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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 04:25

 

 

 

http://www.ouest-france.fr/  PAR FRÉDÉRIC SALLE 06 Novembre

 

La Nazairienne de 21 ans repart dans quelques jours en Centrafrique, pays miné par la guerre et la misère. Là-bas, pour une toute petite ONG, elle recherche les familles des enfants de la rue.

 

Lorsqu’elle raconte le début de sa journée, Justine Guidoux en dit déjà beaucoup sur sa nouvelle vie en Centrafrique. « J’arrive au centre le matin, vers 8 h, et les enfants courent derrière la voiture en criant : « Maman Justine, Maman Justine » Dire bonjour à tout le monde, ça peut prendre une bonne heure. » La jeune femme de 21 ans est à Saint-Nazaire pour quelques jours en famille, mais son avenir et ses projets sont à Bangui. La fondation « Voix du cœur », une petite organisation non gouvernementale aux faibles moyens, l’attend avec les 60 garçons et filles de 5 à 18 ans qui y sont hébergés. Des enfants de la rue qui ont trouvé momentanément un toit et beaucoup d’aide. Dans cette capitale de la Centrafrique qui entasse près d’un million d’habitants, ils sont 6 000 selon l’estimation officielle.

 

Éducatrice

 

Depuis le coup d’État de 2013, le pays est rongé par la guerre. L’intervention de l’armée française et le déploiement de casques bleus assurent une stabilité minimale entre deux poussées de fièvre : exactions, fausses croyances, sentiment anti-français. Justine Guidoux connaissait le tableau. Son compagnon, Anthony Fouchard, autre jeune Nazairien, journaliste, est installé là-bas depuis 2014. Correspondant de RFI, France 24 et de Ouest-France, il lui a présenté les intervenants de la fondation « Voix du cœur », affaiblie par le manque de bénévoles.

 

Diplôme d’éducatrice spécialisée en poche en juin dernier, Justine a choisi de se donner « une année sabbatique ». De juillet à octobre, elle a commencé sa mission, « seule Occidentale parmi les bénévoles », avec un sens du contact qui a fait mouche auprès des enfants perdus. « La destruction de la cellule familiale est une conséquence des conflits. Le double mariage fait que des enfants de la première femme sont parfois rejetés. D’autres ont perdu leurs parents lors des déplacements de population. » Sa mission donc ?« Reconstituer la véritable histoire de l’enfant, savoir s’il est prêt au retour. Il faut prendre contact avec sa famille, comprendre si elle veut l’accueillir, le scolariser. »

 

Détective

 

Dans les rues en terre de Bangui, l’éducatrice doit aussi enfiler le costume de « Justine détective », chercheuse de parents. « On embarque le gamin sur la moto dans les étroites ruelles et on cherche la bonne porte à partir de ce qu’il a raconté. » Le quotidien est prenant, « les sentiments à fleur de peau. Les enfants peuvent être surpris que je leur parle doucement. » Certains préfèrent aller« à la lutte » qu’à l’école. La « lutte », c’est un regroupement d’enfants des rues qui mendient. L’argent collecté ou la nourriture sont aussitôt partagés dans cette hyper-organisation de la survie. « Ils n’ont connu que la guerre. Certains ont vu des atrocités. Leurs jouets, ils les sculptent dans la terre argileuse. Ce ne sont que des blindés et des avions de guerre. »

 

La dureté de la situation aurait pu la faire fuir. Le ravitaillement en produits de première nécessité est chaotique. Et la vie est dangereuse à Bangui, certains quartiers désormais infréquentables.« Ces quatre mois, c’était un test. Je me suis adaptée. » Alors elle va y retourner, mi-novembre avec son projet « Je suis un enfant de la rue » pour lequel elle a ouvert une plate-forme de financement (1). Justine a collecté 2 000 €, « presque mon objectif », en attendant une éventuelle bourse sollicitée à la mairie de Saint-Nazaire.

