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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 22:57

 

 

 

http://www.sen360.com/

 

Dans une déclaration faite mardi, le Conseil national de transition (CNT) a accusé le gouvernement d'être en partie responsable des violences qui secouent Bangui depuis une semaine.

 

C'est un communiqué qui illustre parfaitement les relations délétères qu'entretiennent Alexandre-Ferdinant N'Guendet, président du Conseil national de transition (CNT), et la chef de l'état Catherine Samba-Panza. Dans ce document, publié mardi 3 novembre, N'Guendet réagit au nouveau cycle de violences qui secoue Bangui depuis plus d'une semaine. Et ne mâche pas ses mots.

 

« Le gouvernement a laissé les communautés s'entre-tuer sans interposition. Il n'a pas pris les mesures efficaces pour garantir la sécurité des citoyens et préserver leurs biens », affirme-t-il. « Sinon, comment peut-il aujourd'hui expliquer le sombre bilan que nous connaissons et qui s'évalue à   des morts, des maisons d'habitation de plusieurs familles entièrement détruites, des biens des particuliers pillés ? » poursuit le président du parlement de transition.

 

Et de continuer : « Cette attitude répétée du gouvernement de ne pas être en mesure de prendre des décisions adaptées devant les actes de violence est une trahison vis-à  -vis du peuple qui vit sans défense et qui a espoir dans la protection des autorités qui avaient pourtant prêté serment de leur assurer la sécurité et le bien être social. »

 

Samedi, au moins deux personnes ont été tuées et plusieurs blessées à   Bangui par des miliciens musulmans qui ont lancé de nouvelles attaques contre des quartiers abritant des chrétiens dans le sud-ouest de la capitale. Selon une source militaire, plusieurs centaines de personnes ont fui ces zones par peur des violences. Ces événements sont survenus après que quatre personnes ont été tuées et une vingtaine blessées jeudi dans des violences à   Bangui où, après la mort de deux d'entre eux, des miliciens musulmans avaient mené des représailles dans des quartiers chrétiens.

 

Samba-Panza critique la Minusca

 

Réagissant à   ce nouveau cycle de violences et de représailles, Catherine Samba-Panza a de son côté mis l'accent sur les lacunes du travail des forces internationales. « Les derniers événements dramatiques intervenus à   un mois d'intervalle de ceux du 26 septembre confirment que les efforts de la Minusca sont insuffisants pour garantir la sécurité à   Bangui et que des efforts supplémentaires doivent être faits pour recadrer les interventions des forces internationales et notamment négocier la mise en place des postes avancés dans tous les quartiers afin d'assurer une sécurité de proximité aux populations », a affirmé le 2 novembre la président de la transition.

 

Dans son intervention, Samba-Panza accuse les milices du KM5 (quartier de Bangui) et les signataires des « accords de Nairobi » (accords signés notamment par François Bozizé, Michel Djotodia et Noureddine Adam) d'être à   l'origine des violences. Elle demande au « Comité de sanctions des Nations unies et à   la Cour pénale internationale ainsi qu'aux pays concernés de tout mettre en œuvre pour appliquer les sanctions qui pèsent sur les leaders politiques impliqués dans ces troubles afin que ces derniers soient arrêtés où qu'ils se trouvent et répondent de leurs actes devant la justice ».

 

Violences à   Bangui : le CNT accuse le gouvernement de laisser "les communautés s'entre-tuer"
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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 22:27
Centrafrique: l’inaccessible paix

 

 

 

http://www.ledevoir.com/  3 novembre 2015 15h51 | Jean-Frédéric Légaré-Tremblay 

 

Depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par les rebelles musulmans de la Séléka, la Centrafrique est incapable de retrouver la stabilité. D’autres rebelles, les anti-balakas, principalement chrétiens, se sont à leur tour soulevés pour lutter contre la Séléka, attaquant au passage les musulmans, qu’ils associent au nouveau pouvoir. Le conflit a pris un tournant confessionnel. Grâce entre autres à l’envoi de forces militaires onusiennes et françaises, un gouvernement transitoire est installé. Mais il reste fragile et ne parvient toujours pas à organiser des élections. Décryptage de la situation avec Marie-Joëlle Zahar, professeure de science politique associée au CÉRIUM, et qui a participé aux efforts de médiation de l’ONU en Centrafrique.

