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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 02:10

 

 

 

 

 

 

 

Ferdinand Samba

 

 

  Cliquez sur le lien suivant pour signer en ligne :

 

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

 

Non aux atteintes à la liberté de la presse en Centrafrique !


Non à une Justice aux ordres !



LIBEREZ FERDINAND SAMBA !


La lourdeur de la sentence qui vient d’être prononcée par le tribunal de Bangui contre le journaliste Ferdinand Samba, directeur du quotidien centrafricain Le Démocrate (10 mois de prison, 10 millions de francs CFA soit 15.000 euros au titre de dommages et intérêts à payer à M. Sylvain Ndoutingaï et un million de FCFA soit 1.500 euros d'amende à l’Etat ainsi que la suspension pour un an de la parution du titre Le Démocrate), est non seulement scandaleuse mais marque incontestablement la volonté politique du tandem des deux piliers bien connus du régime Bozizé que sont Sylvain Ndoutingaï et Firmin Findiro, d’intimider les seuls journalistes de la presse privée nationale et leurs organes qui osent révéler et dénoncer les dérives dictatoriales de ce régime agonisant et aux abois.


Alors que par pure démagogie, le régime de Bozizé a fait croire à tort à l’opinion nationale et internationale que les délits de presse étaient dorénavant dépénalisés en République centrafricaine, force est malheureusement de constater qu’il ne se passe pas un seul mois sans que des journalistes soient traqués, arbitrairement jetés en prison et poursuivis devant les tribunaux pour en réalité le crime de lèse–majesté commis par la publication dans leurs organes de presse d’articles jugés comme incitant à la haine ou subversifs ou prétendument diffamatoires à l’endroit de certains dignitaires du pouvoir.


A contrario, il ne se passe pas de jour sans que les journalistes proches du pouvoir s’étendent en injures, calomnies et imprécations à l’endroit des leaders politiques de l’opposition et leurs partis, sans être inquiétés le moins du monde ni par la Justice aux ordres de Fïndiro, ni par le Haut Conseil de la Communication encore moins par le ministre de la communication.

Les Centrafricains ne sont pas dupes de la volonté politique de l’ex-procureur de la République en service commandé auprès du Tribunal de Grande instance de Bangui devenu Garde des Sceaux et ministre de la justice, Firmin Findiro, de mettre au pas tous les magistrats qui manifestent quelque velléités d’indépendance dans l’exercice de leurs fonctions. Ce n’est pas par hasard si le juge qui a prononcé le verdict, jugé très clément par Feindiro, dans le procès des journalistes Faustin Bambou et Cyrus Emmanuel Sandy, tout aussi arbitrairement poursuivis à l’époque, comme par hasard, par un autre membre du gouvernement et pas n’importe lequel, Francis Bozizé, a été tout simplement muté auprès du tribunal de Bangassou.

C’est pourquoi, nous démocrates épris de liberté et amis de Centrafrique, jaloux de la liberté de presse dans tout pays, dénonçons et condamnons les dérives dictatoriales des dignitaires du pouvoir KNK du général président François Bozizé visant à museler les journalistes centrafricains et les empêcher de faire leur métier – dans les conditions extrêmement difficiles - d’informer l’opinion sur les conséquences inavouables de leur mauvaise gouvernance qu’ils entendent garder secrètes,


Condamnons et dénonçons les fréquentes atteintes à la liberté de la presse et les verdicts scélérats et iniques régulièrement rendus prétendument au nom du peuple, contre les journalistes et exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de Ferdinand Samba.

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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 02:51

 

 

 

Ferdinand Samba

Face aux atteintes incessantes contre la liberté de la presse en République centrafricaine et à la volonté farouche du pouvoir dictatorial de François Bozizé et sa famille de museler et faire disparaître la presse libre et indépendante dans ce pays qui se traduit par des poursuites judiciaires systématiques et condamnations arbitraires à des peines d’emprisonnement à l’encontre des journalistes et responsables de journaux jugés dérangeants, la rédaction de Centrafrique-Presse a pris l’initiative de lancer la présente pétition pour exiger la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste et Directeur de publication du quotidien de Bangui, LE DEMOCRATE qui vient d’être condamné à une lourde peine de prison et de fortes amendes ainsi que pour une année de fermeture de son journal.

