La communauté musulmane du 3e arr. de Bangui se mobilise pour la venue du Pape François
http://rjdh.org/ PAR BABIKIR OUSMANE LE 18 NOVEMBRE 2015
Les habitants du Km5 dans le 3e arrondissement de Bangui se mobilisent au sujet de la visite du Pape François en Centrafrique. Des affiches et banderoles bornent les rues de cet arrondissement.
Du rond point 5e sur l’avenue Koudoukou au monument du 3e arrondissement sur l’avenue Barthélemy BOGANDA, des drapeaux de la France, de l’Italie et de la République Centrafricaine sont affichés. Des banderoles blanches sur lesquelles l’on peut lire : « La communauté musulmane veut que la visite du Pape François soit maintenue au KM5 et sans inquiétude », sont dressées sur les poteaux d’Enerca. Pour d’autres, « Pape François soit la bienvenue au KM5».
Selon El Hadj Mahabrouk Hassan, Imam à la mosquée Adraman Yongoro, cette visite est un signal fort pour la cohésion sociale. « La visite du pape peut nous apporter la tolérance entre les fils et les filles du pays », a-t-il affirmé.
La fondation de la jeunesse musulmane pour la paix en Centrafrique soutient également la visite du pape en RCA. « La visite du pape nous permettra de mieux identifier si cette crise est confessionnelle ou politique comme pensent certaines personnes. Car, nulle part est inscrit dans le Coran ni la Bible qu’il faut tuer son semblable», a signifié une responsable de cette fondation, sous l’anonymat.
La visite du pape est prévue du 29 au 30 novembre 2015 à Bangui. Des mobilisations sont visibles à travers toute la capitale centrafricaine.
L’archevêque de Bangui rassure sur les préparatifs de la visite du pape
http://rjdh.org/ PAR CAROLE BYCEKOAN LE 18 NOVEMBRE 2015
L’archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalaïnga, a tenu ce matin une conférence de presse à la cathédrale Notre Dame immaculé conception de Bangui. Selon l’Archevêque, des dispositions sont déjà prises pour la visite du Pape François du 29 au 30 novembre 2015 dans la capitale Centrafricaine.
L’archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalaïnga a fait savoir que « le chemin a été fait, des nombreuses bonnes volontés se sont mobilisées dans tout le pays, et ont donné de leur temps, leur savoir-faire pour faire avancer les travaux d’organisation, sans oublier le gouvernement qui est en première ligne ».
« En tant que Centrafricain, nous pouvons vous confirmer que le Pape François sera en République Centrafricaine. Les différents diocèses de l’Afrique Centrale ainsi que le gouvernement ont fait de leur mieux pour que l’aspect matériel puisse être prêt d’ici le 26 de ce mois », a précisé Marie Noel Koyara, Ministre d’Etat au développement du monde rural.
Aurélien Simplice Zingas, un des organisateurs a souligné que la notion sécuritaire est une question très sensible. « Les différentes commissions au niveau de l’Etat ont pris des dispositions sécuritaires, tant au niveau national et qu’international», a-t-il avec certitude.
C’est la 2ème visite d’un souverain pontife. La première fois c’était en 1986 celle de Jean Paul II.
Abdoul Karim Meckassoua soutient que ‘’les élections sont les issues de la crise centrafricaine’’
http://rjdh.org/ PAR VIRGINIE BERO LE 18 NOVEMBRE 2015
Le candidat à la prochaine élection présidentielle Abdou Karim Meckassoua, s’est opposé à l’idée d’une troisième transition et propose comme issue de crise centrafricaine les élections. Une position prise lors d’une rencontre avec des professionnels de médias ce mercredi 18 novembre 2015.
« Je suis absolument et radicalement contre la 3ème transition. Quand le peuple dit allons aux élections, avec quel pouvoir, un homme politique peut-il s’opposé », s’est-il interrogé.
Il a ajouté que « le vrai problème c’est que la transition doit prendre fin ».
En réponse à la presse sur la question de réarmement des Forces Armées Centrafricaines (FACA), le candidat Abdou Karim Meckassoua a fait savoir que « se sont les FACA qui connaissent mieux le terrain. Ces forces doivent être mobilisées, afin de procéder au désarmement des milices et récupérer les armes pour leur réarmement ».
Toutefois, il propose à ce que les éléments des FACA soient impartiaux et qu’il n’y ait pas l’idée de tribalisme, de clanisme, ni de division au sein de l’armée nationale.
Abdou Karim Meckassoua sera candidat à la prochaine élection présidentielle. Il a indiqué que sa candidature n’a pas encore été déposée.
L'accord politique du 13 novembre, un non-événement, selon la Présidence
http://www.radiondekeluka.org/ mercredi 18 novembre 2015 11:56
Le porte-parole de la présidente Catherine Samba-Panza ne mâche pas les mots.« C'est un non-événement », dit-il. Il rejette ainsi l'accord politique signé le 13 novembre par les membres de la Concertation élargie des partis politiques, associations politiques et personnalités politiques indépendante qui souhaitent une nouvelle transition au lendemain du 30 décembre, date butoir de l'actuelle transition.
« Ce fameux accord du 13 novembre est un non-événement pour les autorités de la transition, il n'a aucune valeur juridique puisque jusqu'à nouvel ordre, la transition est régie par la charte constitutionnelle de transition et en dehors de celle-ci, on ne peut prétendre avoir une autre voie ou un autre support de la transition », a déclaré Clément Anicet Guiyama, conseiller à la Présidence de la République.
« Cet accord n'est rien d'autre qu'une énième tentative de tous ceux qui depuis Naïrobi veulent changer les choses à leur goût sans tenir compte de la volonté du peuple centrafricain », renchérit le conseiller de la Présidence.
Il explique par ailleurs que les signataires dudit accord ne sont que des « inéligibles, des désargentés qui n'ont pas les moyens d'aller aux élections ainsi que des tortionnaires et autres bourreaux du peuple centrafricain ».
Clément Anicet Guiyama a également effleuré la question de la mise en place d'un commandement intégré des Forces Armées Centrafricaines (FACA), proposé par le président du CNT Alexandre Ferdinand Nguendet.
Pour le conseiller à la présidence de la République, « les propositions formulées par le président du CNT auraient pu être faites il y a bien longtemps. Aujourd'hui, tout un processus a été suivi pour la restructuration et la refondation des FACA ». Il ajoute enfin que « cette question de commandement intégré des FACA devra être examinée par les techniciens en la matière et non par les hommes politiques ».