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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 18:40

 

 

 

http://www.diaspora-magazine.com  Mardi 4 Août 2015 à 16:17

 

Diaspora Magazine/ La Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA) vient de connaitre un lamentable échec dans sa mission d’arrestation d’un membre de la Seleka, Haroun Gaye, suspecté d’être l’auteur des troubles au Km5. Des armes lourdes et légères ont été entendues dans la nuit du 1er au 2 août 2015 jusqu'au petit matin lors de cette opération. Bilan : cinq morts dont 1 élément des forces onusiennes et plusieurs blessés. Lamentable échec, le sujet recherché a pris la fuite au su et au vu de ces forces étrangères lourdement armées qui ont battu en retraite face aux adeptes de ce dernier.

 

La nuit du Samedi 1er au Dimanche 02 août, les habitants de la Capitale Centrafricaine ont été réveillés de leur sommeil par des tirs d’armes lourdes et légères. La Communauté Internationale a décidé d’arrêter les auteurs de crimes au Km5. Selon des sources concordantes, un mandat d’arrêt a été lancé depuis un mois contre les sieurs Haroun Gaye, Fadoul, Tidjani et leurs compagnons pour des actes dont ils se sont rendus coupables.


C’est fort de ce mandat que le contingent Rwandais de la MINUSCA a été désigné pour cueillir ces malfrats dans la nuit du Samedi 1er au Dimanche 2 août 2015. Malheureusement, dans la journée du samedi, tout le Km5 était déjà informé qu’une mission d’arrestation de ces criminels allait avoir lieu, ce qui leur a donné l’occasion de se cacher si bien que lorsque les soldats de la force Internationale sont arrivés dans la nuit, c’était trop tard. Ils ont été accueillis par les lieutenants de Gaye et Tidjani. Des échanges de tirs nourris ont opposé les deux camps jusqu’au petit matin du dimanche. Bilan : 5 morts dont 1 soldat de la MINUSCA et plusieurs blessés.

Certains blessés qui ont été amenés à l’hôpital ont fini par succomber à leurs blessures, ce qui pourrait augmenter le bilan qui n’est pas encore rendu officiel par les autorités de la transition.  Beaucoup de quartiers périphériques du Km5 ont reçu des éclats  de roquettes et des gaz lacrymogènes ont également été lancés.

Eu égard à ce qui s’est passé, on se pose la question de savoir s’il s’agissait vraiment d’une mission d’arrestation des auteurs des troubles que les forces internationales en Centrafrique ont eu du mal à  accomplir malgré leurs  moyens en armement et en logistique ou bien une simple complicité avec le gouvernement pour créer un climat d’insécurité tendant à prolonger la transition ?

 

 Il y a un flou qui ne dit pas son nom.  Pourquoi a-t-on attendu jusqu’à maintenant où le processus électoral est enclenché pour procéder à leur arrestation ? Si tel est le cas, n’y-avait-il pas une possibilité discrète de mener ce genre d’opération sur le terrain afin d’éviter qu’il y ait encore un de bain de sang en ce moment où le peuple commence à oublier les bruits de détonation des armes lourdes qui le réveillent en plein minuit jusqu’au grand matin ?

   
Pour un mandat d’arrêt, doit-on se servir des  blindés et à 2 heures du matin ? Où étaient ces forces au moment où ces gens prenaient part à des activités au niveau de l’hôtel Ledger, du stade 20 000 places, voire dans l’enceinte du siège de la MINUSCA ?  Les questions sont nombreuses à tel enseigne que l’on traite ces forces onusiennes d’incompétentes et d’inexpérimentées.

  
On pensait que ces troupes étrangères étaient venues en appui aux forces nationales pour aider la République centrafricaine à sortir de  l’impasse et à stabiliser le pays.  Si tel était le cas, les forces nationales devraient être un au premier plan et derrière elles les étrangers puisque ce sont eux qui maîtrisent leur population et connaissent  mieux le terrain. Malheureusement, c’est le contraire.

 

 C’est ici le lieu d’évoquer la problématique des Forces Armées Centrafricaines (FACA) que la population a tant souhaitée, le Conseil national de transition en a beau parlé, les politiciens   voire la société civile n’ont cessé jusqu’alors de secouer la communauté internationale  au sujet de l’armée nationale qui doit être réhabilitée.