Soyons nombreux à la signer afin de prouver à ce régime d’un autre âge, combien nous sommes attachés à la liberté et en particulier à celle d’opinion et de la presse.

 

Prosper N’DOUBA

Le Directeur de Publication du groupe Centrafrique-Presse

 

Ci-dessous, le lien pour signer la pétition :

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

Non aux atteintes à la liberté de la presse en Centrafrique !

Non à une Justice aux ordres !

 

LIBEREZ FERDINAND SAMBA !


La lourdeur de la sentence qui vient d’être prononcée par le tribunal de Bangui contre le journaliste Ferdinand Samba, directeur du quotidien centrafricain Le Démocrate (10 mois de prison, 10 millions de francs CFA soit 15.000 euros au titre de dommages et intérêts à payer à M. Sylvain Ndoutingaï et un million de FCFA soit 1.500 euros d'amende à l’Etat ainsi que la suspension pour un an de la parution du titre Le Démocrate), est non seulement scandaleuse mais marque incontestablement la volonté politique du tandem des deux piliers bien connus du régime Bozizé que sont Sylvain Ndoutingaï et Firmin Findiro, d’intimider les seuls journalistes de la presse privée nationale et leurs organes qui osent révéler et dénoncer les dérives dictatoriales de ce régime agonisant et aux abois.


Alors que par pure démagogie, le régime de Bozizé a fait croire à tort à l’opinion nationale et internationale que les délits de presse étaient dorénavant dépénalisés en République centrafricaine, force est malheureusement de constater qu’il ne se passe pas un seul mois sans que des journalistes soient traqués, arbitrairement jetés en prison et poursuivis devant les tribunaux pour en réalité le crime de lèse–majesté commis par la publication dans leurs organes de presse d’articles jugés comme incitant à la haine ou subversifs ou prétendument diffamatoires à l’endroit de certains dignitaires du pouvoir.

 

A contrario, il ne se passe pas de jour sans que les journalistes proches du pouvoir s’étendent en injures, calomnies et imprécations à l’endroit des leaders politiques de l’opposition et leurs partis, sans être inquiétés le moins du monde ni par la Justice aux ordres de Fïndiro, ni par le Haut Conseil de la Communication encore moins par le ministre de la communication.


Les Centrafricains ne sont pas dupes de la volonté politique de l’ex-procureur de la République en service commandé auprès du Tribunal de Grande instance de Bangui devenu Garde des Sceaux et ministre de la justice, Firmin Findiro, de mettre au pas tous les magistrats qui manifestent quelque velléités d’indépendance dans l’exercice de leurs fonctions. Ce n’est pas par hasard si le juge qui a prononcé le verdict, jugé très clément par Feindiro, dans le procès des journalistes Faustin Bambou et Cyrus Emmanuel Sandy, tout aussi arbitrairement poursuivis à l’époque, comme par hasard, par un autre membre du gouvernement et pas n’importe lequel, Francis Bozizé, a été tout simplement muté auprès du tribunal de Bangassou.


C’est pourquoi, nous démocrates épris de liberté et amis de Centrafrique, jaloux de la liberté de presse dans tout pays, dénonçons et condamnons les dérives dictatoriales des dignitaires du pouvoir KNK du général président François Bozizé visant à museler les journalistes centrafricains et les empêcher de faire leur métier – dans les conditions extrêmement difficiles - d’informer l’opinion sur les conséquences inavouables de leur mauvaise gouvernance qu’ils entendent garder secrètes, 


Condamnons et dénonçons les fréquentes atteintes à la liberté de la presse et les verdicts scélérats et iniques régulièrement rendus prétendument au nom du peuple, contre les journalistes et exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de Ferdinand Samba.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 01:03

 

 

Ferdinand Samba

Radio Ndéké Luka Samedi, 28 Janvier 2012 13:51

L’ONG internationale Reporters Sans Frontières (RSF) vient de demander ce 28 janvier la libération pure et simple de Ferdinand Samba, Directeur de publication du journal « Le Démocrate ». Il s’agit d’une réaction suite à la condamnation vendredi dernier par  la Cour d’Appel, de Ferdinand Samba pour diffamation par voie de presse à l’endroit du ministre d’Etat aux Finances Sylvain Ndoutingaye.

