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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 18:57

 

 

 

 

 

Bozizé en galante compagnie KNK

 

 

 

Au 30 juin 2012, la conjoncture nationale a été caractérisée par une augmentation exceptionnelle de la production de coton et le raffermissement de l’activité dans les branches minière, de la construction et des télécommunications. En revanche, les productions de café et de bois ainsi que les activités pastorales et le commerce général se sont contractées.

 

En effet, dans le secteur primaire, la quantité de coton graine collectée a fortement progressé de 95,4 %, s’établissant à 19 781 tonnes, en liaison avec la mise en oeuvre de la convention de partenariat avec l’Agence Chinoise de Développement.

 

Par contre, la production de café a baissé de 1 %, à 4 600 tonnes, du fait de la cueillette précoce des baies vertes et des répercussions des maladies des caféiers dans la zone de l’Est. De même, la production de bois a reculé de 9,2 %, s’inscrivant à 247 401 m3.

 

Au niveau du secteur secondaire, la production de diamant brut s’est accrue de 21,3 %, ressortant à 210 684,8 carats ; et la production de l’or a augmenté de 8,2 %, à 31,7 kilogrammes. En outre, la vigueur de la branche des Bâtiments et Travaux Publics s’est maintenue, avec un chiffre d’affaires de 13 601 millions de F CFA. Le chiffre d’affaires des industries manufacturières a, quant à lui, progressé de 11,8 %, s’inscrivant à 18 697,4 millions de FCFA. Cependant, la production sucrière s’est contractée de 22,8 %, à 7 050 tonnes, en liaison avec l’insuffisance de la pluviométrie et la baisse des rendements due à la mauvaise replantation des cannes. 

 

S’agissant du secteur tertiaire, le chiffre d’affaire réalisé par les quatre opérateurs de la téléphonie mobile s’est accru de 6,9 %, s’établissant à 16 221 millions FCFA. Toutefois, le volume de marchandises acheminées tant par voie routière qu’aérienne a baissé, respectivement de 13,2 % et 39,7 %. De même, le chiffre d’affaires des entreprises commerciales s’est contracté de 6,2 %, s’inscrivant à 31 698,5 millions de FCFA.

 

Sur le front des prix, l’inflation s’est inscrite à la hausse à la fin du premier semestre 2012. Ainsi, à fin juin 2012, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 2,8 %, en moyenne annuelle, contre 2,1 % en mars 2012 et 1,2 % en décembre 2011. Ce renchérissement résulte notamment de l’augmentation des prix à la pompe des produits pétroliers, des contraintes d’approvisionnement en manioc et en viande, et de la spéculation entretenue par les groupes oligopolistiques suite à l’arrêté fixant les prix des produits de première nécessité.

 

Au niveau de la gestion des finances publiques, les ressources mobilisées ont atteint 71,6 milliards, soit 66,7 milliards au titre des recettes propres, 2,2 milliards de dons octroyés par la Banque Mondiale et 2,7 milliards au titre du prêt-projet.

Concernant les dépenses publiques, elles ont été exécutées à hauteur de 60,3 milliards.

 

Quant aux échanges extérieurs, les statistiques des trafics routier et fluvial font ressortir une baisse de 12,2 % de la quantité globale des biens échangés avec l’extérieur. Cette situation est imputable essentiellement à une forte chute de 39,2 % du volume de biens importés.

 

Par ailleurs, il sied de noter que les principales difficultés recensées par les entreprises enquêtées par la BEAC se résument comme suit : i) l’insuffisance de la fourniture de l’électricité, ii) les tracasseries fiscalo-administratives, iii) la forte concurrence du secteur informel, iv) la frilosité du système bancaire à octroyer des crédits et, v) l’insécurité dans certaines zones de production. 

