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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 18:40

 

 


Paris - AFP / 12 octobre 2015 19h04  Au moins 310 opposants équato-guinéens ont été assassinés par le régime du président Teodoro Obiang Nguema depuis son arrivée au pouvoir en 1979, a affirmé lundi à Paris la principale coalition d'opposition du pays.

La Coalition d'opposition pour la restauration d'un Etat démocratique en Guinée équatoriale (Cored) a dit avoir recensé 310 assassinats d'opposants dans le pays ou à l'étranger, une liste qui n'est pas close, ont déclaré ses responsables, qui vivent depuis des années en exil, au cours d'une conférence de presse à Paris.

Le dernier assassinat en date est celui de Bonifacio Nguema Esono Nchama, un opposant rentré récemment au pays avec la garantie de la protection de l'épouse du président Obiang, ont-ils accusé, citant également le cas d'un coopérant français, André Branger, assassiné en 1993 à Malabo.

Si nous n'avions pas fui nous-mêmes, nous serions au nombre de ceux qui ont été assassinés, ont-ils expliqué.


Notre message est clair. Obiang, va-t-en !, a lancé Sévérin Moto, le plus connu de ces opposants. Nous avons conquis notre indépendance, (...) mais aujourd'hui c'est la guerre du peuple pour conquérir la liberté, a clamé M. Moto.

Nous sommes face à l'une des dictatures les plus féroces d'Afrique centrale, a renchéri Filiberto Manale Andem, secrétaire général de la Cored.

Les Equato-Guinéens vivent depuis 37 ans sous la botte de cette famille, responsable d'assassinats, de tortures, de détentions arbitraires, de pressions sur les familles, selon M. Manale.

Obiang a vidé les caisses de l'Etat, la corruption est partout, et il y a encore l'affaire des biens mal-acquis, non seulement en France, mais aussi aux USA, a-t-il ajouté.

Arrivé au pouvoir en 1979 par un coup d'Etat, le président Obiang Nguema est réélu à chaque présidentielle par des scores-fleuve dépassant les 90% des votants.

Son régime est régulièrement dénoncé pour sa violente répression à l'encontre des opposants politiques, des organisations indépendantes de la société civile et des médias, ainsi que pour l'ampleur de la corruption dans le pays.

En octobre 2014, le président Obiang avait accordé une amnistie générale aux opposants en exil en vue de la tenue d'un nouveau dialogue national, le cinquième du genre organisé par le pouvoir.

Ces tables rondes et conférences nationales sont un leurre, a fustigé Mireille Ngosso, en charge de la communication de la Cored.

Obiang ne va jamais rendre le pouvoir par le dialogue ou avec une prétendue conférence nationale, a dénoncé M. Moto. Il n'y a pas de discussion avec la dictature, et il existe désormais une alternative avec la CORED, a-t-il souligné.

Malgré l'exploitation pétrolière, le peuple vit toujours dans la pénurie, a-t-il dénoncé, a affirmé un autre responsable de la CORED.

La famille Obiang régne sur ce pays seulement par la force, a dénoncé pour sa part Roberto Berardi, entrepreneur italien emprisonné pendant près de deux ans à Bata, à l'isolement et dans une cellule d'à peine 4 mètres carrés, a-t-il témoigné.

Associé dans une entreprise de BTP au fils ainé du chef de l'Etat Teodorín Nguema Obiang, M. Berardi avait été accusé de malversations et condamné à deux ans et demi d'emprisonnement. Il avait été libéré en juillet 2015, et accuse aujourd'hui le pouvoir d'avoir tenté de l'empêcher de coopérer avec la justice américaine au sujet de la corruption présumée d Téodorín Nguema Obiang.

Il a dénoncé l'usage de la torture à longueur de journée dans les prisons et les commissariats en Guinée équatoriale.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=638395 

Guinée équatoriale: 310 opposants assassinés à ce jour par le pouvoir Obiang, selon l'opposition
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 18:30

 

 

http://rjdh.org/  PAR ARMANDO YANGUENDJI LE 12 OCTOBRE 2015

 

Des déplacés vivant sur le site de la maison Combonie de Bimbo, ont reçu ce matin une somme d’argent de la part des prêtres missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus. Ce geste vise à les encourager à regagner leurs domiciles, après deux années passées sur ce site.

 

Cette somme de 50.000 FCFA remise à chaque ménage devrait permettre aux bénéficiaires, soit de louer une maison, soit se ravitailler. « C’est une assistance aux personnes déplacées les plus pauvres et les plus démunies. Nous l’avons fait dans l’optique de les encourager à rentrer chez elles », a précisé Aubert Ngamédé, Recteur des missionnaires Comboniens.

 

« Grande est ma joie pour ce geste symbolique. Je ferai de mon mieux pour sortir d’ici pour faciliter la tâche aux prêtres », a promis  Sylver Danyan, chef de famille habitant le quartier Fatima. Il témoigne avoir passé un an et huit mois sur le site avec sa famille.

 

Certains déplacés craignent pour leur sécurité. Ils ont lancé un appel aux autorités de transition. Ils réclament des garanties afin de regagner leurs domiciles.

 

Au total  52 ménages ont bénéficié de cette aide. Un délai d’une semaine leur a été  fixé pour quitter le site.

 

Le postulat Maison Saint-Joseph de Bimbo a accueilli, depuis le 5 décembre 2013, 6800 familles déplacées.

Appui des prêtres Comboniens aux déplacés de la maison Combonie de Bimbo
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 18:20

 

 

PROTOCOLE  D’ACCORD ELECTORAL

 

 

Entre

 

Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), siège provisoire quartier Ben-zvi, B.P. 136 Bangui RCA représenté par son Président Martin ZIGUELE d’une part,

 

Et

 

L’Union des Démocrates Centrafricains (UDECA), siège provisoire au 123, deux rues goudronnées Lakouanga-Bangui RCA, représentée par son Président Faustin ZAMETO d’autre part,

 

Considérant que l’enjeu politique des prochaines échéances électorales est la sortie de crise, la consolidation de la paix, de la sécurité, de la réconciliation et le retour à l’ordre constitutionnel ;

 

Considérant la ferme volonté des parties de constituer une majorité forte, capable de soutenir la politique du MLPC et de son candidat Martin ZIGUELE en cas de victoire ;

 

Considérant que la crédibilité de la démarche requiert la loyauté des parties seule capable de produire les résultats attendus ;

 

Considérant que la dynamique unitaire appelle la mutualisation des moyens et la contribution des parties à la campagne électorale ;

 

Convaincus que seule la dynamique unitaire est à même de garantir un franc succès aux futures élections présidentielle et législatives ;

 

Il a été convenu de ce qui suit :

 

Article 1er : Le MLPC et l’UDECA s’engagent à créer une dynamique électorale unitaire matérialisée par le présent Protocole d’Accord Electoral en vue de se soutenir mutuellement aux prochaines élections présidentielle et législatives.

