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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 21:04

 

 

 

http://www.dw.com/ 10.11.2015

 

Les élections législatives et présidentielle ont été fixées au 27 décembre. Le 13 décembre aura aussi lieu un référendum constitutionnel. C'est ce qui ressort d'un décret présidentiel rendu public mardi.

 

Les scrutins ont déjà été reportés plusieurs fois. Mais les autorités de transition, sous la pression de la communauté internationale, insistent pour qu'ils aient lieu avant la fin de l'année. Pourtant, les violences se poursuivent. Ainsi trois combattants de l'UPC, une faction de la Seleka, ont été tués à une dizaine de kilomètres de Bambari, au centre de la RCA. Selon des témoins, leur mort a provoqué une flambée de violence à Bambari, où des hommes armés se sont affrontés dans les rues à coups de lance-roquettes et d'armes automatiques et ont incendié des maisons, provoquant la fuite de centaines d'habitants.

 

A Bambari, parmi la population, on attend le scrutin autant qu'on le redoute. L'approche des élections en Centrafrique risque d'exacerber les tensions. Mais certains espèrent une solution miracle .Abdoulaye Amat est un leader de la communauté musulmane à Bambari:

 

"La population veut des élections, parce qu'on doit avoir un président. Nous en avons assez des transitions. Il faut des élections et un président afin de pouvoir discuter des problèmes de sécurité. Mais il y a beaucoup d'ennemis de la paix. Ce sont eux qui mettent le désordre."

 

Un gouvernement de transition, dirigé par la présidente Catherine Samba-Panza, a été mis en place en janvier 2014, pour un mandat de deux ans. Il est censé être remplacé prochainement par un gouvernement élu. Le taux d'enregistrement des électeurs dépasserait les 90%, selon les Nations Unies, mais les difficultés demeurent. Ibrahim Abakar, vice-président de l'Autorité nationale des élections à Bambari:

 

"A Bambari, il y a 21.000 inscrits, soit un taux de près de 99%. Le problème, c'est qu'il n'y a pas d'argent. Même pour la distribution du matériel dans les centres de vote. Ca rend les choses très difficiles."

 

Outre les nombreuses difficultés techniques et financières, la tenue d'élections, qui doivent théoriquement être organisées avant la fin de l'année, semble difficile dans le climat sécuritaire actuel. Le risque est que les résultats ne soient pas reconnus par tous, pense l'abbé Félicien Indimoyo, chancelier de l'évêque de Bambari:

 

"Le recensement électoral a été bâclé. Toutes les zones n'ont pas été atteintes, et il y a beaucoup de gens dans la brousse et dans des lieux difficilement accessibles. Cela rendra difficiles les opérations de contrôle pour valider ces élections. Le risque, dans de telles conditions, c'est que certains groupes soient mécontents!"

 

Alors que les violences intercommunautaires se poursuivent en Centrafrique, les élections apparaissent surtout comme une réponse à court terme à des défis immenses.

 

Centrafrique : à Bambari, on se prépare aux élections du 27 décembre
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Centrafrique-Presse.com
10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 18:31

 

 

 

Le Monde.fr | 10.11.2015 à 17h01

 

Sans le savoir, des millions de consommateurs achètent des téléphones portables ou des ordinateurs fabriqués à partir de minerais dont le commerce finance des groupes armés à l’origine de violations de droits humains à grande échelle. On appelle ces minerais les « minerais des conflits » ou « minerais du sang ».

 

Étain, tantale, tungstène ou or, ces minerais sont extraits dans des régions marquées par des violences endémiques, où des groupes armés font la loi, asservissent la population locale et sèment la terreur. Leur longévité et leur puissance de feu s’expliquent notamment par leur contrôle des points d’accès à ces ressources naturelles, nécessaires à de nombreuses industries (aéronautique, électronique, joaillerie, défense). Ils vivent de ce commerce, qui finance leurs exactions. En République Démocratique du Congo, plus de 3,5 millions de personnes ont trouvé la mort depuis le début des années 2000 dans les violences perpétrées par ces groupes armés, qui s’enrichissent par centaines de millions de dollar chaque année grâce à la vente de ces minerais.

 

En 2014, la Commission européenne s’est saisie du dossier et a proposé un texte réglementant ce lien entre exploitation minière, commerce des minerais et financement de groupes armés. Mais le texte de la Direction Commerce s’est révélé inefficace : il se bornait en effet à proposer une réglementation sur la base du volontariat des entreprises, de plus appliquée à une fraction minime de la chaîne de production et de commerce.

 

Le 20 mai, le Parlement européen a refusé cette proposition et a demandé une réglementation courageuse imposant un « devoir de vigilance » à toutes les entreprises liées à ce commerce, y compris celles qui vendent des produits finis (ordinateurs, tablettes, voitures, téléphones portables, etc.) sur le marché européen. Toute entreprise devrait se doter d’instruments précis inspectant l’origine et le cheminement des minerais qu’elle achète directement, ou qui composent ses produits, et en communiquer le résultat.

 

Faute d’accord entre Commission et Parlement, les 28 États membres doivent maintenant forger leur position le 11 novembre au sein du Conseil, avant que ne s’engage une négociation entre ces trois institutions européennes.