Mais le manque de volonté politique du gouvernement de transition  au sujet du redéploiement des FACA qui subissent la pression d’une complicité de l’opinion internationale  et qui de ce fait ne peuvent pas désarmer les  bandits. En attendant, la population centrafricaine continue de souffrir dans des camps de fortune communément appelés  Ledger. Si le nom de l’ambassadeur de France en Centrafrique, Charles Malinas a été cité par ce fugitif à la radio N’Déké Luka dans cette affaire le dimanche, 2 août dernier, l’on comprend très vite l’influence de la communauté internationale dans le refus du réarmement des FACA en qui le peuple a confiance.


Cependant, les centrafricains se préparent quant même à aller aux élections. Comment lesdites élections vont-elles se dérouler si rien ne garantit la sécurité des électeurs avec l’échec cuisant que vient de connaitre les forces onusiennes ?

 

Frederick MBOMBA

 

Lu pour vous : Centrafrique : Comment une mission de la MINUSCA tourne au vinaigre
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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 17:26

 

 

http://www.radiondekeluka.org   mardi 4 août 2015 13:33

 

L'Ambassadeur de France en poste à Bangui, Charles Malinas, décline toute responsabilité dans la traque par la Minusca de Haroun Gaye, le chef d'une milice  au kilomètre cinq (km5) dans le 3e arrondissement. Cette réaction intervient deux jours après l'opération.


« Je crois que ce Monsieur fait l'objet d'un mandat d’emmener délivré par le procureur de la République. Je suis l'Ambassadeur de France, ce n'est pas moi qui décide qui devrait être arrêté ou ne pas l'être. Ce que je pourrais dire, c'est que M. Gaye et certains de ses amis s'en sont pris à moi et à mon pays lors de l'inauguration des inscriptions des électeurs sur les listes électorales avec beaucoup de violences verbales », a déclaré Charles Malinas.


« Ce qui est reproché à ce Monsieur est beaucoup plus grave selon les informations dont je dispose », a-t-il expliqué.


L'Ambassadeur de France en poste à Bangui, a également déploré les conséquences de cette opération qui a coûté la vie à un soldat camerounais de la Minusca. « Je constate que la Minusca a mis en œuvre une décision du procureur, ce faisant, elle a fait son travail. Malheureusement, des affrontements ont eu lieu parce que les personnes qu'elle devrait arrêter se sont soustraites à ces arrestations avec des armes à feu. Un policier camerounais de la Minusca a été tué malheureusement, je le déplore et présente au Cameroun, mes condoléances les plus sincères ».


Le dimanche dernier, Haroun Gaye, l'homme recherché par la Minusca a accusé l’ambassadeur de France en poste à Bangui, Charles Malinas et la Cheffe d’État de transition, Catherine Samba Panza, d'avoir commandité son arrestation. De violents affrontements ont  opposé dans le 3ème arrondissement la Minusca et la bande armée et son chef  Haroun Gaye.


Deux jours après les opérations, le calme revient progressivement au km5. Des témoignages font état du fait que le commerce reprend timidement, la circulation également. Des patrouilles des éléments de la Minusca sont toujours signalées dans cet arrondissement.

Charles Malinas décline toute responsabilité dans la traque de Haroun Gaye
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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 17:16
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

L’insuffisance de formulaire électoral à Bocaranga freine l’enregistrement des électeurs

 

http://rjdh.org  Par Bienvenue Marina Moulou-Gnatho le 4 août 2015

 

Les opérations du recensement électoral ont commencées depuis le 20 Juillet dans la ville de Bocaranga. Le manque de formulaire prévu pour cette ville et le moyen de déplacement constituent un frein au bon déroulement de ces opérations. Le superviseur, Guillaume Banazoukou, appelle l’Autorité Nationale des Elections « à plus de sérieux dans leur travail ».

 

Guillaume Banazoukou, est parti du constat de la précédente inscription sur la liste électorale pour relever les difficultés rencontrées lors de cet enregistrement. « Pour les élections de 2011 nous avons enregistré 6500 électeurs pour la circonscription de Bocaranga  qui compte trois communes et pour cette année les formulaires que l’ANE a envoyées n’atteignent pas la moitié du nombre des inscrits de 2011. A cela s’ajoute le nombre réduit des appareils photos et de moyen de déplacement pour se rendre dans les villages périphériques ».