 

Article 2 : Pour l’élection présidentielle, les parties signataires s’engagent par la présente à  soutenir la candidature du Président du MLPC Martin ZIGUELE dès le premier tour. Pour les élections législatives, chaque parti présente les candidats dans la circonscription de son choix.

 

Article 3 : Les parties s’engagent lors du second tour des élections législatives à désister au profit du candidat le mieux placé.

 

Article 4 : En cas de victoire du candidat du MLPC à l’élection présidentielle, les Parties contractantes s’engageront par un Protocole d’Accord Politique pour la gestion des affaires publiques.

 

Article 5 : Le MLPC et l’UDECA qui soutiennent le candidat Martin ZIGUELE s’engagent à mutualiser leurs moyens humains, financiers et matériels en vue de la campagne électorale.

 

Article 6 : Les moyens humains, financiers et matériels évoqués à l’article 5 seront mis à la disposition de la Direction Nationale de Campagne et gérés selon les modalités à convenir.

 

A la fin de la campagne électorale, il sera dressé dans les quinze jours qui suivent par les parties un rapport de gestion des moyens octroyés et auquel seront annexées les pièces justificatives.

 

Article 7 : L’UDECA s’interdit de signer un Protocole d’Accord similaire avec un autre candidat ou une autre plate-forme aux élections présidentielle et législatives. Un tel acte entraînerait la rupture d’office du présent Protocole d’Accord Electoral.

 

Article 8 : Tout litige intervenant dans l’application du présent Accord sera réglé à l’amiable. En cas de refus de la solution amiable, le présent accord sera rompu.

 

Article 9 : Le présent Protocole d’Accord Electoral qui est établi pour la durée de la campagne électorale, prend effet à compter de la date de sa signature.

Le MLPC et l'UDECA concluent un accord électoral
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 16:23

 

 

http://www.radiondekeluka.org/ lundi 12 octobre 2015 14:05

 

Le Chef d’État de Transition, Catherine Samba Panza, s’est entretenue ce lundi 12 octobre au palais de la Renaissance avec les maires d'arrondissements, les chefs de groupes et de quartiers. Certaines entités se sont déclarées non favorables, qualifiant la concertation de mascarade.


Dans son allocution à l'ouverture des travaux, le Chef d’État de Transition a souligné que des efforts ont été faits pour réhabiliter les Forces armées centrafricaines (FACA) et les forces de l'ordre et de sécurité. Elle s'est dite très satisfaite du travail accompli depuis son accession au fauteuil présidentiel.


Sur l'appui aux organisations, Catherine Samba Panza a affirmé avoir reçu et aidé financièrement le coordonnateur du Groupe de travail de la société civile, Gervais Lakosso, pour les activités réalisées au nom de cette entité.


Sur le plan sécuritaire, elle a souligné que les enquêtes se poursuivent encore pour identifier les auteurs des derniers événements survenus dans la capitale centrafricaine, le 26 septembre et qui a occasionné plusieurs morts, des blessés et des maisons incendiées.


Plusieurs membres du gouvernement de Transition ont intervenu. 


Prenant la parole, le Premier ministre de Transition, Mahamat Kamoun, a trouvé que la démission du président de l'Autorité Nationale des Elections (ANE), Dieudonné Kombo Yaya, n'impacte en rien le processus électoral en cours. Selon lui, le gouvernement a recouvré le maximum du budget électoral. Les échéances électorales sont possibles et le processus électoral est irréversible a fait savoir M. Mahamat Kamoun. Car le budget électoral est presque bouclé, il ne reste à rechercher que 1,5 millions de dollars soit 865.875.000 F CFA.


Le ministre de la sécurité publique, Dominique Saïd Panguindji, a exhorté le gouvernement à doter son département de moyens matériels et logistiques afin de rendre la sécurisation du pays plus efficace. 


Le ministre de la Défense nationale, Marie Noëlle Koyara, s'est focalisée sur le processus de refondation de l'armée nationale.


Des non partants à la concertation


Les discussions censées remettre sur la table certaines questions liées au fonctionnement de la Centrafrique ne semblent pas rencontrer le consentement de tous les Centrafricains.


Pour le mouvement Antibalaka, l'intention première du Chef d'Etat de Transition de réunir tous les acteurs de la vie politique autours d'une table n'est pas consensuelle. 

« Au lendemain des événements du 26 septembre et l'intention du Chef d’État de Transition d'organiser un dialogue inclusif, l'initiative a été unanimement et favorablement accueillie par tous y compris les résistants, les auto-défenses, les Antibalaka. Malheureusement, le gouvernement a commencé à prendre des décisions regrettables. Au lieu d'ouvrir un dialogue inclusif, la présidence de la République vient de publier un programme de consultation à la ''roublardise''. Nous nous inscrivons en faux et répondront absent à cette mascarade », a signifié ce 12 octobre, Igor Béranger Lamaka, porte-parole du mouvement Antibalaka.

De son côté, le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), dans une déclaration publiée ce dimanche, a dénoncé ce qui appelle « le caractère non inclusif de ces pourparlers ». Pour ce mouvement politico-militaire, il s'agit d'une mascarade visant à rallonger la transition en cours. 


« J'ai l'impression que c'est une consultation entre amis. Tous les concernés, tous les leaders ne sont pas conviés à cette concertation. Nous ne sommes pas conviés, notre position est claire : le but de cette consultation est de proroger la transition, nous disons non à cela et il faut que cette transition prenne fin », a martelé Abdoulaye Hissein, coordonnateur du FPRC. 


« Ils ont demandé d'aller aux élections, tout le monde a accepté. S'ils ont les moyens d'organiser les élections, tout le monde est prêt mais nous disons non à cette tentative de prorogation de la transition », a-t-il poursuivi.


La concertation élargie des plateformes, partis, associations politiques et personnalités politiques indépendantes a aussi affirmé qu'elle ne prendra pas part à ce rendez-vous.


Maître Crépin Mboli-Goumba, porte-parole de cet organe, trouve que le planning des pourparlers présenté par le ministre conseiller politique chargé du Dialogue politique et social, porte-parole de la présidence de la République laisse entrevoir la volonté du régime de transition de ne pas discuter avec les vrais acteurs.


