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24 février 2022 4 24 /02 /février /2022 12:02
MALI : AIR FRANCE OU LE RETOUR DE BATON (l'arroseur arrosé)
MALI : AIR FRANCE OU LE RETOUR DE BATON (l'arroseur arrosé)

 

Lu pour vous

 

AIR FRANCE est de retour au MALI après 1 mois de suspension de ses 14 vols hebdomadaires entre  PARIS et BAMAKO, sanctions prises contre les dirigeants INSOUMIS aux commandes de ce pays. 

Les SANCTIONS ECONOMIQUES ont eu un effet BOOMERANG. Le MANQUE A GAGNER est ENORME, car la compagnie aérienne fait l'ESSENTIEL de son chiffre d'affaire sur les lignes AFRICAINES. Ailleurs elle se fait damer le PION par ses concurrentes. Que les économistes sortent leur CALCULATRICE. 

"Qui part à la chasse perd sa place" dit le proverbe. 

ETHIOPIAN AIRLINES, KENYA AIRWAYS, TURKISH AIRLINES... ont raflé ce JUTEUX marché au vu du nombre de ressortissants MALIENS qui font la navette entre les deux capitales. Parfois le VOYAGEUR est plus CLAIRVOYANT que l'ECONOMISTE. C'est une question de BON SENS. 

Il est bon de préciser que ce sont les dirigeants d'AIR FRANCE qui ont convaincu l'ELYSEE de lever la SUSPENSION sur cette ligne. Entre temps, la TERRE a continué de tourner autour du SOLEIL au SAHEL. 

Quant aux dirigeants de compagnies aériennes des pays de la CEDEAO, il va leur falloir  attendre 5 ANS (durée de la transition) avant d'espérer faire atterrir leurs avions au MALI. C'est le PRIX DE LA COMPLAISANCE. 

En attendant le déverrouillage du CIEL et de la MER dans l'espace CEDEAO,  des CARGAISONS de divers produits en provenance du monde ENTIER passent par les ports d'ALGERIE et MAURITANIE pour approvisionner le BRAVE peuple MALIEN. 

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Centrafrique-Presse.com
24 février 2022 4 24 /02 /février /2022 11:40
L’arrestation de quatre militaires français en Centrafrique suscite questions et hypothèses

 

Casques bleus.

L’arrestation de quatre militaires français en Centrafrique suscite questions et hypothèses

RFI REVUE DE PRESSE  Publié le 23/02/2022 - 11:46

Après l’arrestation à Bangui de quatre militaires français, la République centrafricaine a ouvert une enquête. Cette affaire coïncide avec les accusations de massacres de civils centrafricains portées devant l’ONU contre la société russe Wagner par la France et les États-Unis.

Les “images de leur arrestation ont donc été diffusées sur les réseaux sociaux” : c’est ce que pointe notamment le Journal de Bangui.

“Des images des quatre Casques bleus arrêtés, de leurs badges ‘Nations unies’ et de leur équipement militaire ont inondé Internet la nuit dernière, via des dizaines de comptes à travers l’Afrique. Ces images étaient accompagnées du commentaire ‘Tentative d’assassinat du président centrafricain’. Une version reprise par un site d’information réputé proche des intérêts russes en Centrafrique, mais démentie par l’ambassade de France et la Minusca.”

En fait, précise le Journal de Bangui“c’est un véhicule de location, immatriculé en Centrafrique, qui aurait attiré l’attention des services de sécurité. Selon plusieurs sources, il s’agissait d’un véhicule provisoire mis à disposition du chef d’état-major de la Minusca, le général Marchenoir, dans l’attente d’une voiture officielle.”

Les quatre légionnaires venaient d’escorter l’officier à l’aéroport lorsqu’ils ont été arrêtés. Et au même moment atterrissait l’avion du président Touadéra, en provenance de Bruxelles.

Traquenard ?

Dans la presse, on s’interroge, à l’instar du quotidien Aujourd’hui au Faso : “S’agit-il d’un traquenard échafaudé par Wagner ? Où sont les preuves ? Quel acte ont posé ces légionnaires français pour être arrêtés ? Le véhicule provisoire dévolu au chef d’état-major de la Minusca, qui paraissait suspect à l’aéroport de Bangui, suffit-il à opérer cette arrestation ? Ces quatre soldats français ont-ils tenté de s’introduire dans le dispositif sécuritaire de l’aéroport comme le laissent croire les réseaux sociaux ? En tout cas, la célérité avec laquelle ces arrestations ont eu lieu et le commentaire ‘Tentative d’assassinat du président Touadéra’ qui s’en est suivi laissent songeur.”

“Si les autorités centrafricaines n’ont pas encore réagi officiellement à cet événement, peut-être monté de toutes pièces, il faut reconnaître que cette affaire tombe mal pour la France”, note pour sa part le site Wakat Séra. “[La France est] en pleine tourmente dans les pays africains qui se sont amourachés de la Russie. Nul doute que la main invisible, mais bien connue, poursuivant un dessein caché, mais lui aussi connu et qui n’en est pas à son premier coup, s’active déjà pour un autre coup, car la bataille est rude et sera bien longue entre la France et la Russie, qui ont choisi pour arène le sol africain. Une guerre qui se nourrit de la désinformation et de l’instrumentalisation, devenues armes de destruction massive, encore plus dangereuses que les canons.”

 

 

Centrafrique : ce que l'on sait de l'arrestation de quatre militaires de l'armée française à Bangui, sur fond de tensions avec la Russie

23/02/2022 12:49Mis à jour le 23/02/2022 13:03

Quatre légionnaires opérant sous la bannière de l'ONU sont détenus depuis lundi en République centrafricaine. Une enquête a été ouverte.

Une enquête a été ouverte, mardi 22 février, après l'arrestation la veille de quatre militaires de l'armée française opérant sous la bannière de l'ONU à Bangui, la capitale de la République centrafricaine. Les militaires sont "toujours détenus par les autorités centrafricaines", selon un responsable de l'armée française en Afrique à l'AFP. Un haut responsable de l'ONU en Centrafrique a rencontré le président Touadéra afin d'obtenir "au plus vite" leur libération. Franceinfo revient sur cette affaire.

Quatre légionnaires ont été arrêtés

Quatre militaires de l'armée française opérant sous la bannière de l'ONU ont été arrêtés, lundi 21 février, par la gendarmerie centrafricaine, devant l'aéroport de Bangui. Ces militaires du corps de la Légion étrangère sont "de nationalité française, italienne, roumaine et bulgare", a précisé le procureur de la République de Bangui, mardi soir.

