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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 00:17

 

 

urgent 

 

 

Flash

 

 

Bangui, 18 sept. (C.A.P) - Selon nos informations, un expert belge dont nous ignorons le nom pour le moment, qui est arrivé à Bangui mercredi dernier pour une Etude d'Impact Environnemental sur le site d'uranium de Bakouma (exploité par AREVA), a été interpellé à Bambari vendredi 16 septembre avec les cinq (5) personnes qui l'accompagnaient. Ils sont gardés à vue au Commissariat du Port de Bangui jusqu'à ce jour, malgré les interventions du Consul de Belgique, d'avocats et des responsables d'ONG.

Toujours selon nos sources, il semblerait que ce soit la seconde fois que les autorités de Bangui s'opposent à une étude quelconque sur la question de l'uranium, alors que l'étude d'impact environnemental est prévu dans le Code de l'Environnement. De plus, cet expert Belge avait pris les contacts officiels et obtenu les autorisations nécessaires auprès du Ministère des Mines et de celui de l'Environnement avant d'essayer de se rendre à Bakouma.

C’est un secret de polichinelle que Bozizé, Sylvain Ndoutingaï et le ministre prétendument chargé de l’environnement François Naouyéma , voient d’un très mauvais œil toute étude sur les questions liées à l’environnement autour du site d’uranium de Bakouma. Même les spécialistes et fonctionnaires du ministère de l’environnement éprouvent les pires difficultés avec leur ministre quant aux critères que doivent remplir les entreprises minières dans la région et sur le site avant d’obtenir les agréments qu’elles sollicitent auprès du gouvernement centrafricain.

D’après nos informations, Bozizé, lors d’un conseil de ministre, a même considéré que c’est cette question d’environnement qui permet de connaître « qui aime ou pas son pays ». On sait que pour lui, ne comptent que les espèces sonnantes et trébuchantes que lui et Ndoutingaï peuvent soutirer à AREVA sans le moindre souci des conditions de respect de l’environnement et de santé des populations environnantes de l’exploitation des mines d’uranium de Bakouma.

 

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 02:33

 

 

 

cellule

 

22 août 2011 Juliette Abandokwe

 

Les multiples démarches entreprises par le nouvel employeur d’Ismaël Koagou, l’Ambassadeur des Etats-Unis à Bangui, sont toujours en cours. D’autres actions au niveau international sont également dans le pipeline.

Pendant ce temps, le fameux Tribunal Militaire Permanent (TPM), véritable instrument de répression et de parodie de justice, et auquel l’avocat de Koagou s’adresse avec insistance, est incapable de statuer sur son cas. Le motif fantaisiste invoqué contre lui, relève du domaine correctionnel, et de ce fait exige, selon les dispositions du Code de Justice Centrafricain, que la détention préventive ne dépasse pas six mois, si l’interpellé n’a pas été entretemps présenté devant un juge d’instruction pour une quelconque audition.

En d’autres termes, la situation est très claire : nous sommes en face d’une mauvaise foi monumentale et à vrai dire habituelle, savamment entretenue par les hautes autorités de Bangui, incarnées par François Bozizé et fils.

Le déni complet de justice est omnipotent. Onze prévenus dans l’affaire de l’incendie de Ryan, donc certains n’étaient là que de passage au moment de la rafle de la Garde Présidentielle du « Président » de la « République » Centrafricaine, le général François Bozizé. Ces onze personnes sont donc incarcérées depuis juin 2010 et sont depuis le 28 juillet 2011 au bénéfice d’une décision de la Cour d’Appel de Bangui, qui autorise leur libération. Voici donc 20 jours aujourd’hui, qu’ils sont toujours maintenus en détention, les deux femmes à Bimbo, et les neuf hommes à Ngaragba pour des raisons que personne ne comprend très bien. Il semblerait pourtant que ces 11 personnes soient en vérité les otages du pouvoir, qui n’avait pas réussi à mettre la main sur Me Symphorien Balemby et Jean-Daniel Dengou, faussement accusés d’avoir incendié le supermarché RAYAN le 9 juin 2010. Or, nous savons aujourd’hui que le véritable incendiaire n’est autre que le propriétaire lui-même, voulant faire disparaitre les traces de ses malversations financières.

 Malgré l’évidence, le chef de l’Etat Centrafricain, une fois de plus, persiste à vouloir prouver au monde entier, qu’il est le seul à détenir le pouvoir suprême sur la vie et la mort de ses compatriotes, ce qui confirme une fois de plus le manque total de légitimité du clan au pouvoir aujourd’hui.