« Le conseiller politique, porte-parole de la Présidence a annoncé et décliné le planning de cette concertation en réalité, une consultation avec certaines filles et certains fils de ce pays. Aussitôt après, nous nous sommes réunis et nous avons publié un communiqué pour opposer une fin de non-recevoir à cette mascarade. Parce que la manœuvre est grossière. Ce planning laisse entrevoir la volonté du régime de transition de ne pas discuter avec les vrais acteurs de notre pays ».


La présidence de la République réagit


Joint au téléphone ce lundi, le ministre conseiller politique chargé du Dialogue politique et social, porte-parole de la présidence de la République, Clément Anicet Guiyama Massogo, a estimé que ces pourparlers avec les forces vives de la nation constituent une voie pacifique de sortie de crise en République Centrafricaine. Il a regretté le fait que certains mouvements aient refusé de prendre part à cette concertation. 


« C'est la première fois que je vois que quand un Chef d’État demande à se concerter avec les forces vives, il y a des contestations. Quand il y a un problème dans un pays, la moindre des choses c'est de se retrouver pour en discuter. La concertation est permanente ».


Selon lui, cette concertation atteste la détermination de Mme Samba Panza de tout mettre en œuvre pour conduire aux élections libres, crédibles et transparentes avant la fin de l'année 2015. « Comme le forum l'avait recommandé, une décision des chefs d’État de la CEEAC l'a entériné, il faut faire les élections d'ici le 31 décembre 2015. Nous avons dit que le Chef d’État veut que la transition finisse dans le délai qui est prescrit », a-t-il mentionné.


C'est après être rentrée précipitamment de New York (Etats Unis), où elle prenait part à l'assemblée générale de l'ONU, alors qu'une violence meurtrière embrasait Bangui, que Mme Samba Panza avait annoncé, début octobre, une concertation avec les forces vives de la nation. 

 

 

Catherine Samba Panza se concerte avec les chefs des quartiers et les maires des arrondissements

 

APA Bangui Centrafrique  2015-10-12 18:29:10  - La Présidente de la Transition Catherine Samba Panza a démarré ce lundi au Palais de la Renaissance une concertation avec les chefs des quartiers et les maires des arrondissements.

Une réunion qui est en fait la première d'une série qu'elle a initiée pour échanger avec certaines couches sociales sur les préoccupations de l'heure des Centrafricains afin de permettre une fin en douceur de la transition.


Cette concertation a permis à la Présidente de la transition centrafricaine d'aborder des sujets concernant l'organisation des élections générales, la sécurité, le rétablissement des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et les difficultés de refondation de la République Centrafricaine après les crises récurrentes.


Sur les élections la Présidente a déclaré qu'elles seront organisées au courant de cette année 2015 puisque le budget est presque bouclé.

Concernant l'insécurité qui domine encore dans le pays, Catherine Samba Panza a expliqué que ‘'beaucoup de choses sont faites mais toujours sapées par les propres fils du pays assoiffés du pouvoir qui ne veulent pas de la démocratie dans le pays''.


Pour la réhabilitation des FACA, la Présidente a expliqué que tout est fait pour les utiliser mais les derniers évènements dont certains éléments des FACA sont cités compliquent tout.


Cette concertation va se poursuivre avec les partis politiques, les religieux et les associations.

Les antibalakas, certains groupes armés et partis politiques ont déclaré boycotter ces rencontres.

Cette concertation initiée par la Présidente fait suite aux violences qui ont déchiré la capitale Bangui vers la fin du mois de septembre et le début d'octobre 

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=836049#sthash.peYNcsra.dpuf

Catherine Samba Panza rencontre les forces vives de la nation
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 16:20

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 ​

CP/SPK#049/2015

 

LA MINUSCA CONDAMNE LES TENTATIVES DES GROUPES ARMES DE DESTABILISER BANGUI

 

Bangui, 12 octobre - La Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) est vivement préoccupée par l’infiltration organisée d’éléments de plusieurs groupes armés à Bangui, dont le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPC) et les Anti-Balakas et condamne de manière énergique toute tentative de destabilisation de la capitale.

 

La MINUSCA rappelle que la priorité de son mandat, tel que défini par la Résolution 2217 du Conseil de Sécurité, est d’assurer la protection des civils contre toute menace de violence physique. En plus, la Résolution autorise la MINUSCA à prendre toutes mesures nécessaires pour mettre en œuvre son mandat, conformément à ses ressources et à sa présence sur le terrain ; et autorise la Force française Sangaris à lui apporter son soutien.

Ainsi, Les troupes de la MINUSCA, avec l’appui de Sangaris, ont dû, une fois de plus, faire usage de la force en réponse aux attaques perpétrées par les éléments du FPRC, dans les environs de Sibut.

 

La MINUSCA voudrait rappeler à tous les groupes armés signataires de l’Accord de Brazzaville et de l’Accord sur les Principes du DDRR du Forum de Bangui leurs engagements contenus dans ces accords.

 

La MINUSCA condamne vigoureusement les activités violentes et illégales qui sont une violation de leurs engagements et restent une menace pour  la paix et la stabilité en Centrafrique et appelle tous les groupes armés à mettre immédiatement fin à leurs activités illégales.

 

La MNUSCA est déterminée à continuer à utiliser tous les moyens nécessaires pour assurer la protection des civils, renforcer l’autorité de l’Etat et appuyer le processus politique. La MINUSCA met en œuvre son mandat et fait usage de la force si nécessaire en toute impartialité.

 

La MINUSCA tient à rappeler aux groupes armés et aux auteurs d’actes criminels que toute action hostile contre le personnel de maintien de la paix et ses locaux constitue un crime au regard de la loi internationale.

LA MINUSCA CONDAMNE LES TENTATIVES DES GROUPES ARMES DE DESTABILISER BANGUI
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 12:14

 

 

http://www.radiondekeluka.org/  dimanche 11 octobre 2015 12:59

 

Le ministre de la Sécurité publique et Porte parole du gouvernement de transition, Dominique Saïd Panguéndji, a certifié ce samedi 10 octobre que les forces internationales déployées en République Centrafricaine, Casques bleus et soldats français de l'opération Sangaris, ont stoppé militairement une progression des hommes armés assimilés aux combattants du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC), branche de l'ex-Séléka sous commandement du général Nourredine Adam.