 

Sous couvert des difficultés qu’impliquerait une réglementation contraignante imposée de l’amont - les fondeurs et affineurs de minerais - jusqu’à l’aval – les entreprises qui placent des produits finis sur le marché européen -, le gouvernement français semble prêt à capituler et à défendre une réglementation optionnelle.

 

Ce renoncement s’explique par l’influence des lobbies industriels qui gravitent autour du dossier depuis que la Commission a entamé son travail. Business Europe (dont le Medef est membre), Eurométaux (dont l’Alliance des Minerais, Minéraux et Métaux est membre), Safran Industrie, Airbus, ou encore Digital Europe (dont les groupes français Alcatel Lucent, Technicolor et Cassidian sont membres) ont abreuvé la Commission européenne de courriers, de documents et de demandes de rendez-vous. Ces groupes n’ont cessé de défendre l’approche volontaire et d’invoquer tour à tour les coûts et les difficultés qu’impliquerait une réglementation contraignante.

 

La démarche proposée est pourtant graduelle et adaptée : elle appelle des efforts « raisonnables » et une amélioration continue, elle tient compte des circonstances propres à chaque entreprise, par exemple la place qu’elle occupe au sein de la chaîne d’approvisionnement ou sa taille. Le Parlement propose en outre des mesures d’accompagnement pour soutenir financièrement et techniquement les PME dans la mise en place de ce système de gestion des risques.

 

La proposition des lobbies industriels est...d’utiliser l’outil diplomatique. Aux États de régler des problèmes qui ne sont pas du ressort des entreprises. Et la perspective d’une loi pour protéger les victimes apparaît comme une intolérable entrave au commerce.

 

Mais les violations massives des droits humains, les destructions environnementales et le financement de groupes armés dans lesquels sont impliquées directement ou indirectement nos entreprises peuvent-ils être confondus avec des paramètres de compétitivité parmi d’autres? La vision irresponsable des lobbies industriels peut-elle influencer la prise de décision politique sur les lois régissant le commerce ?

 

C’est entre ces deux positions que le gouvernement français devra trancher lors de la réunion du Conseil européen du 11 novembre.

 

En attendant, des organisations de la société civile ont lancé une pétition visant à demander à Matthias Fekl, secrétaire d’État français au commerce extérieur, de soutenir une législation courageuse et efficace.

 

Emmanuel Umpula Nkumba est directeur exécutif d’African Resource Watch (Afrewatch) ; Lala Hakuma Dadci est coordinatrice d’Association internationale de techniciens, experts et chercheurs (Aitec), engagée dans la campagne européenne « Stop Mad Mining »

Lu pour vous : « Minerais du sang » : le gouvernement doit résister aux lobbies industriels
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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 16:49
Nouvelles nationales sur RNL et RJDH
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Nouveau chronogramme électoral réaction du HCCT

 

http://www.radiondekeluka.org/ mardi 10 novembre 2015 13:19

 

Le Haut conseil de la communication de Transition (HCCT) se montre favorable au nouveau chronogramme électoral. L'instance de régulation des médias centrafricains apprécie à sa juste valeur le nouveau document publié lundi 9 novembre 2015 par l'Autorité Nationale des Elections (ANE). 


Le président du HCCT, José Richard Pouambi, déclare avoir été  associé aux travaux d'élaboration de ce chronogramme révisé jusqu'à sa publication.

 
« La décision a été prise en toute souveraineté. Je sais seulement que le Haut conseil de la communication, à l'instar des autres organes de gestion des élections, a suivi de bout en bout l'évolution de la situation puisque l'ANE rendait compte au fur et à mesure de l'évolution de la situation. Il arrive que nous participions à des réunions organisées par l'ANE, c'est pour cette raison que nous sommes parfaitement au courant de la date qui a été fixée par l'ANE. J'avoue que la date a été fixée en toute liberté, en toute souveraineté en fonction des paramètres techniques. Il n'y a eu aucune influence extérieure »


Selon José Richard Pouambi, « L'Autorité Nationale des Elections (ANE) est une institution indépendante qui ne reçoit d'influences d'aucune autre institution, ni de la part du Chef d’État, ni de la part du Premier ministre, ni de la part du Président du Conseil National de Transition ». 


Tension à Bambari


Pendant que les choses se précisent au sujet des élections, des affrontements ont éclaté ce 9 novembre 2015 à Bambari, chef lieu de la Ouaka. Ils opposent des Peuhls armés à des miliciens Antibalaka. Plus d'une dizaine de maisons sont incendiées dans la ville. D'après certaines sources locales, tout serait parti de l'attaque lundi à 10 km de Bambari sur l'axe Alindao, d'un camion escorté par les éléments de l'Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) d'Ali Ndaras, transportant des commerçants Peuhls en provenance d'un marché hebdomadaire.