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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 01:45

 

 

 

 

 

Meckassoua-et-le-DG-de-la-Badea-Abdelaziz-Khelef.jpg


(Agence Centrafrique Presse 19/11/2012)


Le ministre d’Etat au plan et à l’Economie Abdou Karim Meckassoua et le Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) Abdelaziz Khelef ont signé un accord du prêt d’un montant de plus de cinq milliards de FCFA pour le financement de projet de développement rural dans les pôles de développement de Bambari, Sibut et la périphérie de Bangui, jeudi 15 novembre 2012, à Bangui.


Ce projet, a indiqué le ministre d’Etat Meckassoua, vise la sécurité alimentaire et l’accroissement des revenus des ménages ruraux qui permettra la création d’emplois et une redistribution de revenus en faveur des populations vulnérables des zones cibles.

 

Pour le ministre d’Etat, Meckassoua , « ce projet de développement rural dans les pôles de développement de Bambari, Sibut et les zones périphérique de Bangui, revêt une importance dans le contexte de lutte contre la pauvreté ».

 

Le Directeur Général de la BADEA Abdelaziz khelef a pour sa part, renouvelé que ledit projet cadre avec les objectifs de son institution financière qui vise à appuyer le développement économique et social et la lutte contre la pauvreté, en appuyant également le désenclavement des zones de production et l’amélioration des infrastructures et d’accès aux marchés.

 

 « Il facilitera aussi l’accès des filles et des garçons en âge de scolarisation à l’enseignement, et améliorer la couverture sanitaire pour la population en vue de renforcer les capacités de production des femmes et des jeunes », a-t-il ajouté.

 

Il a par ailleurs émis le vœu de voir se réaliser dans le plus rapidement possible afin qu’il contribue favorablement à l’amélioration des échanges socio-économiques dans les zones de projet, et la lutte contre la pauvreté.

 

Il convient de rappeler que depuis le démarrage de ses activités, en 1975, la BADEA n’a cessé d’accompagner les efforts de développement du gouvernement centrafricain, avec ce projet, le total des engagements de la BADEA au profit de la République Centrafricaine atteint un montant d’environ de vingt milliards de FCFA.

 

Jeudi 15 Novembre 2012

 

François Biongo / ACAP

 

© Copyright Agence Centrafrique Presse


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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 23:45

 

 

 

 

SG-OMD-et-Bozize.JPG

 

 

 

SG-OMD-et-Bozize.-2-JPG.JPG

 

 

 

 

 

Les dirigeants de la République centrafricaine réaffirment leur soutien à la réforme douanière

 

 


Bangui, 8 - 9 novembre 2012

 

 

Rapport

 



Invité par le Directeur général des douanes, Alain Fred Pépin Bonezouï, le Secrétaire général de l’OMD, Kunio Mikuriya, était à Bangui, République centrafricaine, les 8 et 9 novembre 2012 afin de recueillir un plus large soutien politique pour la modernisation douanière dans le pays et dans la région.


Le Ministre des Finances, Albert Besse, a accueilli M. Mikuriya à son arrivée et s’est déclaré prêt à travailler avec l’OMD pour accélérer la modernisation douanière dans le pays. Plus tard, c’est le Président de la République, François Bozizé, qui a reçu le Secrétaire général pour l’assurer de son solide engagement en faveur de la réforme douanière, sur la base des progrès accomplis ces dernières années.


M. Mikuriya a alors demandé au Président de soutenir le plan stratégique pour la douane, qui est sur le point d’être finalisé en concertation avec l’OMD, et de contribuer à la stabilité de la gestion douanière en assurant une mise en œuvre durable du plan. Il a ajouté que cette approche était soutenue dans une large mesure par la communauté internationale, notamment par le FMI qui a également contribué à l’élaboration du plan stratégique, en étroite collaboration avec l’OMD.


