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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 23:07
Lu pour vous : L’Etat islamique, un ennemi insaisissable

 

 

DÉCRYPTAGE

 

 

Par Jean-Pierre Perrin —Libération  16 novembre 2015 à 19:36

 

 

Avant d’entreprendre des opérations au sol ou d’envisager une coopération, pour l’heure irréaliste, avec les pays arabes, les Occidentaux s’emploient à comprendre la nature d’un groupe jihadiste pas comme les autres.

 

C’est la question qui hante tous les états-majors des grandes puissances occidentales : peut-on, et si oui comment ?, vaincre militairement l’Etat islamique ou l’affaiblir durablement, ne serait-ce que pour l’empêcher d’attirer à lui de jeunes musulmans du monde entier venus s’enrôler sous l’étendard du jihad ? D’emblée, le bât blesse. Les mêmes états-majors ne sont toujours pas tombés d’accord pour définir la nature de leur ennemi. «Nous n’avons même pas compris le concept», reconnaissait en décembre 2104 le chef des opérations spéciales américaines, le général Michael Nagata, dans un document confidentiel cité par The New York Times. C’est vrai que l’EI est à la fois une organisation jihadiste et terroriste, une armée, comme a fini par le reconnaître François Hollande, un territoire de la taille de la Grande-Bretagne peuplé de 8 millions d’habitants et qualifié de «califat», un proto-Etat même s’il n’a pas nos valeurs et n’est pas reconnu par les instances internationales, et une nébuleuse qui étend ses tentacules dans des dizaines de pays. On dénombre au moins 30 groupes ayant fait allégeance à l’EI, sans compter les petits avatars, comme celui sévissant aux… îles Maldives.

 

Pourquoi l’EI est-il un groupe jihadiste différent des autres ?

 

Au départ, l’organisation que dirige Abou Bakr al-Baghdadi apparaît comme le point de rencontre entre des islamistes issus de la mouvance d’Al-Qaeda et des officiers (sunnites) de l’armée vaincue de Saddam Hussein. Cette convergence entre baasisme et islamisme avait été encouragée par le défunt raïs lors des dernières années de son règne. Epoque où lui-même écrit un Coran avec son sang, où les prénoms chrétiens sont interdits, la consommation d’alcool aussi, et où la chahada (la profession de foi musulmane) apparaît sur le drapeau national. Et où les services secrets baasistes laissent s’installer des groupes wahhabites dans certains quartiers de Mossoul, future capitale de l’EI.

 

La défaite, à partir de 2006 face à l’armée américaine, de ce nationalisme arabe mâtiné d’islamisme et des groupes islamistes sunnites, ainsi que la prise du pouvoir par les partis religieux chiites, conduisent les officiers du raïs, amers et sans emploi depuis la dissolution de l’armée irakienne par l’administrateur américain de l’Irak, à une alliance. Et même à une fusion au sein d’une organisation qui deviendra l’Etat islamique en Irak et au Levant, puis l’Etat islamique. On peut faire remonter l’existence de ce groupe à l’apparition, en janvier 2007, de son drapeau noir (une variante de celui de Mahomet), sur lequel est écrite en lettres blanches la profession de foi islamique.

 

En quoi l’EI constitue-t-il une armée ?

 

Depuis la prise de Mossoul, le 10 juin 2014, l’EI s’est emparé de l’arsenal que le Pentagone avait fait livrer à l’armée irakienne. Il dispose de plusieurs centaines de chars et de 5 000 Humvees. Sans compter d’innombrables pièces d’artillerie. Pour faire fonctionner ce matériel, les experts ne manquent pas : Mossoul est la ville qui compte le plus d’officiers de l’ex-armée de Saddam Hussein.

 

La guerre de l’EI prend trois formes : d’abord une guerre de conquête. Elle lui a permis de s’emparer des grandes villes irakiennes de Mossoul, Fallouja, Ramadi et, en Syrie, Raqqa. La tactique est parfois brillante : à Mossoul, quelques milliers d’hommes en noir ont d’abord investi discrètement les mosquées. Puis, le lendemain, les haut-parleurs des minarets, à la prière de l’aube, ont lancé un seul cri : «Etat islamique», suscitant la terreur parmi les 45 000 soldats et policiers défendant la ville, certains abandonnant armes et uniforme en pleine rue pour s’enfuir.

 

Une guerre de positions, ensuite. Une fois la ville prise, l’EI la défend à tout prix. C’est pourquoi il tient toujours la plupart des villes sunnites irakiennes en dépit des contre-offensives menées par l’armée, des dizaines de milliers de miliciens chiites sous les ordres de généraux iraniens.

 

Puis le terrorisme. L’EI utilise toute la gamme de la terreur et les meurtres de masse, comme l’a montré, le 12 juin 2014, le massacre du camp Speicher, à Tikrit, au nord de Bagdad : 1 700 jeunes recrues, de confession chiite, qui avaient déserté l’armée irakienne pour se rendre, ont été exécutées.

 

Est-il raisonnable d’envoyer des forces occidentales au sol ?

 

«C’est exactement ce que souhaite Daech. Il rêve d’attirer les Américains et les Européens en Irak ou en Syrie pour brandir son étendard, souligne Hicham al-Hachemi, expert de l’EI qui travaille pour le ministère irakien de la Défense. Le long siège de la ville kurde de Kobané cherchait à provoquer cette intervention. Pourtant, les Kurdes ne posaient pas problème et il y avait une entente entre eux et l’EI. L’attaque contre le Kurdistan, comme l’instrumentalisation des minorités par des massacres, ont le même but : faire venir les Occidentaux. Mais cela ne ferait que renforcer l’EI.» Les mémoires syriennes et plus encore irakiennes ont gardé de mauvais souvenirs des armées occidentales - française et britannique, ou américaine (de 2003 à 2011).

 

Quid d’une coalition arabe soutenue par l’aviation occidentale ?

