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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 18:23

 

 

 

Cyrus Sandy et Faustin Bambou


Radio Ndéké Luka Mercredi, 28 Décembre 2011 16:28

 

La famille de la presse privée centrafricaine a failli passer la fin de cette année 2011, avec un de ses éléments en prison.  Il s’appelle Emmanuel Cyrus Sandy, directeur de publication du journal « Médias + » et en a échappé de plus belle.


En effet, Sandy, à travers un message qu’il a envoyé lui-même depuis son téléphone portable à un quotidien de la place a signifié dans un premier temps qu’il a été convoqué le 27 décembre 2011, au niveau de la Section de Recherches et d’Investigations (SRI).

 

Quelques heures plus tard,  mentionne cet organe ce 28 décembre dans sa dernière  livraison, le directeur de publication de « Medias + » a encore renvoyé un autre message signifiant qu’il a été sur le point d’être présenté au Procureur de la République. Toutefois, indique le journal, les raisons de son interpellation n’ont pas été données.

 

Joint au téléphone par Radio Ndeke Luka, Emmanuel Cyrus Sandy rassure ce mercredi qu’il a été brièvement arrêté puis relâché, toujours sans aucune raison.

 

Des sources concordantes, affirmeraient que le pouvoir lui aurait reproché de parler du chef rebelle tchadien Baba Ladé qui excède dans les exactions et pillages des éleveurs sur le sol centrafricain au vu et au su des autorités du pays.

 

A titre de rappel, ce directeur de publication et son homologue des « Collines de Bas-Oubangui Faustin Bambou ont été arrêtés puis relâchés en juillet dernier. Les deux journalistes sont poursuivis pour « incitation à la haine et à la violence » suite aux articles publiés et accusant le Ministre délégué à la défense de détournement des pensions des retraités militaires et gendarmes. Les fonds en question ont été alloués par l’Union Européenne.

 

 

 

NDLR : Dans la situation où se trouve le régime de Bozizé actuellement, quel intérêt a-t-il à mettre des journalistes en prison ?

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 17:20

 

 

 

urgent

 

Cyrus Sandy et Faustin Bambou

 

Emmanuel Sandy ici à gauche, avec Faustin Bambou

 


Bangui 27 déc (C.A.P) Le directeur de publication du journal MEDIA PLUS qui avait déjà, avec son confrère Faustin Bambou, eu maille à partir avec le pouvoir deBozizé pour délit de presse maquillé en délit d’« incitation à la haine et atteinte à la sureté de l’Etat » , jeté arbitrairement en prison et jugé le 11 juillet dernier par le tribunal de Bangui vient à nouveau d’être arrêté et conduit au parquet du tribunal de grande instance de Bangui.

 

Les deux journalistes étaient poursuivis pour avoir publié des articles accusant le ministre délégué à la défense, Francis Bozizé, le fils du Chef de l’Etat,  de détournement des pensions des retraités militaires et gendarmes. Ces fonds avaient été alloués par l’Union Européenne. Ils avaient bénéficié d’un fort soutien du monde des médias et des défenseurs des droits de l’homme en Centrafrique. Ils ont également été soutenus par la communauté internationale

 

Cette fois-ci, on reprocherait à Emmanuel Sandy, un article publié dans son organe illustré avec une photo de Bozizé à côté de celle du bandit Baba Laddé. Alors que quasiment tous les journaux de Bangui parlent tous les jours du cas Baba Laddé, on ne peut comprendre que seul Sandy puisse seul s’attirer les foudres du pouvoir bozizéen. C’est la preuve que le délit de presse existe bel et bien dans le Centrafrique de Bozizé malgré la loi sur la liberté de communication.   

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 01:05

 

 

corps du GP lynché à Ouango

 

Bangui, 10 Décembre 2011


Bangui : Les droits de l’homme ne doivent pas être un tabou

 

« Il ne faut pas faire des droits de l’homme un tabou, il faut en parler », a relevé le Haut-commissaire aux droits de l’homme, Dieudonné Abakar Nyakanda, ce matin l’occasion de la deuxième journée d’échange sur la situation des droits de l’homme en Centrafrique.

 

Organisé par l’Institut Panos Paris, ce moment d’échange sanctionne la fin d’une session de formation des étudiants en journalisme de l’Université de Bangui et quelques professionnels sur le « journalisme sensible aux droits de l’homme », un projet de cet institut.

 

Selon le Haut-Commissaire, même si des cas de violation des droits de l’homme sont avérés en Centrafrique, il faut reconnaitre qu’il y a aussi des abus. « Les rebellions et ceux qui les entretiennent sont des abus », a –t-il relevé.

 

Il a fait remarquer qu’il existe une volonté de la part du gouvernement à veiller au respect des droits humains.

 

Pour lui, les agréments accordés aux ONG et associations de défense et de protection des droits de l’homme dans le pays sont la marque de la volonté de l’Etat de protéger la population en matière de droit.

