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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 21:27
Centrafrique : le groupe de spécialistes internationaux du bitcoin présente son rapport

 

 

https://www.rfi.fr/ 20/06/2022 - 09:30

Le groupe de spécialistes internationaux du bitcoin, qui s'est rendu fin mai en Centrafrique, a envoyé une note d'analyse au président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Les experts évoquent les importants chantiers à mener pour rendre applicable la loi sur les cryptomonnaies votée fin avril.

Parmi les éléments favorables, selon ce rapport : le cadre légal, le recours régulier au paiement mobile et la faible bancarisation de la population, de l'ordre de 5%. Pour les spécialistes, ce contexte offre un bon terreau pour utiliser une monnaie virtuelle.

Mais plusieurs éléments défavorables sont à noter : le manque d'accès à l'électricité, à internet et la question de l'éducation au sujet bitcoin. Les auteurs du rapport proposent de mettre en place une « ambassade » ou une « maison du bitcoin », chargée de dispenser des formations. Ils insistent sur des programmes de sensibilisation dans les administrations, les entreprises, ou encore les universités.

Autre frein selon eux : la nécessité de présenter une pièce d'identité pour obtenir une carte SIM limite les souscriptions individuelles, donc l'accès au paiement mobile, et, à terme, aux cryptomonnaies. Ces spécialistes insistent sur le fait qu'ils ne sont « pas impliqués » dans le projet Sango porté par le président Touadéra. « Nous n'avons pas suffisamment de détails et son issue n'est pas prise en compte dans notre analyse » précisent-ils.

Une loi sur les cryptomonnaies qui inquiète

Opposants et organisations de la société civile continuent de dénoncer « la précipitation » et « l'opacité » d'une loi « radicalement contraire à la souveraineté » du pays, selon la plateforme G-16, le Groupe d'action des organisations de la société civile pour la défense de la Constitution du 30 mars 2016.

Samedi, le bitcoin est tombé sous la barre des 20 000 dollars, son plus bas niveau depuis 18 mois, poursuivant sa baisse en raison de la nervosité des investisseurs face aux problèmes croissants du secteur des monnaies digitales et d'une baisse persistante de l'appétit pour les actifs les plus risqués. La plus importante et la plus connue des cryptomonnaies continue de baisser en valeur et a maintenant perdu environ 61% de sa valeur par rapport à son taux de change de 48 234 dollars le 28 mars.

 

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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 20:45
Le plus grand producteur russe contrecarre la décision de redéfinir les « diamants de conflit »

 

Par Helen Reid

JOHANNESBURG, 16 juin (Reuters) – La Russie, soutenue par la  Biélorussie, la République centrafricaine, le Kirghizistan et le Mali, a  torpillé une proposition soutenue par l’Occident pour discuter de la  question de savoir si ses diamants financent la guerre avant une réunion  internationale sur les diamants du conflit au Botswana, comme le  montrent des lettres.

La fracture du processus de Kimberley (KP), qui certifie les  exportations de diamants bruts, risque de paralyser l’organisme qui  prend des décisions par consensus.

Les lettres, qui n’ont pas été rapportées auparavant, montrent un  différend sur une proposition de l’Ukraine, de l’Union européenne, de  l’Australie, de la Grande-Bretagne, du Canada et des États-Unis de  discuter de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et de l’opportunité  d’élargir la définition des diamants de guerre du PK pour y inclure les  acteurs étatiques lors de sa réunion du 20 au 24 juin au Botswana.

Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont déjà imposé des sanctions à  la Russie Alrosa (ALRS.MM), le plus grand producteur mondial de diamants  bruts, qui représentait environ 30 % de la production mondiale l’année  dernière, et appartient en partie à l’État.

Un projet d’ordre du jour daté du 20 mai comprenait un créneau d’une  heure pour discuter de la question, mais ce point a été supprimé à la  suite d’objections de la Russie, de la Biélorussie, de la République  centrafricaine (RCA), du Kirghizistan et du Mali.

« Nous nous trouvons dans une impasse », a déclaré le président du PK  du Botswana, Jacob Thamage, aux participants – qui comprennent 85 pays,  des représentants de l’industrie et des organisations de la société  civile – dans une lettre du 9 juin les exhortant à trouver un terrain  d’entente.

Le PK définit les diamants de la guerre comme des pierres précieuses  utilisées pour financer les mouvements rebelles qui cherchent à saper  les gouvernements légitimes.

L’étiquetage officiel des diamants russes « diamants de conflit »  nécessiterait un élargissement de la définition. La Coalition de la  société civile du PK appelle à un tel changement depuis des années, de  même que certains pays membres du PK.

Le système de certification, destiné à éliminer le commerce des  soi-disant « diamants de sang », a été mis en place en 2003 à la suite  de guerres civiles dévastatrices en Angola, en Sierra Leone et au  Libéria, qui ont été en grande partie financées par le commerce illicite  des diamants.

Le délégué du PK de la Russie a déclaré dans une lettre du 20 mai que  la situation en Ukraine n’a « aucune incidence » pour le processus de  Kimberley et est « absolument au-delà de la portée » de son système de  certification.

La Biélorussie, la RCA, le Kirghizistan et le Mali ont tous également  fait valoir que la proposition était « politique » ou en dehors du  champ d’application du PK, et que son inscription à l’ordre du jour  était inappropriée. Les quatre pays ont soutenu la Russie lors des  récents votes de l’Assemblée générale des Nations unies.