 

À moins qu’elles ne soient à nouveau reportées, les élections présidentielle et législatives auront lieu le 13 décembre. Pourquoi autant de difficulté à tenir un scrutin ?

 

D’abord parce que les conditions sécuritaires sont loin d’être réunies. Les violences ont repris depuis quelques semaines et les forces internationales ont de la difficulté à y faire face.

 

Il y a ensuite des raisons politiques. Certains acteurs de la transition regrettent aujourd’hui de s’être engagés à ne pas se porter candidats aux élections de décembre et aimeraient rester plus longtemps au pouvoir. D’autres, dont les acteurs militaires de la crise, ce qui inclut les rebelles de la Séléka et les anti-balakas, savent qu’ils ne peuvent traduire leur pouvoir actuel en gains électoraux.

 

Enfin, il y a les raisons de simple logistique. Avec un territoire aussi grand que la France mais dépourvu ou presque d’infrastructures routières à l’intérieur du pays, la tenue des élections est un défi opérationnel majeur.

 

Pourquoi les forces militaires internationales en présence sont-elles incapables de stabiliser davantage le pays ? Les scandales d’abus sexuels qui pèsent sur ces forces nuisent-ils à leur légitimité ?

 

Bien que l’ONU ait autorisé l’envoi d’une importante force en Centrafrique (12 000 personnes), celle-ci n’est pas suffisante pour contrôler effectivement le pays. Les forces françaises, pour leur part, ont un mandat limité, avec seulement 900 soldats stationnés à Bangui et qui forment une force de réaction rapide en appui à la mission de l’ONU.

 

Si les scandales d’abus sexuels nuisent effectivement à la légitimité de ces forces, c’est, à mon avis, la nature de la menace qu’elles combattent qui est la difficulté majeure. Les ex-Séléka [les forces ont été officiellement dissoutes sans être désarmées] et, plus encore, les anti-balaka sont aujourd’hui complètement intégrés aux populations, particulièrement dans les quartiers de Bangui où ils opèrent. Il est difficile pour des forces conventionnelles de faire face à une menace de ce genre : des jeunes, souvent armés de machettes, qui ne sont ni facilement identifiables ni repérables.

 

Les forces étrangères ne peuvent pas non plus s’appuyer sur les forces nationales de sécurité, car les forces armées de Centrafrique sont à la fois faibles et politisées, certaines de ses unités ayant coopéré avec les anti-balaka pendant les violences entre fin 2013 et début 2014.

 

Vous avez participé, sur place, aux efforts de médiation de l’ONU. Selon vous, qu’est-ce qui doit être fait pour ramener la stabilité ? Peut-on espérer cela pour bientôt ?

 

Paradoxalement, la Centrafrique est un pays riche. Bien gérées, les richesses du sous-sol centrafricain permettraient à l’État de répondre à plusieurs des revendications sociales et à parer à la militarisation des mécontents. Mais là est le dilemme : il faut reconstruire les institutions étatiques qui ont été fragilisées au point de pratiquement disparaître et il faut rétablir un contrat social entre l’État et les citoyens, surtout à l’extérieur de Bangui. Aussi longtemps que l’État centrafricain sera contrôlé par des élites à des fins privées, les dynamiques de violence perdureront. Or le renouvellement de la classe politique et la reconstruction des institutions de l’État sont des projets à long terme. Et malheureusement, rares sont les interventions internationales qui accompagnent ce genre de projet dans la durée.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 18:26

 

 

CENTRAFRIQUE 

 

 

http://observers.france24.com/  03/11/2015  Alexandre Capron, Journaliste francophone

 

Depuis près d’une semaine, la capitale centrafricaine est de nouveau plongée dans un cycle de violences qui touche des quartiers jusque là épargnés. Au sud de Bangui, un prêtre nous a fait parvenir ses images de l’afflux quotidien de réfugiés.


