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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 11:47
La Minusca veut se séparer de son contingent de la RDC(RFI)

 

 

 

Par RFI 19-11-2015 à 04:38

 

Les militaires du Congo Kinshasa pourraient prochainement quitter la Centrafrique. Actuellement environ 400 militaires originaires de la RDC participent à la Minusca, la mission de maintien de la paix en RCA. Plusieurs éléments de ce contingent font l'objet d'accusations de viols ou d'abus sexuels. Dans sa politique de réaction aux scandales sexuels à répétition qui éclaboussent leur Mission, les Nations unies ont décidé de ne pas renouveler ce contingent lors de la rotation qui est sur le point de s'opérer.

 

« Ils ont mené un travail exemplaire sur le plan sécuritaire » explique une source diplomatique qui pointe en revanche les « problèmes de discipline » et de « mauvaise conduite ». En août, trois éléments de ce contingent de la RDC, basés à Bambari, ont été mis en cause dans des accusations de viols.

 

Dans ce genre de cas, il appartient au pays contributeur d'enquêter et, le cas échéant, de poursuivre ses éléments. Fin août, la RDC dépêche donc sur place des magistrats militaires. Selon le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mendé, les familles de deux accusatrices ont démenti les propos des jeunes filles. La troisième aurait refusé de rencontrer les magistrats

 

« Lenteurs administratives »

 

Mi-novembre, de nouvelles accusations de viols mettent en cause les Casques bleus congolais de Bambari. A l'ONU on ne croit plus à la volonté des autorités congolaises de faire justice dans ce dossier, et on déplore des « lenteurs administratives » qui « n'inspirent pas confiance ».

 

Ban Ki-moon s'est entretenu avec Joseph Kabila au téléphone et lui a fait savoir qu'il serait préférable que le contingent congolais, présent depuis environ deux ans en Centrafrique, ne soit pas remplacé.

 

D'autant que parmi les unités choisies par Kinshasa pour participer aux opérations de maintien de la paix, certaines seraient soupçonnées d'avoir participé à des crimes graves dans leur pays selon une source onusienne. Quoiqu'il en soit, le département des opérations de maintien de la paix en a référé au Conseil de sécurité.

 

Le gouvernement congolais attend la notification

 

Mais le gouvernement congolais, de son coté, dit ne pas avoir été officiellement notifié. « Nous n’avons pas encore reçu confirmation de cette information. Nous attendons d’être notifiés. Les deux fois où l’on a porté des accusations contre notre contingent, il a été prouvé que c’était des informations fausses », assure le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mendé.

 

Il dément en effet que ces abus en RCA aient été commis par ses troupes. « La première fois, on a confondu délibérément le Congo-Brazzaville et le Congo Kinshasa, détaille-t-il. La deuxième fois, ces familles, qui ont été visitées par des magistrats militaires congolais, ont démenti de façon formelle que leurs filles aient été violentées de quelque manière que ce soit par des militaires congolais et donc nous serions très étonnés que, sur cette base-là, l’on prenne des mesures contre la RDC. Mais je ne pense pas qu’il faille anticiper avant que la note officielle du Conseil de sécurité ne nous parvienne. »

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Centrafrique-Presse.com
18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 21:33
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL

 

 

La communauté musulmane du 3e arr. de Bangui se mobilise pour la venue du Pape François

 

http://rjdh.org/ PAR BABIKIR OUSMANE LE 18 NOVEMBRE 2015

 

Les habitants du Km5 dans le 3e arrondissement de Bangui se mobilisent au sujet de la visite du Pape François en Centrafrique. Des affiches et banderoles bornent les rues de cet arrondissement.

 

Du rond point 5e sur l’avenue  Koudoukou au  monument du 3e  arrondissement sur l’avenue Barthélemy BOGANDA, des drapeaux de la France, de l’Italie et de la République Centrafricaine sont affichés. Des banderoles blanches sur lesquelles l’on peut lire : «  La communauté musulmane veut que la visite du Pape François soit maintenue au KM5 et sans inquiétude », sont dressées sur les poteaux d’Enerca.  Pour d’autres, « Pape François soit la bienvenue au KM5».

 

Selon El Hadj Mahabrouk Hassan, Imam à la mosquée Adraman Yongoro, cette visite est un signal fort pour la cohésion sociale. « La visite du pape peut nous apporter la tolérance entre les fils et les filles du pays », a-t-il affirmé.

 

La fondation de la jeunesse musulmane pour la paix en Centrafrique soutient également la visite du pape en RCA. « La visite du pape nous permettra de mieux identifier si cette crise est confessionnelle ou politique comme pensent certaines personnes. Car, nulle part est inscrit dans le Coran ni la Bible qu’il faut tuer son semblable», a signifié une responsable de cette fondation, sous l’anonymat.

 

La visite du pape est prévue du 29 au 30 novembre 2015 à Bangui. Des mobilisations sont visibles à travers toute la capitale centrafricaine.