La RCA déchirée par la guerre est le seul pays au monde actuellement  soumis à un embargo partiel sur le PK pour les exportations de diamants  bruts. La Russie, avec laquelle elle entretient des liens étroits en  matière de commerce et de sécurité, s’est efforcée de lever ces  restrictions.

Le Mali entretient également des liens étroits avec la Russie. Des  centaines d’entrepreneurs militaires russes s’y sont déployés depuis le  début de cette année pour aider le gouvernement à combattre les  insurgés.

« Si le processus de Kimberley doit être un garant crédible que les  diamants exportés avec un certificat PK sont en fait exempts de conflit,  il ne peut pas refuser d’examiner les questions valables qui ont été  soulevées quant à savoir si les diamants bruts exportés par la Russie  financent son invasion de l’Ukraine », a écrit la Canadienne Ioanna  Sahas Martin à la présidente du PK plus tôt ce mois-ci.

Dans une lettre à la présidence lundi, le représentant ukrainien du  PK, Andrii Tkalenko, a proposé deux amendements au système de  certification : élargir la définition pour inclure les acteurs  gouvernementaux et permettre aux pays du PK, par un vote majoritaire,  d’expulser un pays qui porte atteinte à la souveraineté d’un autre  membre du PK.

La Grande-Bretagne, l’Union européenne et les États-Unis ont  également déclaré que la Russie devrait se retirer des comités du PK  qu’elle préside actuellement. lire la suite

« L’inaction porterait atteinte à la crédibilité et à l’intégrité du  processus de Kimberley non seulement en tant que mécanisme de prévention  des conflits, mais aussi en tant que mécanisme de réglementation  commerciale », a déclaré Marika Lautso-Mousnier de la Commission  européenne dans une lettre.

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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 20:44
Entre Paris et Abidjan, la difficile traque des « brouteurs », ces cyberarnaqueurs ivoiriens

 

LU POUR VOUS...

 

Entre Paris et Abidjan, la difficile traque des « brouteurs », ces cyberarnaqueurs ivoiriens

Pédocriminalité, pornographie, vidéos et photos volées privées sont utilisées pour faire chanter de potentielles victimes, notamment françaises.

Par Yassin Ciyow(Abidjan, correspondance) et Youenn Gourlay(Abidjan, correspondance)

C’est un message que des millions de Français ont reçu ces derniers mois : « Vous avez commis l’infraction, après avoir été ciblé sur Internet, visualisation de vidéos à caractère pédopornographique, des photos/vidéos dénudées de mineurs ont été enregistrées par notre cyber gendarme et constituent les preuves de votre infraction. » Le texte, attribué à la Brigade de protection des mineurs (BPM), est signé et tamponné par la gendarmerie nationale ou la police nationale française et par Catherine De Bolle, la présidente d’Europol, l’agence européenne de police criminelle.

Ce courriel malveillant et d’autres fausses convocations en justice du même genre, que trahissent parfois des fautes d’orthographe, des maladresses de style et des erreurs dans le nom des services ou des autorités, circulent sur le web depuis fin 2020. Cette escroquerie aurait connu une recrudescence durant l’été 2021, selon les autorités françaises, et même une explosion au mois de septembre de cette même année.

Selon nos informations, plusieurs enquêtes de la section cybercriminalité du parquet de Paris ont été ouvertes concernant les différentes campagnes de spams. Le journal Le Parisien révélait en février que l’une d’entre elles, ouverte en mars 2020, avait permis de recueillir plus de 120 plaintes pour un préjudice de plus de 1,1 million d’euros en France. De fait, les usurpateurs réclament généralement à leurs cibles des amendes de plusieurs dizaines de milliers d’euros sous peine de voir les accusations de pédopornographie révélées « aux médias et aux proches ». Pire, plusieurs victimes se seraient suicidées ou auraient tenté de le faire.

Escroqueries 2.0

Qui se cache derrière ces cyberarnaques ? Début 2021, les enquêteurs français ont commencé à s’intéresser sérieusement à la Côte d’Ivoire. Là-bas opèrent ceux que l’on nomme les « brouteurs », en référence aux moutons qui se nourrissent sans faire d’efforts. Un phénomène qui a d’abord vu le jour au Nigeria au début des années 2000, avec l’arrivée d’Internet, avant de s’étendre progressivement à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Désormais, les brouteurs sont disséminés à travers le pays, notamment à Soubré et Divo (sud), deux villes moyennes situées dans des régions riches en produits agricoles et où circule beaucoup d’argent liquide.

Dans l’affaire des fausses convocations, la piste ivoirienne est confirmée par un officier ivoirien des services de renseignement. « Deux émetteurs de mail spam en Côte d’Ivoire ont usurpé les identités du patron de la gendarmerie française, du préfet de police de Paris et de la directrice d’Europol : il s’agit de chantage à la pédopornographie, à la pédophilie. Ce mail s’est retrouvé propagé des millions de fois », révèle-t-il. Difficile toutefois de dire le nombre d’escrocs que dissimulent ces deux émetteurs. « Une ou deux personnes peuvent causer beaucoup de dégâts », poursuit la source qui privilégie toutefois l’hypothèse de « petits groupes » qui se passent le mot et répliquent les campagnes de ce type. Des cas similaires ont été signalés en Belgique, au Canada et en Suisse. Tous renvoient vers la Côte d’Ivoire.

