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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 18:44

 

 

L'Afrique en mouvement - Afrik53.com : Média Citoyen Libre le Vendredi 11 Mars 2016 à 00:00 

 

Dans une enquête très fouillée, Le Joker des puissants, la journaliste Stéphanie Maupas raconte comment la Cour pénale internationale, créée en 2002, a bien vite oublié la promesse d’une justice internationale, pour devenir une arme diplomatique aux mains de certains États seulement. 


Stéphanie Maupas est l’une des très rares journalistes se consacrant depuis plus de quinze ans au fonctionnement de la justice internationale. Installée à La Haye, elle a vécu et documenté tous ses soubresauts : fonctionnement laborieux du TPIY (le Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslovie), ses procès loupés, interminables ou avortés (elle couvrit le procès du Serbe Milosevic), ses batailles internes, jalousies d’enquêteurs, batailles de magistrats… 


Depuis 2002, Stéphanie Maupas suit à la loupe la Cour pénale internationale. Cette année-là, la CPI était une magnifique promesse, l’espoir de la fin de l’impunité pour les dictateurs, tyrans et chefs de guerre. Il lui revenait de poursuivre les auteurs de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Sa création était le résultat tant attendu d’années de féroces batailles diplomatiques qui avaient abouti en 1998 au traité de Rome, adopté par 120 États, malgré l’opposition farouche des États-Unis qui, avec seulement six autres États, votèrent contre. 


Qu’est devenue cette promesse ? Elle s’est perdue et c’est bien ce naufrage d’une institution devenue arme aux mains de quelques États que documente de manière détaillée et rigoureuse Stéphanie Maupas dans le livre Le Joker des puissants, le grand roman de la Cour pénale internationale. Car le bilan est aujourd’hui affligeant. En presque quinze ans et après plus d’1 milliard de dollars de dépensés, la CPI n’a rendu que trois jugements, dont un acquittement. Son procureur a conduit vingt examens préliminaires, dont huit ont abouti à l’ouverture d’enquêtes. Toutes concernent l’Afrique… 


Au moment où se tient à La Haye le procès de l’ancien dirigeant ivoirien Laurent Gbagbo, dans des conditions particulièrement critiquables, la lecture de ce passionnant livre-enquête est édifiante. La CPI a eu d’entrée de jeu les ailes coupées pour n’être plus qu’une arme de dissuasion et un outil politique utilisé par quelques grandes puissances. Les fragilités de son statut (elle ne dispose, par exemple, pas de moyens d’enquête spécifiques) sont une explication. D’autres ont trait à la médiocrité de certains de ses responsables. 


Premier visé par ce livre : l’Argentin Luis Moreno Campo, qui fut pendant neuf ans le procureur de la CPI, jusqu’en 2012. Son bilan n’est pas seulement inexistant. Soucieux d’abord de sa communication, aimant paraître aux côtés de George Clooney et Angelina Jolie, prêt aux compromis les plus scandaleux avec les grandes puissances, Campo aura décrédibilisé l’institution à la vitesse de la lumière, sur fond de scandales divers et de rumeurs persistantes de corruption. 


La CPI est aujourd’hui un des bras armés des diplomaties occidentales. C’est ce que disent, non sans raison, les pays africains. Afghanistan, Irak, Syrie, Sri Lanka, mais aussi Égypte et tant d’autres pays : la liste est longue des États où les violations massives des droits de l’homme sont perpétrées sans que la CPI ne daigne seulement s’y intéresser. C’est cet échec qu’il est peut-être possible de surmonter si une nouvelle mobilisation venait à convaincre les États et les Nations unies que la justice internationale, plus que jamais, est aussi un mode de prévention et de règlement des conflits. 

 

source : mediapart

 

Lu pour vous : Injustice internationale : « CPI, le grand désastre »
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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 22:37

 

 

INVITÉ AFRIQUE SOIR

 

Par Pierre Pinto  RFI jeudi 10 mars 2016

 

L'une des grandes priorités des futures autorités en Centrafrique est de relancer l'agriculture pour rendre de nouveau le pays autosuffisant sur le plan alimentaire, la production agricole est au plus bas depuis quelques années. Le Programme alimentaire mondial (PAM) comme la FAO, l'agence de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation, ont tiré la sonnette d'alarme la semaine dernière afin de contribuer à relancer cette agriculture rapidement. Jean Alexandre Scaglia, représentant de la FAO en Centrafrique est l'invité de RFI.