 Outre ces personnes dont tout Centrafricain connait l’existence de par la médiatisation des circonstances de l’incendie du RAYAN, d’autres personnes sont détenues dans le silence complet. C’est ainsi que Ngaragba est aussi devenu le foyer depuis plus de trois ans de vrais ou supposés rebelles, sans qu’aucun procès n’aie vu l’ombre d’une existence. Ont-ils même des avocats, on n’en sait rien. En admettant qu’ils en aient, quel poids peut avoir un avocat dans une situation de présomption automatique de culpabilité, sans preuves, sans audition, sans aucune volonté de faire respecter une Justice minimale dans un pays qui ressemble plus à une enclave du  Far-West qu’une république avec un président légalement et démocratiquement élu.

 Le plus cynique dans l’histoire de ces détenus dont très peu de gens connaissent l’existence, est que leurs présumés chefs respectifs ont pour la plupart signés des « accords de paix » avec le pouvoir, et les ont ainsi pratiquement vendu au Diable. Une manière d’acheter leur place à la mangeoire, comme quand on achète un billet de cinéma ! Les soi-disant rebelles n’ont qu’à croupir en prison, puisqu’ils n’ont plus de chefs, en admettant qu’ils en aient eu une fois, et qu’ils n’ont pas non plus de quoi corrompre une justice donc François Bozizé a acheté l’âme depuis belle lurette.

 Une autre de toutes ces histoires uniques, un officier Tchadien en congé à Bangui en 2008, muni de tous ses papiers administratifs réguliers, est arrêté dans l’auberge où il. Fantaisie d’un pouvoir aux abois en permanence aidant, il est accusé de rébellion sans aucune preuve, et moisi donc sans audition et sans instruction depuis bientôt trois ans à Ngaragba. Son nom est Delco. Nos investigations pour éclairer la vérité sont en cours.

 Tous ces hommes sacrifiés, au nom d’un pouvoir complètement ignare de ses droits et de ses devoirs, obsédé par un pouvoir auquel il n’a pas droit, ne le seront pas en vain. 

 

 

Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des de gens de bien. - Edmund Burke

 

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 00:31

 

 

 

Feindiro

 

 

 

En date du 21 juillet dernier, la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bangui, statuant en toute indépendance, a invoqué les dispositions de l’article 97 alinéa 1er du Code de  Procédure Pénale, rappelant qu’aucune détention ne peut excéder la durée d’un an sauf à titre exceptionnel lorsque le Juge d’Instruction envisage de prolonger le délai de détention par une ordonnance motivée et pour une durée qui ne saurait excéder une période de 4 mois. La Chambre d’Accusation a pu constater qu’aucun acte n’avait suivi les interrogatoires de première comparution, que le Juge d’Instruction n’avait pris aucune ordonnance motivée en vue d’une prolongation de la détention, et que, dès lors, cette détention était manifestement illégale. C’est pourquoi la Chambre d’Accusation a rendu une ordonnance de mise en liberté immédiate de Mme Albertine BALEMBY née KALAYEN et autres qui avaient arbitrairement été déportés et illégalement détenus plus d’une année pour rien à la prison spéciale de BOZIZE et FEINDIRO de Bossembélé.   

Comme on est en bozizie, ils ont été récemment ramenés à Bangui suite aux diverses pressions mais le magistrat Modeste Martineaud BRIA bloque depuis, l'exécution de la décision de justice prise le 22 juillet 2011 de les remettre en liberté, pour faire sans doute plaisir à son ministre, toujours le demi-dieu Firmin FEINDIRO ainsi qu’au président BOZIZE, et aussi dans une certaine mesure à son pourvoyeur de fonds, le libanais El Akhras Ali 1er, nouvel empereur de Centrafrique, qui détient par délégation de pouvoir de BOZIZE, le droit de vie sur les Centrafricains opprimés et résignés. Il s’est dernièrement permis de frapper et passer à tabac jusqu’à lui casser le bras, un de ses employés qu’il a accusé d’avoir volé son iPAD acheté à Doubaï ou en Chine.  Ainsi continuent tranquillement les pratiques de république bananière en bozizie.

Rédaction Centrafrique-Presse

 

Ci-dessous, l'ordonnance de mise en liberté dont l'exécution est bloquée par Modeste BRIA

 

 

 

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 02:37

 

 

 

Jean-Francis-Boziz-.jpg

 

 

RCA: Jean Francis Bozizé a bel et bien détourné 5.550.000 euros

Les Collines de l’Oubangui  N°239 du 11 juillet 2011

 

Les débats sur le fond de l’affaire des milliards de l’Union Européenne destinés aux militaires et gendarmes retraités ont eu  lieu dès 9 h 15 mn le mercredi 6 juillet 2011. Il s’agit de la dissertation judiciaire orale sur « l’incitation à la révolte et à la haine » contre la personne du Ministre délégué à la Défense, le Colonel Jean Francis Bozizé et contre les institutions de la République.  