 

Fin septembre, les frappes aériennes de la coalition conduite par les Etats-Unis, qui avaient tué 19 des 43 chefs de l’EI, n’avaient que freiné son expansion. D’où l’idée de recourir à une coalition d’armées arabes au sol. Mais d’abord prétoriennes, elles n’ont guère la capacité de se projeter à l’extérieur. On voit mal la pléthorique armée égyptienne, incapable de contrôler le Sinaï, s’engager dans la plaine bocagère de Mossoul, si propice aux embuscades. Et pas davantage celle de Riyad, qui n’arrive pas à vaincre la rébellion houthie au Yémen.

De plus, l’ADN de l’EI est de nature profondément belliqueuse. Al-Baghdadi, en créant le califat, s’est donné deux missions : représenter les sunnites du monde entier et porter partout l’étendard du jihad. Le profil des neuf membres du Conseil exécutif indique que son horizon est la guerre : chacun doit avoir, outre un diplôme d’université, un profil de jihadiste, une obédience salafiste et avoir été prisonnier. La formule qui permettrait de vaincre l’EI n’est pas encore trouvée.

 

Jean-Pierre Perrin

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 22:18

 

 

 

Le 27 décembre 2015, les centrafricains iront aux urnes pour élire leur prochain président. Ce sera une décision historiquement importante, grave, pour cinq ans. Et depuis samedi 14 novembre 2015, l’Autorité Nationale des Elections enregistre les dossiers des potentiels candidats. Nous disons potentiels candidats car seule la Cour Constitutionnelle de Transition aura le dernier mot. Certaines candidatures s pourraient être invalidées à l’arrivée si celles-ci ne satisfont pas à tous les critères de constitutionnalité.

 

Mais ce qui intéresse déjà grand monde, c’est la position de favori de Martin Ziguélé.

 

A en croire les grands spécialistes et scientifiques de la politique internationale, le candidat Martin Ziguélé part favori aux prochaines élections présidentielles du 27 décembre. Il est donc très important que les électeurs centrafricains comprennent que parmi cette flopée de candidatures, la majorité des candidats ne sont que des candidats te témoignage, des accompagnateurs et donc des petits candidats : des aventuriers tout court.

 

Martin Ziguélé est la seule personnalité politique avec un projet satisfaisant pour l’ensemble des Centrafricains, chrétiens comme musulmans, prévient Roland Marchal.

 

Le peuple centrafricain a trop souffert depuis des décennies, à cause de l’incompétence de ses gouvernants et de l’incapacité des régimes précédents à faire des choix politiques crédibles et visibles. Les politiques vendues aux Centrafricains jusqu’à présent furent bien souvent inadaptées aux réalités du pays. Alors, il y a une histoire pour les cinq ans qui viennent. Est-ce que l’on doit continuer avec la même politique qui a plongé le pays dans le chaos actuel ? La réponse est évidemment NON . Raison pour laquelle il faut un grand visionnaire pour redresser le Centrafrique. Ce grand visionnaire, c’est Ziguélé.

 

L’analyse du grand Chercheur Roland Marchal est pertinente et cohérente : Martin Ziguélé est un très bon candidat.

 

Les citoyens attendent beaucoup du futur président de la république. Ceci est légitime. Parce que nous sentons profondément le désir de changement chez les Centrafricains : changement de méthodes, changements de politique, changement de perspectives. Et en même temps il y a un désir de protection. Parce que les femmes et les hommes qui voteront le président de la république veulent que le nouveau président ait une vision pour la nation centrafricaine. Qu’est- ce que c’est qu’être Centrafricain ? Reparler de la Centrafrique. Qu’est ce qu’on fera de la Centrafrique ? Qu’est ce qu’elle va devenir ? Comment refonder notre armée et nos forces de défense et de sécurité ? Comment réduire le taux du chômage en créant du travail pour les jeunes et les chômeurs ? Voilà les défis qui s’imposent.

 

Face à tous ces défis, On ne le dira jamais assez, Martin Ziguélé est la seule personnalité politique avec un projet satisfaisant pour l’ensemble des Centrafricains, chrétiens, musulmans comme animistes.

 

Toujours pour Roland Marchal, cet éminent chercheur à Sciences politiques, Martin Ziguélé est un candidat raisonnable.

 

Un candidat raisonnable est un candidat réaliste. C’est un candidat qui rassure. C’est un candidat qui a la confiance d’une grande majorité de centrafricains et notamment d’hommes d’affaires et partenaires internationaux. Voter pour lui, c’est faire absolument le choix de la raison. C’est opter pour le vote utile. De ce point de vue, grâce à son projet de société réaliste et crédible qu’il est en train de mettre à la disposition du peuple, Martin Ziguélé incarne déjà la confiance du peuple. La grande ambition du MLPC et de son candidat Martin Ziguélé c’est qu’il y a un projet. Il veut que tous ceux qui pensent que ça n’est jamais pour eux, comprennent que le changement est possible au lendemain du 27 décembre. L’avenir de chaque centrafricain sera meilleur.

 

Oui, le candidat Martin Ziguélé est un candidat propre. L’avenir des Centrafricains est une promesse.

 

Sans prétention aucune, nous entendons par candidat propre, un homme compétent, un homme sans passé judiciaire, un homme qui n’a pas connu la prison, un homme qui n’a jamais été condamné par la justice. Un candidat propre est aussi un candidat créateur d’espoir.

 

Oui Ziguélé à toute l’étoffe d’un bon chef d’Etat. Qu’on le veuille ou non, il est homme capable de sécuriser et d’apaiser le pays miné par les bandes armées de tous poils. Parce que sans sécurité et la paix durable, aucune politique de développement ne sera possible. D’où l’absolue nécessité de nettoyer le pays à travers une bonne politique deRéconciliation, de Rassemblement et de Reconstruction que nous appelons de nos vœux les 3 R.

 

Allons seulement ! Il n’y a pas match. « Ziguélé candidat poids lourd et grand favori »! dixit L’Agence France Presse(AFP).

 

A l’instar de ces nombreux chercheurs en Sciences politiques dont l’AFP qui, à travers un article récemment publié dans ses colonnes, voient en Martin Ziguéle le candidat favori et poids lourds de cette prochaine élection présidentielle, notre devoir est de tirer sur la sonnette d’alarme et d’exhorter humblement les quelques électeurs qui doutent encore, ceux qu’on appelle les indécis à vite revenir dans les rangs afin d’apporter leur contribution au futur président de tous les centrafricains.