Centrafrique: selon Jean Alexandre Scaglia, il faut «une reconquête nationale»
Centrafrique: selon Jean Alexandre Scaglia, il faut «une reconquête nationale»
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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 21:46

 

 

http://www.mondafrique.com/  Par Aza Boukhris -10 mars 2016

 

Après deux ans de transition laborieuse, la présidente centrafricaine Catherine-Samba Panza (CSP) s’apprête à quitter officiellement ses fonctions le 1er avril prochain. Son poulain, Faustin-Archange Touadéra prendra finalement sa place à la tête de l’Etat après la cérémonie d’investiture à laquelle le président français Hollande doit assister.

 

Soutiens extérieurs

 

Forte de nombreux relais à l’étranger, la présidente de la transition prépare minutieusement son départ. Après avoir créé un poste d’ambassadeur sur mesure en Guinée équatoriale pour sa fille et chef de cabinet, Christelle Sappot, CSP multiplie les prises de contacts afin de décrocher un poste dans un organisation internationale. Parmi ses principaux appuis, la présidente peut compter sur l’aide de John Kerry, Christine Lagarde ou encore Ban Ki-Moon. En France, CSP bénéficie également le soutien de François Hollande, de la conseillère Afrique de l’Elysée Hélène Le Gal et de Laurent Fabius qui avait plébiscité sa candidature à la tête de la transition en janvier 2014.

 

Pour vanter les mérites de son mandat auprès de ces personnalités, la présidente a plusieurs cordes à son arc. Parmi elles, la visite réussie et très médiatisée du pape François à Bangui que la présidence a largement reprise à son compte tout en évacuant largement le rôle joué par la mission onusienne, MINUSCA, et la force française Sangaris. Autre succès, le déroulement dans le calme, des dernières élections présidentielles.

 

Des failles dans le mandat

 

Deux réussites qui ont toutefois du mal à masquer les sérieuses lacunes de son bilan. Alors que le pays demeure miné par les tensions intercommunautaires et que plusieurs milices n’ont toujours pas déposé les armes, le départ des forces françaises réclamé par le ministère de la défense français, pourrait rallumer le feu des violences. L’affaire dite du « don angolais » est également un autre boulet au pied de la présidente. Sur les 10 millions de dollars octroyés par le président angolais Dos Santos afin de renflouer les caisses vides de l’Etat centrafricain, 3 millions ont été attribués à des « fonds politiques » opaques. Christelle Sappot, la fille de la présidente était elle-même impliquée dans la gestion de cet argent.

 

Autant de dossiers venimeux que la présidente laisse en héritage à son successeur.

 

Lu pour vous : Après un bilan mitigé, la présidente centrafricaine prépare son départ
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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 21:05
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL

 

 

L’ONG OXFAM sensibilise les femmes de Bangui et de Bimbo sur leurs droits

 

http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 10 MARS 2016

 

L’ONG OXFAM organise depuis le 8 mars une activité de sensibilisation à l’endroit des femmes leaders. Cette activité est dédiée à l’analyse et à la revendication des Droits de Femme à Bangui et Bimbo.

 

Cette journée de réflexion a permis de dénoncer la violence faite sur les femmes et les filles. « C’est une journée très importante car elle permet  dans chaque pays au monde de se demander quelle est la situation exacte de la femme en terme d’égalité avec l’homme, mais aussi en terme de cohésion sociale envers tous les membres de la société. Nous avons organisé cette activité  pour évaluer avec toutes les femmes et aussi les hommes la situation actuelle de la femme », a expliqué Isidore Ngueuleu, responsable plaidoyer à OXFAM.

 

Plusieurs femmes et hommes se sont réunis à cette occasion pour parler de la situation légale, sociale, politique et judiciaire à l’égard des violences faites aux femmes. « Cette journée nous a aussi permis de proposer des perspectives et des solutions pour améliorer la situation parce que,  entre Janvier et Octobre 2015, près de 60.000 cas de violences ont été perpétrés contre les femmes en Centrafrique », a confié Isidore Ngueuleu.