 

Il déplore par ailleurs le dysfonctionnement de l’ANE  dans le cadre de ces opérations.  « Après le lancement, nous avons travaillé pendant 5 jours et les formulaires étaient finies. Nous avons attendu en vain jusqu’avant-hier que l’ANE a envoyée 1250 formulaires et c’est insignifiant. Des  personnes qui se trouvent dans les villages ne se sont  pas encore inscrites» a-t-il noté.

 

Cette situation a amené de cas de bagarre entre les habitants pour se faire inscrire de peur de rater cette occasion.

 

La circonscription de Bocaranga compte 8 centres d’enrôlement des électeurs aucun incident majeur n’a été signalé depuis le début.

 

L’ANE a publié un communiqué de presse ce matin montrons les statistiques des inscrits. Au 30 Juillet, elle a enregistrée 313.873 inscrits dont 56, 70 % d’hommes 43,30 % de femmes, tous des futurs électeurs de Bangui.

 

 

« La situation humanitaire est grave car les besoins sont loin d’être couverts », selon OCHA

 

http://rjdh.org  Par Fridolin Ngoulou le 4 août 2015

 

« La situation humanitaire est grave car les besoins des personnes affectées sont loin d’être couverts », c’est la substance de la déclaration du coordonnateur humanitaire en Centrafrique, Aurélien Amah Agbénonci, propos tenu lors d’un point de presse ce mardi à Bangui. Il n’a pas manqué de dénoncer les attaques contre les humanitaires en Centrafrique.

 

Selon le constat fait par le Coordonnateur humanitaire, plus de 2,7 million de personnes sur une population de 4,6 millions ont, aujourd’hui, besoins d’une assistance humanitaire, notamment en abris, en nourriture, en eau et assainissement, en soins de santé de base, en éducation et en protection. Seulement, ajoute-t-il, 31% de couvertures humanitaires ont été assurées faute de moyens.

 

« Plus de 368.859 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays avec environ 460.000 réfugiés dans les pays voisins. Ces chiffres fluctuent en raison de nouveaux déplacements continus, alimentés par l’insécurité persistante dans plusieurs localité du pays », a fait observer Aurélien Amah Agbénonci.

 

D’après le constat fait par le Coordonnateur humanitaire, bien qu’il y ait amélioration relative, la situation sécuritaire dans nombreuses parties du pays restent « très volatile » en raison de la criminalité et des affrontements entre groupes armés rivaux.

 

Aurélien Amah Agbénonci n’a pas manqué de citer en exemple les évènements du dimanche dernier au KM5, qui a fait déplacer 126 personnes avant qu’elles ne retournent dans leurs domiciles.

 

Le Coordonnateur humanitaire dans ces propos a aussi souligné que la facilitation pour le retour volontaire des déplacés du M’Poko à Bangui continue. « En date du 26 juillet, sur un total de 4319 ménages déplacés enregistrés sur le site de M’Poko, 4030 ménages ont été dé-enregistrés du site. Au 20 juillet, 35% des huttes avaient été démantelées », note le coordonnateur humanitaire.

 

Aurélien Amah Agbénonci a aussi déploré les attaques contre les travailleurs humanitaires dans le pays. La dernière en date est celle perpétrée contre un camion de vivre du PAM le 18 juillet, à 20 kilomètres de Baboua qui a mortellement touché un chauffeur. « Ces attaques entravent gravement l’assistance humanitaire, perturbent l’accès humanitaire en empêchant d’atteindre les populations affectées », regrette le Coordonnateur Humanitaire.

 

La situation humanitaire en Centrafrique s’est détériorée depuis les violences du 5 décembre 2013.

 

 

Une Eglise incendiée dans la nuit du lundi à Kaga-Bandoro

http://rjdh.org  Par Daniel Nguerelessio le 4 août 2015

L’église Baptiste Centre Commerciale, membre de l’Union Fraternel des Eglises Baptistes (UFEB) située au quartier Gala Mara  dans le 5e  arrondissement de la ville de Kaga-Bandoro a été incendiée dans la nuit du 3 au 04 aout 2015. Aucun incident humain n’a été signalé, toutefois des pertes en matériels ont été enregistrées.