 

Oui, l’heure est proche, la moisson s’annonce à grands pas. Elle sera abondante et pour tout le monde. Faisons le bon choix. Ne manquons pas notre devoir. Que personne ne nous trompe, le grand baobab Martin Ziguélé est le seul candidat favori. Ziguele est le candidat raisonnable et très propre pour gagner l’élection présidentielle du 27 décembre.

 

Fait à Bangui, le 15 novembre 2015

 

Chancel SEKODE NDEUGBAYI

 

Porte-Parole DNC du candidat Martin ZIGUELE

RCA PRÉSIDENTIELLES DE 2015: « MARTIN ZIGUELE, UN TRÈS BON CANDIDAT, RAISONNABLE ET PROPRE », DIXIT ROLAND MARCHAL, CHERCHEUR EN SCIENCES POLITIQUES
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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 22:04
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

L’opération de démantèlement de barrières entraine des détonations d’armes dans le 3ème et 6ème arrondissement.

 

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 16 NOVEMBRE 2015

 

Des détonations d’armes ont été entendues ce matin dans les quartiers Fatima, Kina et le pont Jackson. D’après les informations recueillies, certains jeunes se seraient opposés au démantèlement des barrières. Une activité menée par les forces internationales. Trois personnes auraient trouvé  la mort ainsi que plusieurs blessées. Une information non confirmée par la Minusca.

 

Après les récents évènements survenus dans le 3ème et une partie du 6ème arrondissement de Bangui certains jeunes ont  érigé des barricades dans ces zones. Des sources  concordantes, disent que la Minusca aurait été empêchée par certains jeunes d’enlever ces barricades, «  La Minusca et la Sangaris ont tiré pour disperser la foule », a souligné une personne présente sur le lieu.

 

Du côté des quartiers Fatima en allant vers Ketté-Nguere,(avenue CEMAC) certains  habitants terrorisés à cause des détonations d’armes lourdes ce matin, ont regagné les sites des déplacés.

Une personne qui a parlé sous l’anonymat  a souligné au RJDH, que « l’opération de démantèlement  des barricades par les forces internationales a fait trois morts et plusieurs blessés ».

 

La circulation entre le centre ville et le Km5 en passant par l’avenue Boganda n’a pas encore repris. Même constat sur l’avenue de CEMAC et le quartier Cattin

 

 

Le marché de km5 connait une forte hausse de prix des denrées alimentaires.

 

http://rjdh.org/ PAR BABIKIR OUSMANE LE 16 NOVEMBRE 2015

 

Suite aux derniers événements survenus dans la capitale centrafricaine, empêchant ainsi l’accès dans une partie du 3ème arrondissement,  le marché de KM5  connait   une forte  hausse des prix des denrées alimentaires et des produits de premières nécessités.

 

Sur le marché du km5, enclavé en raison de la crise armée, les prix des denrées alimentaires et les produits de premières nécessités deviennent rares et connaissent une importante hausse des prix.

 

Le sac de manioc qui se vend sur les autres marchés à 10 000 FCFA, s’achète au KM5 à 30 000 FCFA. En plus ce produit qui constitue l’aliment de base se fait rare sur le marché. Le pain se vend à 175 CFA au lieu de 150 FCFA. Une boîte de sardine qu’on peut trouver dans les autres arrondissements à 400 FCFA se vend au KM5 à 1000 FCFA.

 

Le litre d’huile végétale coûte maintenant 1800 FCFA, au lieur de 1000 FCFA. Le litre d’essence s’achète à 1650 au lieu de 880 FCFA dans les autres stations services. « Les légumes sont introuvables sur le marché », a constaté le correspondant du RJDH, Ousmane Babikir.

 

Cette hausse de prix se justifie par le fait que les commerçants ne peuvent pas circuler librement. Djibrine Youssouf président des commerçants de l’association des ‘’Boubanguéré’’ du km5 s’indigne de cette situation.

 

« Nous ne pouvons pas effectuer librement le voyage dans l’intérieur du pays afin de ravitailler nos compatriotes centrafricains en marchandises, à cause des hommes en armes et en raison de la rupture avec le centre ville », a-t-il déploré.

 

Aïchatou Ibrahim, une ménagère, raconte comment elle fait pour nourrir sa petite famille de sept personnes. « Auparavant, je dépensais trois milles 3000 francs par jour pour la nourriture de ma famille mais désormais, il me faut cinq mille francs et le marché n’est pas assez fréquenté comme avant ».

 

Cette hausse des prix, intervient suite aux derniers événements du 26 octobre ou Septembre occasionnant l’enclavement  d’une partie de la population du 3ème arrondissement  et son inaccessibilité  vers d’autres quartiers de la ville de Bangui.

 

 

« Il faut convaincre la communauté internationale à réarmer les FACA », a dit Alexandre Ferdinand Nguendet

 

http://rjdh.org/ PAR NAÏM-KAÉLIN ZAMANE LE 16 NOVEMBRE 2015

 

 « Si le parlement de transition est revenu plusieurs fois sur le réarmement et la réhabilitation des Faca, c’est « parce que le sujet (…) est aujourd’hui au cœur des préoccupations des centrafricains qui croient fermement que le pays est en guerre et qu’il a besoin de son armée », propos tenu par  Alexandre Ferdinand  Nguendet, président du Conseil national de transition (CNT), lors d’un point de presse qu’il a animé ce lundi.

 

Et cette fois le parlement est porteur d’une « stratégie réaliste », d’après le président du parlement de la transition. « Un état-major intégré, avec en son sein des dignes officiers musulmans et chrétiens pourrait nous aider à obtenir une paix relative, le temps d’aller aux élections, à charge pour les autorités qui seront élues lors des prochaines élections, de poursuivre ou non cette expérience », pense-t-il.

 

Il a par ailleurs demande une forte implication des autorités de la transition. « L’Exécutif a toujours réclamé ses forces armées mais aucune proposition concrète n’est faite de la part de la communauté internationale. Nous devons convaincre la communauté internationale au sujet de la réhabilitation des Faca. Et c’est nécessaire d’expliquer l’approche que nous voulons adopter », a conclu A. F. Nguendet.