Le Président Bozizé s’est félicité que le Secrétaire général consulte les entreprises, précisant que la douane pouvait contribuer à améliorer l’environnement économique en appliquant des procédures efficaces aux frontières et donc en favorisant les échanges et les investissements. S’agissant du développement des ressources humaines, aspect auquel le Président attache une grande importance, le secrétaire général a décidé d’élargir le vivier local d’experts et a informé le Président qu’il avait mobilisé les ressources régionales de l’OMD pour renforcer les ressources humaines de la douane. Il avait d’ailleurs invité le chef du Bureau régional de l’OMD pour le renforcement des capacités (BRRC) en poste à Abidjan ainsi que les chefs des Centres régionaux de formation de l’OMD de Brazzaville et d’Ouagadougou à le rejoindre à Bangui pour sa visite.


M. Mikuriya s’est entretenu par la suite avec des représentants d’entreprises. Ces derniers ont fait observer que la simplification des procédures douanières, une meilleure utilisation des technologies de l’information (SYDONIA), la mise en place d’un système électronique de paiement et la cessation progressive de la participation du secteur privé aux affaires douanières figuraient parmi les priorités absolues pour améliorer le climat économique. Ils ont appuyé pleinement les progrès en cours sur la réforme douanière.


Plus tard, le Secrétaire général a fait part des préoccupations des entreprises au Premier Ministre, Faustin-Archange Touadéra, et a suggéré plusieurs mesures pour résoudre les problèmes. Le Premier Ministre s’est félicité de ces conseils et il s’est engagé à trouver des solutions et à poursuivre l’engagement de son pays auprès de l’OMD et en faveur des activités de l’Organisation.


Le Secrétaire général de l’OMD a été reçu également par le Président de l’Assemblée nationale, Célestin Leroy Gaombalet, qui était accompagné de députés de renom. Le Président, qui a démarré sa carrière en tant que fonctionnaire des douanes, a exprimé son soutien total à la modernisation douanière et à fait preuve de compréhension à l’égard des fonctionnaires des douanes qui nécessitaient de meilleures conditions de travail.


M. Mikuriya s’est rendu, de son côté, au siège de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), où il a été décidé de renforcer la coopération avec cette communauté régionale dans de nombreux domaines, notamment de mettre à jour le Code régional des douanes et de moderniser le système de transit.


Tandis que la République centrafricaine est censée améliorer les couloirs qui la relient à ses pays voisins, la CEMAC contribue dans une large mesure à assurer la connectivité aux frontières entre ses six États membres. Pour ce faire, elle assure l’harmonisation et la simplification des régimes douaniers basés sur des normes de l’OMD et améliore la coopération douanière et l’interconnectivité entre les systèmes informatiques douaniers de la région. M. Mikuriya s’est rendu aussi à l’école des douanes de la CEMAC pour établir davantage de synergie entre l’école et la structure régionale de l’OMD.


Le Secrétaire général a achevé sa visite en s’adressant à tous les fonctionnaires des douanes de Bangui pour leur présenter les conclusions des réunions auxquelles il avait participé. Il les a aussi encouragés à rejoindre la grande famille mondiale de la douane en accomplissant les progrès nécessaires pour accroître leurs connaissances, assurer l’éthique et se professionnaliser davantage: autant d’objectifs dignes de fonctionnaires des douanes du 21ème siècle.

 

 


 

NDLR : Tout cela ne rimera à rien tant qu’à côté des douanes officielles centrafricaines, Bozizé continuera à faire confiance à son ami, l’ancien légionnaire et mercenaire d’origine corse, Armand Ianarelli qui dirige un service de douane parallèle, la SODIF pour ne pas la nommer, pour concurrencer de façon déloyale les douanes centrafricaines dont ils captent une bonne partie des recettes.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 17:34

 

 

 

 

billets-franc-CFA.jpg



Dakar (Sénégal) 2012-11-05 14:21:01 (APA) Les taux d’intérêt sont anormalement élevés en Afrique, a déploré lundi à Dakar le président sénégalais Macky Sall lors de l’ouverture officielle du symposium marquant le cinquantième anniversaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).


Il a particulièrement regretté « l’application de taux d’intérêt prohibitifs sur les crédits agricoles, les crédits à l’habitat social et les crédits pour la lutte contre la pauvreté en faveur des femmes et des jeunes ».


