Centrafrique : Forte demande de sang au Centre National de Transfusion Sanguine de Bangui
http://rjdh.org/ PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 20 JUILLET 2016
BANGUI, 20 Juillet 2016 (RJDH)- Les fréquences de livraison de sang ont augmenté depuis deux ans au Centre National de Transfusion Sanguine. Environ 1.400 poches de sang sont livrées par mois au lieu de 1000 dans les années précédentes. C’est ce qu’a indiqué Théophile Nzagui-Mboyo, biologiste à ce centre dans une interview accordée au RJDH.
Selon Théophile Nzagui-Mboyo, cette forte demande s’explique par le taux élevé des cas d’anémie, des accidents et la gratuité de soins. Cette situation a fait augmenter le volume du travail des agents, «les même agents repartent à la banque de sang pour traiter le sang prélevé sur le terrain. Nous faisons des descentes tous les jours pour atteindre un nombre suffisant alors qu’avant, on avait des jours précis par semaine pour les prélèvements », a-t-il expliqué.
Il a ajouté à cela l’effectif réduit du personnel de santé, « ce travail devrait être fait par des infirmiers mais nous sommes obligés de faire recours aux stagiaires pour cette opération » a déploré la même source avant de souligner que pour répondre aux besoins énormes de sang, des sites supplémentaires ont été créés afin de faire plus de prélèvement.
Depuis deux ans, l’organisation Mondiale de la Santé appuie le Centre National de Transfusion Sanguine en matériels consommables et en réactifs qui ont permis de faire cette gratuité. La banque de sang de ce centre est la seule qui sert toute la Centrafrique.
Centrafrique : Grogne à Baoro des ex-combattants engagés dans les travaux à haute intensité de mains d’œuvre
http://rjdh.org/ PAR FIRMIN YAÏMANE LE 20 JUILLET 2016
BAORO, 20 juillet 2016 (RJDH)–Les ex combattants engagés dans les travaux à haute intensité de mains d’œuvre à Baoro déplorent le retard que la Minusca accuse dans leur rémunération et pour leur ration alimentaire.
Les responsables locaux en charge du suivi se disent aussi préoccupés par l’impatience qui se fait sentir au sein des ex combattants Anti-Balaka de Baoro, engagés dans l’une des activités identifiées par le comité à savoir : le dégagement, l’aménagement des routes en état de dégradation sur l’axe Baoro-Bozoum, Baoro-Bossemptélé et Baoro-Carnot, qui mobilisent déjà 40 ex combattants.
Paul Chaba Bagaza, sous-préfet de Baoro et président du comité local de suivi des activités pré-DDR a précisé au RJDH que ces jeunes réclament la ration alimentaire et un peu d’argent pour leur survie, « la section DDR de la Minusca avait annoncé un traitement individuel et journalier de 2.500F et la ration alimentaire hebdomadaire », a souligné l’autorité administrative de Baoro.
Le sous-préfet invite la Minusca à être plus « active pour éviter le relâchement de ces ex combattants qui n’en peuvent plus ».
La ville de Baoro est vulnérable et le chômage a pris une dimension inquiétante. 120 ex combattants sont déjà identifiés pour se voir offrir un emploi contre argent dans le cadre des activités pré-DDR.
Centrafrique : Les otages de Baboua passent un an entre les mains de leurs ravisseurs
http://rjdh.org/ PAR JOB MOHOUNA LE 20 JUILLET 2016
BABOUA, 20 Juillet 2016(RJDH) — Le sous-préfet, le maire de la ville de Baboua et un pasteur de l’Eglise apostolique de Abba, ont totalisé déjà un an entre les mains de leurs ravisseurs. Kidnappés le 15 juillet 2015, la population de Baboua souhaite une nouvelle négociation de la part du gouvernement pour la libération de ces otages.
La majorité des habitants de la ville de Baboua contacté par le RJDH, a exprimé le même souhait à l’endroit du gouvernement pour les otages, « négociation pour la libération des otages », a lâché un habitant.
La deuxième adjointe au maire de la ville de Baboua, Sabine Nagbata, supplie le gouvernement d’entreprendre une franche discussion avec les ravisseurs pour la libération de ces otages. Pour elle, « la population s’inquiète car les ravisseurs avaient lancé un ultimatum de tuer les otages après trois jours et l’ultimatum est resté sans suite », s’inquiète-elle.
La jeunesse de cette localité par la voix de son représentant remarque une passivité du gouvernement, « il semble que le gouvernement fait un refus poli, si cela continue, nous allons commettre des désordres », promet-il.
Les parents des victimes invitent à leur tour les nouvelles autorités du pays de trouver une solution, « après l’ultimatum lancé par les ravisseurs, nous avons aucune nouvelle d’eux. Que le gouvernement nous situe sur leur situation », souhaitent ces derniers.
Les trois personnalités ont été enlevés au village Boré à 33 km de Baboua axe Bouar de retour d’une mission par un groupe armé. La semaine dernière, 14 otages camerounais ont été libérés dans cette localité.
Centrafrique : Onze otages Camerounais libérés et ramenés dans leur pays
http://rjdh.org/ PAR JOB MOHOUNA LE 19 JUILLET 2016
BABOUA, 19 juillet 2016 (RJDH)–Les otages camerounais libérés le 8 juillet lors d’un affrontement opposant les éléments de FDPC de Abdoulaye Miskine et un autre groupe armé sont ramenés le 17 juillet dans leur pays le Cameroun. L’opération de rapatriement a été effectuée par les autorités centrafricaines basées dans la localité.
Après une concertation politique et diplomatique entre la Centrafrique et le Cameroun, les otages ont été remis officiellement aux autorités centrafricaines, conduites par Fréderic Ouagonda préfet de la Nana-Mambéré pour être remis aux autorités camerounaises.
Un élément de FDPC qui a requis l’anonymat, dit avoir obéi aux ordres de leur chef qui ne souhaiterait que la paix, « nous sommes là pour la sécurité de tout le monde, car nous sommes là pour la paix et non pour la guerre. L’acte que nous avons fait en libérant les otages c’est comme une assistance à des personnes en danger. Nous sommes prêts à porter mains fortes au gouvernement », a-t-il dit.
Les 14 otages camerounais ont été enlevés le 15 mars 2015 par les rebelles de Abakar Sidiki. Ils ont été libérés le 08 juillet par les éléments de FDPC de Abdoulaye Miskine. Un otage était mort et un autre rapatrié en urgence à cause de son état de santé. C’est ce 17 juillet que les 11 autres sont transférés officiellement dans leur pays au Cameroun.
Trois otages Centrafricains ont totalisé ce 19 juillet un an entre les mains de leurs ravisseurs, les éléments du FDPC