 

« On encaisse »

 

La fondation « Voix du cœur » n’a pas de quoi rémunérer les intervenants. Et les ONG internationales, débordées sur les immenses camps de réfugiés, n’ont pas de moyens à donner pour sauver ces enfants. « Finalement, ils n’intéressent personne », dit Justine. Alors, elle va y retourner. Avec ses cahiers et ses crayons de couleur, son cœur gros et sa bonne vieille volonté de demoiselle devenue « Maman Justine ». Avec l’espoir d’être utile au milieu du fracas. Comme lorsqu’elle a accompagné deux enfants venus dans la jungle urbaine pour une vie meilleure, mais accusés de sorcellerie et menacés de mort. « Il a fallu trouver un avion pour qu’ils retrouvent leurs parents en brousse. Ici, on encaisse. Et puis il y a des petites victoires comme ça. »

 

 (1) Il est encore temps d’aider Justine Guidoux à boucler son projet sur http://fr.ulule.com/reinsertion-bangui/

 

Lu pour vous : Justine, une détective pour les enfants de Bangui
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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 21:40

 

 

INVITÉ AFRIQUE SOIR

 

 

 

Par Pierre Pinto  RFI  vendredi 6 novembre 2015

 

Cette semaine, la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza a eu des mots très durs à l'encontre de la Minusca, la Mission des Nations unies en RCA, qualifiant ses efforts pour sécuriser Bangui « d'insuffisants ». Les autorités de transition centrafricaines demandent d'ailleurs une plus grande implication des forces de défense et de sécurité (police gendarmerie et armée). Le CNT demande même le réarmement des militaires, les FACA, alors que le pays est sous embargo sur les armes. Parfait Onanga-Anyanga, le patron de la Minusca, est notre invité. Il répond aux questions de Pierre Pinto.

 

« Ce dont la Centrafrique a aujourd'hui besoin au fond, c'est de renforcer les capacités de ses forces de sécurité intérieure. Nous parlons ici de la police et la gendarmerie. »

RCA: le chef de la Minusca «comprend» le constat de Catherine Samba-Panza
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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 21:10

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org/  vendredi 6 novembre 2015 13:13

 

Au cours d'une conférence de presse ce vendredi 6 novembre 2015 à Bangui, l'Alliance des Évangéliques en Centrafrique (AEC) a renouvelé son soutien à la réhabilitation des Forces Armées centrafricaines (FACA). Le redéploiement des FACA est un impératif pour une sortie de crise en Centrafrique. 


« La question de la réhabilitation des FACA n'est plus une question à soumettre au débat, c'est une nécessité et nous l'exigeons en tant que responsables d'église parce que nous avons vu des gens passer dans des quartiers, incendier et détruire des maisons, piller des biens sous le regard inactif des forces internationales. Nous disons, si c'est pour continuer comme ça, c'est pour enrayer la Centrafrique de la carte du monde. Les FACA sont là, nos officiers supérieurs sont là, occupent des postes de responsabilité dans ce pays. Alors pourquoi ne pas ramener ceux-là qui avaient vocation de protéger les populations, les mettre à leur poste ?», s'est interrogé Pasteur Nicolas Nguérékoyamé-Gbangou, président de l'AEC. 


Alors qu'une partie de la population réclame à cor et à cri la réhabilitation des FACA, le Rassemblement Patriotique pour le Renouveau de Centrafrique (RPRC), branche de l'ex-Séléka basée à Bambari, propose la refondation de l'armée nationale. Son chef d’état-major, le général Joseph Zoundéko, rejette purement et simplement  l'idée du réarmement des FACA.