Par ailleurs, la création d’une commission nationale pour les droits de l’homme chargée de suivre toutes les activités, les cas violations des droits de l’homme à travers le pays est en vue, a annoncé le Haut-Commissaire.

 

Mais pour le Directeur de publication du journal « La solidarité », Freddy Bomessé, «la situation des droits de l’homme en République Centrafricaine suscite plus d’inquiétude que de garantie ». Il a notamment donné l’exemple des exactions de la LRA dans le Sud-est et de celles des éléments du rebelle tchadien, Baba-Laddé, qui rendent la vie difficiles aux populations civiles dans le Nord-ouest.

 

Pour l’Institut Panos Paris, la meilleure façon pour les médias de contribution à la promotion et à la protection des droits humains est la production d’émissions et d’articles de qualité sur cette thématique. D’où l’intérêt du projet de formation des jeunes hommes des médias sur « le Journalisme sensible aux droits de l’homme ».


Il faut rappeler que cette cérémonie qui marque la fin de la deuxième session de formation des journalistes sur le traitement de la thématique des droits de l’homme coïncide avec la célébration de la 63ème journée de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

 

 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

 

Bangui : Une école privée enseigne les Droits de l’homme

 

Une dizaine d’élèves ont récité certains articles de la déclaration universelle des droits ce matin à l’occasion de la commémoration de la 63ème journée internationale de la Déclaration universelle des droits de l’homme au complexe scolaire « Action des couples chrétiens pour le développement », une école privée situé au quartier Lando 2, à Boy-rabe dans le 4ème arrondissement de Bangui.

 

Cet établissement accueille 800 élèves avec 4 salles de classes et plus de 250 orphelins et autres enfants rendus vulnérables par le VIH/Sida.

 

« L’éducation aux droits de l’homme est bien plus qu’un sujet de leçon ou que le thème d’une journée ; c’est un processus qui vise à ce que chacun soit équipé pour vivre sa vie dans la sécurité et la dignité, a indiqué le Secrétaire général de l’ONU à l’occasion de cette journée et j’en fais mienne », a déclaré la directrice de l’établissement Beatrice Wingué, aux parents d’élèves invités pour la circonstance.

 

« Les droits de l’homme n’existent pas dans notre pays parce que la culture de la tolérance et les valeurs de respect de la dignité humaine sont bafouées, il faut commencer à la base avec l’éducation des tout-petits », a fait observer Beatrice Wingué.

 

S’appuyant sur la situation des élèves dont les parents ne payent pas les frais d’écolage, la directrice de cette école a fait remarquer que l’éducation des enfants n’est pas encore considérée comme un droit par les parents. Pour elle, ce constat est général dans la majorité des couples qui n’ont aucune vision pour leurs enfants.

 

« C’est dans cette optique que cet établissement, qui au départ était créé pour aider les couples chrétiens à réussir leur mariage, a initié cette école pour remédier à cet épineux problème d’éducation des enfants qui constitue un des droits essentiels de l’enfant », a déclaré la directrice.

« Le fait que cet établissement inscrit dans son programme de la CEI au CM2 l’enseignement de la Déclaration universelle des droits de l’homme nous a motivé à nous associer à lui pour cette commémoration, c’est une initiative qui nous a interpelé et comme nous plantons des clubs des droits de l’homme dans les établissements, nous proposerons cette expérience dans les autres écoles », a déclaré Fernand Mandé Ndjapou, coordonnateur national des ONG de jeunesse de Droits de l’homme.

 

 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 04:14

 

 

bouar

 

Damara : L’insécurité gagne du terrain


 Bangui, 09 Décembre 2011

 

L’insécurité est de mise ces derniers temps sur l’axe Damara-Sibut à cause de la circulation d’hommes armés qui enlève des boeufs, arrêtent des véhicules et dépouillent les passants de leurs biens, a affirmé Antoine Sélékon, député de Damara, joint par téléphone ce matin par le RJDH.

 

« J’ai au total 20 boeufs enfermés dans leur enclos, mais 18 ont été enlevés par ces hommes qui seraient des éléments du rebelle tchadien Baba-Ladé, dans la nuit du 3 au 4 décembre », a-t-il témoigné affirmant être lui-même victime de cette insécurité.

 

Il a donc fallu l’intervention des jeunes qui se sont constitués en auto-défense qui les ont traqués et ont pu la totalité des boeufs après cinq heures de marche. Depuis ce jour, les jeunes du village Bosselé, situé à 30 km de la ville de Damara sur l’axe Sibut, eux-aussi se sont constitués en groupe d’auto-défense pour assurer la sécurité de leur village.


Antoine Sélékon également expliqué qu’après leur forfait de lundi 5 décembre 2011 au village Libi, ils ont encore enlevé 7 boeufs de culture attelée des paysans à Ombella.