L’on ignore encore les présumés auteurs et les raisons de cet incendie. Un habitant de la localité a affirmé que des efforts ont été faits afin d’arrêter l’incendie. « Mais s’était trop tard, l’Eglise a été complètement consumée par le feu, aucun  meuble n’a été récupéré » a-t-il déploré.

Simon Pierre Paté, pasteur de ladite église a indiqué qu’ils  étaient surpris  par des alertes faites par les gardiens qui veillaient sur les magasins aux alentours du marché.  «  Des gens se sont réveillés, il était alors trois  heures du matin, cependant  le feu envahissait  l’Eglise », a-t­-il ajouté.

La même source  a souligné qu’il sera un peu difficile de trouver un endroit pour tenir les cultes et a demandé à la population de bonne foi de voler  au secours  de cette église en ruine.

La semaine dernière, l’église Baptiste UFEB  Centre Commerciale de Kaga-Bandoro a été victime des cas successifs de vol. Le dernier cas  remonte au  31 juillet.

 

 

Timide circulation sur l’axe Bouar-Garoua-Boulaï après plusieurs cas d’exaction

 

http://rjdh.org  Par Firmin Yaima le 4 août 2015

 

Après deux semaines de braquages répétitifs  suivis de prise d’otage, la circulation a repris timidement sur l’axe Bouar- Garoua-Boulaï. Cette suspension temporaire a eu des répercussions sur l’approvisionnement de la population en produits de première nécessité.

 

D’après le constat fait par le correspondant du RJDH dans la localité, les véhicules de transport commun ont repris les activités sur cet axe. « On peut voir ces camions circuler mais ils ne sont pas encore nombreux comme avant », a-t-il fait observer.

 

La population de cette région déplore « l’inaction » du gouvernement, qui selon elle,  n’a pas prévu une mesure sécuritaire durable pour veiller sur cet axe qui est la seule voie de ravitaillement du pays.

 

Le sous préfet et le maire de la ville de Baboua kidnappés le 19 Juillet 2015 sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs.

 

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 16:40

 

 

 

http://rjdh.org  Par Naïm-Kaélin Zamane le 4 août 2015

 

La journée du 04 août 2015 est marquée par la déclaration de candidature de l’ancien Premier Ministre du régime Bozizé, Faustin Archange Touadera. Il dit se servir de ses expériences à la tête de l’Exécutif Centrafricain pour impulser un programme de développement de la République Centrafricaine. Une candidature provisoire, car selon l’universitaire, « ma candidature et celle de François Bozizé ne peuvent être concurrentielles. Je me retirerai si jamais l’ancien président venait à être candidat aux prochaines élections ».

 

« J’ai décidé en ce jour de briser le silence que j’ai observé depuis le 17 janvier 2012, date à laquelle j’ai quitté le magistère de la Primature. Un silence justifié car, il fallait laisser mes successeurs gouverner. Mais nous avons constaté que la confiance placée en nos nouvelles autorités a été trahie », commence Faustin Archange Touadera, vêtu de costume bleu.

 

Il a ensuite fondé sa participation à la prochaine course électorale sur le nombre d’années passées à la Primature. « Passé cinq années successives à la tête d’un gouvernement en République Centrafricaine n’est pas chose facile. Cela m’a permis d’apprendre, de comprendre et d’être à même aujourd’hui d’impulser une politique adéquate et conforme à ces défis », argumente-t-il devant le public des sympathisants, partisans et hommes des médias.

 

Sur sa relation avec le parti KNK, parti dont il était à un moment donné Vice-président, Faustin Archange Touadera a priorisé les bienfaits reçus de François Bozizé. « Pendant cinq ans, François Bozizé m’a fait confiance en me maintenant comme son Premier ministre ; il m’a accompagné et a toujours été avec moi. Ma candidature ne peut pas être concurrentielle avec celle de Bozizé. Si sa candidature venait à être confirmée, je me retirerai du combat électoral », prédit-il.

 

Le désormais dissident du parti Kwa Na Kwa a reconnu la complexité et l’immensité des défis s’opposant aux Centrafricains et a promis s’attaquer prioritairement « à la corruption érigée en mode de gestion, à la sécurité, à la santé, à l’éducation et à l’emploi des jeunes ».