 

 Bien que critiquées, les forces armées centrafricains continuaient à exister jusqu’à l’avènement de la coalition Séléka au pouvoir en mars 2013. Ce coup d’Etat sonnera non seulement le glas des Faca mais poussera les Nations-Unies à prendre à l’égard de la République Centrafricains des résolutions qui, pour certaines établiront l’embargo sur les armes.

 

 

Centrafrique : Le Président du CNT appelle à la refondation de l'armée 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2015-11-16 19:15:48  Le Président du Conseil National de la Transition (CNT), de Centrafrique, Ferdinand Alexandre Nguendet, a appelé à une refondation de l’armée, proposant la création lace d’un état-major intégré, destiné à combattre l’insécurité galopante notée dans le pays.


S'adressant à la presse, lundi à Bangui, le président du CNT explique que l'état-major intégré des Forces armées qu'il appelle de ses vœux, devrait être composé de 4 officiers supérieurs de différentes générations et issus de toutes les communautés.

Il faut, a-t-il poursuivi, recruter dans chaque sous-préfecture de la République 100 jeunes pour les former afin de constituer l'armée centrafricaine.

Le pays étant constitué de 77 sous-préfectures, la nouvelle armée centrafricaine serait constituée donc de 77000 soldats aptes à défendre les frontières du pays et sécuriser les villes a expliqué Ferdinand Alexandre Nguendet.

Il a toutefois précisé que les recrues devront être rapidement armées et redéployées dans les villes centrafricaines pour éviter au pays de vivre une guerre civile sans précédent

La refondation de l'armée centrafricaine est un ‘'travail délicat'' qui doit tenir compte de l'équilibre ethnique, régional, souligne Nguendet.

A cet effet, il appelle aussi à la mise en place d'un programme démobilisation, désarmement et réinsertion.

Il y a deux semaines, le Conseil National de Transition avait lancé un ultimatum au gouvernement pour réhabiliter les forces armées centrafricaines afin qu'elles appuient les forces internationales pour favoriser le retour à la paix. 

Aussitôt le gouvernement avait réagi en qualifiant cet ultimatum ‘'d'irresponsable'' et le Président du CNT de ‘'populiste'' et de ‘'démagogue''.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=838877#sthash.RShsG6wK.dpuf

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 20:51

 

 

 


Nations unies (Etats-Unis) - AFP / 16 novembre 2015 19h56 -  La mission de l'ONU en République centrafricaine (Minusca) va être renforcée par 300 Casques bleus sénégalais pour assurer la sécurité à l'approche des élections de décembre et de la visite du pape François, ont indiqué lundi des responsables de l'ONU.

Ces renforts font partie d'une force de réaction rapide de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire. 

Ils seront redéployés pendant une période de huit semaines et seront sur place dès que possible, après que le Conseil de sécurité aura donné son feu vert, a précisé le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric. 

A l'issue de consultations à huis clos sur la Centrafrique lundi, le représentant permanent adjoint britannique Peter Wilson, dont le pays préside le Conseil en novembre, a annoncé que le Conseil soutenait cette initiative et qu'il donnerait son aval formellement dans les prochains jours.

En raison de l'escalade de la violence, le Conseil soutient la demande de déployer temporairement la Force de réaction rapide de l'ONUCI, a-t-il déclaré à la presse.

Ce renforcement permettra aussi d'aider à la sécurité pour la visite du pape François prévue les 29 et 30 novembre, a-t-il précisé.

Il a souligné le niveau particulièrement inquiétant des violences récentes en Centrafrique et leur caractère de plus en plus inter-communautaire. 

Un Casque bleu camerounais avait été tué la semaine dernière à près de 400 km au nord de Bangui, dans la ville de Batangafo, à la suite de violences entre des éléments armés assimilés aux milices majoritairement chrétiennes anti-balaka d'une part, et d'autres assimilés à l'ex-Séléka, une coalition hétéroclite à dominante musulmane.

L'Egypte devrait par ailleurs envoyer 750 soldats et la Mauritanie 140 policiers pour renforcer les 12.000 soldats et policiers que compte déjà la Minusca.

La Minusca prévoit également de déployer ses premiers drones de surveillance au-dessus de la capitale Bangui.

Le Conseil de sécurité a réagi extrêmement positivement, a estimé le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU Hervé Ladsous qui s'est adressé lundi au Conseil. Nous devons être très reconnaissants au Sénégal, a-t-il ajouté.

Il a précisé que les renforts sénégalais seront sur place dans les prochains jours, avant l'arrivée du pape à Bangui.

Le premier tour de l'élection présidentielle est prévu le 27 décembre et sera précédé par un référendum constitutionnel le 13 décembre.

L'objectif est de remettre le pays sur les rails après deux ans d'une transition chaotique et la crise déclenchée en mars 2013 avec le renversement du président François Bozizé par la rébellion Séléka. 

Le premier tour des élections législatives est également prévu le 27 décembre.

Un éventuel second tour doit se tenir le 31 janvier.


(©) 

 

 

Transfert de 300 casques bleus de Côte d'Ivoire en Centrafrique

 

16/11/2015 | 21:54 (Reuters)

 

Les Nations unies vont transférer 300 casques bleus de Côte d'Ivoire en République centrafricaine afin de renforcer la sécurité dans ce pays avant la visite du pape François à la fin du mois et les élections prévues en décembre.

 

Les soldats sénégalais de la force de réaction rapide de l'Onu actuellement en Côte d'Ivoire seront redéployés dès que possible en Centrafrique, pour une période d'environ huit semaines, en raison des tensions actuelles dans ce pays, a déclaré lundi le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric.

 

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, va écrire au Conseil de sécurité pour demander son feu vert à ce redéploiement.

 

Au moins 22 personnes ont été tuées la semaine dernière dans des villages proches de Bambari, ville du centre du pays qui marque plus ou moins la limite de la partition de fait de la Centrafrique entre musulmans au nord et chrétiens et animistes au sud.