« Lundi 9 novembre, trois véhicules ayant quitté le marché hebdomadaire de Bokolobo sont attaqués à 10 Km de Bambari sur la route d'Alindao par des Antibalaka. Trois personnes ont été tuées dont une femme, sept autres blessées et quatre enfants pris en otage. Un des véhicules a été incendié après que les marchandises aient été pillées. Ces Antibalaka sont allés au niveau de Akpé pour incendier leurs propres maisons afin de ternir l'image des sujets musulmans », a expliqué Oumar Tidjani, porte parole de la jeunesse musulmane de la Ouaka. 


Les responsables des Antibalaka de la région parlent, eux, d'éléments incontrôlés qui seraient à l'origine de l'attaque du camion. Ils attribuent l'incendie des maisons aux éléments de l'UPC. 


« Cette accusation est portée sur des Antibalaka non identifiés. Les combattants de l'UPC d'Ali Ndaras cantonnés dans le quartier Akpé ont seulement brûlé des maisons », a déclaré Marcelin Orogbo, secrétaire général de la coordination des Antibalaka de la Ouaka.


Cette énième tension a occasionné d’énormes dégâts matériels. Selon des informations, plus d'une dizaine de maisons sont déjà incendiées par ces hommes armés dans les alentours de l'hôpital régional de Bambari, obligeant la population à se réfugier à l'intérieur dudit hôpital. « Environ dix maisons ont été pillées et ensuite incendiées. Je ne peux pas donner un chiffre exact concernant les maisons éloignées de l'hôpital régional universitaire de Bambari. Les habitants sans abris ont trouvé refuge à l'hôpital », a expliqué sous couvert de l'anonymat un habitant joint au téléphone ce lundi.


La population, en détresse, lance un cri d'alarme aux autorités nationales et aux partenaires. « Je demande au Gouvernement, aux forces internationales et à tous ceux qui oeuvrent dans le cadre de la paix de ne pas oublier la population de la Ouaka », s'est lamenté cet habitant de Bambari.

 

 

Les conducteurs déplorent l’organisation sur le parking à Béloko

 

http://rjdh.org/ PAR FIRMIN YAÏMANE LE 10 NOVEMBRE 2015ACTUALITÉS

 

Les  conducteurs des véhicules du transport commun de l’axe Bangui- Garouamboulaye ont manifesté  le lundi 09 novembre à Béloko, ville frontalière. Ces derniers  déplorent l’alignement  anarchique des véhicules qui devaient se faire en tenant compte de l’ordre d’arriver des véhicules, à partir des bordereaux collectés par la douane.

 

Devant le parking  du bureau des recettes de Beloko, Aaron Sabe, délégué de ligne se dit  mécontent du système de convoyage des véhicules à partir de Beloko-Bangui, « Le convoyage  est mal organisé, ce qui fait trainer beaucoup d’entres nous. Nous sommes obligés de passer 1 à 2 mois à Beloko, sans argent  pour la restauration ni  l’hébergement ».

 

Par ailleurs Aoron Sabe souligne que le stationnement est parfois  monnayé par certains conducteurs. « Les chauffeurs qui ont passé plus d’un mois ne sont pas alignés pour le départ, par contre d’autres  qui viennent d’arriver sont  programmés. Ceci est perçu par certains comme de l’injustice ou de la corruption ».

 

« Sur les 80 véhicules, nombre exigé par les casques bleus qui assurent la sécurité, selon eux, la priorité est accordée aux cargaisons des produits périssables. La douane fait son travail sans discrimination, le receveur à plusieurs fois plaidé auprès de la force Onusienne pour l’augmentation des véhicules. Malheureusement la demande n’a pas eu gain de cause » a dit Rodrigue Beguon, inspecteur a la douane de Beloko.

 

Cette situation met les conducteurs du corridor Bangui-Garamboulai en difficulté, situation qui parfois  les oblige à s’endetter  pour pouvoir  survivre

 

 

Des maisons incendiées après le meeting de la COMUC au km5

 

http://rjdh.org/ PAR VIVIEN NGALANGOU LE 10 NOVEMBRE 2015

 

Des maisons sont encore incendiées au km5 après le meeting organisé hier par la  Coordination de la Communauté des Musulmans de Centrafrique (COMUC) dans le 3ème arrondissement de Bangui devant l’Agence d’Ecobank. Le nombre des maisons et kiosques incendiés n’est pas encore connu.

 

Selon les responsables de la COMUC, les jeunes désœuvrées sont à l’origine de l’incident qui a paralysé hier  le km5.« Nous œuvrons pour la paix et le retour de la sécurité et la cohésion sociale, mais des ennemis de la paix sont toujours prêts à boycotter nos actions », a dit l’un des responsables de ce groupe.

 

Quelques habitants du km5 affirment que des maisons sont encore brulées dans les quartiers Fodé et Kina. Aucun coup de feu n’a été entendu et les forces de l’ordre sont  absentes. « Les forces de la Minusca viennent momentanément patrouiller et restent sur la grande route », a relaté un habitant du km5.

 

Rappelons que l’assassinat des deux jeunes musulmans le 29 Octobre dans le 6ème Arrondissement de Bangui a mis le feu à la poudre. Plusieurs maisons ont été incendiées aux quartiers Cattin, Fatima, Bercy et une partie de Kpetene.

