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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 00:39

 

 

http://beninmondeinfos.com/  18 février 2016

 

Les résultats du  scrutin présidentiel du dimanche 14 février 2016 sont connus pour le compte de Bangui la capitale. Au vu des chiffres, Faustin Archange Touadéra a pris une large avance sur son challenger Anicet-Georges Dologuélé en attendant les résultats des provinces. 

 

120.000 voix environs pour Faustin Archange Touadéra et à peu près 55.000 pour Anicet-Georges Dologuélé  à Bangui selon les compilations faites par l’AFP à partir des chiffres avancés par l’Autorité nationale des élections (ANE) ce 17 février 2016. Selon les chiffres officiels, l’ancien Premier-ministre de François Bozizé a largement devancé son challenger Anicet-Georges Dologuélé dans la quasi-totalité des arrondissements de Bangui à l’exception du 2ème arrondissement où le score est quelque peu serré. Si les tendances provisoires à Bangui se confirment en province, l’on va vers la deuxième surprise à l’issue des scrutins présidentiels du 30 décembre 2015 et du 14 février 2016 en Centrafrique.

 

 Il faut rappeler que les résultats du 1er tour du scrutin présidentiel ont crédité Anicet-Georges Dologuélé  de 23,78 % des suffrages contre 19,42% pour Faustin Archange Touadéra, arrivé en deuxième position. Ce dernier était la révélation du premier tour. Mais un fait pas anodin a précédé la tenue du 2nd tour du scrutin présidentiel. Il s’agit du choix de 21 candidats sur la trentaine en lice au 1er tour de se rallier à Touadéra. A l’annonce des résultats provisoires de Bangui, Anicet-Georges Dologuélé a réagi.

 

Une réaction de  mauvais perdant

 

Anicet-Georges Dologuélé est monté au créneau à la nouvelle des premières tendances des résultats à Bangui. Il a accusé son challenger de « fraudes organisées » dans la capitale, Banqui et dans les provinces. Une réaction qui sonnant comme celle du mauvais perdant. En Afrique, de telles réactions sont courantes. Les perdants crient  systématiquement  à la fraude, au tripatouillage, à la mascarade, au complot. C’est justement l’exercice auquel le recalé de Bangui s’est adonné. Mais au lieu de commencer par accuser le camp adverse de fraudes, Dologuélé ferait mieux de prendre acte des résultats et de se concentrer sur l’issue des législatives du 14 février 2016. Il peut déjà projeter par exemple les alliances à nouer en vue du contrôle du Parlement. Il pourra ainsi devenir le Président du parlement  et ainsi être  la seconde personnalité de l’Etat. A défaut, avoir un de ses proches à ce niveau de l’appareil d’Etat.

 

Il faut souligner que dans le cadre de la présidentielle du 14 février 2016, les résultats provisoires ne seront pas connus avant le début de la semaine du 22 février 2016. Les tendances de Bangui seront-elles confirmées dans les provinces ou bien l’on  assisterons-nous  à un retournement de la situation ? Les regards sont plus que jamais fixés sur Marie-Madeleine N’koué Hoornaert, présidente de l’Autorité nationale des élections.

 

 Christophe SESSOU


 
Lu pour vous : 2nd tour de la présidentielle en Centrafrique : Touadéra largement en tête à Bangui
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 00:21
Lu pour vous : Luttes et imaginaires démocratiques en Afrique

 

 

Par Laurent Fourchard, Directeur de recherches au Ceri, Sciences-Po —Libération  18 février 2016 à 17:41

 

 

Avec 19 scrutins prévus, 2016 sera à nouveau une année à élections pour le continent africain. Et si, contre toute attente, elle était celle de l’ouverture des possibles politiques.

 

Que peut-on attendre de ces démocraties dites à «adjectifs» (régime hybride, démocratie autoritaire, démocratie clientélaire) qui qualifient bien les limites de l’ouverture politique de nombreux pays du continent africain ? Il devrait y avoir peu de suspens dans les pays tenus en main par les présidents sortants qui ont de très fortes chances d’être réélus (Ouganda, Niger, Djibouti, Tchad). Dans ces cas-là, les formes de la démocratie libérale (des élections à intervalle régulier, une division apparente des pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif) cachent difficilement des pratiques connues de ces régimes (puissance du parti présidentiel, quasi-impossibilité d’alternance, intimidation de l’opposition, trucage électoral). Ces élections ne peuvent alors que renforcer un peu plus l’hégémonie du parti-Etat comme l’ont montré les résultats staliniens en Ethiopie en mai 2015 où le seul député de l’opposition n’a pu être réélu. Quant au club des présidents candidats au troisième mandat, il s’est encore élargi (Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Rwanda, Burundi) même si coups de force et révisions constitutionnelles aboutissent à des situations très contrastées sur le terrain qu’il s’agisse de la répression aveugle des opposants au Burundi ou du référendum plébiscite du Rwanda qui autorisera le président Kagame à se présenter une troisième fois en 2017. Les résultats, a priori, les plus incertains concerneraient finalement les pays où l’alternance politique est commune depuis plusieurs années (Zambie, Ghana, Bénin), l’annulation puis le report des élections à Zanzibar, en Tanzanie, constituant un cas particulier. A première vue donc, 2016 devrait creuser la ligne de partage des eaux démocratiques et autoritaires.

 

A première vue seulement, car l’expérience du Nigeria en 2015 et celle des «printemps arabes», qui ont surpris tous les observateurs, devraient avant tout inciter à la prudence. Il fallait beaucoup d’efforts pour imaginer que le pays le plus peuplé d’Afrique connu pour la faillite de ses services publics et engagé dans une lutte acharnée contre Boko Haram puisse parvenir à organiser l’année dernière la plus grande élection par carte biométrique du monde sans trucage et sans violence. Il en fallait tout autant pour penser que Buhari, un ancien dictateur de 72 ans, puisse incarner l’espoir d’une alternance, et se faire élire contre un parti jusque-là indéboulonnable. Le Nigeria n’est sans doute pas une démocratie mais qu’un parti politique, qui transcende les puissants clivages religieux et ethniques, l’emporte par une élection transparente témoigne bien d’une ouverture des possibles politiques.