 

Le souverain pontife doit achever les 28 et 29 novembre en Centrafrique une tournée pastorale qui l'aura d'abord conduit au Kenya et en Ouganda.

 

La France, dont des soldats restent déployés dans le pays en appui de la force de maintien de la paix de l'Onu (Minusca), a mis en garde le pape contre les risques de son voyage à Bangui, estimant ne pas être en mesure de garantir totalement sa sécurité et celle des fidèles.

 

Des élections présidentielle et législatives censées tourner la page du conflit qui déchire le pays depuis deux ans doivent se tenir le 27 décembre après avoir été à reportées à plusieurs reprises en raison des violences.

 

(Michelle Nichols, Guy Kerivel pour le service français)

 http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=649578 

 

Centrafrique : 300 casques bleus sénégalais en renfort pour le maintien de la paix

 

SENENEWS.com | 

 

SENENEWS.COM – Selon les informations de la RFM, dans le cadre d’une mission de maintien de la paix des Nations Unis, l’instance a envoyé en renfort 300 casques bleus sénégalais en renfort en Centrafrique.

 

Ces renforts qui font partie d’une force de réaction rapide de la mission de l’ONU en Côte D’ivoire seront déployés temporairement pendant une période de 08 semaines.


La source révèle que «ces renforts pourraient être sur place à temps pour une visite du pape François en RCA les 29 et 30 novembre, si elle est maintenue. La Minusca prévoit également de déployer ses premiers drones de surveillance au-dessus de la capitale Bangui».

 

Pour rappel, l’objectif est de remettre le pays sur les rails après deux ans d’une transition chaotique et la crise déclenchée en mars 2013 avec le renversement du président François Bozizé par la rébellion Séléka.

 

Le premier tour du scrutin présidentiel en Centrafrique est prévu le 27 décembre et sera précédé par un référendum constitutionnel le 13 décembre. Le premier tour des élections législatives est également prévu le 27 décembre.

 

Un éventuel second tour est prévu le 31 janvier.

Centrafrique: l'ONU va envoyer 300 Casques bleus sénégalais en renfort
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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 15:33
Le 6e arrondissement de nouveau mouvementé

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org/  lundi 16 novembre 2015 13:15

 

Des gaz lacrymogènes, des explosions de grenades et des tirs d'armes automatiques ont été entendu pendant plusieurs heures ce lundi à Fatima dans le 6e arrondissement de Bangui. A l’origine une opération de démantèlement par la Minusca des barricades érigées sur l'avenue Cemac, entre le lycée de Fatima et le quartier Annabelle. 


Cette opération de grande envergure a démarré aux environs de 6 heures du matin. De gros moyens ont été déployés par les casques bleus pour démolir les barrières. Deux hélicoptères ont été mis à contribution avec au sol des véhicules blindés. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour faciliter l’ouverture de l'avenue.


Réticence de la population 



Non loin du quartier Annabelle, l'opération s'est heurtée à la résistance d'une foule hostile au démantèlement. La population a manifesté avec un concert de casserole à quelques dizaines de mètres des soldats de l'ONU.


« On a érigé ces barricades par rapport à notre protection parce qu'on a vu qu'on est abandonné à notre triste sort, raison pour laquelle on s'est organisé. Il y a des concitoyens qui viennent tous les jours dans le quartier tuer des gens. C'est un avant garde. S'ils enlèvent ça, c'est fini pour nous. Si c'est la cas, qu'ils créent une base dans le secteur pour assurer notre sécurité », explique un habitant de Fatima sous couvert de l'anonymat. Le témoin estime qu'il n'est pas normal d'user de la violence pour régler un problème.


Joint au téléphone, le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, promet faire la lumière sur les enjeux de cette opération.


Aux dernières nouvelles, toutes les barricades ont été réinstallées par les manifestants.

Mécontentement à Ngakobo au centre est

 
Dans la Ouaka, les déplacées du site de la Société sucrière (Sucaf) à Ngakobo, situé à 61 Km de Bambari sur l'axe Alindao, crient au secours. Ces personnes disent que dimanche elles ont sommées par le sous préfet de Kouango et le commandant de la Minusca à Bambari de quitter le site dans trois jours.


Selon les déplacés venus de Bambari, Mobaye et des villages environnants, l'ultimatum a été lancé au cours d'une réunion élargie aux chefs de quartiers à Ngakobo. 

« Le sous-préfet et le chef de la Minusca nous ont dit de quitter dans trois jours. Le commandant nous a fait savoir que l'information vient d'en haut. Les déplacés doivent quitter car après trois jours, il viendra brûler toutes les habitations de fortune. Nous ne comprenons pas ce qui se passe entre le sous-préfet et le commandant de la Minusca », explique l'un des chefs  joint au téléphone. 


Contactée sur cette situation, le chef de mission de la Minusca à Bambari, Bars-Dimitroff Zlatko, a indiqué que la gestion des sites des personnes ne relève pas de leur compétence. Il a toutefois fournis des précisions :


« Ce n'est pas possible parce que Minusca ne peut pas chasser les déplacés d'un site. D'après moi, c'est la présence des éléments armés au sein du site. C'est dans ce cas que la Minusca a demandé à ces gens de quitter le camp immédiatement. On ne peut pas avoir des personnes en arme dans des camps de personnes déplacées. Des crimes sont commis par des gens qui sortent du camp avec des armes et qui retournent au camp pour chercher protection, c'est une situation qui ne peut pas être tolérée. C'est une violation du droit humanitaire ».

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 10:53
Centrafrique, Martin Ziguelé : "restaurer l’espérance !"

 

 

 

http://www.afrik.com/  LUNDI 16 NOVEMBRE 2015 / PAR ADRIEN SEYES

 

Président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), leader de lopposition depuis des années en Centrafrique, Martin Ziguélé, qui a aussi été le Premier ministre de lancien chef de lEtat Ange Félix Patassé, est aujourdhui annoncé comme le candidat le mieux placé pour l’élection présidentielle qui devrait se dérouler avant la fin de l’année. Interview recueillie par Adrien Seyes.

 

AFRIK.COM : Le dernier calendrier électoral vient d’être officiellement entériné. Celui-ci vous semble-t-il tenable ? Ou bien y a-t-il un risque de nouveau report compte tenu de la situation sécuritaire ?