 

 

L’archevêque de Bangui rassure sur les préparatifs de la visite du pape

 

http://rjdh.org/ PAR CAROLE BYCEKOAN LE 18 NOVEMBRE 2015

 

L’archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalaïnga, a tenu ce matin une conférence de presse à la cathédrale Notre Dame  immaculé conception de Bangui.  Selon l’Archevêque, des dispositions sont déjà prises pour la visite du Pape François du 29 au 30 novembre 2015 dans la capitale Centrafricaine.

 

L’archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalaïnga a fait savoir que « le chemin a été fait, des nombreuses bonnes volontés se sont mobilisées dans tout le pays, et ont donné de leur temps, leur savoir-faire  pour faire avancer les travaux d’organisation, sans oublier le gouvernement qui est en première ligne ».

 

« En tant que Centrafricain, nous pouvons vous confirmer que  le Pape François sera en République Centrafricaine. Les différents diocèses de l’Afrique Centrale ainsi que le gouvernement ont fait de leur mieux pour que l’aspect matériel puisse être prêt d’ici le 26 de ce mois », a précisé Marie Noel Koyara, Ministre d’Etat au développement du monde rural.

 

Aurélien Simplice Zingas, un des organisateurs a souligné que la notion sécuritaire est une question très sensible.  « Les différentes commissions au niveau de l’Etat  ont pris des dispositions sécuritaires, tant au niveau national et qu’international», a-t-il avec certitude.

C’est la 2ème visite d’un souverain pontife. La première fois c’était en 1986 celle de Jean Paul II.

 

Abdoul Karim Meckassoua soutient que ‘’les élections sont les issues de la crise centrafricaine’’

 

http://rjdh.org/ PAR VIRGINIE BERO LE 18 NOVEMBRE 2015

 

Le candidat à la prochaine élection présidentielle Abdou Karim Meckassoua, s’est opposé à l’idée d’une troisième transition et propose comme issue de crise centrafricaine les élections. Une position prise lors d’une rencontre avec des professionnels de médias ce mercredi 18 novembre 2015.

 

« Je suis absolument et radicalement contre la 3ème transition. Quand le peuple dit allons aux élections, avec quel pouvoir, un homme politique peut-il s’opposé », s’est-il interrogé.

 

Il a ajouté que « le vrai problème c’est que la transition doit prendre fin ».

 

En réponse à la presse sur la question de réarmement des Forces Armées Centrafricaines (FACA), le candidat Abdou Karim Meckassoua a fait savoir que « se sont les FACA qui connaissent mieux le terrain. Ces forces doivent être mobilisées, afin de procéder au désarmement des milices et récupérer les armes pour leur réarmement ».

 

Toutefois, il propose à ce que les éléments des FACA soient impartiaux et qu’il n’y ait pas l’idée de tribalisme, de clanisme, ni de division au sein de l’armée nationale.

 

Abdou Karim Meckassoua sera candidat à la prochaine élection présidentielle. Il a indiqué que sa candidature n’a pas encore été déposée.

 

 

L'accord politique du 13 novembre, un non-événement, selon la Présidence

 

http://www.radiondekeluka.org/ mercredi 18 novembre 2015 11:56

 

Le porte-parole de la présidente Catherine Samba-Panza ne mâche pas les mots.« C'est un non-événement », dit-il. Il rejette ainsi l'accord politique signé le 13 novembre par les membres de la Concertation élargie des partis politiques, associations politiques et personnalités politiques indépendante qui souhaitent une nouvelle transition au lendemain du 30 décembre, date butoir de l'actuelle transition.


« Ce fameux accord du 13 novembre est un non-événement pour les autorités de la transition, il n'a aucune valeur juridique puisque jusqu'à nouvel ordre, la transition est régie par la charte constitutionnelle de transition et en dehors de celle-ci, on ne peut prétendre avoir une autre voie ou un autre support de la transition », a déclaré Clément Anicet Guiyama, conseiller à la Présidence de la République. 

« Cet accord n'est rien d'autre qu'une énième tentative de tous ceux qui depuis Naïrobi veulent changer les choses à leur goût sans tenir compte de la volonté du peuple centrafricain », renchérit le conseiller de la Présidence. 


Il explique par ailleurs que les signataires dudit accord ne sont que des « inéligibles, des désargentés qui n'ont pas les moyens d'aller aux élections ainsi que des tortionnaires et autres bourreaux du peuple centrafricain ». 


Clément Anicet Guiyama a également effleuré la question de la mise en place d'un commandement intégré des Forces Armées Centrafricaines (FACA), proposé par le président du CNT Alexandre Ferdinand Nguendet. 


Pour le conseiller à la présidence de la République, « les propositions formulées par le président du CNT auraient pu être faites il y a bien longtemps. Aujourd'hui, tout un processus a été suivi pour la restructuration et la refondation des FACA ». Il ajoute enfin que « cette question de commandement intégré des FACA devra être examinée par les techniciens en la matière et non par les hommes politiques ».