Ils escortaient le général français Stéphane Marchenoir, chef d'état-major de la force de maintien de la paix en Centrafrique (Minusca) à l'aéroport, où il prenait un avion pour Paris, selon l'armée française et l'ONU. La Minusca compte environ 15 000 militaires et policiers dans le pays.

Ils circulaient dans un véhicule banalisé

Au moment de leur arrestation, les quatre légionnaires étaient lourdement armés et en treillis. Ils portaient leur équipement militaire habituel, soit quatre pistolets automatiques, trois fusils d'assaut, une mitrailleuse et des grenades.

Munis de badges de la Minusca, ils circulaient à bord d'un véhicule banalisé non siglé ONU et considéré comme "suspect", selon le procureur de la République de Bangui. Le véhicule, "suivi par les services de renseignements de la police depuis deux mois", se trouvait "à moins de 30 mètres du passage du convoi présidentiel", a-t-il assuré.

Ils sont accusés sur les réseaux d'avoir voulu "assassiner" le président centrafricain

Aussitôt, ces militaires ont été accusés sur de nombreux comptes privés sur les réseaux sociaux, avec de nombreuses photos de leurs équipements, d'avoir voulu "assassiner" le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, dont le convoi devait passer au même endroit. Paris et l'ONU ont immédiatement démenti avec force, dénonçant une "désinformation" et une "manipulation grossière".

Force de la Minusca pour prendre le vol Air France avec leur équipement professionnel. L'Ambassade de France regrette vivement cet incident. Elle condamne son instrumentalisation immédiate sur certains réseaux malveillants et la désinformation grossière à laquelle elle donne lieu.

— La France à Bangui (@FranceBangui) February 21, 2022

Le procureur centrafricain a annoncé l'ouverture d'"une enquête régulière pour faire la lumière sur les faits".

Bangui est au cœur des tensions entre Paris et Moscou

Le jour de l'ouverture de l'enquête, la France et les Etats-Unis ont accusé devant le Conseil de sécurité de l'ONU les "mercenaires" de la société russe de sécurité privée Wagner d'avoir "exécuté" et "massacré" des dizaines de civils en janvier et 200 civils ces derniers mois. Le groupe paramilitaire russe est accusé de mener une campagne "systématique" de "terreur" en Centrafrique, où ses membres combattent les rebelles aux côtés de l'armée régulière. "Ces violences sont systématiques, délibérées, elles participent d'une méthode qui vise à provoquer la terreur pour contrôler certains territoires et en tirer des profits", a estimé l'ambassadeur de France à l'ONU, Nicolas de Rivière.

#Centrafrique: Une vague des paramilitaires russes arrive ce matin à bord d'un Antonov sur le tarmac de l'aéroport Bangui Mpoko.@Makafaitsonshow @RFIAfrique @vianney_ingasso @UN_CAR pic.twitter.com/8yVjiGjrVA

— Fridolin Ngoulou (@fridolinngoulou) February 21, 2022

Moscou rejette en bloc les affirmations de Paris et Washington. Ce sont des "accusations portées contre nos spécialistes", une "campagne hystérique (...) pour les discréditer", a dénoncé une diplomate russe à l'ONU.

Les tensions entre la France et la Centrafrique, ancienne colonie en guerre civile depuis 2013, sont exacerbées par cette féroce guerre d'influence entre Paris et Moscou. La France reproche à la Centrafrique d'être "complice" d'une campagne "anti-française" orchestrée par Moscou. Déjà, en juin 2021, la France avait coupé son aide militaire et financière en Centrafrique pour ces raisons. Cette stratégie encourageant un sentiment anti-français a déjà été observée au Mali.

>> Mali : comment la Russie souffle sur les braises du sentiment anti-français

De son côté, Moscou reproche à Paris d'accuser les paramilitaires de Wagner d'avoir fait main-basse sur le pouvoir et les ressources du pays. Les paramilitaires russes sont présents depuis 2018 en Centrafrique, où ils assurent la sécurité rapprochée du président Touadéra.

Fin décembre 2020, une coalition de groupes armés qui contrôlaient alors plus des deux tiers de la Centrafrique avait lancé une offensive en direction de Bangui pour renverser le président à la veille de la présidentielle. Le chef de l'Etat, finalement réélu, avait alors appelé Moscou à la rescousse de son armée démunie et mal entraînée. Moscou assure avoir envoyé des "instructeurs non armés". Des combattants de Wagner, selon l'ONU et la France.

Depuis leur contre-offensive fulgurante, les militaires centrafricains, essentiellement grâce aux paramilitaires russes, ont regagné la majeure partie du territoire, poussant les rebelles hors des villes et de leurs principaux bastions. Leur but : reprendre le contrôle des principaux gisements d'or et de diamants.

 

 

La Centrafrique ouvre une enquête après l'arrestation de quatre militaires de l'armée française

https://www.france24.com/ 22/02/2022 - 21:52

Accusés sur les réseaux sociaux d'avoir voulu "assassiner" le président centrafricain, quatre militaires du corps de la Légion étrangère de l'armée française opérant sous la bannière de l'ONU, ont été arrêtés lundi après-midi à l'aéroport de Bangui. Une enquête a été ouverte mardi par la Centrafrique "pour faire la lumière sur les faits."

La Centrafrique a ouvert une enquête, mardi 22 février après l'arrestation la veille de quatre militaires du corps de la Légion étrangère de l'armée française opérant sous la bannière de l'ONU, a annoncé le procureur de la République à Bangui.

Les quatre hommes armés escortaient un général français de la force de maintien de la paix de l'ONU (Minusca) à l'aéroport, avaient assuré lundi l'armée française et l'ONU. Ils avaient été accusés sur les réseaux sociaux d'avoir voulu "assassiner" le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, ce que Paris et l'ONU ont démenti. "Le parquet a décidé de l'ouverture d'une enquête régulière pour faire la lumière sur les faits", a déclaré le procureur Laurent Lengande sur la radio d'État.

"Concours de circonstances"

"L'ambassade regrette vivement cet incident. Elle condamne son instrumentalisation immédiate sur certains réseaux malveillants et la désinformation grossière à laquelle elle donne lieu", écrivait la représentation diplomatique lundi soir.

"Ils étaient à l'aéroport pour escorter le général, c'est un concours de circonstances qui a fait qu'au même moment, l'avion du président Touadéra atterrissait", a expliqué l'état-major parisien des armées à l'AFP.

"Sans raisons particulières, ils ont été arrêtés par la gendarmerie centrafricaine alors qu'ils se trouvaient près de l'aéroport et des accusations relatives à une tentative d'attentat ont été portées via les réseaux sociaux", a poursuivi cette source.