 

Koudjougou Awa Djoumaye qui a participé à cette activité loue cette initiative «  je suis très contente  vue les points qui ont été abordés.  Depuis deux ans, on n’a pas pu célébrer cette journée. Je suis fière de voir les femmes musulmanes et chrétiennes ensemble pour partager les témoignages et proposer des solutions », a-t-elle témoigné.

 

Satisfaite aussi de participer à cette célébration au quartier Guitangola source, Corine Fabiola Dacko souhaite que les propositions faites puissent arriver aux  hautes autorités, « je demande aussi aux hommes de cesser de violenter les femmes. La Centrafricaine a trop souffert depuis cette crise, il est temps que tout cela cesse parce que ça n’apporte à rien mais il faut que nos propositions soient rapportées au décideurs ».

 

Cette activité de sensibilisation qui a commencé le 08 au KM5 a pris fin ce jeudi dans la commune de Bimbo 5.

 

 

Vers l’implantation de la clinique juridique à Begoua pour lutter contre les violences à l’égard des femmes

 

http://rjdh.org/ PAR SAMSON ANDJOUKARA LE 10 MARS 2016

 

Dans le souci de lutter contre les violences à l’égard des femmes, l’Association des Barreaux Américains (ABA) a procédé à une sensibilisation de masse ce  mercredi 9 mars 2016 à la mairie de Begoua dans la préfecture de Bimbo. L’objectif est de s’imprégner des cas de violences que les femmes de Begoua subissent et de les informer sur l’implantation très bientôt de la clinique juridique dans ladite localité.

 

L’identification réelle des violences à l’égard des femmes a  été au centre de nos échanges avec les femmes, selon Maitre Sylvie Naissem, avocat consultant à l’ABA « les problèmes liés à l’héritage, les rites qu’accompagnes les veuvages qui sont assez humiliants pour la dignité de la femme, les violences basées sur le genre et sexuelles sont les lots quotidiens des femmes de Begoua. »

 

Selon la même source, la clinique juridique sera désormais à l’écoute des femmes dans la commune de Bimbo « les para juristes formés par ABA mèneront des campagnes de proximité, des médiations auprès des femmes pour les orienter vers cette clinique au cas où leurs droits seront bafoués ou bien si elles sont confrontés à des difficultés de droit qu’elles puissent se rapprocher de cette structure garnie de spécialistes pour une prise en charge » a-t-elle précisé.

 

Germaine Amitching, la 1ere vice-présidente de la mairie de Begoua, se réjouit de cette sensibilisation et interpelle les leaders des associations féminines de Begoua à plus de sensibilisations auprès de leurs adhérentes pour la fréquentation de cette structure « je demanderai à ces leaders d’informer, de sensibiliser et d’orienter les femmes victimes vers cette clinique juridique par ce que c’est au niveau des associations que plusieurs de ces dernières seront mobilisées. »

 

Ce sera la quatrième clinique juridique ouverte en Centrafrique après Bangui, Bimbo et Bouar.

 

 

Centrafrique: Le HCR appui le CNLS pour la riposte au VIH et Sida

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 10 MARS 2016

 

Le HCR a fait don de matériels de laboratoire au Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS), le vendredi 4 mars, afin de réduire l’avancée du VIH et sida en Centrafrique. Ces équipements permettront à cette structure sanitaire d’effectuer des enquêtes sur la prévalence y compris la syphilis, dans plusieurs localités du pays.

 

Plus d’une dizaine de villes ont été ciblées afin de réaliser ces enquêtes, notamment, Bangui, Mbaïki, Bossembélé, Boda, Berbérati, Bouar, Niem, Gamboula, Bossangoa, Bozoum, Batangafo et Bambari. L’objectif est d’avoir de nouvelles données pour préparer la riposte.

 

Professeur Nestor Nali Mamadou, Coordonnateur du CNLS se dit satisfait de ce geste « cela fait 5 ans que nous n’avons pas pu réaliser des enquêtes de séro-surveillance par manque de matériels adéquats, l’insécurité et des ressources financières. Aujourd’hui, nous sommes outillés pour aller collecter des données nécessaires » explique t-il.

