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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 22:03
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Forte demande de sang au Centre National de Transfusion Sanguine de Bangui

 

http://rjdh.org/ PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 20 JUILLET 2016

 

BANGUI, 20 Juillet 2016 (RJDH)- Les fréquences de livraison de sang ont augmenté depuis deux ans au Centre National de Transfusion Sanguine. Environ 1.400 poches de sang sont livrées par mois au lieu de 1000 dans les années précédentes. C’est ce qu’a indiqué Théophile Nzagui-Mboyo, biologiste à ce centre dans une interview accordée au RJDH.

 

Selon Théophile Nzagui-Mboyo, cette forte demande s’explique par le taux élevé des cas d’anémie, des accidents et la gratuité de soins. Cette situation a fait augmenter le volume du travail des agents, «les même agents repartent à la banque de sang pour traiter le sang prélevé sur le terrain. Nous faisons des descentes tous les jours pour atteindre un nombre suffisant alors qu’avant, on avait des jours précis par semaine pour les prélèvements », a-t-il expliqué.

 

Il a ajouté à cela l’effectif réduit du personnel de santé, « ce travail devrait être fait par des infirmiers mais nous sommes obligés de faire recours aux stagiaires pour cette opération » a déploré la même source avant de souligner que pour répondre aux besoins énormes de sang, des sites supplémentaires ont été créés afin de faire plus de prélèvement.

 

Depuis deux ans, l’organisation Mondiale de la Santé appuie le Centre National de Transfusion Sanguine en matériels consommables et en réactifs qui ont permis de faire cette gratuité. La banque de sang  de ce centre est la seule  qui sert toute la Centrafrique.

 

 

Centrafrique : Grogne à Baoro des ex-combattants engagés dans les travaux à haute intensité de mains d’œuvre

 

http://rjdh.org/ PAR FIRMIN YAÏMANE LE 20 JUILLET 2016

 

BAORO, 20 juillet 2016 (RJDH)–Les ex combattants engagés dans les travaux à haute intensité de mains d’œuvre à Baoro déplorent le retard que la Minusca accuse dans leur rémunération et pour leur ration alimentaire.

 

Les responsables locaux en charge du suivi se disent aussi préoccupés  par l’impatience qui se fait sentir au sein des ex combattants Anti-Balaka  de  Baoro, engagés dans l’une des activités identifiées par le comité à savoir : le dégagement, l’aménagement des routes  en état de dégradation sur  l’axe Baoro-Bozoum, Baoro-Bossemptélé et Baoro-Carnot,  qui mobilisent déjà  40 ex combattants.

 

Paul Chaba Bagaza, sous-préfet de Baoro et président du comité local de suivi des activités pré-DDR a précisé au RJDH que ces jeunes réclament la ration alimentaire et un peu d’argent pour leur survie, « la section DDR de la Minusca avait annoncé un traitement individuel et journalier de 2.500F et la ration alimentaire hebdomadaire », a souligné l’autorité administrative de Baoro.

 

Le sous-préfet  invite la Minusca à être plus «  active pour éviter le relâchement de ces ex combattants qui n’en peuvent plus ».

 

La ville de Baoro est vulnérable et le chômage a pris une dimension inquiétante. 120 ex combattants sont déjà identifiés pour se voir offrir un emploi contre argent dans le cadre des activités pré-DDR.

 

 

Centrafrique : Les otages de Baboua passent un an entre les mains de leurs ravisseurs

 

http://rjdh.org/ PAR JOB MOHOUNA LE 20 JUILLET 2016

 

BABOUA, 20 Juillet 2016(RJDH) — Le sous-préfet, le maire de la ville de Baboua et un pasteur de l’Eglise apostolique de Abba, ont totalisé déjà un an entre les mains de leurs ravisseurs. Kidnappés le 15 juillet 2015, la population de Baboua souhaite une nouvelle négociation de la part du gouvernement pour la libération de ces otages.  

 

La majorité des habitants de la ville de Baboua contacté par le RJDH, a exprimé le même souhait à l’endroit du gouvernement pour les otages, « négociation pour la libération des otages », a lâché un habitant.

 

La deuxième adjointe au maire de la ville de Baboua, Sabine Nagbata, supplie le gouvernement d’entreprendre une franche discussion avec les ravisseurs pour la libération de ces otages. Pour elle, « la population s’inquiète car les ravisseurs avaient lancé un ultimatum de tuer les otages après trois jours et l’ultimatum est resté sans suite », s’inquiète-elle.

 

La jeunesse de cette localité par la voix de son représentant remarque une passivité du gouvernement, « il semble que le gouvernement fait un refus poli, si cela continue, nous allons commettre des désordres », promet-il.

 

Les parents des victimes invitent à leur tour les nouvelles autorités du pays de trouver une solution, « après l’ultimatum lancé par les ravisseurs, nous avons aucune nouvelle d’eux. Que le gouvernement nous situe sur leur situation », souhaitent ces derniers.

 

Les trois personnalités ont été enlevés au village Boré à 33 km de Baboua axe Bouar de retour d’une mission par un groupe armé. La semaine dernière, 14 otages camerounais ont été libérés dans cette localité.