 

En réalité, il faut certainement regarder au-delà du formalisme électoral pour comprendre qu’une partie significative du continent se démocratise contre toute attente. On le sait depuis longtemps, les revendications démocratiques ont transformé, depuis vingt-cinq ans, les conditions de l’exercice du pouvoir dans la plupart des pays du continent ne serait-ce qu’en banalisant le multipartisme, en libéralisant la presse écrite et numérique et en rétablissant la liberté d’association. Cette libération a développé de nouveaux imaginaires et a suscité de très fortes attentes. Dans de nombreux pays, faire la queue durant plusieurs heures en plein soleil pour voter, aller au dépouillement, et publier sur les réseaux sociaux les résultats par bureaux de vote, contraste nettement avec l’apathie ou la désillusion des électeurs dans les démocraties occidentales. Le vote biométrique pose des questions en terme de surveillance des citoyens mais, dans l’immédiat, les populations et les partis d’opposition de nombreux pays (Nigeria, Kenya, Ghana, Tanzanie, Tchad) y voient, à tort ou à raison, un rempart contre le trucage électoral. Les pratiques de résistance aux violations des droits de l’homme se sont enracinées si on pense aux journalistes, qui ont dévoilé les affaires de corruption à leurs risques et périls, aux avocats et aux juristes, qui ont refusé des positions lucratives pour défendre des militants ou encore à des rappeurs, comme Luaty Beirão (Angola), au Balais citoyen (Burkina) ou au mouvement Y’en a marre (Sénégal), qui défient ouvertement le pouvoir. Certains de ces mouvements - pas tous - font bouger les lignes. Ainsi, le coup d’Etat au Burkina Faso, en septembre 2015, mené par les membres de la garde présidentielle a échoué sous la pression de la rue, des syndicats, des mouvements citoyens et de la pression de la plupart des présidents des pays voisins. Cette mobilisation a aussi accentué les demandes populaires pour traduire en justice les assassins du président Thomas Sankara et du journaliste burkinabé Norbert Zongo.

 

En 2016, les demandes sociales ou économiques risquent de devenir l’expression d’un rejet du pouvoir dans un contexte économique morose marqué par la baisse des prix des matières premières et agricoles (pétrole, cuivre, or, café, cacao), l’augmentation des déficits budgétaires, la dépréciation de plusieurs monnaies nationales. On ne pense pas suffisamment, à cet égard, que les enjeux électoraux sont comparables à ceux des démocraties occidentales. Au Ghana, les débats sont dominés par l’emploi et le coût de la vie. En Zambie, la perte de milliers d’emplois dans les mines de cuivre et la progression de la pauvreté peuvent conduire la région du copperbelt (pourtant un bastion actuel du parti présidentiel) à voter pour l’opposition. En Afrique du Sud, pour la première fois dans l’histoire du pays, les grandes métropoles (Johannesburg, Pretoria, Port Elizabeth) pourraient voter pour l’opposition à l’ANC, qui a perdu une partie de sa crédibilité politique et de nombreux militants (450 000 entre 2012 et 2016). La contestation par les urnes rejoindrait alors les milliers de mobilisations dans les townships contre le manque d’accès aux services de base (eau, électricité, logement, sécurité).

 

Dans les pays plus autoritaires, les mobilisations partielles, localisées et en situation de contrainte nous en disent plus que les rendez-vous électoraux et s’expriment sous la forme du dissentiment populaire, de la colère ou de l’émeute. Un exemple significatif est celui de l’Ethiopie dont plusieurs observateurs déploraient, il y a peu, l’anomie politique. En dépit du renforcement de l’encadrement de la société par le parti-Etat, les mobilisations restent possibles. La dernière en date est la contestation du plan d’urbanisme d’Addis-Abeba, de l’accaparement des terres et du déguerpissement de dizaines de milliers de paysans oromo, qui ont conduit à des mobilisations étudiantes sans précédents depuis 2014 (sit-in, boycott de cours, manifestations). Elles se sont intensifiées, ces derniers mois, en dépit d’une répression sanglante et aveugle (qui aurait fait, d’après certaines sources, au moins 150 morts).

 

L’année 2016 ? elle risque d’être électorale comme les autres, mais nombre de présidents auront très probablement à faire face aux attentes démocratiques immenses et aux mouvements de colère lorsque la voix des urnes demeure si ouvertement bafouée.

 

GOOD MORNING AFRICA (1/7) : 2016 est une «super-année» électorale pour l’Afrique. Politique, économie, culture, religion: pendant un mois, chaque vendredi, universitaires et experts explorent un aspect du continent. La semaine prochaine : la progression de l’évangélisme, par le politologue Cédric Mayrague.

 

Laurent Fourchard Directeur de recherches au Ceri, Sciences-Po

 

 

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 00:20
Tribune libre de Roger Aubin Komoto

 

 

Peuple centrafricain, ne vous laissez pas manipuler. Peu importe le vainqueur: restez vigilants sur les seules conditions de votre vie à venir et de la Paix qui en découle. « Le fanatisme n’a pas sa place en politique »  et pour la gouvernance de l’Etat.

 

L’ANE (Agence Nationale de l’Election) est la seule habilité dans la proclamation provisoire des résultats en premier lieu et qui sera validé ou pas part la CCT (Cour Constitutionnelle de Transition) haute juridiction.

 

Posez-vous des questions du type :

 

  • Qu’est-ce qu’un devoir citoyen ?
  • Quels sont les devoirs d’un citoyen envers les autres ?
  • Pourquoi les citoyens doivent-ils respecter la liberté des autres ?
  • Quelles sont les obligations des citoyens envers l’Etat et la communauté nationale ?
  • Pourquoi les citoyens doivent-ils respecter les lois ?
  • Que signifie « nul n’est censé ignorer la loi ?

 

Dans ce cadre là !  Les seuls avis qui prévalent pour la proclamation de cette élection, c’est l’ANE. Donc, respectez les institutions de votre Pays, c’est votre devoir de citoyenneté ainsi votre liberté.

 

Un deuxième tour proclamé d’avance par les ennemis de la paix et de la démocratie, sans attendre les représentations institutionnelles de leur Pays. Les accusations des fraudes pleuvent dans les deux camps. On aura tout vu en Centrafrique, la seule chose que la plupart des compatriotes savent distiller : - la calomnie, les mensonges, la mauvaise foi, les rumeurs. Cette absence de neutralité fait en sorte que nous n’avançons à rien dans ce Pays. 

 

Tout le monde s’autoproclame, et s’attribue un titre comme bon lui semble, même sans le moyen prétendu et aucun retour lucratif, d’édification de leur vie, pour apporter une aide réelle pour le bien-être ne serait ce qu'un peu, pour eux, pour la famille et ainsi contribuer à l’émergence d’un nouvel état d’esprit, afin de faire progresser notre Pays.

