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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 13:11
Nouvelles nationales sur RNL
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Centrafrique/Russie : le PM Félix Moloua vantent les potentialités économiques centrafricaines à Saint Petersburg

 

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 17 juin 2022 15:57

 

Présent au forum économique à Saint Petersburg en Russie, le Premier ministre centrafricain Félix Moloua a pris part, jeudi 16 juin, au dialogue d’affaires russo-africaines. L’occasion a permis au chef du gouvernement centrafricain de vanter les potentiels économiques de la République centrafricaine. Un appel lancé aux investisseurs.

La marginalisation de l’Afrique dans le concert des nations a été au centre des échanges auxquels avait pris part, aux côtés d’autres leaders du continent, le premier ministre Félix Moloua. Ce dernier insiste que les nouvelles opportunités pour un monde nouveau doivent être bénéfiques à tous les pays.

Centrafrique, pays des potentialités économiques

Lors de son exposé, Félix Moloua a longuement plaidé pour l’équité tout en exposant les différentes potentialités économiques de la RCA. Le chef du gouvernement centrafricain a présenté son pays en commençant par les 15 millions d’hectares de terre arable disponibles, l’immensité des ressources naturelles et surtout minières.

Approfondir la coopération avec la Russie 

Si la Fédération de Russie cherche, à travers ce rendez-vous économique, à surmonter les sanctions occidentales, notamment, celles de l’Union européenne et de l’Otan après avoir déclaré la guerre contre l’Ukraine, l’objectif principal pour la République centrafricaine est "d’approfondir sa coopération avec ce pays". Une relation bilatérale, jusque-là, centrée sur les secteurs de la sécurité et des mines. Un secteur encore fragile à l’intérieur du pays et dans un contexte où le code minier doit faire l’objet d’une relecture.

Sur cette question des mines, le ministre des Mines, Rufin Benam Beltoungou, a souhaité bien avant, le passage de l’exploitation minière artisanale à l’industrialisation.

Le Premier-ministre Félix Moloua a appelé les investisseurs à profiter des opportunités qu’offre la République centrafricaine. Pour lui, l’immensité des ressources naturelles minières est une bonne raison pour les deux pays et investisseurs de s’associer.

Suite à cet appel, le groupe russe Gazprom projette des financements dans le domaine énergétique et infrastructurel en Afrique. Le géant gazier russe souhaite utiliser le rouble, la monnaie russe, pour ses transactions qui seront beaucoup plus numériques dans un contexte où la Fédération de Russie croupit sous des sanctions économiques occidentales à cause de la guerre engagée en Ukraine.

 

 

Centrafrique : plus d’une vingtaine de rebelles de la CPC neutralisés par l’armée

https://www.radiondekeluka.org/  vendredi 17 juin 2022 15:34

Après de violents affrontements au début de cette semaine, les Forces armées centrafricaines (Faca) ont repris aux rebelles de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) le contrôle du village Sébagoudé, à 115 km de Kouango sur l’axe Zangba (préfecture de la Ouaka).

Lundi 13 juin, des forces armées centrafricaines avaient lancé une opération contre des positions des rebelles de la CPC au village Sébagoudé à 115 kilomètre de Kouango sur l’axe Zangba. Le même jour, les forces nationales ont mis la main sur deux (2) éléments rebelles. D’après des sources locales, les combats se sont poursuivis et l’armée régulière est parvenue jusqu’à mardi à déloger les combattants de la CPC de leur base.

Plusieurs rebelles neutralisés

Le bilan de cette attaque ferait état d’une vingtaine d’éléments de la CPC tués, une trentaine de blessés, y compris des civils. Certains blessés auraient traversé du côté de la République démocratique du Congo pour se faire soigner, rapportent des habitants de Kouango.

Depuis 48 heures, le calme est revenu dans la localité de Sébagoudé et des habitants qui avaient trouvé refuge en brousse commencent à sortir. Cependant, ceux qui ont traversé de l’autre côté de la rive gardent leur position.

Ces derniers temps, les accrochages sont récurrents entre Forces armées centrafricaines et combattants rebelles de la CPC dans plusieurs régions de la République centrafricaine. Des combats qui ont entraîné des pertes en vies humaines entre les parties en conflit.

 

Centrafrique : la ville de Ouanda-Djallé attaquée par les rebelles de la CPC

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 17 juin 2022 15:47

Des combats sont signalés depuis ce vendredi matin à Ouanda-Djallé, dans la préfecture de la Vakaga. Les affrontements opposent les Forces armées centrafricaines aux rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Les tirs à l’arme lourde et légère ont poussé une partie de la population à fuir en brousse.

Ce vendredi matin aux environs de 9 heures, des éléments de la CPC, positionnés ces derniers à l’entrée de Ouanda-Djallé, ont attaqué les positions des Forces armées centrafricaines (Faca). Selon des sources locales jointes par Radio Ndeke Luka, en fin de matinée, les combats ont été rudes et se sont poursuivis jusque dans l’après-midi.

"La population est très inquiète"

L’intensité des tirs à l’arme lourde et légère a créé une psychose généralisée dans la ville, obligeant la grande majorité de la population à fuir en brousse pour se protéger. 

"La majeure partie de la population s’est retirée dans la brousse. Nous sommes très inquiets au regard de la situation sécuritaire. Que le gouvernement se lève quand même pour secourir les habitants de Ouanda-Djallé. Près de 7000 personnes sont actuellement dans la brousse", a fait savoir Abdallah Massanguia Grabaye, Sultan de Ouanda-Djallé.

Selon cette autorité traditionnelle, malgré la résistance des forces régulières, les rebelles sont parvenus à occuper une partie de la ville et s’attaquent aux civils.

"Les rebelles ont suivi dans la brousse certaines personnes qui ont fui pour les faire sortir et les déporter encore loin de la ville. Ils sont nombreux. Ils viennent de Sam-Ouandja, Ouadda, Ouandja, Birao et de Douloussou vers le Soudan." a témoigné le sultan de Ouadda-Djallé. 