 

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 18:00

 

 

 

Martin ZIGUELE et le MLPC condamnent fermement les odieux attentats de Paris
Martin ZIGUELE et le MLPC condamnent fermement les odieux attentats de Paris
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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:05

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui, le 18 novembre - La Minusca reste engagée à renforcer la situation sécuritaire à Bangui, d’où le lancement par son Etat-Major conjoint a lancé, lundi dernier, de l’opération “liberté de mouvement” au quartier Fatima, dans le 6eme arrondissement de la capitale. L’annonce faite ce mercredi 18 novembre à Bangui, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Minusca par son Porte-Parole Vladimir Monteiro.

 

L’objectif de l’opération “Liberté de mouvement” est de lever les barricades illégales qui ont été érigées dans le quartier de Fatima depuis les évènements du 26 septembre afin de restaurer la liberté de mouvement des populations et de sécuriser cette zone. Cette opération fait partie du mandat de la MINUSCA de contribuer à la sécurisation et à la stabilisation de Bangui pour que tous ses habitants, quelque soient leurs quartiers, puissent y circuler librement et en toute sécurité. Le Porte-Parole a ajouté que cette opération devrait se poursuivre dans toute la ville de Bangui et n’est, en aucun cas, dirigée contre la population et a rappelé  la totale impartialité de la MINUSCA dans la mise en œuvre de son mandat de protection de la population civile. 

 

Sur ce point, le Porte-parole de la Minusca a rappelé l’annonce, par le porte-parole du Secrétaire général, du prochain redéploiement temporaire et le transfert immédiat de quelques 300 membres du personnel de la Force de réaction rapide de l’ONUCI à la MINUSCA. Le Secrétaire général devrait soumettre une demande dans ce sens au Conseil de sécurité. Ces casques bleus sénégalais devraient être déployés en Centrafrique pour une période d'environ huit semaines. Ce déploiement traduit les efforts continus entrepris par les Nations Unies destinés à accroître ses capacités en Centrafrique et mettre en oeuvre son mandat. Cette présence va notamment permettre à la Mission de faire face aux défis immédiats, en particulier la sécurisation du processus électoral dans le pays. 

 

Quant au processus électoral, le Porte-Parole a fait savoir que jusqu’au mardi 17 novembre, 11 candidats avaient déposé leur candidature pour les présidentielles (pas de candidature féminine) alors qu’ils sont 67 pour les élections législatives, dont quatre femmes. L’ANE a également déjà publié la liste des bureaux de vote sur l’ensemble du pays. Ainsi, l’ANE prévoit 5.596 bureaux de vote pour une population électorale inscrite s’élevant à 1.928.190 probables électeurs.

 

Toujours dans le cadre des actions de la stabilisation de la Centrafrique, le Porte-Parole de la MINUSCA, a révélé que des avancées dans le cadre du pré- DDR à Bangui et à Birao avec le profilage de nombreux combattants. Ces combattants enregistrés bénéficient des travaux à haute intensité de main d’œuvre et reçoivent une assistance alimentaire hebdomadaire.

 

Au niveau des droits de l’homme, le Porte-parole a indiqué que la MINUSCA avait vérifié et documenté à Bangui et dans l’arrière-pays, 33 cas de violations et d’abus des droits de l’homme qui ont touché 65 personnes dont 05 femmes et 6 mineurs. Des sources concordantes, les auteurs présumés sont, en plus des individus armés non identifiés, des groupes armés appartenant aux anti-Balaka, aux ex-Seleka (UPC, FPRC) et quelques agents de l’Etat de l’OCRB, des FACA et de la gendarmerie. 

 

De son côté, le Lieutenant Konseiga Salifou, Porte-Parole de la police de la Minusca, a fait savoir que malgré la situation sécuritaire qui reste préoccupante en Centrafrique, la composante Police de la MINUSCA et la Force Militaire de la MINUSCA, ainsi que la Force SANGARIS ont travaillé en collaboration avec les forces de sécurité intérieure Centrafricaines, dans le cadre de la protection des populations civiles et du renforcement des capacité des Forces de Sécurité Intérieure centrafricaine. C’est ainsi que la semaine dernière, 39 policiers et gendarmes centrafricains, dont quatre femmes, ont terminé avec succès, une session de formation qui leur a permis d’acquérir les connaissances nécessaires, pour la transmission du savoir, organisée par l’Etat-Major conjoint des opérations de la MINUSCA.

 

De son côté, le Porte-Parole militaire de la Minusca, le Lieutenant-Colonel Adolphe Manirakiza a pour sa part mentionné que les forces internationales continuent à faire des patrouilles dans tous les arrondissements et une attention particulière est actuellement portée sur les 3eme, 5eme et 6eme arrondissements. Des réunions sont régulièrement organisées avec les représentants de la population de ces zones, pour étudier ensemble avec les forces internationales les voies et moyens adéquats de leur protéger. Cependant, la force de la MINUSCA déplore par la voix de son Porte-Parole la mort d’un chauffeur tué par une balle tirée par des bandits armés  sur le convoi le 10 novembre dernier sur la route principale numéro 1, entre Bossembele et Boali. Un autre civil a été blessé. La force a riposté  à cette attaque et a appréhendé cinq bandits avec deux armes de chasse. Le même groupe de bandits a aussi tiré sur le convoi du 14 novembre 2015 sans faire de dégâts, mais l’élément d’escorte a arrêté quatre bandits et saisi sur eux une arme de chasse et deux  machettes.