 
« Je proteste contre la réhabilitation des FACA pour des raisons suivantes : à chaque attaque au PK5, on retrouve les FACA avec leurs grades. Pour moi, je considère que ce sont les ex FACA qui combattent. Au lieu de réarmer les FACA, il vaut mieux sélectionner les ex-combattants Séléka et Antibalaka. Je demande à la communauté internationale de prendre ses responsabilités car ils ont une mission, instaurer la paix en Centrafrique, protéger les populations civiles. Aujourd'hui en Centrafrique, les musulmans et les chrétiens souffrent. Leur mission, c'est de sécuriser ces populations ».


Le Gouvernement dénonce l'ultimatum du CNT


Dans un communiqué gouvernemental publié jeudi 5 novembre 2015 à Bangui, l’exécutif de la Transition, à travers son porte-parole le ministre de la Justice Dominique Saïd Panguindji, qualifie la déclaration d'Alexandre Ferdinand Nguéndet, président du Conseil National de Transition CNT, d'accusation sans fondement. 


« Se plaçant ostentatoirement au-dessus de l'Exécutif, il accuse à tort d'incompétence et de haute trahison, devant la détresse du peuple centrafricain et les tueries à répétition. Le président du Conseil National de Transition a franchi le rubicond allant jusqu'à lancer au Gouvernement un ultimatum illégitime d'une semaine pour le réarmement immédiat des FACA, tout en essayant insidieusement de soulever la population et d'en appeler à la sédition des forces de défense et de sécurité de notre pays », a souligné le ministre de la Justice et porte-parole du gouvernement, Dominique Saïd Panguindji. 


Selon le porte-parole du Gouvernement, la déclaration d'Alexandre Ferdinand Nguéndet est démagogique. « Demander de manière spectaculaire le réarmement des FACA est non seulement irresponsable et démagogique, mais c'est surtout ignorer les résolutions des nations Unies plaçant notre pays sous embargo et donc dans l'impossibilité d'acquérir ou de recevoir des matériels militaires au profit des forces de défense et de sécurité », relève le Ministre.


Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement affirme que la déclaration du président du CNT témoigne des complots ourdis contre l’exécutif de la transition. « Ces agissements malheureux et opportunistes sont l'expression flagrante du complot qui continu d'être ourdi contre l'exécutif et le peuple centrafricain. Ils ont pour but d'empêcher les avancées positives vers le retour à l'ordre constitutionnel dans notre pays, sachant que ce retour à l'ordre constitutionnel mettra immédiatement fin aux ambitions démesurées de leurs auteurs et complices à l'avenir politique incertain », a conclu M. Saïd Panguindji.


Ouverture d'une procédure judiciaire par le barreau centrafricain


Le barreau centrafricain n'est pas resté en marge des derniers événements survenus dans le pays. Ses membres se sont réunis ce jeudi en assemblée générale. A l'issue de cette rencontre, ils ont mis en place un comité chargé de recenser les divers crimes et violences partant du 26 septembre 2015 en vue des procédures judiciaires. 

« Nous avons, au sortir de cette assemblée générale, un comité ad-hoc mis en place avec des missions précises qui vont permettre d'avoir des éléments d'information sur les différentes exactions, les atrocités, les cas de violence graves qui ont été commis, les documenter pour nous permettre d'envisager les poursuites en justice même s'il le faut sur le plan international », a expliqué, Jean Hilaire Zoumaldé, bâtonnier des avocats centrafricains.

Réarmement des FACA : les points de vue divergent
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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 16:20

 

 

 

http://rjdh.org/  PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 6 NOVEMBRE 2015

 

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) appelle au respect de la vie et de la dignité humaine. C’est la substance d’un communiqué de presse rendu public ce jour et lu par le chef de la Délégation CICR en Centrafrique, Jean François Sangsue, en marge d’une réunion d’échanges avec la presse.

 

Cet appel intervient après les  violences qui ont paralysé la capitale et certaines villes de provinces.  Le CICR se dit vivement préoccupé par l’intensification des combats entre groupes armés ainsi que par des violences intercommunautaires impliquant divers porteurs d’armes en Centrafrique. « Il appelle toutes les parties au conflit, tous les responsables de groupes armés et tous les porteurs d’armes à respecter la vie et la dignité humaine, à épargner la population civile et à faciliter une action humanitaire neutre, indépendant et impartiale », rapporte Jean François Sangsue.

