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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 04:03
Visite de Mme Annick Girardin à Bangui
Visite de Mme Annick Girardin à Bangui
Visite de Mme Annick Girardin à Bangui
Visite de Mme Annick Girardin à Bangui
Visite de Mme Annick Girardin à Bangui
Visite de Mme Annick Girardin à Bangui
Visite de Mme Annick Girardin à Bangui
Visite de Mme Annick Girardin à Bangui
Visite de Mme Annick Girardin à Bangui

 

 

La Secrétaire d’État au développement et à la francophonie Mme Annick Girardin a rencontré le Premier Ministre centrafricain Mahamat Kamoun.

 

Elle a signé avec l’État Centrafricain le lancement du programme d'appui au renforcement des capacités de l'administration centrafricaine. Ce projet de 1,5 M d'euros est financé par l'Agence française de développement.

 

Mme Girardin a ensuite été reçue par la Cheffe de l'Etat de la Transition Catherine Samba Panza, pour évoquer la situation politique et sécuritaire qui prévaut actuellement en Centrafrique.

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 03:25
COMMUNIQUE GOUVERNEMENTAL

 

 

 

 

Suite à la procédure judiciaire engagée contre les auteurs et complices des événements du 26 septembre dernier à Bangui, des mesures conservatoires ont été prises à l’égard de certains agents de l’Etat et des éléments des forces de défense et de sécurité centrafricaines impliqués dans lesdits événements qui ont engendré des dizaines de morts et des centaines de blessés.

 

Il importe de mentionner en plus que les éléments des forces de défense et de sécurité impliqués n’ont pas respecté les ordres donnés par la hiérarchie militaire en refusant de se présenter au grand rapport durant les quartiers consignés.

 

Le Gouvernement suit avec beaucoup d’attention la procédure qui est toujours en cours, tout en respectant l’indépendance de la justice. Certains agents de l’Etat et éléments des forces de défense et de sécurité à l’encontre desquels les enquêtes n’ont pas relevé la preuve de leur implication ont vu leurs salaires rétablis.

 

Selon les informations qui sont parvenues au Gouvernement, des personnes mal intentionnées et en mal de pouvoir sont en train de manipuler certains éléments sous enquêtes pour continuer de déstabiliser le pays.

 

Le Gouvernement prend à témoin la communauté internationale et la population centrafricaine. Il invite la population à garder son calme et à doubler de vigilance.

 

Il en appelle au sens patriotique de chacun des éléments des forces de défense et de sécurité de notre pays et les encourage à continuer de veiller à ce que l’image des institutions qu’ils représentent, ne soit pas ternie par les agissements d’un groupuscule d’individus irresponsables.

 

Fait Bangui, le 29 octobre 2015

 

Pour le Gouvernement

 

Le Ministre de la Sécurité

 

Porte-parole

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 02:55

 

 

 

Par RFI 01-11-2015 à 10:21

 

Alors que Catherine Samba-Panza, la présidente de transition, a confirmé que le référendum et le premier tour de la présidentielle se dérouleraient bien avant la fin de l'année (les 6 et 13 décembre respectivement), Annick Girardin s'est rendue ce samedi à Bangui pour confirmer l'appui de la France. La secrétaire d'Etat chargée du Développement et de la Francophonie a rencontré la présidente et son Premier ministre Mahamat Kamoun ainsi que des jeunes de toutes les confessions. Elle a aussi visité l'Autorité nationale des élections d'où elle est ressortie optimiste sur la tenue des scrutins aux dates prévues.

 

« Les deux millions de personnes inscrites sur les listes montrent que les Centrafricains veulent la paix... »

 

Annick Girardin Secrétaire d'Etat chargée du Développement et de la Francophonie 01/11/2015 - par Olivier Rogez

RCA : Paris est confiant sur le calendrier électoral centrafricain
RCA : Paris est confiant sur le calendrier électoral centrafricain
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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 02:28

 

 

 

Par RFI 01-11-2015 à 21:57

 

Avec notre correspondant au Vatican, Antoine-Marie Izoard

 

Dans à peine plus de trois semaines, le pape François doit se rendre pour la première fois en Afrique. Mais le Saint-Père vient de laisser entendre qu'il pourrait renoncer à se rendre en République centrafricaine, troisième et dernière étape de cette visite qui le mènera aussi au Kenya et en Ouganda.