Plus discrets ces dernières années, les brouteurs ivoiriens ont tiré profit de la pandémie de SARS-CoV-2 pour reprendre du service. Ils se sont attaqués aux individus confinés à travers le monde et, surtout, davantage connectés. La crise sanitaire mondiale a été un « facteur de développement » des arnaques au chantage ainsi qu’à toutes les formes d’escroquerie 2.0, confie l’officier ivoirien. Malgré quelques grosses ficelles, les brouteurs seraient aujourd’hui mieux organisés et plus ingénieux que par le passé. Avec des fraudes très variées, comme les arnaques à la location, aux faux chèques ou aux faux comptes de stars.

Les plus répandues seraient encore celles liées à l’emploi et à l’amour. Cette dernière consiste pour un brouteur à se faire passer pour une femme ou un autre homme grâce à des photos et vidéos volées, puis à soutirer de l’argent à la personne séduite en la faisant chanter ou en jouant sur ses sentiments. Le tout, sans jamais montrer son vrai visage. L’intelligence artificielle permet aujourd’hui de contourner cette dernière difficulté. Empruntant aux techniques de « deep fake » (ou hypertrucage), les escrocs en ligne peuvent désormais aller jusqu’à réaliser des vidéos ou répondre à des appels vidéo de leurs victimes en se faisant passer pour des personnes qu’ils ne sont pas. Des canulars sophistiqués et dangereux qui sont bien développés au Nigeria et dont certains cas ont déjà été signalés en Côte d’Ivoire.

« Forme de mépris »

De l’avis des services spécialisés et des experts en cybercriminalité, les arnaques virtuelles en tout genre provenant de Côte d’Ivoire ont considérablement augmenté. Pourtant l’ampleur du phénomène reste difficilement mesurable, car les chiffres ne reflètent que les plaintes déposées dans les pays où résident les victimes. Des plaintes qui sont ensuite transmises aux autorités judiciaires et sécuritaires ivoiriennes par voie diplomatique, comme l’ont fait récemment le Canada ou la Suisse.

En Côte d’Ivoire, la Direction de l’information et des traces technologiques a lancé une enquête sur les fausses convocations judiciaires. A ce stade, aucune interpellation n’a eu lieu. « C’est en bonne voie », affirme un responsable au sein de ce très discret service de police scientifique. Gênées par la réputation de « pays du broutage » que nourrissent ces affaires, les autorités ivoiriennes affirment tout mettre en œuvre pour identifier les cyberarnaqueurs qui usurpent l’identité de responsables sécuritaires français et européens : « On sait qu’il en va de notre image », reconnaît un officier de sécurité ivoirien.

Côté français, on déplore pourtant un « manque d’efficacité » et de « franche coopération » des services ivoiriens sur les cas de fausses convocations judiciaires ainsi que sur les « scam romance », le jargon policier pour décrire les arnaques aux sentiments. « Quand on discute, on a le droit à plein de promesses, mais aucune demande n’aboutit, même pour une simple identification d’adresse », se plaint un enquêteur français. En attendant, les policiers français procèdent à des interpellations en France. Et pour cause : le modus operandi des brouteurs requiert d’avoir des relais locaux pour récupérer les fonds soutirés aux victimes. Sur place, jusqu’à une vingtaine de personnes peuvent faire partie du « réseau logistique » de complicité. Certains sont chargés de retirer au distributeur les fonds extorqués, d’autres repartent en Côte d’Ivoire en transportant jusqu’à 10 000 euros, soit le montant maximum en espèces autorisé sur un vol. Un « travail de fourmi », confie l’enquêteur français.

Côté ivoirien, on se défend en évoquant de la « frustration » et un certain « déséquilibre » dans la coopération avec les pays occidentaux. « Quand nous leur signalons des victimes en Côte d’Ivoire de délinquants résidant dans leurs pays, il n’y a jamais d’interpellation, et on nous avance des arguments de procédure », peste l’officier de sécurité ivoirien déjà cité. Les signalements en question concernent essentiellement des « appels à la haine » contre le pouvoir en place ou certaines communautés, diffusés par des individus, souvent des Ivoiriens, établis en Europe ou en Amérique du Nord. « Ils nous soupçonnent de traquer des opposants, poursuit la source, nous y voyons une forme de mépris. »

Hackeurs militants

En parallèle des réseaux d’enquête officiels, des militants français et ivoiriens s’efforcent à leur niveau de traquer les brouteurs et de faire de la sensibilisation. « On reçoit une vingtaine de plaintes de victimes chaque semaine », indique Assane Coulibaly, créateur en 2015 de Police secours, un compte Facebook qui fait le lien entre les services de secours et la population. Car 95 % des victimes des brouteurs sont basées en Côte d’Ivoire, selon nos informations. Le premier travail de M. Coulibaly est de les écouter et de les conseiller, avant de les orienter vers la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité, un service de la police nationale ivoirienne qui, dit-il, « a beaucoup avancé sur ce phénomène. Il y a eu beaucoup d’arrestations et d’interpellations ces derniers temps ».

De son côté, le youtubeur français Sandoz agit comme un hacker militant. Depuis un peu plus de trois ans, il infiltre les ordinateurs de certains escrocs et supprime les photos ou vidéos compromettantes d’une victime qui se serait par exemple déshabillée devant sa caméra. Il dénonce les arnaques sur sa chaîne Youtube, publie des vidéos de ses contre-attaques et prévient dès qu’il le peut des victimes en train de se faire piéger, surtout des personnes âgées. Certaines, souligne-t-il, ont parfois tenté « de mettre fin à leurs jours ». « Mais tout seul, je ne peux pas mettre la main sur tous les brouteurs », concède-t-il.