M. Sall a, sur ce point, exprimé son souhait que le symposium de la BCEAO apporte des réflexions positives sur les réponses attendues.


Il a expliqué à ce propos que les travaux de la BCEAO interviennent au moment où l’économie mondiale traverse des perturbations liées notamment aux évolutions sur le marché financier international.


Il a ainsi fait remarquer que les pays de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) se sont engagés à insuffler une croissance économique vigoureuse, durable et inclusive de leurs économies en vue de pouvoir répondre à la demande sociale de plus en plus forte.

Dans ce vaste chantier, poursuit le président sénégalais, la réalisation d’infrastructures socio-économique de base, le développement d’une agriculture moderne, l’accès à l’éducation, la santé des populations, l’emploi des jeunes et l’amélioration de l’offre énergétique, constituent une priorité pour les pays de la zone.


« Toutefois, ces ambitions restent confrontées à des défis majeurs liés à la question importante du financement de nos économies dans un contexte marqué au plan international par la baisse de l’aide publique au développement, une sélectivité dans la réalisation des investissements directs étrangers et au plan interne par des pressions constantes des finances publiques de nos Etats déjà fragilisés par des chocs exogènes récurrents », regrette-t-il.


M. Sall s’est réjoui à cet égard qu’un des sous thèmes du symposium porte sur le rôle des Banques Centrales dans le financement de l’économie en prenant appui notamment sur les expériences enrichissantes des pays émergents.


Même s’il reconnait que la BCEAO a déjà entamé des actions fortes afin de mieux restructurer et approfondir le marché financier pour permettre aux agents économiques privés et publics de se financer dans de meilleures conditions, M. Sall souhaite qu’il y ait sur ce point la transparence dans le dialogue.


Il a indiqué qu’il lui arrive d’interpeller à la fois le gouverneur de la BCEAO et les banques privées.


« Tantôt ces derniers disent que ce sont les taux directeurs de la BCEAO qui sont élevés ou alors tantôt les crédits sains qui sont déposés par les assureurs sont des moyens très chers à la location ou alors ce sont les taxes des Etats qui influent négativement », a laissé entendre le chef de l'Etat sénégalais.


Selon lui, tout cela doit être pris en considération afin que l’économie soit financée dans des conditions acceptables qui garantissent la solidité du système monétaire.


Le symposium sur le cinquantième anniversaire de la BCEAO dont le thème est « Intégration monétaire et mutation du système financier : défis et perspectives », prend fin mardi.

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 01:03

 

 

 

doingBusiness.jpg

 

Cela n’étonnera personne mais la RCA vient encore de reculer dans le classement des pays du monde Doing Business 2013 de la Banque Mondiale pour ce qui est du climat des affaires. Alors qu'elle était classée 183ème sur 185 pays dans le précédent rapport de Doing Business de en 2011, elle occupe maintenant le dernier rang c’est-à-dire qu’elle se trouve au tout dernier rang, 185èmeplace sur 185 pays. Elle a donc reculé de deux places par rapport au rang qu'elle occupait en 2011. Ce classement ne prend pourtant pas compte les critères qui concernent les entreprises et les investisseurs ou qui affectent la compétitivité d'une économie. Si ces facteurs avaient été pris en considération, quelle serait la place de la RCA mais de toute façon elle est déjà dernière.  

Il ne peut en être autrement compte tenu de la terreur et du gangstérisme d’état de la douane parallèle privée qu’exerce la SODIF du mercenaire Armand Ianarelli qui aime mettre en avant son amitié avec le général Bozizé, à l’égard du peu d’entreprises sur lesquelles repose actuellement l’état centrafricain quant aux recettes fiscalo-douanières qui constituent l’essentiel de l’économie centrafricaine.  