 

Pour lui, ces opérations posent un réel problème de sécurité. Par ailleurs, les jeunes des villages affectés se disent prêts à appuyer les Forces armées centrafricaines dans lutte contre ces malfrats, si une éventuelle attaque était organisée.


 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36

internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

 

Bouar : Une scolarisation difficile pour les enfants des zones minières

 

« La majorité des enfants vivant dans des zones minières, les filles en particulier, ne sont pas scolarisés », a déclaré ce vendredi Dieu-Béni Gounoulé, chef de circonscription scolaire de la Nana-Mambéré, a rapporté radio Maïgaro.

 

Ce constat a été fait au cours d’une réunion destinée à faire le bilan des activités pédagogiques de l’année académique 2009-2010, en partenariat avec les agences du système des Nations Unies et les ONG internationales intervenant dans le domaine de l’éducation dans cette zone. Notamment PAPS (Projet d’appui pour le développement sectoriel d’éducation), l’UNICEF, le PAM, Mercy corps, CORDAID, ACDA (agence de développement agricole).

 

Cette rencontre des cadres du ministère de l’éducation et les partenaires permet d’avoir une idée précise sur les techniques à mettre en place pour améliorer la situation de l’éducation dans la Nana-Mambéré pour l’année 2010-201.


Elle permet aussi de présenter les différentes zones d’intervention de chaque partenaire dans la région.


 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

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 Bangui, 09 Décembre 2011

 

Bangui : La violence basée sur le genre au centre d’un débat à l’Université

 

Les questions liées à la violence basée sur le genre, les droits et devoirs des étudiants et la protection juridique des victimes ont été abordé ce matin à l’occasion de la deuxième journée de la campagne dénommée « 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes » à l’Université de Bangui.

 

Selon Joseph Bindoumi, président de la Ligue centrafricain des droits de l’homme (LCDH) les violences basées sur le genre dont les femmes sont fréquemment victimes en Centrafrique sont celle liées aux pratiques et croyances ancestrales établies par des coutumes, à l’exemple de l’excision.

 

« L’excision disparaitra d’elle-même avec le temps, mais il faut du temps, si nous nous levons un matin pour dire que plus de couteau, plus d’exciseuse, nous risquons de nous tromper, car l’excision est bien implantée dans nos sociétés traditionnelles », a-t-il relevé tout en condamnant cette pratique.

 

« Nous activistes des droits de l’homme devons faire des efforts pour convaincre ceux qui pratiquent des coutumes néfastes à changer de comportement, parce que le brassage des cultures et les contraintes des traités que notre pays a signés, nous engage tous », fait remarquer Joseph Bindoumi.

 

S’agissant de la protection des victimes des violences sexuelles à travers les medias, le Coordonnateur du Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH), Thierry Khondé a encouragé les filles qui seraient victimes de violations de leurs droits de les dénoncer. Toutefois, a-t-il souligné, les victimes devraient s’assurer de l’engagement des journalistes à les protéger pour éviter la stigmatisation.

 

« Les informations liées aux violences basées sur le genre doivent être traitées avec plus de professionnalisme en garantissant la protection de la victime par des techniques susceptibles de cacher l’identité de la personne », a-t-il expliqué.


 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 00:52

 

 

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Radio Ndéké Luka Mardi, 01 Novembre 2011 08:03

« Gaoussou Barry, le directeur de BSIC à Bangui a été expulsé pour faux et usage de faux, détournements de deniers publics et actions subversives…Pour ce qui est du rapport d’Amnesty International, le gouvernement ne se reconnait nullement dans les situations décrites pour l’ONG ».

Voilà en résumé les réactions du gouvernement centrafricain à propos de deux sujets qui font l’actualité actuellement dans le pays. Il s’agit de l’expulsion du directeur général de la banque sahélo-sahélienne pour l’investissement et le commerce, et le rapport récent d’Amnesty International sur la situation des droits de l’homme dans en RCA. Firmin Findiro, ministre de la Justice, et porte-parole du gouvernement a convoqué la presse lundi 31 octobre dans l’après-midi pour des mises au point.

D’abord la situation à BSIC. C’était journée de grève ce 31 octobre. Le personnel exige la libération de deux cadres détenus depuis une quinzaine de jours. Il s’y ajoute que vendredi 28 octobre, la police est venue chercher le directeur, Monsieur Gaoussou Barry. Le lendemain, il a été expulsé.

Dans le détail, le ministre explique que M. Gaoussou Barry a effectué en 2009, des opérations sur le compte du Trésor Public sans le consentement de l’Etat. On lui reproche d’avoir effectué des retraits sur le compte de l’Etat sans le visa de la Direction générale du Trésor. Pour le porte-parole du gouvernement, il s’agit là « de manipulations et de malversations ». Ces opérations ont été faites au début de la bancarisation des fonctionnaires. Toujours selon le ministre, le DG de la banque a toujours été sommé de régulariser cette situation mais a toujours opposé une résistance. En outre, il est reproché à Monsieur Gaoussou Barry d’avoir toujours refusé de déférer aux convocations, prétextant son statut de diplomate. Il y a également, poursuit le ministre, que « le DG de BSIC a employé des manœuvres subversives pour inciter le personnel de la banque à entrer en grève en violation de la législation du travail ».