La nouvelle est rendue publique dans une déclaration. Le membre du gouvernement de transition a affirmé que les détonations provenaient des forces internationales qui ont frappé les forces non conventionnelles arrivées à une dizaine de kilomètres de Sibut dans la Kémo sur l'axe Grimari. Selon M. Saïd Panguindji, ces groupes armés, qui ont tenu à marcher sur la capitale centrafricaine Bangui, ont été stoppés dans leur avancée par les forces onusiennes et les soldats français de Sangaris.


« Effectivement, il y a une progression des hommes armés en direction de Sibut. Informé, le gouvernement appuyé par les forces internationales, la Sangaris et la Minusca, sont allés au contact des hommes armés. Un ultimatum leur a été donné, signifié de retourner par le chemin d'où ils sont venus. L'ultimatum s'est expiré et les forces internationales, Minusca et Sangaris associées, sont à l’œuvre pour mettre en déroute les assaillants », a affirmé le porte-parole du gouvernement.


Le porte-parole du gouvernement a appelé également les populations de Sibut et de ses environs au calme et à la retenue. Dominique Saïd Panguindji a signifié qu'il s'agit d'un avertissement de dernière rigueur.


« Ceci est un message clair qui est envoyé en direction des groupes armés pour leur dire qu'aujourd'hui, l'équilibre de la force n'est pas en leur faveur et qu'ils ont plutôt intérêt à revenir autour de la table de négociation pour privilégier des solutions politiques, des solutions apaisées », a martelé Dominique Saïd Panguindji.


Depuis plusieurs jours, plusieurs dizaines d’hommes armés de la faction rebelle du FPRC, espérant pouvoir atteindre Bangui, étaient empêchés d'entrer à Dékoa dans la Nana Gribizi.


Sibut, secouée par les affrontements, renoue avec le calme ce dimanche


Ce dimanche, le calme est revenu à Sibut après les violents combats qui ont opposé samedi en début d'après midi à une quinzaine de kilomètre de la ville sur l'axe Grimari, les forces internationales aux hommes armés, identifiés comme étant des hommes du FPRC.


Contactées au téléphone ce 11 octobre 2015, les autorités politiques et administratives de Sibut ont affirmé que le calme est revenu dans la ville après les fortes détonations d'armes de guerre entendues lors des combats dans les périphéries. La population a repris les activités quotidiennes comme l'atteste Lazare Morales Ngaya, préfet de la Kémo. 


« La ville de Sibut est calme. La population vaque librement à ses occupations », précisant que « les opérations se sont déroulées entre 15 et 18 kilomètres de Sibut sur l'axe Grimari ». 


Aucun bilan de ces affrontements n'est disponible pour l'heure. L’hôpital préfectoral de la ville n'a pas encore enregistré des cas de blessures ni de mort d'hommes, à en croire une source locale. « Il y a eu un accrochage mais jusque-là, il n'y a pas encore un bilan. Nous allons descendre sur le terrain pour voir clair dans la situation et pour savoir quelle est la position de ces groupes armés », a expliqué le préfet de la Kémo.


Par ailleurs, d'autres témoins parlent de lourdes pertes infligées aux éléments du  FPRC. 


Les autorités préfectorales administratives et militaires ont mené des démarches en vue de déceler l'intention des hommes armés. « Dès leur arrivée, je suis obligé de faire une descente avec le commandant de compagnie de la gendarmerie avec ses gendarmes. J'ai rencontré leur porte-parole qui se trouve être Bordas. Il m'a dit réellement leur message d'arriver à Bangui par la brousse », a indiqué le préfet Lazare Morales Ngaya.

FPRC frappé, confirmation du gouvernement de transition
FPRC frappé, confirmation du gouvernement de transition
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 12:10

 

 

 

http://www.la-croix.com/  12/10/15 - 10 H 50 -

 

Entre le 4 et le 11 mai dernier, lors du forum de Bangui, près de six cents personnes venues de toutes les régions de Centrafrique se sont réunies pour débattre de la situation et de l’avenir du pays. Plusieurs résolutions fortes se sont dégagées des discussions. Parmi elles, la volonté d’un « renouveau politique » par l’organisation d’élections libres et la levée du gouvernement de transition. Poussées également par la communauté internationale, ces élections doivent avoir lieu avant le 31 décembre 2015, date de fin du mandat pour le gouvernement de transition.

 

LE REPRISE DES VIOLENCES

 

Pourtant, la récente reprise des violences et des pillages menace ces perspectives. Alors que la situation revenait doucement au calme depuis un an, le territoire s’est à nouveau embrasé à la fin du mois de septembre 2015. Les exactions perpétrées une fois de plus au nom de revendications communautaires ont nourri le discours d’opposants politiques au gouvernement de transition appelant à la démission de la présidente Catherine Samba-Panza et au départ des forces françaises et onusiennes déployées sur place. Cette reprise des violences aggrave une situation humanitaire déjà très préoccupante dans la majeure partie du territoire : en juillet 2015, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) recensait plus de 460 000 déplacés dans le pays et plus de 400 000 réfugiés dans les États voisins. Les violences de ces derniers jours ont entraîné le déplacement de près de 30 000 personnes en deux jours à Bangui. Dans ces conditions, le recensement pré-électoral en cours a de fortes chances d’être très incomplet et tous les citoyens ne seront donc pas appelés à voter.

 

LES ÉLECTIONS EN DIFFICULTÉS

 

Toutefois, décaler les élections n’est pas non plus sans danger. Les Centrafricains veulent en finir avec la transition et la communauté internationale tient au respect du calendrier fixé pour la fin de la transition. Reportées ou non et sans être une solution miracle, les élections restent une étape nécessaire à la sortie de crise puisqu’elles doivent permettre de poser les bases d’un État républicain, démocratique et stable.

 

Cet objectif, très ambitieux, ne sera possible qu’avec une mobilisation internationale massive en amont, mais également en aval des élections afin de soutenir la population dans ses efforts pour la paix et la cohésion sociale. Malgré les efforts financiers, humains et techniques qui ont été faits, l’appui financier de la communauté internationale est, à l’heure actuelle, largement insuffisant pour reconstruire le pays.

 

La conférence des donateurs de la Républicaine centrafricaine (RCA), réunie fin mai 2015 à Bruxelles, n’a recueilli que 280 millions d’euros d’engagements alors que l’Ocha estimait les seuls besoins humanitaires à 565 millions d’euros.

 

INSTALLER LA PAIX

 

Afin d’aider la Centrafrique à s’inscrire dans une paix durable, la communauté internationale doit donc poursuivre son engagement et rester mobilisée en fournissant une aide proportionnée et adaptée à la complexité de cette crise. Au-delà des actions d’urgence, il ne faut donc pas sous-estimer l’importance de la sécurisation du territoire par l’appui au développement d’une armée et d’une police nationale républicaine.