 

Faustin Archange Touadera compétira aux côtés des anciens Premiers ministres comme Martin Ziguélé, Elie Doté, Nicolas Tiangaye, Anicet Gorges Dologuelé.

 

 

NDLR : « Pendant cinq ans, François Bozizé m’a fait confiance en me maintenant comme son Premier ministre ; il m’a accompagné et a toujours été avec moi. Ma candidature ne peut pas être concurrentielle avec celle de Bozizé. Si sa candidature venait à être confirmée, je me retirerai du combat électoral ». Autrement dit, voilà un courageux mais pas du tout un téméraire, ce qui a moins le mérite de la clarté car la responsabilité de Faustin Touadera et celle de son mentor Bozizé ne sont pas des moindres dans le naufrage de la RCA. C'est leur mauvaise gouvernance qui a fait le lit aux hordes Séléka. Dès lors, on voit mal ce que cet ectoplasme de PM que fut Faustin Touadera à Bozizé pourrait apporter de bon à ce pays qu'il a grandement contribuer à mettre par terre.

Faustin Archange Touadera se désolidarise du KNK et devient candidat indépendant à la présidentielle
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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 11:13
France: garde à vue levée pour le directeur de cabinet d'Ali Bongo

 

 


Paris - AFP / 04 août 2015 11h53Le directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo Ondimba, Maixent Accrombessi, a été placé quelques heures en garde à vue lundi en France, soupçonné d'avoir perçu illégalement de l'argent d'une entreprise française, avant d'être relâché, selon des sources concordantes.

 

 
Il repart bientôt au Gabon et continuera à exercer ses fonctions, a déclaré à l'AFP son avocat, Me Francis Szpiner, à l'issue de l'audition de son client qui s'est tenue dans les locaux de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre, près de Paris.


Les enquêteurs cherchent à savoir si cet homme clef du régime d'Ali Bongo Ondimba a perçu de l'argent de la société Marck, une entreprise française basée près de Paris, spécialisée dans la fabrication d'uniformes militaires en échange de l'attribution fin 2005 d'un marché public de sept millions d'euros au Gabon, selon une source proche du dossier.


Maixent Accrombessi avait été interpellé lundi vers 07H00 GMT à l'aéroport parisien de Roissy alors qu'il s'apprêtait à prendre un vol pour Libreville.


Lors de son arrestation, il n'était pas en possession d'un ordre de mission du Gabon. Il ne bénéficiait donc pas d'une immunité diplomatique qui aurait interdit toute mesure coercitive à son encontre, a relevé une source judiciaire. Il a alors été placé en garde à vue pour corruption d'agent public étranger et blanchiment.


Cependant, la présidence gabonaise a transmis quelques heures plus tard au ministère français des Affaires étrangères un document indiquant qu'il se trouvait en France dans le cadre d'une mission officielle. Le Quai d'Orsay a validé cette lettre et le parquet a dû le relâcher, a expliqué la source judiciaire.


La présidence du Gabon a d'ailleurs protesté contre l'arrestation de Maixent Accrombessi, estimant, dans un communiqué, qu'elle violait les principes fondamentaux et les pratiques du droit international.


Une salariée de la société Mark, également interpellée lundi, était en revanche toujours en garde à vue mardi.


Une enquête préliminaire avait été ouverte en 2007 par le parquet de Paris après un signalement de Tracfin, la cellule de renseignement anti-blanchiment du ministère français de l'Economie.


L'organisme s'interrogeait sur un virement de plus de 300.000 euros émis en juin 2006 par Marck sur le compte monégasque d'une société de droit gabonais, dirigée par un homme d'affaires proche de M. Accrombessi, selon une source proche du dossier.

Les enquêteurs s'interrogent également sur six autres virements de 2 millions d'euros au total effectués par Marck au bénéfice d'une société domiciliée au Bénin et gérée par Maixent Accrombessi, selon cette source.


Sollicitée, l'entreprise française n'était pas disponible dans l'immédiat pour commenter ces informations.


Un des leaders de la société civile gabonaise, Marc Ona, responsable de l'ONG Brainforest, a de son côté demandé à la justice française d'aller au bout de l'enquête visant le directeur de cabinet.


D'origine béninoise et naturalisé gabonais, Maixent Accrombessi était au moment de la passation du contrat avec Marck l'un des conseillers d'Ali Bongo, ministre de la Défense de son père Omar Bongo de 1999 à 2009.



