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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 23:51

 

 

 

OBSERVATIONS ET PROPOSITIONS 

 

DE LA CONCERTATION ELARGIE DES PLATEFORMES POLITIQUES, PARTIS POLITIQUES, ASSOCIATIONS POLITIQUES ET DES PERSONNALITES POLIQUES INDEPENDANTES SUR LE CHRONOGRAMME DES OPERATIONS ELECTORALES : REFERENDUM CONSTITUTIONNEL-ELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVES

 La durée

 

 

SYNTHESE   Les retards pris dans l’accomplissement des tâches fondamentales en particulier :

 

  • Enroulement des centrafricains à l’étranger et des réfugiés (N°3et 4)
  • L’opération de distribution des cartes d’électeurs a été omise
  • Centralisation, saisie, consolidation, apurement et exploitation des données de l’enregistrement (N°6).

Ces retards constatés dans les délais impactent sur les autres tâches. Les dates doivent être modifiées en conséquence en les intégrant au nouveau chronogramme.

 

 

La sécurité : La recrudescence de l’insécurité tant à l’intérieur du pays qu’à la capitale doit nous interpeler. Le Forum National de Bangui a mis l’accent sur le désarmement et le début de DDRR avant la tenue des élections.

 

Nous souhaitons une élection transparente et non contestable pour ne pas revivre une autre crise qui risque  d’être plus grave que celle que nous connaissons depuis plus de deux ans à cause du non désarmement. Nous rappelons pour mémoire que le prétexte avancé par la coalition Séléka pour expliquer sa rébellion est l’élection de 2011contestée  par l’opposition de l’époque.

 

Des élections organisées à l’issue d’une crise doivent être acceptées par toutes les composantes de la population centrafricaine.

 

Un chronogramme technique ou politique ? Contrairement à l’affirmation de l’ANE, le chronogramme qui nous est proposé est plutôt politique. Celui-ci est à la base de la démission du Président de l’ANE (cf.la lettre de démission de Monsieur  Dieudonné Kombo-yaya, ancien Président de l’ANE). Les difficultés dans son application nous apparaissent évidentes.

 

 

 

Bangui, le 30 octobre 2015

 

                                                                  Document présenté par Clément BELIBANGA

Observations et propositions sur le projet de chronogramme des élections
Observations et propositions sur le projet de chronogramme des élections
Observations et propositions sur le projet de chronogramme des élections
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Centrafrique-Presse.com
30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 23:39
Centrafrique-Remaniement et violences à l'approche des élections

 

 

 

BANGUI, 30/10/2015 à 09:55 (Reuters) - La présidente par intérim de la République centrafricaine, Catherine Samba Panza, a décidé de remplacer plusieurs ministres, dont ceux de la Défense et de la Justice, a annoncé vendredi la radio publique, à six semaines d'élections censées restaurer la démocratie. La préparation de ce scrutin crucial se déroule sur fond de violences inter-religieuses qui ont fait 77 morts à Bangui, la capitale, en septembre.

 

Outre les législatives et la présidentielle du 13 décembre, la République centrafricaine (RCA) doit préparer la visite du pape François prévue le mois prochain, le premier voyage en Afrique du chef de l'église catholique. Le pape a prévu de célébrer une messe en plein air et de se rendre dans une mosquée pour tenter de contribuer à rapprocher les différentes communautés religieuses du pays.

 

La RCA est régulièrement endeuillée par des violences depuis le début 2013, lorsque les Seleka, des milices composées principalement de musulmans, ont déposé le président François Bozizé et pris le contrôle du pays, majoritairement chrétien. Les Seleka ont cédé le pouvoir à un gouvernement provisoire mais entre-temps, leurs exactions avaient favorisé la création de milices chrétiennes, les "anti-balaka", dont les attaques visant des musulmans ont poussé des milliers de civils à fuir, provoquant une partition de fait du pays.

 

Dans le cadre du remaniement gouvernemental annoncé vendredi, Joseph Bindoumi, le président de la Ligue des droits de l'homme centrafricaine, remplace Marie-Noëlle Koyara au poste de ministre de la Défense. Chrysostome Sambia, un général de gendarmerie, sera chargé du ministère de la Sécurité publique, remplaçant à ce poste Saïd Panguindji, qui prend le portefeuille de la Justice.

 

Les ministres du Développement rural et de la Jeunesse ont également été remplacés. Par ailleurs, quatre personnes ont été lynchées jeudi dans les rues de Bangui et deux d'entre elles démembrées, lors d'affrontements entre des chrétiens et des musulmans. Au total, les violences dans la capitale ont fait 11 morts depuis le début de la semaine.

 

Des témoins ont rapporté que des habitants du quartier musulman de PK5 avaient lancé des attaques dans d'autres parties de la ville. "Ils ont brûlé une centaine de maisons du quartier de Kina et des autres quartiers environnants", a déclaré un habitant. "J'habite juste derrière l'église de Kina et ma maison a été brûlée.

 

L'église aussi a été brûlée." Vendredi matin, des témoins ont rapporté que la situation était plus calme mais certains d'entre eux ont dit craindre que la violence n'empêche la tenue des élections de décembre.

 

(Crispin Dembassa-Kette,; Nicolas Delame et Marc Angrand pour le service français)

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 19:32

 

 

INVITE AFRIQUE

 

Par Christophe Boisbouvier  RFI  vendredi 30 octobre 2015

 

 

Quel bilan tirer de 18 mois de lutte contre le virus Ebola, qui a causé la mort de quelque 11 000 personnes en Afrique de l’Ouest ? Jeudi à Paris, la secrétaire d’Etat française au Développement et à la Francophonie, Annick Girardin, a animé une conférence-débat sur ce sujet. Au micro de Christophe Boisbouvier, elle annonce une nouvelle aide pour la Guinée. Elle s’exprime aussi sur la situation en Centrafrique et au Congo-Brazzaville.

