Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 18:15

 

 

 

 

 

Djodjo-Bozize-casque-aux-oreilles.JPG

 

Bangui 26 oct (C.A.P) - On savait qu’en Centrafrique, le général François Bozizé dispose d’une prison spéciale à lui surnommée par les Centrafricains « Guantanamo » située à Bossembélé 157 km de la capitale. Elle est destinée à accueillir les personnes souvent arbitrairement arrêtées pour des motifs plus ou moins fantaisistes ou prétendument « politiques » et dont le sort relève personnellement de Bozizé. Généralement les dossiers de ces personnes souvent soumises aux méthodes de tortures du tristement célèbre capitaine Vianney Semndiro, sont soustraites à l’appareil judiciaire traditionnel, Bozizé n’ayant pas confiance aux magistrats.

C’est ainsi que les collaborateurs et proches parents du bâtonnier Symphorien Balemby et Jean Daniel Dengou d’ADMN qui avaient été arbitrairement arrêtées dans le cadre de l’affaire de l’incendie du supermarché Rayan avaient dans un premier temps été déportées au « Guantanamo » de Bossembélé puis transférées à la prison officielle de la ville pour y être détenues plus d’un an avant d’être ramenées dans les prisons de Bangui.

Selon les témoignages de certaines de ces détenus, à leur arrivée au « Gantanamo » de Bossembélé, ils auraient été interrogés par le tortionnaire et bourreau, le capitaine Vianney Semndiro qui leur aurait carrément avoué que les personnes généralement envoyées dans son centre sont destinées à être torturées voire physiquement éliminées. Il leur aurait même indiqué certaines sépultures de ses victimes dont celle de Charles Massi.  Selon des informations dignes de foi, Mackpayen Le Centrafricain et ses deux autres compagnons arrêtés au début de ce mois et accusés de tentative de coup d’Etat, viennent aussi d’être déportés au « Guantanamo » de Bossembélé.

 Ce qu’on savait moins de la bozizie est que plusieurs personnes, essentiellement des étrangers (notamment un Américain, un Portugais et des Nigérians), ont été spoliés d’une forte somme d’argent en US dollars et jetées en prison par François Joseph Bozizé alias « Djodjo », fils de son père et expulsé du territoire français pour délinquance aggravée notoire mais devenu depuis président de la fédération centrafricaine de basketball. Ces personnes croupissent en geôle à la SRI, au camp de Roux et à Bossembélé, dans le plus grand secret.

Une d’entre elles a réussi à faire parvenir à la rédaction de Centrafrique-Presse un mot griffonné en anglais sur une page de cahier d’écolier pour donner l’alerte sur leur sort et demander secours. Nous nous faisons le devoir de publier ce mot ainsi que sa traduction en français faite par nos soins pour nos lecteurs. Que représentent Djodjo Bozizé ? C’est un scandale !  

 

 

lettre-victime-Djodjo.JPGlettre-victime-Djodjo.-2-JPG.JPG

 

 

 

A l’attention des journalistes

 

1°) - Nous avons été arrêtés le 2 août 2011 par Djodjo, le fils de Bozizé.


2°) - Nous étions 16. Un Américain, un Portugais et des Nigérians. Il nous a volé près de 70.000 US $.


3°) - 13 d’entre nous étaient au Camp de Roux et les 3 autres à Bossembéle. Nous sommes restés 15 mois dans la prison du Camp de Roux sans avoir été jugés.


4°) - Nous sommes détenus ici depuis 15 mois sans que nous puissions sortir ni voir la lumière.


5°) – La nourriture est infâme, les médicaments de mauvaise qualité… Presque tout le monde est malade.


6°) - S’il vous plaît, aidez-nous ! Demandez au gouvernement de  la R.C.A. d’examiner notre situation et de nous faire sortir de cette prison.


7°) - Le journaliste devrait demander au gouvernement de la R.C.A. Nous nous demandons pensons s’il n’ y a-t-il pas de lois et de respect des droits de l’homme en R.C.A. ?


8°) - N’y a-t-il pas d’ambassades nigériane et américaine et de diplomate portugais ? Que font-ils ? Le gouvernement de la R.C.A n’a-t-il pas d’égards pour les autres pays ?