(©)

 

 

Gabon: Manifestation à l'ambassade de France pour dénoncer l'interpellation du directeur de cabinet d ' Ali Bongo Ondimba   

     

APA – Libreville (Gabon) 2015-08-04 18:49:27 - Le Collectif républicain gabonais a manifesté mardi devant l’ambassade de France à Libreville, pour protester contre l’interpellation et la garde à vue lundi dernier à Paris (France) de M. Maixent Accrombessi Nkani, directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo Ondimba.



le représentant du collectif républicain gabonais, Jean Baptiste Obame, a remis une lettre à l'ambassadeur de France Dominique Rénaux.


"Monsieur l'ambassadeur de France, nous sommes venus vous exprimer notre ras-le-bol, notre exaspération profonde face à la récurrence des actes de provocation, d'humiliation et d'atteinte à la souveraineté de notre pays", a-t-il déclaré.


"La séquestration de notre frère Maixent Accrombessi Nkani, alors qu'il achevait une mission officielle sur le sol français, dévoile un pan de l'immixtion inacceptable d'une certaine France nostalgique dans les affaires internes de notre État", a ajouté M. Obame, dénonçant "un acharnement médiatico-judiciaire".


Il a précisé que la manifestation organisée devant la représentation française au Gabon est une protestation suite à une chronologie d'évènements mettant en cause la République gabonaise.


M. Obame a rappelé notamment l'arraisonnement, en mars dernier à Paris, d'un avion présidentiel gabonais à l'aéroport d'Orly et la campagne de dénigrement orchestrée par le média en ligne Médiapart, au lendemain de la parution du livre "Mensonge et pillage au Gabon" du journaliste français Pierre Péan.


"Le Gabon est une terre d'accueil, ouverte au monde, où Français, Anglais, Américains, les Africains du Nord, du Centre, de l'Est (…) ont la liberté de vivre et d'obtenir une adoption légale dans l'intérêt de la prospérité et du bonheur de notre pays", a conclu le président du collectif des républicains.


L'actuel directeur de cabinet du chef de l'État est un Béninois naturalisé Gabonais. M. Accrombessi Nkani a été interpellé et gardé à vue pendant plusieurs heures par la police judiciaire française, avant d'être relâché, pour tentative de corruption d'un agent étranger.


Selon un communiqué de la présidence gabonaise, M. Accrombessi Nkani séjournait en France dans le cadre d'une mission officielle.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=830448#sthash.rDW84LDa.dpuf

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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 09:58
COMMUNIQUE DE LA SOUS FEDERATION MLPC DU MAROC

 

 

 

La sous fédération MLPC du Maroc a le plaisir de convier tous les compatriotes, camarades, sympathisants, ce dimanche, 09 Août 2015 à 14h00min à la grande journée de sensibilisation qu’elle organise. Le thème qui sera développé lors de cette rencontre, fait appel à la participation de tous nos compatriotes, quelles que soient leurs appartenances politiques et religieuses.

 

La réconciliation concerne donc tous les fils et filles de notre cher beau pays.

 

Slogan : I KOUE E BOUNGBI

 

Lieu : Doar Jafflet (Agdal) 42 Rue 40 Immeuble 2, El Barid Yacoub El Monsour, Rabat.

 

Contac: 06 64 52 55 92 /06 01 33 43 97

 

Programme de  la rencontre:

 

  • 14h00min-14h05min : Mot de Bienvenue 
  •  
  • 14h05min-14h20min : Motifs de cette grande rencontre de sensibilisation sur la réconciliation.
  •  
  • 14h20min-14h40min : Jeunesse et réconciliation
  •  
  • 14h40-14h45min: Présentation du Parti MLPC et de la sous Fédération du Maroc.
  •  
  • 14h45min-15h00min : Pause de déjeuner
  •  
  • 15h00min-15h20min : MARTIN ZIGUELE, le Candidat de l’Unité.
  •  
  • 15h20min-15h35min : Les grands défis de l’après Transition de la jeunesse de Centrafrique.
  •  
  • 15h35min-15h45min : Quelques Interventions et mot de fin
  •  
  • 15h45min-16h00min : Pause de diner
  •  
  • 16h01min: Fin de la Rencontre.
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4 août 2015 2 04 /08 /août /2015 09:55

 

 

 

PR Newswire 03/08/2015 à 21:04 UTC

 

NEW YORK, 03 August 2015 / PRN Africa / — Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné lundi dans les termes les plus forts l'attaque contre un convoi de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) le 2 août à Bangui, au cours de laquelle un Casque bleu a été tué et plusieurs autres blessés.