Finalement le ministre de la sécurité, de l’émigration et de l’ordre public « a ordonné son expulsion pour que force reste à la loi ».

Le second sujet évoqué face à la presse est le rapport d’Amnesty International publié le 20 octobre 2011 sous le titre « République centrafricaine. Les civils sont les principales victimes de décennies de violences et d’atteintes aux droits humains ».

Le gouvernement centrafricain ne se reconnait nullement  dans la situation décrite par AI dans ce rapport. « Il est excessif, selon le porte-parole du gouvernement, d’affirmer qu’il y a un vide juridique qui ne permet pas d’entrevoir la fin des violations des droits de l’homme. Le gouvernement centrafricain s’interroge sur les données réelles des investigations menées par Amnesty ». Firmin Findiro se dit toutefois conscient qu’il y a des efforts à faire en matière de protection des droits de l’homme.

Il reconnait qu’une partie de la population continue d’être victime des violations des droits de l’homme de la part de mouvements rebelles. Et pour cette raison, il lance « un appel à tous les partenaires d la RCA, afin de favoriser l’instauration d’un climat propice des droits humains dans les parties du territoire concerné ».

Et quand AI affirme dans son rapport qu’il y a manque de volonté du gouvernement à protéger les citoyens et à assurer le contrôle de l’intégrité du territoire national, le porte-parole rétorque qu’au contraire, « la question sécuritaire constitue une préoccupation constante et que la République centrafricaine a opté pour une réponse coordonnée tant sur le plan organisationnel que stratégique ».

Pour conclure, le ministre fait observer que « les affirmations d’AI ne servent que de paravent pour occulter les nombreux efforts consentis en matière de droit, de bonne gouvernance, des droits de l’homme et de la sécurité des biens et des personnes en RCA. En réalité, la situation des droits de l’homme en RCA est plus meilleure que dans d’autres pays…Le gouvernement s’étonne de la légèreté des écrits de AI ».

 

NDLR : Les élucubrations de ce FINDIRO qui se prend pour un demi dieu et croît être le plus grand juriste de ce pays, ne peuvent masquer la triste réalité de l'effroyable arbitraire du régime dictatorial de BOZIZE. Avant de lancer en l'air les accusations de détournement de deniers publics et de faux et usage de faux contre le DG de la BSIC, que compte-t-il  faire contre la bande de pillards du Trésor public que sont Fidèle GOUANDJIKA, Thierry MALEYOMBO, Simplice ZINGAS, Abdallah KADRE, Guillaume LAPO, Joël SINFEI MOIDAMSE c'est à dire François BOZIZE, Thomas ZANDANGA, Joseph BINGUIMALET, Désiré KOLINGBA, Parfait Anicet MBAY, Edouard NGAISSONA, pour ne citer que ceux-là, qui ont mis par terre le Trésor du pays et qui sont impunis et tous en liberté ?

En dépit de la décision de la chambre d'accusation de libérer les personnes injustement arrêtées dans l'affaire de l'incendie de RAYAN et arbitrairement détenues à Bossembélé, ramenées depuis dans les prisons de Bangui et qui continuent de croupir toujours en geôles par le seul refus de FINDIRO et BOZIZE. D'où vient cette justice ?  

 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 01:54

 

 

 

cellule

 

 

21 octobre 2011  Juliette Abandokwe

 

En présence d'une salle de Tribunal bondée, l'officier Ismaël Koagou a retrouvé sa liberté aujourd'hui après-midi, 21 octobre 2011, après avoir passé un an exactement en détention pour un délit imaginaire. Après quelques jours de congé, il reprendra le poste qui l'attend depuis une année, à l'Ambassade américaine à Bangui. C'est une victoire contre la violence étatique incarnée par une absence totale de toute forme de justice. 

Mais la lutte continue. La liste des détenus arbitraires dans les prisons centrafricaines est très longue. Pas de chef d'accusation, ou des accusations imaginaires, pas d'auditions, pas de procès, parfois même pas d'avocat. Des détenus qui servent parfois d'appât à des "wanted" qui ont osé désensabler des histoires assassines que Bozizé s'évertue à maintenir dans les oubliettes: Maître Symphorien Balemby - en échange de la liberté de son épouse et des dix autres innocents incarcérés depuis juin 2010. Nous avons affaire à un pouvoir de véritables maffieux, qui agissent en pensant qu'ils ne seront jamais punis. Car il s'agit bien de crimes contre l'humanité que ces détenus sont en train de subir, des crimes du pouvoir contre des citoyens réduits à l'impuissance la plus totale, pour lesquels il pense ne jamais avoir besoin de rendre des comptes.