Aucun bilan connu pour l’heure

Alors que la situation reste confuse sur le terrain, aucun bilan n’est, pour l’instant, disponible. Cependant, des sources locales parlent des morts et des blessés sans donner plus de précisions sur l’identité des victimes. Une affirmation confirmée par le Sultan de Ouanda-Djallé.

"Pour le moment, les combats se poursuivent, donc, il est difficile de donner un bilan " a déclaré Abdallah Massanguia Grabaye, demandant, par ailleurs, l’envoi des renforts russes pour appuyer les éléments de l’armée nationale.

Une attaque prévisible

Les rebelles de la CPC ont multiplié, ces derniers mois, les attaques contre les positions des Faca dans les préfectures de la Haute-Kotto, Ouaka et Mbomou. Pour le cas de Ouadda-Djallé, l’attaque était prévisible, car le député de la localité, Adam Idriss, avait déjà alerté sur sa probabilité.

"Les rebelles de la CPC se trouvent à l’entrée de la ville de Ouanda-Djallé. Ils se préparent à l’attaquer. J’appelle Bangui à réagir vite, autrement-dit, nous aurions une mauvaise nouvelle dans les prochaines heures", avait lancé Adam Idriss sur les ondes de Radio Ndeke Luka à la veille de cette attaque. 

Le 8 juin dernier, lors de la visite de la cheffe de la Minusca, Valentine Rugwabiza, à Bria, le préfet de la Haute-Kotto, Evariste Thierry Binguenendji, a révélé les sources de ravitaillement des rebelles de la CPC en armements. Il a, notamment, cité les localités de Sam-Ouandjia et Ouadda, toutes deux dans la préfecture de la Haute-Kotto, voisine du Soudan. Le Préfet a demandé l’installation d’une base temporaire de la Minusca dans la localité de Sam-Ouandjia afin de freiner l’approvisionnement de ces rebelles en armements.  

 

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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 13:05
RCA : L’AIDE DE CERTAINS CONTINGENTS DE LA MINUSCA AUX BANDITS.

 

Lu pour vous

 

© Camer.be : Franck BAFELI 18 juin 2022 10:21:15

Est-elle la seule raison de persistance des attaques armées dans le pays ?

Les autorités de la République centrafricaine font des efforts importants afin d’établir la paix et la sécurité dans toutes les régions du pays. La sécurité était toujours et reste la principale préoccupation du gouvernement du Président Touadéra, à laquelle les autorités répondent avec succès. Partout en Centrafrique, les Forces Armées Centrafricaines (FACA), la gendarmerie et la police augmentent leurs effectifs, apportant ainsi la paix et la stabilité au peuple.

A cet égard, le porte-parole du gouvernement, Serge Ghislain Jori, s'exprimant récemment sur la situation politique et sécuritaire en République centrafricaine, a souligné qu'il ne subsiste plus aucun groupe armé organisé et uni par une sorte de structure organisationnelle en Centrafrique. Aujourd'hui, la mission principale du gouvernement est plutôt de faire face à des groupes de bandits désorganisés qui persistent après l’effondrement des principaux groupes armés.

Il persiste toujours des attaques occasionnelles dans certaines régions par de petits groupes armés qui visent les villages et les personnes à la recherche de nourriture. Une question importante concernant cette situation se pose : sans structure organisationnelle, où ces criminels obtiennent-ils leurs armes ? Selon une enquête sur les rapports locaux reçus en mai, dans certaines zones, l'activité des bandits est soutenue par le contingent de la MINUSCA.

Début mai, par exemple, des vols continus effectués par des drones du contingent mauritanien de la MINUSCA ont été signalés dans la ville de Dimbi, préfecture de la Basse-Kotto. La population locale en était extrêmement préoccupée ; et elle avait raison. Le même jour, dans la soirée, les habitants ont remarqué qu'un groupe de 50 bandits avançait vers Alindao, toujours dans la préfecture de la Basse-Kotto.

Outre cela, certains habitants de Ngakobo, également relativement proche d'Alindao, ont signalé le 12 mai 2022 qu'ils avaient vu des casques bleus mauritaniens livrer des armes aux bandits. Ils ont également confirmé que les casques bleus fournissaient régulièrement des informations aux militants de la région. Cette coopération permet aux militants de quitter leurs bases dans la brousse au moment où l'armée nationale lance des opérations de ratissage, empêchant ainsi les FACA de remplir leurs fonctions.

Enfin, les habitants de Bambari, dans la préfecture de Ouaka, ont été confrontés aux mêmes problèmes au début du mois de mai. Ainsi, le 12 mai 2022, plusieurs habitants ont rapporté avoir été témoins de la coopération du contingent népalais de la MINUSCA avec des bandits, auxquels les casques bleus ont en cachette fourni des armes et des munitions pendant plusieurs nuits.

Enfin, le fait que certains contingents de la MINUSCA fournissent des armes aux bandits constitue également un obstacle à l'établissement complet de la sécurité dans les régions et notamment dans l'arrière-pays. Un autre problème est que le gouvernement est contraint par l'embargo sur les armes et ne peut donc pas fournir davantage d'armes aux FACA, alors que les bandits s'approvisionnent tranquillement et continuellement en armes par des voies illégales, y compris des armes provenant de l'ONU. Comme le montrent les enquêtes précédentes et les témoignages des militants qui ont déposé les armes, les soldats de la paix échangent des armes et des médicaments contre de l'or et des diamants pour leur propre enrichissement.

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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 23:05
Sécurité RCA-Cameroun : 2 nouveaux postes frontaliers du BIR à l’Est

 

Lu pour vous

 

https://actucameroun.com/ 14 Avr 2022 par Alain Nwaha

Ils sont déployés pour renforcer la sécurité de la région contre les incursions des rebelles centrafricains.

En l’espace de six mois, deux nouveaux postes frontaliers du Bataillon d’intervention rapide (BIR), viennent d’être construits. L’un à Libongo dans l’arrondissement de Salapoumbe, et l’autre à Gari-Gombo. Ils ont  été inaugurés récemment par le chef d’Etat-major des armées, le général de corps d’armée, René Claude Meka.