 

Tous ceux qui se disent "journaliste" n'ont aucune objectivité journalistique. L’exigence de ce métier se voit bafoué et sans déontologie sur les toiles, les informations neutres qu'exigent ce métier de journaliste, sans doute et sans donner leur propre opinion, en faisant preuve de neutralité en donnant que des informations correctes, mais pas selon les sentiments personnels est une irresponsabilité. Etre contre une objectivité, penser qu’il s’agit d'une subjectivité est aggravante. De surcroit remettre en question tout effort à venir objectif de responsabilité.

 

L’objectivité ne signifie pas impartialité mais universalité « Raymond Aron ».

De même, la vie sociale est chosification et objectivité, ou en d’autres termes, anonymat et inertie. « Boris Cyrulnik ».

 

Pour tout ceux qui s’intéressent de prêt et de loin à la politique de notre pays, devraient avoir une certaine neutralité. Ce que nous voyons depuis le deuxième tour de l'élection présidentielle, les informations divulguées, de victoire d’un camp, sans que les dépouillements s’effectuent dans sa totalité sont dangereuses, irresponsables. C’est préparer la conscience des peuples non avertis pour une éventuelle contestation sans lendemain, restez vigilants mes chers compatriotes!

.

Ce qui est étonnant, c'est que les deux finalistes se contentent des accusations et de ne pas œuvrer pour calmer chacun dans leur camp dans le respect des institutions, qu’ils prétendent être en charge d’ici peu. La réconciliation commence maintenant, pour un Centrafrique à l’unissant et indivisible.

 

 

Fait à Lyon 18-02-2016

 

Mr. Aubin-Roger KOMOTO   

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 00:01
Le rapporteur général de l'ANE mis à l’écart

 

 

http://www.radiondekeluka.org/  mercredi 17 février 2016 13:45

 

L'Autorité Nationale des Elections (ANE) a mis à l’écart ce mercredi le rapporteur général de l'institution, Julius Rufin Ngoadé Baba. Il est soupçonné d’avoir violé le principe de neutralité de l’institution en rencontrant à huis-clos le frère à Anicet Georges Dologuélé, un des 2 candidats à la présidentielle. 


Quoiqu'il en soit, les soupçons auront suffi pour écarter temporairement Julius Rufin Ngouadé-Baba. 

« Il ne participera plus à aucune opération liée aux élections et ne sera plus présent au centre de traitement des données », a précisé la présidente de l'ANE Marie Madeleine N'Kouet Hoornaert.


Si l'information n'est pas pour l'instant confirmée, Madame Marie Madeleine N'Kouet Hoornaert a préféré « mettre à l'écart le rapporteur général », car selon ses termes, il faut « préserver la crédibilité de l'institution », a-t-elle expliqué.

Au Quartier Général d'Anicet Georges Dologuélé, toute discussion, même informelle avec l'ANE est systématiquement niée. Le porte-parole de l'Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), Saturnin Ndomby, qualifie ces soupçons d'allégations orchestrées dans le seul but de pousser le peuple à refuser les résultats définitifs de ce scrutin présidentiel. 


« Je crois que c'est une stratégie qui est en train de vouloir préparer psychologiquement les partisans de l'autre camp à ne pas accepter la victoire d'Anicet Georges Dologuélé. Mais je crois que le peuple centrafricain est suffisamment responsable pour rejeter ces manœuvres », a déclaré Saturnin Ndomby.

Du côté de la direction de campagne de Faustin Archange Touadera, la thèse d'une rencontre tard dans la soirée de lundi entre Julius Rufin Ngouadé-Baba et un des frères à Anicet Georges Dologuélé, a été également soutenue.


Une rencontre aux motifs inconnus, qui, si elle a eu lieu, va à l'encontre des principes de neutralité de l'ANE.


Des dénonciations démentis dans le 5e arrondissement


Le collectif des candidats aux législatives de la 3e circonscription du 5e arrondissement dénonce des cas de fraudes lors des élections du 14 février dernier. Ils accusent deux candidates d’en être les auteurs prenant à témoin le chargé des opérations électorales de l'ANE locale.

 
Le collectif a précisé  que les fraudeurs, venus des 2e ,4e, 6e et 8e arrondissements se  sont présentés avec des cartes d'électeurs et des récépissés qui ne leurs appartiennent pas. « Il est question de dénoncer un certain, nombre de comportement pratiqué par deux candidates non résidentes. Le jour des élections, il y a eu dix huit détenus maintenus à la brigade criminelle. Le chargé des opérations de l'ANE local du 5e arrondissement a même attrapé des gens et les a remis à la justice », a indiqué Gervais Anatôle Ngouaye rapporteur général du collectif. Des faits confirmés par Yvon Adalha, chargé des opérations électorale de l'ANE local. 


En réaction à ces allégations, le Directeur National de Campagne de la candidate Annette Lamine a donné une autre version des faits. Selon ses propres termes, les fraudeurs ont pu être rattraper grâce à la vigilance de l'équipe de sécurité de la dame Lamine. 


« C'est l'équipe de sécurité de la candidate Annette Lamine qui a attrapé ces fraudeurs pour les remettre aux autorités compétentes », a souligné le Directeur National de Campagne qui a expliqué que c'est à la brigade criminelle que l'affaire a pris une autre tournure, « à la brigade criminelle cette affaire a pris un autre rebondissement », bien que les autorités judiciaires soient informées de la situation.

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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 23:36

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2016-02-18 20:16:33 Le chef de la mission d’observation de l’Union africaine en Centrafrique, Souleymane Ndéné Ndiaye, a déclaré jeudi que le double scrutin du 14 février 2016 s’est déroulé dans « le calme, la sérénité et la transparence » estimant que « les difficultés logistiques rencontrées ne sont pas de nature à entacher la crédibilité de ces deux scrutins ».


Lors d'une déclaration à la presse, à Bangui, M. Ndiaye a fait remarquer que l'évaluation de la régularité, de l'équité des élections présidentielle et législatives du 14 février 2016 tenues en République Centrafricaine, est « conforme aux dispositions de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de 2007 ». 


A l'issue de l'observation de ces élections groupées, la Déclaration préliminaire de l'Union africaine retient que la campagne s'est déroulée dans un climat apaisé et un environnement non violent.