 

Le tout premier déplacement du pape François en Afrique doit être dominé par son encouragement à la recherche de la paix et au dialogue entre religions. Mais une nouvelle aggravation de la situation en République centrafricaine pèse sur ce voyage. Dimanche, le pape a lancé un nouvel appel aux parties en conflit afin qu'elles mettent fin à la violence. Il s'est dit « vivement préoccupé » par la « situation délicate » que vit la Centrafrique, en appelant à « mettre fin au cycle de violences ». Des dizaines de morts sont à déplorer depuis septembre dans des conflits qui opposent à Bangui musulmans et chrétiens.

 

En signe de proximité et pour encourager la réconciliation, le pape François a aussi annoncé qu'il souhaitait anticiper de quelques jours le Jubilé de la miséricorde censé s'ouvrir à Rome le 8 décembre. Il entend ainsi ouvrir fin novembre la porte sainte de la cathédrale de Bangui. Un geste symbolique programmé lors d'un voyage, a-t-il confié, « qu'il espère réaliser ». Dans le langage prudent du Vatican, cette précision inhabituelle laisse à penser que le pape pourrait renoncer à se rendre à Bangui.

 

D'à peine plus de 24 heures, cette visite est pourtant pleine de sens. Le pape doit notamment visiter un camp de déplacés, rencontrer les communautés évangéliques du pays, mais aussi se rendre à la rencontre de la communauté musulmane de Bangui.

 

 

Version française de l’Appel lancé aujourd’hui, à midi, par le Pape François depuis Place Saint Pierre, à Rome, après la prière de l’Angelus.

 

Chers frères et sœurs, les événements douloureux de ces derniers jours, qui ont aggravé la situation délicate de la République Centrafricaine, ont suscité en moi une vive préoccupation.

 

Je lance un appel aux différentes parties impliquées afin que cesse ce cycle de violences.

 

Je suis spirituellement proche des Pères comboniens de la Paroisse de Notre-Dame de Fatima à Bangui, qui accueillent de nombreux déplacés.

 

J’exprime ma solidarité à l’Eglise, aux autres confessions religieuses ainsi qu’à toute la nation centrafricaine, si durement éprouvée alors qu’on est en train de faire tous les efforts pour dépasser les divisions et reprendre le chemin de la paix.

 

Pour manifester la proximité et la prière de toute l’Eglise à cette Nation si affligée et tourmentée et pour exhorter tous les Centrafricains à être toujours plus témoins de miséricorde et de réconciliation, le dimanche 29 novembre j’ai l’intention d’ouvrir la Porte Sainte de la Cathédrale de Bangui, au cours du Voyage Apostolique que j’espère pouvoir effectuer dans cette Nation.

 

 

 

Le pape "vivement préoccupé" par le "cycle de violences" en Centrafrique

 

 http://www.france24.com/ 01/11/2015 (AFP)  Le pape François espère pouvoir se rendre comme prévu, le 29 novembre, à la cathédrale de Bangui, en Centrafrique.

 

Lors de sa traditionnelle prière de l'Angelus devant la foule rassemblée place Saint-Pierre, dimanche, à Rome, le pape François a reconnu être vivement préoccupé par la situation en Centrafrique, où deux personnes ont été tuées la veille à Bangui.

 

Le pape François s'est dit, dimanche 1er novembre, "vivement préoccupé" par la "situation délicate" que vit la Centrafrique, en appelant à "mettre fin au cycle de violences" dans ce pays où il doit se rendre à la fin du mois.

 

"Les douloureux épisodes qui ces jours derniers ont détérioré une situation déjà délicate en Centrafrique suscitent en moi une vive préoccupation", a affirmé le pape devant la foule rassemblée place Saint-Pierre pour la traditionnelle prière de l'Angelus.

 

Samedi, au moins deux personnes ont été tuées et plusieurs blessées à Bangui par des musulmans armés qui ont lancé de nouvelles attaques contre des quartiers abritant des chrétiens dans le sud-ouest de la capitale. Selon une source militaire, plusieurs centaines de personnes ont fui ces zones par peur des violences.

 

Ces évènements surviennent 48 heures après que quatre personnes ont été tuées et une vingtaine blessées jeudi dans des violences à Bangui où, après la mort de deux d'entre eux, des musulmans armés avaient mené des représailles dans des quartiers chrétiens.

 

"J'appelle toutes les parties impliquées à mettre fin à ce cycle de violences"

 

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l'ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014.

 

"J'appelle toutes les parties impliquées à mettre fin à ce cycle de violences", a ajouté le pape, qui a ensuite affirmé qu’il souhaitait "de tout cœur" se rendre comme prévu le 29 novembre à la cathédrale de Bangui.