Les violences durent depuis le meurtre, jeudi dernier, de deux musulmans dans les quartiers sud de Bangui aussi appelé 6e arrondissement. En représailles des habitants du KM5, quartier à majorité musulman, devenu un bastion des milices de l’ex-Séléka, ont attaqué les quartiers limitrophes de Fatima, Kina, Kokoro, Cattin (voir carte ci-dessous). Lors de ces raids, plus d’une centaine de maisons ont été incendiées selon les estimations d’associations humanitaires et de militaires sur place, et au moins cinq personnes ont été tuées dans les affrontements.

 

Ces nouvelles violences ont entraîné des flux de déplacés. La plupart ont fui vers le sud de la capitale, notamment vers Bimbo, une zone située sur une colline et où se trouvent déjà beaucoup de camps de déplacés. L’afflux de réfugiés devient inquiétant, explique le père italien Federico Trinchero qui a ouvert son couvent pour les accueillir.

 

Contrairement aux dernières violences de septembre, beaucoup ont eu leur maison brûlée par cette politique de terre brûlée. Les va-et-vient sont incessants. Les déplacés reviennent surtout la nuit. Nous accueillons tous ceux qui n’ont plus de logement. Selon nos estimations, 5 000 personnes sont arrivées ici depuis les violences d’octobre. Or, depuis février 2015, il n’y a plus eu de distribution de vivres [la situation humanitaire avait été jugée normalisée à cette époque par les autorités de la transition, NDLR]. Nous n’étions pas prêts à faire face à ce nouvel afflux.

 

Aujourd’hui, même s’il y a moins de monde qu’en décembre 2013, au plus fort de la crise [près de 10 000 personnes avaient trouvé refuge dans le couvent de Bimbo après des affrontements entre anti-balaka et Seleka, NDLR], la situation est quasiment similaire et les cycles de violences se répètent. J’ai vu des familles venir et repartir à plusieurs reprises. Je ne vois pas encore d’issue à cette situation. Des initiatives entre musulmans et chrétiens ont vu le jour. Mais avec ces nouvelles violences, c’est comme si on avait fait un pas en avant, puis trois pas en arrière. Au moins une fois par mois, il y a un accès de violence qui dure quelques jours. Je sens les gens fatigués, découragés.

 

La situation a aussi nécessité la création de nouveaux sites de déplacés dans les 3e et 6e arrondissements.


Mardi, la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, a demandé aux forces internationales "une action vigoureuse" face aux violences à l'approche d'évènements importants. Bangui doit recevoir les 29 et 30 novembre prochain la visite du pape François et l’élection présidentielle doit normalement se tenir le 13 décembre.

Violences à Bangui : "On a fait un pas en avant, puis trois en arrière"
Violences à Bangui : "On a fait un pas en avant, puis trois en arrière"
Violences à Bangui : "On a fait un pas en avant, puis trois en arrière"
Violences à Bangui : "On a fait un pas en avant, puis trois en arrière"
Violences à Bangui : "On a fait un pas en avant, puis trois en arrière"
Violences à Bangui : "On a fait un pas en avant, puis trois en arrière"
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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 18:05
Crise à Bangui : le CNT exige la réhabilitation des FACA

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org/  mardi 3 novembre 2015 14:21

 

Le Conseil National de Transition (CNT, le parlement provisoire) a exigé ce mardi 3 novembre 2015 la réhabilitation des Forces Armées Centrafricaines (FACA), conformément à l'adresse du Chef d’État de Transition, Catherine Samba Panza à la nation. Cette réaction fait suite à cette énième montée de violences à Bangui, la capitale centrafricaine.


Le président du CNT, Alexandre Ferdinand Nguéndet et les membres du parlement provisoire se sont concertés à huis-clos, pour faire le point sur la situation sécuritaire très préoccupante à Bangui. L'ultime exigence, redonner force aux soldats centrafricains pour assurer la défense territoriale. Les parlementaires ont estimé qu'il est temps pour le gouvernement Kamoun de joindre l'acte à la parole.