Cette ONG internationale de Défense des professionnels des médias s’est dite « consternée » par  la condamnation à 10 mois de prison ferme, 1 million de francs CFA d’amende à payer à l’Etat centrafricain, 10 millions de dommages et intérêts à payer à la partie civile (le ministre d’Etat aux Finances Sylvain Ndoutingaye) ainsi que la fermeture pour un an de son organe.

RSF pose la question sur « Comment est-il possible qu’un journaliste soit condamné à de la prison ferme en République Centrafricaine alors que la Loi de 2005 sur les médias dépénalise les délits de presse ?  Pour elle, cette décision est incompréhensible et déplore une ’justice au service des puissants ».

Selon Reporters Sans Frontières, « Ces décisions de justice endommagent sérieusement la liberté de la presse dans le pays. Non seulement un journaliste est envoyé en prison pour ses écrits, mais les autorités privent également la population centrafricaine d’un titre pendant un an ».

Ferdinand Samba a été arrêté lundi 15 janvier 2012 à Bangui à la suite d'une plainte pour diffamation déposée contre lui par le ministre d’Etat aux Finances, Sylvain Ndoutingaye. L'affaire avait été repoussée à trois reprises à la demande du journaliste et celle de sa défense qui voulait prendre connaissance des pièces du dossier. Mais le président du tribunal avait finalement délivré un mandat d'amener contre le journaliste et celui-ci a été arrêté. Il lui est reproché d'avoir publié plusieurs articles depuis octobre 2011 à caractère diffamatoire, injurieux et incitant à la haine, visant précisément le ministre d’Etat aux Finances.

Rappelons que l’autre condamnation concerne Patrick Agoundou, directeur de publication du quotidien La Plume, poursuivi pour les mêmes accusations et considéré en fuite. Il a été jugé par contumace et condamné à un an de prison ferme. Un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui.

 

NDLR : Dans cette affaire, on ne peut qu’être effaré par la curieuse initiative des responsables du GEPPIC consistant à s’adresser aux juges du tribunal peu avant le prononcé du verdict pour implorer leur clémence et à leur demander pardon au nom du prétendu « fautif » Ferdinand Samba qui aurait écrit et publié « des articles de nature à salir l’honneur du ministre d’Etat Ndoutingaï ». Ce faisant, le GEPPIC tourne le dos aux principes mêmes qui font sa raison d’être. C’est étrange !

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 21:37

 

 

 

Ferdinand Samba

Arrestation arbitraire du journaliste Ferdinand Samba, Directeur de Publication du journal « Le Démocrate » le 15 janvier 2012 à Bangui en République Centrafricaine.

Douala ,16 Janvier 2012:

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) a été informé de l’arrestation de Ferdinand Samba, Directeur de Publication du journal « Le Démocrate », le lundi 15 janvier 2012 à Bangui en République Centrafricaine à la suite d'une plainte déposée pour diffamation au Tribunal de Grande Instance de Bangui par le Ministre d’Etat aux Finances, Sylvain Ndoutingaï proche du président BOZIZE.

Il lui est reproché d'avoir publié plusieurs articles depuis octobre 2011, à caractère diffamatoire, injurieux et incitant à la haine, visant précisément le ministre d’Etat aux Finances.