 

Martin ZIGUELE  : Le calendrier électoral est tenable. Et toute la population centrafricaine tient désormais à aller au vote le plus tôt possible. Six premières candidatures aux élections présidentielles, dont la mienne, ont d’ailleurs été déposées ce samedi auprès de l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Les listes des électeurs enrôlés ont, elles, commencé à être publiées dans certains centres d’inscription de Bangui, conformément au chronogramme rendu public. L’hypothèque principale, qu’il faut absolument régler pour permettre aux populations de se mobiliser au maximum et de prendre part aussi bien aux meetings politiques qu’aux scrutins, concerne la sécurité. Les violences qui visent les populations civiles, tant à Bangui que dans certaines villes de l’intérieur du pays comme Bambari, sont susceptibles en effet de compromettre le bon déroulement du processus électoral si des actions vigoureuses ne sont pas entreprises pour les juguler.

 

AFRIK.COM : Comment expliquez-vous qu’avec autant de troupes onusiennes en RCA, dont le mandat est clair qui plus est, la spirale de la violence ne soit toujours pas enrayée ? Et qu’en est-il du tribunal spécial un temps évoqué pour juger les fauteurs de troubles ?

 

Martin ZIGUELE  : Les forces internationales en RCA ont fait un travail énorme pour que le pays soit plus sûr qu’en décembre 2013. Personne ne peut en douter. Elles ont perdu et continuent de perdre des hommes sur le champ de bataille, et je ne peux que leur en rendre hommage. C’est depuis septembre 2015 que les formes de violence ont changé, et nécessitent une réadaptation des stratégies mises en œuvre par ces forces internationales. Les actions doivent être plus vigoureuses. Il y a urgence à cela car tous ceux qui ont intérêt au statu quo sont déterminés à perturber le processus électoral. Il faut les mettre hors d’état de nuire. Quant à la Cour Pénale Spéciale pour la RCA, celle-ci a déjà été créée par la loi mais son démarrage effectif est encore attendu. Sur ce plan aussi, il faut faire vite car il n’y a pas de paix durable sans justice véritable.

 

AFRIK.COM : Vous êtes considéré par la plupart des observateurs comme le grand favori du prochain scrutin présidentiel dans votre pays. Comment l’expliquez-vous ?

 

Martin ZIGUELE  : (Sourire) Cela s’explique par plusieurs raisons. Tout d’abord, je ne suis pas un inconnu puisque je vais à ces élections pour la troisième fois et j’avais déjà mis en ballotage le Président candidat lors de mon premier engagement en 2005. Ensuite, il est à noter que c’est la première fois qu’il n’y a pas de chef d’état candidat en lice, ce qui rend le jeu ouvert. Par ailleurs, je connais le pays pour l’avoir parcouru commune par commune, et village par village dans le cadre de mes anciennes fonctions de Premier Ministre et ensuite comme Président du MLPC, qui demeure le principal parti politique centrafricain. Enfin, nous sommes implantés comme parti dans tout le pays, et ce maillage complet du pays est bien sûr un atout. Il faut aussi noter que nous avons noué et continuons de nouer des alliances pour maximiser ce maillage. Nous restons vigilants mais sommes confiants pour les élections à venir, législatives comme présidentielle.

 

AFRIK. COM : Si vous êtes élu président de la RCA, quelles sont les trois mesures prioritaires que vous prendrez ?

 

Martin ZIGUELE : Mon projet politique est présenté en détail dans le livre que je viens de publier (NDLR : "Des crises à l’espérance. Ma vision pour la Centrafrique", Editions Dagan). Mon programme est basé sur le triptyque "Réconciliation, Rassemblement et Reconstruction". Les trois premières mesures à mettre en œuvre seront les suivantes : réformer le secteur de la sécurité et le DDRR (Désarmement- Démobilisation-Réinsertion-Rapatriement), redéployer l’administration partout sur le territoire national afin de réhabiliter l’État et relancer l’économie pour, en particulier, garantir un avenir digne à notre jeunesse.

 

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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 19:54

 

 

 


Niamey - AFP / 14 novembre 2015 19h33 - L'opposant et candidat à la présidentielle de 2016 Hama Amadou a été arrêté samedi dès sa descente d'avion à l'aéroport de Niamey lors de son retour au Niger après un an d'exil en raison d'accusations de trafic de bébés, a affirmé à l'AFP un député de son parti. 

Il (Hama Amadou) a été arrêté dès sa descente d'avion. Des gendarmes lui ont présenté le mandat d'arrêt émis contre lui, a déclaré Amadou Salah.

Il a ensuite été conduit dans une voiture (Mercedes) vers une destination que nous ignorons pour le moment, a ajouté le député. 

La route de l'aéroport a été bloquée par les forces de l'ordre qui interdisent l'accès à la zone. 

Des heurts opposaient les forces de sécurité et des militants du parti de Hama Amadou, le Modem, à l'extérieur de l'aéroport depuis la fin de la matinée, a constaté un journaliste de l'AFP.

Par ailleurs, le siège du parti à Niamey a été encadré par les forces de l'ordre alors que Hama Amadou avait prévu d'y faire un discours après une parade en ville. 

Opposant au président Mahamadou Issoufou, Hama Amadou avait quitté le pays fin août 2014 après l'autorisation par les députés de son audition par la justice dans une affaire présumée de trafic international de bébés.

M. Amadou a toujours dénoncé un dossier politique alors que le gouvernement parle d'un dossier de droit commun.

En juillet 2015, la Cour d'appel de Niamey a rejeté une demande de ses avocats en vue de la levée du mandat d'arrêt.

Jeudi, après un an d'exil, il avait annoncé son retour à Niamey. J'ai des devoirs envers mon pays que je compte assumer a travers ma candidature à la présidentielle, avait-il expliqué.

Si un dossier a été monté contre moi par mes adversaires, c'est le moment pour moi de me présenter devant les juges pour qu'ils disent où se trouve la vérité, avait-il poursuivi. 