 

Le 10 septembre, Jorge Bergoglio avait annoncé qu'il se rendrait pour la première fois sur le continent africain, en visitant le Kenya, l'Ouganda et la Centrafrique du 25 au 30 novembre. Mais ce voyage comporte plusieurs risques liés à la sécurité, les trois pays visités, qui comptent d'importantes communautés catholiques, étant secoués par des conflits ou des violences.

 

©

 

Le pape François pourrait annuler sa visite en Centrafrique

 

CITE DU VATICAN 01/11/2015 à 14:59 (Reuters) - Le pape François a laissé entendre dimanche que sa visite prévue à la fin du mois en République centrafricaine pourrait être annulée si les violences inter-religieuses s'intensifient.

 

S'exprimant devant des fidèles réunis sur la place Saint-Pierre, François a réclamé la fin du cycle de violence dans le pays où il est prévu qu'il se rende les 29 et 30 novembre.

 

Le pape a évoqué "un voyage que j'espère pouvoir faire dans cette nation", prenant une précaution dont il n'avait jusqu'à présent pas fait preuve.

 

Le programme de sa visite à Bangui prévoit qu'il se rende dans la mosquée centrale de Koudoukou, un des quartiers les plus violents de la capitale centrafricaine.

 

"Si la situation se dégrade, il ne pourra pas s'y rendre", a dit la source contactée par Reuters.

 

Jeudi dernier, quatre personnes ont été tuées à Bangui, portant à 11 le nombre de victimes des violences entre factions chrétiennes et musulmanes au cours de la semaine.

 

L'ancienne colonie française est secouée par des violences depuis 2013 et les autorités ont du mal à désarmer les milices rivales malgré l'accord de paix conclu en mai dernier.

 

(Philip Pullela,; Nicolas Delame pour le service français)

 

Le pape François fait planer le doute sur sa venue en Centrafrique
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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 01:57
lu pour vous : Centre-Afrique. L'école-nomade des enfants

 

 

 

http://www.letelegramme.fr/  31 octobre 2015

 

Pour Marie-Christine Courteille, âgée de 57 ans, « l'humanitaire pour l'humanitaire », ce n'est pas son truc. Née au Tchad, élevée à Bangui, en Centrafrique jusqu'à l'âge de 13 ans, l'enseignante en français installée à Plougasnou, « veut faire quelque chose pour le pays où [ELLE]a grandi ». En 2002, avec un collègue, elle crée l'association Zo Kwe Zo Education et lance plusieurs projets dans le pays. Mais en 2013, « face à la crise là-bas, j'ai à nouveau voulu m'investir ».

 

« Leur donner quelque chose auquel se raccrocher »


En septembre dernier, la Plouganiste, en année sabbatique a, une nouvelle fois, rejoint Bangui. « L'occupation par des groupes rebelles et la guerre civile laisse les enfants livrés à eux-mêmes », ajoute-t-elle. Écoles fermées, insécurité : « Il y en a beaucoup dans les rues, et j'ai voulu voir ce qui existait déjà pour aider les enfants ». Forte d'un réseau sur place qu'elle entretient depuis son enfance, Marie-Christine Courteille sait où elle va, et avec qui : « L'idée, c'est d'avoir une camionnette ambulante, pour aller là où s'agglutinent les enfants des rues. Je me suis aperçue que mon projet était attendu et mes interlocuteurs vont m'aider à le pérenniser ». À l'aide de supports pédagogiques, l'objectif serait de proposer des activités aux enfants « pour leur donner quelque chose auquel se raccrocher », explique-t-elle. Côté enseignants, à Bangui, nombre d'entre eux sont au chômage depuis la fermeture progressive des écoles, souvent détruites. « Les fonds serviront également à les recruter ».

 

Un financement participatif pour trouver les fonds



Si elle n'envisage pas de s'installer sur place, l'enseignante compte y retourner régulièrement pour suivre le projet. « L'objectif n'est pas de laisser perdurer ces écoles-nomades, j'espère qu'elles s'arrêteront le jour où il y aura un gouvernement stable... », souhaite-t-elle, pleine d'optimisme. En attendant, grâce au financement participatif, c'est bien avec sa camionnette école qu'elle espère rejoindre Bangui, le plus tôt possible. 


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/centre-afrique-l-ecole-nomade-des-enfants-31-10-2015-10832630.php#R5qFpOsxVFqH0tJq.99  

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 23:25

 

 

 


Bangui - AFP / 31 octobre 2015 21h19 - Le référendum constitutionnel et le 1er tour des élections présidentielle et législatives en Centrafrique auront lieu avant la fin 2015, a assuré samedi la présidente de transition Catherine Samba-Panza, tout en jugeant préoccupante la recrudescence des violences ces derniers jours à Bangui.