Ce journaliste, le 1er à être arrêté pour l’année 2012, en République Centrafricaine reste incarcéré arbitrairement dans les locaux de l’OCRB suite au mandat d’amener délivré par le président du Tribunal

De tout ce qui précède, le REDHAC:

Condamne avec fermeté l’arrestation arbitraire de Ferdinand Samba, Directeur de Publication du journal « Le Démocrate » ;

Exprime son inquiétude du non-respect des lois de la République Centrafricaine qui consistent à garantir la présomption d’innocence ;

Rappelle que la liberté d’expression, est un droit fondamental qui doit être respecté par les parties ;

Demande la libération immédiate et sans condition de Ferdinand Samba, Directeur de Publication du journal « Le Démocrate » ;

Aussi,

Le REDHAC demande aux autorités de la République Centrafricaine de:

- libérer sans condition et garantir l’intégrité physique et psychologique du journaliste Ferdinand Samba, Directeur de Publication du journal « Le Démocrate » ;

- Prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des journalistes en République Centrafricaine ;

- Garantir la liberté d’expression et assurer la dépénalisation des délits de presse en République Centrafricaine.



A la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples :

- D’exiger du gouvernement centrafricain le respect de ses engagements concernant la protection des défenseurs des droits de l’homme tel que stipulés dans les Déclarations de Kigali et de Grand Baie ;

- De faire respecter la liberté d’expression en République Centrafricaine en particulier et en Afrique Centrale en général ;

- D’exiger des Etats de l’Afrique Centrale de se conformer à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

Au Conseil des Droits de L’homme de l’ONU de :

- demander aux autorités de la République centrafricaine de garantir la protection des défenseurs des droits de l’homme sur son territoire

- se conformer aux dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme;

- demander aux Etats de l’Afrique Centrale de s’engager publiquement à inclure dans leurs législations des dispositions pour la dépénalisation des délits de presse.

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 16:04

 

 

 

Ferdinand Samba

Radio Ndéké Luka Lundi, 23 Janvier 2012 17:43

Le Réseau des ONG de défense des droits de l’Homme en Centrafrique dénonce « les graves dérives ainsi que les manœuvres visant à museler la presse indépendante ». Dans un communiqué parvenu à Radio Ndeke Luka lundi 23 janvier 2012 et signé de Me Mathias Barthélémy Morouba, le RONGDH « exprime sa vive préoccupation devant la multiplication ces derniers temps des cas d’atteintes à la liberté de la presse et d’arrestations des journalistes en République Centrafricaine, suite à des plaintes déposées en justice par des hautes personnalités de l’Etat contre les Directeurs de Publication des Quotidiens de la place et des journalistes, au motif de diffamation, d’incitation à la haine ou autres » Pour le RONGDH l’illustration de ces dérives est manifestement l’arrestation du Directeur de Publication du Journal «Le Démocrate», Ferdinand Samba.

La Déclaration estime que les procédures, réquisitions du Parquet et demandes en réparation, visent à «créer un climat de terreur dans la presse indépendante, de bâillonner et finalement la démanteler». Le Réseau des ONG de promotion et de défense des droits de l’homme exprime sa vive préoccupation par rapport à la volonté du parquet de Bangui de ne poursuivre les journalistes que sur la base du code pénal en l’espèce non applicable d’autant plus que les délits de presse ont été dépénalisés, alors que le texte applicable est l’ordonnance de 2005 sur la liberté de la communication en Centrafrique.

Tout en rappelant que « la justice à son devoir d’indépendance, d’impartialité et de saine application de la loi», le RONGDH exige du Gouvernement centrafricain, de respecter les dispositions légales et instruments juridiques internationaux qui garantissent la liberté d’expression en Centrafrique. Il demande « à toutes les forces éprises de justice et de démocratie », une mobilisation pour préserver la «sûreté à laquelle ont droit les journalistes dans l’exercice de leur métier».

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 00:22

 

 

 

 

Ndoutingai et Francis

 

 

Ferdinand-Samba.jpg

    Ferdinand Samba Directeur de publication du Le Démocrate

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l'homme en République Centrafricaine

Bangui 23 01 2012- Le groupement des éditeurs de la presse privée indépendante de Centrafrique  (GEPPIC), a  demandé samedi au Président de la République de veiller au respect des lois de la liberté de la communication en Centrafrique.