Ce chasseur de brouteurs plaide pour une meilleure « collaboration entre les deux pays concernés pour que les choses avancent plus vite ». Sinon, craint-il, les meilleurs escrocs conserveront toujours une longueur d’avance : « La durée de vie d’un brouteur est de quelques heures, il change rapidement d’identité. Quand on porte plainte, ça prend des mois, des années. Si on agit vite, qu’on a la localisation, le nom, le numéro de téléphone, on peut garder l’œil sur lui. »

 

Yassin Ciyow (Abidjan, correspondance) et Youenn Gourlay (Abidjan, correspondance)

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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 20:43
ABDOULAYE MISKINE : UNE DETENTION INCONGRUE DU LEADER DE FDPC AU TCHAD

 

Lu pour vous

 

AUSSI BIZARRE QUE CELA PUISSE PARAITRE, PRESQUE TOUS LES LEADERS POLITICO-MILITAIRES CENTRAFRICAINS LES PLUS CRUELS ET RADICAUX SONT AU TCHAD, MAIS SEUL CELUI DU FDPC, LE GENERAL MARTIN KOUMTANMADJE ALIAS ABDOULAYE MISKINE CROUPIT EN DETENTION BIENTOT TROIS ANS. COMMENT CELA PEUT-IL S’EXPLIQUER ?

La détention du leader de FDPC, le général Abdoulaye MISKINE  suscite  vraiment des interrogations et indignations car celui-ci s’est donné  corps et âme pour un retour réel de paix  en RCA à travers des actions concrètes, visibles mais  non reconnues par la haine des ennemis qui veulent tout simplement en découdre avec le Général.

FOND DU PROBLEME

En tant que  doyen de la rébellion Centrafricaine, Abdoulaye MISKINE  a compris l’enjeu et a refusé l’option de  guerre au détriment de la paix  après l renversement du régime  sanguinaire de François Bozizé ;Aussi, c’est grâce à sa sagesse  que les 14 groupes politico-militaires et le Gouvernement Centrafricain sont parvenus  aux accords de Khartoum  signé à Bangui en 2019 ; Il reste le premier leader du groupe politico-militaire qui a réussi le cantonnement de ses éléments à Zoukoumbo dans le cadre du projet DDRR, mais malheureusement, c’est la base de ses éléments qui a subi  un  bombardement aérien et attaque terrestre avec  des chars en Avril 2019 par la MINUSCA sous un prétexte de blocage du convoi des véhicules de la CFAO,  juste après les accords de Khartoum et Bangui, pourtant, ces éléments attendaient le processus de DDRR depuis Juin   2016 ;Il apparait de manière claire que Abdoulaye MISKINE n’est ni officiellement accusé par les organisations de droit de l’homme ni par les cours internationales pénales sauf que les autorités centrafricaines l’ont diabolisé parce qu’il voulait dénoncer la violation des accords de Khartoum. La détention du leader de FDPC depuis trois ans au Tchad est surprenante  car l’on s’interroge sur les causes réelles de celle-ci. Or il y a des chefs rebelles connus pour leurs atrocités commises sur les populations civiles, parfois reconnus coupables de crimes de guerre et crime contre l’humanité, ceux-là sont en liberté et circulent librement au Tchad.

RESUME DES ACTIONS DE MEDIATION

Nous publions in fine le résumé de la médiation menée entre le FDPC, les organismes internationaux et le gouvernement pour un  retour définitif de la paix en République Centrafricaine. Ce résumé permet de mettre en lumière les bonnes intentions du leader de FDPC sur sa volonté de créer une atmosphère de concorde entre les centrafricains. Après la prise de pouvoir par la coalition SELEKA dont le FDPC n’est pas partie prenante, celui-ci  était accusé de groupe traitre, ce qui a créé une  divergence entre  le FDPC et cette coalition au point que son groupe a été attaqué par des éléments sélékas dans la région de la Nana Mambéré. Aussi fallait-il convaincre le FDPC et son leader de négocier très rapidement avec le Gouvernement pour obtenir un cessez le feu afin de ramener la paix en RCA. Par la suite, le Général Abdoulaye MISKINE a donné son accord pour les négociations et arrêts des hostilités par son groupe. A cet effet, l’appui des organisations et institutions internationales sur cette démarche crédibilise cette volonté. Chose faite.

Ainsi, Le 05 août 2O13, le Comité de médiation a fait adresser une lettre de bonne intention à la MINUSCA, demandant son appui par rapport à son initiative de paix et de réconciliation en RCA. Le 13 octobre 2013, une deuxième lettre a été adressée à la même organisation pour solliciter son intervention auprès du Président Camerounais Mr Paul BIYA pour la libération d’Abdoulaye MISKINE leader du FDPC écroué au Cameroun. Le  FDPC  adresse une lettre de félicitation à la Présidente Catherine SAMBA PANZA, le 27/ 01/2014, pour son élection comme Présidente de la Transition, dans ce même courrier, le FDPC a exprimé sa ferme volonté de déposer les armes car son objectif n’était  pas de poursuivre les hostilités.

En définitive, plusieurs courriers ont été adressés à la MINUSCA, sollicitant des appuis multiformes pour relancer un dialogue franc avec le Gouvernement afin de faire démobiliser et désarmer ses combattants, mais c’est bien dommage que ces écrits sont demeurés lettre morte. Toutefois la raison a pris le dessus et tout le monde s’est fait rattraper avec les pourparlers de Khartoum suivi de l’accord qui piétine faute d’un consensus hardi. Après la libération d’Abdoulaye MISKINE, celui-ci est accueilli à Brazzaville par le Président Denis SASSOU NGUESSO, occasion d’activer les pourparlers de paix et de réconciliation selon le vœu du FDPC.Il convient de souligner que la libération du général Abdoulaye MISKINE et celle de 26 otages dont le prêtre polonais en novembre 2014 est une œuvre du comité sous les auspices de la Communauté de SAINT’EGIDIO.