Elle a aussi fait mention de l'implication de la société civile dans l'observation, la prévention des conflits post-électoraux et la cohésion sociale.

 
Concernant le vote, la mission a fait savoir que les scrutins se sont déroulés dans le calme tandis que les bureaux de vote étaient accessibles aux handicapés et que le matériel électoral était en quantité suffisante.

 
Le secret du vote a été garanti et le personnel électoral était facilement identifiable par le port de gilet, ont relevé les représentants africains qui font également remarquer que les représentants des candidats à la présidentielle étaient présents, contrairement à ceux des législatives.

Il a été signalé la présence des forces de sécurité en milieu urbain et non en milieu rural, indique-t-on.

 
Contrairement à ces avancées, la Déclaration a noté que la campagne pour les législatives a été timide, faute de moyens financiers, contrairement aux deux candidats retenus pour le second tour de la présidentielle.


La déclaration a reproché à l'Agence nationale des élections (ANE) de n'avoir pas actualisé la liste électorale déplorant que cela a eu pour conséquence l'absence de certains électeurs aux urnes.


Enfin les observateurs de l'Union africaine ont dit avoir constaté une faible affluence des électeurs formulant à cet effet des recommandations au gouvernement afin de doter l'ANE de moyens humains et financiers, en prélude aux élections communales. Ils recommandent aussi la sécurisation des bureaux de vote.


A l'ANE, ils ont recommandé la révision des listes électorales et leur affichage à chaque occasion de même que la poursuite de la formation des agents électoraux. Il est aussi recommandé à la société civile de poursuivre les efforts d'incitation des électeurs à aller aux urnes, dans la paix.


Quant aux partis politiques, il leur est suggéré de respecter le verdict des urnes et le recours aux moyens légaux en cas de contentieux et surtout de privilégier la paix. 

A la communauté internationale, la Déclaration propose de continuer son appui à la Centrafrique afin d'aider le pays à faire face à ses nombreux défis.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=846240#sthash.rPNGD7Wq.dpuf  

 

 

Un milliard de FCFA du Cameroun pour l'organisation des élections en Centrafrique

 

APA-Bangui (Centrafrique) -2016-02-18 12:36:14 Le Cameroun et la représentation du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), chargé de gérer les fonds pour l’organisation des élections en Centrafrique, ont signé, jeudi à Bangui, une convention financière d’un montant d’un milliard de FCFA pour la poursuite du processus électoral enclenché en Centrafrique.


Aurélien Agbégnonçi, représentant du PNUD en Centrafrique, et Nicolas Nzoyoum, ambassadeur du Cameroun, ont signé cette convention financière destinée à permettre à la RCA de parachever le processus électoral en organisant dans un meilleur délai le second tour des législatives.


Le Cameroun, membre de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), répond ainsi favorablement à l'appel à l'aide en faveur de la Centrafrique qui a déjà reçu des appuis financier de plusieurs autres pays de la sous région comme l'Angola et le Gabon.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=846176#sthash.GXh2l0h2.dpuf

L'UA qualifie de ''mineures'' les irrégularités notées lors des élections en RCA
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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 19:58

 

 

Bangui, 18 février (CAP) – Depuis trois jours, le programme des délestages dans la fourniture du courant électrique à la capitale Bangui par la société Enerca auquel les banguissois étaient habitués connaît une accentuation du nombre d’heures de coupure d’électricité.

 

Un communiqué radio de l’Enerca avait prévenu les consommateurs qu’en raison d’importants travaux de maintenance rendus nécessaires sur l’unique usine hydroélectrique de Boali 1, celle-ci sera arrêtée pour une dizaine de jours. Il est question de changer des transformateurs.

 

Ces travaux tombent au plus mauvais moment car Bangui connaît ces derniers jours un épisode de chaleur caniculaire en ce début d’une saison sèche caractérisée par le fait que depuis près de trois mois, il n’a pas plu sur  la capitale centrafricaine qui est engloutie dans un voile constant de poussière ocre de latérite et de réelles difficultés d’approvisionnement en eau potable se posent à la population dans plusieurs quartiers.

 

A rappeler que sur les 42 mégawatts de courant électrique dont a besoin la ville de Bangui, la société d’énergie électrique Enerca, n’est en mesure de fournir que 18 ! D’où le calvaire des nombreux délestages qu’endurent quotidiennement les banguissois depuis déjà plusieurs années, notamment vers la fin du règne de François Bozizé où l’accent était davantage mis sur les mines alors que l’hydraulique et l’énergie qui faisaient pourtant partie du même ministère où trônait alors le tout-puissant Sylvain Ndoutingai, faisaient figure de parents pauvres.

 

Non seulement la gestion tribaliste et clientéliste de l’Enerca, entreprise politisée à outrance, n’a jamais permis de faire les investissements rendus indispensables par la vétusté des équipements de l’usine hydroélectrique de Boali et d’acquérir le matériel nécessaire au bon fonctionnement et à la production du courant électrique, mais la fourniture d'électricité a toujours été sacrifiée depuis longtemps et la société Enerca fait actuellement face à un niveau endettement élevé dû à des contrats mal négociés et conclus sous l’ère Ndoutingai.

 

En raison des travaux à l’usine de Boali, l’Enerca aggrave les délestages des banguissois
En raison des travaux à l’usine de Boali, l’Enerca aggrave les délestages des banguissois
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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 19:51
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

La ville de Paoua retrouve la stabilité après l’affrontement entre des groupes armés

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 18 FÉVRIER 2016

 

La paix reprend progressivement dans la ville de Paoua suite aux affrontements entre les groupes politico-militaires dans la région. Les services administratifs se déroulent normalement et la population vaque librement à ses activités commerciales et champêtres. Un constat fait par le RJDH après avoir effectué une mission dans la localité.

 

La ville Paoua qui a connu des attaques perpétrées, commence à retrouver son ambiance datant après la visite des membres du gouvernement qui ont effectué un déplacement dans ladite localité et surtout par rapport au processus des élections groupées du 14 février 2016. Les activités commerciales, agricoles, et autres s’étendent peu à peu et les  communautés cohabitent ensemble.

 

A l’intérieur du marché de Paoua, on constate le vivre ensemble entre les communautés. Ali Issa devant sa boutique, explique que tout se passe bien à Paoua. « Avec les chrétiens et les musulmans de Paoua, nous sommes ensemble et nous mangeons dans les mêmes assiettes. Il n y a pas de problème entre la population de la ville », a-t-il souligné.