Ces nouveaux postes frontaliers du BIR, une unité d’élite de l’armée camerounaise, visent à renforcer la sécurité de la région de l’Est, frontalière à la Centrafrique et régulièrement menacée par des incursions des rebelles armés centrafricains.

Pour les maires des deux communes, la présence de l’armée est suffisamment dissuasive pour les ennemis et persuasive pour les populations. Les forces de défense et de sécurité invitent les populations de ces deux localités et bien d’autres à leur fournir des bonnes informations pour le renseignement prévisionnel.

Une synergie d’actions qui permettra de contenir voire enrayer les incursions de ces rebelles sur le territoire camerounais. Des incursions qui s’accompagnent généralement du pillage de la faune et de la flore, des kidnappings avec demandes de rançons et d’un ralentissement de l’activité économique.

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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 22:52
Les officiels centrafricains se plaignent de «tracasseries» lors de leurs séjours en France
Les officiels centrafricains se plaignent de «tracasseries» lors de leurs séjours en France

 

Les officiels centrafricains se plaignent de «tracasseries» lors de leurs séjours en France

https://www.rfi.fr/ 14/04/2022 - 03:58 Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade

En République centrafricaine, les relations diplomatiques avec la France ne cessent de se détériorer. Des parlementaires ont dénoncé lors d’une conférence de presse cette semaine les « tracasseries » dont ils s’estiment victime lors de leurs séjours en France, le tout  dans un contexte diplomatique tendu en raison notamment des activités de la société militaire privée Wagner, accusée par l’ONU de graves exactions contre les civils en Centrafrique.

 « Nous sommes harcelés, intimidés, humiliés », proteste avec énergie le premier vice-président de l’Assemblée nationale Evariste Ngamana. Il dénonce un contrôle de douane survenu en salle d’embarquement tandis qu’il reprenait le chemin de Bangui avec plusieurs autres députés de retour d’une mission au Parlement européen. 

Fin février, la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Témon a fait l’objet d’une fouille au salon du même aéroport. Une mésaventure similaire serait arrivée à la ministre des Arts et de la Culture. Ainsi qu’à d’autres officiels centrafricains. 

Tous se plaignent de difficultés pour obtenir des visas Schengen, de délais rallongés, de séjours accordés trop courts.

Il n’y a officiellement aucune politique de restriction de la part de la France. La diplomatie évoque des demandes formulées à la dernière minute aux motifs peu clairs. Mais Paris dénonce régulièrement des campagnes anti-françaises menées à Bangui et qui seraient téléguidées par la Russie avec l’aval des autorités. Une accusation fermement rejetée par ces dernières.

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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 22:32
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Une vidéo impliquant des FACA tuant deux hommes fait réagir le chef d’État-major et la classe politique

 Judicael Yongo  avril 14, 2022 4:23

BANGUI, le 14 Avril 2022(RJDH)—Depuis quelques jours, une vidéo circule sur les réseaux sociaux en Centrafrique impliquant des éléments des forces armées centrafricaines, tuant deux hommes, les mains ligotées dans le dos. Le Chef d’État-major des forces armées centrafricaines à travers un communiqué, rejette cette allégation alors que l’opposant Martin Ziguélé demande l’ouverture d’une information judiciaire pour établir les responsabilités.  

Placé sous embargo militaire depuis 2013, la situation de la République Centrafricaine, pays d’environ 5 millions  de populations est toujours dramatique, avec un niveau  élevé de violation des droits de l’Homme et du droit international humanitaire.

Cette vidéo a fait le tour de la toile, et fait réagir le Chef d’État-major Zéphirin Mamadou qui, dans un communiqué publié ce 13 avril 2022, a rejeté cette allégation mais parle  plutôt « d’une mise en scène ou de montages dans le but de décrédibiliser la République Centrafricaine et son armée ».

L’opposant Martin Ziguélé, prend position contre cette réaction du chef d’État-major Zéphirin Mamadou et renvoie la balle dans le camp de la justice. Il dénonce qu’un communiqué d’une autorité militaire ou civile ne peut se substituer à cette allégation. Il appartient poursuit-t-il, à la justice de diligenter dans les règles, une enquête afin de situer les responsabilités.

Plusieurs leaders des organisations de la défense des droits de l’Homme ont vivement critiqué cette vidéo et exigé l’ouverture urgente d’une enquête par la justice afin d’élucider les circonstances de cette barbarie, de situer les responsabilités, d’en identifier les auteurs et de les traduire devant les juridictions compétentes pour qu’ils répondent de leurs actes.

Cette vidéo atroce selon un observateur, est très vieille  et date depuis 2014, cela pourra plus tard servir pour des enquêtes car la République Centrafricaine a ratifié les Conventions de Genève en 2001.

En aout 2021, le conseil de sécurité a adopté une résolution visant à prolonger l’embargo sur les armes destinée à la RCA jusqu’au 31 juillet 2022.

Judicaël Yongo.

 

Centrafrique: la vidéo d’un assassinat par des hommes en tenue militaire suscite l'indignation

https://www.rfi.fr/ 14/04/2022 - 23:11 Avec notre correspondant à Bangui, Carol Valade 

En République centrafricaine ces images ont fait le tour des réseaux sociaux : on y voit des hommes en tenue militaire exécuter à l’arme blanche un prisonnier à genoux, les mains attachées dans le dos. Dans un communiqué, l’état-major dénonce un « montage » mais les images continuent de susciter l’indignation ainsi que de vives réactions de la part de l’opposition.

La scène est difficilement soutenable. Six hommes en armes et tenue militaire, parlant sango, le visage découvert, regardent et filment tandis qu’un 7e égorge un homme au sol, les mains liées dans le dos.

Certaines sources estiment pouvoir identifier les protagonistes et le lieu. En janvier, des photos de la scène avaient déjà circulé : on y voyait la victime à bord d’un véhicule semblable à ceux qu’utilise la police. 

