Le chronogramme électoral reste inchangé malgré la prorogation de la transition
http://www.radiondekeluka.org/ vendredi 27 novembre 2015 12:44
Le chronogramme électoral reste inchangé malgré la décision de la CEEAC de proroger de trois mois, la transition en Centrafrique. C'est le premier ministre de la transition, Mahamat Kamoun qui le confirme dans une interview exclusive à RNL.
La réaction du chef du gouvernement met ainsi fin aux rumeurs selon lesquelles les élections en Centrafrique ont encore été repoussées. « Le programme n'a pas bougé contrairement aux rumeurs qui circulent depuis Libreville jusqu'à Bangui. Il n'y a pas de report d'élections, le chronogramme est maintenu, mais c'est seulement la durée de la transition qui a été repoussée jusqu'au premier trimestre 2016 », a expliqué Mahamat Kamoun.
« Dans le cadre du comité stratégique qui appuie l'ANE, il y a plusieurs aspects. Au-delà des problèmes de préparation technique, il y a également la question de sécurisation du processus électoral. Un plan a été mis en place et doit être exécuté et par les forces internationales (Minusca et Sangaris) et les forces de sécurité intérieure », renchérit le premier ministre.
En ce qui concerne la protection des candidats aux différents scrutins qui devrait être assurée par le gouvernement centrafricain, le premier ministre de la transition précise que celle-ci « ne se limitera qu'aux candidats à la présidentielle ».
De son côté, l'organe technique d'organisation des élections, l'ANE à travers son rapporteur général Julius Rufin Ngoadebaba rassure également sur le respect du chronogramme électoral. « La prolongation de la transition jusqu’au 31 mars, n’a aucun effet sur le calendrier électoral. Par conséquent, le referendum aura bel et bien lieu 13 décembre. Ensuite le premier tour des élections présidentielles et législatives le 27 décembre et le deuxième tour le 31 janvier 2016 », a-t-il précisé
La Croix-Rouge renforce sa présence pour des urgences pendant la visite du Pape François
http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 28 NOVEMBRE 2015
Dans un communiqué de presse du 28 novembre 2015, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a annoncé une mobilisation pour répondre aux besoins urgents de santé à l’occasion de la visite du Pape François en République Centrafricaine (RCA).
Selon Antoine Mbao-Bogo, Président de la Croix-Rouge Centrafricaine (CRCA), le mouvement est conscient du fait que la visite du Pape va engendrer des déplacements et des regroupements de milliers de personnes.
« Pour faire face à des urgences sanitaires, trois postes d’intervention seront installés au Complexe Sportif Barthélémy Boganda, à l’Omnisport jouxtant le stade et à la Cathédrale Immaculée Conception de Bangui. Quatre brigades de secours sont également postées sur les axes du passage du Pape dans les 1er, 2e, 3e, et 8e arrondissements de Bangui ainsi que les endroits où se rassembleront des foules », précise le communiqué.
Selon la Croix-Rouge, des véhicules, y compris des ambulances, sont également disponibilisés pour faciliter le transport d’éventuels malades (notamment des cas de déshydratation) et blessés.
« En outre, une équipe médicale de la Croix-Rouge sera présente à l’Hôpital communautaire de Bangui les 29 au 30 novembre pour la prise en charge des blessés et malades », ajoute le communiqué.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge est représenté en RCA par la Croix-Rouge Centrafricaine (CRCA), la Croix-Rouge française (CRF), le Croissant-Rouge qatari (CRQ), la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
La visite du Pape François sera effective en Centrafrique du 29 au 30 novembre 2015.
Des dispositions pour accueillir les diocésains venus assister à la visite du Pape François
http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 28 NOVEMBRE 2015
Les paroissiens de l’intérieur du pays continuent de venir à Bangui pour la visite du Pape. Le RJDH a rencontré quelques-uns ce matin. Plusieurs d’entre eux se disent bien accueillis dans des familles d’accueil et paroisses de Bangui.