 

De même, la restauration des services de l’État est essentielle dans des secteurs prioritaires tels que la justice, l’éducation ou la santé. Beaucoup de ces services ayant été totalement désorganisés durant la crise, leur relance est urgente pour pallier les conséquences d’années à vide sur la jeunesse et donner un nouvel élan à l’économie ainsi que la vie politique du pays.

 

En ce qui concerne la société civile locale, elle doit poursuivre ses actions en matière de relance du développement et du renforcement de la cohésion sociale. Les initiatives locales sont en effet de plus en plus nombreuses : ainsi, dans certains quartiers de Bangui, des jeunes leaders remettent en place des activités socio-économiques et culturelles auprès des différentes communautés locales dans le but de recréer de la cohésion et de la mixité sociale.

 

Les organisations de la société civile française doivent elles aussi rester mobilisées auprès des communautés et des organisations centrafricaines.

 

LE PAPE FRANÇOIS APPORTE SON SOUTIEN

 

C’est ce peuple centrafricain en marche pour son avenir que le pape François viendra rencontrer et soutenir le 29 novembre prochain à Bangui. Son engagement personnel en faveur des plus pauvres et de ceux qui souffrent nous invite tous (communauté internationale, États, organisations internationales, associations humanitaires et de développement, etc.) à rester mobilisés pour ce peuple et à continuer de le soutenir dans la reconstruction de la Centrafrique.

 

Gabriel NISSIM, président de l’ACAT Nicolas TRUELLE, directeur général d’Apprentis d’Auteuil Guy AURENCHE, président du CCFD-Terre Solidaire Père Emmanuel MEAUDRE, 1er assistant, congrégation du Saint Esprit François FAYOL, président de la Délégation Catholique pour la Coopération Véronique FAYET, présidente du Secours Catholique-Caritas France

Lu pour vous : OPINION d’associations qui s’engagent pour la Centrafrique « Nous devons rester mobilisés ! »
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 00:02

 

 

Claude-Richard Gouandjia a été cité comme témoin dans l’affaire de l’attentat de l’UT720 pendant son long parcours de combattant, il avait eu plusieurs contacts avec Mouammar Kadhafi, leader de la Grande Jamarihya. Pour l’aider à mener la lutte armée en Centrafrique, les libyens lui ont proposé de mener des attentats contre des intérêts français en République centrafricaine. Ce qu’il n’a pas accepté. En 1991, une commission rogatoire dirigée par le juge Bruguière et le FBI l’ont interrogé au Canada et aux Etats-Unis le rendant ainsi célèbre.Le grand journalisted’investigation, Pierre Péan de nationalité française l’a côtoyé et a essayé de nous peindre l’itinéraire de ce militant anticolonialiste dans deux livres distincts (Attentat d’UTA attribué à la Libye et Manipulation africaine). Nous avons essayé d’emboiter le pas de cet écrivain controversé en fouinant sur le parcours de ce personnage mystérieux afin de permettre aux compatriotes de mieux le connaître. Aujourd’hui à 63 ans, il n’a pas d’autres ambitions que d’être utile à son pays.

 

Parti en exil en 1974, Claude-Richard Gouandjia a rejoint le Congo Brazzaville à l’âge de  vingt deux ans sur la pointe des pieds. A son arrivée à Brazzaville, le Congo vivait un traumatisme consécutif aux soubresauts politiques qui avaient engendré un bain de sang. Deux années plus tard en 1976, Claude-Richard Gouandjia a crée avec les rescapés du coup d’Etat du capitaine Obrou et d’autres compatriotes centrafricains eux aussi en exil, le premier mouvement de l’opposition à l’extérieur qui a pris le nom du Front Populaire de Libération de Centrafrique (FPLC). Entretemps le régime dictatorial de Jean-Bedel Bokassa est devenu un Empire en 1977. Dans la même année, Claude-Richard Gouandjia est reçu par le président congolais de l’époque, Marien Ngouabi qui lui a promis de soutenir le mouvement qu’ils ont mis en place afin de renverser cet empire de honte en plein 20è siècle. Rappelons que Marien Ngouabi a même fait une déclaration officielle pour condamner la naissance de cet Empire centrafricain. Le FPLC a alors multiplié des contacts avec différents mouvements de libération en Afrique entre autres l’ANC, l’OLP, le RENAMO, la SWAPO, le MPLA, le Front POLISARIO, le MNC, le ZANU/PF, l’UPC etc. ainsi que certains régimes progressistes de l’époque tels que l’Algérie, la Chine, l’URSS, au Cuba etc.

 

En Centrafrique, une opposition en gestation dénommée, Comité  Révolutionnaire de Libération Nationale(CRLN) est dirigé par Abel Goumba dans les années 1978 alors qu’il était à l’OMS au Rwanda mais pilotée par Barthelemy Yangongo Boganda et Rodolphe Idi Lala. Le leader de cette opposition va dépêcher Idi Lala au Congo afin de prendre langue avec le régime révolutionnaire de Brazzaville. Mais à son arrivée, Idi Lala va se confronter à une fin de non recevoir pour la simple raison que le régime du président Ngouabi était déjà en contact avec un mouvement centrafricain d’obédience marxiste dirigé par Claude-Richard Gouandjia. Marien Ngouabi va alors faire discrètement une révélation à son hôte Idi Lala en lui faisant savoir que le leader de ce mouvement en terre congolaise est un jeune du nom de Claude-Richard Gouandjia. Séance tenante, Idi Lala à son tour va préciser à son interlocuteur que le jeune dont il a fait allusion n’est autre que le neveu de leur leader Abel Goumba et qu’en même temps est son beau frère. A cette époque le CRLN d’Abel Goumba est représenté au Congo Brazzaville par Laurent Ngaïbona, ancien professeur de CEG en Centrafrique et étudiant en science de l’éducation au Congo. Après cet entretien entre Ngouabi et Idi Lala, ce dernier a cherché à rentrer en contact avec le leader et les militants du FPLC. Malheureusement la première va terminer en queue de poisson car les militants ont failli lyncher Idi Lala qu’ils ont considéré comme agent du régime tortionnaire de Bokassa pour la simple raison qu’Idi Lala était à l’époque le Directeur Général de l’ENAM.