Dans un communiqué, le chef d’état-major des armées, Zéphirin Mamadou parle sans hésiter de « montages » et de « mise en scène » dans le but de « discréditer » la Centrafrique et son armée.  

 « C’est une vieille vidéo. La scène ne s’était pas déroulée sur le territoire centrafricain », déclare le ministre conseillé spécial à la présidence Fidèle Guandjika sur sa page Facebook.

Le parti MLPC de l’opposant Martin Ziguélé dénonce un « acte de barbarie » et « exige l’ouverture urgente d’une enquête ». « Il est plus que temps pour notre pays d’avoir une véritable justice », renchérit le MKMKS de Jean-Serge Bokassa 

 

 

Centrafrique : Situation sécuritaire toujours incertaine à Zawa, localité située à 20km de Yaloké dans l’Ombella-Mpoko

 rjdh   avril 11, 2022 10:24

YALOKE, le 11 Avril 2022(RJDH) —-La situation sécuritaire est toujours tendue entre des éléments d’autodéfense et peulhs armés à Zawa, localité située à 20 km de Yaloké dans l’Ombella-Mpoko. De sources locales, plusieurs personnes auraient été tuées lors des combats qui ont opposé ces deux camps aux alentours de la localité.

Les faits se sont produits entre les 03 et 08 Avril dernier à Zawelé Tikiri et sur la rivière Ngolo à 7 km de Zawa, à Yaloké une des sous-préfectures de l’Ombella-Mpoko. Cet incident a poussé plus de mille personnes à trouver refuge à Yaloké, ont confié des sources locales jointes au téléphone par le RJDH ce lundi 11 avril 2022.

Tout a commencé au moment où, « les commerçants de la localité sont partis acheter des articles, c’est pendant ce moment qu’ils sont tombés entre les mains des éléments armés. Ils sont au total 12 personnes à bord de sept(7) motos qui ont été interceptées par ces malfrats assimilés aux éléments des 3R avant d’être tabassées », indiquent d’autres sources qui ont ajouté que des motos ont été incendiées.

En date du 8 avril 2022, aux villages Yassimbéré et Boibalé, 7 autres personnes ont été abattues par des éléments armés peulhs de la localité et leurs motos ont été également été brulées par ces hommes.

La majorité de la population se trouve en ce moment sur le site attendant une intervention humanitaire. Mais d’ores et déjà, la situation humanitaire est très critique, car le couloir humanitaire reste difficile pour le moment à cause de la situation sécuritaire tendue malgré la présence des forces armées centrafricaines déployées dans la zone.

La population demande par ailleurs au gouvernement et aux partenaires de voler à leur secours.

Cette localité s’il faut le rappeler, est la cible de nombreuses attaques d’éléments armés  à cause des ressources minières.

Sandra Cynthia Belly.

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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 22:21
Corridor Brazzaville-Bangui-N’Djamena : le prêt de la phase1 validé

 

Lu pour vous

 

Publié le 14.04.2022 à 13h48 par journaldebrazza.com

Le corridor Brazzaville-Bangui-N’Djamena constitue l’un des onze projets intégrateurs érigés au rang de priorité dans l’espace CEMAC Afrique.

Le parlement congolais a ratifié le 7 avril l’accord de prêt entre la République du Congo et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). Cet accord concerne le financement des travaux d’aménagement de la route Ouesso-Bangui. Une avancée vers le lancement du projet d’un coût total de 99,7 milliards FCFA qui servira à bitumer les axes Ouesso – Pokola (50 km) et Gouga (frontière du Congo)- Mbaïki.

Le projet intègre également la construction d’un pont de 616 mètres sur la rivière Sangha, un affluent du fleuve Congo.

Scindé en 3 phases, il est en passe de démarrer avec le bouclage du financement pour la première. Cette section de route fait partie intégrante du corridor Brazzaville-Bangui-N’Djamena (1 310 km) destiné à établir une liaison plus directe entre la République du Congo, la Centrafrique et le Tchad.

Le développement de ce corridor vise en particulier à faire du port de Pointe-Noire le prolongement naturel de l’Océan Atlantique pour la RCA et le Tchad. Ces deux pays privés d’accès à la mer ont recours aux ports des Etats voisins pour s’approvisionner. Le Cameroun concentre une bonne partie de leur trafic transit, mais les liaisons routières ne sont pas dans le meilleur des états.

La conception de ce réseau routier renforcera l’intégration dans l’espace Cemac en facilitant la mobilité et le commerce entre Etats. Il permettra aussi de renforcer les sources d’approvisionnement de la RCA et du Tchad.

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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 15:18
Centrafrique : le FMI note des signes positifs de la gestion économique

 

 

(Agence Ecofin) 14 avril 2022 13:31 - Malgré les efforts qui ont été faits sur certains aspects de la gestion économique de la RCA, la question des arriérés de dettes à rembourser et celle du recours à des procédures budgétaires non prévues par la réglementation constituent toujours des préoccupations.

Au terme d'une visite de travail avec les autorités de la République centrafricaine, le Fonds monétaire international (FMI) a révélé que malgré les efforts consentis sur certains aspects de la gestion économique du pays, la question des arriérés de dettes à rembourser et celle du recours à des procédures budgétaires non prévues par la réglementation constituent toujours des préoccupations.

« […] deux objectifs indicatifs - le plancher des arriérés intérieurs et les dépenses au moyen de procédures extraordinaires - n'ont pas été atteints », a fait savoir l'institution dans un communiqué publié le mardi 12 avril.

Le pays a vu le total des arriérés de sa dette s’élever à hauteur de 243,7 millions $ au quatrième trimestre 2021, prédominé par le poids de la dette extérieure allant jusqu’à 88% de ces arriérés.

S’agissant des dépenses dans le cadre des procédures exceptionnelles, le communiqué du FMI ne donne pas plus de détail. Mais la question est en discussion depuis au moins 2018, et un seuil maximum de 5% du budget hors salaires et service de la dette avait été fixé.