Nous sommes à la cathédrale Immaculée Conception de Bangui. Sous un hangar, nous apercevons une cinquantaine de personnes qui discutent de leurs badges. Certains assis, d’autres sont debout. Parmi ces gens, nous avons rencontré Fred Emmanuel Ponce, vice-président de la sous-commission Protocol, Accueil et Hébergement. « Les paroisses Fatima, Notre Dame D’Afrique, Cathédrale sont les sites choisis pour accueillir ces gens. Après les protocoles vont les envoyer dans les églises ou les croyants volontaires vont les accompagner chez eux. Ils seront pris en charge par leurs familles d’accueil jusqu’au retour du Pape », a-t-il expliqué.
A quelques mètres se trouvent les paroissiens venus du diocèse de Bangassou. Dieudonné Guéret, l’un d’eux a expliqué qu’ils sont une cinquantaine à arriver depuis mercredi. Il nous dit comment ils ont été retenus pour venir assister à la venue du Saint Père. «Nous avons été recrutés quatre par paroisse, suite à la demande de l’évêque de Bangassou. Donc, nous sommes 52 de Bangassou, venus à Bangui. Notre transport a été assuré par l’évêque », a précisé Dieudonné Guéret.
Ce dernier est accueilli par un paroissien de la Cathédrale qui gère une auberge à Benz-vi. « Nous sommes bien traités dans la famille, nous avons tout à notre disposition », a-t-il témoigné.
Après la Cathédrale, nous sommes dans une famille d’accueil à Lakouanga. Chez Adèle Ténguet, se trouve Delphine Anipaya, venue d’Alindao. Se disant bien accueilli, elle souhaite que la venue du Pape soit une bénédiction pour la RCA.
« Les gens de l’Eglise Saint Martyrs de l’Ouganda nous ont bien accueillis. Dans la famille d’Adèle, nous sommes à l’aise. Nous prions tous les jours à midi et le soir avant de nous coucher. Je crois qu’après la visite du pape, la paix va revenir car il va fouler le sol centrafricain et c’est une bénédiction », souhaite vivement Delphine Anipaya.
La majorité des délégués des diocèses de l’intérieur du pays voir de l’extérieur est déjà arrivée à Bangui. Les autres sont attendus ce 28 novembre 2015.
Pape François est attendu à Bangui demain dimanche 29 novembre 2015. Le Saint Père séjourne jusqu’au 30 novembre.
Un religieux de la Paroisse de Fatima déplore l’insécurité dans la zone à deux jours de l’arrivée du Pape François
http://rjdh.org/ PAR NAÏM-KAÉLIN ZAMANE LE 27 NOVEMBRE 2015
Dreyfus Yépoussa, prêtre résidant à la paroisse Notre Dame de Fatima a déploré au micro du RJDH la difficile situation sécuritaire dans les quartiers environnants l’église. Il la déplore en ce qu’elle reste relativement précaire au moment où Bangui s’apprête à recevoir l’Evêque de Rome, le Pape François. Le prêtre combonien souhaite que la venue du Saint-Père puisse rapprocher les cœurs et créer les conditions d’un dialogue franc et sincère.
Dans cette interview accordée au RJDH ce 27 novembre 2015, l’homme de Dieu a rappelé les incidents survenus ces derniers temps tout autour de la paroisse Notre Dame de Fatima.
« Les armes continuent à tirer de partout. Les issues de la paroisse sont bloquées et sortir hors de l’enceinte de l’Eglise est synonyme de péril car nous sommes pris à partie par les Anti-Balaka et les hommes armés du km5. Pas plus tard qu’avant-hier, les hommes armés venus de km5 ont incendié des maisons juste derrière les Sœurs de Charte et derrière la paroisse de Fatima », a-t-il confié au RJDH en signalant que les casques bleus de la Minusca basés au lycée Fatima et dans la paroisse Notre Dame de Fatima « ne patrouillent pas dans les quartiers et n’ont pas installés de poste avancé tel que suggéré par la population ».