 Ainsi va la Centrafrique de Bozizé. Ce pays, jadis, craint et respecté sous Bokassa, ce pays pépère et paisible sous Kolingba, ce pays digne et fier sous Patassé n'est plus que l'ombre de lui-même. Il est désespérément et continuellement sous perfusion financière, sécuritaire et alimentaire. Ce n'est pas un bon signal pour un pays qui ne produit rien et n’exporte rien du tout comme l’avait dit l’ex-demi-dieu Ndoutingaï. Les rares petites et moyennes entreprises (PME) sont gérées par des ressortissants étrangers (libanais, camerounais ou tchadiens).

A quoi a servi l'aide massive et multiforme (assistance technique et financière) de la Banque Mondiale, de la Société financière internationale (SFI) et d'autres partenaires au développement depuis 2008 ?

La rédaction CAP 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 00:26

 

 

 

 

 

camions-citernes-tchadiens.JPG

 

 

Les transporteurs centrafricains broient du noir en ce moment car nombre d’entre eux se plaignent du fait qu’ils sont lésés dans l’entente conventionnelle entre les gouvernements centrafricain et tchadien pour le transport des produits pétroliers issus de la raffinerie de Djermaya vers la République centrafricaine. D’après une enquête de CAP, le ministre délégué aux mines Léopold Mboli Fatran était allé signer avec les autorités tchadiennes une convention aux termes de laquelle 65 % du marché du transport des produits pétroliers tchadiens devait revenir aux transporteurs centrafricains.


Force est malheureusement de constater que ces derniers n’y voient que du feu car dans les faits, c’est 100% de ce transport qui est assuré par les transports tchadiens. Selon certains transporteurs, cette convention n’est aucunement respectée ou dans certains cas, ce sont certaines personnalités du pays qui, possédant de gros camions, se taillent la part du lion au détriment des petits transporteurs qui ont pourtant acquitté  les divers droits et taxes à cet effet.

 

Le quota de 65% de fret alloué à la République centrafricaine dans cette convention, est gérée par le Bureau d’affrètement routier en Centrafrique (BARC) véritable vache à lait du ministre d’Etat aux transports le sulfureux Anicet Parfait Mbay. Du coup, on n’est pas loin de penser que dans cette répartition, il y a des magouilles qui se font pour pouvoir obtenir une partie de ce marché. Puisque le ridicule ne tue jamais le centrafricain, on laisse donc passer la plus grosse partie du marché au bénéfice des tchadiens. Seuls quelques gros transporteursparviennent à tirer leur épingle du jeu avec l'appui des ministres ci-dessus cités.


Selon une autre source, la signature de cette convention qui est l’objet d’un des déplacements du ministre délégué Mboli Fatran à Ndjaména, ne serait que du bluff ou encore un vrai marché de dupes. Le bureau du Groupement des transporteurs centrafricains (GTC) qui ne se reconnaît pas dans cette convention avec le gouvernement tchadien pour le transport du pétrole du Tchad vers la République centrafricaine.


La plupart des transporteurs centrafricains qui sont les dindons de cette grossière farce sont contraints à garer purement et simplement leurs camions. En attendant, ce sont les camions citernes tchadiens qui défoncent et abîment la route nationale n° 1 avec les impressionnants convois qu’ils constituent pour livrer les hydrocarbures aux malheureux Centrafricains.

Rédaction CAP

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 18:02

 

 

 

Annonce : 000/TDBD-Projets Cameroun.

 

TRANSIT DOUALA- BANGUI- DOUALA - (T.D.B.D) – C’est pour bientôt à Douala ports.

 Au Cameroun

 

 

transports routiers

 

 

Dès lors que les conditions de transport sur l’axe Douala-Bangui- Douala sont annoncées à travers une mobilisation d’un prêt de 95. 000.000 d’euros pour subvenir au désenclavement de la sous-région, nous estimons que nous sommes prêts à mettre en route nos projets de faisabilité en matière de prestation des services de transit et transport en direction de la République Centrafricaine, voire au profit vers le Tchad.


