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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 13:16

 

 

 

L’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) et les autres forces politiques et sociales centrafricaines se posent légitimement la question de ce qui passera après le 30 décembre 2015. En effet, la prolongation ultime de la transition par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC lors de leur dernière conférence de N’djaména laisse les Centrafricains perplexes.

 

La réponse des autorités de la transition n’est pas contenue dans la Charte constitutionnelle de Transition.

 

Le mardi 17 novembre 2015, une délégation de la CEEAC venue à Bangui pour préparer le sommet extraordinaire de la CEEAC du 25 novembre 2015, qui se tiendra à Libreville  a reçu les partis politiques.  Cette  question importante leur a été posée. La réponse donnée est que les Chefs d’Etat et du Gouvernement traiteront de ce problème au sommet extraordinaire de Libreville sur notre pays.

 

Par conséquent, l’ADP qui loue les efforts que les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC ne cessent de déployer pour la résolution de la crise centrafricaine, est convaincue qu’une solution sur ce vide institutionnel sera proposée. La décision  s’imposera à l’ADP.

 

Fait à Bangui, le 20 novembre 2015    

                           

                                                        Le  Président,                                                                                           

                                             Clément BELIBANGA

                   

                                                            Ancien Ministre

DECLARATION DE L’ADP SUR LE VIDE INSTITUTIONNEL DU 30 DECEMBRE 2015
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Centrafrique-Presse.com
20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 01:40

 

 

 

Dans cet ouvrage de 380 pages qu'on dévore comme un roman, publié aux éditions DAGAN à Paris et qui sort officiellement en librairie ce 20 novembre 2015, Martin ZIGUELE retrace son itinéraire d'homme tout court, d'homme politique ensuite et aussi de candidat qui aspire à prendre les commandes au plus haut niveau de son pays étranglé par ses interminables crises récurrentes et dont il dresse ici froidement un diagnostic, tel un véritable médecin au sujet d'un grand patient malade afin que celui-ci puisse retrouver la santé. 

 

Ceux qui ont des questions à poser à l'auteur sans jamais oser lui demander, sur sa vie, sa famille, son parti, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), son programme politique, son projet de société de candidat pour la troisième fois à l'élection présidentielle, bref sa vision de la République centrafricaine qu'il veut diriger demain avec les nombreux défis et chantiers de reconstruction qui sont les siens, pourront déjà trouver dans ce livre un début et quelques éléments de réponse à leurs interrogations et également des raisons d'espérer.

 

Bonne lecture… !

 

Prosper N'DOUBA

 

Vient de paraître : Ma vision pour la Centrafrique - Des crises à l'espérance. par Martin ZIGUELE
Vient de paraître : Ma vision pour la Centrafrique - Des crises à l'espérance. par Martin ZIGUELE
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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 01:27

 

 

 

19/11/15 (AFP)

 

Le pape François "ne se laisse pas conditionner" par les craintes de violences en République Centrafricaine, et a maintenu toutes les étapes de sa visite prévue à Bangui la semaine prochaine, a affirmé jeudi son porte-parole.

 

Ce dernier n'a toutefois pas exclu qu'au vu de la situation sur place, ce déplacement soit annulé in extremis ou réduit dans sa durée.

 

Diverses sources informées estiment également que cette étape à haut risque pourrait être finalement abrégée ou annulée au dernier moment, en fonction de la situation sécuritaire sur place.

 

"L'objectif du pape est de manifester sa proximité à un peuple qui souffre, et c'est pourquoi il consacre la première étape de son séjour à Bangui à un camp de réfugiés", a souligné le père Federico Lombardi dans une conférence de presse.

 

"Le pape désire ce voyage, il veut encourager ceux qui depuis des années à Bangui s'efforcent de contribuer à la paix", a-t-il souligné à propos de ce déplacement qu'ont déconseillé les services de renseignement français.

 

"Mais comme des gens sages, nous (le Vatican) surveillons la situation. Quand on surveille la situation, on prend la décision qui convient en fonction de celle-ci", a ajouté le porte-parole, sans donc écarter implicitement la possibilité d'un changement de programme si les violences devaient être trop menaçantes pour les foules, le pape et ses accompagnateurs.