A la barre, comme la terre toute entière le sait, Faustin Bambou, Directeur de Publication du journal «Les Collines de l’Oubangui » et Cyrus Emmanuel Sandy, Directeur de Publication du journal  « Médias + ». La salle était archicomble, d’autres centrafricains ont suivi  le procès de l’extérieur. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Procureur de la République n’a pas du tout pu donner la moindre preuve de l’accusation portée contre les deux journalistes. Devant le président Jules Gaveaux, les avocats du Colonel Jean Francis Bozizé, Me Jacob Songone et Me Mazou ont tenté péniblement d’expliquer que les fonds reçus de l’Union Européenne ont été utilisés pour payer les arriérés de salaires et de pensions à 655 militaires et gendarmes par les soins d’un Comité mis en place à cet effet. Selon eux, ces fonds ont été versés par tranches successives à 204, 192, 201 militaires et gendarmes retraités, ainsi qu’à 58 ayant-droit (des orphelins et des veuves…).

Me Mazou, après avoir affirmé que le Ministre Jean Francis Bozizé n’était pas associé, a cependant appelé l’existence des rébellions dont les éléments doivent être incorporés sur ces fonds octroyés par l’Union Européenne…  Selon Me Mazou, les articles écrits l’ont été sans preuve, d’où la volonté manifeste de nuire à leur client Jean-Francis Bozizé alors que les fonds et les indemnités ont été payés par tranches successives jusqu’à la 4ème tranche. Me Mazou a poursuivi en soutenant que ce sont les articles notamment de Faustin Bambou qui ont incité les militaires et gendarmes retraités à la révolte.  

13 h 15 mn, une coupure électrique a amené le président Jules Gaveaux à ordonner une suspension des débats. Pendant cette suspension quelques délégués des militaires et gendarmes retraités dirigés par Armand Kéko sont venus contacter les huit (8) avocats de la défense pour demander à intervenir dans les débats. Ils ont expliqué que lors d’une rencontre dans le bureau du Ministre délégué Jean Francis Bozizé, ce dernier leur a avoué, de vive voix, qu’il avait bien reçu les 5.150.000 euros mais qu’il a dû utiliser cet argent pour régler des contentieux.

A la reprise, Me Nicolas Tiangaye a demandé qu’on laisse intervenir les délégués des militaires et gendarmes pour la manifestation de la vérité. Mais le premier substitut du procureur Abazene Arnaud Djoubaye s’est mis en branle pour refuser.  

Signalons que Faustin Bambou a démontré son professionnalisme : Dès le 3 juillet 2010, il a contacté le Ministre Bozizé à l’Assemblée qui lui a donné le numéro sur lequel il pouvait le joindre pour une discussion préalable à la rédaction des articles. Pendant plusieurs mois, Faustin Bambou a appelé Jean Francis Bozizé qui ne répond qu’aux appels de créatures particulières… Le journaliste indépendant a ensuite démontré que les manifestations des militaires et gendarmes retraités ont débuté en 2010, d’abord au stade municipal puis devant le camp Béal et devant l’Union Européenne. Les articles du journal « Les Collines de l’Oubangui » n’ont vu le jour qu’à partir du 28 février 2011.  

Par ailleurs Faustin Bambou a exhibé une copie de la Convention relative aux 5.150.000 euros et lu ce que l’Union Européenne voulait réellement faire des militaires et gendarmes retraités. Cela a soulevé un tonnerre d’applaudissements dans la salle qui a confondu et mécontenté le premier substitut du procureur. Faustin Bambou a aussi exhibé le discours de l’ex-Ambassadeur, chef de délégation de l’Union Européenne Jean Claude Esmieu qui précisait que ces fonds n’étaient destinés qu’aux militaires et gendarmes retraités pour faire d’eux de vrais acteurs de développement…En évoquant l’article 11 de la loi n°05.002 du 22 février 2005 sur la liberté de la Communication et les engagements pris par notre pays sur le plan international, le Directeur du journal « Les Collines de l’Oubangui » a démontré que ces articles visaient à inciter le Colonel Jean Francis Bozizé à retrouver ces fonds disparus et à les verser aux militaires et gendarmes retraités. Comme le général André Mazi a dit de vive voix à Jean Francis Bozizé dans son bureau, lors d’une réunion avec les six (6) délégués des retraités.  