 

 

Retour au calme à Bambari après les incidents de la veille

 

http://rjdh.org/  PAR JUDICAEL YONGO LE 10 NOVEMBRE 2015

 

Un calme précaire est constaté dans la ville de Bambari suite aux affrontements survenus le lundi dernier entre des groupes armés non conventionnel au village Liwa, une localité à 10 kilomètres. Des pertes en vie ont été enregistrées et des maisons incendiées.


« Ce matin, les activités ont repris. Les commerçants ont ouvert les boutiques, la circulation a repris même si la peur se fait sentir au sein des communautés », a constaté une autorité locale jointe par le RJDH.

 

A l’origine des troubles de lundi, un véhicule de transport en commun a été la cible d’une attaque de groupe des hommes armés dont une personne a été tuée et plusieurs autre blessées. « C’est au village Liwa à environs 10 kilomètres de la ville de Bambari sur l’axe Alindao où des Anti-Balaka ont attaqué des véhicules de transport en commun appartenant aux ex-Séléka dont plusieurs cas de morts ont été enregistrés. 

 

Selon une source humanitaire à Bambari, il est difficile pour le moment d’établir le bilan des affrontements qui ont occasionné des pertes en vies humaines et matérielles, dans la ville de Bambari centre et au village Awatché, situé à 25 kilomètres sur l’axe Kouango car, les humanitaires ne se sont pas déployés sur les lieux. 

 

Face à ce regain de tensions, le préfet de la Ouaka Maturin Kanda-Séssé a expliqué que des actions de sensibilisation sont menées pour ramener la paix dans la région, «nous sommes toujours dans le cadre de sensibilisation des deux communautés ainsi que des groupes armés avec l’appui de la Minusca de Bambari afin qu’ils puissent se désarmer», a-t-il avancé. La minusca qui a été contactée à répondu n’avoir pas encore de données fiable à nous fournir.

 

 

Les déplacés du camp des Castors reçoivent des matelas et des moustiquaires

 

http://rjdh.org/  PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 2 JUILLET 2015

 

- L’ONG Association missionnaire pour les gagneurs d’âmes (AMGA), une structure nationale chrétienne, a fait don de plus 300 matelas en mousse aux 300 déplacés du site des castors, dans le 3ème arrondissement de Bangui. Le but de cette action humanitaire est de faciliter le retour de ces personnes chez elles.

 

Plus de trois cent déplacés se sont rendus au siège de cette entité chrétienne, située au camp des castors dans le 3ème arrondissement. Des matelas d’une à deux places sont stockés sous un hangar. Chaque personne répondait  à l’appel du coordonnateur, afin d’y bénéficier.

 

Teddy-Arnauld Wouédane, coordonnateur de l’ONG AMGA, a fait savoir que le but de cet appui aux déplacés est de les aider à regagner les quartiers d’origine ou d’autres localités de leur choix.  Il s’agit aussi d’aménager les conditions des déplacés avant leur départ du site des castors, parce qu’ils ont perdu des biens pendant la crise militaro-politique.

 

 « Nous voulons rendre les conditions adéquates à ces personnes vulnérables. Nous allons leur donner aussi des moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée d’action », a ajouté le coordonnateur.

 

La remise des matériaux de construction aux déplacés du site des Castors a été prévue. « , nous allons étendre notre activité auprès de ces personnes  en leur fournissant des matériaux de construction qui sont entre autres, des tôles, pour la réhabilitation de leur domicile détruit », a annoncé Teddy-Arnauld Wouédane.

 

Ursul-Paulin Bémondoloko, bénéficiaire d’un matelas se dit satisfaite de l’action humanitaire qu’a posée l’ONG AMGA. «  Nous allons passer une bonne nuit, sur un matelas de grande épaisseur. Les mots me manquent pour exprimer ce sentiment de joie, après la réception de cette couchette et une moustiquaire», a-t-il affirmé.

 

L’association missionnaire pour les gagneurs d’âmes (AMGA) est une organisation non gouvernementale créée en 1989. Elle œuvre dans le cadre de la lutte contre la corruption et  appuie les personnes en détresse. Cette ONG est appuyée par le gouvernement américain.

 

 

Le corps électoral convoqué par décret présidentiel en vu du référendum

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 10 NOVEMBRE 2015

 

La cheffe de l’Etat de transition, Catherine Samba-Panza a pris, ce jour le décret convoquant le corps électoral en vu du référendum du 13 décembre prochain. Le décret a été lu à la télévision nationale par le ministre, conseillé en matière de communication à la présidence Mr Clément Thierry Tito.

 

C’est par décret n°15.401 Les électeurs centrafricains sont convoqués pour voter la loi fondamentale de leur pays. Selon les termes du document, la campagne relative au vote constitutionnel se déroulera du 02 au 11 décembre 2015.

 

Le corps électoral est convoqué par décret, 24 heures après le lancement officiel de la publication des listes électorales et de la publication du nouveau chronogramme électoral qui a fixé le vote de la nouvelle constitution au 13 décembre, le 1er tour des élections législatives et présidentielles le 27 décembre et le second tour au 31 janvier 2016.