En ce qui concerne les signes positifs, l’institution indique que par rapport aux objectifs fixés, le gouvernement centrafricain affiche de bonnes performances, grâce à une mobilisation des recettes « légèrement » supérieure et à une meilleure exécution des dépenses. « Ils [les dirigeants, Ndlr] ont atteint tous les objectifs quantitatifs. Ils ont également respecté tous les repères structurels », peut-on lire dans le même communiqué.

Cet avis favorable du FMI ouvre la voie à la reprise des discussions avec les donateurs, d’ici juin 2022, sur des appuis budgétaires qui découleront du mécanisme de facilité élargie de crédit (FEC) qui avait déjà été approuvé en 2019. Par ailleurs, l’institution a invité les autorités à accélérer la réalisation des progrès en ce qui concerne la réconciliation nationale et la paix, afin de stimuler la croissance économique et renforcer l’inclusion et la stabilité financière.

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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 14:59
Le général de Montgros nommé à la tête du renseignement militaire français

 

Le général Jacques Langlade de Montgros nommé à la tête de la Direction du renseignement militaire

https://www.liberation.fr/ Victor Boiteau et AFP publié le 14 avril 2022 à 11h21

L’officier remplace le général Eric Vidaud, remercié fin mars. Le manque d’anticipation de la menace russe en Ukraine par les services de renseignement français était alors mis en avant pour justifier un départ bruyant. La nouvelle avait chahuté la communauté militaire, peu habituée à connaître de tels remous, encore moins en pleine crise internationale. Fin mars, l’Opinion révélait l’éviction du général Eric Vidaud à la tête du Direction du renseignement militaire (DRM). Après un mercato de généraux, son successeur a été désigné mercredi, lors du Conseil des ministres. Le général Jacques Langlade de Montgros prend donc la tête de la DRM, le service de renseignement des armées. Dévoilée par le Point, l’information a été confirmée par l’AFP.

Saint-Cyrien (promotion Général-Delestraint, 1988-1991), Jacques Langlade de Montgros, 53 ans, a commandé de 2010 à 2012 le 1er régiment de hussards parachutistes basé à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Désormais général de corps d’armée, il a également dirigé de 2019 à 2021 la 11e brigade parachutiste à Toulouse. Il a ensuite dirigé la mission de l’Union européenne en République centrafricaine, à Bangui, jusqu’en février. Il occupait depuis le poste d’inspecteur à l’inspection de l’armée de terre. Durant sa carrière, il a servi en Bosnie, au Rwanda, au Tchad et en Afghanistan.

Rivalités avec la DGSE

L’éviction du général Eric Vidaud fin mars a étalé au grand jour les critiques portées à l’encontre de la DRM. A l’Opinion, une source du ministère des Armées évoquait pour justifier son départ des «briefings insuffisants» et un «manque de maîtrise des sujets». L’ex-patron du Commandement des opérations spéciales payait, selon plusieurs sources mentionnées dans la presse, le manque d’anticipation des services français à propos de l’invasion russe en Ukraine. Début mars, le chef d’état-major des armées, le général Thierry Burkhard, avait ainsi admis des divergences d’analyses entre les services français et américains sur l’éventualité d’une offensive russe. «Les Américains disaient que les Russes allaient attaquer, ils avaient raison. Nos services pensaient plutôt que la conquête de l’Ukraine aurait un coût monstrueux et que les Russes avaient d’autres options», concédait-il au Monde.

Reste qu’anticiper les intentions des pays étrangers, «ce n’est pas le boulot de la DRM, c’est celui de la Direction générale de la sécurité extérieure», avançait de son côté une source sécuritaire auprès de Libération. Selon les observateurs, ce qui se jouerait dans ce jeu de musical serait davantage une rivalité classique entre services. La DGSE, qui s’est historiquement détachée de ses origines militaires, ne verrait pas d’un bon œil qu’un autre service marche sur ses plates-bandes. Et ce d’autant plus dans une période où l’Elysée a lancé, il y a plus d’un an, un vaste chantier visant à transformer la DRM pour l’adapter à l’intensification des crises. «Le renseignement est un domaine dans lequel il faut continuer l’effort, les services sont confrontés à une donne radicalement différente», affirmait dans ce sens la ministre des Armées, Florence Parly, dans un entretien au Parisien début avril.

Apprécié du chef d’état-major

En septembre, la nomination du général Vidaud à la DRM alors qu’il n’était pas candidat avait créé la surprise. Initialement, c’est le général Bertrand Toujouse qui était envisagé à ce poste. Alors numéro 2 de la DRM, passé par le prestigieux 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP), surnommé «le 13» – une unité de renseignement faisant office de bras armé de la DRM – Toujouse n’avait finalement pas été retenu. Une source assurait fin mars à Challenges que «les services de renseignement, DGSE en tête, craignaient qu’avec Toujouse à sa tête, la DRM remonte en puissance et vienne marcher sur leurs platebandes». Une lutte d’influence vieille comme les services eux-mêmes.

Le général Jacques Langlade de Montgros, lui, n’est pas étranger au monde du renseignement. De 2007 à 2010, il a travaillé auprès de l’ancien ministre de la Défense Hervé Morin. Il était alors en charge des relations avec les services de renseignement du ministère – la DRM et la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense notamment. L’officier a ensuite dirigé le bureau renseignement du Centre de planification et de commandement des opérations (CPCO), de 2015 à 2017. A Balard, dans le XVe arrondissement de Paris, le CPCO est au cœur de la gestion des opérations, de la planification à leur conduite. Près de 200 officiers y travaillent. Jacques Langlade de Montgros a également travaillé auprès de l’actuelle ministre des Armées, Florence Parly, au sein de la cellule opérations et relations internationales. Selon le Point, Montgros serait très apprécié de l’actuel chef d’état-major des armées, Thierry Burkhard. Un gage de sérénité dans une période trouble pour le renseignement militaire français.

 

Ancien patron de la 11e BP de Toulouse, le général de Montgros nommé à la tête du renseignement militaire français

Publié le  13/04/2022 à 17:27 Le Dauphine 

Commandant de la 11e Brigade parachutiste jusqu'en juillet dernier, le général Jacques de Montgros dirigera désormais la Direction du renseignement militaire après l'éviction du général Eric Vidaud. 