 

 

Centrafrique : Onze otages Camerounais libérés et ramenés dans leur pays

 

http://rjdh.org/ PAR JOB MOHOUNA LE 19 JUILLET 2016

 

BABOUA, 19 juillet 2016 (RJDH)–Les otages camerounais libérés le 8 juillet lors d’un affrontement opposant les éléments de FDPC de Abdoulaye Miskine et un autre groupe armé sont ramenés le 17 juillet dans leur pays le Cameroun. L’opération de rapatriement a été effectuée par les autorités centrafricaines basées dans la localité.

 

Après une concertation politique et diplomatique entre la Centrafrique et le Cameroun, les otages ont été remis officiellement aux autorités centrafricaines, conduites par Fréderic Ouagonda préfet de la Nana-Mambéré pour être remis aux autorités camerounaises.

 

Un élément de FDPC qui a requis l’anonymat, dit avoir obéi aux ordres de leur chef qui ne souhaiterait que la paix, « nous sommes là pour la sécurité de tout le monde, car nous sommes là pour la paix et non pour la guerre. L’acte que nous avons fait en libérant les otages c’est comme une assistance à des personnes en danger. Nous sommes prêts à porter mains fortes au gouvernement », a-t-il dit.

 

Les 14 otages camerounais ont été enlevés le 15 mars 2015 par les rebelles de Abakar Sidiki. Ils ont été libérés le 08 juillet par les éléments de FDPC de Abdoulaye Miskine.  Un otage était mort et un autre rapatrié en urgence à cause de son état de santé. C’est ce 17 juillet que les 11 autres sont transférés officiellement dans leur pays au Cameroun.

 

Trois otages Centrafricains ont totalisé ce 19 juillet un an entre les mains de leurs ravisseurs, les éléments du FDPC

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 11:16
Le grand écrivain centrafricain Bamboté Makombo tire sa révérence

 

Aux centrafricains,

 

Nous avons l'immense tristesse de vous annoncer le décès de BAMBOTÉ MAKOMBO, fils de Centrafrique à qui il a consacré sa vie par l'écriture et dont il a magnifié les coutumes et le passé grâce à son Art partout reconnu.

 

Nous espérons qu'il a enfin regagné le pays de ses ancêtres, retrouvé Bangassou, la faune, la flore de ce coin natal et plongé dans la Pipi ou l'Oubangui.

 

Bamboté repose enfin en paix!

 

La date des obsèques au Canada vous sera communiquée sous peu.

 

Son épouse, Nicole Vandenbossche

 

Ses enfants, Alexandre Bangassou Matoua Makombo), Guillaume (La Basso), Jade (Somboya)

 

Ss petits-enfants, Ophélie (Madiba), Arnaud,  William (Makombo) et Éloi

 

Un grand merci à la direction de Centrafrique-presse qui lui a donné l'occasion d'être lu par tous les centrafricains.

 

 

NDLR : L'ensemble de la rédaction de Centrafrique-Presse est très peiné par la disparition de Bambote Makombo et adresse à toute sa famille et ses proches ses condoléances les plus émues. Il a apprécié à sa juste valeur la régulière et immense contribution de l'illustre disparu et grand écrivain dans ses colonnes et se souviendra toujours de la mémoire de cet éminent fils de Bangassou et de Centrafrique. Qu'il repose en paix !

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 11:10

 

 

http://www.enoughproject.org/  Nathalia Dukhan on Jul 19, 2016

 

Le 24 juin dernier, le Ministre centrafricain de l’Intérieur, Jean Serge Bokassa, a signé un arrêté portant intégration de 14 individus dans le corps de la police centrafricaine, parmi lesquels figure un chef Anti-Balaka notoire : Maxime Mokom. Un rapport d’enquête des Nations Unies de Décembre 2015 l’avait pourtant identifié comme le coordonnateur militaire d’un groupe de milices Anti-Balaka qui avaient contribué à attiser les violences inter communautaires à la fin de l’année 2015, avec pour objectif : le retour au pouvoir du président sortant, François Bozizé. Cette décision prise par le nouveau gouvernement a de quoi inquiéter. Les centrafricains – déjà meurtris par plus de trois années de guerre – risquent d’être de nouveau victimes des politiques désastreuses qui font des bourreaux d’hier, des criminels en uniforme aujourd’hui.**

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Alors que tous les yeux sont tournés vers l’exécutif centrafricain – avec pour nouveau patron Touadera – l’espoir né au lendemain des élections de mars dernier laisse progressivement place aux déceptions voir même aux craintes. Crainte de voir revivre les dérives d’un régime abusif caractérisé par le clientélisme et le patrimonialisme où le bien public est détourné vers les comptes privés des élites de Bangui. Crainte de voir ressurgir des hommes dits ‘de paix’ – qu’ils soient policiers, gendarmes ou militaires – transformés en bandits, qui commettront leur lot d’atrocités, à l’exemple des milices et bandes armées toujours déployées sur le territoire national.

 

Le 24 juin 2016, Jean Serge Bokassa, du nom de son père autrefois empereur, et actuellement Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et l’Administration du Territoire, a signé un arrêté qui prévoit l’intégration de Maxime Mokom dans le corps de la police centrafricaine. Pour rappel : en 2015, les Anti-Balaka dirigés par Mokom et une branche des ex. Seleka dirigés par le chef de guerre Nourredine Adam - aussi connus sous le nom de ‘Nairobistes’ - avaient été à l’origine des troubles qui ont sévi dans le pays à la fin de l’année 2015. Cette alliance opportuniste entre les clans des deux anciens présidents, François Bozize et Michel Djotodia, avait pour but de réinvestir la scène politique centrafricaine au moment où les autorités de la transition les empêchaient d’accéder au pouvoir.