Cyrus Sandy Emmanuel, à son tour, s’est employé à démontrer que son article était écrit dans le respect de la déontologie. Il s’agit, a-t-il précisé, d’un reportage fait suite à un rassemblement des militaires et gendarmes retraités. S’agissant du chiffre des 16 milliards évoqué dans son article, il a expliqué qu’il n’a fait que multiplier le montant que devrait percevoir chacun par le nombre des militaires et gendarmes retraités. Sur le point précis de l’arrestation du Ministre délégué à la Défense en France, le directeur de « Média + » a évoqué les propos interrogatifs tenus par les militaires et gendarmes retraités à la médiature. Il a expliqué l’emploi journalistique du conditionnel eu égard à l’impossibilité de vérifier l’information.

Ces explications ont aussi soulevé des brouhahas de soutien dans la salle qui ont rendu furieux notre premier substitut du procureur de la République. Suite à toutes ces explications magistrales, le substitut du procureur, déboussolé, qui pourtant s’est fondé au départ sur les articles 292 et 295 du code pénal, s’est vu obliger de faire recours à l’ordonnance n°05.002 du 22 février 2005 pour tenter, sans succès, de montrer que les deux journalistes indépendants ont failli à leurs obligations. Bien hué par la salle archicomble, il a tout de même après une argumentation peu convaincante requis la peine de 3 ans d’emprisonnement ferme contre les deux confrères suivie d’une amende de 1.000.000 F CFA chacun et de la privation de leurs libertés civiles et politiques. Voilà comment Abazène Arnaud Djoubaye a prouvé le caractère politique et donc illégal de son action au service du Colonel Jean Francis Bozizé !

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 11:53

 

 

 

urgent

 

Bangui 11 juil (C.A.P) - Le tribunal de Bangui vient de rendre le verdict dans l’affaire des deux journalistes Faustin Bambou et Cyrus Emmanuel Sandy contre qui le parquet avait requis trois ans de prison ferme et 1 million de F CFA (1500 euros) d’amende. Au finish, ils sont libres mais doivent cependant acquitter une amende de 300.000 F CFA soit 457 euros.

Il est incontestable que dans cette incroyable affaire, c’est la pression nationale et internationale qui a payé et pesé sur ce verdict. Passer d’une peine requise de trois ans d’emprisonnement ferme et une amende d’un million (1) de F CFA pour une soi-disant incitation à la haine à une remise en liberté pure et simple, c’est quand même peu banal.

Une première leçon à tirer de cette affaire est que la dépénalisation des délits de presse est une illusion et n’a pas encore disparu en Centrafrique contrairement à ce que le régime Bozizé avait tenté de faire croire. Autrement dit, la lutte doit toujours être menée à ce niveau avec détermination.  

 

 

 

Centrafrique: libération de deux journalistes en prison depuis un mois

(Radio Nederland Wereldomroep) 11 juillet 2011 - 12:41pm

Bangui (AFP) - Les deux journalistes centrafricains, incarcérés depuis plusieurs semaines et contre lequel le parquet avait requis trois ans de prison pour "incitation à la violence et à la haine", ont été condamnés à des amendes mais libérés, selon le jugement rendu lundi.

Faustin Bambou, directeur des Collines de l'Oubangui, en prison depuis le 27 mai, et Emmanuel Cyrus Sandy, directeur de Media Plus, incarcéré depuis le 15 juin, ont été reconnus coupables de diffamation à l'encontre de Jean-Francis Bozizé ministre délégué à la Défense et fils du président centrafricain François Bozizé.

 

Ils sont condamnés à une amende de 300.000 FCFA (458 euros) à titre de dommages et intérêt.

Toutefois, le tribunal n'a pas retenu l'incitation à la violence et à la haine et comme la diffamation ne peut entraîner une peine privative de liberté conformément à la loi sur la dépénalisation des délits de presse en Centrafrique, les deux hommes sont libres.

 

MM. Bambou et Sandy avaient accusé le ministère de la Défense de ne pas avoir payé certaines pensions de militaires à la retraite alors que l'Union européenne avait versé des subventions pour que celles-ci soient payées.

 

Le 17 mai, Alain-Georges Ngatoua, un responsable du ministère de la Communication, avait critiqué Les collines de l'Oubangui, Media Plus et On dit quoi, à la radio nationale, dénonçant une "véritable campagne de dénigrement" contre Jean-Francis Bozizé.