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 02:01

 

 

 

 

 

Hollande et Kabila

 


Qu’on le veuille ou pas, en décidant de se rendre lui-même au XIVème sommet de la francophonie de Kinshasa plutôt que de se faire représenter, François Hollande a non seulement fait preuve de beaucoup de courage mais il a opéré une rupture certaine avec les vieilles pratiques des anciens dirigeants français auxquelles ont été habitués les potentats africains de la Françafrique consistant à fermer les yeux sur leur côté « république bananière », leur penchant dictatorial, les violations des droits de l’homme qui les caractérisent et à s’accommoder d’eux.


Les calculs de Joseph Kabila sont tombés dans l’eau, lui qui escomptait tirer un profit politico-diplomatique de la tenue de ce sommet dans sa capitale pour redorer son blason plus que terne. Il croyait qu’étant son hôte, le président français allait être intimidé ou s’abstiendrait de sonner le tocsin sur la nécessité du respect des droits humains et surtout la demande formulée par la France d’ un procès « équitable et transparent » des responsables de l’assassinat, en juin 2010, du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana. Il a dû grandement revenir de ses illusions.


Outre François Hollande, les premier ministres du Canada, Stephen Harper et surtout du Quebec, Pauline Marois qui a refusé délibérément de rencontrer Joseph Kabila, n’étaient pas non plus allés avec le dos de la cuillère pour rappeler à ce dernier qu’il a non seulement été mal élu à l’issue d’une mascarade électorale mais qu’il n’est pas possible de s’accommoder de son régime où il n’y a pas de place pour les libertés fondamentales et surtout le respect des droits de l’homme.


A travers Joseph Kabila, les messages de François Hollande, de Stephen Harper et Pauline Marois s’adressaient en fait et aussi à tous ces dirigeants africains. Pour une fois, les plus hautes autorités de ces pays occidentaux n’ont pas succombé au chantage abject traditionnel des chefs d’Etat de la Françafrique de les priver d’accès aux matières premières de leurs pays. Même si les états n’ont que des intérêts à défendre et à préserver, les considérations de morale et de bonne gouvernance commencent à s’imposer progressivement dans les relations entre les états du nord et ceux du sud, surtout d’Afrique au sud du Sahara. Les discours de François Hollande de Dakar et de Kinshasa, si les déclarations qui y sont contenues sont traduites en acte, donnent de l’espoir aux démocrates africains.


Seulement, l’Afrique étant composée de plusieurs pays, la situation de chacun d’entre eux avec ses dirigeants doit être examinée de plus près. Il n’y a pas de raison que Joseph Kabila de RDC et Idriss Déby du Tchad soient mis sur la sellette pour respectivement les affaires d’assassinat de Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana ainsi que celle de la disparition d’Ibni Oumar Mahamat Saleh et qu’un certainFrançois Bozizé de Centrafrique qui a pourtant des comptes à rendre aussi notamment sur la disparition en décembre 2009 de Charles Massi dans des circonstances toujours non éclaircies à ce jour, puisse tabler sur l’oubli, le temps et l’amnésie des Centrafricains pour s’en tirer. Il s’agit d’un être humain et non d’un animal. Si sur son ordre, sa soldatesque a tué Massi comme cela semble de moins en moins faire de doute, son corps doit être au moins restitué à sa famille. Sur ce point, on attend toujours les explications de Bozizé.

 

 Ces chefs d’Etat surtout d’Afrique centrale qui ont sur la conscience les disparitions pour ne parler d’assassinats d’opposants politiques, ont en commun cette particularité d’être peu regardant sur le respect des droits de l’homme et aussi d’avoir pourtant été maintes fois interpellés par les défenseurs des droits humains pour manquements graves dans leur gestion du pouvoir d’Etat. Aucun d’entre eux ne doit jouer les surpris à présent. Au demeurant, ils avaient été suffisamment avertis par le candidat François Hollande lorsque celui-ci battait seulement campagne pour entrer à l’Elysée. Il n’avait pas hésité à pronostiquer que le 6 mai 2012 s’il était élu, serait un jour terrible pour les dictateurs. Nous y sommes !


La Rédaction

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 01:47

 

 

 

 

Idriss_Deby_Itno.jpg



L'organisation de défense de la presse Comité de protection des journalistes (CPJ) accuse les autorités tchadiennes d’abuser des systèmes judiciaire et policier pour faire taire ceux qui critiquent la performance du gouvernement, et pour censurer la presse. L’ONG, basée à New York, estime également que le gouvernement de N’Djaména s’en est pris injustement à un éditeur, et elle a appelé le gouvernement à cesser immédiatement ses actions.