Le rapport publié ce jour par Amnesty International, "RCA: Après des décennies de violences, il est temps d'agir", dénonce notamment, et avec force, le degré incommensurable de cette impunité qui règne notamment au sein de la classe dirigeante en République Centrafricaine. 

Bozizé et sa troupe devront bien un jour ou l'autre être amené sur le banc des accusés. Pour ceux qui croient encore que le TPI est une institution juste et promotrice de réconciliation, il devra comparaître à La Haye. En attendant que la République Centrafricaine et l'Afrique réussisse un jour à développer les capacités de ses institutions, et à les rendre suffisamment fortes pour qu'elles puissent participer, par le biais notamment d'un système de justice équitable, aux efforts d'émancipation des pays qu'elles représentent.

Pour le moment on ne peut que constater que pour des mêmes délits, à la même période, dans la même zone géographique, certains sont arrêtés mais pas d'autres. Pourquoi Bemba, et pas Patassé et Bozizé! La faiblesse ou même l'inexistence de certains organes vitaux indispensables pour la vie d'un Etat véritablement souverain donne l'occasion aux organismes opportunistes d'assoir leur pouvoir et leur contrôle de ces Etats, et les privent en même temps de toute possibilité d'émancipation. 

Il est donc temps que notamment, la RCA, ainsi que beaucoup d'autres, travaillent sur une nouvelle conception de la justice, où les violations de la loi seront réprimées à leur juste mesure, au lieu d'être dédouanées systématiquement par la corruption et le népotisme. 

En attendant, le général-président François Bozizé, devra tôt ou tard rendre compte de ses actes. Même à titre posthume, comme il a l'air de vouloir partir sans payer sa facture. 

 

http://juliette.abandokwe.over-blog.com/article-centrafrique-fin-d-une-detention-mais-pas-de-l-arbitraire-86933183.html

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 22:35

 

 

logo-Amnesty-International.jpg

 

 

AMNESTY INTERNATIONAL

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

20 octobre 2011

 

 

En République centrafricaine, les groupes armés locaux et étrangers continuent de tuer, d’enlever, de torturer et de violer des civils, d'incendier leurs maisons et de se livrer à des pillages, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 20 octobre.

 

Ce document, intitulé République centrafricaine. Après des décennies de violence, il est temps d’agir, montre que la population de la République centrafricaine est terrorisée depuis des décennies par les groupes armés qui agissent dans une impunité quasi-totale.

 

En dépit des accords de paix et d’un récent processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR), le conflit armé continue de ravager le pays, causant des morts parmi la population civile et provoquant des déplacements massifs de population à l’intérieur du pays.

 

« La République centrafricaine couvre un territoire immense, dont la majeure partie est en fait un espace de non-droit en termes de droits humains. Pas moins de 14 groupes armés sont actuellement en opération dans le pays. Pourtant, le gouvernement a systématiquement fait preuve de son incapacité ou de son manque de volonté pour prendre des mesures afin de protéger ses citoyens, a indiqué Godfrey Byaruhanga, chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty International.

 

« De graves violations des droits humains, dont de possibles crimes de guerre et crimes contre l'humanité, sont perpétrés à une fréquence extrêmement préoccupante, mais le vide juridique qui règne en République centrafricaine ne permet pas d’entrevoir la fin de ces agissements. »

 

Le gouvernement centrafricain exerce un contrôle précaire sur le pays, par l’intermédiaire de forces de sécurité qui manquent de moyens, de discipline et de formation, et commettent elles-mêmes des atteintes aux libertés fondamentales. Le système judiciaire défaillant n’a engagé aucune poursuite pour les crimes relevant du droit international, bien qu’ils soient inscrits dans le nouveau Code pénal centrafricain, entré en vigueur en janvier 2010.

 

Les mesures telles que les amnisties, qui figurent bien souvent dans les accords de paix entre le gouvernement et les groupes armés, ainsi que l’absence de poursuites engagées à l’encontre des membres des forces de sécurité et des dirigeants des groupes armés, continuent d’encourager d’autres personnes à bafouer les droits humains.

 

La saisine de la Cour pénale internationale (CPI) à propos de la situation en République centrafricaine, en décembre 2004, n’a abouti qu’à une seule arrestation. Jean-Pierre Bemba, dirigeant d’un groupe armé congolais, est actuellement jugé à La Haye pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre, notamment meurtre, viol et pillage.

 

« L’ouverture d’enquêtes et de poursuites concernant les atteintes aux droits humains pouvant s’apparenter à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité est une responsabilité conjointe de la communauté internationale et de la République centrafricaine. Jusqu’à présent, toutes les tentatives en ce sens ont lamentablement échoué », a déploré Godfrey Byaruhanga.

 

En dépit des multiples initiatives visant à résoudre la crise, la situation des civils n'a pas connu d'amélioration. Fin 2008, par exemple, le gouvernement des États-Unis a financé et soutenu l’armée ougandaise – les Forces de défense populaires de l'Ouganda (UPDF) – dans le but de leur permettre d’éliminer militairement la menace que représentait l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), l’un des groupes armés qui opère aujourd’hui en République centrafricaine.

