans littoral qu’est la République centrafricaine, il faut plusieurs jours pour parcourir les 800 km du chemin de terre à cette parcelle de forêt vierge en plein milieu du continent. Généralement, ils s’y rendent avec des avions légers pour atterrir sur une piste d'atterrissage à proximité.

La plupart des quelque 160 habitants de la jungle sont des scientifiques, mais ils ne sont pas là pour compter les papillons. Ils élaborent des plans pour une mine d'uranium. Areva, le géant du nucléaire de l'état français est derrière le projet. Elle espère commencer le défrichement des forêts l'année prochaine après que le gouvernement aura approuvé son plan.

 Bakouma n'est pas un cas isolé. C'est juste un exemple de lutte silencieuse pour la terre qui se déroule autour du globe. Après des décennies comme marchandise oubliée, l'uranium, élément radioactif utilisé comme principal combustible pour centrales nucléaires, est à nouveau un bien précieux. Représentants d’entreprises, beaucoup de gouvernements eux-contrôlées, en provenance du monde pour accéder à la poudre de minerais radioactifs.

 La ruée a été déclenchée par le retour en force de l'énergie nucléaire. Au cours des deux dernières années, les pays qui depuis des décennies, la fuyait comme paria d’une technologie coûteuse, l’ont embrassée à nouveau. La Grande-Bretagne mène la charge. Le gouvernement envisage une nouvelle génération de réacteurs pour remplacer les anciennes stations rachitiques qui seront mises à la retraite dans les années à venir. La renaissance a réussi à s'implanter ailleurs, de l'Amérique au Moyen-Orient et en Chine.

Pour certains, la ruée vers l'uranium qui en résulte est préoccupante. Rianne Teule, militant anti-nucléaire chez Greenpeace, a déclaré: «Un grand nombre de nouveaux pays en Afrique s’ouvrent à l'extraction d'uranium, mais ce sont des sociétés non africaines qui exploitent les ressources - les Chinois, les entreprises canadiennes et françaises. C'est une phase entièrement nouvelle de colonialisme ».

C'est aussi une affaire sérieuse. Comme pour le pétrole, les entreprises et les gouvernements cherchent à assurer l'approvisionnement d'un combustible qui va jouer un rôle croissant dans les économies qui veulent s'éloigner des sources d’énergie fossiles classiques et thermiques.

L'an dernier, le Kazakhstan a dépassé l’Australie et le Canada pour de devenir le plus grand fournisseur d'uranium, produisant environ 14.000 tonnes, soit un cinquième de la consommation mondiale.

Le Niger a également commencé à attirer l'attention et l'argent des grandes multinationales. Areva investit plus de 1 milliard € (£ 870m) dans une nouvelle mine de géant dans le désert de ce pays pauvre. CNNC, appartenant à l'entreprise nucléaire du gouvernement chinois, a acheté une participation dans un projet la semaine dernière. Et le groupe Ressources Obtala, une entreprise cotée à Londres, dirigée par Frank Scolaro, ancien président de Regal Petroleum, est en phase finale de négociation d'une licence de deux nouvelles prospections.

"Ce sont les types de projets que nous aimons", a déclaré Scolaro. "Le monde va nucléaires et qu'ils auront besoin du carburant."

Aujourd'hui, il compte 439 réacteurs en exploitation dans le monde. Selon Steve Kidd à l'Association nucléaire mondiale, 142 autres sont dans le pipeline, et 53 d'entre elles sont déjà en construction. Parmi ces derniers, 20 sont en Chine. «On oublie qu’en France dans les années 1970, on construisait cinq nouveaux réacteurs par an", dit-il. "Les Chinois font exactement ce qu’on fait les Français, mais à une échelle chinoise."

 Le boom minier a été renforcé par une forte augmentation du prix de l'uranium. "Pendant  trois décennies, l'uranium a coûté 10 $ la livre car l'énergie nucléaire n'a pas été considérée comme très souhaitable. Maintenant que nous avons toutes ces préoccupations concernant l'environnement et de produire de faible émission de carbone, c'est différent. Il a atteint 137 dollars [la livre] il y a deux ans ", a déclaré Joe Kelly, responsable des marchés de combustible nucléaire à l'ICAP de l'énergie. Aujourd'hui, le prix spot de l'uranium non enrichi est de 42 $ la livre, c'est suffisant pour la plupart des projets visant à aller de l'avant.

La mine de Cigar Lake en Saskatchewan au Canada, la plus grande mine de haut grade sous-développé du monde, détenue conjointement par Areva et Cameco Corporation du Canada, ouvrira l'année prochaine. C'est l'un des huit qui commencera à produire au cours des 12 prochains mois.

 Un couple des plus grandes sources quant à lui, pourrait bientôt être épuisé. L’Amérique et la Russie vont fournir jusqu'à un cinquième des besoins du monde des bombes désaffectées ou les stocks constitués au cours de leur course aux armements nucléaires. Ils vont les libérer progressivement sur le marché. «Il y a à craindre que si les stocks de la guerre froide s'épuisent nous ne soyons pas en mesure de répondre à la demande", a déclaré Kelly.

 Le département américain de l'Énergie s'est engagé à ne pas inonder le marché. S'il le fait, le prix serait par accident et cela apporterait de nombreux nouveaux projets à un arrêt brutal.

 Ce ne serait pas une mauvaise chose, a déclaré Teule de Greenpeace, qui a fait valoir que nombre des nouvelles zones d'exploitation minière ne sont pratiquement pas réglementée. Une enquête récente au Niger a permis de découvrir de pelles radioactives en vente sur le marché local à Arlit, une ville de compagnie voisine de la mienne où se trouve Areva. Le pays est le sixième plus grand producteur et a des ambitions pour remonter au classement. Elle n'emploie que trois inspecteurs nucléaires pour surveiller l'industrie.

Areva a reconnu le problème mais dit que la compagnie a mis en place un plan pour contrer "déchet radioactif" et de métal de trouver sa place dans la communauté locale.

 Teule, a déclaré: "Nous nous servons de cela comme un exemple spécifique pour d'autres pays sur les problèmes qu'ils peuvent eux-mêmes avoir et pour s'assurer qu'il existe une réglementation adaptée et des rapports de l'impact sur l'environnement."

En effet, alors même que les investisseurs contre les inondations au Niger, les entreprises commencent de nouveaux projets dans d'autres pays pauvres comme la Namibie et le Malawi.
«Obtenir une mine  au Texas prend deux étagères complètes d’autorisations», a déclaré un commentateur. "Au Niger, vous donnez une pelle à un gars et 2 dollars par jour et vous êtes dans la mine d'uranium."

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