 

Il précise qu’« il est primordial d’avoir des données récentes et de qualité en terme de prévalence du VIH sur l’ensemble du territoire pour mieux apprécier l’ampleur du problème et y amener une réponse adéquate », souhaite ce dernier.

 

Selon le communiqué de presse, l’objectif des enquêtes est de mesurer la prévalence du VIH et de la syphilis au niveau des femmes enceintes dans les sites sentinelles accessibles afin d’apprécier l’évolution de l’infection suite à la crise qui a secoué le pays depuis 2012.

 

Il est ressorti dans ce communiqué que la situation est exacerbée par une pauvreté extrême et un manque de ressources financières consacrées à la lutte contre le sida « Plus de 100.000 personnes vivant avec le VIH ont besoin de traitement antirétroviral (ARV) en Centrafrique, or seules 25 000 sont sous traitement. La violence des deux dernières années est venue aggraver la situation », a précisé le communiqué.

 

La Centrafrique est le pays de l’Afrique centrale le plus touché par le VIH et SIDA avec une prévalence estimée à 4,12% en 2015, selon les projections Spectrum du CNLS alors qu’elle était à 4.9% en 2010.

 

 

Centrafrique-Tchad : marche vers la réconciliation entre les deux peuples

 

http://www.radiondekeluka.org/  jeudi 10 mars 2016 12:08

 

Une délégation de la société civile tchadienne, composée de huit personnes, a échangé ce mercredi au siège du Groupe de travail de société civile (GTSC) au Complexe sportif Barthélémy Boganda à Bangui, avec les acteurs politiques et la société civile centrafricaine. 


La rencontre entre les parties tchadiennes et centrafricaines vise à continuer et à approfondir le plaidoyer entamé depuis 2014 par les différents groupes et associations de la société civile du Tchad et de la République Centrafricaine. Les sociétés civiles entendent affermir la confiance, et par la même occasion, consolider la paix dans la sous-région. 


« Les défis sont nombreux entre autres comment re-panser la plaie qui a été ouverte par la crise qui s'est produite en Centrafrique. En tant qu'organisation citoyenne, nous avons dit haut que le problème est politique et il doit avoir une solution politique. Nous devons faire en sorte que Centrafricains et Tchadiens reconstruisent la confiance qui a existé entre eux et qu'ils revivent comme par le passé. Pour cela, il va falloir surmonter beaucoup de défis », a expliqué Abderrahman Ali Gossoumian, coordonnateur national du Comité suivi de l'appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR) au Tchad.


« C'est la raison pour laquelle nous avons initié, depuis 2014, ce processus de dialogue entre sociétés civiles mais en impliquant également les parlementaires des deux pays », a ajouté Mr. Gossoumian qui a précisé que : « Nous avons fait plusieurs rencontres pour essayer de faire, de façon responsable et objectif, le diagnostic de la situation mais en essayant de faire des propositions politiques surtout sur la sécurisation de nos frontières, sur la question de consolidation de la paix dans nos deux pays auprès de nos politiques ». 


Selon le coordonnateur de cette plate-forme de la société civile tchadienne, beaucoup de défis sont à relever pour ramener la Centrafrique sur les rails. 


« Le défi est aussi humanitaire, quand on voit les milliers de Centrafricains qui se retrouvent en dehors des frontières de la Centrafrique et qui vivent de l'assistanat. Nous venons de recevoir un rapport sur la prostitution des jeunes filles réfugiées centrafricaines au niveau de l'est du Cameroun au cours de notre séjour à Bangui et ça nous a fait mal », a indiqué Abderrahman Ali Gossoumian. 


Le coordonnateur national du CSAPR a estimé qu'au-delà des actions à mener en direction des politiques centrafricains et tchadiens, un travail de fond avec les populations à la base reste l'un des défis majeurs pour que les deux pays retrouvent leur relation et prennent en charge ensemble les situations humanitaires et sécuritaires actuelles.