Toujours dans le souci d’amener le FDPC et son leader Abdoulaye MISKINE à abandonner les armes, le comité en entrepris de relancer les démarches de négociations en 2016 après l’élection du Président, le Prof. Faustin Archange TOUADERA. Une lettre de félicitation a été adressée à l’endroit du Président élu, montrant une fois de plus que le FDPC est résolument tourné vers la recherche de paix en Centrafrique. Mais pour mieux avancer, le comité a changé de stratégie en sollicitant l’implication des députés de la circonscription de Kabo. Aussi, les deux députés ont-ils accepté de prendre part aux démarches et négociations, ce qui aboutit à l’élaboration d’un avenant permettant au FDPC de faire partie des groupes signataires de l’accord du forum  Bangui.

Sans relâche, le comité poursuit ses activités puisque tenu par l’obligation de résultat : Paix et Réconciliation. Aussi, par l’entremise de son coordinateur Mr Lucien ASSALBAYE, une série de rencontres a eu lieu entre autre avec le Président de la République, Son Excellence Faustin Archange TOUADERA, le 27 Mai 2019, Mme la Ministre de l’Action Humanitaire et de la réconciliation, le 6 Juin, puis le Premier Ministre le 21 juin 2019. Le comité entend poursuivre ses actions pour atteindre son objectif, celui de rencontrer Abdoulaye MISKINE ; avec une délégation qui impliquera les Députés de KABO, région d’origine du leader du FDPC. Tels sont les actions menées sans tabous ni réserve avec le leader du FDPC pour la paix en RCA, son pays.

PEREZE KO

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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 20:41
Cameroun RCA : concertations autour d’un nouveau tracé de la frontière à Yaoundé

Lu pour vous

 

(Agence Ecofin) 15 juin 2022 10:26 - Legs colonial, la frontière entre le Cameroun et la Centrafrique a été parfois « source d’incompréhension et d’incidents regrettables » entre les deux pays.

« Les presque 800 km de frontière entre le Cameroun et la RCA [République centrafricaine, Ndlr] ont été définis par un accord entre l’Allemagne et la France en 1908. Les bornes ont été posées en 1909 et depuis il n’y a pas eu de travaux pour s’assurer que les bornes sont en place ». Ce contexte est posé par Grégoire Mvongo, gouverneur de la région de l’Est.

Le haut responsable de la région s’exprimait ainsi, lundi 13 juin, en marge des travaux de la 2e session de la Commission mixte permanente de sécurité transfrontalière entre le Cameroun et la République centrafricaine.

Cette commission, qui ne s’est pas tenue depuis 2010, entend examiner les voies et moyens pour tracer à nouveau la frontière qui sépare les deux pays, rapporte Stopblablacam.

Il s’agit, d’après le gouverneur Mvongo, de « resserrer à certains endroits les bornes [qui] ont été détruites [et à] d’autres endroits, les bornes ont été ennoyées parce que les cours d’eau ont parfois changé de cours. À ces endroits-là, il y a des contestations sur les tracés ».

Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale qui préside les travaux de Yaoundé, aux côtés de son homologue centrafricain, a d’ailleurs posé les enjeux de cette rencontre. « Concernant la question de réaffirmation de la frontière commune, il est apparu lors des travaux de 2010 que les points d’incertitude juridique identifiés sont dus, soit à la disparition de certaines bornes frontières implantées par les puissances coloniales, soit à la mauvaise interprétation du tracé par les populations et les autorités frontalières », a déclaré le membre du gouvernement.

D’après lui, c’est cette frontière floue qui est « parfois, source d’incompréhension et d’incidents regrettables ». Le gouverneur de la région de l’Est pense d’ailleurs que les travaux de la commission mixte vont « relancer le processus de réaffirmation de cette frontière, c’est-à-dire repérer les bornes, replacer celles qui n’existent plus et puis poser de nouvelles bornes entre les anciennes ».   

Pour sa part, le ministre Atanga Nji espère « qu’avec l’appui de la Coopération allemande pour le développement […] nous poursuivrons, jusqu’à terme, le processus de réaffirmation du tracé de notre frontière commune pour le bonheur de nos populations frontalières et la sécurité de nos États ».

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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 14:49
RCA : Le CIO et l’ACNOA s’opposent à la mise en place du nouveau bureau du CNOSCA

 

Centrafrique : le CIO et l’ACNOA s’opposent à la mise en place du nouveau bureau du CNOSCA

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 15 juin 2022 09:00

 

Le Comité international Olympique (CIO) et l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) condamnent la mise en place du nouveau bureau du Comité national olympique et sportif centrafricain (CNOSCA). Pour ces instances internationales, le ministère des sports est à l’origine de ce dysfonctionnement et apportent leur soutien au bureau dirigé par Gilles Gilbert Grézenguet.

Pour le CIO, la mise en place d’un bureau "parallèle" du CNOSCA est qualifiée d’un "incident regrettable" tendant à déstabiliser le bureau géré par Gilles Gilbert Grézenguet dûment reconnu.

Le CIO et l’ACNOA condamnent avec la plus "grande fermeté les agissements du ministère des sports et rejettent catégoriquement ses tentatives d’ingérence répétées" qui, selon eux, "ne sont en rien compatibles avec les règles de la charte olympique et les valeurs qui régissent le mouvement olympique", déclarent-ils.