 

En face de la gare routière de Paoua, quelques groupes d’individu réunissent autour des marmites de boissons et partagent des pots. Au centre-ville de Paoua c’est le calme. C’est à quelques kilomètres de ladite ville où la sécurité est incertaine, car des groupes armés détiennent encore des armes. C’est ce que confirment certains habitants.

 

« La ville de Paoua est calme mais c’est à 10 et 20 kilomètres  que la présence des hommes armés fait peur aux habitants. Ce qui entrave la libre circulation dans ces zones », a avancé un habitant.

 

Le sous-préfet de Paoua, Marc  Ouefio parle plutôt des malentendus entre ces groupes d’Anti-Balaka et celui de la Révolution Justice(RJ). « La ville de Paoua est une ville de model de cohésion sociale. C’est au mois de décembre dernier qu’il ya eu un moment de turbulence, un malentendu entre les fils de Paoua, et la situation s’est dissipée grâce à l’arrivée des membres du gouvernement  dans la localité »,  a expliqué le sous-préfet de Paoua.

 

Le 4 janvier 2016, un groupe d’hommes armés a attaqué des villages vers le Sud-est de Paoua dans l’Ouham-Pende. Du 17 au 18 janvier 2016, une mission gouvernementale composée des ministres de la défense, Joseph Bindoumi, de la Sécurité publique, Chrysostome Sambia et de la Réconciliation Florence Ndouba a été dépêchée dans la ville de Paoua dans l’objectif de s’enquérir de la situation sécuritaire dans la région.

 

 

Des hommes armés de l’ex-Séléka se rendent au village N’dim près de Bocaranga

 

http://rjdh.org/  PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 18 FÉVRIER 2016

 

Depuis le lundi 15 février 2016, un jour après les élections, un groupe d’hommes armés assimilés aux éléments de l’ex-Séléka s’est rendu à N’dim, village situé à 36 Km de Bocaranga dans le nord-ouest du pays. Tous lourdement armés, ces derniers attendent par ce geste un désarmement et la réinsertion dans la vie active.

 

Selon un habitant de cette localité joint au téléphone par le RJDH, ce groupe armé est constitué de 19 hommes qui disent appartenir à l’ex-coalition Séléka. « Ils ont sillonné les alentours des villages environnants, traqués des gens, et finalement ils se sont rendus, car selon eux, ils en ont marre de souffrir dans la brousse »,  a fait savoir la source.

 

La même  source a indiqué qu’ à l’heure actuelle, ces derniers disent que leurs frères d’armes vont les rejoindre d’un moment à l’autre. Ce qui a crée de la panique au sein de la population. Le village se vide progressivement laissant seulement les jeunes et les autorités locales.

 

 Les autorités locales notamment la Maire de la commune Dilouki, Joséphine Hélarry, a regroupé ces ex-rebelles dans les locaux de la SOCOCA. « Ils ne sont pas agressifs ni brutales, mais seulement leur présence inquiète la population », a poursuivi la même source.

 

Alertée, la force de la Minusca basée  à Ngaoundaye à une cinquantaine de kilomètre de ce village, va à la rencontre de ces ex-Séléka. Selon une source de la Minusca, les forces de la Minusca pourraient rentrer en négociation avec ces déserteurs dès ce jeudi 18 février.

 

C’est la deuxième fois que des groupes armés apparaissent dans cette localité. La dernière fois remonte en juillet 2015 où ils ont passé quelques heures avant de regagner la brousse. Et en repartant, ils ont ramassé des vivres, des cabris.

 

 

Les services de l’Etat quasi inexistants à Ndélé

 

http://rjdh.org/ PAR BABIKIR OUSMANE LE 18 FÉVRIER 2016

 

Le préfet  de Bamingui-Bangoran a déploré  le manque  des services administratifs dans la localité. Selon lui, depuis le redéploiement  des sous-préfets de Bamingui, de Ndele et le Préfet, les services administratifs n’existent que de nom et ces  personnalités ne sont figuratives.

 

A Ndele, chef-lieu de la préfecture de la Bamingui-Bangoran, les bâtiments administratifs ne sont plus en bon Etat, les fenêtres, les portes, les bureaux des chefs de services, autrement dit toutes les structures  administratives ne sont pas opérationnelles.

 

« La police, la gendarmerie, la douane, le service des eaux et forêt , de mines et bien d’autres services sont tenus par des éléments de FPRC de l’Ex-coalition SELEKA. Cette situation rend l’autorité administrative de l’état inefficace », c’est en ces termes qu’Abdoulaye Mahamat préfet de Bamingui-Bangoran a présenté mardi 16 février 2016 la situation de sa zone de juridiction au RJDH.

Il a par ailleurs indiqué que depuis le redéploiement des trois administrateurs dans  la localité, rien ne marche. « Je suis venu ensuite les deux sous-préfets, celui  de Bamingui et son collègue de Ndele. Mais, la structure administrative n’est pas au grand complet. Et donc, vous savez avec une zone de  turbulence, c’est très difficile. Nous sommes là comme figuratifs. Donc, rien ne marche », a déploré le préfet.

 

« Les bâtiments administratifs ne sont pas en bon état. Pour le moment, je travaille à la mairie de la ville de Ndélé. C’est  depuis les événements de 10 décembre 2012 que les bâtiments administratifs sont partis en l’air », a- t-il ajouté.

 

Selon l’autorité préfectorale, cette faiblesse de l’Etat les pousse à prendre des décisions en associant les groupes armés non conventionnel. « Ce n’est pas toujours facile avec les groupes armées qui détiennent encore des armes en mains. Il fallait prendre des décisions à leur faveur et c’est ce qui fait que les décisions sont en défaveur de l’Etat. Moi en tant que préfet de la localité, je ne prends pas la décision comme il se doit », a déploré Abdoulaye Mahamat.

 

C’est depuis l’attaque de  la ville de Ndélé, par la  rébellion de l’ex-Séléka le 10 décembre 2012 que l’autorité de l’Etat est fragilisée dans la Bamingui-Bangoran.

 

L’eau potable se fait rare dans la préfecture de la Lobaye

 

http://rjdh.org/ PAR CAROLE BYCEKOAN LE 18 FÉVRIER 2016

 

La population de Mbaïki, Moungoumba, Boda, dans la  préfecture de  la Lobaye éprouve des difficultés d’avoir  accès à l’eau potable. Sur 200 forages  installés  pour toute la préfecture, seulement  167 sont opérationnels. Pour   avoir de l’eau  il faut parcourir 2 à 3 km. Ces derniers sont dans l’obligation d’utiliser les cours d’eau le plus proche  des villes.