Le plaidoyer entamé depuis 2014 est soutenu par le gouvernement suisse et certaines organisations non gouvernementales françaises.

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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 14:53

 

 

YAOUNDE, 09/03/16 (Xinhua) -- Le président élu de la République centrafricaine Faustin Archange Touadéra a effectué mardi une visite non officielle au Cameroun et reçus par les dirigeants camerounais.

 

Bien que le président camerounais Paul Biya soit en séjour privé à l'étranger, les autorités camerounaises ont réservé à M. Touadéra un accueil à la hauteur de son statut de chef d'Etat.

 

A sa descente d'avion mardi soir, le nouveau président centrafricain a été accueilli par le Premier ministre camerounais Philemon Yang, qui a par la suite présidé un dîner officiel offert en son honneur.

 

Le déplacement de M. Touadéra est lié à une escale en partance pour un déplacement à caractère "privé" en France.

 

Depuis son élection lors du second tour de la présidentielle tenu le 14 février, M. Touadéra s'est rendu en visite en Guinée équatoriale), au Tchad et à Congo, tous membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).

 

Le président élu centrafricain effectue une visite non officielle au Cameroun
Le président élu centrafricain effectue une visite non officielle au Cameroun
Le président élu centrafricain effectue une visite non officielle au Cameroun
Le président élu centrafricain effectue une visite non officielle au Cameroun
Le président élu centrafricain effectue une visite non officielle au Cameroun
Le président élu centrafricain effectue une visite non officielle au Cameroun
Le président élu centrafricain effectue une visite non officielle au Cameroun
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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 14:34
Législatives centrafricaines : le 2e tour fixé au 27 mars

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) -2016-03-10 13:08:57 Le second tour des élections législatives en Centrafrique aura lieu le 27 mars prochain, annonce l’Autorité nationale des élections (ANE) dans un communiqué rendu public jeudi à Bangui.


L'organisation de ces élections a été rendue possible grâce aux aides financières de plusieurs partenaires de la République Centrafricaine.


L'Union européenne a, en plus de ses premiers décaissements, débloque 26 millions d'euros pour le cycle électoral qui s'achève en Centrafrique. Les États Unis d'Amérique ont, eux, contribué pour la tenue de ce second tour des législatives à hauteur de 7 millions de FCFA. 


Tous les pays de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) ont aussi contribué chacun à hauteur d'un milliard de FCFA.


Le budget global des élections générales en Centrafrique est de 125 milliards de FCFA, financé en grande partie par la communauté internationale.


Au premier tour, selon les résultats rendus publics par l'ANE, 40 sièges seulement ont été pourvus sur les 140 que doit compter la nouvelle assemblée nationale.


Organisé le 30 décembre dernier, le premier tour des législatives a été annulé par la Cour constitutionnelle de transition pour fraudes massives.


Lors de la reprise des législatives, le 14 février dernier, plusieurs candidats s'étaient retirés, à cause, selon eux, du manque de transparence du scrutin. 


Parmi les 40 élus députés, il y a plus candidats indépendants que ceux soutenus par les partis politiques. 

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=847914#sthash.6KNxu7PX.dpuf

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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 14:19

 

French.china.org.cn  08-03-2016

 

Le président Joseph Kabila de la République démocratique du Congo (RDC) a échangé avec le nouveau président élu centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, sur sa vision concernant la crise centrafricaine, au cours d'un entretien lundi à Kinshasa.

 

Le nouveau président centrafricain a indiqué au sortir de l'entretien être venu à Kinshasa avoir les conseils et les indications du président Joseph Kabila sur les questions auxquelles la Centrafrique est confrontée, au regard de l'expérience que ce dernier a acquise dans la gestion d'un pays post-conflit.

 

Le président Faustin-Archange Touadéra a, par ailleurs, indiqué avoir examiné avec son homologue rd-congolais les voies et moyens pouvant permettre à améliorer les conditions de vies des Centrafricains réfugiés en RDC et celles de ceux qui souhaitent regagner le bercail.

 

Le dirigeant centrafricain a promis, durant son mandat à la tête de la Centrafrique, de poursuivre et de redynamiser la coopération avec la RDC pour l'intérêt des peuples de deux pays.