Je peux vous rassurer (et vous dire) que le référendum constitutionnel et le 1er tour des élections groupées (présidentielle et législatives) auront lieu avant la fin de l'année 2015, a déclaré à la presse Mme Samba-Panza.

Compte tenu des délais légaux, de la situation actuelle, il n'est pas possible d'organiser tout le processus électoral en 2015. Il faut être réaliste, a-t-elle reconnu.

Mais nous avons pris l'engagement de commencer les opérations par le référendum et par le 1er tour des élections. J'attends que l'ANE (Agence nationale des élections) en annonce officiellement la date, il y a déjà un consensus sur la tenue de ces opérations en décembre, a précisé Mme Samba-Panza.

Nous sommes en mouvement, dans la dynamique pour faire le référendum et le 1er tour avant la fin de l'année, a appuyé la présidente de l'ANE (commission électorale), Marie-Madeleine N'Kouet. Tout est fait pour y arriver, a-t-elle lancé, alors que près de 200 personnes travaillent 24 heures sur 24 dans ce centre pour établir les listes électorales, pas encore publiées.

Le référendum et les élections ont été reportés à plusieurs reprises ces derniers mois en raison de l'instabilité persistante qui règne dans le pays.

Selon le dernier calendrier proposé par l'ANE, mais qui doit encore être confirmé officiellement, le référendum pourrait avoir lieu le 6 décembre, le 1er tour de la présidentielle et des législatives le 13 décembre, et un éventuel second tour le 24 janvier.

Les violences à Bangui, en nette recrudescence depuis fin septembre et ces derniers jours en particulier, ne remettent peut-être pas en cause ces scrutins, mais elles sont préoccupantes, a-t-elle estimé.

Ceux qui les instrumentalisent ne veulent pas qu'on aille aux élections, et nous, nous avons la volonté et la détermination d'y aller. Nous comptons donc sur les forces internationales (Minusca et force française Sangaris) et sur nos propres forces pour endiguer ces violences actuelles et surtout protéger les populations qui se sentent un peu abandonnées, selon la présidente de transition.

Les ennemis de la paix se retrouvent dans tous les camps, aussi bien dans le camp des (...) anti-Balaka (milices majoritairement chrétiennes) et Séléka (ex-rébellion à dominante musulmane), que certaines individualités politiques qui ont également des ambitions et qui ne souhaitent pas que les élections se tiennent rapidement, selon Mme Samba-Panza.

La communauté internationale, France en tête, pousse à des élections rapides. Mais beaucoup à Bangui s'inquiètent d'une surchauffe électorale et du contexte sécuritaire de nouveau explosif, avec un regain d'activité depuis la fin septembre des groupes armés et des tentatives de déstabilisation des fragiles institutions de la transition.

Mme Samba-Panza s'exprimait ce samedi à l'issue d'un entretien avec la Secrétaire d'Etat française au Développement et à la Francophonie, Annick Girardin, arrivée vendredi à Bangui pour une visite de 24 heures. Mme Girardin a visité dans la matinée le Centre de traitement des données électorales, en charge de l'élaboration des listes de votants, dont près de 2 millions se sont enregistrés à ce jour (soit la quasi-totalité de l'électorat estimé).

Samedi, à quelques kilomètres de là, des affrontements ont fait au moins deux tués et des centaines de déplacés, ne cessant qu'avec l'intervention musclée des forces internationales. Ces incidents sont les derniers en date d'une nouvelle et inquiétante poussée de fièvre observée depuis une semaine.


(©)

Centrafrique: référendum et 1er tour de la présidentielle avant la fin 2015
Centrafrique: référendum et 1er tour de la présidentielle avant la fin 2015
Centrafrique: référendum et 1er tour de la présidentielle avant la fin 2015
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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 21:13

 

 

 

 AFP le 31 octobre 2015 à 15:00

 

Au moins deux personnes ont été tuées et plusieurs blessées samedi à Bangui par des musulmans armés qui ont lancé de nouvelles attaques contre des quartiers abritant des chrétiens dans le sud-ouest, selon une source militaire.

 

« En tout, deux personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans des violences qui ont repris en milieu de journée au PK5 (quartier musulman) et dans les quartiers chrétiens du sud-ouest. Plusieurs maisons ont été incendiées et des tirs nourris ont été entendus dans ces quartiers chrétiens investis par des musulmans armés », a précisé cette source.