Les instances olympiques rappellent dans leur note que, seuls les comités nationaux olympiques reconnus par le CIO peuvent représenter leur pays, citant en l’occurrence, le bureau issu de l’Assemblée générale élective du 13 novembre 2021, dirigé par Gilles Gilbert Grézenguet.

Un bras de fer avec le ministère des sports

Le Comité International Olympique met en garde contre tous ceux qui vont entreprendre une action en dehors du bureau reconnu, toute tentative par un tiers de se substituer aux prérogatives du CNOSCA.

Pour situer les faits, après expiration du mandat du bureau dirigé par Gilles Gilbert Grézenguet, une assemblée générale élective devait être organisée. Le ministre des sports émet une réserve et demande au bureau sortant de retarder les élections, en attendant que les choses soient tirées au clair. Cela n’a pas été observé, les élections sont organisées et le président sortant est reconduit.

Le ministre des sports va alors suspendre les activités du CNOSCA et mettre en place un comité de crise, devant organiser une autre assemblée générale. Ce qui est fait le 28 mai dernier en élisant Alfred Service à la tête du CNOSCA, même si le tribunal administratif avait annulé la décision du ministre des sports.

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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 14:34
Des combattants syriens ont participé aux massacres du groupe Wagner en RCA
Des combattants syriens ont participé aux massacres du groupe Wagner en RCA

Lu pour vous

 

Des combattants syriens ont participé aux massacres du groupe Wagner en République centrafricaine

Par Mohammed Amin

https://www.middleeasteye.net/ BLUBOL, Soudan Published Vendredi 17 juin 2022 - 13:16

Des témoins oculaires affirment à MEE que des mercenaires syriens se trouvaient parmi les forces du groupe russe qui les ont arrêtés et ont tué leurs collègues

Des témoins oculaires fuyant les attaques des mercenaires du groupe Wagner en République centrafricaine (RCA) ont témoigné à Middle East Eye du rôle joué par les combattants syriens et arabes, alors que le réseau russe continue d’étendre son influence à travers l’Afrique.

Deux témoins d’une série d’attaques qui ont commencé sur le site d’une mine d’or dans la région centrafricaine d’Andaha fin mars assurent à MEE que des mercenaires syriens figuraient parmi les combattants de Wagner. 

Le groupe Wagner « s’enrichit au Soudan » grâce aux mines d’or et au gouvernement

Ces témoins soudanais, qui ne pouvaient pas donner leur nom pour des raisons de sécurité, sont des artisans chercheurs d’or à Andaha.

Ils s’exprimaient depuis le village de Blubol, au Darfour du Sud, qu’ils ont atteint après avoir marché pendant plus d’une semaine, souvent sans nourriture ni eau, en passant par le Tchad, puis en franchissant la frontière avec le Soudan. Un certain nombre de personnes fuyant les attaques sont mortes en essayant de se mettre en sécurité.

Les attaques à Andaha, une région minière, ont commencé le 23 mars et se sont poursuivies sporadiquement, faisant plus d’une centaine de morts parmi les mineurs d’or du Soudan, du Tchad, du Niger et de Centrafrique.

Dialecte syrien

Après avoir survécu aux attaques, les mineurs soudanais ont été détenus pendant plusieurs jours par des mercenaires de Wagner. Ils ont rapporté à MEE avoir été torturés par les combattants, dont certains avaient des traits syriens et parlaient un dialecte syrien.

« Il y a des combattants de plusieurs nationalités avec la société de sécurité russe. Nous avons vu des combattants de Russie, de Syrie et d’autres pays africains, y compris de République centrafricaine et d’autres », a déclaré l’un des détenus.

« Quand les combattants de Wagner m’ont enlevé, j’ai vu des combattants syriens. L’un d’eux a même mené l’enquête sur nous et traduisait pour les officiers russes. Ils parlaient arabe dans un dialecte levantin, que je connais très bien, alors j’ai réalisé qu’ils étaient des mercenaires syriens. »

Les témoins ont déclaré que les forces de Wagner, qui sont alliées au gouvernement centrafricain dans sa lutte contre les rebelles, y compris le groupe Séléka, avaient attaqué des civils et qu’il n’y avait pas eu d’affrontements récents entre le gouvernement et les forces rebelles à Andaha.

Wagner contrôle des mines de diamants et d’or en Centrafrique et au Soudan voisin.

La Russie veut recruter des mercenaires syriens pour combattre en Ukraine

Le groupe Wagner est considéré par les responsables occidentaux comme un moyen pour le gouvernement du président russe Vladimir Poutine d’étendre son influence dans le monde entier, en obtenant de précieuses concessions minières aurifères qui aident Moscou à contourner les sanctions et en établissant des relations avec des gouvernements africains et moyen-orientaux peu regardants. 

À cause de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Moscou a besoin de nouvelles recettes et la guerre aurait dynamisé les efforts pour obtenir de l’or africain, qui serait ensuite blanchi par les Émirats arabes unis.

« Russes noirs »

Le groupe Wagner serait dirigé par Evgueni Prigojine, oligarque russe surnommé « le chef de Poutine » parce que ses restaurants ont accueilli des dîners du président russe accompagné de dignitaires étrangers. Ce dernier dément.

Après être intervenus aux côtés du gouvernement du président syrien Bachar al-Assad dans la guerre civile syrienne en 2015, et plus tard dans la guerre civile en Libye, la Russie et le groupe Wagner ont établi une présence significative au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Aujourd’hui, des combattants syriens et libyens travaillent pour le groupe russe en dehors de leur pays.