L’OPERATION DE LA MINUSCA AMELIORERA LA SECURITE ET LA LIBRE CIRCULATION
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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 14:45

 

 

 


New York, Nov 17 2015  4:50PM - Le Coordonnateur humanitaire, Aurélien Agbénonci, et l';ensemble de la communauté humanitaire en République centrafricaine (RCA) ont condamné mardi les attaques commises contre les déplacés internes à Batangafo et à Bambari les 10 et 11 novembre.

 

Selon un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l';ONU (OCHA), une brusque flambée de violence a eu lieu à Batangafo, dans la Préfecture de l';Ouham, le 10 novembre, et aurait fait au moins 10 morts et plusieurs blessés. Plus de 730 abris auraient été incendiés sur le site des déplacés internes de la ville, le plus grand du pays, comptant 30.976 personnes.

 

Les nouveaux affrontements ont forcé des milliers de personnes à fuir vers les ONG internationales, la base de la MINUSCA et certains bâtiments publics. A Bambari, dans la Préfecture de l';Ouaka, le regain de violence aurait fait trois morts, plus de 30 blessés et de nouveaux déplacements.

 

« Je condamne toutes les attaques causant des morts et des blessés parmi la population civile et rappelle à toutes les parties concernées que l';attaque aveugle contre des civils est un crime de guerre », a déclaré M. Agbénonci. « Les parties impliquées dans les affrontements doivent respecter le droit inaliénable des hommes, des femmes et des enfants à la vie. Les civils ne doivent pas être ciblés », a-t-il ajouté.

 

Cette nouvelle spirale de violence est en train de générer des besoins humanitaires supplémentaires en RCA et l';insécurité croissante rend le travail des acteurs humanitaires encore plus difficile, indique encore le communiqué. Malgré des défis croissants, les acteurs humanitaires se sont engagés à rester et à fournir une assistance vitale, notamment des soins médicaux, de l';eau, des articles non alimentaires et alimentaires et des services sanitaires.

 

« Il est urgent que les lois et les conventions internationales soient respectées et que toutes les parties au conflit prennent des mesures immédiates pour respecter l';espace humanitaire et garantir les droits des Centrafricains, qui sont parmi les personnes les plus vulnérables au monde. Il faut en finir avec toute cette souffrance qui n';est pas acceptable », a ajouté M. Agbénonci.

 

Jusqu';aux dernières violences, la RCA avait une population déplacée interne estimée à plus de 399.000 personnes, tandis que près de 460.000 ont fui vers les pays voisins.

CENTRAFRIQUE : LE COORDONNATEUR HUMANITAIRE CONDAMNE DE NOUVELLES ATTAQUES SUR LES SITES DE DÉPLACÉS INTERNES
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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 03:27
Le Pape «tient énormément» à sa visite en Centrafrique

 

 

 

http://fr.radiovaticana.va/

 

17/11/2015 18:28 (Radio Vatican) - La mission de l'ONU en République centrafricaine va être renforcée par 300 Casques bleus sénégalais pour assurer la sécurité à l'approche des élections de décembre et de la visite du Pape François fin novembre, comme l’ont indiqué lundi 16 novembre 2015 des responsables de l'ONU.

 

Le Saint-Père est attendu à Bangui les 29 et 30 novembre prochain et, pour l’heure, toutes les étapes de ce voyage apostolique sont confirmées. Le Souverain Pontife tient énormément à cette visite. Fin octobre, il avait dit «espérait pouvoir réaliser» ce voyage. Un voyage dans un pays ravagé par la violence. La semaine dernière, le ministère français de la Défense, qui déploie 900 soldats dans la force Sangaris sur place, avait mis en garde face au défi sécuritaire.

 

«Si le voyage du Pape François en Centrafrique est annulé, ce sera un échec pour la communauté chrétienne». L’auteur de cette affirmation est un Centrafricain bien informé qui occupe une fonction importante dans son pays. Il préfère garder l’anonymat car il craint pour sa vie.

 

Le tableau qu’il brosse devant une poignée de journalistes est consternant. Le pays qui attend le Saint-Père est en proie au chaos humanitaire et sécuritaire. Tout a été pillé, détruit, incendié. Les églises, les quartiers, les villages. Tous les matins, on compte les morts et les blessés, tandis que les réfugiés s’entassent dans des camps de fortune.

 

Les racines du mal plongent depuis toujours dans les richesses du sous-sol centrafricain: pétrole, uranium, diamants. Paradoxalement, ce pays à l’agonie a de quoi susciter les convoitises. Notre orateur pointe du doigt «une main invisible», des puissances ou peut-être une seule puissance étrangère qui aurait selon lui armé les milices.