 

Michel Idjéma, adjoint au chef de groupe dans la commune de  Boukoko a déploré la peine de la population à avoir de l’eau potable. « Nous avons de la peine à avoir de l’eau potable. Pour avoir de l’eau, il faut se rendre très tôt le matin et passer au moins  5 heures du temps. Avec toutes ses difficultés, nous sommes obligés d’utiliser les cours d’eau qui sont plus proches de nous avec des conséquences sanitaires possibles», a-t-il déploré.

 

Même à Moungoumba, la situation est aussi pénible. « J’habite à 4 km  de la ville de Moungoumba. Cette distance a fait que nous n’avons pas la possibilité d’aller chercher de l’eau potable. Nous utilisons l’eau des sources », a regretté une femme.

 

Pierre Ngotti, Préfet de la Lobaye a confié au RJDH que d’après le dernier rapport de  l’Agence Nationale de l’Eau (ANEA) dans la Lobaye, la situation est inquiétante. « 30% des forages  non fonctionnels dans la préfecture ce qui fait que la population a de la peine à s’approvisionner en eau potable », a-t-il  soutenu.

 

« Malgré les  séries de  sensibilisation sur l’hygiène et assainissement,  la plupart de la population  utilisent les cours d’eau, même si l’eau c’est la vie, il faut utiliser la bonne qualité d’eau pour la santé »,  a fait savoir la même source.

 

La population de la préfecture de la Lobaye compte environ 214.137 habitants. Elle appelle les humanitaires à réparer les forages qui sont en panne et à installer d’autres forages.

 

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 23:36

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2016-02-17 13:37:34 - Faustin Archange Touadéra devance largement, au second tour de la présidentielle centrafricaine, son adversaire, Anicet Georges Dologuélé, selon les premiers résultats provisoires de plusieurs bureaux de vote de Bangui que publie depuis mardi soir l’Autorité nationale des élections.


Outre la ville de Bangui et sa périphérie, les résultats concernent le vote des Centrafricains de l'étranger et si la tendance observée jusqu'ici se maintient, Faustin Archange Touadéra est parti pour être le nouveau Président de la République centrafricaine.

Toutefois, la publication de ces résultats se fait sur fonds de polémique née d'une supposée rencontre entre le candidat Anicet Georges Dologuélé et le rapporteur général de l'Autorité nationale des élections Julius Rufin Gouadé Baba dans la nuit de lundi à mardi.


Les partisans de Faustin Archange Touadéra sont montés au créneau pour dénoncer cette rencontre la qualifiant de tentative de fraudes en faveur de Dologuélé.

Cette situation a provoqué la mise à l'écart de Julius Gouadé Baba dans la proclamation des résultats pour éviter l'amplification de la polémique qui pourrait nuire à la crédibilité du scrutin.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=846087#sthash.mdYaiX1N.dpuf

Présidentielle centrafricaine : Faustin Archange Touadéra largement en tête à Bangui
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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 23:25

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui, le 17 février 2016 – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), salue à l’instar de tous les observateurs nationaux et internationaux, le climat apaisé qui a prévalu lors des élections combinées, présidentielle et législatives, du 14 février. Cette annonce a été faite par son Porte-parole, Vladimir Monteiro lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission tenue ce 17 février 2016.

 

La MINUSCA invite les Centrafricains à préserver cet esprit de paix et à attendre dans la sérénité les résultats définitifs de ces élections, a poursuivi Vladimir Monteiro. Les Nations Unies, dans le cadre de l’Assistance électorale intégrée continuent à apporter leur soutien logistique, technique et sécuritaire au processus électoral en toute transparence et en toute neutralité, conformément à son mandat. En effet, à compter de ce jour, toute la flotte aérienne de la MINUSCA est mobilisée dans l’acheminement des procès-verbaux des préfectures vers Bangui. Conformément aux engagements de la Mission et dans un souci de transparence et de crédibilité, les représentants des deux candidats à l’élection présidentielle seront autorisés, à titre exceptionnel, à accompagner les procès-verbaux à bord des avions de la MINUSCA vers Bangui, et destinés au Centre de traitement des données (CTD) de l’Autorité nationale des élections (ANE).

 

Suite à un article paru dans le journal Le Confident, sous le titre « La MINUSCA doit 528 millions à la SOCATEL » concernant l’occupation d’un terrain, le Porte-parole a tenu à rappeler l’entente juridique passée avec les autorités nationales et portant présence des Forces de la Mission (Status of Forces Agreement ou SOFA). Conformément à l’article V, paragraphe 16 du SOFA, la MINUSCA avait introduit une demande d’attribution dudit terrain appartenant à l’Etat en date du 21 août 2014. Le 16 septembre 2014, par note verbale, le Ministère des Affaires étrangères de la RCA a informé la MINUSCA de la décision du Gouvernement centrafricain de céder ce terrain à la Mission à titre gracieux. Il convient de noter que ce terrain était occupé auparavant par la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). La MINUSCA retient que ce terrain est une propriété de l’Etat centrafricain et qu’elle n’est pas liée financièrement à la SOCATEL pour son occupation. Il appartient au gouvernement centrafricain et à la SOCATEL de régler leur désaccord sur ce titre de propriété. La Mission se réserve le droit de revoir l’occupation du terrain conformément à ses besoins opérationnels et en fonction du règlement de cette affaire. La MINUSCA regrette de ne pas avoir été contactée avant la publication d’un tel article, a conclu le Porte-parole.

 

Au chapitre de la promotion et de la protection des droits de l’Homme, Monteiro a fait état de 30 cas de violations qui ont affecté 71 personnes, dont trois mineurs et trois femmes. Il s’agit d’exécutions extrajudiciaires et sommaires, de traitements cruels inhumains et dégradants, d’enlèvements, d’arrestations et de détentions arbitraires, de destructions de propriété et de viols.