 

Les électeurs quant à eux sont convoqués pour le référendum 33 jours avant le scrutin qui se tiendra le 13 décembre 2015. Après la convocation du corps électoral en vu du référendum, la présidente de la transition devra encore convoquer ce même corps pour le 1er tour des élections.

 

 

Les habitants du 1er arrondissement de Bangui, mécontents de non affichage de la liste électorale comme prévue

 

http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 10 NOVEMBRE 2015

 

Les habitants du 1er arrondissement de la ville de Bangui ont montré leur mécontentement ce matin suite à non affichage de la liste électorale par l’Autorité Nationale des Elections. Pour eux le lancement officiel de l’affichage de cette liste électorale a eu  lundi 09 Novembre 2015 à l’école Assana n’est qu’un scénario de l’ANE. Toutefois, ils se disent prêts pour accueillir cette liste qui leur permettra de connaitre leur position pour les prochaines élections.

 

 «  Je suis voisin de l’école Assana hier après le lancement j’étais passé pour vérifier mon nom, mais à ma grande surprise la liste n’est pas affichée et on se demande c’est dans quelle école Assana qu’ils ont affichée la liste » s’est interrogé Ndacko Freddy habitant du 1er arrondissement.

 

Bernardin Makela un autre voisin de cet établissement,  a  confirmé le lancement r en présence des corps diplomatiques et des responsables de l’Autorité Nationale des Elections. « Hier dans les après-midi, nous avons vu l’ambassadeur de la France avec des délégations y compris ceux de l’ANE, c’était le lancement de la liste électorale puisse que tout les médias ne parlent que de ça. Nous étions fiers de notre secteur car cela a commencé chez nous. Malheureusement la liste n’est pas effectivement affichée après le lancement », a-déploré Bernardin Makela.

 

« Nous avons fait le recensement depuis trois mois, et on attendait la publication de la liste électorale, que l’ANE nous dise pourquoi la liste n’est pas affichée alors qu’elle a demandé à la population du 1er arrondissement de venir vérifier les noms. Nous sommes là depuis le matin rien n’est affichée », a martelé David Bamango.

 

« Nous avons acclamé le travail de l’ANE suite à la publication du chronogramme électoral, mais on ne sait pas réellement ce qui s’était produit pour que la liste ne soit pas affichée, que l’ANE fasse de son mieux afin d’afficher le plus tôt possible la liste, car elle l’a déjà dit, si non cela prouve que y’a pas des choses sérieuses pour les prochaines élections que nous attendons à cœurs ouvert » a-souhaité Jephté Béléké.

 

La cérémonie de la publication de la liste électorale a eu lieu le lundi dernier. Selon l’ANE, Le temps prévue pour la publication sur toute l’étendue du territoire c’est  deux semaines

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 15:20

 

 

 

Bangui 10/11/2015 à 14:57 (AFP) Les autorités de transition centrafricaines ont finalement adopté un nouveau calendrier électoral maintenant l'organisation du premier tour de la présidentielle dès décembre, suscitant doutes et inquiétudes sur une telle marche forcée aux élections dans un pays qui reste une poudrière.

 

Sous très fortes pressions internationales, et en premier lieu de la France - ancienne puissance coloniale dont l'intervention militaire Sangaris en décembre 2013 a permis de mettre fin aux massacres intercommunautaires -, les autorités de transition ont fixé lundi soir au dimanche 27 décembre le premier tour de l'élection présidentielle et des législatives et un éventuel second tour le 31 janvier.

 

Ce nouveau calendrier fait suite à une série de reports des élections du fait de l'impossibilité pratique d'organiser des scrutins, par manque de fonds et surtout à cause de l'insécurité régnant dans le pays du fait d'une kyrielle de bandes armées issues de diverses rébellions.

 

Le scrutin doit être précédé dès le 13 décembre d'un référendum constitutionnel. La Centrafrique n'a actuellement pas de Constitution, une charte de transition en faisant office pour le moment, donnant leur légalité aux institutions de transition jusqu'au 31 décembre. S'il n'y a pas d'élections avant cette date, il devra donc y avoir une nouvelle transition.

 

- Référendum test -

 

Le référendum doit servir de test à la tenue des élections. Symptôme du peu d'attention que l'on semble accorder aux électeurs centrafricains, personne n'envisage l'hypothèse qu'ils puissent rejeter la Constitution, ce qui bloquerait tout le processus.

 

Pour la communauté internationale, l'essentiel est de voter, vite et coûte que coûte.

 

"On est en situation d'organiser le premier tour avant la fin de l'année et le deuxième au début de l'année prochaine", a ainsi encore insisté lundi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, en marge du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, affirmant que "le recensement (des électeurs) est achevé. Ce n'est plus un argument de report".

 

Mais Paris, engagé sur plusieurs théâtres militaires dans le combat contre les groupes jihadistes, veut aussi se désengager au plus tôt de Centrafrique. L'ONU, qui a 10.000 Casques bleus dans le pays, suit la France sur ce recours à des élections rapides.

 

Les Centrafricains, bien que désireux d'en finir avec la transition et de revenir à la normalité institutionnelle, sont eux beaucoup plus réservés.