 

"Nous sommes des pays voisins et frères. Nous avons pratiquement les mêmes peuples de part et d'autre de la rivière Ubangi", a-t-il dit.

 

Agé de 58 ans, Faustin-Archange Touadéra a été élu avec 62,69 % des suffrages au second tour des élections présidentielles. Il va succéder à Mme Catherine Samba-Panza, présidente de transition centrafricaine depuis le 23 janvier 2014.

 

Au terme de cette brève visite de travail de quelques heures, Faustin-Archange Touadéra a regagné Bangui, la capitale de la République centrafricaine.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

NDLR : Faustin Archange Touadéra était accompagné par l'ancien ministre et ancien candidat à la présidentielle Charles Armel Doubane, de son conseiller M. Sosthène Dèngbè, et de Félix Molowa Directeur national adjoint de campagne

Le nouveau président centrafricain reçu par Kabila à Kinshasa
Le nouveau président centrafricain reçu par Kabila à Kinshasa
Le nouveau président centrafricain reçu par Kabila à Kinshasa
Le nouveau président centrafricain reçu par Kabila à Kinshasa
Le nouveau président centrafricain reçu par Kabila à Kinshasa
Le nouveau président centrafricain reçu par Kabila à Kinshasa
Le nouveau président centrafricain reçu par Kabila à Kinshasa
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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 13:10

 

 

10/03/16 (AFP)

 

Des désaccords agitent le Conseil de sécurité de l'ONU sur un projet de résolution face à la multiplication des cas d'abus sexuels imputés à des Casques bleus, la Russie, l'Egypte et plusieurs pays africains s'opposant à ce texte proposé par Washington, ont rapporté des diplomates.

 

La résolution a été proposée vendredi dans la foulée d'un rapport du secrétaire général Ban Ki-moon ayant recensé 69 cas d'abus sexuels qui auraient été commis par des Casque bleus en 2015, une "nette augmentation" par rapport à 2014.

 

Ce texte proposé par Washington prévoit de rapatrier des contingents entiers de Casques bleus soupçonnés d'abus sexuels. Il s'agit ainsi de faire pression sur les pays fournisseurs de troupes, auxquels il incombe d'enquêter et de sanctionner pénalement les coupables.

 

Des diplomates américains espéraient un vote jeudi, mais après cinq heures de discussions sur le sujet cette semaine, les différences persistent.

 

Le texte, dont l'AFP a obtenu une copie mercredi, autorise le secrétaire général de l'ONU à "remplacer toutes les unités militaires et/ou de police" d'un pays fournisseurs de troupes, si ce dernier ne prend aucun mesure pour traduire en justice les responsables d'abus.

 

L'ambassadeur britannique Matthew Rycroft a salué l'initiative, appelant à ce que le texte soit adopté "sans délai". La Russie et l'Egypte pour leur part ont estimé que ce problème devait être traité par l'Assemblée générale et non par le Conseil de sécurité, selon plusieurs diplomates.

 

Il s'agirait en fait selon un diplomate, d'une stratégie pour bloquer la mesure du fait qu'elle imposerait de nouvelles obligations aux pays.

 

Le texte "fera la différence. Il s'agit de changer la culture" de l'inaction au sein des Nations unies, a espéré un diplomate du Conseil de sécurité, sous couvert d'anonymat.

 

Ban Ki-moon doit s'exprimer sur le sujet jeudi devant le Conseil de sécurité. Il devra notamment expliquer pourquoi il a choisi d'identifier dans son rapport la nationalité de tous les Casques bleus accusés.

 

Sur les 69 cas recensés en 2015 dans ce document, plus de la moitié ont été enregistrés dans deux missions de maintien de la paix de l'ONU: la Minusca en Centrafrique et la Monusco en RDC. Des soldats ou policiers de 21 pays sont mis en cause dans le rapport.

 

Quelque 122 pays fournissent 125.000 soldats et policiers aux différentes missions de l'ONU à travers le monde.