 

Des crimes restés impunis

 

Pour parvenir à leur fin, ces deux clans n’avaient pas hésité à instrumentaliser les tensions inter communautaires (musulmans et non musulmans) pour attiser la violence, la haine et créer l’instabilité. A la fin de l’année 2015, les heurts provoqués par les Nairobistes avaient officiellement fait plus de 75 morts, des centaines de blessés et des milliers de déplacés. En juillet 2015, un rapport de l’ONU sur la situation des droits humains mentionnait que les groupes armés, en particulier les Anti-Balaka et les ex. Seleka, s’étaient rendus responsables de violations au droit à la vie, d’actes de torture, de traitements inhumains et dégradants, d’arrestations arbitraires, de viols, de pillage, de violations au droit à l’éducation, à la sante et à l’alimentation.

 

 

 

Impunité et politique de favoritisme, un cocktail explosif

 

Bien que la lutte contre l’impunité figure dans les discours de l’élite politique de Bangui, on constate que les vieilles recettes continuent d’être utilisées. Récompenser d’anciens chefs de milices responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en leur confiant des postes symboles de paix et d’ordre public pourrait raviver les tensions inter communautaires et les violences, renforçant ainsi le sentiment d’insécurité des populations. Le rapport d’enquête de l’ONU indiquait en décembre 2015 que la nomination de chefs de groupes armés en tant que membres du gouvernement de transition renforce leur sens de l’impunité et n’a pas d’impact significatif sur la réduction du niveau de violence. Enfin, le favoritisme à l’égard d’un chef Anti-Balaka pourrait très vite attiser les rivalités entre groupes qui se considèreront lésés par le pouvoir de Bangui.

 

Pour rompre avec les erreurs du passé, il est nécessaire que le gouvernement traite de la question des groupes armés et de la politique de sécurité de manière transparente, inclusive et équitable. En outre, la lutte contre l’impunité et la réconciliation entre communautés demeurent deux conditions majeures à toutes tentatives de restauration de la paix sur le territoire.

 

**De récentes informations obtenues indiquent que l’arrêté aurait été annulé à la suite de pressions internationales mais nous n’avons pas pu le confirmer avec un document officiel signé de la main du Ministre. Cette problématique refera surface avec le temps, donc même si l’arrêté était annulé, nous considérons que cette question demeure un enjeu crucial.

 

Lu pour vous : République Centrafricaine : Un chef anti-balaka proche de Bozizé intégré dans la police nationale
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Centrafrique-Presse.com
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 17:40

 

INVITÉ AFRIQUE

 

 

Par Christophe Boisbouvier  mardi 19 juillet 2016

 

En Centrafrique, les deux derniers présidents, Michel Djotodia et Catherine Samba-Panza, ont été interdits de sommet à l’Union africaine. Mais le président actuel, Faustin-Archange Touadéra, vient d’être reçu avec tous les honneurs au 27e sommet de l’UA à Kigali. C’est la conséquence logique de son élection démocratique au début de cette année. Faustin-Archange Touadéra est un homme heureux, et il ne le cache pas, au micro de notre envoyé spécial à Kigali, Christophe Boisbouvier.

 

RFI : Après trois ans d’absence, la République centrafricaine est de retour à l’Union africaine. Quel est votre sentiment aujourd’hui ?

 

Faustin-Archange Touadéra : C’est un sentiment de fierté parce que depuis trois ans, la République centrafricaine était suspendue. Et aujourd’hui, c’est avec une grande joie et une grande fierté que la République centrafricaine retrouve sa place dans l’Union africaine, suite au retour à l’ordre constitutionnel. Donc c’est un moment important.

 

Comment cela s’est passé pour vous-même ? Il y a quelques mois, vous étiez encore inconnu pour beaucoup. Comment avez-vous été reçu par vos nouveaux pairs, chefs d’Etat africains ?

 

J’ai été, pour ainsi dire, félicité et encouragé. Donc, j’ai été très bien accueilli par mes pairs qui aujourd’hui ont beaucoup d’espoir pour la République centrafricaine.

 

Le report de l’élection du président de la Commission de l’Union africaine, vous vous y attendiez ou pas ?

 

Comme vous le dites, c’est un vote. Il y a eu des candidats et malheureusement, compte tenu de règlement intérieur de notre Union, on n’a pas pu dégager un président pour la Commission pour cette fois-ci. Mais je pense qu’après le débat, nous avons bon espoir qu’en janvier, nous aurons donc un nouveau président ou une présidente pour la Commission.

 

Sans être trop indiscret, est-ce que votre délégation avait plutôt voté pour l’un des trois candidats ou s’était plutôt abstenue ?

 

Nous avons voté pour ainsi dire aujourd’hui, c’est le retour de la République centrafricaine. Nous devions voter pour exprimer vraiment la position claire de la République centrafricaine. Nous avons voté.

 

Donc, vous ne vous êtes pas abstenus ?

 

Non.

 

Et on peut savoir pour qui vous avez voté ?

 

C’est le vote.

 

Le 9 juillet, lors de votre discours pour vos cent jours, vous avez déclaré « La patrie est en danger avec des régions entières contrôlées par des groupes armés ». C’est un langage fort que vous avez tenu, mais en même temps, est-ce que ce n’est pas un aveu d’impuissance ?