 

« Depuis fin septembre, des dizaines de personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées à Bangui. Plusieurs centaines d’enfants malades et de femmes enceintes n’ont pas pu se rendre dans une clinique ou maternité. Des milliers de familles sont sans abris, leurs maisons ayant été incendiées et leurs moyens de subsistance détruits », a déploré Patricia Danzi, directrice régional du CICR pour l’Afrique.

 

Le CICR déplore le fait que des humanitaires soient attaqués. « Alors qu’une action de secours rapide et efficace serait nécessaire, le personnel du mouvement international de la Croix-Rouge et du croissant-Rouge n’est pas en mesure de venir en aide aux blessés et aux personnes en détresse », regrette CICR.

 

« Des personnes malades, blessées ou détenues doivent être traitées avec humanité, sans discrimination et dans le respect de leur dignité », a rappelé le communiqué.

 

Le CICR insiste aussi sur le respect de droit international humanitaire qui interdit toute attaque dirigée contre des civils ou des biens de caractère civil comme maisons, écoles, structures médicales, ambulances, abris communautaire ou lieu du culte.

Le CICR appelle au respect de la vie et de la dignité humaine en Centrafrique
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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 12:55

 

 

 

http://rjdh.org/  PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 5 NOVEMBRE 2015

 

Les Médecins Sans Frontières(MSF) ont affirmé dans un communiqué prendre en charge plus de 80 blessés à l’Hôpital Général de Bangui en moins d’une semaine. Ces personnes sont admises suites aux violences du 26 septembre 2015.

 

« Depuis les violences du 26 septembre dernier, la situation sécuritaire à Bangui ne s’est guère améliorée. Les épisodes de violence se succèdent régulièrement. Plus de 80 blessés ont été pris en charge en moins d’une semaine par les équipes MSF à l’Hôpital Général », précise le communiqué.

 

Dans la seule journée d’hier, mercredi 4 novembre, les équipes de Médecins Sans Frontières à l’Hôpital Général ont admis en urgence 21 blessés dont 4 femmes.

 

Le dernier épisode aussi violent remontre à la semaine précédente ou 24 personnes avaient été reçues dans la seule journée du 29 octobre. « Hier, malgré l’insécurité qui règne, les ambulances MSF ont ramené des blessés du 5ème, du 3ème  et d’autres arrondissements vers l’Hôpital Général. La plupart d’entre eux ont été blessés par balles ou par des grenades. La situation reste grave… », déplore François Compan, coordinateur MSF à l’Hôpital Général.

 

De nombreuses personnes fuient ces violences et les camps des déplacés dans la capitale sont de plus en plus peuplés. « MSF a mis en place des cliniques mobiles sur cinq sites et assurent plus de 1000 consultations par jour principalement pour paludisme et infections respiratoires », a ajouté le communiqué.

 

Selon MSF, la présence et l’assistance des acteurs humanitaires en RCA est capitale afin notamment de garantir à la population un accès aux soins médicaux, primaires et secondaires. « Le respect des structures de santé et des ambulances est primordial. A l’Hopital Général, ce sont les blessés de tous les quartiers, de toutes confessions, de toutes opinions qui trouvent un refuge et des soins vitaux », rappelle François Compan.

 

MSF rappelle que ses équipes travaillent en toute indépendance, impartialité et neutralité, ne prenant pas partis dans les conflits et portant secours à toute personne sans aucune discrimination de religion, philosophie ou politique.

 

La capitale Bangui a connu un cycle de violences depuis le 26 octobre, avec une accalmie. Un mois plus tard, Bangui est replongé dans des violences faisant plusieurs blessés, une centaine de maisons brulées vers les 3e et 6e arrondissements de Bangui.