 

Les membres du Conseil ont présenté leurs condoléances et leur sympathie à la famille du Casque bleu tué et au gouvernement du Cameroun, ainsi qu'à la MINUSCA. Ils ont souhaité un prompt rétablissement aux blessés, précise le Conseil dans une déclaration à la presse.

 

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné « toutes les attaques et les provocations contre la MINUSCA par des groupes armés » et ont rappelé que les attaques visant des Casques bleus peuvent constituer un crime de guerre.

 

Ils ont appelé les autorités centrafricaines à enquêter rapidement sur cette attaque, avec l'assistance de la MINUSCA, et à traduire les responsables en justice.

 

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a également condamné dimanche soir cette attaque meurtrière perpétrée par un groupe armé au cours d'une opération visant à interpeller un individu suspecté de crimes.


SOURCE Centre d'actualités de l'ONU

 

Copyright : PR NewsWire

Centrafrique : le Conseil de sécurité condamne une attaque meurtrière contre un convoi de l’ONU
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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 23:44

 

 

 

03/08/15 (AFP)

 

Les Nations unies ont annoncé lundi avoir commencé le rapatriement de plus de 600 réfugiés congolais qui avaient fui il y a six ans la République démocratique du Congo (RDC) vers la Centrafrique, désormais en proie à l'instabilité.

 

le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué avoir déjà évacué lundi par voie aérienne un premier groupe de 39 réfugiés de Zemio (sud-est de la Centrafrique) vers la zone reculée d'Ango, dans la Province Orientale (nord de la RDC).

 

"Au cours des trois prochaines semaines, l'UNHCR entend rapatrier 628 réfugiés au total dans 12 vols affrétés, y compris celui de lundi", a affirmé l'agence dans un communiqué.

 

Ces réfugiés appartenaient à un groupe de 5.000 personnes qui a fui la RDC en 2008 et en 2009 pour échapper aux attaques du groupe rebelle ougandais de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA).

 

A l'époque, la LRA gagnait en puissance, pillant des villages, incendiant les maisons, multipliant les enlèvements et les viols et utilisant des enfants comme soldats et esclaves sexuels.

 

LA LRA demeure présente dans la région d'Ango, mais le HCR a précisé que les réfugiés avaient affirmé préférer quitter le camp de Zemio, effrayés par la situation explosive en Centrafrique.

 

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par une rébellion à dominante musulmane, la Séléka, avait plongé la Centrafrique dans la plus grave crise de son histoire depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries de masse entre communautés musulmanes et chrétiennes.

 

En représailles aux exactions des Séléka, des milices chrétiennes anti-balaka s'en sont pris aux civils musulmans. Des dizaines de milliers d'entre eux ont ainsi été contraints de s'exiler dans les pays voisins, notamment au Cameroun et au Tchad, pour fuir les exactions dans cette ex-colonie française.

 

Quelque 2.800 Congolais qui s'étaient réfugiés en Centrafrique en 2008 et 2009 ont fui les violences dans ce pays depuis le début de la crise en 2013 et sont déjà rentrés en RDC, selon le HCR.

 

 

 

L'ONU rapatrie 600 réfugiés congolais depuis la Centrafrique
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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 23:32

 

 

 

03/08/15 (AFP)

 

Au moins cinq personnes, dont un Casque bleu de la mission de l'ONU en République centrafricaine (Minusca), ont été tuées et des dizaines d'autres blessées lors d'un accrochage dimanche avec des hommes armés à Bangui, selon un nouveau bilan donné lundi par une source policière.

 

Un précédent bilan faisait état d'un Casque bleu tué et de huit personnes blessées par balles dimanche lors d'une opération de la Minusca dans le quartier musulman KM5, visant à arrêter un ancien chef de l'ex-rébellion Séléka, qui avait pris le pouvoir à Bangui en mars 2013, avant d'en être chassée l'année suivante.