 Pour le groupement, en sa qualité de « Premier magistrat de la République, Garant des lois et règlements de la République, de la paix et de la cohésion sociale », le Chef de l’Etat est sollicité pour faire respecter les lois sur la liberté de la communication « qui dépénalisent les délits de presse en Centrafrique, et d’user de ses prérogatives constitutionnelles afin de mettre terme au comportement ‘’journalisticide et liberticide’’ de certains membres du gouvernement ».

 Les journalistes du secteur privé souhaitent une mobilisation afin pour « mettre fin aux dérives liberticides des pouvoirs publics centrafricains qui violent allègrement et de façon systématique les textes et lois internationaux et nationaux relatifs à la communication et à la liberté de la presse ».

 Ils revendiquent notamment la « libération pure et simple » de leur confrère Ferdinand Samba; « la cessation des menaces et persécutions dont sont victimes les acteurs de la presse privée indépendante de Centrafrique et  redonner à la presse privée indépendante de la place légale, légitime et morale qui est la sienne dans le processus de construction d’un Etat de droit en République centrafricaine ».

 Dans le même sens, Le GEPPIC lance aussi un appel au secrétaire général de l’ONU, le président du Conseil de Sécurité des Nations Unies, au Haut-Commissaire de l’ONU en charge des Droits de l’Homme ; au Etats Unis, à la France à l’Union Européenne, à l’Union Africaine, et à toutes les organisations et Institutions des droits de l’Homme en République centrafricaine.

 La déclaration a été faite au cours d’une réunion où les participants ont dénoncé l’arrestation du directeur de publication du quotidien Le Démocrate, Ferdinand Samba. Ce dernier est accusé par le ministre d’Etat aux budgets, Sylvain Ndoutingaï d’avoir publié « une série d’articles diffamatoires » à son encontre.

 

NDLR : Bozizé et Ndoutingaï c’est blanc bonnet et bonnet blanc. C’est de Bozizé que Ndoutingaï tire sa toute puissance.

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 03:43

 

 

 

Bozizé

 21 janvier 2012

Selon la commission Justice et paix de l’archidiocèse de Bangui, la situation des droits de l’homme en République centrafricaine reste « préoccupante », même si des efforts se font de part et d’autre pour améliorer la situation, a annoncé radio Notre Dame de Bangui.

« D’une manière générale, la situation des droits de l’homme reste toujours  préoccupante parce que notre pays traverse encore des crises »,Abbé saint Cyr  Konzélo, directeur de la Commission justice et paix de Bangui.

Il a fait remarquer la construction de la paix n’est pas seulement l’apanage des responsables politiques parce que la paix est une valeur universelle. Il s’est toutefois félicité des efforts du gouvernement pour restaurer la paix, notamment les accords de paix et les accords de cessez-le-feu si le Médiateur de la République, Paulin Pomodimo.

L’Abbé saint Cyr  Konzelo s’est félicité du bon partenariat avec le gouvernement et les autres organisations de défense des droits de l’homme.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 04:10

 

 

carte_centrafrique_432.gif

Bangui  Journée sans journaux

20 janvier 2012

La journée de vendredi 20 janvier 2012 a été déclarée sans journaux par le groupement des éditeurs de la presse privée indépendante  de Centrafrique (GEPPIC), a constaté le RJDH.

Ce refus de publier est une protestation contre l’arrestation de Ferdinand Samba, directeur de publication du journal Le Démocrate, accusé de publication d’ « une série d’articles diffamatoires » à l’endroit du ministre d’Etat aux finances et au budget, Sylvain Ndoutingaï.

Hier au cours d’une audience publique, le procureur de la République avait requis la peine d’un an d’emprisonnement ferme avec une amande de 50 000 000 FCFA contre Ferdinand Samba, et 3 mois de parution du quotidien dont il est le directeur  du journal (Le Démocrate).

La délibération aura lieu le 26 janvier 2012. Par ailleurs, l’accusé a été transféré ce vendredi à la maison d’arrêt de Ngaragba.

Les journalistes de la presse privée indépendante ont convoquée une réunion d’urgence demain samedi 21 janvier  pour réfléchir à une stratégie de mobilisation devant permettre de soutenir leur confrère.