A la mi-septembre, le ministre nigérien de l'Intérieur Hassoumi Massaoudou avait averti que toutes les unités de police et de gendarmerie avaient reçu l'ordre d'arrêter M. Hama Amadou dès qu'il mettra pied sur le territoire national.

Le climat politique est tendu depuis deux ans au Niger, où les opposants ont rejeté le calendrier fixé par la Commission électorale, dénonçant une absence de consensus. L'opposition avait auparavant critiqué la Cour constitutionnelle, qui valide les candidatures et les résultats des élections, pour son allégeance au président Mahamadou Issoufou.

Outre Hama Amadou, deux autres personnalités se sont officiellement déclarées candidates: l'actuel président Mahamadou Issoufou et l'ancien ministre du Plan, Amadou Boubacar Cissé.

L'ONU a appelé à la tenue d'élections apaisées et crédibles pour garantir la stabilité du pays qui fait notamment face à des attaques des islamistes de Boko Haram dans le sud et à la menace des groupes jihadistes à ses frontières malienne et libyenne.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=648960 

L'opposant Hama Amadou arrêté dès sa descente d'avion à son retour au Niger
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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 18:40
Dépêches du RJDH
Dépêches du RJDH
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La France est en deuil

 

http://rjdh.org/  PAR RJDH LE 14 NOVEMBRE 2015

 

En France le terrorisme a tué de nouveau. Plusieurs attentats ont eus lieu simultanément hier à Paris et à Saint Denis  en France faisant plusieurs morts.  La France est hébétée par ces attentats sans précédent. Les chefs d’Etats du monde entier condamnent ces attentats.

 

Dans la nuit du 13 novembre, Plusieurs hommes armés à visage découvert font irruption et ouvrent le feu, aux cris de « Allah Akbar », dans la salle de spectacle du Bataclan où se produit le groupe de blues américain Eagles of Death Metal.

 

Une prise d’otages de près de trois heures a lieu. Au moins 82 personnes sont tuées. Simultanément, une première explosion se produit à 21H20 aux abords du Stade de France. Le président français François Hollande, qui assistait à un match de football France-Allemagne, est immédiatement évacué, les entrées et sorties du stade sont bouclées. Trois explosions retentissent au total autour de l’enceinte sportive.

 

Une personne est morte, ainsi que trois kamikazes. Entre temps dans l’est de Paris, rue de Charonne, 18 personnes ont péri dans une scène de guerre. Un homme dit avoir entendu des tirs pendant « deux, trois minutes », « des rafales ». « J’ai vu plusieurs corps à terre, ensanglantés », lâche-t-il.

 

Selon lui, un café et un restaurant japonais ont été la cible des tirs, juste en face. Ce matin, le premier bilan des attentats de Paris hier soir fait état d’environ 120 morts et 300 blessés dont une centaine en urgence absolue. Les établissements publics mettront leurs drapeaux en berne, comme en janvier dernier.

 

 

Le HCR condamne l’attaque des sites des déplacés à l’intérieur du pays

 

http://rjdh.org/  PAR VIRGINIE BERO LE 14 NOVEMBRE 2015

 

Au courant de la semaine qui s’achève, des sites des déplacés ont été la cible d’une attaque perpétrée par des hommes armés dans la ville de Bambari, au centre du pays, et à Batangafo, une ville située dans le nord de la Centrafrique. Une violence qui a fait des morts et des blessés ainsi que plusieurs sans abris a été condamnée par  l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Un sentiment exprimé dans un communiqué de presse rendu public le vendredi 13 novembre.

 

« Nous condamnons fermement ces actes odieux dont le prix est souvent payé par des personnes innocentes. Nous appelons tous les acteurs à rétablir le calme et à respecter le caractère civil et humanitaire des camps de personnes déplacées », a déclaré Charles Mballa, Représentant adjoint du HCR en RCA.

 

En rappelant les faits, HCR a fait savoir que  l’attaque du site des déplacés « Sangaris » à Bambari, le jeudi 12 novembre faisait  « état de 3 morts, une trentaine de blessés et 40 abris brulés. Deux élèves avaient été assassinés un jour plus tôt en plein centre-ville ».

 

Ce pendant à Batangafo, suite au meurtre de deux jeunes musulmans le mardi 10 novembre, des hommes armés ont attaqué le jour-même un site de déplacés près de la base de la MINUSCA.

 

« Ils ont tiré des coups de feu et incendié des huttes et abris communautaires, déclenchant la panique et tuant 10 personnes dont une femme âgée qui est morte calcinée dans sa hutte. Au total 730 huttes ont été brulées, ainsi que le Centre des Jeunes de la ville. Des milliers de personnes déplacées ont fui pour se réfugier à la base de la MINUSCA et celle de Médecins Sans Frontières (MSF) ».

 

Cette attaque a été condamnée par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui a appelé les autorités à enquêter et traduire les responsables devant la justice.

 

Les événements de Batangafo et de Bambari viennent rappeler que les divisions restent profondes en Centrafrique et que tout incident peut déclencher une spirale de violence, déplore le HCR.

 

 

Des enfants associés aux groupes armés reçoivent des vivres de la part de la Caritas

 

http://rjdh.org/  PAR BIENVENUE MATONGO LE 14 NOVEMBRE 2015

 

Les enfants associés  dans les groupes armés, lors de la dernière crise,  ont reçu le vendredi 13 novembre, de la part de  Caritas un don de vivre. Cette activité vise à mettre les bénéficiaires  dans de bonnes conditions alimentaires.

 

Cette aide est constituée  360 sacs de soja, 27 sacs de petit poids, 25 cartons d’huile végétale et  5 sacs de sel.

 

 «  Ces enfants vivent dans des conditions difficiles, il est  temps pour nous de leurs donner des vivres  quand ils vont à l’école, soit de leurs retour, afin qu’ils puissent se sentir bien tout comme autres enfants qui vivent avec leurs famille », a dit Clarisse, responsable  financière de Caritas Bangui.

 

Yves Feiganazoui, l’un des bénéficière se réjouit  du geste, qu’il qualifie d’un acte salutaire. « C’est un appui très important pour nous qui sommes impliqués dans les groupes armés, une occasion pour que nous puissions  déposer les armes  et de ne plus jamais nous retrouver dans les groupes armés».