 

Depuis le renversement du président François Bozizé, qu’on veuille l’admettre ou non, la crise a pris une tournure confessionnelle: chrétiens contre musulmans. Ceux qui cohabitaient jadis en bonne intelligence, se détestent et s’entretuent. Et ceux qui tentent de les réconcilier finissent pas être isolés dans leur propre camp, comme l’imam Kobiné Layama, contraint de se faire héberger dans la résidence de l’archevêque catholique, Mgr Dieudonné Nzapalainga avec lequel il a créé une plateforme interreligieuse, ainsi qu’avec le président de l’alliance évangélique. Les fidèles musulmans ne l’écoutent plus; il n’a plus aucune audience.

 

En toile de fond, les Casques bleus de la Minusca, sont chargés de protéger les civils et de désarmer les milices. Ils n’ont pas rempli leur mandat, soupire le même orateur. Les gens descendent dans la rue régulièrement pour s’en plaindre. Ce qu’il souhaite par-dessus tout, c’est que le Vatican entame une médiation interreligieuse, car il est essentiel, selon lui, de réconcilier les chrétiens et les musulmans. Et pour que le pays retrouve sa souveraineté à l’issue d’élections libres et indépendantes, sans pression extérieure. Ce qui semble difficile à envisager dans le contexte actuel.

 

Romilda Ferrauto

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 23:37
"Pas de nouvelle transition en RCA" : Hervé Ladsous

 

 

 

http://www.bbc.com/  17 novembre 2015

 

Le Secrétaire Général Adjoint de l'ONU aux Opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a déclaré à la BBC qu’il n’y aura pas de nouvelle transition en Centrafrique.

 

Le Secrétaire Général Adjoint de l’ONU aux Opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a déclaré à la BBC qu’il n’y aura pas de nouvelle transition en Centrafrique.

 

« Il n’y aura pas de nouvelle transition. Les pays de la région sont sur cette ligne. Ils vont se réunir sur ce sujet le 25 Novembre. Il y a un calendrier électoral qu’il faut respecter. Il faut aussi que les élections se passent de manière convenable », a indiqué M. Ladsous.

 

A en croire le diplomate français, tous ceux qui se mettent en travers du processus en créant des menaces sécuritaires et des menaces politiques doivent être mis hors-jeu

 

Selon M. Ladsous, jamais la Centrafrique n’a eu autant d’électeurs potentiels enregistrés.
« Nous sommes à 93%. C’est un signal politique très fort »
,
ajoute-t-il.

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 22:38
Conclusions du Conseil de l’UE sur la République Centrafricaine

 

 

 

BRUXELLES, Belgique, 17 novembre 2015/APO (African Press Organization)/ -- 

 

1.             L'Union Européenne (UE) reste déterminée à accompagner la Transition en République Centrafricaine (RCA) vers sa conclusion avec la tenue d'élections crédibles et transparentes. L'UE condamne les violences et les tentatives de déstabilisation récentes qui visent à compromettre le retour à l'ordre constitutionnel et à raviver la haine communautaire. Il ne doit y avoir aucune tolérance pour les parties qui refusent de se conformer à l'accord de désarmement signé le 10 mai 2015, à l'accord de cessation des hostilités et de la violence signé le 23 juillet 2014 à Brazzaville, ainsi qu'aux engagements des groupes politico-militaires participant au Forum de Bangui pour mettre fin au recrutement et à l'utilisation des enfants signés le 5 mai 2015. Dans ce contexte, il est essentiel d'améliorer la protection de la population civile et de poursuivre sans tarder les efforts en matière de lutte contre l'impunité. La mise en œuvre des recommandations formulées dans le cadre du Forum de Bangui demeure cruciale afin d'assurer la sécurité, la paix, la justice et la réconciliation nationale.

 

2.             L'UE se réjouit de l'annonce le 9 novembre d'un chronogramme électoral ainsi que les convocations du 10 novembre 2015 du corps électoral pour le referendum et les élections présidentielles et législatives par les autorités de la Transition. Le taux élevé d'enregistrement des électeurs en RCA témoigne de la volonté de la population d'aller aux élections. Il importe maintenant de mobiliser tous les efforts internes et externes pour organiser avant la fin de l'année 2015 le référendum constitutionnel et le premier tour des élections présidentielles et législatives. Il est notamment important de permettre dans toute la mesure du possible aux citoyens centrafricains réfugiés dans les pays voisins de s'enregistrer. Il est également important de poursuivre les efforts pour la publication rapide d'une liste électorale définitive, crédible et inclusive afin de renforcer la cohésion nationale de la RCA. Les efforts engagés par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et les pays de la région impliqués pour permettre le vote des réfugiés centrafricains sont à cet égard à saluer.

 

3.             L'UE invite le Médiateur international, le Président de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) et les pays de la sous-région à apporter leur plein soutien au nouveau chronogramme électoral approuvé par toutes les parties prenantes centrafricaines et à endosser, dans les meilleurs délais, l'extension technique de la période de transition pour l'ajuster au nouveau chronogramme. L'UE continue d'étudier les conditions nécessaires à l'envoi d'experts électoraux lors des prochains scrutins en RCA dans la continuité des efforts déjà engagés, dans un environnement sécuritaire adéquat grâce à l'appui des forces internationales. Par ailleurs, l'UE, qui fournit la contribution la plus importante au financement du processus électoral, se félicite des promesses de contribution exprimées par différents États et encourage la communauté internationale à honorer ses engagements rapidement.