 

« Les attaques ont été lancées contre ces quartiers, alors que des groupes d’individus se réclamant des anti-balaka (milices chrétiennes) appuyés par des éléments des forces armées centrafricaines, ont entrepris de se positionner dans les quartiers sud-ouest pour protéger les habitants des attaques des musulmans », a-t-elle ajouté.

 

Selon cette source, plusieurs centaines de personnes ont fui les quartiers attaqués, « des hommes, des femmes et des enfants couraient dans tous les sens pour s’éloigner de la zone des violences ».

 

Selon une source diplomatique, les forces internationales (onusienne Minusca et française Sangaris) se sont interposées et ont été prises à partie sporadiquement par quelques petits groupes.

 

Ces nouvelles violences surviennent 48 heures après que quatre personnes ont été tuées et une vingtaine blessées jeudi dans des violences à Bangui, où des musulmans armés avaient mené des représailles après la mort de deux d’entre eux.

 

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l’ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014.

 

Des affrontements fin septembre à Bangui avaient fait 61 morts et plus de 300 blessés avant que les forces internationales ne réussissent à rétablir le calme.

 

À la suite de ces violences et des critiques qu’elles ont entrainées au parlement provisoire, la présidence centrafricaine a annoncé jeudi que les ministres de la Défense et de la Sécurité publique avaient été limogés.

 

Le niveau des affrontements a baissé depuis le mois dernier mais les tensions intercommunautaires restent vives à Bangui et de nombreux groupes armés continuent de sévir, ce qui a entrainé un nouveau report des élections dont le premier tour était prévu le 18 octobre.

 

Samedi, la présidente de transition Catherine Samba-Panza a assuré que le référendum constitutionnel et le 1er tour des élections présidentielle et législatives en Centrafrique auront lieu « avant la fin 2015 ».

Centrafrique: au moins deux tués dans de nouvelles violences à Bangui
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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 19:59
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
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La sous préfète de Damara agressée par des Anti-Balaka à 36 km de Bangui

 

http://rjdh.org/ PAR VIRGINIE BERO LE 31 OCTOBRE 2015

 

La sous-préfète de Damara, Mme Chour née Géneviève Gbadin, témoigne avoir été agressée par un  groupe des Anti-Balaka, le 30 octobre au village Nguéréngou à 26 kilomètres de Bangui, alors qu’elle revenait d’une mission dans sa zone de juridiction.

 

L’autorité administrative locale témoigne reconnaitre l’un de ses bourreaux qui était un fugitif. Ce dernier a été arrêté à Boali et transféré à la prison de Ngaragba avant de s’évader.

 

« Je devais tenir une réunion avec la population, les chefs de village et la jeunesse sur la situation sécuritaire. Le matin, au départ, j’ai vu deux hommes, l’un en uniforme de la police et l’autre habillé en gendarme. J’ignorais ce qu’ils faisaient dans ces uniformes, car ils ne font pas partie des forces de l’ordre. Et c’est à notre retour que cette bande armée nous a attaqués. Ils m’ont brutalisée », a relaté la sous préfète.

 

Selon elle, ses bourreaux étaient au nombre de 30. Parmi eux un jeune homme de Boali. Ce dernier avait été arrêté à Boali, transféré à Bangui et incarcéré à la prison de Ngaragba. Il  s’est évadé lors de récents troubles.

 

Selon l’autorité locale de Damara, son agression n’est pas la première dans cette région. « Même les femmes qui allaient au champ et qui mènent diverses activités font souvent l’objet d’agressions physique de la part de ces hommes armés », a-t-elle insisté.

 

Malgré son agression, la sous-préfète de Damara appelle les jeunes de sa localité à la prise de conscience. Elle leur demande d’arrêter de commettre des actes de violence contre la population.

 

L’agression Mme Chour née Géneviève Gbadin intervient deux semaines après la séquestration de la vice présidente du Conseil national de transition sur l’axe Boali.

 

 

Les défenseurs des droits de l’Homme plaident pour l’abolition de la peine de mort

 

http://rjdh.org/ PAR CAROLE BYCEKOAN LE 31 OCTOBRE 2015

 

Une centaine de leaders des organisations des droits de l’Homme ont mis fin vendredi 30 octobre à un atelier de formation axé sur la peine de mort. Une session qui vise à outiller les participants sur la nécessité de l’abolition de la peine de mort en république Centrafricaine.