Cette situation perdure alors que d’ici le 29 novembre 2015, le souverain pontife foulera le sol centrafricain. A ce sujet, le père combonien Dreyfus Yépoussa s’interroge, « comment va-t-on accueillir le Pape si la situation ne se calme pas ? ».
Du point de vue humanitaire, le prêtre a déploré la situation de quelques deux cent ménages enregistrés qui ne vivent pas dans des conditions requises.
Pour Dreyfus Yépoussa, « la visite du Pape doit être une occasion de changement dans la situation actuelle. La population espère que la venue du Saint Père contribue à un dialogue franc et sincère ».
Centrafrique : 18 ONGs nationales et internationales écrivent au Pape François
http://rjdh.org/ PAR RJDH LE 27 NOVEMBRE 2015
Dix-huit ONG œuvrant en Centrafrique écrivent au pape à l’occasion de sa visite à Bangui, les 29 et 30 novembre 2015. Elles ont évoqué la situation sécuritaire toujours précaire, les besoins de protection des civiles, la liberté de mouvement et de religion. Ces ONGs ont aussi parlé de la lutte contre l’impunité, notamment la mise sur pied de la Cours Pénale Spéciale.
L’intégralité de la note
Votre Sainteté,
Nous vous écrivons afin de vous encourager, lors de votre visite à Bangui, en République Centrafricaine les 29 et 30 novembre 2015, à mettre l’accent sur l’importance de la lutte contre l’impunité, le respect des droits humains et le rétablissement du pouvoir judiciaire dans les efforts de réconciliation. Ces efforts sont essentiels pour la réalisation d’une paix et une justice durables en République centrafricaine.
Situation sécuritaire extrêmement volatile
De fin-septembre à fin-octobre, Bangui a été le théâtre d’une escalade de violence qui a fait au moins 75 morts et 400 blessés civils (dont des femmes enceintes et des enfants) et entraîné le déplacement de plus de 40 000 personnes. Ces violences dont les répercussions ont été ressenties également dans les provinces, ont engendré d’autres violations des droits humains et crimes de droit international parmi lesquels, des meurtres, le déplacement massif des populations, des pillages, destructions de biens et des propriétés publiques et privées, et des violences sexuelles.
Cette recrudescence de violence constitue un recul important qui risque de miner les efforts de sécurisation, de stabilisation et de réconciliation entamés par les Centrafricains en collaboration avec la communauté internationale.
Besoin de privilégier la protection des populations civiles
La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), à laquelle les forces de l’Union africaine ont été intégrées, a pour mandat principal la protection des civils.
Pour remplir ce mandat, il est primordial que le déploiement de l’ensemble du personnel de la Minusca (civil, militaire et policier) soit conclu dans les plus courts délais et que la mission se rapproche également des communautés pour mieux comprendre leurs besoins et les menaces auxquelles elles font face.
Déplacements, liberté de mouvement et de religion
Le conflit qui sévit depuis 2013, a engendré un déplacement massif des populations. À ce jour, environ 400 000 réfugiés centrafricains se sont enfuis dans les pays voisins (Cameroun, République démocratique du Congo, République du Congo et Tchad) et plus de 400 000 sont des déplacés internes.
Une grande partie de la population musulmane a été contrainte de quitter le pays ou a dû se réfugier dans d’autres régions du pays, à majorité musulmanes. Ceux qui n’ont pas pu partir vivent dans des enclaves protégées par les forces de maintien de la paix des Nations unies, sans liberté de mouvement et sous la menace d’attaques de la part des milices anti-balaka. C’est le cas de Carnot où, depuis désormais deux ans, 530 musulmans sont « piégés » sur le site de l’église catholique qui les a accueillis.