 

Martin Ziguélé, un des poids lourds de la classe politique centrafricaine et candidat à la présidentielle, explique certes à l'AFP que "le calendrier nous satisfait car il faut aller à ces élections".

 

- 'L'agenda des va-t-en-guerre' -

 

Toutefois, ajoute-t-il aussitôt, "le paramètre sécuritaire handicape lourdement la situation générale du pays et, bien sûr, il fait peser une lourde hypothèque sur le déroulement pacifique du processus électoral dans tout le pays".

 

"C'est précisément l'objectif des forces politico-militaires qui ne veulent pas de ces élections. Ne pas tenir les élections en raison de la situation sécuritaire effectivement préoccupante a l'inconvénient majeur de se plier à l'agenda des va-t-en-guerre", argumente M. Ziguélé.

 

"Je souligne que des mesures drastiques et urgentes doivent être prises pour la sécurisation de ce processus, car les menaces sont réelles", demande-t-il.

 

C'est là la principale question. Comment neutraliser en un mois les multiples groupes armés qui pour certains contrôlent des portions du territoire depuis des années alors que les forces internationales n'ont pu le faire en bientôt deux ans?

 

Même à Bangui, ils restent actifs, comme en ont témoigné les dernières violences meurtrières fin septembre qui ont fait au moins une soixantaine de morts et plus de 300 blessés.

 

Interrogé récemment par l'AFP sur cette nouvelle flambée de violences, l'analyste Thierry Vircoulon du centre de réflexion International Crisis Group (ICG) relevait qu'elle était "le résultat de l'accumulation des erreurs de la communauté internationale qui veut organiser des élections dans un vide sécuritaire et institutionnel à peu près complet et qui privilégie sa stratégie de sortie de la crise sur une stratégie de résolution de la crise".

 

Par Christian PANIKA à Bangui, Michel CARIOU à Libreville –

 

© 2015 AFP

Centrafrique: la marche forcée aux élections suscite doutes et inquiétudes
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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 14:55
Nouvelles nationales sur ACAP

 

 

Denis Wangao-Kizimalé nommé au grade de Général

 

Bangui, 10 nov. (ACAP)-La Présidente de Transition, Catherine Samba-Panza a nommé par décret et à titre exceptionnel, le Colonel Denis Wangao-Kizimalé au Grade de Général de Brigade de l’Armée Centrafricaine, mardi 10 novembre 2015.

 

Le nouveau  promu qui est  du Bataillon de soutien et de services à la retraite, est repris en activité de service pour une durée de deux (2) ans renouvelables selon l’article 1er du décret. 

 

Denis Wangao-Kizimalé a été ministre de Sécurité publique dans le gouvernement Nzapayéké. 

 

 

La libre circulation de la Communauté Musulmane du PK 5, préoccupe l’Imam Camara.

 

Bangui, 10 nov. (ACAP)-L’Imam Camara de la Mosquée « Ali Baboro » du Km5 dans le 3ème arrondissement de Bangui est préoccupé par la libre circulation de la Communauté Musulmane et a interpellé le Gouvernement ainsi que l’opinion Internationale sur la question, à l’occasion d’un meeting organisé par la Coordination de ladite Communauté le 09 novembre 2015, à Bangui.

 

L’objet de cette rencontre était de l’occasion aux Leaders de cette Communauté de rappeler aux autorités tant nationales qu’internationales que la libre circulation est un droit reconnu à tous par les Nations-Unies. 

 

Pour Monsieur Camara le meeting devait interpeller également les Conseillers nationaux qui sont les représentants du peuple afin qu’ils aient de compassion pour la communauté musulmane de PK 5. 

 

« Le réarmement des Forces Armées Centrafricaines (FACA) pour la défense territoriale est une bonne nouvelle pour vue que cet réarmement ne soit pas destinée à neutraliser la communauté musulmane de Centrafrique » a-t-il souligné . 

Il faut rappeler que la montée des violences et les récentes crises militaro-politiques ont occasionné le retranchement d’une partie de la population de la communauté musulmane au PK 5, dans le troisième arrondissement de Bangui. 

 

 

La Présidente Catherine Samba-Panza convoque le corps électoral pour le 15 décembre 2015

 

Bangui, 10 nov. (ACAP)- La Présidente de Transition, Catherine Samba-Panza a pris deux décrets convoquant le corps électoral en vue de la tenue du référendum constitutionnel et le corps électoral convoquant les centrafricains pour les élections combinées du Président de la République et des Députés à l'Assemblée Nationale, le 10 novembre 2015 à Bangui.

 

Il s'agit du décret N° 15 401 convoquant le corps électoral sur le projet de la Constitution de la République pour le dimanche 13 décembre 2015. La campagne référendaire débute le 2 décembre 2015 à 06 h 00 et prend fin le 11 décembre 2015 à 24h00 

  
Enfin, le décret N° 15 402 convoquant le corps électoral le 27décembre 2015 en vue de procéder respectivement à l'élection du Président de la République et à celle des députés à l'Assemblée nationale. La campagne électorale du premier tour débute le 12 décembre 2015 à 06H00 et prend fin le 25 décembre 2015 à 24h00. La campagne du deuxième tour débute le 23 janvier 2016 et prend fin le 29 janvier 2016 à 24h00. 