Ce n'est pas une surprise. Dès l'annonce du limogeage du général Eric Vidaud fin mars, le nom du général Jacques de Montgros avait circulé pour lui succéder. Ce matin, la nomination de ce dernier a été confirmée en conseil des ministres et rapidement connue à Toulouse. Désormais général de corps d'armée, ce Lozérien d'origine, ancien patron de la 11e Brigade parachutiste et ancien chef de corps du 1er  Régiment de hussards parachutistes de Tarbes, prend ainsi, avec cette quatrième étoile, la tête du renseignement militaire français dans un contexte de guerre en Ukraine qui a coûté cher à son prédécesseur, son service s'étant vu reprocher par l'exécutif de n'avoir pas vu arriver l'invasion du pays par la Russie de Vladimir Poutine (Cf DDM du 1er avril 2022). Goutte qui aurait fait déborder le vase après un certain manque de perspicacité également mis sur la table concernant l'Afrique et plus précisément la bande sahélo-saharienne...  et notamment les deux coups d'État ayant auparavant eu lieu au Mali, conduits par une junte dont les principaux acteurs étaient notamment passés par Moscou pour leur formation militaire.

Concernant la DRM, le général de Montgros n'arrive pas en territoire inconnu puisque précédemment à sa prise de commandement à Toulouse, en juillet 2019, il avait été chef du bureau renseignement du Centre de planification et de conduite des opérations avant d'être conseiller opérations de la ministre des Armées Florence Parly. Et pour ce qui est de l'Europe orientale... "Le deuxième axe important dans le contexte d’un monde actuellement très instable et aux risques multiples sera la préparation au combat à haute intensité, contre des armées modernes et puissamment équipées. Les conflits asymétriques des dernières décennies ne doivent pas faire oublier que nous devons pouvoir faire face à toute autre éventualité, notamment des opérations « plus dures », anticipait-il dans La Dépêche, en septembre 2019, quant à ses priorités pour la Brigade durant ses deux années à Toulouse.

Quant aux méthodes russes de l'Europe à l'Afrique ? Il aura aussi eu tout loisir de les observer de près, l'an dernier, puisqu'il assurait jusqu'à fin 2021 le commandement de la mission militaire de l'Union européenne à Bangui où... " en raison du contrôle exercé par les mercenaires de la société Wagner sur les Forces armées centrafricaines (FACA), l'Union européenne, soucieuse du respect du droit humanitaire international, a décidé de suspendre temporairement les actions de formations. ", expliquait-il à l'AFP en décembre dernier, au vu des exactions commises par les Russes et leurs tentatives de recrutement de soldats centrafricains formés par l'UE. Wagner, aussi présent de l'Ukraine au Mali via la Syrie et la Libye.

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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 14:36
Thomas Pesquet s’envole pour la Centrafrique avec l’association Aviation sans frontières
Thomas Pesquet s’envole pour la Centrafrique avec l’association Aviation sans frontières

 

 

https://www.lemonde.fr/ 13 avril Par Pierre Lepidi

L’astronaute français, qui a déjà passé près de 400 jours dans l’espace à bord de la Station spatiale internationale (ISS), participe à un convoyage de l’ONG.

Sous un ciel pluvieux, le Cessna a décollé de l’aéroport du Bourget mercredi 13 avril à 13 h 30, comme prévu sur son plan de vol. Cap au sud. Après une escale dans la soirée à Palma de Majorque (Espagne), il devrait survoler les côtes africaines le lendemain et atterrir en fin de semaine à Bangui, capitale de la République centrafricaine. A bord ont pris place deux mécaniciens et trois pilotes français, dont l’un a déjà passé près de 400 jours dans l’espace : Thomas Pesquet.

« Je suis impatient de survoler le Sahara et de faire des escales sur le territoire africain, confie au Monde l’astronaute. Dans la station spatiale, je regardais longuement l’Afrique, j’étais impressionné par sa dimension. La projection d’une sphère sur une carte obligeant à réduire certaines parties, le continent est en réalité plus vaste qu’on ne le croit. J’étais aussi émerveillé par la diversité des paysages, y compris dans le désert… »

Son vol s’inscrit cette fois dans le cadre d’un convoyage pour l’association Aviation sans frontières. Celle-ci a été créée par trois pilotes pendant la guerre du Biafra (de 1967 à 1970). Elle compte aujourd’hui 800 bénévoles et fournit un appui logistique à plus de 120 ONG et organisations internationales telles que le Programme alimentaire mondial (PAM), Handicap International, Action contre la faim, la Croix-Rouge française, Mécénat chirurgie cardiaque…

L’association agit en Centrafrique et en République démocratique du Congo (RDC), dans des zones où seule l’aviation de brousse permet d’accéder à des populations pour transporter de l’aide humanitaire ou prendre en charge des réfugiés et des malades.

« La principale fonction de cet avion sera de transporter des médecins ou des infirmières dans des régions où seul un avion permet de se rendre car les routes sont inaccessibles ou trop dangereuses, explique Gérard Feldzer, président d’Aviation sans frontières. Notre association permet un appui logistique à des ONG dans des zones où intervient l’ONU. » Les Nations unies sont aujourd’hui la principale source de financement de l’association qui fonctionne aussi avec une vingtaine de partenaires (Air France, Direction générale de l’aviation civile, Michelin, Aéroports de Paris…)

« Hâte de mettre l’aérien au service de l’humanitaire »

A travers son projet Les Ailes de l’avenir, l’association Aviation sans frontières est également active en France, au sein de quartiers prioritaires ou en zone rurale. En 2020, elle a permis à 16 personnes, âgées de 15 à 29 ans, de voler à bord d’un appareil conçu par des élèves de Sup’Aéro Toulouse et d’acquérir des premières notions de pilotage.