 

4.             L'UE salue l'action de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et l'appui de l'opération Sangaris qui restent indispensables pour assurer un environnement sécurisé, notamment lors des élections, afin de permettre à toute la population d'y participer. Au-delà des élections, l'action de la MINUSCA pour soutenir une stabilisation durable de la RCA et la réforme du secteur de la sécurité (RSS) est essentielle, y compris à travers la progression du processus de DDR, et doit se faire en lien avec la communauté internationale.

 

5.             Pour assurer une stabilisation durable du pays, les autorités de Transition doivent poursuivre leurs efforts en matière de lutte contre l'impunité, avec l'appui de la MINUSCA et de la communauté internationale. La justice transitionnelle, ainsi que la reconstruction de la chaîne pénale et pénitentiaire, sont essentielles pour parvenir à mettre fin aux violations des droits de l'Homme, y compris les violences sexuelles et fondées sur le genre. Dans ce contexte, l'UE appelle toutes les parties à faire tout effort afin de prévenir de tels actes de violence et réitère l'importance du respect du droit international des droits de l'Homme.

 

6.             Dans ce contexte sécuritaire et politique difficile, le Conseil salue le travail de la mission EUMAM dans son soutien à la restructuration des forces armées centrafricaines. Le récent lancement de formations non-opérationnelles est une nouvelle étape dans l'appui à la restructuration des Forces Armées Centrafricaines (FACA), dont le Conseil se félicite. Dans ce prolongement, le Conseil estime qu'il est nécessaire d'approfondir l'appui aux FACA et de répondre aux besoins centrafricains, en appui des Nations Unies qui sont mandatées par le Conseil de Sécurité pour soutenir la réforme du secteur de la sécurité en RCA. C'est dans ce contexte que le Conseil invite la Haute Représentante à entamer un travail de planification en vue de la présentation d'un concept de gestion de crise début 2016, décrivant un processus d'évolution de EUMAM vers une mission de conseil stratégique et de formations opérationnelles, lancée après l'installation des autorités démocratiquement élues et en temps utile avant la fin du mandat d'EUMAM. Ce en coordination avec les Nations Unies et en cohérence avec le processus en cours de réforme du secteur de la sécurité en République Centrafricaine. Cependant, le Conseil souligne l'importance d'un travail intensif de la mission EUMAM RCA avec la MINUSCA et les autorités centrafricaines face aux actes de violence de fin Septembre.

 

7.             Dans le cadre de son approche globale, l'UE, qui jusqu'à présent a apporté un appui de l'ordre de 238 millions Euros pour soutenir les actions principales du gouvernement de Transition, réitère son engagement en faveur du renforcement de la résilience de la population centrafricaine grâce aux actions financées par le Fonds fiduciaire Bêkou. Elle appelle d'autres partenaires à rejoindre ces efforts, notamment en appui au budget national, afin d'accroître la capacité du secteur public à fournir les services essentiels à sa population, entre autres la santé et l'éducation, et d'assurer la pérennité de l'Etat. L'UE poursuit le dialogue avec les autorités centrafricaines en vue d'une amélioration de la gestion des finances publiques.

 

8.             L'UE continue son effort humanitaire en faveur de tous ceux qui souffrent des conséquences de la crise, tant à l'intérieur de la RCA que dans les pays voisins. Elle rend hommage aux organisations humanitaires et de développement pour le travail accompli dans des conditions de sécurité difficiles, comme les derniers évènements à Bangui l'ont montré. L'UE appelle le gouvernement centrafricain et les forces internationales présentes à poursuivre leurs efforts de sécurisation du personnel de ces organisations afin de faciliter leur redéploiement rapide. Il est en effet crucial de garantir aux organisations humanitaires et de développement présentes en RCA un accès sans entrave et en toute sécurité aux populations dans le besoin. L'UE appelle les parties au conflit à arrêter et à prévenir le recrutement et l'utilisation d'enfants dans les groupes armées et à poursuivre l'identification, la libération et la réintégration de ces enfants dans la vie civile. L'UE réitère l'importance du respect des obligations en matière de Droit International Humanitaire.

 

Distribué par APO (African Press Organization) pour Council of the European Union.

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 22:18
L'étape du pape en Centrafrique encore incertaine

 

 

 

http://www.ouest-france.fr/

 

L'étape du pape François en Centrafrique, lors de son voyage de fin novembre, reste incertaine, a reconnu mardi le secrétaire d'Etat Pietro Parolin, numéro deux du Saint-Siège

 

Interrogé par le quotidien des évêques italiens Avvenire, le cardinal Parolin assure que si « le programme reste inchangé », « on verra ensuite sur la base de la situation du moment, sur le terrain, si nous effectuons la troisième et dernière étape en Centrafrique ». 