 

Deux mois plus tard, Idi Lala est retourné à Brazzaville et a rencontré Claude-Richard Gouandjia, lui a remis une correspondance d’Abel Goumba dans laquelle, ce dernier fait savoir à son destinataire qu’il se souvient que deux mois après son départ, Claude Richard Gouandjia lui avait envoyé une lettre salée. Dans cette lettre, il s’en prenait à Goumba en disant qu’il était en exil doré et ne se préoccupait guère de la masse de ses concitoyens qui traversaient le désert. Poursuivant, Goumba s’est souvenu avoir répondu à Gouandjia que c’était parce que son père a été fait prisonnier par Bokassa qu’il avait cette réaction. Mais il a reconnu que c’était une erreur d’appréciation. Il s’est dit étonné d’apprendre que c’est lui Gouandjia qui est leader d’un mouvement de lutte contre le régime sanguinaire et dictatorial de Bokassa. Il a fait savoir à Gouandjia dans la même correspondance qu’il était heureux de lui apprendre que lui Goumba n’est pas un coq qui se met sur un toit avant de chanter. Lui aussi, est sur le terrain avec un certain nombre de compatriotes centrafricains dont Idi Lala pour la même cause. Enfin Goumba dit souhaiter comme avait préconisé le président Ngouabi qu’ils unissent leur force afin d’être efficace. Après lecture de cette note et un échange avec Idi Lala, ce dernier a présenté à Gouandjia l’équipe qui travaille avec Abel Goumba. Il s’agit de Barthelemy Yangongo Boganda qui est le Coordonateur national du CRLN, de lui Idi Lala Chargé de relations extérieures et de son père, Maurice Gouandjia, ancien leader syndical. Il était de ceux qui avaient posé les jalons du premier mouvement syndical en Centrafrique, ancien ministre de Bokassa sorti fraîchement de la prison en est le Secrétaire permanent. C’est alors que Claude-Richard Gouandjia va tenir informer les autorités congolaises qui leur ont accordé l’asile. Celles-ci vont encourager la communauté centrafricaine dans la logique de réunificationde leurs forces. Aussitôt, le FPLC va recevoir dignement le CRNL avec leurs responsables Idi Lala et Laurent Ngaïbona. Quelques mois plus tard, les deux mouvements ont tenu un congrès extraordinaire afin de porter dans les fonts baptismaux un nouveau mouvement dénommé le Front Patriotique Oubanguien (FPO). Le mouvement de contestation s’est agrandi avec l’adhésion de plusieurs enseignants et cadres centrafricains.  S’en est suivie la lutte ayant conduit à la déstabilisation du régime de Bokassa avec l’un des frondeurs, Barthelemy Yangongo Boganda qui bien qu’étant l’un de ses ministres d’Etat en même temps professeur d’université, très proche des étudiants.Même si la chute de l’Empire de Bokassa est l’œuvre de tous mais il y a lieu de reconnaître qu’il existe des pionniers avant que la France ne récupère la situation en imposant David Dacko au pouvoir. De 1979 à 1980, Claude-Richard Gouandjia est devenu responsable de la section Afrique de la base stratégique (à Brazzaville) avec tout ce qui touche à l’aspect sécuritaire et militaire. La section Europe quant à est dirigée par Patrice Endjimoungou, secondé par Peleket (qui a créé le journal Clandestin « E zingo » « Réveillons-nous »), administrateur des hôpitaux en France. Peu après, Barthelemy Yangongo Boganda est parti en exil, Idi Lala s’est retiré du FPO pour créer son mouvement en compagnie de Laurent Ngaïbona, David Berbérati, Castro Wénézoui, Vincent Ndongo, et du Colonel Jean Christophe Bureau, qui prendra l’appellation du Mouvement Centrafricain de Libération Nationale (MCLN). Le FPO est devenu FPO/Parti du Travail à l’instar de du PCT (au Congo) et du MPLA/PT (en Angola).

 

Etant donné que la France ait pu imposer Dacko suivi des élections truquées, la seule option du FPO/PT reste la lutte armée afin de libérer le pays sous le joug du néocolonialisme. Ainsi, le 17 juin 1980, commence donc à sonner le glas pour le régime Dacko à travers divers attentats contre les intérêts français en Centrafrique dont celui du Cinéma le Club revendiqué par Idi Lala. Dans le rang du FPO/PT, Maurice Gouandjia, ancien ministre, Michel Gouandjia, Directeur du Bureau Central des Techniques Radio ( BCTR au ministère des PTT), Michel-Ange Gouandjia, Directeur de garage de l’ENERCA, Marc Nditiféï Boyssemebé , ingénieur technicien au ministère de l’agriculture, Pierre Bilingbi, sergent-chef, chauffeur aide de camp de Abel Goumba et Guy Moskit, militant de la jeunesse du FPO/PT, garde rapproché de Goumba sont  arrêtés. Peu de temps après, Dacko est alors renversé par le Général d’armée André Kolingba appuyé par la France et les USA qui pensent qu’un civil ne peut pas diriger le Centrafrique dans ces conditions difficiles. Tous ces prisonniers seront élargis plusieurs mois après. L’expérience démocratique qu’a entreprise la RCA sera freinée par le retour au parti unique décidé par la junte au pouvoir, suivi d’une véritable chasse aux sorcières. Ce qui amplifiera davantage la lutte armée des mouvements insurrectionnels. En 1982, alors que le Général Mbaïkoua préparait un coup d’Etat afin de placer son mentor Ange Félix Patassé au pouvoir, il sera court-circuité par le Général François Bozizé qui a tenté un coup d’Etat radiophonique manqué. Patassé va partir en exil, Bozizé sera exfiltré au Tchad, en France, en Allemagne avant d’atterrir à Tripoli. Abel Goumba, Narcisse Bozanga et Patrice Endjimoungou seront déportés à l’intérieur du pays. La France va alors « nommer » un vice-roi en la personne de Jean-Claude Mantion, colonel barbouze.

 

Lors de la conférence de la Baule en 1990, le Président français de l’époque, François Mitterrand appellera vivement tous les pays africains du pré carré à se démocratiser. Ce qui va se faire malgré certains de ces pays concernés. Bien avant cela, Kolingba va s’arranger avec le président béninois Mathieu Kérékou et le zaïrois  Joseph Mobutu pour enlever Bozizé exilé au Benin et sept autres centrafricains dont six, du rang du FPO/PT et un proche de Bozizé. Parmi eux, deux seront succombés en prison des suites de tortures (ceux détenus au Camp Kassaï dans des conditions difficiles). C’est dans cet élan que va se tenir en 1993 une élection démocratique après une première élection échouée en 1992 qui a vu la victoire du leader charismatique Ange Félix Patassé au second tour, en face d’Abel Goumba, grand combattant de la démocratie.