 

Le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires parle de 93 blessés.

Centrafrique : Plus de 80 blessés pris en charge par MSF à l’Hôpital Général de Bangui en moins d’une semaine
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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 11:37

 

 

 

http://www.voaafrique.com/ vendredi, novembre 06, 2015. 10:18 TU

 

La Cheffe d’Etat de la Transition a plaidé pour le réarmement de Forces Armées Centrafricaines (FACA), en vue de coopérer avec les forces internationales pour le retour de la paix en Centrafrique.

 

Catherine Samba-Panza s'est exprimée dans un discours à la nation en début de semaine.

 

Cependant, la chaine militaire de commandement de l’ex-Seleka basée à Bambari condamne cette initiative.

 

 " Le réarmement des FACA est une provocation qui pourrait prolonger le pays dans un chaos sans précédent ", a déclaré à VOA Afrique le général Joseph Zoundeko président du Rassemblement pour le renouveau de Centrafrique (RPRC), une branche de l’ex-Seleka milice à dominance musulmane.

 

Le général Joseph Zoundeko joint par Felix Yepassis-Zembrou

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE No 026/CCM/RPRC/ DU 05 NOVEMBRE 2015 RELATIF AU RÉARMEMENT ET A LA RÉHABILITATION DES FACA DANS LES FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ.

 

La chaîne de commandement militaire du Rassemblement Patriote pour le Renouveau de Centrafrique (RPRC) prend l'opinion publique nationale et internationale des déclarations graves faites ces derniers jours par la Présidente de Transition et celle du conseil National de Transition (CNT). Exigeant ainsi le réarmement et la réhabilitation des FACA dans les forces de défense aux fins d'achever leur politique d'extermination des minorités musulmanes du Kilomètre 5 au prétexte de les assimiler à des extrémistes de tout bord, qui remettraient en cause les efforts réalisés par la communauté internationale pour la stabilisation de la République centrafricaine.

 

Le commandement militaire du RPRC Condamne avec la dernière énergie les crises Inter communautaires provoquées par les autorités de la Transition pour se maintenir au pouvoir au-delà du délai exécutoire des Elections qui risqueraient de replonger le pays dans un chaos sans précédent. Par conséquent, le Commandement militaire du RPRC lance un appel pressant au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations -Unies en République centrafricaine de ne pas céder au pressions des ennemis de la paix. Car toutes tentatives de Réarmement des FACA Seraient considérées comme une provocation et obligeraient toutes les entités de l'ex-Coalition Sèlèka a se retirer du processus du DDRR et de boy-coter les élections dans toutes les zones sous notre contrôle.

 

Cependant notre mouvement reste toujours confiant au mandat des Forces Internationales pour l'application stricte de l'embargo sur les armes en RCA et du principe de neutralité et d’impartialité dans le souci d'accompagner les Centrafricains au sortir de cette crise par le retour a la légalité constitutionnelle.

Fait a Bambari , le 05/11/2015

 

Le General de Brigade

 

JOSEPH -ZOUNDÈIKO

 

Centrafrique : une branche de l’ex-Seleka condamne le réarmement des FACA
Centrafrique : une branche de l’ex-Seleka condamne le réarmement des FACA
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6 novembre 2015 5 06 /11 /novembre /2015 04:21

 

 

 

 http://lepays.bf/  VENDREDI 6 NOVEMBRE 2015

 

Des parlementaires en train de battre le macadam contre l’Exécutif, cela ne court pas les rues. Car, très souvent, si antagonismes de vues il y a entre ces deux pouvoirs (exécutif et législatif), ils s’expriment au sein de l’hémicycle, lieu par excellence des débats contradictoires. Ce n’est pas pour rien que l’une des missions dévolues à l’Assemblée nationale est de contrôler l’action gouvernementale. On ne parle pas là de ces chambres monochromes d’enregistrement qui passent leur temps à caresser l’Exécutif dans le sens du poil, mais plutôt des parlements dignes de ce nom qui jouent leur rôle de contre-pouvoir.