 

« L’utilisation du code pénal pour intimider les journalistes et censurer la couverture médiatique est un abus de pouvoir », a déclaré Mohamed Keita, spécialiste de l’Afrique au CPJ. « Nous appelons les autorités à arrêter les poursuites pénales suscitées par la couverture des nouvelles et à permettre aux publications critiques du gouvernement de circuler librement ».

 

Jean-Claude Nekim, le directeur de publication de N'Djamena bi-hebdo, a récemment été condamné à un an de prison avec sursis pour diffamation, accompagné d’une amende d'un million de francs CFA pour pour avoir rapporté une pétition contre le régime du président Idriss Déby.

 

Par ailleurs, trois dirigeants de l'Union des syndicats du Tchad (UST), qui avaient lancé la pétition, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et des amendes pour incitation à la haine raciale.

 

A la mi-septembre, l'organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières avait également fustigé les mesures prises par le gouvernement Déby contre la presse.

 

 

source: http://www.lavoixdelamerique.com/content/le-cpj-fustige-les-sanctions-prises-par-le-regime-deby-contre-la-presse/1521662.html

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 01:09

 

 

 

 Amnesty International logo

 

Bangui, 23 mai 2012 (C.A.P) – Au même moment où paraît le rapport annuel d’Amnesty International dans lequel le régime de Bozizé est encore pointé du doigt quant aux violations des droits de l’homme, une délégation de la célèbre ONG de défense des droits de l’homme conduite par M. Godfrey Byaruhunga effectue une visite de travail en RCA jusqu’au 17 juin 2012. L’ONG a ciblé l’extrême Est (Obo) et le Nord (Ndélé et Birao) de la RCA afin d’enquêter sur la situation des réfugiés, des personnes déplacées et des droits de l’homme.

Amnesty International envisage également de s’entretenir entre autre avec le Médiateur de la République et de s’informer et faire le point sur les allégations sur les exactions contre les populations de l’arrière-pays souvent attribuées aux forces de défense et de sécurité. M. Godfrey Byaruhunga souhaite que prenne rapidement fin le conflit armé en Centrafrique.   

 

 

Amnesty International et la RCA : " la population victime d'atteintes généralisées aux droits humains"

Radio Ndéké Luka Jeudi, 24 Mai 2012 07:28

« La République centrafricaine est toujours en proie à un conflit impliquant de nombreux groupes armés et la situation des droits humains reste très préoccupante. La population est victime d’atteintes aux droits humains généralisées – homicides illégaux, enlèvements, actes de torture et violences sexuelles (y compris viols) notamment.

C’est ainsi qu’on peut résumer le constat de Amnesty International fait sur la RCA. Près de 3 pages sont consacrées à la Centrafrique dans son rapport 2012 rendu public ce jeudi 24 mai 2012.

Le rapport note que des groupes armés ont perpétré en toute impunité des exactions à l’encontre de la population civile dans une grande partie des zones au conflit. Des civils ont été tués ou blessés, des femmes et des jeunes filles violées, et des maisons, des réserves de nourriture et des commerces pillés et détruits.

En raison du niveau d’insécurité, il était difficile pour les organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme, de recueillir des informations sur ces exactions. Le rapport mentionne que l’APRD (Alliance des patriotes pour la restauration de la démocratie – mouvement déclaré dissoute récemment) avait exécuté 5 personnes déclarées coupables de sorcellerie par des tribunaux populaires gérés par le groupe armé.

Mention est faite également des accusations de viols, meurtres, pillages et extorsion de fonds portées contre la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) dans le nord-est de la RCA. En septembre, des combattants de la CPJP ont tué 7 personnes parmi lesquelles un représentant de l’Etat à Bria.

Amnesty fait mention par ailleurs d’une centaine d’attaques perpétrées par la LRA (Armée de résistance du seigneur), l’occupation de la ville de Nzako en février pendant plusieurs heures, le rapt de nombreux civils, la mort dans une embuscade, du médecin de Zémio et de son chauffeur. La LRA est aussi indexée, en même temps que d’autres mouvements, au sujet de l’enrôlement des enfants-soldats. Toutefois, le rapport salue la démobilisation de 1300 enfants des rangs de l’APRD.

Au chapitre des libertés et de l’Etat de droit, Amnesty note que « des détracteurs présumés du gouvernement, ainsi que des collègues et des proches de ces personnes, ont été emprisonnés sur la base de fausses accusations ». Il s’agit de 11 personnes maintenues en détention, suite à l’incendie du Supermarché Rayan à Bangui en juin 2010, alors que la justice a ordonné leur libération. Elles ont toutes été inculpées d’incendie volontaire, d’incitation à la haine et d’association de malfaiteurs. L’organisation de défense des droits de l’homme les considère comme des prisonniers d’opinion.