 

Bangui : Les sachets en plastique, un danger pour la santé et pour l’environnement

20 janvier 2012

En cette saison sèche, la chaleur amène les gens à consommer assez d’eau. Hors à Bangui, l’eau est vendue dans des sachets qui sont jetés partout  peuvent causer des maladies et avoir un impact grave sur l’environnement (reportage RJDH).

Dans les rues de Bangui, des sachets en plastique jonchent le sol partout. Au centre-ville, au KM5, dans l’enceinte des écoles, l’on trouve des sachets en désordre. Mais ces déchets dits solides ont un impact négatif sur la santé de la population et sur l’environnement.

« Ces sachets en plastiques sont des matières bios non dégradables, ce qui fait que lors qu’ils sont mal gérés, ils détériorent le sol  et engendrent d’autres  conséquences sur l’environnement », a expliqué Christophe Ndarata Massangué, directeur des nouvelles technologies de l’information et de la communication environnementale au ministère de l’environnement et de l’écologie à Bangui.

Il a indiqué que ces déchets solides ont de lourdes conséquences sur la santé à cause du mélange des produits  qui les composent et dont on ignore la composition. Il a expliqué que ces sachets en plastiques contiennent des substances qui  nuisible à l’homme. Malgré tout,  les femmes continuent d’utiliser ces sachets en plastique pour le marché.

« Si ces déchets  sont mal gérés, nous pouvons les retrouver dans l’eau que nous buvons; cela entre aussi dans la chaîne alimentaire et peut provoquer d’énormes problèmes sanitaires. Même la fumée qui vient des déchets brûlés en désordre est également à  l’origine de beaucoup de maladies », a ajouté Christophe Ndarata Massangué. 

En saison des pluies, ces déchets solides mal gérés causent aussi des problèmes environnementaux. « Au kM5, quartier le plus populaire, les caniveaux sont bouchés par ces sachets mélangés avec d’autre ordure. Pendant la saison pluvieuse, si ces conduits d’eau ne sont pas libérés, il y aura l’inondation qui va causer des dégâts », a-t-il souligné.    

Pour le directeur des nouvelles technologies de l’information et de la communication environnementale, il faut une grande sensibilisation de proximité pour permettre à la population de comprendre l’importance d’une bonne gestion des déchets solides et changer de comportement parce que « le concept d’environnement est nouveau pour les  Centrafricain ».

 

Bangui : La malnutrition contribue à un taux élevé de mortalité en RCA

20 janvier 2012

« La malnutrition  est un problème crucial et sous-jacent qui est à l’origine de faible taux d’espérance de vie en Centrafrique », a déclaré Silla Samballe, directeur du laboratoire des sciences biologiques et agronomiques pour le développement (LASBAD), à l’université de Bangui.

C’était au cours d’un entretien avec le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH), visant à savoir si la sous-alimentation et la malnutrition faisaient partie des causes du taux de mortalité « au-dessus du seuil d’urgence », selon le dernier rapport de Médecin sans frontière (MSF).

Pour Professeur Silla, l’appropriation de ce logiciel va certainement aider les chercheurs de l’ICRA et ceux de l’université de Bangui à comparer leurs résultats de recherches à ceux de la région de la CEMAC et améliorer les habitudes alimentaires centrafricaines caractérisées par la sous-alimentation provoquant dans certaines régions du pays le phénomène de malnutrition.

Selon le Pr Silla, les Centrafricains ne font pas assez d’effort pour varier leur alimentation, de même ils mangent des nourritures mal traités.  Selon lui, même le manioc qui est l’aliment de base du Centrafricain mal traité,  mal entretenu et contient beaucoup de cyanures  (une substance nocive pour la santé).

A cette mauvaise habitude alimentaire s’ajoute la misère de la population. La plupart des Centrafricains ne mangent pas à leur faim.  Du coup ils sont sans aucune défense et dès qu’ils sont attaqués par une maladie quelconque, ils sont très vite affaiblis et meurent, d’où un taux de mortalité au-dessus de la moyenne évoqué par MSF, a expliqué un nutritionniste.