« Il existe de nombreuses preuves que Wagner a déployé des combattants syriens, tchétchènes et libyens en RCA »

- Pauline Bax, International Crisis Group

Pauline Bax, directrice adjointe du programme Afrique de l’International Crisis Group, indique à MEE qu’il existe « de nombreuses preuves que Wagner a déployé des combattants syriens, tchétchènes et libyens en RCA ».

Selon la responsable, les forces de Wagner recrutaient de jeunes hommes, souvent d’anciens rebelles, des provinces centrafricaines pour servir de milices locales.

Ces combattants, surnommés « Russes noirs », protègent les petites villes des attaques et « ont eu les mains libres pour percevoir les taxes locales, probablement pour que Wagner n’ait pas à les payer ».

L’une des victimes des attaques de Wagner déclare à MEE que le groupe contrôlait les zones d’extraction d’or à travers Andaha, y compris à Ndélé, Seinkilo, Gordil et Tirigoulou. Le réseau de mercenaires serait le plus préoccupé par Ndélé, qui est la principale zone diamantifère située entre Andaha et la capitale, Bangui. 

Des mercenaires de Wagner missionnés par Moscou « pour tuer le président ukrainien »

 « Les récents mouvements militaires des combattants de Wagner depuis mars étaient très clairs. Ils veulent resserrer leur contrôle sur la ville stratégique de Ndélé afin de dominer la zone d’extraction de diamants », raconte le témoin oculaire soudanais à MEE.

« Ces développements s’inscrivent dans le schéma général des activités de Wagner en RCA », renchérit Bax. « À Bangui, les troupes de Wagner protègent le gouvernement, en particulier la présidence, tandis que leur mode opératoire dans les provinces indique qu’elles sont principalement intéressées par la sécurisation des zones aurifères et diamantaires. »

Un réseau de mines d’or et de diamants

« Ils contrôlent plusieurs zones minières importantes et s’engagent régulièrement dans des combats dans des zones minières qui sont sous le contrôle des rebelles de la CPC », a-t-elle déclaré, faisant référence à la Coalition des patriotes pour le changement qui combat le gouvernement.

Le gouvernement Bangui a donné à une société russe les droits sur la seule mine d’or industrielle du pays.

« Wagner assure la sécurité de cette mine ; il n’y a plus de responsables centrafricains sur le terrain », précise Bax. « Les troupes de Wagner ailleurs tentent de prendre le contrôle des zones minières, mais elles n’expulsent pas toujours les mineurs artisanaux à moins qu’ils ne soient soupçonnés de travailler avec les rebelles du CPC », poursuit-elle. 

« Ils ont attaqué les mineurs, qui sont en fait des civils. Wagner veut dominer ces champs d’extraction d’or et de diamants et expulser tout petit mineur qui y travaille »

-Adam Zakaria Abakar, mineur

Les témoins oculaires, qui étaient restés environ un an en Centrafrique travaillant dans le secteur minier, rapportent à MEE que la présence de la coalition des rebelles centrafricains, y compris la Séléka, ne se faisait pas souvent sentir à Andaha.

Mais ils expliquent que l’attaque de Wagner en mars, et celles qui l’ont suivie, n’avaient rien à voir avec la guerre entre le gouvernement et les rebelles, mais concernaient en fait le contrôle des champs d’extraction d’or et de diamants.

« Je n’ai pas vu de présence claire de rebelles à Andaha récemment », affirme Adam Zakaria Abakar, un mineur qui a fui la Centrafrique. « Ils ont attaqué les mineurs, qui sont en fait des civils. Wagner veut dominer ces champs d’extraction d’or et de diamants et expulser tout petit mineur qui y travaille. »

Pauline Bax déplore : « Malheureusement, les mineurs artisanaux sont des dommages collatéraux des batailles entre Wagner et les rebelles. Le gouvernement n’a pas d’argent pour payer Wagner pour ses services. Wagner doit donc se payer par les revenus miniers… »

« La Russie tente d’étendre sa sphère d’influence en Afrique en se positionnant comme un acteur de la sécurité. L’un de ses principaux arguments de vente, en dehors de sa formidable industrie de l’armement, est qu’il n’est pas l’Occident. Wagner a été un intermédiaire pratique parce qu’il ne s’agit pas d’une entité juridique et n’a pas à respecter les règles. »

Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.

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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 13:56
Le président Faustin Touadéra porte plainte contre le journaliste Rémy Ngono

 

Lu pour vous

 

https://beninwebtv.com/ Par Romaric Déguénon

 

Dans un communiqué officiel signé du tribunal correctionnel de Bangui, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a déposé une plainte contre le journaliste Rémy Ngono pour offense à sa personne. Le Franco-camerounais est attendu le 23 juin prochain devant la justice centrafricaine.

Remy Ngono a rendez-vous avec la justice centrafricaine. Le journaliste de RFI est attendu le 23 juin prochain au tribunal correctionnel de Bangui. Le Franco-camerounais et une certaine, Sabine Ntsama, une conseillère en ressources humaines, sont appelés à répondre d’une plainte déposée par le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra contre eux.

En effet, dans la note du tribunal correctionnel de Bangui, dont la presse locale a pu prendre contact, les deux personnes sont accusées d’avoir tenu via les réseaux sociaux des propos qui ont portés atteintes à l’honneur et à la dignité du chef de l’Etat et ont incité la population centrafricaine à la haine et à la révolte.