EFFICACITE-DISPONIBILITE –RESULTAT seront nos devises et nous sommes un projet centrafricain au Cameroun.


Notre conseil juridique mandaté à Douala, à l’effet de finaliser nos démarches administratives et juridiques suit de près la réalisation des œuvres d’infrastructure ci-dessous annoncées, ce qui nous permettra de relancer nos activités et nous mettrons bien sûr le public au courant.


Profitant de cette opportunité, nous faisons savoir au public que nous sommes commissionnaire en transport de marchandises à l’internationale et nous vous communiquerons le jour venu nos cordonnées complètes.


 Notre philosophie sera basée sur la confiance et notre client sera Roi, et cela sera notre raison d’être.

 

A bientôt !

 

TDBD-Projets Cameroun.

 

 

 

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 18:31

 

 

 

 

 

femme-africaine-au-champ.jpg

 

 

06/10/2012 06:00


Dov Zerah  Directeur général de l’Agence Française de Développement (AFD)

 

En 1798, Malthus théorisait la nécessité de maîtriser la croissance démographique sous peine de buter sur la capacité de notre planète à subvenir aux besoins de tous ses habitants. Deux siècles après, son propos est toujours d'actualité. Entre 2010 et 2050, la population au sud du Sahara va doubler, pour atteindre 1,8 milliards d'habitants. Créer suffisamment d'emplois, permettre à cette population de se nourrir, lui offrir des conditions de vie décentes..., autant de défis auxquels le continent devra faire face. La maîtrise de la démographie est au cœur de ces enjeux. C'est le sens de l'engagement de la France en 2008, à Muskoka, en faveur de l'amélioration de la santé maternelle et infantile et de la planification familiale.


Chaque année, 536 000 femmes meurent en couche - dont la moitié en Afrique. Au-delà de la tragédie irrémédiable de la perte d'une épouse, d'une mère, ces morts affaiblissent durablement les foyers où elles surviennent : en Afrique subsaharienne, les femmes représentent plus de 70% des travailleurs agricoles et elles créent 80% de la production alimentaire ; à l'échelle de la planète, dans un tiers des foyers, elles sont les seules sources de revenus, souvent appuyées par des institutions de microfinance qui font confiance à leurs qualités de gestionnaire ; partout dans le monde, les femmes sont en charge d'une grande partie des travaux non rémunérés comme la collecte de l'eau, l'entretien du foyer, les soins aux personnes âgées ou l'éducation des enfants. Ce dernier point est particulièrement crucial. Les mères sont plus promptes à envoyer leurs enfants à l'école, en particulier leurs filles. Or, plus une jeune fille est éduquée, moins elle aura d'enfants ; ils seront en meilleure santé, et elle sera par ailleurs plus à même de trouver un emploi.


Il y a là une boucle vertueuse au centre de laquelle se trouvent les femmes : en travaillant sur les questions de santé et de planification familiale, mais aussi d'éducation, on influe sur la trajectoire de croissance économique de long terme d'un pays.


C'est le sens du soutien de l'Agence Française de Développement au forfait obstétrical, en Mauritanie, qui donne droit aux femmes enceintes à une échographie, des examens médicaux et, si nécessaire, une césarienne. Cela a permis de diminuer fortement les mortalités maternelle et infantile. C'est aussi la finalité de notre action partout en Afrique en faveur de la scolarisation des filles. Avec de telles actions, on peut enclencher des évolutions extrêmement rapides : alors qu'il aura fallu plus d'un siècle aux Etats-Unis pour que le nombre d'enfants par femme diminue de 6 à 3, cette évolution a pris moins de 20 ans au Maroc ! On crée ainsi les conditions démographiques du décollage économique.


Dans bien des endroits dans le monde, la question de la procréation est extrêmement sensible. Elle se heurte très rapidement à des sensibilités culturelles, en particulier en Afrique, où le fait religieux influence les comportements. Pour élaborer des réponses adaptées, il nous faut travailler main dans la main avec les représentants des communautés religieuses, avec la société civile au sens large, en associant les femmes.