 

Lors du procès, le 6 juillet le procureur avait requis 3 ans de prison ferme pour "incitation à la violence et à la haine" ainsi qu'un million de CFA d'amende (1.500 euros) contre chacun des accusés.

L'organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières ainsi que le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) avait protesté.

 

 

 

Verdict d’apaisement, les deux journalistes sont libres

 

Cyrus-Sandy-et-Faustin-Bambou.JPG

Cyrus Emmanuel SANDY et Faustin BAMBOU ici devant le Tribunal et libres

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 11 Juillet 2011 13:34

Ils sont désormais relaxés et verseront une amende de 300 000 francs CFA (environ 461 euros) chacun à titre de dommages et intérêts. C’est le verdict du procès Ministère Public contre Faustin Bambou et Emmanuel Cyrus Sandy, respectivement Directeur de publication des journaux « Les collines de Bas-Oubangui » et « Médias + » poursuivis pour « incitation à la haine et atteinte à la sureté de l’Etat ». Le Procureur de la République avait requis il y a quelques jours, 3 ans d’emprisonnement fermes et une amende de 1 000 000 de francs CFA (environ 1538 euros) chacun.

Dans son verdict le président du tribunal de grande instance de Bangui, Juge Jules GAVO, reconnait que « l’affaire relève d’une diffamation plutôt que d’une incitation à la révolte, thèse avancée et soutenue par le procureur de la République ».

Aussi, le tribunal estime que les deux journalistes doivent être jugés sur la base de l’ordonnance du 2005 sur la liberté de la Communication et non sur la base du code pénal souhaité par le Ministère public.

Ce faisant, c’est finalement la défense de ces 2 journalistes qui a eu raison sur le parquet de Bangui. Maitre Hyacinthe GBIEGBA un de leurs avocats se dit « satisfait » du verdict. Toutefois, « pendant le toute l’affaire, la défense a toujours réclamé l’application stricte de la loi sur la liberté de communication en Centrafrique. Le juge après débats avait constaté que les faits reprochés à nos clients ne relevaient pas d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. Il les a disqualifiés pour requalifier en diffamation contenu dans cette ordonnance ».

Pour Emmanuel Sandy l’un des prévenus, « le juge a dit le Droit ». Seulement, son insatisfaction porte sur « l’amende de 300 000 francs CFA à verser au ministre délégué à la défense Jean-Francis Bozizé. Il n y a pas eu de diffamation » soutient-il.

Les deux journalistes ont décidé de faire recours à la Cour d’Appel de Bangui. Ils vont donc interjeter appel. Pour eux, « aucun élément de preuve de diffamation n’est constitué dans cette affaire ».

Faustin Bambou et Emmanuel Sandy étaient poursuivis pour « incitation à la haine et à la violence » suite à des articles publiés et accusant le Ministre délégué à la défense de détournement des pensions des retraités militaires et gendarmes. Les fonds en question ont été alloués par l’Union Européenne.

Il faut dire que le procès de ces journalistes a mobilisé une solidarité sans relâche du monde médiatique national et international ainsi que celui des défenseurs des Droits de l’Homme. A titre de d’exemple, 4 quotidiens de la place avaient initié une journée sans journaux. Reporters Sans Frontières est aussi monté au créneau pour dénoncer « l'arrestation arbitraire et la manière dont le procès s'est déroulé entachant sérieusement la crédibilité de la justice centrafricaine ». Pas moins d’une dizaine d’avocats s’étaient portés volontaires pour défendre Bambou et Sandy.

Au nombre des actions de solidarité en leur faveur, on retiendra aussi celle du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA). Dans une tentative pour désamorcer la tension croissante sur leur détention, le BINUCA avait eu plusieurs rencontres avec les autorités nationales afin d’attirer leur attention sur les conséquences néfastes que cette situation pourrait bien avoir sur l’image de la RCA. Sur la scène internationale, le BINUCA avait saisi le Haut Commissaire pour les Droits de l'Homme de Genève. Ce dernier avait engagé une procédure d'appel d'urgence contre cette détention.

 

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 18:36

 

 

 

Sandy et Bambou

 

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 08 Juillet 2011 10:26

La cour prononcera son verdict lundi 11 juillet 2011. Mais d’ores et déjà Reporters sans Frontières condamne fermement le réquisitoire du procureur qui a demandé mercredi 6 juillet, trois ans de prison ferme pour "incitation à la violence et à la haine" contre 2 journalistes, Faustin Bambou et Emmanuel Cyrus Sandy. Le procureur a en outre requis une amende d'un million de francs (1500 euros). Il a également demandé l'interdiction de l'exercice des droits civiques et politiques des journalistes pendant cinq ans.