Cet incident survient au moment où les relations entre la France et son ancienne colonie sont de plus en plus tendues, exacerbées par une féroce guerre d'influence entre Paris et Moscou, dans ce pays en guerre civile depuis 2013.

La France reproche à la Centrafrique d'être "complice" d’une campagne antifrançaise orchestrée par Moscou notamment par d'innombrables trolls sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Et Moscou reproche à Paris d'accuser la compagnie de sécurité privée russe Wagner d'avoir fait main-basse sur le pouvoir et les ressources du pays.

"Une tentative de manipulation de l'opinion publique"

Dans un communiqué, la Minusca a "regretté cet incident et condamne vivement son instrumentalisation sur les réseaux sociaux, dans une tentative de manipulation de l’opinion publique". "Elle rejette catégoriquement les accusations d’atteinte à la sûreté de l’État", conclut la force de maintien de la paix.

La Minusca compte environ 15 000 militaires et policiers dans ce pays parmi les plus pauvres du monde et en guerre civile depuis près de neuf ans.

Fin décembre 2020, une coalition de plusieurs des groupes armés qui contrôlaient alors plus des deux tiers de la Centrafrique avait lancé une offensive en direction de Bangui pour renverser le président Touadéra à la veille de la présidentielle.

Le chef de l'État, finalement réélu, avait alors appelé Moscou à la rescousse de son armée démunie et mal entraînée et des centaines de paramilitaires russes étaient venus s'ajouter à de nombreux autres présents depuis trois ans. Des "instructeurs non armés" assure Moscou, des combattants de Wagner selon l'ONU et la France, qui les accusent de commettre des violations de droits de l'Homme.

Depuis leur contre-offensive fulgurante, les militaires centrafricains, essentiellement grâce aux paramilitaires russes, ont regagné la majeure partie du territoire, poussant les rebelles hors des villes et de leurs principaux bastions. Ces derniers mènent aujourd’hui des actions furtives de guérilla contre les forces de sécurité et les civils.

Avec AFP

 

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Centrafrique-Presse.com
24 février 2022 4 24 /02 /février /2022 02:37
En Centrafrique, la Russie mène une intense campagne de désinformation anti-français

 

Lu pour vous

 

Article rédigé par Carol Valade - franceinfo Radio France Publié le 22/02/2022 18:50

Quatre militaires français de la Minusca sont en détention depuis 24 heures. Sur les réseaux sociaux, ils sont accusés d'avoir tenté d'assassiner le président centrafricain, une opération de "désinformation grossière" dénoncée par l'ONU et l'ambassade de France à Bangui.

Les quatre militaires français de la Minusca (ndlr : la mission de maintien de la paix des Nations unies) ont été arrêtés à l'aéroport, alors qu'ils escortaient un général français, au moment où l'avion du président centrafricain atterrissait. Les réseaux sociaux n'ont pas tardé à connecter les deux événements et à les accuser d'avoir tenté d'assassiner le président Faustin-Archange Touadéra. L'ambassade de France à Bangui et l'ONU dénoncent une opération de "désinformation grossière". Depuis des mois, Paris se plaint des "campagnes anti-françaises" en République Centrafricaine, qui seraient téléguidées par des intérêts russes.

Avant toute communication officielle, les images de ces quatre militaires français, de leurs badges, et de leur équipement ont inondé les réseaux sociaux la nuit dernière. Des dizaines de comptes à travers toute l'Afrique les ont relayées, accompagnées du commentaire : "tentative d’assassinat du président centrafricain". Cette version a ensuite été reprise par un site d'information réputé très  proche des intérêts russes à Bangui. Une méthode qui rappelle l'arrestation l'an dernier du français Remy Quignolot, en possession d’armes de guerre, accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat et toujours incarcéré. L'arrestation des militaires intervient également au lendemain de la diffusion d’un documentaire détaillant les exactions dont sont accusés les mercenaires russes de la société Wagner, notamment en Centrafrique

Des tensions croissantes entre la France et la République Centrafricaine

Depuis 2018, les paramilitaires russes sont présents dans le pays. Ils assurent la sécurité rapprochée du président Touadéra, ils ont protégé la capitale Bangui contre une tentative de coup d’Etat et ils combattent encore aujourd'hui les rebelles aux côtés de l’armée nationale. Leur but : reprendre le contrôle des principaux gisements d’or et de diamants dans l’intérieur du pays. Ces derniers mois, plus de 200 civils ont perdu la vie selon l’ONU, mais difficile d’avoir des informations précises, car les enquêteurs des Nations unies se sont vus refuser l’accès à plusieurs sites où des massacres auraient été commis. Les Casques bleus sont régulièrement bloqués, fouillés, et même mis en joue par les mercenaires russes. A Bangui, la garde présidentielle a même ouvert le feu sur un bus de l’ONU transportant des casques bleus désarmés. 

>>>Sommet UE-UA : jeter les bases d'un partenariat renouvelé et ambitieux entre l'Europe et l'Afrique

Peu de réactions du côté de l'ONU : "On transmet les rapports à New York, le reste, c'est politique", explique un haut gradé de la Minusca. À l'inverse, la France a fermement pris position : le président Macron accusant l’an dernier son homologue centrafricain d’être "l’otage du groupe Wagner". Paris a donc gelé son aide budgétaire et ses formations militaires. Mais la tension ne cesse de grimper entre Bangui et ses partenaires occidentaux. Le chef de la Minsuca présente en ce moment à New York un rapport accablant sur les exactions de l'armée nationale et de ses alliés russes.

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Centrafrique-Presse.com
24 février 2022 4 24 /02 /février /2022 02:19
Le parquet centrafricain ouvre une enquête sur les quatre légionnaires français
Le parquet centrafricain ouvre une enquête sur les quatre légionnaires français
Le parquet centrafricain ouvre une enquête sur les quatre légionnaires français
Le parquet centrafricain ouvre une enquête sur les quatre légionnaires français

 

Arrestation de militaires en RCA: la Minusca s'exprime et pointe une «désinformation»

https://www.rfi.fr/ 24/02/2022 - 01:51 Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres condamne fermement l’arrestation, lundi dernier dans la capitale centrafricaine, de quatre membres de la Minusca et réclame leur libération immédiate. Immédiatement après, des messages ont inondé les réseaux sociaux africains accusant les militaires de « tentative d’assassinat du président centrafricain » qui devait atterrir peu après. Ce mercredi à Bangui, la Minusca a tenu une conférence de presse pour démentir ces rumeurs.