 

RFI : « La crise Ebola a révélé la fragilité des systèmes de santé », avez-vous dit lors de cette conférence, ce jeudi à Paris. Que faut-il changer en priorité ?

 

Annick Girardin : D’abord, je crois qu’il faut dire aujourd’hui que je suis fière de la France, fière de ces 600 personnes qui se sont rendues en Guinée-Conakry au risque et au péril de leur vie. Et je veux ici leur dire merci. Fière aussi de l’engagement financier de la France, qui est de 160 millions d’euros à ce jour, dans la partie « lutte contre le virus ».

 

Le fait que l’alerte ait été donnée, non pas par les pouvoirs publics, non pas par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais par une ONG – Médecins sans frontières -, vous amène-t-il à faire le constat d’une faillite collective ?

 

Oui. Sans Médecins sans frontières, sans ce cri d’alarme, combien de temps aurait-on mis à se mobiliser ? Ce cri d’alarme, il montre aussi qu’il y a défaillance, notamment de l’Organisation mondiale de la santé, ou du moins des représentations de cet organisme international au plan régional. Nous sommes tous d’accord pour dire que cette Organisation mondiale de la santé est un outil qu’il nous faut réformer, pour que plus jamais l’on puisse mettre un tel temps à répondre. Parce que c’était un vrai retard à l’allumage. C’est pour cela que la France pousse des travaux au sein de l’Organisation mondiale de la santé, pour que soit créée notamment une réserve humanitaire qui puisse intervenir, mais aussi des fonds financiers rapidement mobilisables.

 

Et pour la reconstruction de la Guinée de demain, qu’allez-vous faire ?

 

La France va donc soutenir la Guinée à hauteur de 174 millions d’euros. Et sur le volet « reconstruction », nous allons nous consacrer essentiellement à quatre chantiers. Le système de santé, bien sûr, avec la Guinée qui doit elle aussi s’impliquer dans le financement de cette phase de reconstruction. Le deuxième chantier, c’est l’éducation et la formation ; le troisième, c’est l’accès, bien sûr, à l’eau et à l’électricité ; et puis le dernier, c’est la relance économique de la Guinée.

 

Ce vendredi, vous vous rendez en Centrafrique quelques semaines après les terribles affrontements qui ont ensanglanté Bangui, la capitale. La transition n’est-elle pas en train d’échouer ?

 

Ma visite, c’est de venir dire à la transition qu’il faut aller au bout de l’objectif, qui est d’organiser des élections en Centrafrique. Ces élections, elles doivent absolument être organisées telles qu’elles sont prévues aujourd’hui, avec d’abord un référendum constitutionnel autour de la mi-décembre, un premier tour pour les présidentielles avant la fin de l’année, et puis un second tour au tout début d’année. Je crois que c’est important. Il faut qu’on y arrive, à cette phase d’élections, parce que ça renforcera la démocratie en Centrafrique et ça permettra de penser la reconstruction.

 

Au Congo-Brazzaville a eu lieu dimanche dernier un référendum constitutionnel très controversé. Et l’Elysée annonçait quelques jours plus tard que les conditions dans lesquelles il avait été organisé ne permettaient pas d’en apprécier le résultat, notamment en termes de participation. Voulez-vous dire que le taux officiel de participation n’est pas crédible ?

 

Je crois qu’il faut rappeler la position de la France. Le président de la République l’a dit il y a plus d’un an ; nous étions à Dakar au sommet de la Francophonie et on a rappelé deux choses. La première, c’est que les constitutions ne doivent pas être malmenées. L’alternance ne doit pas être empêchée. Et le deuxième point, c’est que dans une République, les consultations électorales doivent se tenir dans des conditions de transparence incontestables. Parce qu’on voit bien que s’il n’y a pas de transparence, il y a une contestation de l’opposition, une contestation des populations… Et c’est tout à fait logique. Organiser un scrutin ne suffit pas pour pouvoir cocher la case démocratie.

 

Cela veut-il dire que vous ne reconnaissez pas les résultats de ce référendum constitutionnel ?

 

Ça veut dire tout simplement que nous avons des doutes sur les chiffres qui ont été exprimés en termes de participation. Vous savez, il faut faire attention. Il y a, avec récemment ce qui est arrivé au Burkina Faso, des exemples qui montrent que la démocratie, la transparence, doivent être toujours présentes dans les scrutins. C’est ce que nous plaidons.

 

En pointillés, vous nous dites donc que les résultats de ce référendum de dimanche ne sont pas très crédibles. Mais ces résultats aujourd’hui sont validés par le pouvoir et tout laisse penser que l’année prochaine, Denis Sassou-Nguesso va briguer un troisième mandat. Comment va réagir la France ?

 

Le président de la République François Hollande a appelé à rassembler, a appelé au respect et à l’apaisement. La France a largement montré dans toutes ses interventions combien le dialogue est important, mais le dialogue avec tous, pour une meilleure inclusion.

 

Depuis 2012, le budget de l’aide publique au développement est en baisse continue. Cette année, vous étiez sur le point de présenter à nouveau un budget en baisse pour l’année prochaine. Et puis, il y a eu une révolte à l’Assemblée nationale et au Sénat. Les parlementaires vous ont dit : « Non, stop ! » Et cela vous a contraints à revoir votre copie. Vous vous êtes un peu fait tirer l’oreille, non ?