Cette organisation de défense de la liberté de la presse condamne « l'arrestation arbitraire et la manière dont le procès s'est déroulé entachent sérieusement la crédibilité de la justice centrafricaine ». Reporters sans Frontières estime que les 2 journalistes sont considérés comme des criminels de droit commun, et ils encourent désormais « des peines aberrantes », lit-on dans le communiqué. Reporter sans Frontières de sommer la cour de Bangui « de réprouver le réquisitoire du procureur. Il est désormais temps que les deux journalistes recouvrent la liberté. »

RSF mentionne à cet égard la plaidoirie de Maître Nicolas Tiangaye, un des avocats constitué pour les deux journalistes. Ce dernier a déclaré :"Si les journalistes venaient à être condamnés, cela constituerait une régression des libertés dans le pays. Nous nous sommes battus pour obtenir une loi réglementant la presse afin que cessent les peines privatives de liberté pour les journalistes dans les cas de diffamation. Aujourd'hui, nous sommes choqués. Nous avons fait un pas en avant pour maintenant reculer de deux".

Il faut rappeler que Faustin Bambou est en détention préventive depuis le 27 mai dernier. Son confrère, Emmanuel Cyrus Sandy, a, quant à lui, été arrêté le 15 juin. A l'issue de l'audience du 29 juin, le parquet de Bangui avait maintenu les poursuites contre les journalistes pour "incitation à la violence et à la haine", un chef d'accusation puni selon une procédure de flagrant délit.

Les avocats des prévenus avaient demandé l'annulation de cette procédure. Leur requête a été rejetée par le tribunal de Bangui le 1 er juillet dernier. Ils ont dès lors dénoncé "un amalgame" juridique manifestement contraire aux lois sur la liberté de la presse. En effet, selon Maître Nicolas Tiangaye, les faits décrits par le plaignant, Jean-Francis Bozizé, le ministre délégué à la Défense nationale, relèvent de la diffamation, un délit dépénalisé depuis 2005. Or, le procureur a choisi de qualifier les faits en termes politiques.

Il faut rappeler également qu’en soutien à leurs confrères journalistes, les journaux Le Confident, Le Citoyen, Le Démocrate et l'Hirondelle avaient décidé d'observer, lundi 4 juillet, une "Journée sans presse".

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 03:35

 

 

 

Balance-justice.jpg

 

 

Centrafrique : le ministère public demande 3 ans de prison de deux journalistes

BANGUI Vendredi 8 juillet 2011 | 03:20 (Xinhua) - Le ministère public de la République centrafricaine demande trois ans d'emprisonnement ferme un million de FCFA d'amande assorti de privation des droits civiques et politiques pour deux journalistes, Faustin Bambou et Emmanuel Cyrus Sandy, accusés d'incitation à la révolte et à la haine et d'atteinte à la sûreté de l'Etat.

Ces journalistes sont poursuivis pour publication d'une information mettant en cause le ministre délégué à la défense nationale, Jean Francis Bozizé, dans une affaire de détournement d'environ 3 milliards FCFA alloués par l'Union Européenne au profit de 800 militaires et gendarmes retraités.

Pour M. Bozizé qui a saisi le procureur, les informations publiées par MM. Bambou et Sandy, sont de nature à inciter à la révolte et à la haine, susceptible de troubler l'ordre public.

La défense des deux journalistes estime que le Code pénal n'a pas sa place dans cette affaire parce qu'il s'agit des délits de presse qui nécessitent l'application des termes de l'Ordonnance relative à la liberté de la communication.

"Nous sommes dans le cas d'un délit de presse, donc cette peine ne doit pas s'appliquer dans cette affaire", a indiqué Maitre Nicolas Tiangaye qui a demandé la libération pure et simple des deux journalistes.

Arrêtés respectivement le 27 mai et le 14 juin, Faustin Bambou et Cyrus Emmanuel Sandy sont en "détention préventive" à la prison centrale de Ngaragba à Bangui. Leur affaire est mise en délibéré pour le 11 juillet prochain.

 

 

NDLR : Le système judiciaire du régime de Bozizé marche sur la tête. Pourquoi faire adopter des textes portant dépénalisation des délits de presse si les juges ne doivent pas les appliquer aux journalistes ?

Pourquoi mettre aux arrêts et rétrograder le capitaine Eugène Ngaikoisset alias le boucher de Paoua qui malgré les massacres des populations entières dans cette ville et ses environs qu’il a commis n’a jamais été inquiété jusqu’au jour où il a eu à administrer une gifle à un militaire français blanc ?