Les conseillers nationaux ont lancé l'ultimatum d'une semaine au gouvernement pour doter les FACA en moyens matériels.


Ils envisagent organiser en faveur de la paix, une marche pacifique ce mercredi 4 novembre à Bangui. Enfin, les conseillers nationaux ont projeté d'interpeller, le 11 novembre prochain, le ministre de la Défense nationale, Joseph Bindoumi, qui devra faire la lumière sur les actions déjà mises en place par le gouvernement de Transition dans le cadre du redéploiement des FACA.


Le CCR demande justice, les accusés nient les faits


Face à cette énième violence, le Collectif des Centrafricains pour la Réconciliation (CCR) exige l'arrestation des principaux leaders des groupes armés dont l'ancien ministre Abdoulaye Hissein, soupçonnés d'être à l'origine des récentes violences à Bangui. La déclaration est faite à Bangui ce lundi par le coordonnateur de cette plate-forme Sébastien Wénézouï, actuel ministre de l'environnement. 


« Nous avons vu parmi ces agresseurs des personnes étrangères ne parlant ni français ni Sango, langue nationale, qui avec des bidons d'essence brûlent les maisons des déplacés et volent. Ces mercenaires sont basés derrière la rue de la mosquée centrale, devant la rue Jamaïque, aux quartiers Ramandji, Gbaya et Kina », martèle M. Wénézouï. 


« Venus à Bangui sous le haut patronage de l'ancien ministre Abdoulaye Hissein et le seigneur de guerre Aroun Gaye et ses acolytes, ces tueurs et leurs patrons sont bien localisés par les forces de défense et de sécurité nationale et internationale », a-t-il mentionné. « (...), je demande aux forces internationales et à nos forces de défense et de sécurité intérieures de désarmer sans délai ces forces négatives qui sèment la terreur et versent quotidiennement le sang des centrafricains », conclut le ministre.


Mis en cause, Abdoulaye Hissein, l'un des leaders du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) contacté par Radio Ndeke Luka, nie toute implication dans les tueries des 3e et 6e arrondissements. 


« M. Wénézouï est impliqué dans tout ce qui se passe aujourd'hui. J'habite en ville. Je suis revenu habiter au PK5 pour atténuer ce que nous vivons dans notre propre chair en tant que Centrafricain. Si Wénézouï se permet de me pointer du doigt, c'est honteux »


Aroun Gaye, accusé d’être le chef de file des hommes armés qui sèment la terreur au PK5, a aussi rejeté l'accusation. 


« Je pense que la personne qui n'aime pas la paix, c'est M. Wénézouï. Je propose à mes frères Centrafricains de s'asseoir autour d'une table, chrétiens et musulmans, et de discuter pour ramener la paix dans le pays ».


Appel au calme du PNCN


Cyriaque Gonda, président du parti Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN), candidat à la prochaine présidentielle, condamne fermement les actes de violences qui se sont produits ces derniers temps dans la capitale. 


Il estime que le président centrafricain qui sera issu des urnes ne viendra pas pour gouverner les cimetières mais plutôt les hommes. « Trop c'est trop. En tant que responsable politique et candidat à la future présidentielle, je pense que ce n'est pas un cimetière qu'on va gérer, c'est le peuple. Je demande à ce que mes frères arrêtent de continuer à verser le sang de leurs frères », réclame Cyriaque Gonda lors d'une interview accordée à Radio Ndeke Luka.


Cyriaque Gonda appelle les deux camps en conflit à la retenue. « Je suis ici pour faire un appel au calme pour supplier mes frères de laisser cette furie de violences et pour proposer une solution de sortie de crise. Chaque mois, c'est la violence qu'on offre comme plat à nos populations », a-t-il indiqué soulignant en même temps que « Les gens ne peuvent pas aller au travail, les enfants ne peuvent pas aller à l'école ». 


Situation encore instable sur le terrain


Des tirs sporadiques se font toujours entendre dans les secteurs sud-ouest de Bangui, théâtres des violences ces derniers jours. Aucun bilan de cette nouvelle vague d'attaques n'est toujours disponible. Certaines sources parlent de nombreux dégâts humains et matériels. 