48 heures ont passé depuis l’arrestation de quatre militaires de l'ONU membres de la Légion étrangère française à l’aéroport de Bangui par la gendarmerie alors qu’ils venaient d’escorter le chef d’état-major de la mission jusqu’à son vol. Des accusations à leur encontre ont essaimé sur les réseaux sociaux. Alors, Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca, veut faire taire les rumeurs.

« Nous n’avons rien à cacher. La Minusca, comme l’a dit le représentant spécial hier devant le Conseil de sécurité, est là comme partenaire, elle est la comme ami, elle a cet engagement régulier et ce qui s’écrit, ce qui se dit sur les réseaux sociaux, c’est de la désinformation et nous sommes là pour apporter des éléments qui permettent à l'opinion publique de comprendre cette affaire », a-t-il notamment déclaré.

Le procureur de la république annonçait hier soir l’ouverture d’une enquête. Les quatre militaires se trouvaient à bord d’un véhicule « suspect » selon lui, suivi par les services de renseignements « depuis plusieurs semaines », et non les traditionnels 4X4 blancs estampillés UN.

« Il n’y avait pas de véhicule mais la demande de véhicule est en cours de traitement pour qu’il y ait une solution. Mais ces quatre agents devaient exécuter leur tâche, ils n’allaient pas rester les bras croisés d’autant plus qu’on les avait fait venir pour assurer cette tâche. Et ils ont loué ce véhicule. Rien n’empêche à partir du moment où il s’agit d’un véhicule à usage officiel de recourir à cette pratique. »

Les quatre agents de l’ONU sont toujours en détention ce soir. Les tentatives pour obtenir leur libération ont échoué jusqu’ici. Le gouvernement n'a jusqu'ici pas souhaité commenté l'affaire.

Ce sont des personnels, des agents recrutés par l'Organisation des Nations unies pour venir renforcer le dispositif de protection du chef d'état-major. Nous n'avons rien à cacher, la Minusca est là comme partenaire, comme amie.

Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca

 

Le parquet centrafricain ouvre une enquête sur l’arrestation de quatre militaires français

https://www.rfi.fr/ 23/02/2022 - 03:08 Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade

Le tribunal de grande instance de Bangui a décidé de l'ouverture d'une enquête suite à l’arrestation de quatre militaires français ce lundi 21 février à l’aéroport de Bangui. L’annonce a été faite ce mardi 22 février par un communiqué lu à la radio nationale par le procureur de la République, Laurent Lengande, un peu plus de 24 heures après les faits. Les casques bleus sont toujours détenus et l'ONU réclame leur libération.

C’est la présence d’un véhicule « suspect » qui alerte les forces de sécurité déployées autour de l’aéroport pour l’arrivée du président Touadéra. « Un véhicule suivi par les services de renseignements depuis deux mois », indique le procureur de la République. 

Un 4x4 noir banalisé

À son bord, des légionnaires de nationalité française, italienne, bulgare et roumaine selon le parquet. « L’équipe de protection rapprochée du chef d'état-major de la Minusca »expliquent la France et l’ONU. Équipe chargée d’escorter le général Stéphane Marchenoir en partance pour Paris. Le procureur Lengande s’étonne de les voir utiliser un 4x4 noir banalisé, blindé, aux vitres teintées et doté d’une immatriculation centrafricaine, au lieu des traditionnels véhicules blancs estampillés Nations unies. Puis le procureur fait l’inventaire des effets militaires saisis : quatre pistolets, trois fusils d’assaut ainsi qu’une mini-mitrailleuse et des grenades.

Les images des militaires et de leur équipement ont inondé les réseaux sociaux lundi soir, accompagnées d’accusations de « tentatives » d’assassinat du président centrafricain dont le La France et la Minusca dénoncent une campagne de désinformation. Les autorités centrafricaine ont jusqu’à présent refusé de commenter l’affaire.

« Détenus par la gendarmerie »

« Ces militaires de l'armée française appartiennent au corps de la Légion étrangère et sont toujours détenus par les autorités centrafricaines », a précisé à l'AFP dans la soirée un responsable de l'armée française en Afrique sous couvert de l'anonymat. « Ils portent des cartes d'identification de l'ONU » et « ne sont pas libres », toujours « détenus par la gendarmerie » centrafricaine, a précisé Stéphane Dujarric, lors de son point-presse quotidien. « Le commandant de la Force » de casques bleus de l'ONU et l'adjoint de l'émissaire onusien dans ce pays ont « été reçus par le président afin de traiter ce dossier », a-t-il indiqué. « Tout le monde essaie de dénouer cela pour que l'on assiste à la libération au plus vite des quatre militaires », a-t-il dit.

Cette annonce survient le jour même où la France et les États-Unis ont accusé par la voix de leurs ambassadeurs devant le Conseil de sécurité de l'ONU les « mercenaires » de la société russe de sécurité privée Wagner d'avoir « exécuté » et « massacré » des dizaines de civils. Et de mener une campagne « systématique » de « terreur » en Centrafrique où ils combattent les rebelles aux côtés de l'armée régulière.

 

 

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Centrafrique-Presse.com
24 février 2022 4 24 /02 /février /2022 02:14
RCA : l'ONU demande au président la libération de quatre Casques bleus français
RCA : l'ONU demande au président la libération de quatre Casques bleus français
RCA : l'ONU demande au président la libération de quatre Casques bleus français
RCA : l'ONU demande au président la libération de quatre Casques bleus français

 

Centrafrique : l'ONU demande au président la libération de quatre Casques bleus français

Par Le Figaro avec AFP  Publié le 22/02/2022 à 21:37

Un haut responsable de l'ONU en Centrafrique a rencontré le président Faustin Archange Touadéra afin d'obtenir «au plus vite» la libération de quatre militaires français, membres de la mission onusienne Minusca dans ce pays, a indiqué mardi le porte-parole des Nations unies.

«Ils portent des cartes d'identification de l'ONU» et «ne sont pas libres», toujours «détenus par la gendarmerie» centrafricaine, a précisé Stéphane Dujarric, lors de son point-presse quotidien. «Le commandant de la Force» de Casques bleus de l'ONU et l'adjoint de l'émissaire onusien dans ce pays ont «été reçus par le président afin de traiter ce dossier», a-t-il indiqué. «Tout le monde essaie de dénouer cela pour que l'on assiste à la libération au plus vite des quatre militaires», a-t-il dit.

Lundi, ces quatre Français qui escortaient un général de la force de l'ONU avaient été arrêtés à l'aéroport de Bangui. Cet incident est survenu au moment où les relations entre la France et son ancienne colonie sont de plus en plus tendues, exacerbées par une féroce guerre d'influence entre Paris et Moscou, dans ce pays en guerre civile depuis 2013.