 

« La peine de mort n’a jamais été exécutée depuis 1981. En réalité pour que cette peine ne soit  plus exécutée,  il faudrait que cette sanction pénale soit abolie en République centrafricaine », a souhaité Roger Tarcissius Patrimoine, vice président de l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture et de la peine de Mort (ACAT-RCA).

 

Vincent Nzabana, chercheur à l’Université de Bangui et l’un des participants se réjouit de la tenue de cet atelier. « Je suis satisfait de cet atelier vue les différents thèmes  débattus. Nous arrivons à comprendre le caractère sacré de l’homme d’où nécessité d’abolir la peine de  mort dans la législation centrafricaine », a-t-il dit.

 

Il a par ailleurs souligné leurs attentes par rapport au gouvernement de la transition pour qu’un effort soit fait dans le cadre de la ratification de ce protocole qui permettrait l’abolition pure et simple de la peine de mort dans le dispositif juridique et interne.

 

Des recommandations ont été formulées à l’endroit du gouvernement au cours de cet atelier.

 

 

Réactions suite au remaniement technique du gouvernement Kamoun 4

 

http://rjdh.org/ PAR SAINT-CYR GBEGBE LE 31 OCTOBRE 2015

 

Dans une interview accordée au RJDH, le professeur Gaston Mandata Nguerekata et Joseph Bendounga, ont considéré le remaniement technique du gouvernement, annoncé jeudi soir  de « perturbation inutile de la transition qui a montré ses limites ».

 

Gaston Mandata Nguerekata se dit surpris par ce réaménagement technique qui s’opère alors que la transition est appelée à prendre fin. « Je suis surpris par ce réaménagement technique qui se fait à deux mois des élections, c’est-à-dire de la fin de la transition. Je trouve inopportun ce remaniement »,a indiqué le président du PARC.

 

Pour Gaston Nguerekata, c’est la même équipe qui a été reconduite malgré son échec, ce qui selon lui, ne va rien changer à la situation sur le terrain. « La configuration du nouvel exécutif indique que c’est la même équipe qui est reconduite. Nous savons que cette équipe a lamentablement échoué alors il s’agit là, d’une prime à l’échec. A mon avis, ce réaménagement ne changera rien à la situation de la République Centrafricaine où des gens sont tués, des maisons incendiées »,  a t-il précisé.

 

Joseph Bendounga, président du MDREC pense pour sa part que le gouvernement Kamoun a montré ses limites. « Le réaménagement fait au sein du gouvernement de Kamoun 4, est un non évènement pour le MDREC. Car, le gouvernement dirigé par Mahamat Kamoun est incompétent », a-t-il soutenu.

 

Ce dernier s’est dit préoccupé au sujet du rétablissement de la sécurité sur le territoire national et la mise à jour du chronogramme électoral. « Le chronogramme électoral ne tient pas, l’insécurité bas son plein et les Nations-Unies veulent coûte que coûte organiser les élections à la fin de cette année. Ce n’est pas tenable », a martelé Joseph Bendounga.

 

Le président et candidat du MDREC à la prochaine présidentielle suggère pour sa part que, « si M. Joseph Bendoumi (NDLR : Magistrat nommé ministre de la défense) réussit à réhabiliter 80% des forces de défense et de sécurité, je pense qu’il va réussir sa mission. Dans le cas contraire, je ne le crois pas. »

 

Le nouvel exécutif centrafricain publié le jeudi dernier est composé de 31 membres dont deux ministres d’Etat, 26 ministres et trois ministres délégués. Deux personnalités ont fait leur entrée dans l’équipe gouvernementale centrafricaine. Il s’agit du magistrat Joseph Bindoumi qui est chargé de la défense nationale et du général Chrysostome Sambia qui quitte la Direction générale de la gendarmerie pour le ministère de la sécurité publique.

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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 19:39

 

 

 


Bangui - AFP / 31 octobre 2015 18h22 - Le référendum constitutionnel et le 1er tour des élections présidentielle et législatives en Centrafrique auront lieu avant la fin 2015, a assuré samedi la présidente de transition Catherine Samba-Panza, tout en jugeant préoccupante la recrudescence des violences ces derniers jours à Bangui.

Je peux vous rassurer (et vous dire) que le référendum constitutionnel et le 1er tour des élections groupées (présidentielle et législatives) auront lieu avant la fin de l'année 2015, a déclaré à la presse Mme Samba-Panza.

Compte tenu des délais légaux, de la situation actuelle, il n'est pas possible d'organiser tout le processus électoral en 2015. Il faut être réaliste, a-t-elle reconnu.