« Dans une vidéo sur sa page Facebook, le journaliste Remy Ngono a révélé comment Monsieur Touadera utilise sa position pour protéger des entités criminelles internationales. Le président centrafricain y est présenté comme le parrain d’une mafia savamment orchestrée par des feymans camerounais », lit-on notamment dans le communiqué.

Journalistes panafricanistes, Rémy Ngono et Sabine Ntsama dénoncent depuis des mois la protection attribuée par l’Etat Centrafricain à Emile Parfait Simb qui a rejoint la Russie à partir de Bangui avec un passeport centrafricain.

« La citation directe de M. Touadera contre moi est ridicule et irrecevable devant toute juridiction normale »

Invitée à réagir à cette citation à comparaître, Sabine Ntsama a jugé la convocation de « ridicule et irrecevable devant toute juridiction normale ». « Touadera, son Ministre de la Justice, ses auxiliaires de Justice, ne m’ont jamais cité à comparaître devant aucune juridiction. La citation lue sur les réseaux sociaux vise M. J. Remy Ngono, dont je ne suis ni la conjointe, ni la collaboratrice, mais dont je semble être l’intermédiaire choisie pour lui signifier ladite citation », a-t-elle déclaré à la presse locale.

« M. Touadera ne dit pas en quoi l’information sur les poursuites est fausse, et n’arrive pas à expliquer comment la délivrance d’un passeport diplomatique centrafricain à M. Simb, poursuivi dans plusieurs pays et surtout la sollicitation pour ce dernier de visa pour aller en Russie ne serait pas un soutien à une personne poursuivie par la justice de plusieurs pays et qui ne doit sa présence dans sa délégation qu’à une libération sous garant après avoir été interpellé par la justice camerounaise », a-t-elle ajouté.

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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 13:42
Outrage et diffamation du Chef d'Etat centrafricain : Jean Remy Ngono à la barre
Outrage et diffamation du Chef d'Etat centrafricain : Jean Remy Ngono à la barre

Lu pour vous

 

 

Outrage et diffamation du Chef d'Etat centrafricain : Jean Remy Ngono à la barre
Outrage et diffamation du Chef d'Etat centrafricain : Jean Remy Ngono à la barre
Outrage et diffamation du Chef d'Etat centrafricain : Jean Remy Ngono à la barre
Outrage et diffamation du Chef d'Etat centrafricain : Jean Remy Ngono à la barre
Outrage et diffamation du Chef d'Etat centrafricain : Jean Remy Ngono à la barre
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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 13:28
Forum de Saint-Pétersbourg: l'Afrique, terre d'«opportunités»

 

Forum de Saint-Pétersbourg: l'Afrique, terre d'«opportunités» pour une Russie marginalisée

https://www.rfi.fr/ 16/06/2022 - 04:27

Le Forum économique de Saint-Pétersbourg s’est ouvert hier, mercredi 15 juin, pour sa 25e édition dans un contexte particulier pour le pays organisateur. Au cœur de nombreuses tables rondes : la résilience de la Russie face aux sanctions dont elle fait l’objet depuis plusieurs mois par les pays occidentaux à cause du conflit en Ukraine. Et en invité d'honneur : l'Égypte.

Les ambitions russes sont annoncées : « Profiter des opportunités qu'offre l'Afrique pour l'économie et la sécurité russes ». Problématiques énergétiques et sécurité alimentaire sont les thématiques dominantes. L’ambassadeur sénégalais interviendra sur ce dernier sujet. Macky Sall a récemment fait le déplacement en Russie pour plaider la cause du continent, touché de plein fouet par la crise russo-ukrainienne.

Si certains alliés proches sont donc annoncés, aucun chef d’État n’est officiellement attendu. L’année dernière, Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine, avait fait le déplacement. « Il est temps pour le pays de se débarrasser de ses illusions et de reconsidérer sa stratégie économique extérieure », précisent les organisateurs du Forum.

Les Égyptiens notamment interviennent dans de nombreux panels au cours des trois jours. Une table ronde est même consacrée à la relation Russie-Égypte ce jeudi. Au cœur des échanges, entre autres, la zone industrielle russe dans la zone économique du canal de Suez. L'ambition : qu'elle devienne « une porte d'entrée pour les entreprises russes sur les marchés d'autres pays du continent africain ».

PUBLICLa RCA en nombre

Autre délégation importante, celle de la Centrafrique. Le Premier ministre lui-même a fait le déplacement, à la tête d’une délégation d’une dizaine de membres composée du ministre des Mines, Rufin Benam-Beltoungou, et d’experts nationaux. Il doit participer aujourd’hui à la table ronde sur les relations russo-africaines, en compagnie notamment du président de la commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo, et d’une petite dizaine d’intervenants russes, dont le directeur général de la chaîne RT.

Objectif de la délégation : approfondir la coopération avec la Russie, jusque-là centrée sur les secteurs de la sécurité et des mines.

Absent de la photo officielle de la délégation, un autre détenteur d’un passeport diplomatique centrafricain sera néanmoins présent dans les couloirs du forum de Saint-Pétersbourg : il s’agit du Camerounais Émile Parfait Simb. L’entrepreneur a vu son étoile pâlir dans son pays, où il est visé par des plaintes pour escroquerie après que des investisseurs ont perdu leur mise dans ce qu’ils décrivent comme une arnaque façon pyramide de Ponzi. 

Émile Parfait Simb a néanmoins su rebondir à Bangui l’an dernier : nommé conseiller spécial du président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, c’est à ce titre qu’il a obtenu son passeport en novembre. Il est souvent présenté comme l’un des principaux inspirateurs du « projet Sango », la cryptomonnaie centrafricaine portée par le président Touadéra.

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