Le Cessna Grand Caravan EX qui a décollé du Bourget est considéré comme un « tout-terrain des airs », capable d’accueillir 12 passagers et de transporter 1 tonne de fret. Grâce à ses pneus larges et un train d’atterrissage renforcé, il peut atterrir sur des pistes en latérite, assez courtes. « Ces avions sont très robustes, indique Vadim Feldzer, administrateur d’Aviation sans frontières. Ils demandent une qualification spéciale. »

Thomas Pesquet, qui a commencé sa carrière chez Air France en 2006 et compte 2 300 heures de vol sur Airbus A320, a dû suivre une nouvelle formation. « Son instructeur m’a dit que sa progression avait été fulgurante, raconte Jean-Claude Cuisine-Etienne, qui a délivré la qualification. Le pilote analyse et réagit très vite, y compris pour les pannes moteur. »

L’ONU exige que les pilotes aient 50 heures de vol avant de partir en mission. Thomas Pesquet, malgré six sorties extravéhiculaires au cours de ses deux séjours dans la station spatiale internationale, ne pourra pas effectuer ses premiers vols dans la brousse centrafricaine au terme de ce premier convoyage. « Il va faire ses heures et viendra ultérieurement nous donner un coup de main, indique Gérard FeldzerOn sent qu’il a envie d’être utile et de s’investir sur le terrain. »

« J’ai hâte de partir à l’aventure et de mettre l’aérien au service de l’humanitaire », a conclu Thomas Pesquet qui a reçu comme dernier hommage un water salute, un passage de son avion sous les gerbes d’eau des pompiers de l’aéroport, quelques instante avant le décollage.

Pierre Lepidi

 

L'astronaute Thomas Pesquet s'envole de nouveau... vers la Centrafrique

Par Le Figaro avec AFP Publié , mis à jour 

« J'adorerais aller sur le terrain, parce que c'est vraiment là où je me sens utile »

Thomas Pesquet

Thomas Pesquet, rentré de sa deuxième mission à bord de la Station spatiale internationale en novembre, met à profit sa formation de pilote de ligne pour cette association, dont il est parrain. Aviation sans Frontières livre des vivres et des médicaments et effectue des évacuations sanitaires pour 120 ONG et organisations internationales.

Avion convoyé depuis les Etats-Unis

«L'avion permet de s'affranchir des pistes de brousse défoncées et des “coupeurs de routes”», des bandits qui agressent les automobilistes en Afrique, indique Jean-Yves Grosse, responsable des opérations aériennes pour Aviation Sans Frontières.

L'avion que l'astronaute pilote, un Cessna Grand Caravan flambant neuf, a été convoyé en février depuis le Kansas, aux États-Unis. Le Français fait partie des pilotes chargés de l'amener à bon port, même si l'ONG n'a pas précisé s'il irait au bout du trajet. Son itinéraire exact n'a pas non plus été dévoilé, pour des raisons de sécurité.

Formation en cours pour mener des missions

Pour remplacer son deuxième appareil vieillissant, l'ONG a encore besoin de 1,5 million d'euros, qu'elle cherche à réunir grâce à ses partenaires et des dons. Il manque encore quelques heures de vol à Thomas Pesquet pour être pleinement qualifié sur l'appareil - il n'est donc pas le commandant de bord - et pouvoir mener des missions à Bangui, en République centrafricaine, ou à Bunia, en République démocratique du Congo, les deux pays où Aviation sans Frontières déploie ses avions.

«J'adorerais aller sur le terrain, parce que c'est vraiment là où je me sens utile», a confié à l'AFP Thomas Pesquet peu avant son départ. Plus tôt, il s'était inquiété des conséquences à long terme de la guerre en Ukraine sur la coopération spatiale avec la Russie.

«On voit bien qu'on n'engage pas les coopérations de demain et, malheureusement, dans le spatial les projets se développent à cinq, dix, quinze ans, donc les conséquences de ce qui se passe en ce moment on les verra dans quelques années; elles ne seront pas positives, c'est certain», a-t-il regretté.

 

Thomas Pesquet s’envole de nouveau aux commandes d’un avion humanitaire

https://www.sudouest.fr/ 13/04/2022 à 17h35

L’ONG Aviation sans Frontières n’a pas précisé si Thomas Pesquet irait au bout du trajet. Son itinéraire exact n’a pas non plus été dévoilé, pour des raisons de sécurité

À peine revenu sur Terre, l’astronaute français Thomas Pesquet est de nouveau dans les airs, aux commandes d’un avion humanitaire qui a décollé mercredi vers la Centrafrique depuis l’aéroport parisien du Bourget.

 « Je ne voulais pas seulement donner mon image, ou passer des messages de soutien, mais faire quelque chose de plus », a déclaré le spationaute de l’Agence spatiale européenne lors d’une conférence de presse organisée avant le décollage par l’ONG Aviation sans frontières.

Thomas Pesquet, rentré de sa deuxième mission à bord de la Station spatiale internationale en novembre, met à profit sa formation de pilote de ligne pour cette association, dont il est parrain.

Aviation sans frontières livre des vivres et des médicaments et effectue des évacuations sanitaires pour 120 ONG et organisations internationales. « L’avion permet de s’affranchir des pistes de brousse défoncées et des bandits qui agressent les automobilistes en Afrique », indique Jean-Yves Grosse, responsable des opérations aériennes pour Aviation sans frontières.

Pesquet s’inquiète de la situation en Ukraine

L’avion que l’astronaute pilote, un Cessna Grand Caravan, a été convoyé en février depuis les Etats-Unis. Le Français fait partie des pilotes chargés de l’amener à bon port. L’itinéraire exact n’a pas non plus été dévoilé, pour des raisons de sécurité.

Il manque encore quelques heures de vol à Thomas Pesquet pour être pleinement qualifié sur l’appareil et pouvoir mener des missions à Bangui, en République centrafricaine, ou à Bounia, en République démocratique du Congo. « J’adorerais aller sur le terrain, parce que c’est vraiment là où je me sens utile », a confié Thomas Pesquet peu avant son départ.