 

Moi, je ne le dirai pas comme ça. C’était il y a déjà quelques mois ; ce budget de l’APD, de l’aide publique au développement, était en baisse encore une nouvelle fois, parce qu’effectivement ce budget est en baisse depuis cinq ans et nous avons perdu 500 millions d’euros. Toutefois, nous savions déjà, et nous l’avions déjà dit à nos partenaires, qu’une annonce du président de la République serait faite fin septembre à New York. C’est une question de calendrier. L’annonce du président ne pouvait pas se faire avant, et donc elle ne pouvait pas être prise en compte dans la première mouture de ce budget. Les annonces du président de la République ont eu lieu fin septembre et le gouvernement a déposé deux amendements qui permettaient que ce budget soit augmenté de 150 millions – et donc, pour la première fois, soit stabilisé après cinq ans de baisse. Les parlementaires souhaitaient une hausse au-delà effectivement de la stabilisation, une hausse. Et ça a été l’objet de leurs propres amendements. Ce qui fait aujourd’hui que moi, je me réjouis pour le développement de ce budget qui aujourd’hui est en augmentation.

Invité Afrique sur RFI : Annick GIRARDIN : DEMOCRATIE ET TRANSPARENCE DOIVENT MARQUER LES SCRUTINS
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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 19:04

 

 


Bangui - AFP / 30 octobre 2015 18h33 - La secrétaire d'Etat française chargée du Développement et de la Francophonie est arrivée vendredi à Bangui pour une visite de 24 heures en Centrafrique (RCA) dans un climat de recrudescence des violences, a constaté un journaliste de l'AFP.

Arrivée en fin d'après-midi, Annick Girardin vient exprimer le soutien de la France à la RCA. Elle doit notamment s'entretenir samedi avec la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, et le Premier ministre Mahamat Kamoun.

Fin septembre, les affrontements entre chrétiens et musulmans ont fait près de 70 morts dans la capitale centrafricaine. La mort d'un conducteur musulman de taxi-moto avait provoqué un cycle de représailles et des troubles dirigés contre le gouvernement de transition et la présence internationale, avec une vague de pillages. Des affrontements ont lieu depuis lors dans la ville, où miliciens anti-balaka majoritairement chrétiens et groupes d'auto-défense musulmans continuent de sévir. 

Au moins une dizaine de personnes ont ainsi été tuées depuis le début de la semaine. Jeudi, les ministres de la Défense et de la Sécurité publique ont été limogés par la présidente.

Mme Girardin se rendra notamment au Centre de traitement des données électorales. Elle s'entretiendra également avec le corps diplomatique et des ONG. Selon la ministre, il s'agit, à la veille d'échéances électorales cruciales, de rappeler que nous sommes aux côtés de la Centrafrique, et de mettre en garde les éventuels fauteurs de trouble.

Des élections présidentielle et législatives, avec en préalable un référendum constitutionnel, sont prévues avant la fin de l'année pour mettre fin formellement à la transition. Ces rendez-vous électoraux ont été reportés à plusieurs reprises en raison de l'instabilité persistante qui règne dans le pays.

Selon le dernier calendrier proposé par l'Autorité nationale des élections (ANE), le référendum pourrait avoir lieu le 6 décembre, le 1er tour de la présidentielle et des législatives le 13 décembre, et un éventuel second tour le 24 janvier. 

La communauté internationale, France en tête, pousse à des élections rapides. Mais des responsables centrafricains comme certains observateurs s'inquiètent d'une surchauffe électorale et du contexte sécuritaire de nouveau explosif, avec un regain d'activité des groupes armés et des tentatives de déstabilisation des fragiles institutions de la transition.

Il ne s'agit pas de faire pression pour des élections à tout prix, mais d'échanger avec les autorités centrafricaines sur la capacité à respecter les délais, a expliqué à la presse Mme Girardin. A chaque fois qu'on se rapproche des élections, il y a des événements violents. Reculer ces échéances, c'est donner raison à ceux qui veulent le chaos, a-t-elle souligné.

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par une rébellion à dominante musulmane, la Séléka, a plongé l'ex-colonie française, déjà très instable, dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries de masse entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014, dont le pays peine toujours à se relever. Près de 11.000 Casques bleus et 900 soldats français de l'opération Sangaris sont déployés depuis 2014 pour tenter de mettre fin aux violences. 

Hors de Bangui, la situation sécuritaire reste aussi volatile, en particulier dans le centre du pays, où les tensions sont vives, et dans le nord, largement sous contrôle de chefs de guerre ex-Séléka. La France, ancienne puissance coloniale, est un partenaire clé de la Centrafrique. Le président François Hollande s'était rendu à Bangui en décembre 2013. La dernière visite d'un ministre français date de juillet 2015, avec Jean-Yves Le Drian (Défense).

Après Bangui, Mme Girardin se rendra au Cameroun voisin, pour une visite essentiellement consacrée au réchauffement climatique et à la déforestation, avant la 21e conférence des Nations Unies sur le climat (COP21) qui débute le 30 novembre à Paris.


(©)

Une ministre française en visite à Bangui dans un climat de violences
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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 18:52

 

 

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 30 OCTOBRE 2015 

 

Trois radios et un organe de presse écrite ont été sanctionnés, ce vendredi 29 octobre 2015 par le Haut Conseil de la Communication. C’est lors de son assemblée générale du 20 octobre que l’organe de régulation des médias a pris cette décision.

 

Ce sont les radios Ndéké Luka, Centrafrique, Notre Dame et l’organe de presse écrite « La Fraternité » qui sont concernés par ces sanctions.

 

C’est une mise en demeure qui a été adressée à la radio Ndéké Luka. Il est reproché à cette station la diffusion de l’intégralité du message d’un représentant de la société civile, message qui, selon les hauts conseillers, appelait à la désobéissance civile.