C’est à croire que pour Bozizé, seul compte le sort des militaires français et non celui des pauvres populations de Paoua qui ont été massacrées en toute impunité par le tristement célèbre capitaine Ngaikoisset.

Pourquoi d’innocents citoyens continuent de croupir en prison à Bossembélé alors que l’auteur de l’incendie du super marché RAYAN vient d’être identifié et que tout indique que c’est le le commerçant libanais propriétaire du supermarché qui a orchestré l’incendie ?  

 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 14:31

 

 

 

 

Sandy et Bambou

 

 

Le procureur a requis, hier mercredi, 3 ans de prison ferme et un million de F CFA d'amende à l'encontre de deux journalistes pour «incitation à la violence et à la haine». Faustin Bambou, directeur des Collines de l'Oubangui, et Emmanuel Cyrus Sandy, directeur de Media Plus ont accusé le ministère de la Défense de ne pas avoir payé certaines pensions de militaires à la retraite alors que l'Union européenne avait versé des subventions pour le paiement celles-ci.

Hyacinthe Gbiegba, l'un des avocats de la défense a demandé «la mise en liberté pure et simple des prévenus car le ministre délégué à la défense Jean-Francis Bozizé, fils du Président François Bozizé a bien reçu l'argent mais il l'a dépensé à d'autres fins». Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (Redhac) a qualifié l'incarcération des deux journalistes de «violation flagrante des lois et règlements démocratiques de ce pays et a appelé les organisations nationales, régionales et internationales à faire pression» pour leur libération.

Le délibéré du procès des deux journalistes sera rendu le 11 juillet prochain.

Info, afreekelection.com Jeudi, 07 Juillet 2011 10:29

 

NDLR : C’est un véritable scandale. Ces journalistes doivent être purement et simplement remis en liberté sans condition. Comme ces citoyens de l’affaire de l’incendie du super marché RAYAN qui croupissent sans le moindre jugement à la prison de Bossembélé, ces deux journalistes n’ont rien à faire en prison. Bozizé révèle ainsi la vraie nature de son régime dictatorial et sanguinaire. D’où viennent ces milliards avec lesquels Bozizé et son fils Francis viennent d’acheter des hélicoptères ukrainiens MI-24 ?  

 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 18:54

 

 

 

 

Sandy et Bambou

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 05 Juillet 2011 10:39

Si le paysage médiatique en RCA a récemment connu des développements positifs (attribution de nouvelles fréquences radio et TV, implantation de Radio Chine Internationale et de  la Voix de l’Amérique sur la bande FM à Bangui, diffusion en continu de la télévision nationale), il faut dire que l'arrestation et la détention de deux journalistes ont changé la donne des relations entre les médias et le gouvernement.

C’est ce mercredi 6 juillet 2011 que Faustin Bambou et Emmanuel Cyrus Sandy, respectivement, directeur de publication des quotidiens « Les Collines de l’Oubangui » et de « Media + » seront finalement jugés sur le fond. Les débats ont été renvoyés à deux reprises. Finalement, le juge a retenu de juger selon le droit pénal et non selon la loi sur la presse. Les deux journalistes sont poursuivis pour « incitation à la haine et à la violence » suite aux articles publiés et accusant le Ministre délégué à la défense de détournement des pensions des retraités militaires et gendarmes. Les fonds en question ont été alloués par l’Union Européenne

Cette affaire qui pose la question de la liberté de la presse est suivie par l’ensemble de la communauté internationale et les associations de journalistes aux plans national et international.

Dans une correspondance en date du 4 juillet 2011, adressée à la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies à Bangui, le directeur de publication du quotidien « Les Collines de l’Oubangui » « sollicite  l’envoi d’un médecin du système des Nations Unies pour constater sur place et m’apporter une assistance médicale ».

Le journaliste explique que le premier substitut du procureur de la république  saisi à trois reprises lui refuse une autorisation pour des soins appropriés. Il « souffre d’un furoncle dans le dos suite à une crise de paludisme et qui ne cesse de me rendre la vie infernale ».

On ignore pour le moment la suite réservée par le BINUCA (Bureau intégré des nations Unies en Centrafrique) à cette demande. Mais on s’attend à une action positive de la part de la représentation de l’ONU à Bangui au vu de celles déjà menées en faveur des deux journalistes détenus.