 

Non, c’est interpeller, mobiliser, et aussi dire aux Centrafricains que nous devions, tous, nous mobiliser pour faire la paix. Et aujourd’hui, cela vient après que nous ayons rencontré l’ensemble des responsables des groupes armés, et où nous avons indiqué comment nous entendons mener le processus du désarmement. Et pour la plupart, ils ont adhéré à cela.

 

Vous avez en effet ouvert votre porte à tous les groupes armés depuis votre élection. Et pourtant, le 5 juillet 2016, il y a eu à nouveau des combats meurtriers à Bambari entre deux factions de la Seleka. Est-ce que cela veut dire que finalement, le dialogue ne fait pas avancer les choses et qu’il faut peut-être plutôt employer la force ?

 

Pour l’instant, nous prônons le dialogue. Hélas, ce sont des conflits intergroupes.

 

Oui, mais meurtriers.

 

Oui, oui. Evidemment, nous déplorons. Aujourd’hui, la République centrafricaine n’a plus besoin de ça. Mais nous avons confiance parce que nous avons échangé avec beaucoup de ces responsables de groupes armés. Ils sont dans cette logique. Et n’oublions pas aussi que c’est la période des transhumances. Alors tous ces faits sont peut-être liés aussi au grand banditisme qu’à des activismes politiques.

 

Vous dites que la plupart des groupes armés sont ouverts au dialogue. Mais est-ce qu’il n’y a pas des irréductibles comme Noureddine Adam [l'ancien numéro deux de l’ex-Seleka], qui est réfugié au Tchad ?

 

Nous maintenons le dialogue. Et je pense qu’il y aura un effet puisque la structure que nous avons mise en place au niveau de la présidence a déjà lancé des invitations pour la représentation de tous les groupes armés. Je pense que ceux dont vous parlez pourraient revenir au bon sentiment pour que nous puissions vraiment désarmer toute la République centrafricaine.

 

Et il pourrait revenir à Bangui ?

 

Pourquoi pas ? On a signalé sa présence vers Ndélé. Je pense que dans les cas de discussion du DDR [désarmement-démobilisation- réinsertion], nous verrons tout cela.

 

Le départ des militaires français de l’opération Sangaris en octobre prochain vous préoccupe ?

 

Cela nous préoccupe. Nous l’avons déjà demandé, lors des rencontres que nous avons eues avec le président Hollande, mais pour des questions peut-être intérieures et d’autres questions, le dispositif Sangaris va être levé d’ici le mois d’octobre, d’après ce qu’on nous a dit. C’est une préoccupation, mais nous avons la Minusca, la force des Nations unies qui est encore sur place. Donc nous allons continuer à travailler pour ramener la paix en République centrafricaine.

 

La différence peut-être avec vos prédécesseurs, c’est que vous avez la légitimité démocratique.

 

Je ne veux pas parler de ces situations. Ce qui est sûr, c’est que le peuple centrafricain est allé massivement voter. Et aujourd’hui, nous avons retrouvé l’ordre constitutionnel. Vous savez, les dernières élections, le taux d’inscription sur la liste électorale est très élevé. Cela signifie que les Centrafricains veulent tourner la page de ces conflits-là. Alors moi, j’ai confiance.

 

Est-ce que vous avez offert une synthèse entre un homme d’expérience, ancien Premier ministre, et en même temps un homme qui ne s’était pas sali les mains ?

 

En tout cas, les Centrafricains m’ont fait confiance pour tout ça parce que je suis connu, contrairement à ce que vous avez dit que j’étais inconnu, non. J’ai été enseignant à l’université, et ancien Premier ministre pendant cinq ans. Cela compte.

 

Les cours de mathématiques à l’université de Bangui, c’est fini ou pas ?

 

J’ai quelques cours que je dispense. Malheureusement, pas de manière régulière, mais je continue.

 

Que vous assurez une fois tous les combien ?

 

Quand je suis libre et je programme les cours et je pense que ça ira très vite.

 

F.-A. Touadéra: «C’est avec une grande fierté que la RCA retrouve sa place dans l’Union africaine»
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Centrafrique-Presse.com
19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 17:24
Annonce nécrologique

 

 

Les familles Doumana, Déongara, Djarabéang, Dorkem, Nadjikouma et Ndouba ont la profonde douleur d’annoncer le décès de Monsieur Yvon DOUMANA.

 

Il est parti rejoindre son Seigneur et sauveur  le 16 juillet 2016 à 15h52 à l’Hôpital de l’Amitié à Bangui.

 

Pour  toujours il restera dans nos cœurs.

 

Le programme des obsèques sera communiqué ultérieurement.

 

CONTACTS :

 

  • Alain :         75.05.79.33 (Camp des Castors)
  •  
  • Yaya Valo : 75.50.87.63
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19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 17:08
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le groupe de travail de la société civile dénonce une ‘’pression’’ sur le gouvernement

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 19 JUILLET 2016

 

BANGUI,  19 juillet 2016 (RJDH) – Le groupe de travail de la société civile, a pendant une conférence de presse organisée lundi 18 juillet à Bangui, dénoncé une sorte de « pression que le gouvernement subit ». Gervais Lakosso, coordonnateur du groupe, accuse la France et la Minusca « de faire la pression sur le gouvernement ».