 

Même sanction pour la radio Notre Dame. Cette station est accusée de n’avoir pas respecté son cahier de charge. Selon les termes de la décision du Haut Conseil de la Communication, la radio Notre Dame diffuse « des émissions dont les contenus ne cadrent pas avec leurs titres. »

 

Il est reproché à la radio Centrafrique la diffusion du message du G23 dont le contenu, selon le Haut Conseil de la Communication « appelle à la haine contre les forces internationales. »

 

L’organe de presse, La Fraternité a été suspendu de parution pour un mois. Les motifs son présentés par le haut Conseil de la Communication en ces termes « publication d’un article contenant des propos diffamant, dénigrant et injurieux sur la personnalité de l’honorable Alexandre Ferdinand Nguendet, président du Conseil National de Transition dans sa parution N°657 du 22 octobre 2015 le qualifiant de « gangster notoire », de « trafiquant illicite » du « diamant de sang » de « braqueur », « voleur » de véhicules en violation des articles 22, 23 et 93 de l’ordonnance 05.002 du 22 février 2005 relative à la liberté de la communication en République Centrafricaine ; non respect des règles d’éthique et de la déontologie du journalisme ; non respect des engagements pris lors des dernières auditions du Directeur de Publication ».

 

L’organe « La Fraternité », selon les termes de la décision du Haut Conseil de la Communication, aura besoin d’une autorisation  pour reprendre ses parutions « avant la prochaine parution, obligation est faite au journal « La Fraternité » de se faire délivrer au préalable une autorisation de reparution auprès du Haut Conseil de la Communication » rappelle la décision.

 

Contacté, le Directeur de Publication de ce journal, Odilon Ouakpo a promis attaquer la décision du Haut Conseil de la Communication« Nous avons pris l’article en question sur Taka Parler en précisant la source. Je pense que le Haut Conseil de la Communication comme à ses habitudes, vient de commettre des erreurs graves mais nous allons attaquer cette décision qui n’a aucune valeur juridique », a-t-il promis.

 

Plusieurs décisions du Haut Conseil de la Communication ont été, ces derniers temps invalidées par la justice centrafricaine.

 

 

Reprise timide des activités à Boali

 

http://rjdh.org/ PAR VIRGINIE BERO LE 30 OCTOBRE 2015

 

La circulation a repris ce matin sur l’axe Bangui-Boali, localité située à 95 kilomètres de la capitale centrafricaine.  Les activités ont également repris dans la ville, après trois jours d’interruption, suite à des affrontements qui ont opposé des factions rivales d’Anti-Balaka.

 

« Les taxis-motos sont stationnés à la gare-routière de Boali. Les vendeurs ont ramené les marchandises dans les boutiques qui sont ouvertes. Les vendeuses ont également étalé les diverses denrées alimentaires », a décrit un habitant joint par le RJDH.

 

Selon une autre source, les habitants qui ont fui la ville pour se réfugier dans la brousse commencent à sortir de leurs cachettes depuis hier soir. « La ville est calme. Mais nous vivons avec la peur, car des Anti-Balaka sont présents dans la ville. Même s’ils ne se promènent plus avec les armes », se plaint Paul Lingoua, joint depuis le marché central.

 

Du côté de Boali-poste, les barrière érigées par des Anti-Balaka ont été démantelées. Ces  miliciens ont regagné les quartiers.« Les véhicules de transport commun ont quitté Bangui ce matin, ils sont arrivés à Boali. Les femmes vendeuses de poisson ont fait les achats, elles ont regagné Bangui avec quiétude », a ajouté la source.

 

Au début de cette semaine, des Anti-Balaka de la ville de Boali se sont affrontés. Ces incidents ont occasionné le déplacement de plusieurs personnes dans la brousse. Le bilan fait état de cinq morts et plusieurs blessés.

 

Le Haut Conseil de la Communication sanctionne quatre organes de presse
Le Haut Conseil de la Communication sanctionne quatre organes de presse
Le Haut Conseil de la Communication sanctionne quatre organes de presse
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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 18:44

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org/  vendredi 30 octobre 2015 13:34

 

Les forces vives de la nation demandent la réactualisation du projet du chronogramme électoral par l'Autorité Nationale des Elections (ANE) afin de l'adapter aux réalités politiques, juridiques et sécuritaires du pays. Cette prise de position est réaffirmée à l'issue de la seconde réunion initiée ce vendredi 30 octobre 2015, par le cadre stratégique de suivi des élections qui s'est tenue dans la salle de conférence de la Primature.


De manière unanime, les différentes parties ont reconnu l'impérieuse nécessité de faire des prochaines élections, un processus de retour de la paix et de la consolidation du vivre-ensemble entre les différentes communautés. Pour ce faire, rien ne sert de courir et donc d'organiser sereinement le processus électoral même si, en toile de fonds, se posera le problème du vide constitutionnel après le 31 décembre 2015, date butoir pour la fin de la transition ;


« Toutes les entités avaient souhaité qu'un temps leur soit accordé pour examiner cette proposition de chronogramme. C'est un travail très constructif dans la mesure où toutes les entités ont mis du sérieux avec une bonne disponibilité de l'ANE à tenir compte de toutes les propositions qui ont été faites », a déclaré Davy Yama, membre de la Concertation élargie des partis, associations et personnalités politiques indépendantes.


Revoir sa copie


Il précise par ailleurs que l'ANE doit revoir sa copie, notamment en ce qui concerne un certain nombre d'incohérences. A cet effet, Davy Yama met en exergue les incohérences liées aux délais prescrits par le code électoral. Par exemple, le projet de chronogramme électoral prévoit un début de campagne et la publication définitive des listes des candidats. « Nous avons relevé des manquements graves en ce sens qu'il y aura chevauchement. Des candidats vont battre campagne sans savoir si leurs candidatures sont validées ou pas ». 