 

C’est le cas du Conseil national de transition (CNT) de la Centrafrique où, pour exprimer leur colère, des parlementaires, une trentaine, sont descendus dans la rue. C’était le 4 novembre dernier à Bangui, la capitale. Ils exigent le réarmement des Forces armées centrafricaines (FACA) et accusent le gouvernement d’avoir laissé les communautés s’entretuer sans la moindre action concrète. Et ce n’est pas tout. Les parlementaires sont allés plus loin en lançant un ultimatum d’une semaine à l’Exécutif, faute de quoi, ils prendront leurs responsabilités.

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la réaction des membres du CNT centrafricain est légitime et compréhensible, d’autant plus que l’insécurité, il faut le dire, est devenue la chose la mieux partagée en ex-Oubangui Chari. On y tue, viole et massacre, chaque jour qui passe. Si fait que l’on en vient parfois à se demander à quoi servent les forces internationales présentes dans le pays, dont la mission essentielle est de protéger les civils en proie aux exactions multiples des groupes armés. Pitié pour la Centrafrique ! Qui séchera les larmes des Centrafricains ? Question à mille inconnues  à laquelle, même la présidente Catherine Samba-Sanza ne peut répondre, empêtrée qu’elle est dans ses propres contradictions.

 

La RCA n’est pas au bout de ses peines

 

En effet, la situation devenant de plus en plus complexe, certains n’hésitent pas, à tort ou à raison, à accuser le gouvernement d’être en train de tirer les ficelles; histoire de faire perdurer la transition. Cela peut paraître comme un procès en sorcellerie. Mais ce serait tout de même naïf de vouloir absoudre dame Samba-Panza et son équipe à peu de frais, puisqu’en politique, il n’y a rien d’impossible. Seulement, à leur décharge, il faut reconnaître que tant que les parrains des groupes armés Séléka et Anti-Balaka, c’est-à-dire Michel Djotodia et François Bozizé continueront de jouir de leur liberté de mouvement et d’action, la Centrafrique demeurera une déglingue sociale, telle que voulue par le théoricien de l’anarchisme, Mikhaïl Bakounine. Car, à moins de placer le pays sous tutelle onusienne avec un mandat « musclé » accordé aux forces internationales pour neutraliser tous les groupes armés qui ont mis le pays à feu et à sang, on ne voit pas comment le réarmement exigé des FACA peut permettre un retour rapide à la normale en Centrafrique. Surtout quand on sait qu’au sein des Séléka et anti-Balaka se trouvent des éléments de l’armée régulière. A cela s’ajoute le fait que le pays fait l’objet d’un embargo sur l’armement et que la communauté internationale ne souhaite pas voir les FACA réarmées. Autant dire que la RCA n’est pas au bout de ses peines avec cette nouvelle crise qui se dessine entre le gouvernement et le CNT.

 

Boundi OUOBA

Lu pour vous : MARCHE DES DEPUTES CONTRE L’INSECURITE EN RCA : Qui séchera les larmes des Centrafricains ?
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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 20:11

 

 

 

APA – Libreville (Gabon) - 05/11/15 (APA) - Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, a, dans communiqué jeudi, à Libreville, condamné, les nouveaux actes de violences survenus en République centrafricaine (RCA).

 

« le secrétariat général de la CEEAC condamne avec la plus grande fermeté ces agissements et invite à cet effet les autorités de la Transition, les partis politiques, les groupes politico-militaires et les leaders communautaires à faire preuve de la plus grande retenue, à privilégier le dialogue et à éviter toute attitude qui contribuerait à attiser les tensions », déclare M. Allam-Mi.

 

Il a appelé les autorités de la transition à faire montre de plus de solidarité et de cohésion entre elles, et à travailler étroitement avec les forces internationales pour faire cesser ces violences.