 

En marge d'un colloque à Rome sur « la miséricorde dans les trois religions monothéistes », le secrétaire d'État relève que « le voyage en Afrique et le passage en République Centrafricaine ont été fortement voulus par le pape, et que le programme reste inchangé comme le désire François. Mais, précise-t-il, il est possible au dernier moment de décider diversement si la situation locale ne le permet pas ». 

 

 

Centrafrique L’armée rwandaise se dit prête à assurer la sécurité du Saint-Père

 

http://www.newspress.fr/ KT Press - 17/11/2015 10:35:00

 

Dans un article intitulé : « L'armée française veut dissuader le Pape François de visiter la Centrafrique », paru sur le site du quotidien « Le Monde », du 11 novembre dernier, on peut lire que le Ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a fait part de ses inquiétudes quant au voyage que veut entreprendre le Pape en Centre Afrique prochainement. L'entourage du Ministre diffusait un message clair : « Nous avons fait savoir aux services de sécurités du Pape qu'il s'agissait d'une visite à haut risques », tout en affirmant qu'aucun renfort français ne sera déployé pour assurer la sécurité du Pape !

 

Ce à quoi répond le porte-parole de l'armée rwandaise, le Général Joseph NZABAMWITA : « si cela rentre dans les responsabilités des soldats rwandais chargés de la protection des Hauts Dignitaires de la République Centre Afrique, ils devraient pouvoir assurer la protection de la Sainteté le Pape François ».

 

La Présidente de la République Centrafricaine, Catherine SAMBA-PANZA va dans le même sens, et a voulu rappelé que ce sont les militaires rwandais qui assure sa propre sécurité: « Et si c'était à l'armée rwandaise d'assurer la sécurité du Pape François, je lui fais totalement confiance ».

 

Dans un article paru le 16 avril 2014, dans « Jeune Afrique », un témoin exprimait sa reconnaissance aux militaires rwandais qui avaient la responsabilité d'un quartier de Bangui : « Je dis merci aux rwandais qui nous défendent contre les anti-balaka. Ils sont très disciplinés, organisés et ils respectent nos valeurs africaines ».

 

Dans ce même article était également évoqué la « cohabitation » entre l'armée française et l'armée rwandaise qui officient toutes les deux dans le même secteur. Le passé douloureux d'un génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994, où l'armée française, alliée au pouvoir génocidaire de l'époque, avait joué un rôle pour le moins équivoque, pouvait rendre cette collaboration difficile. Du côté rwandais, on a pris les précautions d'envoyer sur place des militaires bilingues afin de faciliter la communication.

 

« Nous n'avons pas de problème de communication avec eux », assure-t-on à Paris, « où la première préoccupation est de trouver des alliés fiables pour partager le fardeau centrafricain. Les relations entre les deux armées sont très bonnes. Les Rwandais sont très professionnels et font partie des bons contingents de la Misca.» (Extrait article Jeune Afrique)

 

Le discours officiel est le même du côté rwandais. Mais en privé, certains officiers font part de frustrations sur la gestion de l'opération. Il y a eu par exemple, mi-février, ce convoi escorté par les Rwandais depuis la frontière camerounaise (comme ils le font une fois par semaine depuis, en alternance avec les Burundais) et repris en main par la force Sangaris avant son entrée dans la capitale. « Nous avons eu l'impression que les Français s'attribuaient le crédit d'une opération que nous avions menée » se souvient un officier rwandais. « Nous étions vraiment remontés. Mais nous n'avons rien osé dire à cause de l'histoire trop sensible entre nos deux pays. Depuis, nous avons décidé d'avoir un dialogue plus franc avec eux. C'est beaucoup mieux ainsi. » (Extrait Jeune Afrique)

 

La réputation de l'armée rwandaise n'est plus à démontrer tellement elle dépasse toutes les frontières. Sa contribution auprès des forces de l'O.N.U. est régulièrement saluée et mise en avant. Dernièrement, à l'Assemblée Générale des Nations-Unies, le Président rwandais, Paul KAGAME, a annoncé que le RWANDA allait accentuer encore son soutien aux opérations de maintien de la paix. Il a également promis d'inclure dans les effectifs, qui seront à la disposition des casques bleus, une force de police entièrement féminine.

 

Le Rwanda contribuera à raison de deux bataillons d'infanterie supplémentaires (1.600 hommes), de deux hélicoptères de combat, d'un hôpital de niveau supérieur, ainsi que d'un peloton d'officiers de police féminins.

L'étape du pape en Centrafrique encore incertaine
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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 22:13
Nouvelles nationales sur RNL et RJDH
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La crise centrafricaine au menu d'un prochain sommet de la CEEAC

 

http://www.radiondekeluka.org/  mardi 17 novembre 2015 12:41

 

La crise centrafricaine sera à nouveau sur la table des chefs d’États et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale CEEAC.  Un sommet extraordinaire est prévu d'ici le 25 Novembre à Libreville au Gabon, comme l'a affirmé Daniel Pascal Elono, chef de mécanisme d'alerte rapide de l'Afrique Centrale en mission dans la capitale centrafricaine. 