Du côté de l'Autorité Nationale des Elections ANE, les préoccupations  des forces vives de la nation seront prises en compte et intégrées dans l'élaboration du nouveau chronogramme. « A l'ANE, nous avions comme stratégie d'écouter et de recevoir les avis qui sont émis par les présidents des partis politiques, les responsables des organisations politiques et syndicales et autres. Nous avions pris bonne note de leurs contributions et avis et nous aviserons », a déclaré le nouveau premier Vice-président Bernard Kpongaba.


« Même en temps normal, les contraintes font partie des données de la vie et à plus forte raison, dans une circonstances exceptionnelle, elles apparaissent comme une normalité. Ces contraintes sont nombreuses et ne vont pas prendre fin de sitôt mais nous savons les domestiquer pour que, dans l'intérêt de la réussite du processus électoral, nous verrons comment évoluer pour qu'elles ne puissent pas nous écraser », a conclu le premier vice-président de l'ANE.

Vers une révision du projet du chronogramme électoral en Centrafrique
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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 18:40

 

 

POINT DE VUE

 

Par Pierre Hazan  LE MONDE 

 

La lutte contre l’impunité des criminels de guerre est essentielle dans les pays qui s’extraient de conflit. Encore faut-il que le système judiciaire national soit effectif, ce qui est loin d’être toujours le cas. L’exemple de la République centrafricaine le démontre. Plutôt que de faire de vaines promesses à des populations qui ne génèrent que de dangereuses frustrations, l’accent doit être mis dans l’immédiat sur les processus non judiciaires de réconciliation. Les médiateurs devraient en tenir compte.

 

Fin septembre, de nouvelles violences ont secoué Bangui, la capitale de la République Centrafricaine, qui ont fait des dizaines de morts. Six cent prisonniers se sont évadés de la principale prison du pays. Les 120 magistrats du pays – soit un magistrat pour 35 000 personnes dans un pays plus grand que la France – ne s’aventurent guère en dehors de Bangui. Le ministère de la justice a été pillé il y a longtemps et n’a jamais été remis sur pied. Le système judiciaire est laminé, l’autorité de l’Etat pratiquement inexistante. De toute manière, la population a la plus grande méfiance face aux tribunaux, estimant qu’ils ne sont que le bras des riches et des puissants. Et malheureusement, le passé lui donne largement raison.

 

C’est dans cette situation dramatique, en mai dernier, que s’est tenu le Forum national de Bangui. Avec pour volonté de sortir le pays d’une crise profonde, marquée par d’effroyables crimes commis tant par les milices ex-Séléka qu’anti-Balaka. En décembre 2013 et janvier 2014, ces derniers s’étaient tragiquement illustrés par des sanglants pogroms antimusulmans au point que les Nations unies avaient qualifié la situation de « pré-génocidaire ». La société est polarisée entre des musulmans apparentés aux ex-Sélékas, généralement tenus pour des étrangers, et la majorité chrétienne qui estime avoir été envahie par des combattants tchadiens et soudanais avec la complicité des musulmans locaux. Ces sentiments de peur et d’hostilité, de part et d’autre, sont aiguisés et manipulés par les chefs de guerre cherchant à mieux contrôler les richesses dont regorge le sous-sol en minerais précieux, dont l’uranium, l’or et les diamants.

 

Un Etat en déliquescence

 

En mai dernier, le Forum national de Bangui a produit le Pacte républicain, une feuille de route visant à sauver le pays du naufrage qu’il connaît actuellement. Outre les questions de gouvernance, de sécurité et de développement, le FNB préconise au nom de la réconciliation nationale, la mise en place d’une Cour pénale spéciale, le rétablissement et l’indépendance de la chaîne judiciaire, la poursuite des auteurs de criminels de guerre, la mise sur pied d’une Commission vérité et réconciliation et l’utilisation de mécanismes traditionnels de règlement des différends. C’est l’outillage classique de la justice transitionnelle. Mais ces outils ont été forgés dans des contextes radicalement différents : il s’agissait d’opérer une transition pacifique entre des pouvoirs autoritaires qui avaient violé les droits de l’homme – que ce soit en Amérique latine, en Afrique du Sud ou en Europe centrale et orientale –, et un pouvoir démocratique nouvellement nommé.

 

Or, ici, dans le cas de la Centrafrique, nous sommes dans la situation d’un Etat en déliquescence. La Cour pénale internationale a été saisie, mais par définition son rôle peut être symboliquement important, mais restera modeste. Au maximum, elle ne poursuivra qu’une poignée de responsables. Quant au système judiciaire centrafricain censé joué un rôle central, il suppose au préalable qu’existe l’autorité de l’Etat, condition qui est loin d’être remplie. Dès lors, postuler la création d’une Cour pénale spéciale et le rétablissement de la chaîne judiciaire n’a de sens qu’à moyen terme, au mieux, en espérant par ailleurs que les bailleurs de fonds se manifestent…

 

Les autorités de transition et la communauté internationale ont utilisé la boîte à outils de la justice transitionnelle sans l’adapter au contexte de ce pays. Au point de procéder non seulement à une inversion des séquences, mais plus fondamentalement, en assignant aux outils de la justice transitionnelle la mission de participer à la reconstruction d’un Etat aujourd’hui failli. Il s’agit ni plus ni moins de faire du state building. Nous ne sommes résolument pas dans le cas de l’Afrique du Sud ou de l’Argentine où les mécanismes de justice et de réconciliation ont été créés après que la démocratie fut rétablie, mais de créer ces mécanismes pour que l’Etat se mette à exister de nouveau. C’est un défi autrement plus considérable qui ne peut se réaliser à court terme.