Un petit nombre de musulmans retournés dans leurs communautés, où les milices anti-balaka sont toujours actives, ont été contraints de ne pas afficher leur identité religieuse ou leur foi en l’islam ainsi qu’interdit de reconstruire leurs mosquées. Dans certaines zones, les milices armées anti-balaka ont converti de force des musulmans au christianisme ou ont exercé sur eux de fortes pressions afin qu’ils se convertissent.
Le respect du droit à la liberté de religion est l’une des composantes fondamentales dans le succès du dialogue interreligieux et de la réconciliation. La République centrafricaine a l’obligation et le devoir, au regard du droit international, de respecter et de protéger le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, incluant le droit de pratiquer ouvertement sa religion sans interférence.
Lutte contre l’impunité
Le 3 juin 2015, la présidente du gouvernement de transition, Catherine Samba-Panza, a promulgué la loi organique n°15 003 portant création d’une Cour pénale spéciale chargée de mener des enquêtes, de poursuivre et de juger les crimes de droit international et les violations graves des droits humains commises en République centrafricaine depuis 2003.
Bien que tous les acteurs soient unanimes sur la nécessité de créer d’urgence une Cour pénale spéciale, sa mise en place effective est lente et les Centrafricains attendent toujours avec impatience que justice soit faite pour les crimes graves commis sur leur territoire.
Votre présence représente une réelle opportunité pour amplifier la voix des Centrafricains qui n’aspirent qu’à un retour à la sécurité et à la paix
La mise en service de la Cour pénale spéciale se heurte à de nombreux obstacles, notamment en termes de ressources financières et techniques. Il est important que ces défis soient relevés pour que la Cour puisse commencer à travailler dans les plus brefs délais et pour que le peuple Centrafricain puisse accéder à cette justice tant attendue et laisser le passé pour avancer vers la réconciliation.
Nous espérons que votre visite en Centrafrique permettra d’encourager l’accélération du processus de mise en place de la Cour pénale spéciale, de protéger les témoins et les victimes, l’amélioration de la sécurité des populations et le respect du droit à la liberté de religion pour une paix durable en République centrafricaine.
Nous restons convaincus que votre présence en République centrafricaine représente une réelle opportunité pour amplifier la voix des Centrafricains qui n’aspirent qu’à un retour à la sécurité et à la paix dans un climat où les droits humains sont protégés et promus.
Nous vous remercions par avance de votre attention à cette question importante.
Nous vous prions d’agréer, votre Sainteté, l’expression de nos sentiments les plus respectueux.
Les 18 organisations signataires :
Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-RCA)
Amnesty International (AI)
Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC)
Avocats Sans Frontières (ASF/RCA)
Centre pour l’Information Environnementale et le Développement Durable (CIEDD)
Civisme et Démocratie (CIDEM)
Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP)
Femme-Homme-Action-Plus (FHAP)
Global Eco – Village Network (GEN)
Lead Centrafrique (Lead)
Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH)
Mouvement des droits de l’Homme et Action Humanitaire (MDDH)
Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme (OCDH)
Observatoire Nationale des Élections (ONE)
Observatoire pour la Promotion de l’Etat de Droit (OPED)
ONG Arche d’Alliance en RDC
Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC)
Réseau des ONG de promotion et défense des droits de l’Homme en République Centrafricaine (RONGDH)
Une fille de 11 ans morte suite à l’excision à Nzako
http://rjdh.org/ PAR JEAN-MARIE ANDIBIKOUNDA LE 28 NOVEMBRE 2015
Une fillette âgée de 11 ans est morte au village de Kono, situé à 15 Km de la ville de Nzako suite à son excision. Cela a eu lieu le 24 novembre dernier aux environs de 17 heures. Elle est l’unique victime parmi les 8 filles choisies pour cette pratique.
Selon les informations du RJDH, c’est à la fin des rites que la victime a perdu énormément du sang avant de succomber le lendemain, aux environs de 11heures.