La France reproche à la Centrafrique d'être «complice» d'une campagne antifrançaise orchestrée par Moscou notamment par d'innombrables trolls sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Et Moscou reproche à Paris d'accuser la compagnie de sécurité privée russe Wagner d'avoir fait main-basse sur le pouvoir et les ressources du pays. La Minusca compte environ 15.000 militaires et policiers dans ce pays parmi les plus pauvres du monde et en guerre civile depuis près de neuf ans.

 

Tensions

Arrestation de quatre militaires français en Centrafrique, Paris dénonce une manipulation

par LIBERATION et AFP publié le 22 février 2022 à 9h03

Les militaires escortaient à l’aéroport de Bangui un général de l’ONU qui devait s’envoler pour Paris. Les Nations unies et la France rejette les accusations colportées par les réseaux sociaux sur un possible coup d’Etat.

Des arrestations et une étrange accusation. Quatre militaires français escortant un général de la force de l’ONU ont été arrêtés lundi à l’aéroport de Bangui, la capitale de la Centrafrique. Ils étaient toujours dans les locaux de la gendarmerie dans la nuit, assure un responsable de l’état-major des armées françaises, ajoutant que «le problème est en cours de règlement». «A ce stade, il n’y a pas d’inquiétude», ajoute-t-il.

«L’équipe de protection rapprochée du général (Stéphane) Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique), composée de quatre militaires français, a été arrêtée cet après-midi à l’aéroport de Bangui» alors qu’ils escortaient le général qui devait s’envoler pour Paris, a confirmé l’ambassade dans un communiqué sur ses comptes Twitter et Facebook.

A lire aussi «En Centrafrique, la mission de l'ONU est le bouc-émissaire idéal»

Afrique 30 nov. 2018

Sur les réseaux sociaux, de nombreux comptes ont affirmé que les militaires français avaient voulu «assassiner» le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, s’appuyant sur des photos de leur présumé véhicule et d’armements «saisis» lors de leur interpellation. Ce qu’a évidemment démenti le chef d’état-major parisien des armées, qui dénonce une arrestation «sans raison particulière» : «Ils étaient à l’aéroport pour escorter le général, c’est un concours de circonstances qui a fait qu’au même moment, l’avion du président Touadéra atterrissait.»

«L’ambassade regrette vivement cet incident. Elle condamne son instrumentalisation immédiate sur certains réseaux malveillants et la désinformation grossière à laquelle elle donne lieu», écrivait la représentation diplomatique lundi soir. Dans un communiqué, la Minusca, qui compte environ 15 000 militaires et policiers dans le pays, a «regretté cet incident et condamne vivement son instrumentalisation sur les réseaux sociaux, dans une tentative de manipulation de l’opinion publique» et «rejette catégoriquement les accusations d’atteinte à la sûreté de l’Etat».

Arrestations sur fond de tensions franco-russe

Cet incident survient au moment où les relations entre la France et son ancienne colonie sont de plus en plus tendues, exacerbées par une féroce guerre d’influence entre Paris et Moscou dans ce pays en guerre civile depuis 2013. Paris reproche à la Centrafrique d’être «complice» d’une campagne antifrançaise orchestrée par Moscou notamment par d’innombrables trolls sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Et Moscou reproche à Paris d’accuser la compagnie de sécurité privée russe Wagner d’avoir fait main basse sur le pouvoir et les ressources du pays.

La Centrafrique, parmi les pays plus pauvres du monde, est en guerre civile depuis près de neuf ans. Fin décembre 2020, une coalition de plusieurs des groupes armés qui contrôlaient alors plus des deux tiers du territoire avait lancé une offensive en direction de Bangui pour renverser le président Touadéra à la veille de la présidentielle.

A lire aussi Centrafrique : entre les Casques bleus et les mercenaires russes, un flirt à haut risque

Afrique 1er févr. 2021

Le chef de l’Etat, finalement réélu, avait alors appelé Moscou à la rescousse de son armée démunie et mal entraînée et des centaines de paramilitaires russes étaient venues s’ajouter à de nombreux autres présents depuis trois ans. Des «instructeurs non armés» assure Moscou, des combattants de Wagner, selon l’ONU et la France, qui les accusent de commettre des violations de droits de l’Homme.

Depuis leur contre-offensive fulgurante, les militaires centrafricains, essentiellement grâce aux paramilitaires russes, ont regagné la majeure partie du territoire, poussant les rebelles hors des villes et de leurs principaux bastions. Ces derniers mènent aujourd’hui des actions furtives de guérilla contre les forces de sécurité et les civils.

 

Centrafrique : Enquête ouverte après l’arrestation de quatre militaires de l’armée française

 

20 Minutes avec AFP Publié le 22/02/22 à 21h56 — 

TENSIONS 

Les quatre hommes avaient été accusés sur les réseaux sociaux de vouloir « assassiner » le président centrafricain

La Centrafrique a ouvert une enquête mardi après l'arrestation la veille de quatre militaires du corps de la Légion étrangère de l’armée française opérant sous la bannière de l'ONU, a annoncé le procureur de la République à Bangui.

Les quatre « légionnaires » arrêtés lundi devant l’aéroport de Bangui étaient lourdement armés et en treillis, « de nationalité française, italienne, roumaine et bulgare », et circulaient à bord d’un véhicule banalisé non siglé ONU, a indiqué le procureur.

Des accusations contre Wagner

Les quatre hommes armés escortaient un général français de la force de maintien de la paix de l’ONU (Minusca) à l’aéroport, avaient assuré lundi l’armée française et l’ONU. Ils avaient été accusés sur les réseaux sociaux d’avoir voulu « assassiner » le président centrafricain, ce que Paris et l’ONU ont démenti.

Cette annonce survient le jour même où la France et les Etats-Unis ont accusé, par la voix de leurs ambassadeurs devant le Conseil de sécurité de l’ONU, les « mercenaires » de la société russe de sécurité privée Wagner d’avoir « exécuté » et « massacré » des dizaines de civils. Ils accusent aussi cette société de mener une campagne « systématique » de « terreur » en Centrafrique où ils combattent les rebelles aux côtés de l’armée régulière.

 

Militaires français arrêtés en Centrafrique : l’ombre de la société russe Wagner

Analyse

https://www.la-croix.com/ Laurent Larcher, le 22/02/2022 à 17:18 

Chargés de la protection du chef de la force onusienne déployée en Centrafrique, ces soldats sont accusés d’avoir fomenté un attentat contre le président Touadéra. La société de mercenaires russe très active dans ce pays est soupçonnée d’être derrière cette arrestation.