 

Désarmer

 

D’où la nécessité de sortir du cercle vicieux actuel, où l’absence de sécurité et d’état de droit oblitère tout progrès politique. L’enjeu – et il est de taille – est de mettre sur pied une approche globale qui comprend un processus de désarmement des combattants lié lui-même à un processus de Commission vérité, justice et réconciliation. Dans un tel cadre, l’amnistie peut être accordée aux (ex)-combattants pour autant que les normes de droit international soient respectées. Cela permettrait de sortir du cercle vicieux que connaît la République Centrafricaine où l’impunité a conduit à la déréliction de l’Etat, fragmentant le pays désormais tenu par des groupes armés, et empêchant toute sortie de crise et tout développement économique.

 

Malheureusement, l’enthousiasme lors du Forum national de Bangui a fait miroiter aux populations des solutions immédiates. Mais aucune des décisions prises n’a vu un commencement de mise en œuvre. Il en a découlé de profondes frustrations, contribuant elles-mêmes à générer de nouvelles violences.

 

Est-ce à dire qu’il ne faut rien faire dans le court terme en matière de justice, tant que le lent processus de (re) mise sur pied de l’appareil judiciaire n’aura pas été effectué ? Pas du tout. En dépit de tous les obstacles, l’accent doit être mis sur les processus traditionnels de règlement des différends en les adaptant aux besoins des populations. Les Centrafricains peuvent s’inspirer de l’expérience des Gacaca au Rwanda qui s’appuie sur l’incorporation des éléments de la justice coutumière, plaçant l’exercice de la responsabilité au niveau communautaire. La classe politique peut jouer un rôle clef dans ce processus. Les réalités locales offrent des opportunités d’action qu’il est urgent de saisir pour que la page la plus sombre de l’histoire mouvementée de la République Centrafricaine soit enfin tournée.

 

Pierre Hazan est conseiller spécial pour la justice transitionnelle au Centre pour le Dialogue Humanitaire (Genève)


 

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/10/30/centrafrique-fausses-promesses-et-veritable-opportunite-de-justice_4800318_3212.html#J6QgDb7Tb7B3LFDc.99

Lu pour vous : Centrafrique : fausses promesses et véritable opportunité de justice
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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 18:38
Centrafrique : Une nuit à Bangui pour le pape

 

 

 

30 octobre 2015 à 07h54 (Agence France-Presse)

 

Les Centrafricains sont très touchés par la volonté du pape François de passer une nuit à Bangui fin novembre, «ce qui pour les Africains crée un lien», et ils espèrent «qu'avec cette visite, puisse venir la paix», a affirmé vendredi un prêtre centrafricain à Rome.


«Jean Paul II avait passé quelques heures le 14 août 1985. Le pape François reste une nuit à Bangui. Pour les Africains, le fait qu'il reste dormir chez nous a une grande signification, nous sommes plus unis à lui, cela crée un lien», a relevé le père Paterne Koyassambia-Kozando, du diocèse de Bangui, lors d'une conférence de presse organisée par l'Université de la Sainte-Croix (Opus Dei).


Le pape argentin doit se rendre dans un camp de réfugiés, à la mosquée centrale de Koudoukou, avant de célébrer une messe dans le stade Barthelemy Boganda, les 29 et 30 novembre, bien que la capitale ne soit pas sortie d'un sanglant conflit entre groupes armés opposant essentiellement musulmans d'un côté à chrétiens de l'autre.

Ces étapes sont risquées, notamment à la mosquée, et les forces de sécurité de l'ONU et françaises seront sur le qui-vive.


Lors de la préparation de ce séjour demeuré jusqu'au bout incertain, il avait été question d'un séjour de quelques heures seulement du pape en Centrafrique, mais celui-ci aurait accédé à la demande de l'épiscopat centrafricain de passer la nuit sur place.

«La population de Bangui est facilement superstitieuse et espère qu'avec la visite du pape viendra la paix», a affirmé le père Koyassambia-Kozando.


«De même, les gens se disent: si le pape réussit à aller dans le quartier de la mosquée et en ressort, je pourrais moi aussi y aller et en sortir», a remarqué le prêtre centrafricain. 45% de la population de Bangui est catholique.


Le prêtre a salué le travail de la plateforme animée par un archevêque, un imam et un pasteur protestant pour apprendre aux différentes communautés l'accueil mutuel. Mais il a souligné que le citadin de base réclame la sécurité, car il est aujourd'hui à la merci de représailles dès qu'il y a un mort dans l'un ou l'autre camp.

 

 

Les chefs religieux de Centrafrique fondent leur espoir sur la visite du pape

 

http://www.la-croix.com  30/10/15 - 14 H 50

 

Les chefs musulmans et chrétiens de République centrafricaine estiment que la visite du pape François dans leur pays, les 29 et 30 novembre 2015, pourrait aider à ramener la paix.

 

Les chefs religieux, musulmans et chrétiens, de Centrafrique fondent beaucoup d’espoir sur la prochaine visite du pape François dans leur pays, les 29 et 30 novembre 2015.

 

« Ce sera un événement clé pour tous les Centrafricains, quelle que soit leur appartenance religieuse », a déclaré l’imam Omar Kobine Layama, président du Conseil islamique, dans une interview au service d’information catholique pour l’Afrique (CISA). L’intervention de l’iman arrive alors qu’au moins sept personnes sont mortes depuis lundi 26 octobre dans des violences entre les ex-Seleka et les anti-balaka.

 

« Nous espérons que le Saint-Père apportera un message clair sur l’unité des croyants, le dialogue interreligieux, les droits humains et la paix », a-t-il ajouté. Il a souhaité que ce message puisse « vraiment nous libérer et aider à reconstruire les liens sociaux entre les différents groupes armés qui ont été détruits ». Il a aussi indiqué que les dirigeants musulmans avaient demandé au pape François d’appeler les groupes rebelles à renoncer à leurs armes, après l’échec du processus de désarmement mené sous l’égide de l’ONU.