« Les chefs d'Etats vont prendre un certain nombre de mesures sur l'éventuelle prorogation ou non de la transition. En tout cas, cette question sera à  l'ordre du jour de leur réunion », a précisé Daniel Pascal Elono à l'issue d'un entretien avec le président du Conseil National de Transition.


Il explique par ailleurs que la mission de la CEEAC à Bangui se situe dans le cadre de recherche d'informations fiables sur la crise centrafricaine. « Nous sommes venus approfondir les informations que nous avons déjà sur la République Centrafricaine, évaluer la situation aux fins de dresser à la hiérarchie un rapport notamment sur les risques politiques et sécuritaires lié au processus actuel ». Il ajoute que  « malgré le fait qu'aujourd'hui ce sont les Nations-unies qui sont en première ligne, la CEEAC a toujours travaillé pour que la République Centrafricaine retrouve la paix et la stabilité ».


L'ONU pour le chronogramme des élections


Dans cette même dynamique, le secrétaire général adjoint des Nations-unies aux Opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a déclaré pour sa part « qu’il n’y aura pas de nouvelle transition en Centrafrique ». A cet effet renchérit-il : « les pays de la région sont sur la même lancée et vont se réunir sur ce sujet le 25 novembre 2015 ». 


Une manière pour  le secrétaire général adjoint des Nations-unies aux Opérations de maintien de la paix de battre en brèche les propositions faites par la Concertation élargie des partis politiques, associations politiques et personnalités politiques indépendantes qui ont signé le vendredi dernier, un accord politique censé régir la transition au lendemain du 30 décembre 2015, date butoir de l'actuelle transition.

 

Hervé Ladsous espère pour sa part que le calendrier électoral élaboré par l’Autorité Nationale des Élections (ANE) soit respecté et que « tous ceux qui se mettent en travers du processus en créant des menaces sécuritaires et des menaces politiques doivent être mis hors-jeu », tant conclut-il, « 93% d’électeurs se sont enregistrés, un taux jamais atteint en Centrafrique ».

 

Le premier tour des élections groupées en Centrafrique se tiendra le 27 décembre  prochain selon le nouveau chronogramme rendu public par l'ANE.

 

 

Charles Malinas se dit « touché », par le soutien des Centrafricains vis-à-vis de la France

 

http://rjdh.org/ PAR THIERRY KHONDE LE 17 NOVEMBRE 2015

 

Charles Malinas, Ambassadeur de France à Bangui, se dit très touché, par des nombreux messages de la part des Centrafricains qui ont soutenu son pays, après l’attentat meurtrier de Paris, le vendredi 13 novembre 2015. Une réaction enregistrée lors  d’une interview accordée au RJDH,  lundi 16 novembre, à l’occasion de l’ouverture d’un livre de condoléance à l’Ambassade de France en Centrafrique.

 

« J’ai été frappé par les nombreux messages de soutien et d’approbation que j’ai reçu de la part des centrafricains. Il s’agit des autorités, des responsables politiques, ou de la société civile, et puis des personnes qui ont tout simplement manifesté leur compassion avec cette drame épouvantable qui à secouer mon pays », a-t-il dit.

 

Le diplomate français qualifie l’attaque terroriste qui a frappé son pays comme  la pire catastrophe depuis la fin de la deuxième guerre mondiale de 1945.  « C’est une guerre contre les terroristes qui existent. Mais si nous avons été frappé très durement, et bien on n’est baisse pas les bras et on n’abandonne pas nos valeurs, on reste sur les valeurs d’humanité, de valeur d’ouverture et on combat ensemble », a-t-il dit.

 

Le  vendredi 13 novembre 201, la France a été  la cible d’une attaque terroriste faisant état de 128 et plus de 300 blessés. l’Etat islamique A revendiqué cette attaque le lendemain

 

 

Des conducteurs de taxi-moto protestent contre la mort d’un des leurs

 

http://rjdh.org/  PAR RJDH LE 17 NOVEMBRE 2015

 

La circulation a été perturbée ce mardi 17 novembre  sur le boulevard Charles De Gaulle dans le 7ème arrondissement de Bangui. Les conducteurs des taxi-motos protestent contre la mort d’un de leur qui a été tué par des éléments de la police.

 

Selon nos informations, le conducteur est âgé de 20 ans. Il a été poursuivi par les éléments de la police centrafricaine le lundi 16 novembre dernier dans la soirée avant de le tuer sur sa moto.

 

 « Hier les policiers ont poursuivi ce conducteur, ils l’ont heurté et quand il est tombé par terre ils l’ont monté dessus avec le véhicule et celui-ci a rendu l’âme », a témoigné Thierry Polendji  chargé de discipline des conducteurs de taxi moto du 7ème arrondissement.

 

Suite à ce meurtre, les conducteurs de taxi-moto du secteur ont barricadé la route ce matin, pour manifester leur mécontentement. « Ils ont brûlé de pneus et érigé des barricades sur le boulevard Charles De Gaulle », a poursuit Thierry Polendji.

 

Le RJDH a tenté en vain d’entrer en contact avec le Directeur Général de la Police centrafricaine pour avoir sa version des faits.

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