Plus tôt, il s’était inquiété des conséquences à long terme de la guerre en Ukraine sur la coopération spatiale avec la Russie. « Dans le spatial les projets se développent à cinq, dix, 15 ans, donc les conséquences de ce qui se passe en ce moment on les verra dans quelques années ; elles ne seront pas positives, c’est certain », a-t-il regretté.

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12 avril 2022 2 12 /04 /avril /2022 22:57
Présidentielle, les chefs d’Etat africains partagés sur Emmanuel Macron
Présidentielle, les chefs d’Etat africains partagés sur Emmanuel Macron

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com/ By Francis Sahel 12 avril 2022

L’élection présidentielle française qui a lieu ce dimanche est suivie avec une grande attention dans de nombreux palais présidentiels africains. Les attentes sont partagées entre ceux qui votent Macron, ceux qui applaudiraient son départ. Mondafrique vous propose un passage en revue du vote des chefs d’Etat africains. 

Cela ne fait aucun doute : le Malien Assimi Goïta et le Centrafricain Faustin Archange Touadera applaudiront de deux mains la défaite d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle française des dimanches. Avec ses homologues malien et centrafricains, Macron a entretenu des relations exécrables. A Bamako et à Bangui, les sorties enflammées du président français contre la présence russe au Mali et en Centrafrique n’ont guère été appréciées. Un départ de Macron de l’Elysée ne serait pas vécu comme un malheur dans ces deux capitales africaines. 

La colère des dinosaures: Sassou, Obiang, Biya  

Pour des raisons différentes d’autres chefs d’Etat africains, ne bouderont pas leur plaisir en cas de défaite du président sortant français. Tant leurs relations avec lui n’ont jamais été chaleureuses pendant la durée du quinquennat. On citera dans cette catégorie les chefs d’Etat qui affichent une bonne longévité au pouvoir et qui n’ont jamais compris comment leur âge et leur « ancienneté » n’ont pas été pris en compte dans les rapports que Macron a entretenus avec eux.

Signe de sa colère avec le quinquennat, le Congolais Denis Sassou Nguesso boude désormais ouvertement Paris depuis l’arrivée de Macron à l’Elysée. Il préfère désormais l’Espagne pour ses vacances et la Turquie, le Golfe ou Cuba pour ses soins médicaux. En dépit d’un déjeuner au forceps organisé en 2019 sur le Bassin du Congo par Jean Yves Le Drian, le courant n’est jamais bien passé entre Sassou et Macron.

Autre dinosaure en colère contre le président sortant français : le Camerounais Paul Biya au pouvoir depuis 39 ans n’a jamais vraiment « gobé » Macron, jugeant même que la sortie « du jeune président français » contre lui en février 2021 sur la crise anglophone était un manque de respect dû à son âge.

Mais c’est pourtant à Malabo, la capitale de la Guinée-Equatoriale, que toute défaite de Macron sera fêtée en grandes pompes. Bien que parfait francophile, Teodoro Obiang Nguema, dont le pays appartient à la zone CFA, n’a jamais été reçu à l’Elysée pendant le quinquennat de Macron. Un affront pour « cet émir » africain du pétrole. Pire, son fils, le vice-président Teodorin Obiang a été condamné à 4 années de prison par la justice française dans l’affaire dite des biens mal acquis (BMA). Sans avoir de préférés parmi les candidats en lice, ceux-là sont dans le « tout sauf Macron ».

Les bons amis 

Dans le camp opposé, il y a ceux qui applaudiront des deux mains la réélection de Macron. Tout le long du quinquennat, le Sénégalais Macky Sall est apparu comme un des plus grands « macron-compatibles » parmi les chefs d’Etat africains. Avec lui, la différence d’âge est moins grande mais surtout la proximité idéologue libérale est plus forte. Malgré la différence d’âge et des divergences passagères, l’Ivoirien Ouattara votera sans hésiter Macron, méfiant envers « l’extrémisme » de Marine Lepen ou « le gauchisme » de Jean-Luc Melanchon.

Avec d’autres raisons, le Tchadien Mahamat Idriss Deby votera également pour Macron qui était non seulement venu aux obsèques de son père Idriss Deby Itno en avril 2021 mais qui l’a surtout adoubé pour prendre sa succession. C’est sans doute plus rassurant pour lui que Macron soit reconduit pour lui permettre de dérouler son agenda de rester au pouvoir. Bien qu’il soit beaucoup moins « macroniste » que son prédécesseur, le Nigérien Bazoum devrait également voter Macron au nom du principe de réalité. Même si sa proximité idéologique est bien plus forte avec Jean-Luc Melanchon qu’il n’a pas hésité à citer lors d’une intervention publique. Le chef de l’Etat nigérien avait par ailleurs décrit Eric Zemmour comme « un marchand d’illusions ». 

L’Egyptien Al-Sissi et l’Algérien Tebboune ne verraient pas d’un très mauvais œil le maintien de Macron à l’Elysée. Mettant au crédit de Macron la réconciliation avec son pays, le Rwandais Paul Kagamé ne serait pas non plus défavorable au maintien du président sortant à l’Elysée. Sans doute pour consolider les acquis du rapprochement entre Paris et Kigali. Malgré sa prise de distance avec la France, Ali Bongo Ondimba votera sans doute Macron.

Les chefs d’état indifférents 

D’autres chefs d’Etat du continent accommoderont du résultat de la présidentielle française, quel qu’il soit.  C’est le cas du Mauritanien Ould Ghazouani qui n’a pas d’atomes crochus avec Macron. On pourrait en dire autant du roi Mohamed VI qui n’a pas tant entretenu des relations particulièrement chaleureuses avec Macron pendant son quinquennat.

Cette catégorie de « ni Macron, ni les autres » se recrute surtout parmi les chefs d’Etat anglophones, malgré la volonté du chef d’état français de s’ouvrir sur ces pays qui n’appartiennent pas à la zone d’influence française : le Sud-Africain Ramaphosa, le Nigérian Buhari ou le Ghanéen Afufo-Addo

A coup sûr, l’Afrique sera donc le continent où les résultats de la présidentielle de dimanche seront scrutés avec un vif intérêt.   

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