 

« Le Saint-Père a déjà fait beaucoup pour aider tous les Centrafricains, qu’ils soient catholiques, musulmans, protestants ou animistes », a encore dit le leader musulman pour qui la visite du pape sera, avant tout, une occasion de prière. « Elle nous permettra aussi de présenter notre communauté musulmane au monde entier, en soulignant ses inquiétudes et ses craintes », a-t-il dit encore.

 

UNE ÉNORME TÂCHE DE RÉCONCILIATION

 

De son côté, le secrétaire général de la Conférence épiscopale de République centrafricaine (CERCA), Mgr Cyriaque Gbate Doumalo, a précisé que les représentants musulmans avaient été consultés sur le programme de visite de deux jours du pape et comment il pourrait, au mieux, aider à atténuer la crise.

 

Selon lui, le pape parlera au cœur des chrétiens et musulmans. « Nous espérons que ses bons mots et gestes pourront sauver notre pays, et nous permettront d’aller de l’avant », a-t-il poursuivi, tout en faisant observer que les Centrafricains, de toutes les confessions, sont conscients de l’énorme tâche de réconciliation qu’ils ont à accomplir.

 

La RCA, compte 4,4 millions d’habitants dont un tiers de catholiques, répartis dans neuf diocèses.

Apic

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Centrafrique-Presse.com
30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 18:34

 

 

 

Vous le savez, les Nairobistes, avec Nouredine ADAM à leur tête, tentent par tous les moyens de faire sombrer le pays dans le chaos et précipiter la division de la Centrafrique. Depuis 2013 avec le coup de force de Sibut et le pillage de la ville de Sido jusqu’à la récente tentative de coup d’état de début octobre et l’attentat meurtrier contre la délégation de l’UPC venue défendre l’idée d’une paix durable, Nouredine Adam et les Nairobistes sont à l’origine des maux qui gangrènent la RCA !

 

D’un côté, Nouredine Adam répand la violence et la désolation et d’un autre côté il se présente comme un politicien, un démocrate qui ose nous donner des leçons de démocratie.

 

Je vous propose de faire une lecture de sa « Déclaration sur la Troisième Transition » sous un éclairage nouveau, celui des événements tragiques passés et récents.

 

« Nous tenons à dire au monde entier, que le 30 décembre 2015, la transition prendra fin. »

 

« Conscient que les élections ne seront pas organisées à cette date dû à l’échec total du recensement électoral, toutes les autorités de la Transition doivent démissionner. »

 

Ne t’en déplaise Nouredine ADAM, plus de 85 % des électeurs se sont déplacés pour se faire inscrire sur les listes électorales et les élections auront bien lieu comme prévu…

 

A la lecture de tes magistrales prophéties, que dire de toi Ancien Ministre d’Etat (comme tu aimes à le répéter) sinon que tu es sans aucun doute le Grand Visionnaire, le marbut éclairé, le Magicien divinatoire et le plus fabuleux diseur de bonne aventure que les Centrafricains attendaient !

 

« Mme la Présidente de la République, Le Premier Ministre et son Gouvernement, Le Président du CNT doivent laisser la place à de nouvelles autorités choisies par le peuple Centrafricain à travers un processus qui doit prendre en compte toutes les revendications. »

 

Nouredine ADAM, l’homme qui s’était engagé à participer au Forum de Bangui et à déposer les armes et qui a fait volte-face à la première occasion, se place maintenant comme un défenseur-militant de la consultation démocratique ?

 

Général autoproclamé, mercenaire à la solde des rebelles tchadiens, petite main de la police politique d’un dictateur étranger, numéro 2 de la Séléka, putschiste sanguinaire qui a mis en déroute Ange-Félix PATASSE et François BOZIZE et qui a participé au massacre de milliers de Centrafricains, tortionnaire au sein du CEDAD (Comité Extraordinaire pour la Défense des Acquis Démocratiques), Nouredine ADAM ose s’imposer en porte parole de la démocratie participative ! Nouredine ADAM, toi un démocrate ? De qui te moques-tu ?

 

Qui peut faire confiance à un homme dont les mains sont tâchées du sang sacré de nos compatriotes et qui fait le ménage autour de lui en envoyant ses proches lieutenants à la mort alors que lui-même se terre honteusement dans sa résidence ?

 

« Nous n’accepterons pas un régime de transition illégal et nous condamnons fermement les hommes politiques corrompus de la Deuxième transition. »

 

Illégalité, corruption, autant de mots qui font partie de l’ADN de Nouredine ADAM, autant de maux qui plongent notre pays dans le chaos depuis des années !

 

La corruption, Nouredine ADAM est bien placé pour en parler, lui qui trempe dans le trafic d’armes depuis toujours, qui pille les ressources diamantifères de la Ouaka et de la Haute-Kotto, qui a détourné à son profit la majeure partie des fonds versés à la Séléka et qui a spolié des milliers de Centrafricains pendant l’occupation militaire de Bangui ! Toujours plus gourmand, il a fait les poches d’Omar YOUNOUSS (alias SODIAM) pendant des années avant de se débarrasser de lui en profitant opportunément des récents combats de SIBUT ! Son obsession de l’argent l’a également incité à tromper la confiance de ses combattants en ne leur envoyant aucun subside pendant un an et en les contraignant à devenir des pillards et des rançonneurs détestés par la population.

 

Des dizaines de millions de francs se sont ainsi évaporés entre Ndjamena et Khartoum, aux bons soins d’Ismaël ADAM, l’autre petit escroc de la famille.

 

Tu as raison Nouredine, il faut condamner fermement les corrompus, ton tour viendra… sois patient !