 

par Carole LANDRY

 

Désaccords à l'ONU sur le scandale des Casques bleus accusés d'abus sexuels
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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 13:05

 

 

Par RFI  10-03-2016 Modifié le 10-03-2016 à 09:22

 

Dans trois semaines, Faustin-Archange Touadéra prêtera serment et deviendra le nouveau président de la République centrafricaine. En attendant, ses alliés préparent le début du mandat : un secrétariat politique a été constitué. Composé de sept commissions thématiques, il se donne une semaine pour faire des propositions sur les priorités du futur gouvernement.

 

Pour le président de ces commissions, l’objectif est clair : il s’agit « d’apporter au président Touadéra un certain nombre de réflexions sur les thématiques les plus importantes concernant les priorités sur lesquelles le président doit faire démarrer les activités de son gouvernement ».

 

Jean Willybiro Sako a particulièrement évoqué « les questions de réconciliation, de DDR [désarmement-démobilisation-réinsertion], de restauration de l’autorité de l’Etat, de santé, éducation, relance de l’économie nationale, les questions de diplomatie et les questions liées à la Constitution de la majorité parlementaire ».

 

« Il s’agit d’un travail vraiment volontaire de toutes les personnalités pour que le président Touadéra dispose des éléments qui lui permettront dans les cent premiers jours de pouvoir répondre aux nombreuses attentes des Centrafricains », a expliqué l’ancien ministre d’Etat.

 

Pour Jean Willybiro Sako, ce programme mérite « d’être enrichi et présenté sous des formes » qui puissent être « exploitées immédiatement » par l’équipe gouvernementale à mettre en place.

 

RCA: création d’un secrétariat pour faire des propositions au gouvernement
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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 10:07

 

AU DELA DES PAGNES et DE LA FETE : LA PROBLEMATIQUE DES FEMMES EN CENTRAFRIQUE

 

CONVOCATION DE PRESSE

 

Journée de réflexion organisée par Oxfam pour dénoncer la violence sur les femmes et les filles

 

Chaque jour il y a 200 cas de violences sexuelles et du genre en Centrafrique.  L´absence des mécanismes de protection effectifs a rendu la situation des femmes et des filles insupportable. Quelle est la réalité ? Qu´est-ce que les femmes pensent ? Quelles sont les solutions ? 

 

La violence sur les femmes en Centrafrique est arrivée à des niveaux agaçants : 60.000 cas de violence basée sur le genre entre janvier et octobre 2015 c'est-à-dire en dix mois, selon une étude d´un groupe d´agences dirigé par le Fond de Population de l´ONU.  Depuis 2013, les affrontements ont renvoyé au second plan les violences chroniques contre femmes et filles,  comme le mariage précoce ou l´excision. Au même moment, le conflit a suscité des nouveaux types de violences : le viol comme arme de guerre, les attaques pendant les déplacements pour s´approvisionner en eau ou en vivres, la perte de sécurité suite à la perte des logements, terres et biens, etc.

La précarité des mécanismes de protection liée à l´absence de forces de sécurité et de justice rend la situation encore plus atroce pour des milliers des femmes et filles qui ont le droit à une vie en paix et sécurité.

 

À l´occasion de la Journée International de la Femme, Oxfam organise une activité dédiée à l´analyse et la revendication à Bangui et à Bimbo. On parlera de la situation légale, sociale, politique et judiciaire à l´égard des violences contre les femmes. On écoutera les témoignages des femmes et les membres des comités de protection et des associations des femmes joueront des sketchs de dénonciation.

 

8 mars, 9 heures : Croix Rouge Centrafricaine, à coté de la Mosquée Central, Pk5, 3me  arrondissement

 

10 mars, 9 :30 heures : Chapelle S. Jeanne D´Arc, Guitangola 5, Commune de Bimbo 2

 

Pour plus d´informations et interviews : María J. Agejas, Média Officer medocf@oxfamintermon.org, 72 85 09 55

 

 

María José Agejas| Media Officer OXFAM |Quartier SICA II, Nº667, Derrière Fédération de Scoutisme | Bangui, République Centrafricaine (CAR), Phone: (+236) 72 85 09 55 email: medocf@oxfamintermon.org, webmail: www.oxfam.org

Journée de réflexion organisée par Oxfam pour dénoncer la violence sur les femmes et les filles
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