 

Le diplomate tchadien, a par ailleurs, réitéré ses félicitations aux forces internationales de la MINUSCA et de l'Opération Sangaris, dans leurs efforts à travailler pour la sécurisation et la stabilisation de la RCA.

 

D'autre part, le secrétaire général de la CEEAC, a réaffirmé son engagement à travailler, comme par le passé aux côtés des autres acteurs internationaux, en vue d'un aboutissement satisfaisant de la Transition actuelle, par l'organisation des élections crédibles et transparentes, dans les délais fixés par la XVIème Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEEAC.

 

Des violences ont paralysé le week-end dernier, la ville de Bangui, faisant une centaine de blessés et une trentaine de morts, selon des sources hospitalière

 

La CEEAC condamne les dernières violences en Centrafrique
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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 18:53

 

 

 

05 novembre 2015 à 16h34 Par Vincent Duhem  Jeune Afrique

 

Les faits

 

Les violences sont quasi quotidiennes depuis l’assaut mené le 26 septembre du commissariat du 5e arrondissement de Bangui. Elles ont redoublé d’intensité un mois plus tard après l’attaque d’un convoi de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC, une frange de l’ex-Séléka). La délégation, qui comprenait notamment Ahmat Nedjad (porte-parole), Mahamat Abdoulaye Garba (secrétaire général du bureau politique) et Youssoufa Hassan Bouba (deuxième coordinateur politique), a été prise pour cible le 26 octobre vers 10h (heure locale) près du marché Combattants (8e arrondissement) puis emmenée dans un lieu tenu secret. Deux de ses membres sont toujours portés disparus, morts selon toute vraisemblance.

 

Cet événement a entraîné un nouveau cycle de violences et de représailles. Elles se concentrent autour du 3e arrondissement, dans le sud de la capitale. Au centre de celui-ci, se trouve le quartier KM5 qui abrite les milices musulmanes. Ces dernières harcèlent les zones périphériques : Boeing, Fatima, Kina, Kokoro, Cattin.

 

Dans le même temps, des groupes anti-balaka, essentiellement basés dans le 4e arrondissement, commettent des violences dans le nord et le sud de Bangui. Ainsi, le 29 octobre, deux musulmans sont tués dans le 6e arrondissement. Puis, le 4 novembre en fin de matinée, un convoi de 29 véhicules de biens appartenant à des musulmans du Km5 en partance pour Bambari, Bria, Kaga-Bandoro et Batangafo est attaqué à trois reprises. On dénombre au moins 1 mort et deux blessés du côté du contingent de la Minusca chargé de la protection du convoi.

 

Les protagonistes

 

Les alliances vont et viennent. Depuis fin septembre, deux groupes sont responsables des violences. Ils ont cependant la particularité de ne jamais s’affronter. Ils ciblent ainsi les populations civiles et participent parfois à des actions communes. À Bangui, anti-Balaka de Maxime Mokom et milices musulmanes proches de l’ex-Séléka de Noureddine Adam sont des alliés de circonstance.

 

On désigne ces deux groupes sous le nom de « nairobistes » en référence à l’accord signé en avril dans la capitale kényane dont l’objectif était de permettre un retour aux affaires des anciens président François Bozizé et Michel Djotodia.

 

Les milices du KM5 (proche de l’ex-Séléka)

 

Entre 100 et 200 hommes armés composent ces milices du KM5, quartier limitrophe du 3e arrondissement. Leur représentant se nomme Haroun Gaye. Il est membre du FRPC (la branche de l’ex-Séléka dirigée par Noureddine Adam et Michel Djotodia). La Minusca a plusieurs fois tenté de l’arrêté, en vain. Selon plusieurs sources sécuritaires, deux autres figures sont impliquées : Abdoulaye Tidjani et Abdoulaye Hissène, un des principaux « généraux » de l’ex-Séléka.