 

Gervais Lakosso, coordonnateur du groupe de travail de la société civile, a relevé que la passivité de la restauration de l’autorité de l’Etat, l’insécurité grandissante dans le pays, constituent une préoccupation de la société civile, « nous ne comprenons pas pourquoi l’Etat continue à perdre son autorité alors que la France, la Minusca, sont présentes en Centrafrique. Les groupes armés sont bien équipés en armes et sont dotés de nouvelles tenues militaires », a fait remarquer Gervais Lakosso.

 

Dans son intervention, Gervais Lakosso a expliqué que « des recommandations ont été adressées à la France, à la Minusca, aux Nations-Unies, afin de dénoncer cette incompétence dans la gestion de la crise en Centrafrique. La question du réarmement des forces armées centrafricaines (FACA) fait partie des dix recommandations, suivi de la levée de l’embargo sur les armes », dit-il.

 

Le coordonnateur du groupe de travail est revenu sur l’urgence du désarmement des groupes armés, « ils sévissent et empêchent la libre circulation des citoyens centrafricains sur  leur propre territoire. Ils entravent le développement économique du pays. La révision des textes de l’accord de défense liant la RCA et la France fait partie de préoccupations de la société civile », a martelé Gervais Lakosso.

 

Maître Bruno Hyacinthe Gbiégba, constate pour lui, « la défaillance » du ministre de la défense. Pour lui, le ministre de la défense « n’est pas à la hauteur du retour à la normalisation de la sérénité en Centrafrique ».

 

Cette prise de position de la société civile intervient neuf jours après la présentation du bilan des 100 jours du président de la République, lequel bilan la société civile se disait peu optimiste de la gestion de Touadera.

 

 

Centrafrique : L’insalubrité loin d’être éradiquée dans la capitale et ses périphéries

 

http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 19 JUILLET 2016

 

BANGUI, 19 juillet 2016 (RJDH) — L’insalubrité demeure toujours grandissante à Bangui, Bimbo et Begoua. Malgré la campagne « Toumba Zendé », les ordures sont entassées partout et polluent l’atmosphère. Selon le constat fait par le RJDH dans quelques recoins de la capitale, les habitants ont exprimé leur regret et demandent aux différentes mairies de chercher d’autres stratégies pour rendre les lieux propres.

 

11 heures au centre-ville à Bangui, la circulation est fluide. Entre ces gens qui faufilent, on remarque dans quelques coins des ordures entassées. Sur la ruelle qui mène à la radio nationale, un tas d’ordure est stocké, débordant le bac à ordures.

 

Ghislain tient sa cafétéria tout proche, il regrette le dépôt d’ordures qui jouent énormément sur sa recette journalière, « auparavant, les ordures sont déposés devant CCCG comme c’est  populaire, la mairie ramasse rapidement. Mais maintenant, ils viennent déposer ici et ne ramassent pas. Et quand il pleut, nous ne sommes pas à l’aise ainsi que nos clients. Le maire nous demande de protéger nos aliments, mais il faut aussi respecter le ramassage des ordures qui attirent trop de mouches et des asticots », a-t-il témoigné.

 

 

Centrafrique : La correction des examens de BAC se poursuit sous haute sécurité à Bangui, selon Noël Ramadan

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 19 JUILLET 2016

 

BANGUI, 19 Juillet 2016(RJDH) — La correction des examens de baccalauréat session  de juillet 2016 se poursuive à Bangui dans la sérénité et sous haute sécurité, selon l’Inspecteur Général de l’Enseignement Noël Ramadan. Pour lui, plusieurs mesures ont été  instaurées par le ministère de l’éducation pour réduire le cas des fraudes enregistrés lors des précédents examens en République Centrafricaine.

 

A l’entrée de l’école Centrafricano-Chinoise en face du Palais de la Renaissance de Bangui où se déroulent les corrections des examens de baccalauréat session juillet  2016, des mesures sécuritaires ont été mises en place par le ministère en charge de l’Education. Un système instauré pour éviter des cas de fraudes pendant les périodes des examens dans le pays.

 

Selon l’Inspecteur Général de l’Enseignement, Noel Ramadan, cette étape de correction connait des avancées en ce moment, « les choses évoluent bien et en ce moment-là, nous constatons des avancées significatives dans les corrections. Plusieurs mesures ont été déjà prises par le Ministre de l’Education Nationale pour freiner les fraudes qui sont enregistrées chaque année  » a souligné Noël Ramadan.

 

Le Ministre de l’Education Nationale Moukadas Noure  lors de l’ouverture des épreuves écrites du Bac, a mis l’accent sur « la rupture » cette année, c’est-à-dire qu’il faut rompre avec le système de corruption pendant les examens.

 

Sur la date de la proclamation, Noël Ramadan a précisé que, « les résultats de Bac ne seront connus que lorsque les corrections et la saisie prendront fin. Car, il n’est pas évident en ce moment-là de dire avec exactitude le jour où les résultats vont être publiés », a-t-il  soutenu.

 

L’année dernière, le baccalauréat session a connu un faible taux de réussite. Une insuffisance qui traduit surtout par la crise qui a perturbé le bon déroulement des cours dans le pays et la baisse de niveau constatée dans le système éducatif depuis quelques années.

 

En cette année académique 2015-2016, des avancées ont été notées depuis le début des activités scolaires dans le pays. Selon certains responsables de l’enseignement interrogés par le RJDH, en dépit de difficultés constatées sur l’aspect sécuritaire et techniques les cours se sont bien déroulés ainsi que les examens.

 

Environs 17.000 élèves ont composé le BAC cette année.