 

A la même année, Claude-Richard Gouandjia depuis en exil au Congo ensuite au Canada, a adressé une demande aux nouvelles autorités afin de rentrer chez lui en Centrafrique. Malheureusement cette demande restera sans suite jusqu’en 1996 année à laquelle il a pris le risque de revenir s’incliner sur les tombes de ces géniteurs décédés en son absence.Il aura échappé de justesse à un enlèvement et va se mettre à l’abri en passant par la RDC puis Congo Brazzaville. De Brazzaville, il est parti au Canada puis en France et par la suite pour atterrir au Gabon où le feu président gabonais Omar Bongo Ondimba avait besoin de ses services. L’année 2002 marque l’entrée du général Bozizé en rébellion après avoir tombé en disgrâce avec le régime de Patassé. Il sera aidé par un grand nombre de Centrafricains dont Jean Bruno Vickos entretemps, ancien ministre de Patassé qui facilitera les contacts à l’intérieur du pays aux risques et périls de sa vie.C’est d’ailleurs lui en compagnie de Karim Meckassoua, Claude Yabanda et de Claude-Richard Gouandjia qui ont organisé la rencontre entre Abel Goumba et François Bozizé à Paris. De cette rencontre, Abel Goumba et la Concertation des Partis Politiques de l’Opposition vont organiser la résistance pacifique en Centrafrique tandis que Bozizé préparait la lutte armée. Ce qui va conduire au coup d’Etat du 15 mars 2003. Ce putsch va être légitimé par la communauté internationale grâce à l’aura d’Abel Goumba qui défendra en le qualifiant de sursaut patriotique. Il va alors accepter le poste de Premier ministre tout en appelant toutes les couches sociales à soutenir la transition consensuelle mise en place. Ce sera en cette année de 2003avec l’avènement de Bozizé au pouvoir que le Président Omar Bongo Ondimba va aider Claude-Richard Gouandjia à rentrer en Centrafrique. Il sera accompagné à cet effet par deux des ministres de Bongo à savoir Ali Bongo Ondimba, actuel Président gabonais et Jean Ping. Les deux têtes de l’exécutif, le Président Bozizé et le Premier ministre Goumba vont alors se disputer de Gouandjia afin qu’il soit au service d’un d’entre eux. Finalement Bozizé va le lâcher et ce sera à la primature qu’il va être nommé au cabinet de Goumba.

 

Il a alors essayé cette première expérience jusqu’en 2005 l’année à laquelle il va une de plus se retirer tranquillement au Gabon car les choses n’allaient comme il l’entend. Mais à son départ il se butera à toutes sortes de tracasseries entre autres des tentatives d’enlèvement et même la confiscation de son passeport à son embarquement à l’aéroport international Bangui M’Poko. Il aura la vie sauve grâce à l’intervention de Bongo. Une fois au Gabon, il sera mis au service du père gabonais et aura même à aider plusieurs acteurs politiques centrafricains à rencontrer Bongo dans son Palais du bord de la mer.Il a effectué plusieurs missions à Lomé auprès du feu Président Ange Félix Patassé et a eu des contacts permanents avec Jean-Jacques Démafouth, à l’époque leader del’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) contraint en exil par le régime de Bozizé.

 

De 2007 à 2011, Bongo lui a demandé d’aller aider Bozizé qui se plaignait du fait que Gouandjia ne veut pas donner un coup de main à son pays en difficultés. Il sera alors nommé Conseiller spécial de Bozizé cumulativement avec la fonction du Directeur Général du Bureau National de Documentation (Renseignements).

 

Les élections de 2011 ont coïncidé avec la naissance de son fameux BDR qui a ravi la vedette au KNK en termes de mobilisation autour de la candidature de Bozizé. Ce qui a permis à ce dernier de ratisser largement sur ses challengers en dépit de fraudes massives ayant entaché ce scrutin. Claude-Richard Gouandjia sera par la suite nommé ministre de la sécurité publique après ces élections. Durant vingt mois au gouvernement, Il va pouvoir consolider des liens solides avec tous les services de renseignements des gouvernements de l’Afrique Centrale grâce à son carnet d’adresse riche. Rappelons que c’est le seul ministre de l’intérieur de Centrafrique à être officiellement invité par Paris. Et cela a fait grincer des dents. A la tête de ce département, il a pu tisser des liens de coopération policière avec le Congo Démocratique, le Soudan, la Roumanie et la Turquie. Grâce à sa diplomatie de l’ombre, l’Angola a accepté même qu’une commission mixte soit mise en place et qu’il puisse l’accompagnée malheureusement, il sera relevé du gouvernement contre toute attente. Entretemps il a convaincu Bozizé à prendre contact avec tous les centrafricains qui se sont rebellé contre son régime. Il a été une pièce maîtresse dans le dénouement de l’affaire Baba Ladé. Il a attiré vainement l’attention de Bozizé sur l’imminence de la coalition des rébellions. De ses multiples échanges avec le soudanais Béchir, il l’a poussé à organiser une rencontre tripartite avec Bozizé et Deby afin de stopper l’avancée des rebellions et de trouver un compromis mais il a été incompris. Deux mois après son éviction du gouvernement, la Séléka a eu raison du régime de Bozizé. Malheureusement pour Gouandjia, il verra tous ces biens (Maisons et véhicules) détruits systématiquement par ce conglomérat des rébellions.

 

Djotodia au pouvoir avec la Séléka conseillé par la France lui a tendu la main afin de l’aider dans sa lourde tâche au sommet de l’Etat malheureusement il constatera que Djotodia s’est mal entouré par des fossoyeurs. Il a    conseillé à ce chef rebelled’éviter les errements du passé cependant ce dernier n’a jamais entendu de cette oreille. Etant donné que Claude-Richard Gouandjia n’a pas pu servir son pays en tant que panafricaniste, il a alors décidé de servir toute l’Afrique en commençant par la sous-région. C’est ainsi qu’il élabora un projet de coordination de tous les services de renseignements de l’Afrique centrale. Ila donc pris son bâton de pèlerin pour faire le tour des pays concernés afin d’échanger avec ses amis. Ceux du Cameroun ont apprécié ledit projet, ilen est de même pour ceux de la Guinée équatoriale qui non seulement, ont décidé que leur pays puisse abriter le siège de cette Coordination mais ont promis de le financer durant trois ans.