 

Le voyage --et l'étape à la mosquée de Bangui- "étaient prévues. Que les évènements de Paris (les attentats de vendredi dernier) aient apporté un climat de préoccupation, c'est évident, mais je ne dirais pas que cela a changé fondalementalement les prévisions de ce voyage". "Je ne dirais pas non plus qu'ils ont changé la situation locale", a-t-il observé, relevant que les menaces et violences jihadistes sont des faits bien connus en Afrique même depuis des années, notamment au Nigeria proche.

 

"Le message du pape au monde musulman à Bangui restera le même, c'est de construire des ponts et de rejeter toute justification de la violence au nom de Dieu", a dit le père Lombardi. Le porte-parole a détaillé un programme extrêmement dense de visites et de rencontres au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique, dans ce qui sera le premier voyage du pape François en Afrique.

Centrafrique: le pape maintient son voyage, dit refuser de "se laisser conditionner" par les craintes
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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 01:23
Nouvelles nationales sur RJDH
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Des universitaires appellent à la mobilisation pour les prochaines élections

 

http://rjdh.org/ PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 19 NOVEMBRE 2015

 

L’Université de Bangui en partenariat avec le Centre pour le Dialogue Humanitaire a organisé mercredi 18  novembre, une Conférence-Débat sur « Les élections en RCA : Défis, Enjeux et Contraintes ». Cette rencontre a eu lieu dans l’Amphithéâtre BOZIZE de l’Université de Bangui dans le but de mobiliser les étudiants pour les prochaines élections.

 

L’objectif de cette conférence-débat est de permettre non seulement aux étudiants, mais aussi à la population centrafricaine de comprendre les enjeux, les défis ainsi que les contraintes de ces prochaines échéances électorales.

 

Selon Emile Gros Raymond Nakombo, Conseiller au Centre pour le Dialogue Humanitaire (CDH), « Les étudiants font partie de la couche sociale qui est le relève et l’avenir de la Centrafrique. C’est pourquoi, il est important de les associer dans le débat sur le processus électoral en cours ».

 

Charles Armel Doubane, candidat à la prochaine élection présidentielle, qui a pris part à cette rencontre se dit satisfait de cette initiative. « Je loue vraiment cette initiative. A l’approche des élections, je crois que c’est cet état d’esprit qui doit nous guider pour que demain, les Centrafricains, à l’issue des élections se rassemblent et mutualisent leur moyen, leur volonté pour pouvoir bâtir notre Etat et préparer à nos jeunes un avenir meilleur », a-t-il dit.

 

Le Centre pour le Dialogue Humanitaire (HD) est une organisation de diplomatie privée fondée sur les principes d’humanité, d’impartialité et d’indépendances. Sa mission est d’aider à prévenir, atténuer et résoudre les conflits armés par le biais du dialogue et de la médiation.

 

 

La situation des enfants en Centrafrique, une préoccupation des organisations de jeunesse

 

http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 19 NOVEMBRE 2015

 

L’organisation Uru a organisé ce matin au stade 20000 places, une rencontre  avec des organisations des jeunes en Centrafrique. L’objectif est d’évaluer la situation des enfants centrafricains. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration du 26ème anniversaire de la convention relative aux Droits de l’Enfant.

 

Au cours de cette rencontre, les débats sont plus axés autour du thème « Œuvrer pour les Droits de l’Enfant en RCA : Entre challenges et opportunités ». Une thématique très importante pour promouvoir les droits de l’enfant en République Centrafricaine selon Ekomo  Kessi, coordonnatrice de l’organisation URU. « Cette motivation est de montrer dans le contexte actuel, l’union de la population, faire comprendre que les jeunes s’organisent pour porter leurs voix au niveau national et international pour garantir les Droits de l’Enfant » dit-elle.

 

Cette activité  a aussi permis à ces différentes organisations de sensibiliser les jeunes sur la convention relative aux Droits de l’Enfant. « La RCA a ratifié cette convention et des actions doivent suivre cette ratification. Ces actions ne doivent pas venir que du gouvernement mais aussi des jeunes », a expliqué Ekomo  Kessi.

 

Pour  Emmanuel Singa coordonnateur national de l’association des enfants et jeunes travailleurs, ce moment de rencontre leur permet de faire des plaidoyers auprès des partenaires pour le bien-être des enfants qui importe en ce moment. «Avec ces crises, les enfants ont trop souffert. Beaucoup d’enfants ne vont pas à l’école et d’autres enrôlés dans les groupes armés, le constat est vraiment amer. Donc nous demandons au gouvernement et aux systèmes des nations unies de conjuguer leurs efforts pour donner aux enfants centrafricains leurs droits comme tout autre enfant. L’accès à l’éducation et au centre de santé ».

 

La convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant a été ratifiée par la République Centrafricaine en 1992. Des représentants du gouvernement, de l’ambassade des Etats Unis et des jeunes étaient présents à cette rencontre.

 

 

MSF réduit ses activités à l’Hôpital de M’Poko à Bangui après un braquage

 

http://rjdh.org/ PAR INES LAURE N'GOPOT LE 19 NOVEMBRE 2015

 

Une équipe des Médecins Sans Frontières a fait l’objet d’un braquage à l’entrée du site de déplacés de M’Poko. Cette situation a conduit à la réduction des activités de cette organisation à l’l’Hôpital dudit site. L’annonce a été faite le 18 novembre dans un communiqué de presse publié par MSF.

Dans le communiqué, MSF a indiqué sans donner de date que l’équipe a été attaquée par des hommes armés.« Après avoir fait sortir le personnel présent dans la voiture sous la menace des armes, ces hommes ont pris possession du véhicule et du matériel qu’elle contenait et sont partis, laissant les équipes sous le choc », relate le communiqué.

 

« Ce qui s’est passé est inadmissible et intolérable. C’est compliqué de travailler dans ces conditions-là, sans garantie de sécurité pour nos équipes à Bangui. Nous avons donc pris la décision de réduire en partie les activités dans notre hôpital de Mpoko et de suspendre les consultations externes », a déclaré Emmanuel Lampaert, chef de mission MSF.

 

Selon le chef de mission, seuls les cas d’urgences et la maternité seront pris en charge.

 

MSF rappelle que les activités mises en place à Bangui et dans le reste du pays ont pour but de venir en aide à la population. « En attaquant les équipes MSF, les voleurs ont menacé leur sécurité et les ont donc empêchées de travailler », découvre-t-on dans le document.  Ainsi, MSF déplore que cet acte de braquage  ait eu une conséquence directe sur plusieurs  personnes en qui des soins seront privés.

 

C’est  depuis décembre 2013 que MSF travaille dans le camp M’poko et a mis en place un hôpital qui dispense gratuitement des soins de santé primaire et secondaire ainsi qu’un service de maternité.

 

 

Le FPRC de Nourredine Adam favorable à la venue du Pape François en Centrafrique

 

http://rjdh.org/ PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 19 NOVEMBRE 2015

 

Dans une déclaration publiée mercredi 18 Novembre 2015, le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique, se dit favorable à la venue du pape François à Bangui. La visite papale,  selon le FPRC est une occasion que doit saisir le peuple centrafricain, pour la paix, la cohésion sociale, l’amour et le pardon.

 

« Nous sommes convaincus de la nécessité d’encourager le dialogue entre les différentes composantes de la société centrafricaine, agir pour une Paix durable, pour la cohésion sociale, pour l’amour de la patrie, le PARDON, œuvrer pour la mise en place des institutions consensuelles pour une transition apaisée et des élections libres et crédibles», a dit Moustapha Sabone, Coordonnateur politique du FPRC dans cette déclaration.

 

Pour le FPRC,  cette visite pontificale en sol centrafricain, en ce moment, constitue une occasion que doit saisir le peuple centrafricain pour écouter les paroles sages du Pape, inspirées par le Saint-Esprit, pour apaiser les subtilités de beaucoup en vue d’une cohabitation saine de toutes les populations de la République Centrafricaine dans la Paix voulue par tous.

 

« Nous invitons nos compatriotes entre autres musulmans centrafricains, de sortir en grand nombre pour témoigner notre hospitalité, notre gratitude et de démontrer au Pape François les problèmes que nous vivons en République Centrafricaine ne sont pas des problèmes d’ordre confessionnel, bien au contraire, ce sont des problèmes de mal gouvernance et surtout de l’Exclusion », a ajouté le communiqué.

 

Enfin, le FPRC  encourage le peuple centrafricain, toutes confessions confondues de toutes les régions du pays à venir massivement accueillir le Saint-Père pour sa solidarité envers le peuple centrafricain si longtemps meurtrie.

 

Le Pape François arrivera à Bangui le 29 Novembre et passera la nuit dans un pays où la situation sécuritaire reste toujours précaire.

 

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 01:21

 

 

 

19/11/15 (Jeune Afrique)

 

Dans une lettre du 30 octobre adressée à Charles Malinas, l'ambassadeur de France à Bangui, Noureddine Adam propose un deal pour le moins surprenant.

 

En échange de son aide à la mise en place « d’une nouvelle transition », le premier vice-président du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FRPC), frange de l’ex-Séléka dirigée par l’ancien président Michel Djotodia, offre froidement à la France… l’exploitation du gisement pétrolier de N’Délé et de certains blocs situés au « nord-est de Birao ». Même démarche de la part de l’ancien président François Bozizé. Mais lui a choisi de s’adresser directement à François Hollande.

 

Dans une lettre écrite en août à Kampala et transmise à la mi-octobre aux autorités françaises, « Boz » demande qu’il lui soit permis de se présenter à la présidentielle de la fin de l’année et réaffirme sa disponibilité « à engager des discussions franches sur les questions à l’origine de certaines incompréhensions ayant terni, à tort, mon image » vis-à-vis de ce pays. Comme on l’imagine, Paris, qui estime qu’Adam est l’ennemi public numéro un et considère que Bozizé (qui, malgré l’interdiction de voyager à laquelle il est soumis, a séjourné près d’un mois à Pretoria mi-octobre, avant de regagner Kampala) a fait son temps, n’a pas donné suite…

Lu pour vous : Centrafrique : quand Bozizé et Adam draguent la France
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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 01:15
Le projet de budget 2016 de la RCA présenté à la presse

 

 

 

19/11/15 (APA)

 

Le projet de budget 2016 de la République Centrafricaine a été présenté, jeudi, à la presse par le ministre des Finances, Hassan Abdallah Cadre, révélant qu’il s’élève en recettes à 210 milliards de FCFA, soit une progression de 25% par rapport au budget de l’exercice 2015.

 

En dépenses, il s'élève à 250 milliards, soit une augmentation de charges de 13,5%, a dit le ministre, ajoutant que le déficit à couvrir par la mobilisation des ressources extérieures s'élève à 48.2 milliards.

 

La particularité de ce budget réside dans la création d'une Taxe spéciale de solidarité (TSS) destinée à alimenter un fonds de solidarité nationale, a-t-il expliqué.

 

Il a également fait mention d'une redevance du développement statistique pour améliorer la production statistique afin de financer la collecte des données économiques et sociales en vue de l'élaboration des bonnes politiques économiques et sociales.

 

Selon le ministre des Finances, les priorités de ce budget 2016 concernent le rétablissement de la sécurité et de la paix, le renforcement de la justice et la relance économique.

 

C'est, a-t-il relevé, un budget qui prend en compte le retour à l'ordre constitutionnel avec la mise en place des institutions républicaines.

 

Déficitaire, le budget de l'année 2015 a été essentiellement soutenu par les aides extérieures qui ont permis de faire face aux dépenses de souveraineté de l'Etat telles que les salaires des fonctionnaires.

 

Les recettes sur lesquelles on comptait n'ont pu être obtenues à cause de l'insécurité qui a caractérisé la principale voie de désenclavement du pays, soit le corridor Bangui-Douala.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 15:47

 

 

 

http://www.agenceecofin.com/
 

 jeudi, 19 novembre 2015 14:04 (Agence Ecofin) - La situation sociopolitique en République centrafricaine reste préoccupante pour le Processus de Kimberley en matière de production de diamant dans ce pays qui sera encore suivi de très près.

 

« Nous allons maintenir une équipe d’observation de la situation en République Centrafricaine pour évaluer la situation politique qui y prévaut et nous établirons le bilan des entreprises publiques travaillant dans l’industrie du diamant afin de leur permettre d’opérer dignement », a expliqué Edward Asscher, président du Conseil Mondial des Diamants.

 

M. Asscher fait cette déclaration mardi à la presse à Luanda où se tient la 13e session plénière du Processus de Kimberley (PK) sous la présidence des Emirats Arabes Unis pour 2016.

 

L'Angola, grand pays producteur de diamant, et qui assure cette présidence, termine son mandat en décembre 2015.

Centrafrique: le Processus de Kimberley garde à l’œil l’industrie du diamant
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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 15:35
RCA : dix tonnes de cacao vendues aux négociants camerounais

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) -2015-11-19 13:35:06 - L’Office de réglementation de conditionnement et de commercialisation des produits agricoles de la région ouest de la Centrafrique a annoncé, jeudi, que les planteurs de la région ont vendu dix tonnes de cacao aux négociants camerounais, en dépit de la fraude qui règne dans le secteur.


Le cacao a été acheté 1000 FCFA le kilogramme auprès des paysans centrafricains des villes de Berberati, Gamboula, Nakombo, situées à 400 km de Bangui et frontalières avec le Cameroun.

Faites de manière officielle, ces ventes ont permis aux agriculteurs centrafricains de ne pas brader, cette année, leurs productions et d'avoir de quoi s'occuper de leurs familles.

Les régions concernées par la culture du cacao recèlent beaucoup d'or et de diamant. Ainsi, la plupart des habitants sont des exploitants miniers.

Devant l'embargo d'exportation des diamants centrafricains, ces habitants se sont tournés vers la plantation du cacao.

Ce que voyant, l'Etat a commencé cette année à les organiser pour qu'ils écoulent leurs produits à travers un circuit normal.
 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=839143#sthash.mt2pJuTo.dpuf

 

 

NDLR : Voici la preuve s'il en était besoin, que si la RCA était en paix et bien gouvernée, les paysans de l'ouest du pays, bien encadrés et réunis en coopérative, pourraient produire d'importantes quantités de cacao, de café et autre tabac et relever le défi de la misère et de la pauvreté au lieu de croire que seule la recherche du diamant et de l'or dont la région regorge certes, constitue la planche de salut.  

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 15:33

 

 

 

APA-Abidjan (Côte d'Ivoire) 2015-11-19 13:36:59 - 300 militaires sénégalais du détachement de la force de réaction rapide (QRF) de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), seront déployés en Centrafrique à partir du 22 novembre 2015 pour une durée de 6 à 8 semaines, a-t-on appris de source onusienne.


Leur mission en Centrafrique s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités sécuritaires de la Mission intégrée des Nations-Unies de stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) en période électorale, a déclaré, jeudi, à Abidjan, la Porte-parole adjointe de l'ONUCI Rosamond Bakari, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission.


S'agissant de la situation sécuritaire en Côte d'Ivoire, elle a indiqué dans une déclaration transmise à APA que, ‘'la force de l'ONUCI continue de remplir sa mission dans de bonnes conditions''. 

‘'Les rencontres planifiées de la force de l'ONUCI, des Forces Françaises en Côte d'Ivoire (FFCI) et des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), se poursuivent (…) en vue de contribuer à l'amélioration de l'environnement sécuritaire'', a ajouté Rosamond Bakari .

La Force onusienne continue de veiller au maintien d'un environnement sécurisé au profit de la population. Dans cette perspective, le Bataillon du Niger maintient depuis le 09 novembre dernier des patrouilles au niveau et aux alentours de Neko, localité située à 15 Km de Lakota) dans le Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire, pour montrer la présence et contribuer à la sécurité dans ce village.

La Force onusienne continue d'organiser ses activités d'entraînement de routine et de formation de son personnel à travers des manœuvres militaires de différentes envergures. 

A cet effet, a expliqué la Porte-parole adjointe de l'ON UCI, le bataillon du Sénégal a effectué du 09 au 11 novembre dernier, une manœuvre de grande envergure le long de la rivière Comoé (Est), à partir de Yamoussoukro, sur l'axe Daoukro vers Toupé et retour à Yamoussoukro via Dabakala et Bouaké, pour la reconnaissance de la zone et pour montrer la présence le long de cet itinéraire.

Actuellement, a-t-elle ajouté, du 18 au 20 novembre 2015 le Bataillon du Togo effectue un exercice de mobilité le long de la rivière Comoé, entre Daoukro et Grand Bassam, pour la reconnaissance des ponts sur zone. 

La Force de l'ONUCI a effectué au total 2435 patrouilles terrestres et 11 vols de reconnaissance aérienne. La composante police des Nations-Unies a effectué 1218 patrouilles simples UNPOL, 376 patrouilles mixtes UNPOL/Forces locales, 268 patrouilles conjointes et une patrouille robuste.

Elle a poursuivi ses activités de renforcement de capacités à travers des sessions de formation et de mentorat au profit de policiers et gendarmes ivoiriens. La section reforme et restructuration a procédé à l'évaluation des campagnes de sensibilisation sur la sécurité routière qui ont eu lieu à Katiola (Centre-Nord) et Séguéla (Nord-Ouest) au profit des motocyclistes.

La police des Nations Unies a effectué 38 séances de Mentoring à l'intention de 107 Policiers, 260 Gendarmes et 42 FRCI en maintien de l'ordre, enquêtes de violences basées sur le genre, accueil du public et types d'infractions.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=839144#sthash.5PaVrhyt.dpuf

300 militaires sénégalais de l'ONUCI seront déployés en Centrafrique à partir du 22 novembre (Porte-parole)
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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 15:31

 

 

 

19 novembre 2015 à 12h56 Par Mathieu Olivier Jeune Afrique

 

La visite du pape François est dans tous les esprits en Centrafrique. Mercredi, l’ex-Séléka a notamment appelé les Centrafricains à sortir en grand nombre pour témoigner de leur hospitalité, tout en garantissant la sécurité de la visite pontificale, sur laquelle le doute plane toujours.

 

« Nous invitons nos compatriotes entre autres musulmans centrafricains, à sortir en grand nombre pour  témoigner notre hospitalité, notre gratitude et démontrer au pape François que les problèmes que nous vivons en République centrafricaine ne sont pas des problèmes d’ordre confessionnels, bien au contraire, mais des problèmes de mal gouvernance », explique le communiqué du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l’ancienne coalition Séléka.

 

« Nous  sommes convaincus de la nécessité d’encourager le dialogue entre les différentes composantes de la société centrafricaine pour la cohésion sociale, (…) le retour des réfugiés, (…) la mise en place des institutions consensuelles pour une transition apaisée et des élections libres et crédibles », ajoute le document signé du coordonnateur général politique, Moustapha Saboune.

 

Celui-ci appelle encore les Séléka, les anti-Balaka et la société civile à « tenir la parole donnée et à respecter l’esprit et la lettre des accords de paix » signés à Nairobi au Kenya.  « Le FPRC-Coalition-Séléka est disposé à apporter sa modeste contribution en matière de sécurité et d’accueil si nécessaire, lors de cette visite pontificale », ajoute-t-il.

 

Doute sur Bangui

 

La tournée du pape François en Afrique doit le mener au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique, du 25 au 30 novembre. Le doute plane pourtant toujours sur cette dernière étape, prévue pour le 29 novembre. « On verra ensuite sur la base de la situation du moment, sur le terrain, si nous effectuons la troisième et dernière étape en Centrafrique », a ainsi averti le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, interrogé par le quotidien des évêques italiens, le 17 novembre.

 

« Le voyage en Afrique et le passage en République centrafricaine ont été fortement voulus par le pape », a-t-il rappelé. Mais, précise-t-il, « il est possible au dernier moment de décider si la situation locale ne le permet pas ». En attendant l’arrivée du pape en Centrafrique, 300 casques bleus sénégalais doivent y être envoyés afin de renforcer la mission de l’ONU déjà présente sur le terrain.

 

Mathieu Olivier

Lu pour vous : Centrafrique : l’ex-Séléka joue l’apaisement avant la visite du pape à Bangui
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