 

 

Centrafrique : L’office Nationale du Matériel tente de sauver le pont Saint Charles en dégradation

 

http://rjdh.org/ PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 19 JUILLET 2016

 

BANGUI, 19 juillet 2016 (RJDH)- Les travaux de réhabilitation engagés par l’office Nationale du Matériel   pour tenter de  sauver le pont Saint Charles de l’érosion sont en cours. Selon le directeur des travaux Marie Bernard  Ngollo, les travaux entamés prendront fin le 30 juillet 2016. Il l’a dit lors d’une interview accordée au RJDH.

 

Selon Marie Bernard  Ngollo, directeur des travaux à l’Office Nationale du Matériel, le respect du premier délai d’exécution a été respecté  « la première phase qui consistait à renforcer  les culés et à les réparer a été faite dans les délais prévu », a –t-il confié.

 

Il a expliqué l’origine de ce délabrement en ces termes : « La  dégradation accélérée de ce pont est due  aux flux d’eau du fleuve qui remonte jusqu’au niveau de l’ouvrage et l’eau qui redescend également se rencontre au niveau du pont et crée ces problèmes d’érosion régressive qui risquerait de causer  son écroulement et également la concession de l’école Saint Charles, si les travaux n’avaient pas été faits très rapidement».

 

Entamé au mois de Mai pour une durée d’exécution de deux mois  compte tenu de l’avancée de la dégradation, le coût des travaux est estimé à 139 millions et prendra fin ce 30 juillet.

 

Le pont de Langbassi qui relie le 2ème et 6ème arrondissement situé sur l’avenue David Dacko au quartier Sapeke qui s’est écroulé depuis octobre 2011 va être reconstruit,  selon l’annonce faite par le Président de la République Faustin archange Touadera lors de son bilan des 100 jours au pouvoir.

 

Le coût de reconstruction  du pont  Langbassi est estimé  à   5 milliards 500 millions fca montant revu à la hausse compte tenu de l’érosion qui a considérablement dégradé l’emplacement du pont depuis  son délabrement avancée en  2008.

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18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 17:20

 

 

Par RFI Publié le 18-07-2016 Modifié le 18-07-2016 à 15:05

 

Depuis une semaine, les autorités centrafricaines ont imposé un embargo sur l'importation des produits avicoles en provenance du Cameroun suite à un rapport de l'OMS qui pointe une épidémie de grippe aviaire dans les élevages de poules camerounais. En RCA, les conséquences de cet embargo se font déjà sentir.

 

« Auparavant, on vendait ça 75 francs, 90 francs. De nos jours, ça a augmenté jusqu’à 250-300 francs ». L’embargo sur les produits agricoles a provoqué l’augmentation du prix de l’œuf. D’autant que l’œuf est pour certains Centrafricains l’unique repas quotidien. Pour d’autres, c’est le seul apport en protéines animales accessible à leur porte-monnaie.

 

« Depuis que cette mesure a été prise, le prix de la viande bovine a augmenté, le prix du poulet local également a augmenté. Et le prix même du poisson, frais comme fumé, a augmenté », explique Emmanuel Mbetid-Bessane, doyen de la faculté d’économie de Bangui.

 

Et le professeur soulève une autre question de fond : « Et ce problème doit amener à réfléchir sur les questions de relance de l’agriculture centrafricaine, sur les questions du positionnement de la production locale pour satisfaire les besoins de la population ».

 

En Centrafrique, on importe beaucoup. En effet, près de 80% des denrées alimentaires proviennent de l’extérieur.

 

RCA: l’embargo sur les produits agricoles fait flamber les prix
RCA: l’embargo sur les produits agricoles fait flamber les prix
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18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 17:06
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La société civile recommande la modification de certains articles de la loi sur la cour pénale spéciale

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 18 JUILLET 2016

 

BANGUI, 18 juillet 2016 (RJDH) — Les organisations de la société civile, ont recommandé lors d’un atelier d’échange la semaine dernière, la modification de certains articles de la Loi N°15.003, portant création et fonctionnement de la Cour Pénale Spéciale. Pour ces organisations, un fonds d’indemnisation des victimes devrait être créé.

 

Les membres de la société civile ont invité le gouvernement à créer un Fonds au profit des victimes, d’octroyer un local à cet organe et de traduire cette loi en langue nationale.

 

Brice Koyanga Ndaya, membre du civisme et démocratie (CIDEM), a souligné que « l’objectif visé par la société civile est de voir les auteurs des graves violations des droits humains traduits à la Cour Pénale Spéciales dans un avenir proche et que les victimes bénéficient des réparations. Cette passivité dans l’opérationnalisation de cette nouvelle instance judiciaire par le gouvernement inquiète », a-t-il soutenu.

 

Jürgen Scherr, coordonnateur de l’ONG internationale REDRESS, a souligné que le gouvernement a sa part de responsabilité dans la mise en place de la Cour Pénale Spéciale « lorsque la loi portant création de la cour a été signée, le constat révèle qu’il y’a eu de problème dans la disponibilité du local pouvant abriter cette instance. L’opérationnalisation de cette structure pose un réel problème », a-t-il relevé.

 

Ces recommandations viennent soutenir celles déjà formulées au gouvernement, le 24 août 2015 et le 21 avril 2016. La Cour Pénale Spéciale est créée pour lutter contre les crimes commis en Centrafrique depuis 2003.