Il convient de noter qu'au premier tour, est élu le candidat ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés. Si aucun candidat n'obtient la majorité absolue au premier tour, un second tour de scrutin est organisé le dimanche 31 janvier 2016 entre les deux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de voix. Au second tour, l'élection du Président de la République et de chacun des députés à l'Assemblée nationale est acquise à la majorité des suffrages exprimés. 

  
Il est à signaler que la Présidente de l'ANE est chargée en collaboration avec le gouvernement de transition de l'exécution des termes du présent décret, conformément aux dispositions pertinentes du Code électoral. 

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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 14:36

 

 

 

 

Bangui (Centrafrique) - 2015-11-10 11:48:03) (APA)  La présidente de la transition en Centrafrique, Catherine Samba Panza, a signé ce mardi deux décrets convoquant le corps électoral pour le vote référendaire du 13 décembre et les élections législatives et présidentielle dont le premier tour aura lieu 27 décembre et le second tour le 31 janvier 2016.

 

C’est hier, lundi soir, que la présidente de l’Autorité nationale des élections, Marie Madeleine Hoornaert Koué, avait auparavant rendu public ce nouveau calendrier des élections générales en Centrafrique.

 

Ce n’est pas la première fois que les élections sont programmées sous la transition. La toute dernière programmation avait prévu La tenue des élections au mois d’octobre mais malheureusement n’a pas été pas respectée à cause d’un budget non bouclé. Cela a occasionné des retards dans la mise en œuvre des opérations électorales.

 

Selon la présidente de l’Autorité nationale des élections, Marie Madeleine Hoornaert Koué, le nouveau calendrier électoral tient compte des exigences du code électoral en ce qui concerne le délai de convocation du corps électoral.

 

L’ANE fera tout pour tenir ces délais a-t-elle ajouté à la presse, avant de faire état du démarrage de l’affichage des listes provisoires des électeurs dans les centres d’enrôlement depuis lundi.

 

Malgré ces convocations du corps électoral centrafricain, l’insécurité qui règne encore en Centrafrique pourrait constitue un blocage pour la tenue de ces élections.

 

Copyright : © APA

La présidente de la RCA valide le nouveau chronogramme électoral
La présidente de la RCA valide le nouveau chronogramme électoral
La présidente de la RCA valide le nouveau chronogramme électoral
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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 12:31

 

 

 

 

http://news.reponserapide.com/

 

Selon le classement de Forbes, basé sur des données du FMI,  le continent le plus riche du monde (Afrique) a les habitants les plus pauvres au monde. En effet, parmi les 25 pays les plus pauvres au monde, seuls trois ne sont pas africains.


Ci-dessous, un tableau listant les 25 pays les plus pauvres au monde.

 

Rang

Pays

PIB par habitant (en dollars US)

1

Burundi

315,2

2

République centrafricaine

338,7

3

Malawi

352,7

4

Gambie

384,2

5

Madagascar

392,6

6

Niger

403,4

7

Libéria

469,1

8

République démocratique du Congo

478,2

9

Guinée

545,6

10

Togo

578,1

11

Guinée-Bissau

582,2

12

Afghanistan

614,9

13

Ouganda

625,3

14

Mozambique

626,2

15

Erythrée

630,3

16

Burkina Faso

631,4

17

Mali

672,2

18

Sierra Leone

675,2

19

Ethiopie

702,1

20

Bénin

709

21

Comores

736,8

22

Rwanda

742,9

23

Népal

751,1

24

Haïti

829,6

25

Sénégal

934,6

Classement 2015 : Les 25 pays les plus pauvres du monde
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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 01:27

 

 

 

Par RFI  10-11-2015 à 00:05

 

L'Autorité nationale des élections (ANE) a fixé de nouvelles dates pour les échéances électorales. Le référendum constitutionnel aura lieu le 13 décembre prochain, le premier tour des législatives et de la présidentielle le 27 décembre, tandis que le second tour aura lieu le 31 janvier 2016. Après deux ans d'une transition chaotique, la communauté internationale, France en tête, fait pression depuis des mois pour que les autorités de transition organisent ces élections. Mais le climat reste tendu, comme en témoigne des incidents survenus à Bambari le 9 novembre.

 

La dernière preuve en date du climat détestable qui règne en RCA, à quelques semaines des élections, est venue de Bambari. Les anti-balaka et les hommes de l'UPC, une faction de l'ex-Seleka, se sont affrontés au lance-roquettes et à la kalachnikov dans la ville, provoquant des incendies et des scènes de panique.

 

Les combats ont éclaté après la mort de trois miliciens de l'UPC à quelques kilomètres de Bambari. Malgré l'insécurité et les tensions, l'Autorité nationale des élections a pourtant fini par dévoiler le calendrier électoral. Et trancher cette question : faut-il attendre un retour à la paix pour voter ? Ou voter pour obtenir un retour de la paix ?

 

Il est vrai que depuis des mois, la communauté internationale, fatiguée d'espérer une normalisation, poussait les autorités à accélérer le processus. D'autant que les préparatifs ont avancé. Ainsi, deux millions de Centrafricains sont déjà inscrits sur les listes électorales.