 

« Nous appelons la communauté internationale d’y prendre note. »

 

Ne t’inquiète pas Nouredine, la communauté internationale n’a pas besoin de prendre des notes… D’ailleurs, elle a une très bonne mémoire et elle n’oubliera pas de te faire payer tes actes criminels devant la Cour pénal internationale !

 

« Un mini-forum doit être organisé entre les filles et les fils de ce pays pour décider de l’avenir de leur pays afin de trouver une paix durable et la reconstruction rapide de nos institutions. »

 

Nouredine ADAM, le haut responsable du CEDAD et de la Séléka qui a torturé, tué et volé des milliers de filles et de fils de notre pays veut s’asseoir à côté des survivants pour décider de l’avenir de la Centrafrique ?

 

Nouredine, il n’y aura pas de mini-forum et la seule chaise qui te sera réservée sera celle de ta cellule, dans un couloir de la CPI !

 

« Nous défendrons les intérêts de notre peuple avec l’amour et la patrie. »

 

De quel peuple parle-t-il ?

 

Contrairement aux rumeurs colportées ici et là, Nouredine ADAM est bien un Centrafricain et non un Tchadien comme on voudrait nous le faire croire… Originaire d’une ethnie Rounga et musulman (il est le fils d’un Imam de Bangui) il devrait être de ceux qui luttent démocratiquement pour la défense des minorités et leur intégration dans une RCA unie.

 

Nouredine, tu oses parler d’amour alors que tu as semé le malheur et la désolation pendant des années. Encore hier, tes hommes donnaient la mort dans Bangui, dans un attentat lâche contre l’UPC. Tu oses encore parler d’amour ? Oui, l’amour de la mort !

 

Nouredine ADAM, tu n’appartiens plus à notre peuple, tu appartiens au peuple des mécréants (Dar al-'Ahd), le peuple qui défend les voleurs, les meurtriers, les trafiquants, les spolieurs, les tortionnaires, en un mot, le peuple des ennemis de la Centrafrique.

 

« Il faut une nouvelle transition de trois ans, pour permettre un accord militaire et politique avant d’aller aux élections. »

 

Tu peux toujours espérer Nouredine ! D’abord il n’y aura pas de nouvelle transition et ensuite garde en tête que le peuple centrafricain ne t’a pas oublié, tu es le paria de notre beau pays ! Tu n’es pas digne d’être un Centrafricain !

 

« Que Dieu bénisse notre beau pays la Centrafrique. »

 

Ne t’inquiète pas Nouredine ADAM, que ce soit le Dieu des Musulmans ou celui des Chrétiens, il veille sur notre pays et il nous conduira vers la paix !

 

Nouredine ADAM, tu n’arriveras pas à nous diviser car NOUS Centrafricains de toutes origines et de toutes confessions, nous sommes TOUS unis contre toi et contre les Nairobistes qui veulent la partition et la mort de la Centrafrique !

 

Abdoulaye NGAMENDE

LETTRE OUVERTE A NOUREDINE ADAM, LE DEMON DIVISEUR…
LETTRE OUVERTE A NOUREDINE ADAM, LE DEMON DIVISEUR…
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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 18:26

 

 

 

http://adiac-congo.com/ Vendredi 30 Octobre 2015 - 14:00

 

Bangui connait à nouveau un cycle de violence, avec des affrontements entre groupes armés depuis le jeudi 29 octobre. Pour les autorités de la transition, il n’y a pas de doute, les « Nairobistes » autrement dit, les partisans de François Bozizé et Michel Djotodia sont à l’origine de ces atrocités.

 

Les dernières tueries de Bangui ont eu des répercussions politiques notamment avec les limogeages du ministre de la Défense et de l’intérieur. «Il s’agit des responsables et leaders politiques qui se sont réunis mi-avril 2015, à Nairobi, au Kenya. Leur but est de créer le chaos pour prouver que rien ne marche dans le pays, afin qu’ils  reprennent la commande du pouvoir dans le cadre d’une troisième transition. J’appelle le peuple centrafricain au calme et à la retenue, et surtout à rejoindre l’union sacrée de la transition qui est la paix et l’organisation rapide des prochaines élections », a déclaré le tout nouveau ministre centrafricain de la Justice, porte-parole du gouvernement Dominique Said Panguindji.

 

Cette recrudescence de la violence est survenue après l’attaque d’une délégation de l’ex-séléka, de la fraction  de l’UPC, à Bangui, la semaine dernière par des anti-Balaka.   La coordination de l’UPC dont le quartier général se trouve à Bambari, au centre du pays, est montée au créneau pour dénoncer l’inaction de Bangui. « Cette délégation est venue dans le cadre du dialogue et n’est pas venue armée. Ils ont été attaqués par des voyous et leurs commanditaires sont des lâches. L’UPC a demandé au gouvernement de faire toute la lumière sur ce qui s’est passé, de retrouver les deux personnes disparues et, au pire des cas, leurs cadavres », a réclamé Souleymane Daouda, conseiller politique de l'UPC.

 

 « La responsabilité du gouvernement ne saurait être engagée. C’est un acte de banditisme. Le gouvernement n’a pas été avisé de ce déplacement, sinon les mesures d’ordre sécuritaire auraient été prises, puisque ce secteur est réputé très hostile  », a répondu le porte-parole du gouvernement. Par ailleurs, « Le gouvernement entend envoyer une mission à Bambari pour essayer de clarifier la situation et pour que d’autres violences ne puissent pas être exercées. Le gouvernement mettra tout en œuvre en vue de faire toute la lumière sur l’assassinat du porte-parole de l’UPC », a-t-il indiqué.

 

Fiacre Kombo

Violence en Centrafrique : les ex-présidents François Bozizé et Michel Djotodia pointés du doigt
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