Par ailleurs, plusieurs membres de l’opposition et au moins un journaliste se sont vus interdire de voyager à l’étranger, sans la moindre explication. Le rapport mentionne à ce sujet qu’« une tendance à l’autocensure prévaut dans les médias ».

Enfin, à propos des tortures et mauvais traitements, Amnesty fait remarquer que des membres des forces de sécurité ont été accusés de torture, mais que « le gouvernement n’a pris aucune mesure contre ceux qui avaient été visés par de telles accusations ».

 



Centrafrique : 5 morts dans des affrontements entre éleveurs peuls et villageois

 

Bangui24/05/12 14:05 - Cinq villageois ont été tués dans des affrontements intercommunautaires entre éleveurs et villageois dans la région de Batangafo, dans le nord de la Centrafrique, a appris l'AFP jeudi de source de sécurité locale. 

Selon une source de gendarmerie s'exprimant sous couvert d'anonymat, "les affrontements entre villageois et éleveurs peuls à Batangafo durent depuis trois jours et ont fait cinq morts".

Ces violences se déroulent dans les villages de Bafondo, où deux personnes ont été tuées, et Gofo, avec trois tués, dont une femme. "Cela inquiète les autorités locales puisque ces affrontements se déroulent à moins de 10 km de Batangafo", a précisé la même source.

"Ces affrontements ont provoqué le déplacement de plus de 3.500 personnes qui se sont installées dans la ville même de Batangafo (...) en quête d'un éventuel hébergement et de vivres. Les structures d'accueil étant inexistantes, le retour des pluies pourrait les exposer à des maladies", a-t-elle ajouté. 

Selon une source administrative locale, "chaque année à la même période des heurts surviennent entre ces communautés, à cause de la présence des troupeaux de boeufs (...) qui dévastent les plantations. En représailles les autochtones abattent quelques boeufs, provoquant la colère des nomades".

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 23:23

 

 

 

 

Bangui PK 0

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 11 Mai 2012 14:45

Le mouvement de grève entamée il y a 3 jours par les étudiants en 1èreannée de la diplomatie culturelle connait un nouvel épisode. 20 des mécontents ont été arrêtés ce 11 mai par la Police au sein de leur établissement. Les étudiants avaient revendiqué le paiement de 8 mois d’arriérés de bourse.

Selon les témoins ayant requis l’anonymat sur Radio Ndeke Luka, ces étudiants embarqués par les agents de la Police seraient brutalisés et conduits au commissariat Central à Bangui pour nécessité d’enquête.

Un des grévistes a expliqué que c’est le Directeur de l’Ecole Nationale des Arts (ENA) en personne qui a alerté la Police pour les traquer. Une fois arrivées, les forces de l’ordre ont voulu arrêter un de leurs. Nous avions refusé et décidé d’être embarqué en bloc par la Police.

Pour les responsables du ministère de la Jeunesse des Sports Arts et Culture, ces étudiants n’ont pas respecté les règles de grève. Ils ont saccagé les tables bancs et les tôles de leur département.

Une accusation rejetée par les grévistes. « Nous avions manifesté pacifiquement sans brûlé les preux et encore moins barricadé la voie publique », ont-ils indiqué.

Dans leur mouvement, ces étudiants n’ont pas aussi manqué de dénoncer la non tenue des promesses des autorités pour le paiement de leurs bourses. Ils se sont ainsi vus roulés dans la farine.

Cette grève est la 1ère du genre dans la famille universitaire pour cette nouvelle rentrée académique. Elle a perturbé les cours au sein d’un établissement scolaire où les élèves du primaire et secondaire sont à l’approche des examens de fin d’année.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 19:04

 

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 04 Mai 2012 08:14

Ferdinand Samba Directeur de publication du journal « Le Démocrate » vient de recouvrir sa liberté ce 3 mai 2012, après 4 mois d’incarcération à la prison de Ngaragba. Il a été libéré par un décret présidentiel signé par François Bozizé. Ferdinand Samba a été poursuivi pour diffamation par Sylvain Ndoutingaï, ministre d’Etat aux finances.

Une libération intervenue après que les professionnels des médias du pays aient boycotté ce jeudi la célébration de la 21ème édition de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. Ils ont ainsi exigé la mise liberté totale de leur confrère.