 

Reste que les dangers demeurent très grands. Début novembre, lors de la visite de la ministre française de la Coopération à Bangui, la présidente Catherine Samba-Panza accusait les anti-balaka et les seleka de vouloir saboter la transition, en complicité, disait-elle, avec « certains politiques ».

Malgré les troubles, la RCA fixe son nouveau calendrier électoral
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10 novembre 2015 2 10 /11 /novembre /2015 01:25

 

 

        

APA-Dakar (Sénégal) - 2015-11-09 18:20:28 Le chef d'état-major des armées de France, Pierre de Villiers, a préconisé lundi à Dakar, trois lignes de force contre le terrorisme dont une stratégie globale et le respect du droit international.


"Face à la propagation du terrorisme et aux modes d'attaques devenus variés et diversifiés, il faut trois lignes de force. La première porte sur la nécessité d'inscrire nos actions dans la durée, avec des moyens à moyen et long termes", a dit le général Pierre de Villiers.


Il prenait part au premier panel du forum international de Dakar sur la paix et la sécurité qui se tient les 9 et 10 novembre dans la capitale sénégalaise, en présence de plus de 1000 participants. 


"La deuxième ligne de force doit être le respect du droit international dans l'intervention contre les terroristes. Car le terrorisme se nourrit de la répression aveugle. Ne cédons pas à la violence. La dernière ligne de force doit nous pousser à élaborer une stratégie globale de lutte pour gagner non la guerre, mais la paix. Il ne suffit pas de gagner la guerre, mais la paix. Le cas libyen en est un exemple patent", a poursuivi le chef d'état-major des armées françaises.


Selon lui, ces lignes de force permettront de s'opposer à la propagation du terrorisme et construire une paix durable. "Ne baissons pas la garde et travaillons à une collaboration active de nos forces. Lorsque la force avance, la paix recule. Mais lorsque le dialogue avance, la paix vient à sa rencontre", a-t-il soutenu, plaidant aussi pour le partage de renseignements entre les armées. 


De l'avis d'Elisa Slotkin, assistante du secrétaire d'état américain à la Défense, "l'approche contre le terrorisme ne peut pas être que militaire" et il faut "l'implication des populations locales dans la lutte contre les réseaux terroristes".


"En Afrique, la situation aggravante de la présence des groupes terroristes est surtout due à la porosité des frontière et la pauvreté", a indiqué l'autre paneliste, Mongi Hamdi, envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu au Mali et chef de la Minusma.

Ce qui pousse Alioune Tine, directeur Afrique de l'ouest et du centre d'Amnesty international, à préconiser de " repenser le développement du continent et la répartition des ressources".


Il a souligné que les zones dans lesquelles les groupes terroristes s'installent sont totalement laissées en rade par les politiques publiques de développement. 

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=838295#sthash.DQjvwcFU.dpuf

Le chef d'état-major français trace trois lignes de force contre la propagation du terrorisme
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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 22:15

 

 

 

BAMBARI, Centrafrique, 09/11/2015 à 21:39 (Reuters) - Des affrontements entre miliciens anti-balaka et combattants de l'ancienne alliance rebelle Séléka ont fait au moins trois morts lundi en République centrafricaine, ont rapporté un responsable de l'Onu et un coordinateur de Médecins sans frontières (MSF), alors que le pays n'arrive pas à sortir de la violence.

 

    Les derniers combats en date ont éclaté à Bambari et dans les environs de cette ville du centre du pays, plus ou moins contrôlée depuis un an par l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC), une faction de la Séléka.

 

    Trois combattants de l'UPC ont été tués dans un village situé à une dizaine de kilomètres de la ville, ont déclaré un porte-parole du mouvement et un responsable de l'Onu, dont les casques bleus sont pourtant déployés sur place.

 

    Selon des témoins, leur mort a provoqué une flambée de violence à Bambari, où des hommes armés se sont affrontés dans les rues à coups de lance-roquettes et d'armes automatiques et ont incendié des maisons, provoquant la fuite de centaines d'habitants, pendant que les casques bleus tentaient de ramener le calme.

 

    "Ce sont les pires violences à Bambari depuis la fin septembre", a commenté Nicolas Peissel, coordinateur de MSF dans la province centrale de Ouaka.

 

    "Ce sont dans ces moments-là que les habitants ont le moins accès aux soins médicaux parce qu'ils ne se sentent pas assez en sécurité pour demander de l'aide", a-t-il ajouté. MSF soigne les blessés des récents combats dans le seul hôpital de Bambari en état de fonctionner.

 

    Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a exprimé vendredi sa profonde inquiétude face à l'aggravation des violences en Centrafrique, évoquant des dizaines de morts et des centaines de blessés depuis fin septembre dans la capitale, Bangui.

 

    D'après les chiffres de l'Onu, 360.000 Centrafricains ont été déplacés par les vagues de violences successives, dont près de 40.000 dans la seule ville de Bambari.

 

  (Tom Esslemont; Tangi Salaün pour le service français)

 

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Nouveaux affrontements en Centrafrique malgré les casques bleus
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