 

 

Centrafrique : Les chenilles, « mannes » de la population de Pissa dans la Lobaye

 

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 18 JUILLET 2016

 

PISSA, 18 juillet (RJDH)—La population de la commune de Pissa, commune située à 68 kilomètres de la ville de Bangui dans la préfecture de la Lobaye, considère les chenilles comme leur « manne ». Selon plusieurs habitants, les chenilles remportent beaucoup d’argent, et réduit l’insécurité alimentaire. Ils l’ont dit lors d’un reportage réalisé par le RJDH, le samedi 16 juillet à Pissa.

 

10 heures à Pissa, la commune est calme et silencieuse. Le marché est presque vide. Juste en face du marché se trouve le bureau de la gendarmerie. Assis sur une chaise dans sa tenue militaire, un élément de la gendarmerie nous  explique que chaque année, en période des chenilles, presque trois quart de la population rentre dans la forêt à la recherche des chenilles. C’est ce qui a fait que la commune est presque vide.

 

Les chenilles comme les autres produits forestiers non ligneux principalement les champignons et les feuilles de Coco (gnetum  afrika nun ),  sont autant des richesses de cette commune, peuplée au moins de 29.000 habitants.

 

Moïse, un habitant de Pissa explique les différentes familles des chenilles qu’ils récoltent,  « les « Mboyo »,  sont les chenilles les plus succulentes et se trouvent le plus souvent sur les feuilles des Sapellis, un grand arbre de la forêt dense. On récolte également les chenilles ‘’guéguéré’’,  ‘’Sounga et autres. Lorsque les éclaireurs, envoyés dans la forêt, constatent que les arbres à chenilles commencent à perdre leurs feuilles, ils courent annoncer la bonne nouvelle au village. Là, commencent alors les préparatifs. Une semaine plus tard, tout le monde a déjà gagné les campements », a-t-il expliqué.

 

A 13 heures, des mototaxis,  bien chargées arrivent à toute vitesse,  en provenance de la commune de Mbata, située à 30 kilomètres de Pissa sur l’axe Mongoumba. D’autres motos arrivent aussi du village Mbeko, situé à 31 kilomètres sur l’axe Mbaïki. C’est le transport des chenilles enveloppées dans des sacs.

 

Sonia vient d’arriver de Mbata, elle nous explique comment elles font pour acheminer les chenilles,   « je quitte Pissa chaque jour à 4 heures du matin avec une moto pour Mbata ou d’autres villages. Une fois arrivée, je rentre encore dans la forêt à pied au niveau des campements des pygmées. Déjà à 6 heures, les pygmées eux-aussi sont dans la forêt,  sous les arbres à chenilles et ils commencent à les ramasser jusqu’à 10 heures. Ils regagnent leur campement pour nous vendre les chenilles avant  de reprendre la moto pour revenir au niveau de Pissa », explique Sonia, vendeuse des chenilles au marché de Pissa.

 

Des commerçantes et particuliers, quittent Bangui la capitale,  à la recherche des chenilles dans la commune de Pissa et ses environs. Angéla, a déjà fait deux fois Pissa depuis le début du mois pour chercher des chenilles, « je ne suis pas commerçante mais je viens surtout en weekend pour m’approvisionner y compris en chenilles. Les prix sont très abordables ici », a-t-elle témoigné.

 

Une activité très économique

 

José Voyemekoua, une autre vendeuse souligne les biens faits des chenilles dans sa vie,  «  c’est depuis 9 ans que je fais le commerce des chenilles chaque années,  pendant un ou deux mois. Mais je vois que ce commerce me remporte beaucoup d’argent. Grâce aux chenilles, j’arrive à payer la scolarité de mes enfants, je nourris ma petite famille, la santé de mes enfants. Il y’a de cela 3 ans aujourd’hui,  j’ai eu à construire ma maison avec l’argent des chenilles », a-t-elle témoigné.

 

Même si chacun se réjouit des bienfaits des chenilles, la Mairie de Pissa reconnait que les chenilles constituent « une manne pour ses habitants, une richesse naturelle qui soulage la population ».

 

Giscard Ngodomokoma, secrétaire particulier de la mairie de Pissa rappelle qu’une étude récente démontre plus, « la Mairie avait réalisé une étude auprès des ménages pour voir la rentabilité des chenilles. Il ressort que plus de 20 millions ont été encaissés dans l’intervalle d’un mois. Il s’agit là juste de Pissa et des ménages qui avaient accepté de témoigner. Nous pensons que ces chiffres étaient dépassés », a dit Giscard Ngodomokoma.

 

Pour lui, l’activité des chenilles réduit la crise alimentaire et remporte de l’argent, « je dirais que c’est la manne de la population de Pissa, une richesse qui crée l’ambiance au sein de la population et occupe plusieurs jeunes», a-t-il dit.

 

Les conducteurs des mototaxis ne cachent pas leur enthousiasme, «  nous sommes très contents parce que pendant cette période, nous sommes dans le mouvement. Je gagne beaucoup. Cette année, j’ai acheté une troisième moto pour couvrir cette période », a aussi témoigné Eric, conducteur de mototaxi à Pissa.