Toutefois selon l’article 2 de ce décret, la libération de Ferdinand Samba ne l’épargne du payement des amendes  et dommages et intérêts contenues dans sa condamnation.

L’UJCA a accueilli avec satisfaction la décision du Chef de l’Etat François Bozizé d’avoir usé de son droit régalien pour la libération de Ferdinand Samba en cette journée internationale de la Liberté de la Presse, a indiqué Maka Gbossokota, Président de l’Union des Journalistes de Centrafrique.

Pour lui, au nom des journalistes membres de l’UJCA, le conseil Exécutif remercie sincèrement le président de la République Centrafricaine pour ce courage politique.

A titre de rappel, le directeur de publication du quotidien « Le Démocrate » a été condamné à 10 mois de prison ferme, un million de francs CFA d’amende à payer à l’Etat centrafricain, dix millions de dommages et intérêts à payer à la partie civile (le ministre d’Etat aux Finances Sylvain Ndoutingaï) et la fermeture du journal pendant un an.

L’arrestation de Ferdinand Samba avait suscité plusieurs réactions notamment l’organisation des journées sans journaux par le Groupement des Editeurs de la presse privée (GEPPIC). A cela s’ajoute des condamnations qui émanaient de tous bords : ONG de la Défense des droits de l’Homme de Centrafrique, Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BINUCA) sans omettre les Reporters Sans Frontières (RSF).

Quant à Patrick Agoundou, directeur de publication du quotidien «  La Plume », poursuivi pour les mêmes accusations et considéré en fuite, il a été jugé par contumace et condamné à un an de prison ferme. Un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui.

En 2011, Faustin Bambou et Emmanuel Cyrus Sandy, respectivement Directeur de publication des journaux « Les collines de Bas-Oubangui » et « Médias + » ont été poursuivis pour « incitation à la haine et atteinte à la sureté de l’Etat » et ont été jugés puis relâchés. Ils avaient écrit un article incriminant le ministre délégué à la Défense Francis Bozizé. Le détournement des fonds alloués au payement des pensions des militaires débloqué par l’union Européenne  a été en toile de fonds.

 

 

République centrafricaine : Le journaliste Ferdinand Samba libéré,  Reporters sans frontières salue le geste du président Bozizé

 

PARIS, France, 4 mai 2012/African Press Organization (APO)/ -- A l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, le 3 mai 2012, le président de la République centrafricaine, François Bozizé, a gracié le directeur d'un quotidien local Le Démocrate, incarcéré depuis plus de trois mois. L'Union des journalistes de Centrafrique avait décidé de boycotter cette journée symbolique, en signe de protestation contre la détention de Ferdinand Samba.

 

"Nous saluons le geste de François Bozizé, qui a su entendre l'appel de la profession. Après trois mois d'emprisonnement dans des conditions difficiles, Ferdinand Samba peut enfin goûter à nouveau à la liberté, retrouver ses proches, et reprendre l'exercice de son métier. Il ne faut toutefois pas oublier que si les autorités avaient respecté la loi de 2005, dépénalisant les délits de presse, le journaliste n'aurait jamais dû être incarcéré," a déclaré Reporters sans frontières, qui appelle à des sanctions proportionnées en la matière.

 

"Nous demandons au président de la République centrafricaine de prolonger son geste, en levant également la sanction contre le quotidien Le Démocrate, interdit de parution pour une durée d'un an. Dans un contexte économique difficile pour la presse, cette suspension risque fort d'asphyxier le journal et de le contraindre à fermer, privant ainsi la population d'un titre de presse".

 

Ferdinand Samba avait été condamné, le 26 janvier 2012, à dix mois d'emprisonnement pour "diffamation", et à payer une amende d'un million de Francs CFA (1 500 euros).

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 01:33

 

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

Le prétexte de la célébration de la journée mondiale de la presse et les menaces de son boycott par l’Union des Journalistes Centrafricains si Ferdinand SAMBA directeur de publication du quotidien LE DEMOCRATE n’était pas libéré, ont contraint BOZIZE à accorder la grâce à ce journaliste pourtant arbitrairement condamné depuis le 26 janvier à 10 mois de prison ferme et de fortes amendes financières pour « diffamation, injures par voie de presse et incitation à la haine » pour lequel malgré les campagnes de protestation, la pétition lancée par Centrafrique-Presse appelant à sa libération et ayant recueilli plusieurs centaines de signataires du monde entier et les interventions de toutes sortes et provenances en sa faveur n’ont pas fait bouger le dictateur.