 

Il a par ailleurs  lancé un appel aux  enfants qui continuent d’œuvrer parmi les groupes armés de se retirer, de regagner leurs parents et de prendre le chemin de l’école.

 

Plus de 105 enfants associés aux groupes armés ont bénéficié de ce don. Cette distribution faite par Caritas bénéficie avec l’appui de l’UNICEF en  collaboration avec PAM.

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com
14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 14:36

 

 

       

APA-Bangui (Centrafrique) -2015-11-14 13:27:12 Trente journalistes centrafricains, réunis en assemblée générale, samedi à Bangui, ont adopté un code de bonne conduite rédigé par l’Observatoire national des médias avec l’appui du Centre du dialogue humanitaire, une organisation qui intervient dans le processus électoral en Centrafrique.


Ce code de bonne conduite permettra aux professionnels des médias en Centrafrique de respecter les règles d'éthique et de déontologie dans leur travail en cette période électorale.


Le but de ce code est de contribuer à rendre possible la tenue d'élections libres, transparentes, apaisées et acceptables par tous les Centrafricains.


Vu l'implication des médias dans le processus électoral, les instances de régulations des médias se préoccupent de leur contribution efficace pour éviter des dérapages pendant ces moments cruciaux en RCA.


Selon Marie Solange Yahoumbi, présidente de l'Observatoire des médias en Centrafrique, les journalistes ont montré dans le passé leurs limites pour faire une bonne couverture des processus électoraux en Centrafrique.


Compte tenu des élections groupées de 2015 qui vont se dérouler dans un contexte particulier marqué par la persistance et la généralisation de l'insécurité, les journalistes sont appelés à jouer un rôle positif afin d'éviter le pire à la République Centrafricaine.
 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=838728#sthash.j7uKIXkM.dpuf

Couverture des élections en RCA : un code de bonne conduite adopté
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Centrafrique-Presse.com
14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 14:25

 

 

Autorité Nationale des Élections


Dépôt des candidatures ce matin au bureau de l'ANE à BANGUI.


Une quarantaine de dossier sont retirés depuis hier,ce matin six candidats à la présidentielle ont déposé leur dossier. Il s'agit:


1-Anicet Doleguele
2-Archange Touadera
3-Jean Michel Mandaba
4-Martin Ziguele
5-Armel Doubane
6-Fidèle Gouandjika

 

 

 

http://adiac-congo.com/ Samedi 14 Novembre 2015 - 12:30

 

Les candidats déclarés notamment à la présidentielle du 27 décembre prochain, disposent de deux semaines pour officialiser leur candidature, selon l’Autorité nationale des élections(ANE). L’on remarque, cependant, un nombre pléthorique ( près d’une trentaine) de prétendants à la magistrature suprême dans un pays meurtri par la guerre civile.

 

Plusieurs figures politiques centrafricaines ne devront pas manquer cette compétition électorale. Le scrutin s’annonce très ouvert, puisque, jusqu’alors quelque 29 candidats se sont prononcés. Des partis politiques ayant une assise nationale comme le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC, du défunt président Ange-Félix Patassé), le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC, de l’ex-président André Kolingba), le KNK du président déchu, François Bozizé,  ne seront pas non plus des abonnés absents.    

 

Les deux premiers partis seront représentés respectivement par l’ancien Premier ministre, Martin Ziguélé (MLPC) et par l’ancien ministre de la Jeunesse, Désiré Nzanga Kolingba (RDC). Deux autres anciens Premiers ministres: Anicet Georges Dologuélé et Maître Nicolas Tiangaye représenteront respectivement leur jeune formation politiquel’Union pour le renouveau centrafricain (URCA) et  la Convention républicaine pour le progrès social (CRPS). Quant au parti KNK qui a désigné l’ex-président Bozizé comme son candidat unique, mais le doute subsiste encore sur cette candidature. François Bozizé est sous le coup des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, pour son rôle supposé dans la crise actuelle dans le pays. Sa milice, anti-balaka, est accusée d’avoir commis plusieurs exactions notamment contre la communauté musulmane.

 

En dehors de Michel Amine qui va certainement officialiser sa candidature sous la bannière de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) et de Cyriaque Gonda, chef du Parti national pour une Centrafrique nouvelle (PNCN), la plupart des candidats seront des indépendants. La liste de ceux-ci est longue:  l’ancien Premier ministre, Faustin Archange Touadéra; l’ancien maire de Bangui, Jean-Barkès Gombe-Ketté; l’ancien ministre d’Etat aux Affaires étrangères, Karim Meckassoua; l' ancien ministre et ambassadeur de la RCA à l’ONU, Charles Armel Doubane; l’homme d’affaires, Sylvain Patassé; l’ancien ministre, Jean-Serge Bokassa; l’ancien proche de François Bozizé, Fidèle Gouandjika et Jean Willybiro Sako.

 

Trois candidatures féminines, attendues

 

Par ailleurs, des personnalités, enseignants chercheurs, hommes d’église vont aussi tenter leur chance. Les noms de  Crépin Mboli-Goumba (ancien ministre d’Etat),  Joseph Bendounga, Timoléon Mbaikoua,  Laurent Gomina Pampali,  Magloire Lamine, le général à la retraite, Xavier Sylvestre Yangongo, Théodore Kapou, Gaston Mandata Nguérékata, Sylvain Sami, Tahéruka Shabazz, Aristide Briand Reboas et Marcel Diki-Kidiri, ont été cités.   

 

Enfin, l’ancienne ministre et conseillère en charge des urgences humanitaires,  Régina Konzi-Mongot,  la candidate du Mouvement pour le rassemblement et le changement en Centrafrique (MRC-Centrafrique) puis de la Renaissance Laïque de Centrafrique (RLC), Marie-Reine Hassen, et la présidente de l’Organisation chrétienne «Les Parvis», Valentine Modamet, confirmeront leurs candidatures pour tenter de succéder à la présidente de la transition, Catherine Samba Panza.

 

Fiacre Kombo

Elections en RCA : le dépôt des candidatures ouvert ce samedi
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