Mais nous avons pris l'engagement de commencer les opérations par le référendum et par le 1er tour des élections. J'attends que l'ANE (Agence nationale des élections) en annonce officiellement la date, il y a déjà un consensus sur la tenue de ces opérations en décembre, a précisé Mme Samba-Panza.

Les violences à Bangui, en nette recrudescence depuis fin septembre et ces derniers jours en particulier, ne remettent peut-être pas en cause ces scrutins, mais elles sont préoccupantes, a-t-elle estimé.

Ceux qui les instrumentalisent ne veulent pas qu'on aille aux élections, et nous, nous avons la volonté et la détermination d'y aller. Nous comptons donc sur les forces internationales (Casques bleus de la Minusca et soldats français de Sangaris) et sur nos propres forces pour endiguer ces violences actuelles et surtout protéger les populations qui se sentent un peu abandonnées, selon la présidente de transition.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=644420

Centrafrique: référendum et 1er tour de la présidentielle avant la fin 2015
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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 02:13

 

 

 

27/12/13 (Le Potentiel Online)

 

Encore une fois, la région de l’Afrique centrale est le théâtre de conflits meurtriers. Le Soudan du Sud et la République Centrafricaine brûlent, faisant oublier pour un temps le drame qui ronge en permanence la partie Est de la RDC. Curieusement, ces deux pays ont une particularité : le pétrole enfoui dans leur sous-sol. C’est autour du contrôle de cette ressource naturelle que se joue le vrai enjeu. L’Afrique centrale étant déjà fragile, il faut craindre un effet domino dans d’autres pays de la région. La résurgence des rebelles ougandais de l’ADF-Nalu en RDC augure de mauvais présage. Il y a risque d’embrasement dans la région de l’Afrique centrale. Sur la liste des pays fragiles, désormais la RDC n’est plus seule. Des pays, déclarés « stables » il y a quelque temps l’ont finalement rejoint. C’est le cas de la jeune République du Soudan du Sud et de la République Centrafricaine (RCA). Le cas du Soudan du Sud est atypique. Né du démantèlement de la République du Soudan, la République du Soudan du Sud a été présentée comme l’exemple d’une paix réussie en Afrique. La RCA est également passée par la même thérapie. Aidé par des puissances occidentales, un nouveau régime a été installé à Bangui, en remplacement de celui dirigé en son temps par François Bozizé. Que se passe-t-il donc dans ces deux pays ?

 

Le Soudan du Sud et la RCA partagent un point commun. Ces deux pays regorgent, dans leur sous-sol, d’importants gisements de pétrole. Et comme dans bien d’autres conflits dans la région, c’est autour du pétrole que se déroule le vrai combat. Ce qui ravive le vieux démon qui a toujours rongé la région de l’Afrique centrale.

 

Ainsi, au commencement des conflits, il y a encore et toujours la gestion des ressources naturelles. La République démocratique du Congo en paie d’ailleurs le prix avec des tensions permanentes qui secouent sa partie orientale. Ce qui confirme, pour la région, cette notion de « malédiction des ressources naturelles ».

 

Dans les années 1990, la fin de la guerre froide avait laissé espérer dans un premier temps que les conflits armés de l’Afrique allaient s’atténuer en l’absence de vieilles oppositions idéologiques entre les blocs Est et Ouest. Si en Angola et en Sierra Leone, ces conflits se sont résorbés, de nouveaux sont apparus – souvent sous l’étoffe de rébellions ou de guerres interethniques. Avec la bénédiction des puissances politico-financières occidentales. Celles-ci se distinguent par leur inclination à accéder aux ressources naturelles des pays africains par des voies illicites.

 

La ruée vers le coltan et la cassitérite, entre autres, a attiré tous les maffiosi du monde dans l’Est de la RDC. La découverte du pétrole sur le lac Albert et dans le Graben Albertine a alimenté davantage ces conflits. Des chefs de guerre ont vu le jour, placés à la tête des mouvements armés, dont la seule motivation a été la sécurisation pour le compte de leurs parrains des voies d’accès à ces ressources.

 

La situation en RDC s’étant relativement apaisée avec la défaite du M23, le Soudan du Sud et la RCA ont pris le relais.

 

UN SCENARIO IDENTIQUE

 

Jeune République, indépendante en 2011, le Soudan du Sud vit sa première crise armée depuis son émancipation de la République du Soudan. Comme toujours, c’est avec la bénédiction de grandes puissances mondiales que s’est créé le Soudan du Sud, autour bien évidemment des gisements de pétrole.