Pour la première fois depuis le déclenchement de la crise dans le 6e arrondissement, Catherine Samba Panza, a dénoncé les violences et appelé lundi les centrafricains à plus de vigilance.

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 18:02

 

 

 

Beafrica.cf  Mardi 3 Novembre 2015 - 16:08

 

Le président camerounais, Paul Biya vient d’ordonner au trésor public de débourser la rondelette somme d’un milliard FCFA, en cash, en faveur des opérations électorales en Centrafrique.

 

Cette somme vient consacrer l’engagement de ce pays frère et ami à vie de rendre possible la participation des réfugiés centrafricains aux opérations référendaires et électorales qui doivent consacrer le retour à la légalité constitutionnelle en RCA. 


Un accord tripartite entre le gouvernement du Cameroun, le Centrafrique et le Haut Commissariat des Nations unies aux Réfugiés, HCR, vient d’être signé à Yaoundé.

 

Les documents ont été paraphés entre le ministre camerounais des relations extérieures, Le Jeune Mbella Mbella, l’ambassadeur de Centrafrique à Yaoundé Martial Betimarace et le représentant du HCR au Cameroun Kassim Ndiagne. 


Le ministre camerounais des relations extérieures Le Jeune Mbella Mbella a rappelé que le Cameroun se trouve essentiellement concerné par la crise centrafricaine. 

Partageant plus d’un millier de kilomètres de frontière avec le Centrafrique, le pays de Samuel Eto’o accueille des milliers de déplacés en provenance des terres de son voisin instable. Selon le HCR, environs 250 mille réfugiés centrafricains, dont 107 mille électeurs potentiels, se trouvent en territoire camerounais disséminés en grande partie dans les villes de Douala, Yaoundé, Bertoua, Ngaoundéré, Kentzou et Garoua-Boulaï. 

En autorisant la signature du présent instrument juridique, les plus hautes autorités camerounaises démontrent une fois encore leur souci constant d’accompagner le peuple centrafricain dans cette quête de la normalisation dans le respect du droit international.  Cette disponibilité du Cameroun à l’endroit de son voisin a été saluée par la Secrétaire d’Etat au développement et à la Francophonie, Mme Annick Girardin, qui visitait cette semaine les deux pays. 


La chef d’Etat de la transition, Mme Samba Panza a confirmé à Annick Girardin, le week-end dernier, la tenue du référendum le 6 décembre et les élections présidentielle et des législatives le 13 décembre 2015. 


Un peu plus d’un million 900 mille électeurs se sont déjà inscrits sur la liste électorale sur les deux millions entendus, soit un taux de 91 pour cent. 


Les opérations d’identification biométrique des réfugiés devraient démarrer entre le 16 et le 18 novembre prochain. Concernant la gestion de cette somme, elle est confiée à la Représentation du HCR à Yaoundé, puisqu’aucun pays voisin ne fait plus confiance à la gestion samba-panzienne. 

Lu pour vous : Le Cameroun offre un milliard pour le vote des réfugiés centrafricains au Cameroun
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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:13
Nouvelles nationales sur APA
Nouvelles nationales sur APA

 

 

RCA : ''Les violences sont le fait de politiciens ayant peur d'aller aux élections'' (présidente

 

APA- Bangui (Centrafrique) -2015-11-03 13:23:21 - La Présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a vivement condamné les violences communautaires qui secouent Bangui, estimant qu’elles sont le fait d’hommes politiques ayant peur d’aller aux élections car convaincus d’être battus.


La présidente qui s'adressait à la nation, lundi soir, a recommandé à ses compatriotes à ne pas se sentir abandonnés par les autorités face aux ‘'fauteurs de troubles''.

Le gouvernement se bat nuit et jour aider la Centrafrique à sortir du cercle des violences, a-t-elle souligné avant de lancer à l'endroit de la population : ‘'Organisez-vous en groupes d'auto-défense pour dénoncer les fauteurs de troubles afin que notre patrie soit protégée''.