 

Une fois ce projet ficelé, les partenaires ont demandé que Gouandjia soit mandaté par le Président de son pays. Malheureusement l’entourage nuisible du président de l’époque avec alchimie réussi à faire comprendre à Djotodia que Gouandjia était plutôt un agent du président Bozizé avec qui ils ont concocté un plan de déstabilisation du régime Séléka. Ce qui est totalement faux et qui relève d’une pure imagination tendant à nuire à Gouandjia. Qui veut noyer son chien l’accuse de rage, dit-on. Depuis son départ forcé du pouvoir, à ce que les témoignages confirment, Bozizé n’a jamais eu de contact avec son ancien patron de renseignement.

 

Il est de notoriété publique que Gouandjia a passé 40 ans de sa vie dans la lutte. Ces contacts avec des grands de ce continent, pas des moindre n’ont été possible que grâce à ses dextérité. De Bongo à Mobutu en passant par Sankara, Sékou Touré, Lissouba, Kabila, Kagamé, Gbagbo et Sassou, tous ces chefs d’Etat retiennent de Gouandjia, un fervent lutteur.

 

Aujourd’hui avec le regain de violence survenu dans la capitale centrafricaine ayant occasionné de nombreux morts et blessés ainsi que de graves destructions massives, la résidence de cet humble serviteur a été prise pour cible par les forces de la Sangaris. Celui-ci a échappé de justesse à cette tentative d’élimination physique dont on ignore encore les raisons valables.

 

Le citoyen lambda se demande si ce personnage dérange par son calme olympien d’autant plus qu’il a été toujours l’ami de la France ?

 

Il est clair que ceux qui veulent nuire  à ce digne fils de Centrafrique ont peur qu’il leur échappe. Nul n’est prophète chez soi dit-on, mais la vérité triomphera un jour.

Itinéraire d’un militant  panafricaniste, anti-impérialiste, anti-colonialiste ou le véritable parcours du combattant de Claude-Richard Gouandjia
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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 20:43

 

 

 

Antoine GAMANZA, Clément BELIBANGA et Marie-Justine SOW-OUAKARA ont la profonde douleur d’annoncer aux parents et amis le décès de leur belle-sœur, madame Jeanne MONGOTA, décès survenu le samedi 10 octobre 2015 à l’hôpital de Villejuif, près de Paris en France à la suite d’une longue maladie.

 

La veillée est organisée à Bangui, au quartier des BATIGNOLLES, au domicile de la famille MONGOTA.

 

Le programme d’organisation des obsèques à Bangui sera diffusé ultérieurement.

 

                                       Fait à Bangui, le 11 octobre 2015

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11 octobre 2015 7 11 /10 /octobre /2015 16:16

 

 


Bangui - AFP / 11 octobre 2015 16h30 - Une opération militaire des forces internationales en Centrafrique contre des positions rebelles des ex-Séléka a pris fin dimanche dans la région de Sibut, à environ 180 kilomètres au nord de Bangui, a déclaré à l'AFP une source militaire.

La situation est désormais sous le contrôle des forces internationales qui mènent des opérations de ratissage après avoir mis en fuite les ex-Séléka, a affirmé la source militaire.

Plus tôt dans la journée, cette source avait affirmé que des échanges de tirs nourris opposaient depuis samedi les forces internationales à des ex-Séléka.

L'opération menée par les soldats français de l'opération Sangaris et les forces de l'ONU (Minusca) visait, selon cette source, à contraindre les ex-Séléka à regagner leur position vers Kaga Bandoro, environ 200 km plus au nord. 

Une faction des ex-Séléka a quitté Kaga Bandoro le mois dernier, après y avoir été stationnée pendant des mois, affirmant vouloir descendre à Bangui, et s'était rapprochée de Sibut, de même source.

Dimanche, le porte-parole de l'armée française, le colonel Gilles Jaron, a pour sa part évoqué un accrochage dans lequel la force Sangaris est intervenue samedi. 

Hier (samedi) nous avons reçu de la Minusca une demande de soutien sur l'axe Sibut/Grimari (100 km à l'Ouest) où des groupes armés, probablement de la mouvance ex-Séleka, tentaient d'avancer vers Sibut, a-t-il déclaré lors d'un point presse à Paris.

Nous avons dépêché un hélicoptère Tigre, qui a riposté à des tirs d'armes légères d'un des groupes armés. Depuis, la Minusca ne nous a pas demandé d'appui supplémentaire, a-t-il ajouté, sans toutefois donner le bilan de ces échanges de tirs.

Plusieurs habitants joints à Sibut dimanche avaient confirmé avoir entendu des tirs nourris dans les environs de la localité et un déploiement inhabituel de forces internationales dans la région.

On ne peut pas parler d'affrontement à Sibut pour l'instant. Tout se passe en dehors de la ville et on entend les tirs un peu plus loin, a expliqué à l'AFP Blaise Boïkandjia, un habitant. 

Certains habitants de Sibut ont cherché refuge en brousse pour s'abriter des tirs, redoutant des affrontements dans le centre, a affirmé Hilaire Yagaza, un autre habitant de la ville.

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par une rébellion à dominante musulmane, la Séléka, a plongé l'ex-colonie française, déjà très instable, dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960.

La crise s'est traduite par des tueries de masse entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014, dont le pays peine toujours à se relever.

Fin septembre, Bangui a connu un regain de violences qui ont fait au moins 36 morts et près de 30.000 déplacés en quelques jours.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=638027 

 

 

RCA : les Séléka éloignés de Bangui

 

http://www.bbc.com/  11/10/2015

 

Selon le gouvernement centrafricain, la force militaire française Sangaris et les casques bleus ont eu des accrochages avec la Séléka, une milice armée composée majoritairement de musulmans.

 

Une source militaire française a annoncé à l’AFP la fin, ce dimanche, d’une opération militaire de Sangaris et des Nations unies contre des positions de la Séléka.

 

Elle a décrit une situation "sous le contrôle des forces internationales qui mènent des opérations de ratissage" et a fait état de "tirs nourris" entre les forces internationales et ce mouvement rebelle, samedi.

 

Les affrontements se sont déroulés dans la ville de Sibut, située à près de 200 kilomètres de la capitale.

 

Le gouvernement centrafricain avait demandé aux combattants de la Séléka de quitter la zone au plus tard samedi. Mais les rebelles avaient refusé d’obtempérer.

 

Fin septembre, Bangui a connu un regain de violences à l’origine de la mort de plusieurs dizaines de personnes.

 

Des tueries de masse entre communautés musulmanes et chrétiennes ont eu lieu en 2013 et 2014, en Centrafrique.

Centrafrique : fin des combats entre forces internationales et ex-rebelles Séléka
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