 

L’offensive des UPDF contre les camps de la LRA s’est soldée par la mort d’un certain nombre de combattants et par la dispersion d’une partie des survivants, sans toutefois mettre un terme aux exactions de ce groupe. Les atrocités imputables à la LRA se sont en fait propagées à d’autres régions de la République centrafricaine.

 

Le 3 avril 2010, Thierry Bakanote, commerçant de 23 ans, a été attaqué dans le sud-est du pays par des membres de la LRA, qui ont ouvert le feu sur un pick-up transportant des passagers. Cette attaque a fait sept morts et huit blessés parmi les passagers. Les combattants de la LRA ont pillé les affaires qui se trouvaient dans le pick-up avant d’y mettre le feu.

 

Félicité Mboligassie et des dizaines d’autres civils ont été enlevés en mars 2008 dans le sud-est de la République centrafricaine et emmenés par les combattants de la LRA jusqu’en République démocratique du Congo (RDC). Félicité et d’autres femmes et jeunes filles ont été contraintes à l’esclavage sexuel par les officiers de la LRA, tandis que les hommes et les garçons étaient forcés de se battre pour la LRA. Félicité Mboligassie et d’autres personnes retenues ont pu s'enfuir lorsque les camps de la LRA ont été attaqués par les UPDF. Elle est finalement rentrée en République centrafricaine. Toutefois, comme les autres victimes d’enlèvements, elle vit dans la crainte de nouvelles attaques.

 

« L’ouverture d’enquêtes sur les atteintes aux droits humains commises en République centrafricaine et la comparution en justice des responsables présumés appelle la même réponse coordonnée et nécessite de la part des États les mêmes moyens matériels, financiers et humains que pour les autres crimes graves, a estimé Godfrey Byaruhanga.

 

« Les Centrafricains ont assez souffert. Les partenaires internationaux du pays doivent maintenant s’engager à mettre en œuvre de nouvelles mesures applicables afin de remédier à cette situation catastrophique. »

 

À la mi-octobre 2011, le gouvernement des États-Unis a annoncé qu’il allait envoyer des soldats pour aider les forces ougandaises à faire face à la LRA, tandis que le gouvernement français a réaffirmé son soutien aux forces gouvernementales de la République centrafricaine. Amnesty International estime qu’une coordination entre ces pays, ainsi qu’une approche plus globale face aux éléments armés opérant en République centrafricaine et dans cette région d’Afrique est indispensable pour résoudre le problème des graves violations des droits humains actuellement commises en République centrafricaine. Les gouvernements étrangers doivent veiller à ce que le soutien militaire ne donne pas lieu à de nouvelles atteintes aux droits humaines en République centrafricaine. Il faut que les responsables de la LRA qui ont été inculpés par la Cour pénale internationale (CPI) soient remis à la Cour s’ils sont arrêtés ou capturés.

 

Amnesty International invite l’Union africaine, par le biais de son Conseil de paix et de sécurité, à guider la coordination des mesures destinées à mettre sur pied une coalition de gouvernements et d’organisations intergouvernementales, dans le but de protéger et de promouvoir les droits humains en République centrafricaine.

 

 

 

NDLR : Amnesty International met le pied dans le plat Centrafrique où plus que jamais, l'impunité et la protection accordées par le président Bozizé en personne aux criminels et assassins ainsi qu'aux auteurs de détournement de deniers publics bien identifiés, est la règle. Ce n'est pas par hasard s'il vient encore  de nommer par décret du 12 octobre dernier, respectivement les tristement célèbres lieutenant Olivier KOUDEMON alias GBANGOUMA comme officier adjoint du commandant de la 1ère région militaire de Bossangoa et le sous-lieutenant et assassin Eugène NGAIKOISSET BARET alias "le boucher de Paoua" chef de service de logistique au centre de commandement des opérations au ministère de la défense.  

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 00:34

 

 

 

cellule

 

18 octobre 2011 par Juliette Abandokwe

Convoqué devant le Tribunal Militaire ce jeudi 20 octobre 2011 

Après exactement 365 jours de privation arbitraire de liberté, Ismaël Koagou est convoqué ce jeudi 20 octobre, à son 366ème jour de détention, au Tribunal Militaire Permanent à Bangui. Alors qu’il avait démissionné officiellement de ses fonctions de chef de bataillon dans les Forces armées centrafricaines le 5 juin 2010, pour prendre un nouveau poste à l’Ambassade des Etats-Unis, il est aujourd’hui accusé de « Désertion en temps de paix ».

19 octobre 2010 – 19 octobre 2011 : Une année jour pour jour passée à la Maison d’arrêt de Ngaragba, pour rien, et sans avoir été convoqué pour la moindre audition. 

Rappel des faits. 