Depuis cinq jours, des violences s'étant soldées par des pertes en vie humaine et la destruction de biens ont été notées dans les quartiers sud de la capitale centrafricaine..

A ce propos, Catherine Samba-Panza a reconnu l'inefficacité des forces de la Minusca à enrailler l'insécurité à Bangui avant de leur demander de se reprendre en agissant vigoureusement contre les ennemis de la paix. 

Pour ce faire, les forces internationales devraient réarmer certains éléments des Forces armées centrafricaines afin qu'elle les appuient sur le terrain. Sans l'apport des forces intérieures l'insécurité persistera en RCA, a-t-elle estimé.

La présidente a en outre demandé à la justice centrafricaine et internationale de réactiver ses mécanismes judiciaires afin de poursuivre les auteurs de ces violences. 

Parlant du processus électoral, elle a relevé que l'organisation des élections se passe bien et que bientôt seront publiés le nouveau calendrier électoral ainsi que les listes électorales. 

Ainsi, elle a tenu à rassurer la population qui, d'après elle, s'est inscrite massivement pour le vote aux élections lesquelles auront ‘'bel et bien lieu'' courant décembre 2015. 

Catherine Samba-Panza n'a toutefois pas exclu ‘'un glissement'' du second tour des élections jusqu'en début 2016.

Parlant de la venue du Pape François le 29 novembre prochain, elle a estimé que les violences visent à empêcher cette visite qui est une occasion d'asseoir la paix et la cohésion entre les Centrafricains de tout bord. 
 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=837785#sthash.sznsw661.dpuf

 

 

Centrafrique : Samba-Panza veut des élections avant fin 2015

 

http://sahel-intelligence.com/  Frédéric Powelton 3 novembre 2015

 

Après avoir été reportés à plusieurs reprises à cause de la situation d’insécurité ambiante en Centrafrique, le référendum constitutionnel et le 1er tour des élections présidentielle et législatives pourraient avoir lieu avant la fin de l’année en dépit de la recrudescence des violences.

 

Catherine Samba-Panza, la présidente par intérim, affirme presser le pas pour la tenue de cette première phase des consultations avant fin 2015. En faisant pression pour hâter les scrutins, Samba-Panza cherche à gagner de vitesse les parties qui cherchent à saboter les élections. Les opposants à des consultations se retrouvent dans les deux camps rivaux, parmi les anti-Balaka (milices majoritairement chrétiennes) aussi bien que dans les rangs de l’ex-rébellion à majorité musulmane, Séléka, affirme la présidente par intérim.

 

C’est ce qui explique le regain de violence dans la capitale Bangui au cours des dernières semaines, avec plus de 90 personnes tuées depuis la fin septembre. Samba-Panza regrette que la force multinationale, la Minusca et la force française Sangaris n’aient pas agi pour juguler les actes de violence contre les civils.

 

Cette recrudescence de la violence instrumentalisée par les deux camps ennemis, voire par certains politiques qui ont intérêt à faire traîner les élections, risque même d’avorter la prochaine visite du pape pape François en Centrafrique. Attendu à Bangui pour les 28 et 29 novembre, le pape a admis que cette visite pourrait ne pas avoir lieu à cause de l’insécurité croissante.

 

Une situation qui a poussé l’ANE (l’Agence nationale des élections) à établir un calendrier qui prévoit le référendum pour le 6 décembre, suivi du scrutin groupé (1er tour de la présidentielle et les législatives) le 13 décembre, et enfin un éventuel second tour le 24 janvier 2016.

 

La présidente par intérim compte sur ces scrutins pour rétablir la confiance entre les divers groupes opposés et faire tourner la page des terribles violences ethniques de 2013, qui ont fait des milliers de morts et des dizaines de milliers de déplacés.

 

 

Reprise des vols de Kenya Airways à destination de Bangui 

 

APA- Bangui (Centrafrique) -2015-11-03 14:40:42 La compagnie aérienne Kenya Airways qui avait suspendu ses activités en République Centrafricaine depuis mars 2013 a repris ses vols ce mardi sur Bangui.