Travailler avec les femmes sur la natalité dans le respect des choix individuels de chacun : c'est à cette condition que nous éloignerons le spectre de Malthus et réussirons le développement de l'Afrique.

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 01:28

 

 

 

 

foret-Sangha.jpg



YAOUNDE 05-10-2012 à 20h45  (AFP) - Symphorien Sangha, surnommé le "braconnier légendaire" qui opérait à travers l'Afrique centrale a été arrêté mercredi au Cameroun dans la ville de Yokadouma (est), a appris l'AFP vendredi de source concordante.


"La gendarmerie de Yokadouma a arrêté Symphorien avant-hier (mercredi). Il se trouve actuellement à la gendarmerie de la ville", a affirmé sous couvert d'anonymat un responsable local du ministère en charge de la Faune.


"Nous rassemblons encore les éléments pour le présenter devant le procureur (de Yokadouma)", a ajouté ce responsable.


"Il a été arrêté en vertu d'un mandat d'arrêt signé en mars 2010 par un procureur centrafricain", a-t-il poursuivi.


Dans un communiqué transmis à l'AFP, l'ONG World wildlife Fund (WWF) a salué cette arrestation, indiquant qu'il s'agissait d' "une étape importante dans la lutte régionale contre la criminalité faunique".


L'organisation présente M. Sangha comme étant "l'un des plus notoires braconniers d'éléphants et contrebandiers d'ivoire opérant en Afrique centrale".


Il est "connu localement sous le nom du +braconnier légendaire du TNS (Tri-nationale de la Sangha, un ensemble d'aires protégées chevauchant le Cameroun, la Centrafrique et le Congo)+", selon WWF.


Camerounais d'origine centrafricaine, "Sangha s'est spécialisé dans l'abattage des éléphants pour leurs défenses et est accusé d'avoir servi de guide aux braconniers soudanais qui, en 2010, ont traversé la (Centrafrique) pour massacrer 25 éléphants avant d'être arrêtés par les autorités locales", souligne WWF.


D'après l'organisation, "Sangha est également accusé d'avoir ouvert le feu sur des écogardes (gardes des parcs) en 2010, handicapant sérieusement l'un d'eux. Il a aussi déjà été arrêté au moins deux fois".


M. Sangha "a l'habitude de disparaître suite à ses arrestations", a prévenu Bas Huijbregts, responsable de la politique pour le WWF Afrique Centrale.


Dans son communiqué, "WWF exhorte les autorités compétentes à (...) poursuivre Sangha et le condamner aux peines maximales prévues par la loi", précisant qu'il a souvent "échappé" à la justice.

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 01:08

 

 

 

 

 

transports-routiers.jpg


(Investir au Cameroun) - Afin de réduire de manière considérable les coûts et délais de transport sur le corridor stratégique Bangui-Bouar, le Centrafrique a emprunté 95 millions € (62 milliards FCFA) supplémentaires auprès de la Banque mondiale pour accélérer les travaux de remise en état des routes garantissant ainsi une traficabilité des transports quelle que soit la saison.


A ce jour, en fonction de la saison, il faut en moyenne 15 à 28 jours pour transporter un conteneur de 20 tonnes de Douala (Cameroun) à Bangui (Centrafrique).


En juillet dernier, le conseil d’administration de la banque avait approuvé un appui de 125 millions $ au Centrafrique pour accompagner le Projet de facilitation du transport et du transit de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) qui comprend entre autre la remise à niveau du réseau routier Douala – Bangui.


« Une logistique efficace de transit est indispensable pour les pays enclavés de la région (République centrafricaine et Tchad) dont les principaux centres d’affaires sont situés à au moins 1500 km du port le plus proche, qui est celui de Douala au Cameroun » avait expliqué la directrice du département d’intégration régionale en Afrique pour la Banque mondiale, Elizabeth Lule.

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