Pr Silla a expliqué qu’une recherche menée par l’Université de Bangui, la mortalité est plus en RCA élevée chez les personnes d’âgée entre 18 et 35 ans, et ces décès sont très liés à la l’abus d’alcool et une sexualité désordonnée avec comme conséquence les infections sexuellement transmissibles et le VIH/Sida.

Rappelons qu’une étude de MSF publiée en novembre 2011 a révélé que la RCA a un taux de mortalité supérieur « au seuil d’urgence » avec une espérance de vie de 48 ans.

 

Bangui : La réhabilitation de Bokassa exclut-elle l’indemnisation des victimes ?

19 janvier 2012

Cette année, la Journée des Martyrs commémorée le 18 janvier a changé de dénomination : « Semaine nationale de la jeunesse ».

Selon certains observateurs, c’est une manière de faire oublier les mauvais souvenirs de la sinistre date 18 janvier 1979, où des élèves et des étudiants ont été massacrés sous le régime de l’ancien empereur Jean-Bedel Bokassa.

Ce changement de dénomination  est motivé par la réhabilitation de l’ex-empereur décrété par le Président de la République François Bozizé, le 1er décembre 2010 à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la République Centrafricaine.

Dans son article 2, le décret stipule : « cette réhabilitation de droit (…) efface les condamnations pénales, notamment les amendes et frais de justice, et fait cesser pour l’avenir toutes les incapacités qui en résultent ». Par ailleurs, « la présente réhabilitation ne préjudicie pas aux droits de l’administration et des tiers », précise l’article 3 du décret.

Si Jean-Bedel Bokassa est réhabilité, la question de l’indemnisation des parents des martyrs reste un problème de droit. Car elle a été soulevée depuis la conférence nationale de 1990.

Donnant une explication de ce texte, Maître Panda, avocat au barreau de Centrafrique, « la réhabilitation n’exclut pas l’indemnisation des parents des martyrs » et qu’il y a deux possibilités d’indemnisation qu’il appartient au gouvernement de déterminer : soit le gouvernement s’engage soit il demande à la famille de l’ex-empereur d’indemniser les parents des victimes.

Parce que la réhabilitation de Jean-Bedel Bokassa ne concerne que ses fonctions d’ancien chefs d’Etat, ce qui veut dire que sa famille et lui pourraient assumer leurs responsabilités au regard des crimes qu’il aurait commis, si d’éventuelles victimes se constituaient en partie civile pour demander des réparations.

Pour Daniel Nzéwé, ancien président de l’Association nationale des étudiants centrafricains (ANECA), « il faut penser à indemniser les parents des victimes, par respect aux martyrs, c’est une question des droits et de mémoire ».

 « Je ne suis ni pour ni contre l’indemnisation des parents des martyrs étant donné que c’est une question difficile à trancher. Il n’est pas question de les oublier. Cependant on ne peut plus continuer à pleurer nos morts, il est seulement question de s’inscrire dans une perspective d’une société dynamique », a souligné le directeur général de la jeunesse, Alfred Legrand Ngaya.

Mais l’on parle d’indemnisation des parents des martyrs, le nombre de ces derniers n’est pas connus 33 ans plus tard, a expliqué Salomon Feïganazoui, magistrat, une des victimes et rescapés des massacres de 1979.

La date du 18 janvier rappelle les évènements de 1979 où des jeunes élèves et étudiants, protestant contre l’imposition du port d’uniforme, alors que leurs parents accusaient des arriérés de salaires, ont été tués sous le régime impérial de Jean Bedel Bokassa.

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 03:20

 

 

 

journaux de Bangui

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 17 Janvier 2012 14:00

Le Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC), demande ce 17 janvier 2012, la libération pure et simple de Ferdinand Samba, directeur de publication du journal « Le Démocrate ». Il a été arrêté lundi 15 janvier 2012 à Bangui à la suite d'une plainte pour diffamation déposée contre lui par le ministre d’Etat aux Finances, Sylvain Ndoutingaï.