 

Le scenario est presque le même en RCA. Appuyé par des troupes étrangères, Michel Djotodia est parvenu, à la tête d’une rébellion partie du Nord, à conquérir le pouvoir à Bangui, contraignant ainsi François Bozizé à l’exil. Mais, le temps de répit a été de courte durée. Aujourd’hui, comme au Soudan du Sud où Salva Kiir joue la survie de son pouvoir, en RCA, Michel Djotodia négocie difficilement son maintien à la tête du pays.

 

Entre ces deux voisins, il y a de fortes similitudes. Car, outre le pétrole qui les unit et les déstabilise aujourd’hui, les régimes de Juba et de Bangui ont été mis en place par la seule et unique volonté de l’Occident. Le Soudan du Sud, créé par une mascarade de référendum populaire, a été une œuvre de l’Occident, particulièrement des Etats-Unis. Le pouvoir de Michel Djotodia est, sur toute la ligne, une œuvre française.

 

Ce dernier a été aidé par des militaires tchadiens sur ordre de Paris. L’intervention française visait avant tout de freiner la forte progression de l’Afrique du Sud qui s’était clairement rangée derrière l’ex-président Bozizé. La France voyait d’un mauvais œil le rapprochement entre Bangui et Pretoria.

 

Il était donc temps, pour Paris, de changer de décor à Bangui. Ce qui sera fait au terme d’une action amorcée depuis le Tchad par la Séléka, une coalition de groupes rebelles.

 

Malheureusement, la suite des événements a été telle que la France a dû revoir sa copie. Elle s’est trouvée dans l’obligation de diligenter une mission de maintien de la paix pour ramener l’ordre en RCA. Malheureusement, les choses ne se passent pas comme prévu.

 

Apparemment, les mêmes puissances qui ont installé les régimes aussi bien à Juba qu’à Bangui ont perdu le contrôle de leurs ouailles. Les systèmes mis en place semblent aujourd’hui leur échapper. Dans la région, des pays tels que le Tchad et l’Ouganda qui ont participé à tous les coups tordus semblent s’affranchir de plus en plus de la tutelle de leurs maîtres occidentaux. Un vrai danger que les Etats-Unis au Soudan du Sud, et la France en RCA, ont vite pressenti. Ce qui explique leur forte mobilisation actuelle.

 

La situation étant plus que jamais explosive aussi bien au Soudan du Sud qu’en RCA, il faut craindre le pire. C’est-à-dire l’embrasement de toute la région de l’Afrique centrale. Dans ce nouveau théâtre des opérations, c’est la RDC qui risque, comme toujours, de payer le plus lourd tribut. Le territoire congolais accueille déjà plus de 50 mille ressortissants centrafricains, civils et militaires. Cet afflux massif rappelle celui de 1994 en provenance du Rwanda.

 

Le même territoire congolais accueille plus au Nord, dans la Province Orientale, des mouvements des populations sud-soudanaises fuyant les affrontements armés dans leur pays. La RDC se trouve donc dans une mauvaise posture.

 

SE METTRE AUX AGUETS

 

A l’Est, la défaite du M23 n’a apporté qu’une accalmie relative. La résurgence des rebelles ougandais de l’ADF-Nalu n’est pas de bon augure. Avec tous les groupes armés qui écument sa partie Est, la RDC devra aussi se faire avec le nouveau front du Nord. En sera-t-elle capable ? En mesure-t-elle le danger ? Voilà des questions qui devaient, en toute logique, préoccuper au plus haut point les dirigeants de Kinshasa. Mais, apparemment, ce n’est pas le cas. A Kinshasa, l’on se perd encore en conjectures, espérant une « main invisible » pour ramener le calme dans la partie Nord.

 

La richesse pétrolière au Soudan du Sud et en RCA est un enjeu susceptible d’exacerber la lutte pour le pouvoir dans ces deux pays.

 

Les risques sont d’autant plus importants vu le contexte tendu dans toute la région, qui regroupe tous les ingrédients d’un cocktail explosif, dont les effets pourraient s’étendre jusqu’à la RDC. La communauté internationale semble être consciente de ces enjeux. A Juba et à Bangui, la mobilisation internationale s’intensifie. L’idée est d’éviter une explosion qui ramène, par contagion, le chaos en RDC.

 

Pour l’instant, à l’instar de la RDC, le Soudan du Sud et la RCA paient aujourd’hui le prix d’importantes réserves de pétrole enfouies dans leur sous-sol. Est-ce que l’Afrique centrale parviendra à s’affranchir de cette malédiction ? Difficile à prédire.

Lu pour vous : Soudan du Sud et RCA : le pétrole au centre des conflits
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