Des universitaires appellent à la mobilisation pour les prochaines élections
http://rjdh.org/ PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 19 NOVEMBRE 2015
L’Université de Bangui en partenariat avec le Centre pour le Dialogue Humanitaire a organisé mercredi 18 novembre, une Conférence-Débat sur « Les élections en RCA : Défis, Enjeux et Contraintes ». Cette rencontre a eu lieu dans l’Amphithéâtre BOZIZE de l’Université de Bangui dans le but de mobiliser les étudiants pour les prochaines élections.
L’objectif de cette conférence-débat est de permettre non seulement aux étudiants, mais aussi à la population centrafricaine de comprendre les enjeux, les défis ainsi que les contraintes de ces prochaines échéances électorales.
Selon Emile Gros Raymond Nakombo, Conseiller au Centre pour le Dialogue Humanitaire (CDH), « Les étudiants font partie de la couche sociale qui est le relève et l’avenir de la Centrafrique. C’est pourquoi, il est important de les associer dans le débat sur le processus électoral en cours ».
Charles Armel Doubane, candidat à la prochaine élection présidentielle, qui a pris part à cette rencontre se dit satisfait de cette initiative. « Je loue vraiment cette initiative. A l’approche des élections, je crois que c’est cet état d’esprit qui doit nous guider pour que demain, les Centrafricains, à l’issue des élections se rassemblent et mutualisent leur moyen, leur volonté pour pouvoir bâtir notre Etat et préparer à nos jeunes un avenir meilleur », a-t-il dit.
Le Centre pour le Dialogue Humanitaire (HD) est une organisation de diplomatie privée fondée sur les principes d’humanité, d’impartialité et d’indépendances. Sa mission est d’aider à prévenir, atténuer et résoudre les conflits armés par le biais du dialogue et de la médiation.
La situation des enfants en Centrafrique, une préoccupation des organisations de jeunesse
http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 19 NOVEMBRE 2015
L’organisation Uru a organisé ce matin au stade 20000 places, une rencontre avec des organisations des jeunes en Centrafrique. L’objectif est d’évaluer la situation des enfants centrafricains. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration du 26ème anniversaire de la convention relative aux Droits de l’Enfant.
Au cours de cette rencontre, les débats sont plus axés autour du thème « Œuvrer pour les Droits de l’Enfant en RCA : Entre challenges et opportunités ». Une thématique très importante pour promouvoir les droits de l’enfant en République Centrafricaine selon Ekomo Kessi, coordonnatrice de l’organisation URU. « Cette motivation est de montrer dans le contexte actuel, l’union de la population, faire comprendre que les jeunes s’organisent pour porter leurs voix au niveau national et international pour garantir les Droits de l’Enfant » dit-elle.
Cette activité a aussi permis à ces différentes organisations de sensibiliser les jeunes sur la convention relative aux Droits de l’Enfant. « La RCA a ratifié cette convention et des actions doivent suivre cette ratification. Ces actions ne doivent pas venir que du gouvernement mais aussi des jeunes », a expliqué Ekomo Kessi.
Pour Emmanuel Singa coordonnateur national de l’association des enfants et jeunes travailleurs, ce moment de rencontre leur permet de faire des plaidoyers auprès des partenaires pour le bien-être des enfants qui importe en ce moment. «Avec ces crises, les enfants ont trop souffert. Beaucoup d’enfants ne vont pas à l’école et d’autres enrôlés dans les groupes armés, le constat est vraiment amer. Donc nous demandons au gouvernement et aux systèmes des nations unies de conjuguer leurs efforts pour donner aux enfants centrafricains leurs droits comme tout autre enfant. L’accès à l’éducation et au centre de santé ».
La convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant a été ratifiée par la République Centrafricaine en 1992. Des représentants du gouvernement, de l’ambassade des Etats Unis et des jeunes étaient présents à cette rencontre.
MSF réduit ses activités à l’Hôpital de M’Poko à Bangui après un braquage
http://rjdh.org/ PAR INES LAURE N'GOPOT LE 19 NOVEMBRE 2015
Une équipe des Médecins Sans Frontières a fait l’objet d’un braquage à l’entrée du site de déplacés de M’Poko. Cette situation a conduit à la réduction des activités de cette organisation à l’l’Hôpital dudit site. L’annonce a été faite le 18 novembre dans un communiqué de presse publié par MSF.
Dans le communiqué, MSF a indiqué sans donner de date que l’équipe a été attaquée par des hommes armés.« Après avoir fait sortir le personnel présent dans la voiture sous la menace des armes, ces hommes ont pris possession du véhicule et du matériel qu’elle contenait et sont partis, laissant les équipes sous le choc », relate le communiqué.
« Ce qui s’est passé est inadmissible et intolérable. C’est compliqué de travailler dans ces conditions-là, sans garantie de sécurité pour nos équipes à Bangui. Nous avons donc pris la décision de réduire en partie les activités dans notre hôpital de Mpoko et de suspendre les consultations externes », a déclaré Emmanuel Lampaert, chef de mission MSF.
Selon le chef de mission, seuls les cas d’urgences et la maternité seront pris en charge.
MSF rappelle que les activités mises en place à Bangui et dans le reste du pays ont pour but de venir en aide à la population. « En attaquant les équipes MSF, les voleurs ont menacé leur sécurité et les ont donc empêchées de travailler », découvre-t-on dans le document. Ainsi, MSF déplore que cet acte de braquage ait eu une conséquence directe sur plusieurs personnes en qui des soins seront privés.
C’est depuis décembre 2013 que MSF travaille dans le camp M’poko et a mis en place un hôpital qui dispense gratuitement des soins de santé primaire et secondaire ainsi qu’un service de maternité.
Le FPRC de Nourredine Adam favorable à la venue du Pape François en Centrafrique
http://rjdh.org/ PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 19 NOVEMBRE 2015
Dans une déclaration publiée mercredi 18 Novembre 2015, le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique, se dit favorable à la venue du pape François à Bangui. La visite papale, selon le FPRC est une occasion que doit saisir le peuple centrafricain, pour la paix, la cohésion sociale, l’amour et le pardon.
« Nous sommes convaincus de la nécessité d’encourager le dialogue entre les différentes composantes de la société centrafricaine, agir pour une Paix durable, pour la cohésion sociale, pour l’amour de la patrie, le PARDON, œuvrer pour la mise en place des institutions consensuelles pour une transition apaisée et des élections libres et crédibles», a dit Moustapha Sabone, Coordonnateur politique du FPRC dans cette déclaration.
Pour le FPRC, cette visite pontificale en sol centrafricain, en ce moment, constitue une occasion que doit saisir le peuple centrafricain pour écouter les paroles sages du Pape, inspirées par le Saint-Esprit, pour apaiser les subtilités de beaucoup en vue d’une cohabitation saine de toutes les populations de la République Centrafricaine dans la Paix voulue par tous.
« Nous invitons nos compatriotes entre autres musulmans centrafricains, de sortir en grand nombre pour témoigner notre hospitalité, notre gratitude et de démontrer au Pape François les problèmes que nous vivons en République Centrafricaine ne sont pas des problèmes d’ordre confessionnel, bien au contraire, ce sont des problèmes de mal gouvernance et surtout de l’Exclusion », a ajouté le communiqué.
Enfin, le FPRC encourage le peuple centrafricain, toutes confessions confondues de toutes les régions du pays à venir massivement accueillir le Saint-Père pour sa solidarité envers le peuple centrafricain si longtemps meurtrie.
Le Pape François arrivera à Bangui le 29 Novembre et passera la nuit dans un pays où la situation sécuritaire reste toujours précaire.