 

Les anti-balaka de Mokom

 

L’autre groupe armé responsable des violences est une des composantes des anti-balaka. Elle est dirigée par Maxime Mokom. Ce dernier s’appuie principalement sur deux anciens membres de l’armée centrafricaine (Faca), l’ex-capitaine Eugène Ngaikosset et Olivier Koudemon (alias « Gbangouma », lui aussi ancien capitaine de l’armée). Comme Noureddine Adam, Mokom est un des signataires des accords de Nairobi.

 

Les enjeux

 

Le but commun de ces deux groupes est clair : déstabiliser les autorités de transition et rendre impossible l’organisation des élections, dont le 1er tour est pour l’instant prévu le 13 décembre. La stratégie est de provoquer la population pour l’amener à se soulever. Dans un communiqué publié le 3 novembre, le FRPC d’Adam et Djotodia a d’ailleurs rappelé que la mise en place d’une 3e transition était « un impératif incontournable ».

 

Certains observateurs estiment d’ailleurs qu’organiser un scrutin dans de telles conditions sécuritaires est illusoire.

 

Le bilan

 

Les violences inter-communautaires ont fait plus de 75 morts depuis fin septembre. Des centaines de maisons ont été incendiées selon les estimations d’associations humanitaires et de militaires sur place.

 

La situation humanitaire est préoccupante. Des milliers de Banguissois ont dû quitter leur quartier et se retrouvent dans des camps de déplacés comme celui de Mpoko qui jouxte l’aéroport. Un camp qui regrouperait aujourd’hui près de 20 000 déplacés. De nouveaux sites de déplacés ont dû être créés. Couvents et écoles ont été sollicités. Plus de 7 000 personnes sont arrivées à Bimbo, ville faisant partie de l’agglomération de Bangui.

 

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Lu pour vous : Centrafrique : tout comprendre des violences qui secouent Bangui
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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 14:48

 

 

 

04/11/15 (AFP)

 

Une centaine de parlementaires ont participé mercredi à une marche pacifique dans Bangui pour dénoncer les récentes violences et demander le réarmement rapide des Forces armées centrafricaines (FACA), a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Vêtus de noir en signe de deuil, les membres du Conseil national de transition (CNT), le parlement transitoire de Centrafrique, ont marché pendant plusieurs kilomètres, du siège de l'Assemblée nationale à la place des Nations unies où ils ont entonné l'hymne de la Centrafrique, "la Renaissance".

 

"L'heure n'est plus aux condamnations. Nous attendons du gouvernement des actes concrets", a déclaré Alexandre-Ferdinand Nguendet, président du CNT.

 

"Il appartient à ce gouvernement et à la communauté internationale" de permettre le réarmement de "nos forces de défense et de sécurité dans un délai d'une semaine", a-t-il dit.

 

De nombreux habitants de Bangui ont assisté tout au long du parcours à cette marche qui a pris fin par la remise d'un mémorandum aux représentants de la mission onusienne de maintien de la paix (Minusca), de l'Union africaine, de l'Union européenne, de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et à l'ambassadeur de France à Bangui.

 

La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza avait appelé lundi les forces militaires internationales (Minusca et française Sangaris) à "une action vigoureuse" face aux violences qui, lors d'affrontements entre des musulmans et des miliciens chrétiens anti-balaka, ont fait plusieurs dizaines de morts depuis fin septembre à Bangui.

 

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l'ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014, et entrainant l'intervention des forces internationales.

 

Les FACA ne sont plus armées depuis ces événements car la communauté internationale, qui a placé le pays de facto militairement et économiquement sous tutelle, s'y oppose de crainte que l'arrivée importante d'armes ne favorise un embrasement généralisé.

 

Les habitants de Bangui se plaignent souvent du manque de réactivité des forces internationales face aux miliciens qui incendient les maisons et provoquent des déplacements de populations.

 

Centrafrique: marche de parlementaires contre les violences et pour le réarmement
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