Selon Landry Mokokpala Vice-président du GEPPIC interrogé par Radio Ndeke Luka, « Nous sommes dans un Etat de droit. Le gouvernement devrait laisser libre cours aux professionnels des médias de faire leur travail. Certes le ministre d’Etat pourrait être lésé quelque part. Toutefois, nous souhaitons une solution négociée qu’une approche judiciaire ».

Ce journaliste, le 1er à être arrêté pour l’année 2012, a été incriminé suite à des articles parus dans le journal, articles dans lesquels le nom du ministre des Finances a été régulièrement cité. Celui-ci a porté plainte devant le Tribunal de grande instance de Bangui.

L'affaire a été repoussée à trois reprises à la demande du journaliste et celle de sa défense, qui voulait prendre connaissance des pièces du dossier. Mais le président du tribunal a délivré un mandat d'amener Samba.

Lundi soir, il était encore dans les locaux de l'OCRB. Il lui est reproché d'avoir publié plusieurs articles depuis octobre, à caractère diffamatoire, injurieux et incitant à la haine, visant précisément le ministre d’Eta aux Finances.

 

Un journaliste arrêté sur plainte du ministre des Finances

Radio Ndéké Luka Lundi, 16 Janvier 2012 23:31

Le directeur de publication d'un quotidien centrafricain, Le Démocrate, a été arrêté lundi 15 janvier 2012 à Bangui à la suite d'une plainte pour diffamation déposée contre lui par le ministre d’Etat aux Finances Sylvain Ndoutingaï.

Suite à des articles parus dans le journal, dans lesquels le nom du ministre des Finances a été régulièrement cité, celui-ci a porté plainte devant le Tribunal de grande instance de Bangui.

L'affaire a été repoussée à trois reprises à la demande du journaliste et celle de sa défense qui voulait prendre connaissance des pièces du dossier. Mais le président du tribunal a délivré un mandat d'amener Samba.

Lundi soir, il était encore dans les locaux de l'OCRB. Il lui est reproché d'avoir publié plusieurs articles depuis octobre, à caractère diffamatoire, injurieux et incitant à la haine, visant précisément le ministre des Finances.

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 22:48

 

 

 

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BANGUI AFP / 16 janvier 2012 19h07 - Le directeur de publication d'un quotidien centrafricain, Le Démocrate, a été arrêté lundi à Bangui à la suite d'une plainte pour diffamation déposée contre lui par le ministre des Finances Sylvain Ndoutingaï, a annoncé ce journaliste à l'AFP.

« Je suis sorti pour rencontrer deux confrères, lorsque les éléments de l'OCRB (Office centrafricain de répression du banditisme) sont arrivés et m'ont arrêté », a déclaré Ferdinand Samba.

Son interpellation fait suite à une plainte en diffamation à son encontre par le ministre des Finances et neveu du président centrafricain François Bozizé, M. Ndoutingaï, a précisé M. Samba.

Suite à des articles parus dans le journal, dans lesquels le nom du ministre des Finances a été régulièrement cité, celui-ci a porté plainte devant le Tribunal de grande instance de Bangui, a expliqué le journaliste.

« L'affaire a été repoussée à trois reprises à ma demande et celle de ma défense qui voulait prendre connaissance des pièces du dossier. Mais le président du tribunal a délivré un mandat d'amener contre moi », a ajouté M. Samba.

« Je me trouve actuellement dans les locaux de l'OCRB, je ne suis pas interrogé et je n'ai subi aucun mauvais traitement », a-t-il précisé.

De source policière, il est reproché au journaliste d'avoir publié plusieurs articles depuis octobre (...) à caractère diffamatoire, injurieux et incitant à la haine, visant précisément le ministre des Finances.


(©)

 

NDLR : Jusqu'à quand les journalistes et responsables d'organes de presse continueront -ils à payer ce tribut à la bozizie, à son arbitraire et à sa dictature alors qu'on nous fait croire que la RCA a adopté la dépénalisation des délits de presse ?

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