 

En Centrafrique, de  Juin à Aout, les chenilles remplissent momentanément le panier de la ménagère. Cette année, les vendeuses de Pissa parlent déjà d’une surabondance des chenilles.  Les chenilles sont très nourrissantes en vitamine A, B, C et D et très consommées par les Centrafricains./

 

Flora Sandrine Mbagna et Fridolin Ngoulou

 

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17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 20:20

 

 

Par RFI  17-07-2016 Modifié le 17-07-2016 à 20:22

 

En République centrafricaine (RCA), après deux ans de bons et loyaux services, la Mission européenne de formation des Forces armées centrafricaines (Eumam) quitte le pays et laisse la place à la mission Eutm. Cette nouvelle mission, composée de 170 hommes, a pour objectif de mettre sur pied une armée plus moderne et plus professionnelle. Elle est attendue sur le volet « entraînement opérationnel » des hommes de rang. Comme la précédente, l’Eutm intègre un secteur en pleine réforme, celui de la sécurité, mis en place par le président Faustin Archange Touadéra.

 

Reconstruire les forces armées centrafricaines, telle était la mission de l’Eumam, mais sur un volet non opérationnel. Elle recensait et sélectionnait les soldats aptes au combat, grâce notamment à des épreuves physiques.

 

Elle formait également les officiers et toute la chaîne de commandement, état-major compris. Mais ce n’est pas tout, comme l’explique, à RFI, le général français Dominique Laugel, commandant de la mission Eumam.

 

« Nous avons créé quand même deux centres spécialisés : un centre de formation médicale, comme vous n’en trouvez nulle part ailleurs en Centrafrique, pour former aussi bien les infirmiers que pour former les médecins et un centre informatique. Aujourd’hui, je suis satisfait parce que je peux passer le manche à Eutm, à nos successeurs. Nous avons défriché le terrain », a précisé le général Laugel.

 

Eutm, la nouvelle mission, fera aussi du conseil stratégique auprès de l’état-major centrafricain, mais elle est aussi attendue sur d’autres volets, comme l’explique le général Hautecloque-Raisz, Français lui aussi, commandant de cette nouvelle mission.

 

« Education des officiers, éducation des sous-officiers pour pouvoir recréer à terme des académies militaires, à la disposition de l’armée centrafricaine. Cela prendra du temps. Et puis l’autre volet c’est celui, bien sûr, de l’entraînement opérationnel des forces au niveau des bataillons, au niveau des compagnies », a précisé Hautecloque-Raisz.

 

La nouvelle mission est donc là pour deux ans. A terme, les Forces armées centrafricaines (Faca) seront composées de près de 2 000 militaires dont 8% de femmes.

RCA: la nouvelle mission européenne de formation des Faca en place pour deux ans
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16 juillet 2016 6 16 /07 /juillet /2016 17:11

 

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 16 JUILLET 2016

 

BANGUI, 16 juillet 2016—Lors de la présentation du bilan de ses cent premiers jours de présidence, le 9 juillet dernier Faustin Archange Touadéra annonçait sa volonté d’organiser un dialogue politique après la mise en œuvre du DDRR. La volonté du chef de l’Etat de tenir ce dialogue est soutenue par les politiques qui sont partagés sur

 

Joseph Bedounga, président du Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (MDREC) pense que le chef de l’Etat a fait le bon choix sauf que pour lui, ce dialogue doit se tenir avant le DDRR « l’idée d’organiser un dialogue politique est à soutenir, c’est une bonne option. Mais c’est le fait de le placer après la mise en place du DDRR qui ne rencontre pas notre agrément. Il était plus judicieux de faire ce dialogue avant le programme DDRR pour que le président de la République puisse écouter les politiques et prendre leurs idées avant d’engager le processus » avance le président du MDREC.

 

Joseph Bendounga se dit méfiant de la manière dont le président de la République est en train d’amorcer le programme DDRR « nous restons vigilants sur la forme que le chef de l’Etat est en train de poser le DDRR. Il est en train de créer des structures budgétivores dans lesquelles il appelle ceux qui ont échoué, cela est inquiétant. Nous restons sur nos gardes afin d’être capable de mener des actions au moment venu afin que le pays ne connaisse pas ce que nous avons vécu » promet-il.

 

Sous l’anonymat, un cadre du RDC se félicite de l’idée du chef de l’Etat « il est bon de discuter à tout moment. L’idée du chef de l’Etat est géniale. Nous la soutenons entièrement et pensons que c’est la voie de la réussite que le président de la République a prise » apprécie t-il.

 

Pour Eddy-Symphorien Kparékouti, président du Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR) qui dit soutenir cette idée, le dialogue doit être permanent en Centrafrique « le dialogue fait partie des programmes d’urgence pour la RCA. Nous ne pouvons que soutenir de telle proposition puisque le pays a besoin de ce processus. Mais je pense que la RCA a besoin d’un dialogue permanent. Avant, pendant et après le DDRR ; le peuple doit se parler » confie t-il.

 

Le leader du PUR dit attendre un dialogue sincère et franc « tout n’est pas d’annoncer et de tenir un dialogue. Il faut que la rencontre soit ouverte, sincère et franche pour que tous ensemble, nous balayons la maison afin que la nation avance » pose Eddy-Symphorien Kparékouti contacté par le RJDH.

 

Le président de la République, Faustin Archange Touadéra, en annonçant ce dialogue politique, n’a pas donné un chronogramme précis. Cette rencontre sera organisée, selon lui après la mise en œuvre du DDRR afin de permettre aux leaders des groupes armés qui le souhaitent, de s’engager en politique.

 

 

Centrafrique : La classe politique apprécie diversement la volonté de Touadéra d’organiser un dialogue politique après le DDRR
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