Ismaël Koagou, chef de bataillon, brillant et fidèle élément au service des Forces armées centrafricaines depuis 19 ans, est offert un emploi à l’Ambassade des Etats-Unis en février 2010, comme assistant au chargé de programme de coopération militaire. Il cherche donc à rencontrer ses responsables afin d’entamer la procédure formelle de mise en disponibilité. Sa hiérarchie, jusqu’au plus haut niveau, le fuit, et refuse de le recevoir malgré trois demandes formelles d’audience. Finalement le 5 juin 2010, il envoie sa lettre officielle de démission. Il ne reçoit aucun accusé de réception, et débute le 2 août 2010 à son nouveau poste la conscience tranquille, après avoir accompli les démarches administratives de son changement d’emploi dans les règles de l’art.

 Le 19 octobre 2010, il est arrêté et emmené à la Section Recherche et Investigation (SRI) de la gendarmerie nationale à Bangui.

 Il est ensuite déféré le 9 décembre 2010 par mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Ngaragba, avec pour motif d’accusation la « désertion en temps de paix ».

Une garde à vue de cinquante jours, alors que le maximum légal est de trente jours, ne présage rien de bon pour la suite, en termes de respect de la loi. D’ailleurs, le chef d’accusation est sans aucun fondement. En effet, des trois éléments constitutifs nécessaires pour qu’une infraction soit digne de sanction, outre le légal et le matériel,  il manque l’élément intentionnel. L’officier Koagou n’a jamais eu la moindre intention de déserter son poste à l’armée, puisqu’il a fait parvenir une lettre de démission en bonne et due forme à ses chefs. Le silence radio rencontré par ce courrier, correspondait d’ailleurs parfaitement au manque d’enthousiasme, teinté d’une flagrante mauvaise foi,  rencontré auparavant dans ses demandes d’audience.

 Sachant que des officiers de l’armée démissionnent fréquemment à Bangui, et qu’ils circulent librement en ville sans jamais être inquiétés, parfois sans même avoir fait de demande écrite, se trouvant manifestement dans les bonnes du pouvoir, il n’y avait aucune raison qu’Ismaël Koagou continue à se préoccuper de ne pas avoir reçu de réponse de la part des cadres du Ministère de la Défense, comme il aurait dû en recevoir dans l’absolu.

Selon les conventions internationales sur les libertés individuelles, n’importe quel fonctionnaire a le droit de démissionner en tout temps, en accord avec les exigences de routine. Dans la situation d’Ismaël Koagou, le Ministère de la Défense lui devait un accusé de réception, et n’était même pas en mesure de refuser sa démission.

Le Tribunal Militaire Permanent de Bangui, dont le Procureur, Commissaire du Gouvernement, dépend directement du Ministère de la Défense et donc du pouvoir, se prépare à rendre ce jeudi 20 octobre un jugement dans cette affaire. Un ministère de la Défense qui a fait preuve pendant plus de trois mois d’une mauvaise foi exemplaire, en refusant systématiquement de rencontrer l’officier Koagou, dont il connaissait sans nul doute la teneur de la demande.

Avec un 158ème rang sur 180 dans l’échelle qui mesure le degré de corruption chez Transparency International, il est facile de s’imaginer le degré de liquéfaction du système de justice en République Centrafricaine. Tout porte même à croire que l’honnêteté et le respect des règles, tel que dans le cas d’Ismaël Koagou, n’ont que très peu d’importance dans un système qui essaie de faire semblant d’être correct, mais qui est en réalité pourri par la corruption et le non-respect des lois.

La langue ambiante est d’ores et déjà reconnue comme langue nationale en Afrique centrale : la langue de bois. On fait semblant de ne rien savoir et de ne rien comprendre, mais en réalité, les intentions sont gérées par la malfaisance et la cupidité.

Le nouvel employeur d’Ismaël Koagou, qui a maintenu le contrat de travail depuis une année, sera présent au Tribunal, ainsi que tous ceux qui ont suivi de près cette histoire devenue rocambolesque d’incohérence judiciaire. Tout le monde sera donc témoin d’une forfaiture qui sera enfin exposée en plein jour.

L’accusation dont on affuble M. Koagou ne tenant pas debout, des faux prétextes seront sans nul doute abondamment évoqués jeudi. Ses avocats n’auront aucune peine à démonter un argumentaire sans substance, indéfendable et profondément inéquitable en termes de libertés fondamentales de l’individu. .

 

L’officier Ismaël Koagou n’a commis strictement aucun délit. Il se prépare donc à comparaitre au Tribunal Militaire Permanent, la tête haute, avec la conviction du devoir loyalement accompli pendant les dix-neuf années passées au sein des Forces armées centrafricaines.  

Aujourd’hui plus que jamais, il affirme son droit absolu de changer de vie selon son bon vouloir, et  demande simplement à la justice centrafricaine de faire son travail, et de lui rendre la liberté qu’elle lui a arbitrairement arrachée le 19 octobre 2010. Son seul désir est de simplement continuer à vaquer à ses occupations et s’occuper de sa famille, en tant que citoyen Centrafricain libre et fier.