 

Sur les efforts de réconciliation et de cohésion sociale, la conférence de presse a été l’occasion de revenir sur la signature du pacte de non-agression et de réconciliation entre les communautés du 3e arrondissement et de Boeing. Il permet désormais aux musulmans d’accéder la section du cimetière municipal qui leur est réservée. La MINUSCA a mis en place dans un premier temps un dispositif sécuritaire pour l’accompagnement des convois funéraires. Ainsi, dès le jeudi 11 février les citoyens de confession musulmane ont pu enterrer leurs morts. Lors de la signature, le Représentant spécial du Secrétaire général, Parfait Onanga-Anyanga, a précisé que le pacte marque le début dun processus de normalisation des rapports inter communautaires appelés à se renforcer avec le temps. La volonté et la persévérance de tous les acteurs concernés seront donc indispensables pour en assurer le plein respect et une mise en œuvre effective. A cet égard, je tiens à vous assurer de la poursuite de notre engagement à vos côtés, avait-il indiqué.

 

De même, le porte-parole a indiqué que les activités menées dans le cadre du projet «jeunes à risque» ont permis de créer 252 emplois d’urgence en faveur de jeunes vulnérables dans les travaux de réhabilitation du stade municipal de Bambari, du marché de Boy Rabe et de la construction de la salle de la Mairie de Kaga Bandoro.

 

Dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat, la MINUSCA a organisé deux ateliers, l’un sur le renforcement des capacités à l’intention de 15 magistrats instructeurs et du parquet de la Cour d’appel de Bangui et un deuxième sur la validation du diagnostic et de l’élaboration d’un plan de renforcement institutionnel et opérationnel de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). Ces formations ont été organisées en partenariat avec le Ministère de la justice et l’ENAM, avec l’appui du PNUD et ONU Femmes.

 

Pour sa part, le porte-parole de la Force, colonel Adolphe Manirakiza a indiqué que les Casques bleus continuent à protéger la population civile en effectuant des patrouilles aussi bien sur les localités de Beloko, Paoua et Bocaranga du Secteur Ouest, Ndele, Kaga Bandoro, Dekoa, Mbres Bambari au Centre et Sam Ouandja, Birao, Bria, Yalinga, Bangassou à l’Est. Ce dernier secteur, où des groupes soupçonnés être membres de la LRA sont présents, a bénéficié d’une période d’accalmie avant les élections, suite aux actions menées par la force de la MINUSCA.

 

Quant à la composante de Police, elle a poursuivi la sensibilisation sur la Police communautaire à Bangui, selon le porte-parole, lieutenant Salifou Konseiga. Dans le domaine de la collaboration et du renforcement des capacités des FSI, la MINUSCA et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont démarré le lundi 8 février 2016, un projet de recensement des policiers et gendarmes centrafricains. L’objectif de cette opération est de mieux maitriser les effectifs de ces deux institutions par la création d’une base de données fiables, de leur délivrer des cartes d’identité professionnelles et asseoir une bonne gestion des ressources humaines.

LA MINUSCA SE FELICITE DU CLIMAT APAISE QUI A PREVALU LORS DU SCRUTIN DU 14 FEVRIER
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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 23:15
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Touadera maintient la tête des résultats provisoires

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 17 FÉVRIER 2016

 

Le deuxième jour de publication des résultats provisoires de la présidentielle par l’Autorité Nationale des Elections (ANE), reste en faveur du candidat indépendant Faustin Archange Touadera. Depuis mardi 16 février, il totalise environ 187.011 voix contre environ 67.539 voix du candidat Anicet Georges Dologuélé.

 

L’ancien premier-ministre Faustin Archange Touadera a obtenue pour ce mercredi 17 février  environ 65.838 voix et Anicet Georges Dologuélé, en a eu environ 18.627 voix.

 

Ces résultats provisoires concernent la ville de Bangui, Bimbo, Begoua, une partie de l’Ombella-Mpoko, de la Lobaye et l’étranger notamment Maroc, Congo Brazzaville et Togo.

 

Les détails de ces résultats provisoires sur le site de l’ANE, vers le lien suivant : http://www.anerca.org/index.php/elections-presidentielles/2eme-tour/58-2eme-tour-presidentielles

 

 

L’autorité de l’Etat reste fragile à Kaga-Bandoro

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 17 FÉVRIER 2016

 

Le préfet de la Nana Gribizi  Gaston Yendémo, a déploré la fragilité de l’autorité de l’Etat dans la sous-préfecture de Kaga-Bandoro. Selon lui, les services publics entre autres, la douane, les eaux et forêts sont tenus par des groupes armés non conventionnels. Les ex-Séléka se substituent à la force de défense et de sécurité.

 

La gendarmerie, la police, la douane, les services de l’élevage et de l’agriculture sont tenus par les éléments de l’ex-coalition Séléka. Cette situation rend inefficace l’autorité du préfet, qui réclame le redéploiement des forces armées centrafricaines dans la ville.

 

Gaston Yendémo, préfet de la Nan Gribizi a souligné que les présumés auteurs des délits remis par la Minusca à ces groupes armés se sont retrouvés libres, parce que la chaine pénale n’est pas en place. « La gendarmerie et la police sont quasiment inexistantes. Ces forces non conventionnelles agissent et se sont substituées à l’Etat », a déploré cette autorité locale.

 

Cette autorité a fait savoir au RJDH qu’une femme présumée sorcière est morte sous les coups et blessures de ces groupes armés qui ont occupé les locaux des services de l’Etat.

 

 « De nos jours, la population de la ville de Kaga-Bandoro est victime des atrocités de ces forces qui agissent en seigneur. Ils gèrent les affaires  de l’Etat pour leur propre compte. La gare routière, les taxes versées par les chauffeurs sont utilisées pour leur compte. L’Etat perd ces recettes au profit des groupes armés », a relevé le préfet.

 

Les bâtiments administratifs restent toujours en ruine. La résidence du préfet a été détruite pendant la crise qu’a connue la Centrafrique. « Je réside dans une maison qui n’est pas confortable. Je suis obligé parce que je ne peux pas abandonner ma responsabilité », a repris le préfet.

 

Gaston Yendémo, a suggéré au gouvernement de transition la restauration effective de l’autorité de l’Etat en déployant un détachement des FACA, de la gendarmerie, de la police afin que la chaine pénale s’effectue et que l’impunité s’arrête à Kaga Bandoro.

 

Suite à la présence de ces groupes armés dans la ville, la liberté d’expression de la population de la ville de Kaga-Bandoro, pose un réel problème. Les déplacés ont peur de dire exactement leur souffrance.

 

Les bâtiments, les services de l’Etat sont occupés et contrôlés par ces groupes en arme depuis les évènements de 2012.