Dans une tentative pour désamorcer la tension croissante sur cette détention, le BINUCA a eu plusieurs rencontres avec les autorités nationales afin d’attirer leur attention sur les conséquences néfastes que cette situation pourrait bien ternir l’image de la RCA en particulier après le succès de la Table Ronde des partenaires de développement à Bruxelles. Le BINUCA a conseillé sur les possibilités juridiques afin d’aboutir à une meilleure solution.

Le BINUCA a déjà rencontré le Ministre de la Justice et son collègue de la Communication. Sur la scène internationale, le BINUCA a saisi le Haut-Commissaire pour les Droits de l'Homme de Genève. Ce dernier a engagé une procédure d'appel d'urgence contre cette détention.

Le monde des médiats n’est pas en reste. RSF (Reporters sans Frontières) dans un communiqué daté du 10 juin 2011, réagit ainsi : « Nous condamnons l’incarcération de Faustin Bambou qui a simplement fait son travail en relayant une information d’intérêt public. Les conditions de son arrestation, dépassant la durée légale de la garde-à-vue, représentent déjà une violation manifeste de la loi. En outre, si depuis 2005, aucun journaliste ne peut être arrêté pour diffamation grâce à la dépénalisation de ce délit de presse, nous déplorons que cela soit encore permis dans les cas d’incitation à la violence. Devant le caractère abusif de ce chef d’inculpation, nous demandons au procureur de revenir sur ces accusations, de mettre un terme immédiatement à ces procédures judiciaires et de relâcher le journaliste"

A Bangui, plusieurs quotidiens de la capitale centrafricaine ne sont pas parus lundi 4 juillet 2011. Les 4 directeurs de publication des journaux ont décidé d’observer « une journée sans journaux ». Par ce geste, ils entendent marquer leur solidarité avec leurs 2 confrères emprisonnés. Il s’agit des journaux suivants : « Le Citoyen », « Le Confident », « Le Démocrate » et l’«Hirondelle ».

Selon Mathurin Momet, directeur de publication du journal « Le confident », interrogé par Radio Ndeke Luka, « la raison de ce geste de solidarité a été prise pour interpeller non seulement les autorités politiques ou judiciaires, mais aussi dénoncer le comportement des autres confrères réunis au sein du comité ad hoc du Groupement des Editeurs de la Presse Privée et Indépendante de Centrafrique (GEPPIC). Ces confrères ont tenu une assemblée générale en marge du procès, le même jour, ce qui sans doute fragilise la solidarité à l’endroit des journalistes détenus à la prison centrale de Ngaragba».

La République centrafricaine occupe la 69e place sur 175 pays, du classement mondial 2010 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.

 

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 15:26

 

 

 

Sandy et Bambou

 

 

Solidarité de la presse avec 2 journalistes en prison

Radio Ndéké Luka Lundi, 04 Juillet 2011 13:32

Plusieurs quotidiens de la capitale centrafricaine ne sont pas parus ce lundi 4 juillet 2011. Rien dans les kiosques. Les 4 directeurs de publication des journaux ont décidé d’observer « une journée sans journaux ». Par ce geste, ils entendent marquer leur solidarité avec leurs 2 confrères emprisonnés, Faustin Bambou et Emmanuel Cyrius Snady, respectivement directeurs des quotidiens « Les collines de l’Oubangui » et « Médias + ».

Les journaux en grève sont « Le Citoyen », « Le Confident », « Le Démocrate » et l’«Hirondelle ». Ils ont décidé de cette action vendredi dernier (1er juillet) au sortir de l’audience du tribunal de Bangui, laquelle devait juger cette affaire qui oppose Faustin Bambou, Emmanuel Cyrus Sandy d’une part, au Ministre délégué à la défense d’autre part

Selon Mathurin Momet, directeur de publication du journal « Le confident », interrogé par Radio Ndeke Luka, « la raison de ce geste de solidarité a été prise pour interpeller non seulement les autorités politiques ou judiciaires, mais aussi dénoncer le comportement des autres confrères réunis au sein du comité ad hoc du Groupement des Editeurs de la Presse Privée et Indépendante de Centrafrique (GEPIC). Ces confrères ont tenu une assemblée générale en marge du procès, le même jour, ce qui sans doute fragilise la solidarité à l’endroit des journalistes détenus à la prison centrale de Ngaragba ».

La sentence qui devait être prononcée par le tribunal a été reportée au mercredi 06 juillet. Les deux journalistes sont poursuivis pour « incitation à la haine et à la violence » suite aux articles publiés et accusant le Ministre délégué à la défense de détournement des pensions des retraités militaires et gendarmes. Les fonds en question ont été alloués par l’Union Européenne.

 

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