Cette compagnie va desservir deux fois par semaine, mardi et dimanche, la capitale centrafricaine.

Selon Herbert Sambo venu au nom de la compagnie rouvrir ces vols, cette reprise des activités témoigne des bonnes relations qui existent entre le gouvernement kényan et centrafricain. 

Elle prouve également que la destination Centrafrique est devenue sûre, a-t-il souligné.

Kenya Airways dessert depuis 2008 la République centrafricaine et ses vols avaient été suspendus après la prise du pouvoir par la coalition des rebelles sélékas en 2013.
 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=837798#sthash.qNngT5jw.dpuf

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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:11

 

 

 

Par APA - 03/11/2015

 

Un accord a été signé entre le Cameroun, la Centrafrique et le HCR pour faciliter la participation des réfugiés aux élections prévues en RCA avant fin 2015

 

Un accord tripartite a été signé entre le Cameroun, la Centrafrique et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour la participation des réfugiés centrafricains aux élections générales prévues avant la fin de cette année, apprend-t-on auprès du ministère camerounais des Relations extérieures. 

L'accord, qui s'inspire d'une résolution du 10 avril 2014 du Conseil de sécurité insistant sur le fait que les déplacés et les réfugiés de RCA doivent participer aux élections, devrait permettre l'identification biométrique des réfugiés entre le 16 et le 18 novembre. 

 

Selon le ministère camerounais des Relations extérieures, la signature de cet instrument juridique traduit le souci des plus hautes autorités de son pays d'''accompagner le peuple frère centrafricain'' dans la normalisation de la situation sociopolitique qui prévaut actuellement chez lui. 


Selon des sources dignes de foi, l'opération vise l'enrôlement de 107.000 électeurs potentiels répertoriés sur l'ensemble du territoire camerounais, qui abrite actuellement quelque 300.000 réfugiés centrafricains. 

Elections en RCA: le Cameroun pour accompagner les réfugiés
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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 17:06
Une preuve de la violence aveugle à Bangui
Une preuve de la violence aveugle à Bangui
Une preuve de la violence aveugle à Bangui
Une preuve de la violence aveugle à Bangui
Une preuve de la violence aveugle à Bangui
Une preuve de la violence aveugle à Bangui

 

 

On ne dénoncera et condamnera jamais assez les tueries aveugles et l’opération terre brûlée auxquelles se livrent systématiquement en guise de représailles, les extrémistes musulmans retranchés au Km 5 et qui prennent chaque fois prétexte sur des cas malheureux où  des musulmans sont lynchés par  des personnes assimilées aux anti-balakas. C’était déjà le cas les 26, 27, 28 et 29 septembre derniers, où on a dénombré officiellement 61 morts et 300 blessés sans compter plusieurs maisons incendiées faisant d’innombrables sans abris dans les quartiers Yakité, Sara, Castors, Bazanga et autres. Depuis une semaine, ce sont les quartiers des 3ème et 6ème arrondissements à savoir, Kina, Fatima, Nzangoyen, Pétévo, Cattin, Bimbo, pour ne citer que ceux-là, qui font les frais de cette barbarie. On ne compte plus les innocents égorgés ou tués par balles, les maisons incendiées obligeant les habitants de ces quartiers populaires à retourner encore se réfugier dans les sites de déplacés dits « Ledger ».

 

Parmi ces victimes, la rédaction publie ci-dessous quelques photos de ce qui reste au quartier Cattin de la maison familiale de M.  de Jules Marc Laguerema Yadinguin, Inspecteur principal des impôts de classe exceptionnelle (retraité) - consultant en fiscalité - plusieurs fois Directeur général des impôts et des domaines,  Directeur général du BARC,  Inspecteur central des finances,  Chargé de mission au cabinet du ministre des finances, Président du conseil d'administration de L'U.B.A.C,  président du conseil d'administration de L'ONI. Cela se passe de commentaires !