Le sort de Ferdinand SAMBA rappelle à bien des égards celui naguère de son confrère Moussa  KAKA du Niger qui fut aussi victime de l’arbitraire et la dictature d’un potentat comme Mamadou TANDJA qui le laissa végéter longtemps en geôles avant de l’en sortir mais ce même TANDJA a payé quelque temps plus tard son attitude. Visiblement c’est le même chemin de son frère d'armes Mamadou TANDJA qu’a choisi BOZIZE. L’histoire nous situera tôt ou tard.

Rédaction C.A.P

Centrafrique /journée de la liberté de la presse : Bozizé gracie un journaliste emprisonné

BANGUI AFP / 03 mai 2012 21h13- Le président centrafricain François Bozizé a gracié le directeur d'un quotidien local, incarcéré depuis janvier, jeudi à l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, boycottée par l'Union des journalistes de Centrafrique (UJCA) pour protester contre cet emprisonnement.

Une remise totale de peine est accordée au condamné Ferdinand Samba, directeur de publication du quotidien Le Démocrate, condamné à 10 mois de prison en janvier pour diffamation, a annoncé la radio nationale, qui cite un décret présidentiel.

Cette mesure ne s'applique pas aux amendes, frais de justices et dommages et intérêts, précise le texte.

Dans la matinée, le président de l'UJCA, Maka Gbossokotto, avait annoncé le boycott de la journée mondiale de la presse pour protester contre le maintien en prison de Ferdinand Samba.

Nous estimons que c'est malsain et indécent d'organiser la journée mondiale de la liberté de la presse, d'y inviter les autorités dont le chef de l'Etat, alors que notre confrère Ferdinand Samba est en prison et vit dans des conditions difficiles, a expliqué l'UJCA.

L'UJCA et le ministère de l'Information organisaient traditionnellement chaque année des manifestations pour la journée mondiale de la liberté de la presse. Un programme pour la journée 2012 avait été arrêté, et devait se conclure par la visite du couple présidentiel à la Maison des journalistes et de la presse. Aucune manifestation n'a finalement eu lieu.

Ferdinand Samba avait été condamné le 26 janvier à 10 mois de prison ferme pour diffamation, injures par voie de presse et incitation à la haine, à la suite de la publication d'une série d'articles visant le ministre des Finances, Sylvain N'doutingaï, neveu du président Bozizé. Le quotidien, dont le tirage était entre 500 et 1000 exemplaires par jour, a été interdit de parution pour une durée d'un an.

M. Samba avait en outre été condamné à une amende d'un million FCFA (1.500 euros), et également un million FCFA de dommages et intérêts à la partie civile. L'UJCA a demandé à rencontrer le ministre d'Etat Sylvain N'Doutingaï qui a opposé une fin de non-recevoir. Nous avons vu le ministre de la Communication avec qui nous avons discuté (...). Mais rien n'a été fait, avait déploré le président du syndicat.

Depuis la prise du pouvoir par le général François Bozizé le 15 mars 2003, celui-ci recevait toujours au palais présidentiel lors d'un dîner à l'occasion du 3 mai, les journalistes des médias publics et privés nationaux et les responsables des associations professionnelles des médias locaux.


(©)

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 04:05

 

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

 

 

Pour signer la pétition en ligne, cliquez sur le lien suivant :

 

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

 

Liste des derniers signataires de la pétition

 

243 Mr Laurent RAMBAUD France N/G Mar 01, 2012

242 Mr KENGUELEOUA Aboubakar France N/G Mar 01, 2012

241Mr Bruce Marcellin Gbaka Ppani Central African Republic View Mar 01, 2012

240 Mr NGANA Yvon Martial Benin N/G Mar 01, 2012

239 Mr Serge Richard LONDOMA Algeria N/G Mar 01, 2012

238 Mr OUANGANGO Zatché Léon Central African Republic View Mar 01, 2012

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 03:37

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

 

 

Pour signer, cliquez sur le lien suivant :

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 04:58

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

 

Pour signer en ligne la pétition cliquez sur le lien ci-dessous :

 

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

Liste des derniers signataires

 

235 Mr Emile DZAWA-PATHAS France View Feb 26, 2012

234 Mr Armand Durant France View Feb 26, 2012

233 Mme Marie Populua France N/G Feb 26, 2012

232 Mr Laurence N'NGOLO Republic of the Congo View Feb 26, 2012

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse