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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 21:28

 

 

Liste des candidats à l’élection présidentielle ayant déposé un dossier à l’ANE 

 

  1. Dologuélé Anicet Georges                     
  2. Touadéra Faustin Archange                   
  3. Mandaba Jean Michel                             
  4. Ziguélé Martin                                           
  5. Doubane Charles Armel                          
  6. Gouandjika Fidèle                                    
  7. Ngaissona Edouard Patrice                    
  8. Kolingba Nzanga Désiré Bilal                
  9. Patassé Ngakoutou Sylvain                   
  10. Gonda Cyriaque                                        
  11. Moskit Guy                                                 
  12. Mbaikoua Timoléon                                              
  13. Massengué Vickos                                   
  14. Konzi-Mongot Régina                              
  15. Nguérékata Mandata Gaston                  
  16. Amine Michel                                             
  17. Meckassoua Karim                                   
  18. Ngombé-Ketté Jean Barkès                    
  19. Gomina-Pampali Laurent                        
  20. Ngaribenam Jérôme Valdert                                           
  21. Gouyombia Kongba Zézé Constant      
  22. Morouba Mathias                                      
  23. Willybiro-Sako Jean                                 
  24. Reboas Aristide                                         
  25. Angokoalé Michel                                     
  26. Kapou Théodore                                       
  27. Nakombo Emile Gros Raymond             
  28.  Dimanche Lucien (a retiré un dossier de candidature mais a disparu depuis)
  29. Yangongo Xavier Sylvestre                    
  30. Lembakoali alias Emery                           
  31. Sony Colé Théophile                               
  32.  Ndotar Pascal                                           
  33.  Nadjibé Germain                                      
  34. Kazagui Maxime                                       
  35. Gabirault Olivier                                         
  36. Moussa Kembé Stanislas                        
  37. Koda Steve                                                 
  38. Koba Jean-Baptiste                                              
  39. Djorie Serge                                               
  40. Bozizé Yangouvonda François              
  41. Koyagbélé Pascal                                     
  42. Bokassa Jean Serge                                
  43. Guélé-Gongassoua Freddy Michael
RCA Présidentielle : Les prétendants au trône non encore déclarés éligibles
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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 21:20
RCA - Politique: François Bozizé, candidat à la présidentielle

 

 

 

Yaounde, 28 Novembre 2015 Peter NGOH KUM | Cameroon-Info.Net

 

La candidature de l’ancien chef d’Etat a été déposée jeudi dernier.

 

Après avoir été investi par son parti, le KNK en octobre dernier, François Bozizé a déposé sa candidature le 26 novembre dernier qui était justement la date butoir de dépôt des candidatures pour la prochaine élection présidentielle en RCA.

 

A savoir si la candidature de l’ancien président sera retenue, les centrafricains ont désormais le regard braqué sur la cour constitutionnelle qui sera chargée de valider ou d'invalider certaines candidatures dans les prochaines semaines. Lors de son investiture par le parti travailliste, le KNK, François Bozizé avait dans son discours de circonstance, insisté sur la nécessité de retrouver une cohésion et sur sa volonté de relancer le pays économiquement.

 

L’ex-président devrait alors se rendre en RCA dans les jours à venir pour sa campagne électorale. Ce retour de François Bozizé ne serait pas sans risque alors que ce dernier fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par le gouvernement en 2013 pour crimes contre l’humanité et incitation au génocide. Il est, par ailleurs, visé par des sanctions des Nations Unies.

 

François Bozizé a été renversé en mars 2013, après dix ans de pouvoir, par l’alliance rebelle Séléka. Il a trouvé refuge à l’époque au Cameroun et il partage aujourd’hui son temps entre le Kenya et l’Ouganda.

 

Son éviction du pouvoir a ouvert une période d’instabilité et de violences en République Centrafricaine, marquée entre autres par les attaques des milices «anti-balaka» visant les musulmans assimilés à l’ex-rébellion Séléka. Ces événements ont notamment conduit à d’importants déplacements de populations.

 

Peter NGOH KUM

 

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 21:05

 

 

 

http://afriqueinside.com/  nov 26, 2015

 

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) tape du poing sur la table et prolonge la transition en Centrafrique jusqu’au 31 mars 2016 pour des raisons sécuritaires et budgétaires. L’organisation régionale s’est réunie à Libreville le 25 novembre en sommet extraordinaire.

 

Les élections générales qui devaient se tenir le 27 décembre en Centrafrique ont été reportées et la transition prorogée jusqu’au 31 mars 2016. Une décision de la CEEAC qui fait suite à une requête des dirigeants centrafricains. La présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, le Premier ministre, Mahamat Kamoun, et le président du Conseil national de la transition, Alexandre-Ferdinand N’Guendet ont en effet demandé le report des élections faute de budget. Celui-ci présente un déficit de près de 4 millions de dollars, ce qui ne permet pas selon les autorités de la transition de réunir les conditions pour organiser le scrutin. Les dirigeants de la CEEAC ont, en outre, décidé d’apporter un appui financier pour boucler le budget des prochaines élections dans ce pays. La République gabonaise a annoncé une contribution de 1 milliard de FCFA. Les autres pays devraient à leur tour annoncer le montant de leurs contributions.

 

Outre des difficultés financières, l’atmosphère sécuritaire est déplorable dans le pays en proie à un regain de violences. Un Casque bleu camerounais a été tué la semaine dernière à près de 400 km au nord de Bangui, dans la ville de Batangafo, à la suite de violences entre des éléments armés assimilés aux milices majoritairement chrétiennes anti-balaka d’une part, et d’autres assimilés à l’ex-Séléka, l’ex-rébellion musulmane. Illustration encore tout récemment des violences :26 villageois sont morts samedi soir dernier dans une attaque près de la frontière tchadienne.

 

Renforts au sein de la Minusca

 

300 soldats venus du Sénégal prévoient de rejoindre les rangs de la Minusca. L’Egypte devrait par ailleurs envoyer 750 soldats et la Mauritanie 140 policiers pour renforcer les 12.000 soldats et policiers que compte déjà la Minusca qui prévoit également de déployer ses premiers drones de surveillance au-dessus de la capitale Bangui. Ce déploiement sécuritaire coïncide avec la visite du Pape François à Bangui le 29 Novembre. Le souverain pontife devrait passer une nuit dans le pays.

 

Si la CEEAC a exprimé son soutien à la transition de la Centrafrique, elle souhaite en finir avec le chaos et les violences. « Les personnes qui tenteront de troubler la fin de la transition seront envoyées à la CPI » a prévenu le président du Congo Denis Sassou N’Guesso, l’un des principaux médiateurs de la crise. Un avertissement clair lancé aux fauteurs de troubles dans le communiqué final de la CEEAC.

 

L’objectif est de remettre le pays sur les rails après deux ans de transition souvent chaotique et la crise déclenchée en mars 2013 lors du renversement du président François Bozizé par la rébellion Séléka. Les élections se dérouleront à l’issue de la transition prolongée jusqu’au 31 mars.

 

La rédaction

CENTRAFRIQUE : LA CEEAC PROLONGE LA TRANSITION JUSQU’AU 31 MARS
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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 20:40

 

 

 

Par RFI  27-11-2015 à 03:25

 

Le camp de déplacés de Mpoko, au bout de la piste de l'aéroport de Bangui, pourrait bien être une étape de la visite du pape en Centrafrique. Le nombre de déplacés dans ce camp a doublé depuis les violences de la fin septembre, qui ont fait des dizaines de morts dans la capitale. Plus de 20 000 personnes y sont réfugiées aujourd'hui et nourrissent de grands espoirs dans ce voyage papal.

 

Comme près de la moitié des déplacés de Mpoko, Janice, 18 ans, a fui les violences qui ont éclaté fin septembre. « Ils ont incendié toutes nos maisons. Ils nous ont chassé, c’est pour ça que nous sommes ici, témoigne-t-elle. C’était le 26 septembre, on était avec la famille, nos grands-frères, nos mamans. On a perdu notre père. On est toute la famille ici. Nous sommes arrivés et nous avons construits notre hutte ici pour dormir. »

 

Les violences de la fin septembre et de la fin octobre ont poussé à Mpoko plus de 10 000 personnes. Les distributions de nourriture sont rares et le doublement de la population du camp en quelques semaines pose un certain nombre de questions.

 

« Il y a plusieurs besoins prioritaires, notamment tout ce qui est abris, couvertures et moustiquaires, détaille Amélie d’Hautefeuille, de l’ONG PU-Ami qui gère le camp. Ensuite tout ce qui est eau, hygiène et assainissement avec le doublement de la population. La construction de nouvelles latrines, de douches. Un accès à l’eau à améliorer aussi. Et puis il y a de grands besoins en termes d’éducation, puisque aujourd’hui l’ensemble des enfants présents dans le camp ne sont pas scolarisés parce qu’il n’y a pas d’acteurs. »

 

Ici tout le monde place des espoirs immenses dans la venue du pape François et s’en remettent à lui pour voir la paix revenir. Freddy vit à Mpoko depuis bientôt 2 ans. « C’est le Saint Père, donc s‘il vient dans notre pays il va y avoir la paix chez nous, et la sécurité va revenir, espère-t-il. C’est important pour nous. Et ça c’est une occasion à ne pas rater»

 

A Bangui, il se murmure que le pape pourrait choisir de s’arrêter dans un autre site de déplacés, Mpoko étant trop difficile à sécuriser. Qu’importe, les déplacés de Mpoko iront acclamer son cortège par centaines.

RCA: les déplacés du camp de Mpoko attendent le pape avec impatience
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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 20:17

 

 

 

27/11/15 (Belga)

 

Environ 1,2 million d'enfants ont besoin d'urgence d'aide humanitaire en République centrafricaine. Le conflit religieux entre chrétiens et musulmans a des "conséquences catastrophiques" sur les jeunes, souligne vendredi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF).Plus de deux millions de jeunes filles et garçons sont touchés par les combats sanglants qui déchirent le pays depuis deux ans et demi. Selon l'UNICEF, entre 6000 et 10 000 enfants ont par ailleurs été enrôlés dans des factions armées depuis le début du conflit en tant que combattants, cuisiniers et messagers.

 

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l'ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014.

 

Le niveau des violences a baissé depuis mais l'absence de moyens politiques et financiers pour rétablir l'ordre public et améliorer le quotidien des habitants d'un des pays les plus miséreux au monde suscite toujours des affrontements intercommunautaires et une forte criminalité. Le pape François, qui effectue une tournée en Afrique, se rendra dans les prochains jours en République Centrafricaine.

 

Centrafrique: 1,2 million d'enfants ont besoin d'urgence d'aide humanitaire
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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 20:03
Exactions d'«anti-balaka» en Centrafrique

 

 

 

https://www.bluewin.ch/fr/infos/international/2015/11/26/-sorciers--brules-par-des-rebelles-chretiens-en-ce.html#sthash.8cfhmAQP.dpuf

 

En Centrafrique, des personnes accusées de sorcellerie sont enlevées, brûlées et enterrées vivantes par des rebelles chrétiens, selon un rapport de l'ONU. Ces milices "anti-balaka" exploitent une superstition largement répandue pour asseoir leur pouvoir dans le pays. Ce rapport, que la Fondation Thomson Reuters a pu consulter en exclusivité, contient des photos très explicites des victimes attachées à des poteaux en bois qu'on approche du feu ainsi que des torses carbonisés des suppliciés.

 

Ces tortures ont eu lieu entre décembre 2014 et début 2015, indique le rapport. Elles ont été ordonnées par des dirigeants de milices chrétiennes "anti-balaka" qui combattent les rebelles musulmans "Séléka" depuis plus de deux ans.


La République centrafricaine a sombré dans la violence communautaire après la prise du pouvoir en mars 2013 par les rebelles musulmans dans ce pays à majorité chrétienne. Malgré la mise en place d'un gouvernement de transition, les violences se poursuivent et le pouvoir central a du mal à exercer son autorité en dehors de la capitale.

 

Des élections présidentielle et législatives, plusieurs fois reportées, doivent avoir lieu le 27 décembre pour remplacer le gouvernement de transition. D'ici-là, les observateurs craignent de nouvelles violences.

 

Selon les auteurs du rapport, il semble que les miliciens chrétiens aient utilisé la sorcellerie, superstition assez répandue en Afrique, à des fins d'intimidation, d'extorsion de fonds et d'exercice de l'autorité dans les zones de non-droit.

 

Enterré vivant

 

Le rapport, produit par une équipe travaillant pour la Minusca, la mission de stabilisation de l'ONU, répertorie 13 affaires contre des victimes âgées de 45 à 70 ans qui ont eu lieu près de Baoro dans la préfecture de Nana-Mambéré. Les Casques bleus ne parviennent pas à rétablir le calme dans cette préfecture du sud-ouest du pays en proie à des affrontements entre groupes rebelles.


Le rapport donne les identités de trois dirigeants du groupe anti-balaka de Nana-Mambéré présents lors des séances de torture. La fondation Thomson Reuters Foundation a tenté de les joindre, sans succès.

 

Lors d'un des cas répertoriés, un prêtre du secteur, dont le corps était couvert de cicatrices, a raconté avoir tenté de s'interposer alors qu'un homme était enterré vivant après avoir été condamné pour sorcellerie et avoir, semble-t-il, avoué avoir tué 150 personnes. "Le prêtre s'est retrouvé sous la menace d'un couteau pour avoir tenté d'intervenir", a dit un témoin oculaire cité dans le rapport.

 

La moitié des détenus

 

Pour éviter d'être ligotées ou brûlées, les victimes sont sommées de s'acquitter, souvent sous la menace d'une arme blanche, d'une somme comprise entre 20'000 et 50'000 francs CFA (30 et 75 euros). Mais près des deux tiers des Centrafricains vivent avec moins de 1,90 dollar par jour, selon les données de la Banque mondiale.


"Les anti-balaka extorquent des sommes énormes à leurs victimes en échange de leur liberté", lit-on dans le rapport.

 

La sorcellerie est sanctionnée par la loi en Centrafrique. Les personnes accusées de la pratiquer sont souvent condamnées à des peines de prison. Selon certaines informations, la moitié des détenus du pays seraient des personnes accusées de sorcellerie.

 

Dans la prison des femmes de Bimbo, dans l'agglomération de la capitale Bangui, cinq des 18 détenues sont accusées de faits de sorcellerie. "J'ai été accusée d'avoir tué mon mari en y ayant recours", déclare à la Fondation Thomson Reuters Christelle Ouamanga, 26 ans, dans sa cellule qu'elle partage avec cinq autres femmes.

 

"Imposer son autorité"

 

Selon le père Aurelio Gazzera, un missionnaire qui travaille pour l'organisation catholique Caritas dans l'ouest du pays, le concept de sorcellerie ressurgit lors des crises comme c'est le cas avec les violences en ce moment.


"Le châtiment (de ceux qui sont considérés comme des sorciers) est utilisé comme un moyen par un groupe armé d'imposer son autorité", commente le missionnaire, dont l'organisme est un des rares dans la préfecture de Nana-Mambéré.


Le ministre de la Justice par intérim Dominique Saïd Panguéndji, qui, comme tous les membres du gouvernement de transition, n'a pas le droit de se présenter aux prochaines élections, explique que la réforme des règles relatives à la sorcellerie n'est pas considérée comme une priorité.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 19:59

 

 

 

26/11/15 (AFP)

 

Les chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique centrale, réunis mercredi à Libreville, ont demandé à l'ONU un renforcement du mandat de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) pour tenter de stabiliser le pays toujours en proie à des violences intercommunautaires.

 

Les participants à ce sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) "ont décidé de solliciter (auprès du Conseil de sécurité) le renforcement du mandat de la Minusca afin de lui permettre de répondre de manière plus ferme et plus efficace aux défis sécuritaires", indique le communiqué final sans donner d'autres précisions.

 

La Minusca, forte de 10.000 hommes, est actuellement régie par le chapitre 7 des Nations unies qui prévoit notamment des actions armées renforcées après décision du Conseil de sécurité.

 

La CEEAC soutient également le calendrier du processus électoral qui doit mettre un terme à la transition afin que la Centrafrique "soit dirigée à partir d'avril 2016 par des autorités élues".

 

Un référendum constitutionnel est prévu le 13 décembre, suivi d'un premier tour de la présidentielle et des législatives le 27 décembre. Compte tenu des difficultés d'organisation dans ce pays secoué par de constantes violences, tant à Bangui qu'en province, il se pourrait que ces dates soient encore reportées au début de 2016.

 

La CEEAC s'engage également à combler "le gap financier indispensable au déroulement des élections". Le Gabon, notamment, s'engage à verser un milliard de FCFA (environ 150.000 euros).

 

La Centrafrique a basculé dans la violence après la prise du pouvoir à Bangui de la rébellion à majorité musulmane de la Séléka en mars 2013, qui a commis de graves exactions à l'encontre des civils.

 

L'intervention armée française Sangaris en décembre 2013 a chassé la Séléka du pouvoir mais, depuis, l'ancienne colonie française, à l'histoire très violente depuis l'indépendance, n'a pu retrouver une stabilité sécuritaire et économique.

 

Des affrontements persistent notamment entre l'ex-Séléka et les milices à dominante chrétienne anti-balaka, auxquels s'ajoute et se confond une grande criminalité dans un pays où les armes abondent.

 

Violences en Centrafrique: l'Afrique centrale veut un renforcement du mandat des Casques bleus
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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 19:51
Nouvelles nationales sur RNL et RJDH
Nouvelles nationales sur RNL et RJDH
Nouvelles nationales sur RNL et RJDH

 

 

Le chronogramme électoral reste inchangé malgré la prorogation de la transition

 

http://www.radiondekeluka.org/  vendredi 27 novembre 2015 12:44

 

Le chronogramme électoral reste inchangé malgré la décision de la CEEAC de proroger de trois mois, la transition en Centrafrique. C'est le premier ministre de la transition, Mahamat Kamoun qui le confirme dans une interview exclusive à RNL.

La réaction du chef du gouvernement met ainsi fin aux  rumeurs selon lesquelles les élections en Centrafrique ont encore été repoussées. « Le programme n'a pas bougé contrairement aux rumeurs qui circulent depuis Libreville jusqu'à Bangui. Il n'y a pas de report d'élections, le chronogramme est maintenu, mais c'est seulement la durée de la transition qui a été repoussée jusqu'au premier trimestre 2016 », a expliqué Mahamat Kamoun.


« Dans le cadre du comité stratégique qui appuie l'ANE, il y a plusieurs aspects. Au-delà des problèmes de préparation technique, il y a également la question de  sécurisation du processus électoral. Un plan a été mis en place et doit être exécuté et par les forces internationales (Minusca et Sangaris) et les forces de sécurité intérieure », renchérit le premier ministre. 


En ce qui concerne la protection des candidats aux différents scrutins qui devrait être assurée par le gouvernement centrafricain, le premier ministre de la transition précise que celle-ci « ne se limitera qu'aux candidats à la présidentielle ». 


De son côté, l'organe technique d'organisation des élections, l'ANE à travers son rapporteur général Julius Rufin Ngoadebaba rassure également sur le respect du chronogramme électoral. « La prolongation de la transition jusqu’au 31 mars, n’a aucun effet sur le calendrier électoral. Par conséquent, le referendum aura bel et bien lieu  13 décembre. Ensuite le  premier tour des élections présidentielles et législatives le 27 décembre et le deuxième tour le 31 janvier 2016 », a-t-il précisé

 

La Croix-Rouge renforce sa présence pour des urgences pendant la visite du Pape François

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 28 NOVEMBRE 2015

 

Dans un communiqué de presse du 28 novembre 2015, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a annoncé une mobilisation pour répondre aux besoins urgents de santé à l’occasion de la visite du Pape François en République Centrafricaine (RCA).

 

Selon Antoine Mbao-Bogo, Président de la Croix-Rouge Centrafricaine (CRCA), le mouvement est conscient du fait que la visite du Pape va engendrer des déplacements et des regroupements de milliers de personnes.

 

« Pour faire face à des urgences sanitaires, trois postes d’intervention seront installés au Complexe Sportif Barthélémy Boganda, à l’Omnisport jouxtant le stade et à la Cathédrale Immaculée Conception de Bangui. Quatre brigades de secours sont également postées sur les axes du passage du Pape dans les 1er, 2e, 3e, et 8e arrondissements de Bangui ainsi que les endroits où se rassembleront des foules », précise le communiqué.

 

Selon la Croix-Rouge, des véhicules, y compris des ambulances, sont également disponibilisés pour faciliter le transport d’éventuels malades (notamment des cas de déshydratation) et blessés.

« En outre, une équipe médicale de la Croix-Rouge sera présente à l’Hôpital communautaire de Bangui les 29 au 30 novembre pour la prise en charge des blessés et malades », ajoute le communiqué.

 

Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge est représenté en RCA par la Croix-Rouge Centrafricaine (CRCA), la Croix-Rouge française (CRF), le Croissant-Rouge qatari (CRQ), la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

La visite du Pape François sera effective en Centrafrique du 29 au 30 novembre 2015.

 

Des dispositions pour accueillir les diocésains venus assister à la visite du Pape François

http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 28 NOVEMBRE 2015

Les paroissiens de l’intérieur du pays continuent de venir à Bangui pour la visite du Pape. Le RJDH a rencontré quelques-uns ce matin. Plusieurs d’entre eux se disent bien accueillis dans des familles d’accueil et paroisses de Bangui.

 

Nous sommes à la cathédrale Immaculée Conception de Bangui. Sous un hangar, nous apercevons une cinquantaine de personnes qui discutent de leurs badges. Certains assis, d’autres sont debout. Parmi ces gens, nous avons rencontré Fred Emmanuel Ponce, vice-président de la sous-commission Protocol, Accueil et Hébergement. « Les paroisses Fatima, Notre Dame D’Afrique, Cathédrale sont les sites choisis pour accueillir ces gens. Après les protocoles vont les envoyer dans les églises ou les croyants volontaires vont les accompagner chez eux. Ils seront pris en charge par leurs familles d’accueil jusqu’au retour du Pape »,  a-t-il expliqué.

 

A quelques mètres se trouvent les paroissiens venus du diocèse de Bangassou. Dieudonné Guéret, l’un d’eux a expliqué qu’ils sont une cinquantaine à arriver depuis mercredi. Il nous dit comment ils ont été retenus pour venir assister à la venue du Saint Père. «Nous avons été recrutés quatre par paroisse, suite à la demande de l’évêque de Bangassou. Donc, nous sommes 52 de Bangassou, venus à Bangui. Notre transport a été assuré par l’évêque », a précisé Dieudonné Guéret.

 

Ce dernier est accueilli par un paroissien de la Cathédrale qui gère une auberge à Benz-vi. « Nous sommes bien traités dans la famille, nous avons tout à notre disposition », a-t-il témoigné.

 

Après la Cathédrale, nous sommes dans une famille d’accueil à Lakouanga. Chez Adèle Ténguet, se trouve Delphine Anipaya, venue d’Alindao. Se disant bien accueilli, elle souhaite que la venue du Pape soit une bénédiction pour la RCA.

 

« Les gens de l’Eglise Saint Martyrs de l’Ouganda nous ont bien accueillis. Dans la famille d’Adèle, nous sommes à l’aise. Nous prions tous les jours à midi et le soir avant de nous coucher. Je crois qu’après la visite du pape, la paix va revenir car il va fouler le sol centrafricain et c’est une bénédiction », souhaite vivement Delphine Anipaya.

 

La majorité des délégués des diocèses de l’intérieur du pays voir de l’extérieur est déjà arrivée à Bangui. Les autres sont attendus ce 28 novembre 2015.

 

Pape François est attendu à Bangui demain dimanche 29 novembre 2015. Le Saint Père séjourne jusqu’au 30 novembre.

 

 

Un religieux de la Paroisse de Fatima déplore l’insécurité dans la zone à deux jours de l’arrivée du Pape François

 

http://rjdh.org/   PAR NAÏM-KAÉLIN ZAMANE LE 27 NOVEMBRE 2015

 

Dreyfus Yépoussa, prêtre résidant à la paroisse Notre Dame de Fatima a déploré au micro du RJDH la difficile situation sécuritaire dans les quartiers environnants l’église. Il la déplore en ce qu’elle reste relativement précaire  au moment où Bangui s’apprête à recevoir l’Evêque de Rome, le Pape François. Le prêtre combonien souhaite que la venue du Saint-Père puisse rapprocher les cœurs et créer les conditions d’un dialogue franc et sincère.

 

Dans cette interview accordée au RJDH ce 27 novembre 2015, l’homme de Dieu a rappelé les incidents survenus ces derniers temps tout autour de la paroisse Notre Dame de Fatima.

 

« Les armes continuent à tirer de partout. Les issues de la paroisse sont bloquées et sortir hors de l’enceinte de l’Eglise est synonyme de péril car nous sommes pris à partie par les Anti-Balaka et les hommes armés du km5. Pas plus tard qu’avant-hier, les hommes armés venus de km5 ont incendié des maisons juste derrière les Sœurs de Charte et derrière la paroisse de Fatima », a-t-il confié au RJDH en signalant que les casques bleus de la Minusca basés au lycée Fatima et dans la paroisse Notre Dame de Fatima « ne patrouillent pas dans les quartiers et n’ont pas installés de poste avancé tel que suggéré par la population ».

 

Cette situation perdure alors que d’ici le 29 novembre 2015, le souverain pontife foulera le sol centrafricain. A ce sujet, le père combonien Dreyfus Yépoussa s’interroge, « comment va-t-on accueillir le Pape si la situation ne se calme pas ? ».

 

Du point de vue humanitaire, le prêtre a déploré la situation de quelques deux cent ménages enregistrés qui ne vivent pas dans des conditions requises.

 

Pour Dreyfus Yépoussa« la visite du Pape doit être une occasion de changement dans la situation actuelle. La population espère que la venue du Saint Père contribue à un dialogue franc et sincère ».

 

 

Centrafrique : 18 ONGs nationales et internationales écrivent au Pape François

 

http://rjdh.org/ PAR RJDH LE 27 NOVEMBRE 2015

 

Dix-huit ONG œuvrant en Centrafrique écrivent au pape à l’occasion de sa visite à Bangui, les 29 et 30 novembre 2015. Elles ont évoqué la situation sécuritaire toujours précaire, les besoins de protection des civiles, la liberté de mouvement et de religion. Ces ONGs ont aussi parlé de la lutte contre l’impunité, notamment la mise sur pied de la Cours Pénale Spéciale.

 

L’intégralité de la note

 

Votre Sainteté,

 

Nous vous écrivons afin de vous encourager, lors de votre visite à Bangui, en République Centrafricaine les 29 et 30 novembre 2015, à mettre l’accent sur l’importance de la lutte contre l’impunité, le respect des droits humains et le rétablissement du pouvoir judiciaire dans les efforts de réconciliation. Ces efforts sont essentiels pour la réalisation d’une paix et une justice durables en République centrafricaine.

 

Situation sécuritaire extrêmement volatile

 

De fin-septembre à fin-octobre, Bangui a été le théâtre d’une escalade de violence qui a fait au moins 75 morts et 400 blessés civils (dont des femmes enceintes et des enfants) et entraîné le déplacement de plus de 40 000 personnes. Ces violences dont les répercussions ont été ressenties également dans les provinces, ont engendré d’autres violations des droits humains et crimes de droit international parmi lesquels, des meurtres, le déplacement massif des populations, des pillages, destructions de biens et des propriétés publiques et privées, et des violences sexuelles.

 

Cette recrudescence de violence constitue un recul important qui risque de miner les efforts de sécurisation, de stabilisation et de réconciliation entamés par les Centrafricains en collaboration avec la communauté internationale.

 

Besoin de privilégier la protection des populations civiles

 

La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), à laquelle les forces de l’Union africaine ont été intégrées, a pour mandat principal la protection des civils.

 

Pour remplir ce mandat, il est primordial que le déploiement de l’ensemble du personnel de la Minusca (civil, militaire et policier) soit conclu dans les plus courts délais et que la mission se rapproche également des communautés pour mieux comprendre leurs besoins et les menaces auxquelles elles font face.

 

Déplacements, liberté de mouvement et de religion

 

Le conflit qui sévit depuis 2013, a engendré un déplacement massif des populations. À ce jour, environ 400 000 réfugiés centrafricains se sont enfuis dans les pays voisins (Cameroun, République démocratique du Congo, République du Congo et Tchad) et plus de 400 000 sont des déplacés internes.

 

Une grande partie de la population musulmane a été contrainte de quitter le pays ou a dû se réfugier dans d’autres régions du pays, à majorité musulmanes. Ceux qui n’ont pas pu partir vivent dans des enclaves protégées par les forces de maintien de la paix des Nations unies, sans liberté de mouvement et sous la menace d’attaques de la part des milices anti-balaka. C’est le cas de Carnot où, depuis désormais deux ans, 530 musulmans sont « piégés » sur le site de l’église catholique qui les a accueillis.

 

Un petit nombre de musulmans retournés dans leurs communautés, où les milices anti-balaka sont toujours actives, ont été contraints de ne pas afficher leur identité religieuse ou leur foi en l’islam ainsi qu’interdit de reconstruire leurs mosquées. Dans certaines zones, les milices armées anti-balaka ont converti de force des musulmans au christianisme ou ont exercé sur eux de fortes pressions afin qu’ils se convertissent.


Le respect du droit à la liberté de religion est l’une des composantes fondamentales dans le succès du dialogue interreligieux et de la réconciliation. La République centrafricaine a l’obligation et le devoir, au regard du droit international, de respecter et de protéger le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, incluant le droit de pratiquer ouvertement sa religion sans interférence.

 

Lutte contre l’impunité

 

Le 3 juin 2015, la présidente du gouvernement de transition, Catherine Samba-Panza, a promulgué la loi organique n°15 003 portant création d’une Cour pénale spéciale chargée de mener des enquêtes, de poursuivre et de juger les crimes de droit international et les violations graves des droits humains commises en République centrafricaine depuis 2003.

 

Bien que tous les acteurs soient unanimes sur la nécessité de créer d’urgence une Cour pénale spéciale, sa mise en place effective est lente et les Centrafricains attendent toujours avec impatience que justice soit faite pour les crimes graves commis sur leur territoire.

 

Votre présence représente une réelle opportunité pour amplifier la voix des Centrafricains qui n’aspirent qu’à un retour à la sécurité et à la paix

 

La mise en service de la Cour pénale spéciale se heurte à de nombreux obstacles, notamment en termes de ressources financières et techniques. Il est important que ces défis soient relevés pour que la Cour puisse commencer à travailler dans les plus brefs délais et pour que le peuple Centrafricain puisse accéder à cette justice tant attendue et laisser le passé pour avancer vers la réconciliation.

 

Nous espérons que votre visite en Centrafrique permettra d’encourager l’accélération du processus de mise en place de la Cour pénale spéciale, de protéger les témoins et les victimes, l’amélioration de la sécurité des populations et le respect du droit à la liberté de religion pour une paix durable en République centrafricaine.

 

Nous restons convaincus que votre présence en République centrafricaine représente une réelle opportunité pour amplifier la voix des Centrafricains qui n’aspirent qu’à un retour à la sécurité et à la paix dans un climat où les droits humains sont protégés et promus.

 

Nous vous remercions par avance de votre attention à cette question importante.

 

Nous vous prions d’agréer, votre Sainteté, l’expression de nos sentiments les plus respectueux.

 

Les 18 organisations signataires :

Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-RCA)
Amnesty International (AI)
Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC)
Avocats Sans Frontières (ASF/RCA)
Centre pour l’Information Environnementale et le Développement Durable (CIEDD)
Civisme et Démocratie (CIDEM)
Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP)
Femme-Homme-Action-Plus (FHAP)
Global Eco – Village Network (GEN)
Lead Centrafrique (Lead)
Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH)
Mouvement des droits de l’Homme et Action Humanitaire (MDDH)
Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme (OCDH)
Observatoire Nationale des Élections (ONE)
Observatoire pour la Promotion de l’Etat de Droit (OPED)
ONG Arche d’Alliance en RDC
Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC)
Réseau des ONG de promotion et défense des droits de l’Homme en République Centrafricaine (RONGDH)

 

 

Une fille de 11 ans morte suite à l’excision à Nzako

 

http://rjdh.org/  PAR JEAN-MARIE ANDIBIKOUNDA LE 28 NOVEMBRE 2015

 

Une fillette âgée de 11 ans est morte au village de  Kono,  situé  à 15 Km de la ville de Nzako suite à son excision. Cela a eu lieu le 24 novembre dernier aux environs de 17 heures. Elle est l’unique victime parmi les  8 filles choisies pour cette pratique.

 

Selon les informations du RJDH, c’est à la fin des  rites que la victime a perdu énormément du sang avant de succomber le lendemain,  aux environs de 11heures.

 

La mère de la victime se dit  mécontente par rapport à cette situation, car selon elle « cette décision d’exciser ma fille vient de son père et cela est malheureusement  une coutume ».

 

« Dans la ville de Nzako, l’excision des filles est une coutume de certaines familles. Elle continue de faire son bon train.  L’excision engendre toujours des conséquences néfastes sur la vie des femmes et elle est appelée à être  éradiquée », dit une autre source au RJDH.

 

Aucune disposition n’est encore prise pour ces cas. Les Autorités Judiciaires étant  absentes  dans la ville, aucune réaction n’est aussi enregistrée.

 

« La visite du Pape François en République Centrafricaine est une visite très attendue ». C’est en ces termes que Catherine Samba-Panza, chef d’Etat de la transition a exprimé, ce samedi 28 novembre au palais présidentiel, ses attentes et celles du peuple centrafricain à quelques heures de la visite du Souverain pontife en République Centrafricaine. Catherine Samba-Panza espère que le Pape François, en tant que « Messager de paix », délivrera un message déclencheur du processus de la paix et de cohésion sociale dans le pays. 


« C'est une visite qui est souhaitée, qui est attendue dans l’allégresse et dans la joie, simplement parce que les Centrafricains savent que le Pape est un Messager de la paix et que les Centrafricains espèrent que le message qu'il va délivrer va être un déclic pour un sursaut national épris de conscience pour que les Centrafricains réapprennent à s'accepter les uns, les autres, réapprennent à vivre ensemble et à aller vers la paix et la reconstruction de leur pays ».


Pour rendre un honneur digne de ce nom pendant la visite papale en République Centrafricaine, la ville de Bangui a redoré son blason. Catherine Samba-Panza a déclaré donner le meilleur d’elle-même pour que cette visite soit une réussite. 

« Il s'agit d'un évènement important. Un Pape ne vient pas chaque année dans un pays encore moins en République Centrafricaine. Il nous fallait recevoir de manière digne cette personnalité de l’Église Catholique emblématique qui nous fait l'honneur de venir dans notre pays. Nous avons déployé tout ce que nous pouvons déployer. Nous avons fait appel à la solidarité nationale et internationale pour nous appuyer dans les préparatifs et l'accueil du Pape ».


Les autres aspects de son intervention ont porté entre autres sur l’économie du pays, la problématique de la réhabilitation des Forces Armées Centrafricaines (FACA) ainsi que la fin de la transition.


Vatican réaffirme la visite du Pape en Centrafrique


Le porte-parole du Saint Siège, Federico Lombardi, réaffirme que « la visite du pape à Bangui n’est nullement remise en cause malgré les tensions sécuritaires ». C'est vendredi 27 novembre en Ouganda, deuxième étape de la visite du Saint Père que Federico Lombardi a fait cette déclaration. La visite du Souverain pontife à Kampala est marquée par le souvenir des jeunes chrétiens martyrisés en Ouganda au XIXe  siècle. Le Pape a tenu à rencontrer un enfant soldat ainsi qu'une femme victime du sida. 


Dimanche le Pontife quittera l’Ouganda pour la Centrafrique. Il est attendu à 10 heures à l’aéroport de Bangui M’Poko. Le programme du Pape en Centrafrique est très serré : rencontres avec les autorités politiques et religieuses, les messes à la cathédrale et au Complexe sportif Barthélémy Boganda, la visite à la grande mosquée du PK5, mais aussi dans un camp de déplacés. 


Un dispositif sécuritaire est déployé par la Minusca, le contingent Sangaris, les forces de sécurité centrafricaines appuyés par des équipes du Vatican et du secrétaire général des Nations Unis. 


Radio Ndeke Luka a mis en place un dispositif pour retransmettre en direct tous les déplacements du Pape à Bangui. Un évènement historique pas à pas et en direct à partir de dimanche matin.

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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 19:45

 

 

 

Voici pourquoi l’officier supérieur a disparu de la Minusca, dont il est pourtant le commandant.

 

Il a disparu du paysage de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), dont il est le commandant, depuis près de deux mois. Certains l’ont dit en fuite, d’autres encore en état de désertion. De toutes ces supputations, La Météo est aujourd’hui en mesure d’affirmer que le général de division camerounais Tumentah Martin Chomu est dans une situation difficile, aussi bien sur le plan physique que par rapport aux Nations Unies dont dépend la Mission.

 

Voici quelques semaines en effet, avec la permission de l’Onu, l’officier général a quitté la République centrafricaine pour une visite médicale supposée de routine aux Etats-Unis. Là-bas, apprend-on, les médecins traitants s’étant penchés sur la tumeur qui le fait souffrir depuis des années ont estimé au moins hasardeux de le laisser repartir. Le mal, qui nécessite ainsi un suivi permanent, a donc pris de l’ampleur. Il est utile de préciser, à ce niveau, que les mouvements du général de division sont essentiellement placés sous l’autorité des Nations Unies, pas de son pays d’origine.

 

Or, les mêmes sources font état d’une grave crise entre les deux parties. A Bangui, il est manifestement constaté que Tumentah Martin Chomu ne pourra pas reprendre du service pour des raisons de santé. Mais les mêmes Nations Unies exigent son retour immédiat dans la capitale centrafricaine, pour répondre de «faits graves» ayant entaché la discipline et l’honneur de la Mission de paix ainsi que l’éthique militaire.

 

Petites frappes

 

De quoi s’agit-il ? Selon des sources introduites à la Minusca, le nom du général camerounais est associé à des dossiers sulfureux, dont les révélations les plus «accablantes» sont survenues après son voyage aux Etats-Unis. Il lui est, particulièrement, reproché un affairisme débordant dans le domaine du trafic des pierres précieuses. Selon les mêmes sources, l’ancien chef de la 3e Région militaires interarmées N°3 du Cameroun serait à l’origine du mouvement d’humeur des casques bleus camerounais en septembre dernier. Il se serait engagé dans des tripatouillages ayant abouti au retard du paiement des primes des soldats camerounais engagés au sein de la Minusca. Par ailleurs, l’officier général traine derrière lui un passé sulfureux. Ses camarades d’armes rapportent à profusion son gout prononcé pour des petites combines pendant la guerre contre le Nigeria au sujet de la presqu’île de Bakassi. Durant le conflit frontalier, l’homme aurait passé le clair de son temps à monter de petites affaires mafieuses pour se remplir les poches au lieu de combattre pour l’honneur de la patrie.

   
Casques bleus dans la boue

 

Une situation plus qu’embarrassante, et de nature à déteindre sérieusement sur l’image de l’Onu dont les forces de paix ont, sur plusieurs sites d’opérations ces dernières années, été accusés d’actes de viol et autres atteintes aux droits de l’Homme. Pour l’Onu, il est question de tirer la situation au clair avant tout remplacement du commandant de la Minusca. Au regard de son état de santé et des scandales qui lui pendent au nez, l’homme ne risque plus jamais de s’aventurer en Rca. Toute chose qui ne pourra que décrédibiliser un peu plus l’image déjà fort écornée de l’Onu. Selon «Opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Principes et Orientations», un document réalisé en 2008 par l’institution planétaire, «la manière dont une opération de maintien de la paix se conduit sur le terrain a une influence profonde sur sa légitimité apparente. La fermeté et l’impartialité dont une opération de maintien de la paix fait preuve dans l’exécution de son mandat, la circonspection dont elle fait preuve dans son usage de la force, la discipline qu’elle impose à son personnel, le respect qu’elle montre envers les us et coutumes ainsi que les institutions et les lois locaux et la manière dont elle interagit avec la population locale ont un impact direct sur la légitimité d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies».

 

Autant dire que, pour leur honneur, les Nations Unies iront jusqu’au bout de cette affaire afin de dégager leur responsabilité quant aux actes prétendument posés par Tumentah Martin Chomu, qui – on précise – est pour l’instant présumé innocent.

 

© La Météo : René Atangana

Lu pour vous : CENTRAFRIQUE - CAMEROUN : L’ONU EXIGE LA TÊTE DU GÉNÉRAL TUMENTA
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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 22:36

 

 

 

 

http://www.famillechretienne.fr/  25/11/2015 | Par Antoine Pasquier

 

Historien et auteur de Géopolitique du Vatican, Jean-Baptiste Noé décrypte les enjeux du voyage du pape François en Afrique du 25 au 30 novembre. Entretien. Avant François, Jean-Paul II et Benoît XVI s’étaient déjà rendus en Afrique. Quelle est l’influence du Saint-Siège en Afrique ?

 

Le Saint-Siège a essayé de jouer un rôle dans plusieurs conflits. Ce fut le cas lors du génocide rwandais ou à l’occasion de problèmes politiques entraînant des émeutes et des renversements de régime. L’Église joue un rôle de temporisateur et essaye de rétablir la paix en dialoguant avec les communautés.

 

Malheureusement, ces tentatives n’ont pas toujours été couronnées de succès, car les enjeux sont tellement importants (rivalités ethniques, influences politiques et économiques d’autres puissances, occidentales notamment) qu’ils dépassent l’influence du Saint-Siège. La bonne volonté du Saint-Siège n’est pas suffisante pour ramener la paix.

 

En revanche, sur le plan humanitaire, l’Église catholique a beaucoup plus de poids. Bien sûr, ce n’est pas le Saint-Siège en tant que tel qui intervient sur le terrain, mais plutôt des institutions humanitaires, comme les communautés religieuses ou la Caritas internationale, très présente en Afrique. Ces institutions interviennent en finançant des hôpitaux, des écoles, en apportant de la nourriture lors de famines. C’est plutôt dans ce domaine-là – une diplomatie humanitaire et de résolution de crise matérielle – que l’Église est efficace.

 

C’est le premier pape venant d’un continent du Sud qui met le pied en Afrique. Pourtant, il ne se rend pas dans les pays les plus catholiques. Pourquoi ?

 

Il s’agit du tout premier voyage du pape François sur le continent africain et il a choisi des pays situés en périphérie. C’est sa marque de fabrique. Il ne va pas, par exemple, en Côte d’Ivoire alors que c’est le grand pays catholique d’Afrique de l’Ouest. Il ne va pas non plus au Soudan du Sud, très majoritairement catholique. Il préfère se rendre en Centrafrique, où la population chrétienne n’est pas très importante en terme numérique. Il y va pour le symbole, dans un pays déchiré par la guerre. Les conflits en Centrafrique sont séculaires et ils ne vont pas se résoudre parce que le pape vient. Mais sa visite peut être un élément qui contribue à la paix.

 

Toutes les communautés, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes, reconnaissent le pape comme force de paix.

 

Quelle est la place de l’Église en Centrafrique ?

 

L’Église y joue un rôle très important. Lorsque la France a lancé l’intervention Sangaris, la seule autorité avec laquelle les militaires pouvaient discuter, c’était l’archevêque de Bangui. Les pouvoirs publics avaient disparu, le chaos était total, mais il restait la structure ecclésiale qui était seule, tant du côté chrétien que du côté musulman, à être encore reconnue comme une autorité politique. La venue du pape est aussi un encouragement fort pour l’archevêque de Bangui et tous les prêtres du pays.

 

Le pape risque-t-il sa vie dans ce pays ?

 

Le pape est l’un des rares chefs d’État qui peut aller en Afrique sans risquer sa propre sécurité. Il risque moins sa vie que Barack Obama ou François Hollande. Toutes les communautés, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes, le reconnaissent comme force de paix. Je ne vois pas quel serait leur intérêt de s’en prendre à lui.

 

Les évêques africains attendent aussi, de la part de ce pape, outre des condamnations de la pauvreté et de l’exploitation économique du continent, un message fort concernant la colonisation idéologique.

 

Le pape François avait déjà évoqué cette question lors de son voyage aux Philippines, et il l’avait reprise lors du dernier Synode sur la famille. Durant celui-ci d’ailleurs, les évêques africains avaient montré, pour la première fois, leur unité et leur solidarité sur la question de la défense de la famille.

 

Alors que les structures politiques s’effondrent dans plusieurs pays et que la pauvreté humaine et économique est toujours aussi présente, la famille reste le dernier facteur de stabilité. Le pape est attendu sur cette question. Il devra rassurer les évêques africains et maintenir la tunique du Christ sans couture. Ce ne sera pas la face visible de son voyage peut-être, mais ce sera bien en arrière-plan de celui-ci.

 

Afrique : « Le pape est attendu sur les questions familiales »
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