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 22:26
Centrafrique : L'Onu n'a pas ramené la paix, déplore la présidente

 

 

 

BANGUI, 02/11/2015 à 21:32 (Reuters) - L'intervention de la mission  des Nations unies en République centrafricaine n'a pas permis  d'enrayer les violences à Bangui, où 90 personnes ont été tuées  depuis la fin septembre, a regretté lundi la présidente par  intérim, Catherine Samba-Panza

 

    Le pape François, qui doit se rendre dans la capitale  centrafricaine les 28 et 29 novembre, avait laissé entendre la  veille qu'il pourrait renoncer à cette visite pour des raisons  de sécurité. 

 

    Des habitants de PK5, un quartier musulman de Bangui, se  sont attaqués ce week-end à ceux d'un autre secteur de la ville  que plusieurs centaines de personnes ont encore fui lundi. On  ignore la cause de cette attaque, mais il pourrait s'agir de  représailles à la mort de quatre personnes tuées jeudi dans les  mêmes circonstances à PK5. Une personne a par ailleurs été  égorgée et plusieurs maisons ont été incendiées.

 

    Ce nouveau cycle de violences a débuté fin septembre à la  découverte du corps d'un musulman, mais la Centrafrique a sombré  dans le chaos en mars 2013 lorsque les rebelles musulmans de la  Séléka ont pris le pouvoir. 

 

    Leurs exactions leur ont ensuite valu les représailles des  milices chrétiennes anti-Balaka et l'armée française a dû  intervenir dans le cadre de l'opération Sangaris pour mettre fin  aux massacres.

 

    Des élections présidentielle et législatives censées tourner  la page du conflit devaient avoir lieu le 18 octobre. Elles ont  été reportées au 13 décembre en raison de la poursuite des  violences. 

 

    "Des efforts supplémentaires doivent être faits pour  renforcer l'action des forces internationales et négocier la  création de bases avancées dans les quartiers pour assurer la  sécurité au niveau local", a déclaré la présidente, qui  s'adressait à la nation. 

 

    Les caques bleus, a-t-elle poursuivi, doivent agir de façon  vigoureuse afin que "Bangui soit sûre pour les prochains  événements qui sont cruciaux pour le pays. La visite du Pape et  les élections doivent être des événements fédérateurs pour le  peuple centrafricain". 

 

    Dix groupes armés ont signé un accord de paix en mai qui  prévoit leur désarmement, mais l'optimiste qu'il a suscité est  vite retombé. Selon le rapport d'octobre du Bureau de  coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha), le  conflit a fait 400.000 déplacés et 440.000 réfugiés. 

 

  (Crispin Dembassa-Kette, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

 

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 18:31

 

 

 

http://www.beafrika.cf/ Lundi 2 Novembre 2015 - 16:21

 

Joachim Kokate, un des leaders antibalaka, aile Nairobi, a été reçu en fin de semaine dernière par la chef d’Etat de la Transition, Catherine Samba-Panza. 

Au centre d’entretien, la sollicitation par le jeune leader d’un poste de responsabilité au sein du Cabinet présidentiel, déjà pléthorique, afin de « contribuer au retour à la paix », selon son argumentaire. 


Catherine Samba-Panza a pris bonne note de sa requête tout en lui promettant, aussi, de lui faire restituer son passeport qui avait été confisqué quelques mois plutôt dans le cadre d'une enquête pour atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat. Une somme importante lui a été remise pour refaire sa garde robe. 


Dans son discours du 2 novembre à la nation, Mme Samba-Panza a pointé du doigt accusateur « les extrémistes du KM5 bien connus de tous et leurs alliés des Accords de Nairobi » d’être derrière les vagues de violences successives à Bangui. Elle a, par ailleurs, demandé « au Comité des Sanctions des Nations Unies et à la Cour Pénale Internationale ainsi qu’aux pays concernés de tout mettre en œuvre pour appliquer les sanctions qui pèsent sur les leaders politiques impliqués dans ces troubles afin que ces derniers soient arrêtés où qu’ils se trouvent et répondent de leurs actes devant la justice ». 


Quelle est donc la raison d’existence de cette nouvelle accointance entre la chef d’Etat et le rebelle ? 

Lu pour vous : Vers un mariage de raison entre Samba-Panza et Joachim Kokate
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