 

 

Le Chargé d’animation de la société civile de Paoua fait le point sur les projets et les organisations locales

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 17 FÉVRIER 2016

 

Josué Urbain Nguette, Chargé d’animation des organisations à la Maison de la Société Civile et du Développement Local de Paoua a présenté la situation des organisations de la dite ville après la mise en place du projet. Un programme initié par le gouvernement avec le financement de l’Union Européenne en Centrafrique.

 

RJDH : Josué Urbain Nguette bonjour !

 

JUN : Bonjour !

 

RJDH : Vous êtes le chargé d’animation des organisations à la Maison de la Société Civile et du Développement Local de Paoua. C’est quoi la maison de la société civile et quelle est sa mission dans la localité ?

 

JUN : C’est un programme initié par le gouvernement centrafricain qui a reçu un financement de l’Union Européenne. Dans l’exécution de ce projet, la Maison de la Société civile a été créée juste pour exécuter un programme d’appui au renforcement des capacités des organisations locales et des autorités locales dont le but est de contribuer au développement durable de la RCA par l’amélioration de conditions de vie de la population et la participation active des acteurs de développement.

 

Quel sont les défis à relever dans cette organisation ?

 

JUN : Dans ce programme, il y a quatre défis à relever. Le défi numéro 1, c’est la relance économique en République Centrafricaine, le défi numéro 2, c’est juste le défi démographique et société, le défi de développement territorial, le défi du développement de la société civile centrafricaine. Dans l’objectif spécial. Il y a le dialogue social et la gouvernance démocratique du territoire, la reconstruction de l’espace et des services publics, l’accompagnement des initiatives et dynamiques de la société civile, l’apprentissage par la pratique, la démonstration et la mise en réseau des paires autour des chantiers école.

 

RJDH : Quelles sont les organisations locales avec lesquelles vous travaillez dans l’exécution de ce projet à Paoua ?

 

JUN : Ici je crois que la phase de repérage et d’identification continue. Il n y a pas de fin à ce travail. En ce moment, nous avons enregistré 748 organisations de la société civile dont cinq plateformes à qui nous avons eu à passer des entretiens sont au nombre de 47

.

RJDH : Qu’est-ce que vous avez eu à réaliser dans la ville de Paoua avec ces organisations ?

 

JUN : Nous avons monté quatre projets qui avaient été validés par le comité régional du développement piloté par le Préfet de l’Ouham-Pende et ces projets sont déjà en exécutions. Le projet FARDEB qui est une ONG locale qui a ses démembrements dans certaines communes, le projet consiste à la production de bat de carité, et un bâtiment a été construit qui a abrité le siège car plus de cinq cents ONG sont issues de cette association. Au niveau de la commune de Babé-sarh, il y a une plate-forme féminine qui a bénéficié de l’appui  d’un bâtiment qui permet de stocker leurs produits agricoles. A Gouzé, il y a des travaux qui se font dans le domaine de l’élevage, de la santé, même projet  dans la commune de Bétoko.

 

RJDH : Est-ce que vous avez mis en place un comité de suivi pour ce grand chantier ?

 

JUN : Par rapport à notre attribution, je suis mieux placé pour faire le suivi de ces programmes. On ne peut en aucun cas appuyer un groupement ou une organisation sans pour autant avoir l’œil là déçu. Je descends sur le terrain et je fais le constat, je remets le rapport au directeur pour la validation.

 

RJDH : Quelle est la situation de la Maison de la société civile et du Développement après les événements dans la région ?

 

JUN : Les événements militaro-politiques ces derniers temps ont  joué négativement sur les aspects administratifs. Il y a une carence dans presque toutes les communes de Paoua qui ne disposent pas  des bâtiments ni des mobiliers ainsi que des documents administratifs.

 

RJDH : Monsieur Josué Urbain Nguetté  je vous remercie !

 

JUN : merci monsieur le Journaliste.

 

Propos recueillis par Judicaël Yongo.

 

 

Sibut reprend son ambiance après les violences de près de 3 ans

 

http://rjdh.org/  PAR ARMANDO YANGUENDJI LE 17 FÉVRIER 2016

 

La ville de Sibut, victime de la crise politico-militaire reprend ses activités socio-économiques. Même si les effets de ladite crise sont encore tangibles, certains commerçants tentent de reprendre les mains.

 

 La ville de Sibut est le chef-lieu de la Kémo et  située à 185 km de Bangui. Sa population est estimée à plus de trente mille selon le recensement général d’habitation et de la population de 2003.

 

Les kiosques des commerces généraux sont installés aux abords de la grande voie. Les restaurants, les magasins et les véhicules du transport en commun sont actifs dans la ville.

 

Valérie  Yanguéré, est en train de digérer son restaurant en face  du marché central de Sibut. Elle se débrouille pour surmonter le niveau de sa famille dont les biens ont été débrouillés par des groupes armés.

 

 « J’étais autre fois une femme d’affaire. Je faisais Sibut-Douala, Sibut-Brazzaville. Mais  pendant l’avènement de la rébellion, moi et ma famille, avons été vidés de nos biens. Je suis obligée de revenir à la case de départ avec le restaurant», a-t-elle fait savoir.

 

Il en est de même pour Fermond, cet homme de 36 ans qui  est assis  devant son de rechargement des batteries et de téléchargement des musiques électroniques. Il estime que la vie est comme un éternel recommencement. « Je suis là juste pour chercher à survivre.  Puisque nous venons de sortir d’une crise aigüe », a-t-il témoigné.

 

Il a lancé un appel au gouvernement, afin  de créer des emplois pour les jeunes de la localité.

 

Jeanne Nambéti est une jeune dame qui a  suspendu à ses études en classe de terminale A4’ au lycée Moderne de Sibut à cause des événements douloureux de 2012. Elle a lancé un SOS aux humanitaires et au gouvernement pour le soutient des jeunes. « Si je crois bien plusieurs de mes camarades de classe sont dans la  même situation. Nos parents qui nous ont soutenus dans les études ont été dépouillés de leurs biens. Je suis obligé de me lancer dans la coiffure  pour subvenir à mes besoins », a-t-elle fait savoir.

 

Depuis le déclenchement de la crise, la préfecture de Kémo en générale et Sibut en particulier  n’ont pas encore abrité  un programme de réinsertion  et d’intégration des jeunes désœuvrés.

 

Quelques organisations interviennent dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat.

 

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