 

Le Casque bleu décédé était de nationalité camerounaise, a affirmé à l'AFP une source proche de la Minusca.

 

En outre, "quatre éléments du groupe armé (dont le chef est toujours recherché) ont été tués dans les échanges de tirs" avec les Casques bleus, a rapporté un officier de police centrafricain sous couvert d'anonymat.

 

Selon cette source, une "trentaine" de personnes "parmi lesquelles d'autres casques bleus" ont été blessées lors de l'accrochage, d'après un bilan qui reste provisoire.

 

L'opération destinée à arrêter l'ex-chef de la Séléka, "menée par les forces onusiennes et intérieures" centrafricaines, était toujours en cours lundi, toujours d'après l'officier de police.

 

Dimanche, une patrouille de la force onusienne avait été prise "pour cible" par des hommes armés alors qu'elle pénétrait dans le quartier KM5, avant de riposter, d'après une source au sein de la Minusca.

 

Des habitants du KM5 joints au téléphone ont indiqué que "les échanges de tirs ont recommencé" lundi matin dans le quartier, tandis qu'un hélicoptère survolait la zone.

 

"Nous sommes (...) terrés dans les maisons. Les tirs sont entendus du côté du KM5", a affirmé une habitante du quartier Fatima voisin.

 

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par une rébellion à dominante musulmane, la Séléka, avait plongé la Centrafrique dans la plus grave crise de son histoire depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries de masse entre communautés musulmanes et chrétiennes.

 

En représailles aux exactions des Séléka, des milices chrétiennes anti-balaka s'en sont pris aux civils musulmans. Des dizaines de milliers d'entre eux ont ainsi été contraints de s'exiler dans les pays voisins, notamment au Cameroun et au Tchad, pour fuir les exactions dans cette ex-colonie française.

 

C'est au KM5, dernier quartier musulman de Bangui, que s'était retranchée la population musulmane au plus fort des violences, pourchassée par les milices chrétiennes. Depuis des mois, la capitale centrafricaine a retrouvé une stabilité relative, même si la délinquance et le banditisme armé persistent.

Centrafrique: cinq morts, dont un Casque bleu, dans des échanges de tirs à Bangui (nouveau bilan)
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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 23:20

 

 

 

http://rjdh.org  Par Sylvestre Sokambi le 3 août 2015

 

Les opérations de recensement sur la liste électorale ont commencé dans la préfecture de la Lobaye depuis le 21 juillet 2015. Cette activité concerne au moins huit communes qui sont sous la tutelle de la ville de Mbaïki. Le dernier jour des opérations signale une faible mobilisation de la population.

 

Au centre de Mbaïki, 19 bureaux de d’enregistrements, ont été installés et plusieurs autres dans toutes les communes qui compose la sous-préfecture. C’est le dernier jour aujourd’hui de ces opérations d’enregistrements et cela se déroule dans une ambiance calme. Les bureaux de recensement sont moins fréquentés par la population.

 

Selon le président de l’autorité sous préfectorale des élections de Mbaïki, « huit mille deux cent quarante et huit électeurs se sont inscrits à Mbaïki centre ». Selon  lui, ces données sont au-deçà des estimations du président de l’autorité sous préfectorale qui s’attendait à au moins 15 000 électeurs pour les deux communes.

 

Quelques difficultés rencontrées lors de ces opérations sont la lenteur dans le processus au niveau de Mbaïki, les pannes des appareils photo, le manque des moyens de déplacement et la campagne de chenilles qui a commencé. Le président sous préfectorale des élections déplore aussi un cas d’omission d’au moins huit villages de cette préfecture.

 

Pour les responsables de l’autorité sous préfectorale des élections, les résultats ne sont pas globaux et donc ils estiment que l’autorité nationale des élections à Bangui devrait prolonger un peu le délai du recensement électoral à Mbaïki, pour permettre à ceux qui ne se sont pas encore inscrits de le faire parce que pour eux, la campagne des chenilles a considérablement jouée sur le processus.

 

La sous-préfète de Mbaïki, pense pour elle que tout s’est bien passé et que tout centrafricain devra se mettre à l’œuvre pour relever le défi des élections. Elle a été très optimiste sur la suite du processus électorale dans la ville de Mbaïki.

Les opérations de recensement à Mbaïki terminent ce jour sous une faible mobilisation
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