 Zo Kwe Zo

http://juliette.abandokwe.over-blog.com/article-rca-un-an-pile-de-detention-arbitraire-pour-l-officier-ismael-koagou-86743113.html

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 01:05

 

 

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OTTAWA AFP / 12 octobre 2011 23h17- Amnesty International a demandé mercredi aux autorités canadiennes d'arrêter et de poursuivre en justice l'ancien président américain George W. Bush, lors de sa visite au Canada prévue le 20 octobre, l'accusant de crimes et notamment de torture.

Cette demande est contenue dans un mémorandum de mille pages remis par l'organisation humanitaire internationale aux autorités canadiennes le 21 septembre, mais rendu public seulement mercredi.

M. Bush doit faire un exposé lors d'une conférence économique régionale à Surrey, en Colombie-Britannique dans l'ouest du Canada.

Le Canada est tenu par ses obligations internationales d'arrêter et de poursuivre en justice l'ancien président Bush, compte tenu de sa responsabilité dans des crimes contre le droit international, dont la torture, a déclaré Susan Lee, directrice d'Amnesty pour les Amériques.

Comme les autorités des Etats-Unis n'ont pas, jusqu'à présent, déféré en justice l'ancien président Bush, la communauté internationale doit intervenir. Si le Canada s'abstient d'agir pendant sa visite, cela constituera une violation de la Convention des Nations unies contre la torture et sera une manifestation de mépris vis à vis des droits humains fondamentaux, a-t-elle poursuivi, selon un communiqué.

Le ministre canadien de l'Immigration Jason Kenney a répliqué en accusant Amnesty de choisir soigneusement des cas à exposer, pour des raisons idéologiques.

Ce genre de coups explique pourquoi tant de défenseurs respectés des droits humains ont quitté Amnesty International, a-t-il asséné. Le ministre a accusé la direction d'Amnesty de banqueroute morale et toute l'organisation de dégénérescence et de politisation.

En février, M. Bush avait annulé une visite en Suisse, après que des appels similaires à son arrestation y avaient été lancés.

Le secrétaire général de la branche canadienne d'Amnesty, Alex Neve, a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse que l'organisation poursuivrait son action auprès des gouvernements d'autres pays que l'ancien président envisagerait de visiter.

Les tortionnaires doivent être poursuivis en justice et leurs crimes sont si flagrants que la responsabilité des poursuites incombe à toutes les nations, a-t-il dit.

On doit arrêter la torture. Poursuivre en justice les personnes coupables de torture est essentiel pour atteindre cet objectif. C'est la loi... Et personne, y compris l'homme ayant été pendant huit ans président de la plus puissante nation du monde ne saurait être au-dessus de cette loi.

Les accusations d'Amnesty, qui est soutenue par une ONG canadienne, le Groupe international de surveillance des libertés civiles, concernent notamment le programme secret de la CIA appliqué entre 2002 et 2009 qui infligeait aux détenus, selon l'organisation, la torture et d'autres traitements cruels, inhumains et dégradants, ainsi que des disparitions forcées.

Elles reposent sur des documents publics, des documents américains obtenus grâce à la loi sur la liberté d'information, les mémoires de M. Bush et un rapport de la Croix-Rouge critiquant la guerre contre le terrorisme lancée par l'ancien président américain.

Pendant sa présidence, relève encore Amnesty, M. Bush avait autorisé des techniques renforcées d'interrogation, dont la simulation de noyade.


(©)

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 01:06

 

 

 

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Suite à l'arrestation et détention arbitraires de Monsieur MACKPAYEN Le Centrafricain sous prétexte d'une prétendue conspiration d'"atteinte à la sûreté de l'Etat" ne reposant sur aucun élément corroborant la réalité des faits, ses avocats, afin d'assurer la défense de ses intérêts, ont été empêchés d'accéder à son dossier en violation des droits de la défense.

À défaut d’exposer à la lumière les motifs réels et solides de leur acte, Aimé Vincent BOZIZE alias « PAPI » le patron de la SRI, police politique du pouvoir de son présidentiel de père et ses disciples, partisans patentés de fiches mensongères et de dénonciations calomnieuses, tricotent sans vergogne chaque jour, de nouveaux chefs d’accusation  qui balayent ceux du jour précédent retenus ce qui laisse clairement apparaître qu’il s’agit d’une pure machination montée de toute pièce contre MACKPAYEN Le Centrafricain.

Les délais légaux de garde à vue sont à présent dépassés et il est toujours détenu arbitrairement dans les geôles de la SRI. Voilà l’Etat de droit à la Bozizé ! Voilà la République centrafricaine aujourd’hui. Ce jeune compatriote doit être purement et simplement libéré sans conditions.

Rédaction C.A.P 

 

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