La mère de la victime se dit mécontente par rapport à cette situation, car selon elle « cette décision d’exciser ma fille vient de son père et cela est malheureusement une coutume ».
« Dans la ville de Nzako, l’excision des filles est une coutume de certaines familles. Elle continue de faire son bon train. L’excision engendre toujours des conséquences néfastes sur la vie des femmes et elle est appelée à être éradiquée », dit une autre source au RJDH.
Aucune disposition n’est encore prise pour ces cas. Les Autorités Judiciaires étant absentes dans la ville, aucune réaction n’est aussi enregistrée.
« La visite du Pape François en République Centrafricaine est une visite très attendue ». C’est en ces termes que Catherine Samba-Panza, chef d’Etat de la transition a exprimé, ce samedi 28 novembre au palais présidentiel, ses attentes et celles du peuple centrafricain à quelques heures de la visite du Souverain pontife en République Centrafricaine. Catherine Samba-Panza espère que le Pape François, en tant que « Messager de paix », délivrera un message déclencheur du processus de la paix et de cohésion sociale dans le pays.
« C'est une visite qui est souhaitée, qui est attendue dans l’allégresse et dans la joie, simplement parce que les Centrafricains savent que le Pape est un Messager de la paix et que les Centrafricains espèrent que le message qu'il va délivrer va être un déclic pour un sursaut national épris de conscience pour que les Centrafricains réapprennent à s'accepter les uns, les autres, réapprennent à vivre ensemble et à aller vers la paix et la reconstruction de leur pays ».
Pour rendre un honneur digne de ce nom pendant la visite papale en République Centrafricaine, la ville de Bangui a redoré son blason. Catherine Samba-Panza a déclaré donner le meilleur d’elle-même pour que cette visite soit une réussite.
« Il s'agit d'un évènement important. Un Pape ne vient pas chaque année dans un pays encore moins en République Centrafricaine. Il nous fallait recevoir de manière digne cette personnalité de l’Église Catholique emblématique qui nous fait l'honneur de venir dans notre pays. Nous avons déployé tout ce que nous pouvons déployer. Nous avons fait appel à la solidarité nationale et internationale pour nous appuyer dans les préparatifs et l'accueil du Pape ».
Les autres aspects de son intervention ont porté entre autres sur l’économie du pays, la problématique de la réhabilitation des Forces Armées Centrafricaines (FACA) ainsi que la fin de la transition.
Vatican réaffirme la visite du Pape en Centrafrique
Le porte-parole du Saint Siège, Federico Lombardi, réaffirme que « la visite du pape à Bangui n’est nullement remise en cause malgré les tensions sécuritaires ». C'est vendredi 27 novembre en Ouganda, deuxième étape de la visite du Saint Père que Federico Lombardi a fait cette déclaration. La visite du Souverain pontife à Kampala est marquée par le souvenir des jeunes chrétiens martyrisés en Ouganda au XIXe siècle. Le Pape a tenu à rencontrer un enfant soldat ainsi qu'une femme victime du sida.
Dimanche le Pontife quittera l’Ouganda pour la Centrafrique. Il est attendu à 10 heures à l’aéroport de Bangui M’Poko. Le programme du Pape en Centrafrique est très serré : rencontres avec les autorités politiques et religieuses, les messes à la cathédrale et au Complexe sportif Barthélémy Boganda, la visite à la grande mosquée du PK5, mais aussi dans un camp de déplacés.
Un dispositif sécuritaire est déployé par la Minusca, le contingent Sangaris, les forces de sécurité centrafricaines appuyés par des équipes du Vatican et du secrétaire général des Nations Unis.
Radio Ndeke Luka a mis en place un dispositif pour retransmettre en direct tous les déplacements du Pape à Bangui. Un évènement historique pas à pas et en direct à partir de dimanche matin.