Alors qu’ils assuraient la protection rapprochée du chef d’état-major de la force onusienne de l’ONU en Centrafrique (Minusca) en partance pour la France, quatre militaires français ont été arrêtés à l’aéroport de Bangui, lundi 21 février, en fin de journée. Interpellés par la gendarmerie locale, ils ont été conduits dans ses locaux, et Paris cherche depuis à obtenir leur libération dans les plus brefs délais. « Le problème est en cours de règlement, à ce stade, il n’y a pas d’inquiétude », assure-t-on du côté de l’armée française.

Pour quelles raisons ont-ils été interpellés ? Les quatre hommes sont soupçonnés par les autorités locales d’avoir voulu fomenter un attentat contre le président Touadéra, dont l’avion était sur le point d’atterrir au même moment à l’aéroport. Aussitôt, les images de leur arrestation ont inondé les réseaux sociaux sur lesquelles on pouvait lire « tentative d’assassinat du président centrafricain ».

Une manipulation des Russes ?

Ce procédé n’est pas sans rappeler ceux utilisés par la société privée russe Wagner : celle-ci mène régulièrement des campagnes antifrançaises depuis qu’elle a pris pied en Centrafrique en 2018. Appartenant à l’oligarque russe Evgueni Prigojine, surnommé « le cuisinier de Poutine », cette société a mis « sous tutelle » l’État centrafricain, expliquent des sources sécuritaires françaises dans une note que La Croix a pu consulter.

CONTEXTE. Wagner, des mercenaires au service de Poutine

Depuis que Wagner a repoussé une tentative de coup d’État à Bangui, en décembre 2020, « le noyautage des cercles décisionnels, sécuritaires et politiques a pris une nouvelle dimension et s’est accentué », peut-on lire. « En effet, depuis le mois de septembre 2021, un conseiller russe (il s’agirait d’un colonel, donc potentiellement un membre des forces armées russes, NDLR) est présent au côté du directeur général de la gendarmerie nationale. » Et d’ajouter que Wagner a pris le contrôle des « organes politico-militaires de ce pays » : « Les principaux responsables civils et militaires centrafricains considérés comme francophiles sont remplacés dès septembre 2018 : le chef d’état-major des armées, le directeur général de la gendarmerie nationale, le directeur de la police nationale et le président de l’Assemblée nationale. »

À lire aussi Centrafrique, main basse de Moscou

Selon l’agence de presse locale CNC, « l’opération d’arrestation des quatre militaires français a été pilotée de bout en bout par le directeur général de la police centrafricaine, Bienvenu Zokoué ». Selon ce média, cela ne fait aucun doute : il s’agit bien d’une manipulation de Wagner.

« Stratégie de désinformation »

Pour les auteurs de cette note confidentielle, la « stratégie de désinformation et d’influence conduite » par la société russe « isole progressivement les autorités centrafricaines de leurs partenaires traditionnels ».

Ainsi, la défiance du président Touadéra envers Paris « a particulièrement augmenté durant la crise électorale de décembre 2020. La France étant régulièrement assimilée aux groupes rebelles ou considérée comme un soutien de François Bozizé, leur leader. » De même, les partenaires européens (EUTM, la mission de formation de l’armée locale par des instructeurs européens) et internationaux (la force de l’ONU) sont « régulièrement la cible de campagnes de désinformation et de manifestations orchestrées par la société militaire privée (les participants sont payés, NDLR) visant à leur décrédibilisation ».

Le bras de fer Paris-Moscou en Afrique

Cet incident est révélateur des tensions croissantes entre la France et Moscou en Afrique. Elles ont atteint leur paroxysme au Mali où l’armée française a été sommée, la semaine dernière, par les nouvelles autorités maliennes, associées au groupe Wagner, de quitter le pays. Dans une conférence de presse, jeudi 17 février, Emmanuel Macron a condamné les actions de ces mercenaires russes en leur prêtant des « finalités prédatrices » au Mali et sur le continent. Ils « viennent essentiellement sécuriser leurs intérêts économiques »a-t-il pointé.

→ À LIRE. Centrafrique : Moscou, l’indispensable allié

Régulièrement accusé de commettre des exactions dans les pays où elle est engagée, Wagner fait actuellement l’objet d’une enquête de l’ONU en Centrafrique pour un massacre qui leur a été attribué le 16 et le 17 janvier, dans le nord du pays. Selon plusieurs sources, entre 30 et 70 personnes auraient été tuées par des mercenaires de ce groupe.

 

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23 février 2022 3 23 /02 /février /2022 02:54
Le président Sassou serait à nouveau soigné en Suisse

 

Lu pour vous

 

 La rédaction de Mondafrique 22 février 2022

Le lanceur d’alerte souvent bien informé, Bienvenu Mabilemono, indique que le président Sassou serait soigné actuellement en Suisse. 

Même si la Télévision congolaise indique le contraire, avec des reportages qui laissent penser que le président congolais serait de retour au bercail après le Sommet Afrique-Europe des 17 et 18 février, à Bruxelles, ce dernier a pris la destination de la Suisse, et plus précisément de la Clinique La Prairie (CLP), à Clarens, non loin de Montreux. La presse helvétique est d’ailleurs à la recherche de plus amples informations, notamment les reporters du quotidien « Le Temps ».

Bienvenu Mabilemono et ses amis de l’opposition ont interpellé le directeur de cette clinique haut de gamme su rle fait qu’il accueille des « dictateurs sanguinaires ». Sauf si le président congolais est exfiltré vers l’Espagne ou le Maroc. La France où le comité d’accueil d’une diaspora hostile est dissuasif, est écartée.

Contrairement à certains pays africains où les plateaux techniques des hôpitaux locaux sont acceptables, le Congo, malgré son pétrole, ne dispose d’aucune structure médicale digne de ce nom.

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23 février 2022 3 23 /02 /février /2022 02:13
L'affaire des quatre légionnaires arrêtés : Le Parquet du TGI ouvre une enquête
L'affaire des quatre légionnaires arrêtés : Le Parquet du TGI ouvre une enquête
L'affaire des quatre légionnaires arrêtés : Le Parquet du TGI ouvre une enquête
L'affaire des quatre légionnaires arrêtés : Le Parquet du TGI ouvre une enquête

 

Ouverture d'une enquête judiciaire contre les quatre légionnaires français arrêtés à l'aéroport Bangui Mpoko

 

Centrafrique : quatre militaires français de la Minusca arrêtés à Bangui

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 22 février 2022 15:51

Quatre soldats français de la Minusca ont été arrêtés ce 21 février 2022 à l'aéroport international Bangui-Mpoko avec des armes dans leur véhicule. Pendant que des informations fusent de partout sur les réseaux sociaux, soupçonnant ces officiers d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, la Minusca et l'ambassade de France réfutent ces accusations. Par ailleurs, le parquet n'a pas encore officiellement communiqué sur cette arrestation.

Cet incident a lieu quelques minutes avant que l’avion, transportant le chef de l’Etat centrafricain, ne foule le sol. Faustin-Archange Touadéra qui rentrait de Bruxelles en Belgique après avoir pris part, du 17 au 18 février 2022, au sommet Union Européenne-Union Africaine. En effet, les quatre militaires français ont été arrêtés dans une voiture Toyota 4x4 VX banalisée de couleur noire, immatriculée en République centrafricaine. Ces derniers avaient à bord, des fusils d’assaut, des pistolets automatiques et autres effets militaires.

Une guerre de communications

Si les autorités centrafricaines les soupçonnent de vouloir attenter à la vie du président centrafricain, car se trouvant dans son périmètre de sécurité, l’ambassade de France à Bangui parle « d’instrumentalisation et de désinformation grossière ». Selon la représentation française, ces militaires escortaient le chef d’Etat-major de la Minusca qui s’envolait pour la France. Concernant les armes, l’ambassade précise qu’il s’agit de leurs équipements professionnels. De son côté, la Minusca parle d’une tentative de manipulation de l’opinion publique.

« Trouver une issue dans les meilleurs délais »

"La Minusca regrette cet incident et condamne vivement son instrumentalisation sur les réseaux sociaux. Elle rejette catégoriquement les accusations d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Dans le cadre du dialogue permanent, nous sommes en contact avec les plus hautes autorités centrafricaines pour trouver une issue dans les meilleurs délais" a réfuté Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.

Pour le moment, les quatre militaires sont placés en détention préventive à la Section des recherches et d’investigations (SRI). Des tractations diplomatiques sont en cours. Contactée par Radio Ndeke Luka, aucune autorité politique ou judiciaire centrafricaine n’a souhaité réagir à cet incident. Chaque camp parle d’un dossier sensible sur lequel prudence oblige. 

Ce nouvel incident mêlant des éléments des Forces de défense et de sécurité avec la Minusca intervient près de 4 mois après celui qui s’était produit non loin de la résidence du chef de l’Etat. Incident au cours duquel, une fillette de 16 ans avait trouvé la mort et où une dizaine de casques bleus égyptiens avaient été blessés après avoir essuyé des tirs.

 

Centrafrique: quatre casques bleus de nationalité française arrêtés à Bangui

https://www.rfi.fr/ 22/02/2022 - 12:00 Avec notre correspondant à BanguiCarol Valade

En République centrafricaine, quatre militaires français de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique, ont été arrêtés par la gendarmerie, ce lundi 21 février, en fin de journée à l’aéroport de Bangui. Immédiatement, leurs images ont été diffusées sur les réseaux sociaux accompagnées d’accusations de « tentative d’assassinat » du président centrafricain. L’ambassade de France et l’ONU dénoncent une opération de « désinformation grossière ».

Le général Marchenoir, chef d’état-major de la Minusca, venait à peine de décoller pour Paris lorsque quatre militaires français de sa garde rapprochée ont été arrêtés puis emmenés à bord d’un véhicule de gendarmerie. L’aéroport de Bangui était alors sous haute surveillance, car l’avion du président Faustin-Archange Touadéra, de retour d’une visite à l’étranger, devait atterrir d’une minute à l’autre.

C’est un véhicule de location, immatriculé en Centrafrique, qui aurait attiré l’attention des services de sécurité. Selon plusieurs sources, il s’agirait d’un véhicule provisoire mis à disposition du chef d’état-major de la Minsuca, dans l’attente d’une voiture officielle.

La Minusca regrette l'incident

Dans un communiqué, la Minusca dit « regretter cet incident » et condamne « son instrumentalisation sur les réseaux sociaux ». En effet, des images des quatre casques bleus arrêtés, de leurs badges « Nations unies » et de leur équipement militaire ont inondé les réseaux sociaux, la nuit dernière, via des dizaines de comptes à travers l’Afrique. Elles étaient accompagnées du commentaire « tentative d’assassinat du président centrafricain ».

Refus de tout commentaire

Une version reprise par un site d’information réputé proche des intérêts russes en Centrafrique, mais démentie par l’ambassade de France et la Minsuca. Le porte-parole de la présidence, le gouvernement ainsi que la direction générale de la police confirment l’arrestation, mais se refusent pour l’heure à tout commentaire. Selon plusieurs sources, les quatre hommes sont toujours en détention.

 

 

Centrafrique : Tentative d’assassinat du président Faustin-Archange Touadera , des soldats français arrêtés

Source : Pressecotedivoire  22/02/2022 à 01:01

Le président de la République de CentrafriqueFaustin-Archange Touadera, a échappé, lundi 21 février 2022, à un assassinat, alors qu’il rentrait du sommet Union européenne-Union africaine, informe la presse locale.

Relatant le film des événements, le site d’information centrafriquenews fait savoir que la tentative d’assassinat s’est produite autour de 17 h 20, alors que l’avion de la compagnie Asky qui transportait le président Touadera, en provenance de Bruxelles, venait à peine de se poser sur le tarmac de l’aéroport Bangui M’Poko. Une fois descendu, le chef d’Etat centrafricain s’est installé à bord de son véhicule de commandement. C’est au moment où le cortège devait démarrer qu’un élément de la sécurité présidentielle a remarqué la présence d'une autre voiture stationnée dans le périmètre de sécurité.

Selon ce même site, il s’agirait d’un véhicule blindé V8, de la même marque que celui du président. L’alerte est donnée, l’engin est vite encerclé et l’ordre est donné aux occupants de descendre. Ce que feront ces derniers après avoir auparavant refusé.

En leur possession, la sécurité présidentielle découvrira tout un arsenal composé, à en croire la même source, d'une caméra infrarouge dotée d'une loupe de précision connectée par Bluetooth, des armes de type DKM, des fumigènes, etc. Les occupants sont neutralisés, deux snipers sont interpellés du côté de la base française de M’Poko. Sur les militaires arrêtés, on découvrira des documents les identifiant comme étant de la MINUSCA avec des noms russes, des talkies-walkies clairement identifiés de DETAO, des tenues arborant le drapeau français.

Pour l’heure, indique les médias centrafricains, ils sont en train d’être interrogés et une enquête a été ouverte.

Modeste KONÉ

L'affaire des quatre légionnaires arrêtés : Le Parquet du TGI ouvre une enquête
L'affaire des quatre légionnaires arrêtés : Le Parquet du TGI ouvre une enquête
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22 février 2022 2 22 /02 /février /2022 11:39
Quatre militaires français arrêtés à Bangui pour « tentative d’assassinat »
Quatre militaires français arrêtés à Bangui pour « tentative d’assassinat »
Quatre militaires français arrêtés à Bangui pour « tentative d’assassinat »

 

 

AFP Publié le 22/02/2022 à 7h05

Quatre militaires français ont été arrêtés à l’aéroport de Bangui alors qu’ils escortaient un général de la force de l’ONU. À cause d’un malentendu, ils sont suspectés d’avoir voulu éliminer le président centrafricain

Paris et l’ONU dénoncent une manipulation. Le lundi 21 février, quatre militaires français escortant Stéphane Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique), ont été arrêtés à Bangui. Le général devait s’envoler pour Paris, a indiqué l’ambassade dans un communiqué sur ses comptes Twitter et Facebook. Les quatre hommes font partie de sa protection rapprochée.

Tentative d’assassinat

Mais que s’est-il passé ? De nombreux comptes privés ont accusé les militaires français - sur les réseaux sociaux - de vouloir « assassiner » le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra. Cet incident survient au moment où les relations entre la France et son ancienne colonie sont de plus en plus tendues, exacerbées par une féroce guerre d’influence entre Paris et Moscou, dans ce pays en guerre civile depuis 2013.

Force de la Minusca pour prendre le vol Air France avec leur équipement professionnel. L'Ambassade de France regrette vivement cet incident. Elle condamne son instrumentalisation immédiate sur certains réseaux malveillants et la désinformation grossière à laquelle elle donne lieu.

— La France à Bangui (@FranceBangui) February 21, 2022

« L’ambassade regrette vivement cet incident. Elle condamne son instrumentalisation immédiate sur certains réseaux malveillants et la désinformation grossière à laquelle elle donne lieu », écrivait la représentation diplomatique lundi soir. Plusieurs photos prétendaient montrer effectivement leur véhicule et armes saisis lors de leur interpellation.

« Concours de circonstances »

En réalité, il semble que les quatre Français arrêtés ont simplement joué de malchance. « C’est un concours de circonstances qui a fait qu’au même moment, l’avion du président Touadéra atterrissait », a expliqué l’état-major parisien des armées. De son côté, la Minusca a dit « rejeter catégoriquement les accusations d’atteinte à la sûreté de l’État ». La Minusca compte environ 15 000 militaires et policiers dans ce pays parmi les plus pauvres du monde et en guerre civile depuis neuf ans.

Les quatre hommes étaient toujours dans les locaux de la gendarmerie lundi soir, toujours selon un responsable de l’état-major des armées françaises. « Le problème est en cours de règlement, à ce stade, il n’y a pas d’inquiétude », a-t-il conclu.

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE MINUSCA

 

Bangui, le 21 février 2022 – Quatre membres du personnel de la MINUSCA chargés de la protection rapprochée du Chef d’état-major de la Force de la MINUSCA ont été arrêtés lundi après-midi devant les installations de l’aéroport international de Bangui-M’poko. Ces derniers venaient d’accompagner le Chef d’état-major en partance pour la France.

La MINUSCA regrette cet incident et condamne vivement son instrumentalisation sur les réseaux sociaux, dans une tentative de manipulation de l’opinion publique. Elle rejette catégoriquement les accusations d’atteinte à la sureté de l’Etat.

Dans le cadre de leur dialogue permanent, le leadership de la MINUSCA est en contact avec les plus hautes autorités centrafricaines pour trouver une issue dans les meilleurs délais.

 

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22 février 2022 2 22 /02 /février /2022 11:38
Bangui : le centre des opérations d’urgence en Santé publique désormais opérationnel

 

 

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 18 février 2022 13:41

 

La République centrafricaine dispose désormais d’une structure de veille des épidémies. Ce nouveau centre dénommé Centre des opérations d’urgence en Santé publique (COUSP) a été inauguré, mercredi 16 février, par le ministre de la Santé.

Construit sur financement de la Fondation Bill Gates à près de 49 millions de francs CFA, ce bâtiment de 16 mètres carrés comporte 7 pièces. Situé dans l’enceinte du ministère de la santé, il comporte des bureaux équipés des ordinateurs bureautiques et d’une salle de conférence dotés des outils technologiques pour des échanges et surveillances sanitaires à distance.

"Nous allons aussi créer des COUSP préfectoraux"

"C’est un bureau moderne, équipé et digitalisé puisque nous disposons d’une salle de réunion avec des installations qui peuvent nous permettre de tenir des réunions même des conférences internationales grâce à la visioconférence. Nous allons aussi créer des COUSP préfectoraux afin de décentraliser les réponses et de rapprocher des populations notre capacité de réponse", annonce le Docteur Pierre Somsé, ministre de la Santé.

Un début de réponse contre les épidémies

Andrea Thompson, Représentante de la Fondation Bill Gates, encourage cette initiative et espère que ce centre est un début de réponse rapide contre les épidémies.

"Nous espérons que ce centre pourra vraiment servir le pays contre les épidémies de santé publique dans le pays. Nous allons accompagner la République centrafricaine dans ce cadre", fait-elle savoir.

Le Centre des opérations d’urgence en Santé publique existe depuis 2019 mais manque cruellement de matériels techniques. La construction de ce nouveau centre est une avancée significative dans le domaine de la surveillance et la riposte aux épidémies en République Centrafricaine.

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22 février 2022 2 22 /02 /février /2022 11:35
La CPI entamera le procès d’un rebelle centrafricain le 26 septembre

 

 

https://lanouvelletribune.info/

(TASS) La Cour pénale internationale (CPI) a fixé au 26 septembre le procès d’un chef rebelle centrafricain Mahamat Said Abdel Kani. C’est ce qu’a fait savoir lundi le service de presse de la cour. « La date a été fixée à la suite de la conférence qui a eu lieu le 28 janvier, en tenant compte des souhaits de l’accusation et de la défense, ainsi que du temps nécessaire à la divulgation des preuves et autres documents« , est-il indiqué.

Mahamat Said Abdel Kani, en tant que dirigeant de la coalition antigouvernementale Seleka est soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ces crimes, selon la CPI, ont été commis à l’Office central pour la répression du banditisme dans la capitale centrafricaine, entre le 12 avril 2013 et le 30 août 2013, contre des prisonniers considérés comme des partisans de l’ancien président François Bozizé. Mahamat Said Abdel Kani est accusé de crimes tels que l’emprisonnement ou autre privation grave de liberté physique, les tortures, les persécutions, la maltraitance et les atteintes à la dignité humaine.

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