Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

15 août 2022 1 15 /08 /août /2022 18:04
Le monde tel que l’a vu Hubert Védrine raconté à la Creuse

 

Lu pour vous

 

https://www.lamontagne.fr/ LA MONTAGNE le 14/08/2022

L’ancien conseiller de François Mitterrand et ministre Hubert Védrine, toujours branché sur la diplomatie mondiale, a donné sa vision du monde tel qu’il va lors d’une conférence à Felletin.

Invité par l’association Felletin, Le Plaisir de lire, Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la géopolitique, a donné, le 29 juillet, en fin de journée, une passionnante conférence à la salle polyvalente.

L’histoire vraie et la realpolitik par celui qui les a vues à l’œuvre

Devant 300 personnes, dont l’ancien ministre André Chandernagor, Hubert Védrine s’est exprimé pendant une heure et demie en termes clairs, sans langue de bois, avant de répondre à de nombreuses questions et de signer, sur le stand de la librairie La Licorne, ses livres par dizaine, dont Une vision du monde , récemment paru chez Bouquins.

Hubert Védrine, féru d’histoire, s’appuie sur sa longue expérience de la politique internationale marquée par ses rencontres avec tous les « grands » de ce monde. Il a en conséquence livré une analyse réaliste, en se situant dans « l’histoire vraie » et dans la durée. Étant donné le contexte international actuel dominé par le retour de la guerre en Europe (Ukraine), son éclairage et son analyse étaient particulièrement attendus.

« Après avoir dominé le monde pendant plusieurs siècles, les Occidentaux n’ont plus le monopole de la puissance », a-t-il affirmé, avant de s’interroger sur l’attitude de la Chine qui est convaincue que les démocraties font partie du passé alors que, désormais, une partie du monde réinvente le non-alignement.

À plusieurs reprises, Hubert Védrine a fait référence à Henry Kissinger, l’ancien secrétaire d’État américain, considérant, comme lui, que l’Europe a, par le passé, fait preuve de désinvolture hautaine avec la Russie, sans voir à une période plus récente que ce pays se préparait à la guerre.

Haro sur le gaucho, hourra pour la science

Il a, au passage, fustigé le rôle des bonimenteurs de la politique et celui des chaînes d’info continue, « des machines à parler ». Il a répété qu’il importait de s’inscrire dans le monde réel, qui n’est pas celui des bisounours, pas d’avantage que celui de certaines ONG qui sont même parfois rejetées par les pays qu’elles veulent aider. Il en a appelé à une prise de conscience en mettant en garde contre tous ceux qui nous conduisent dans une impasse, comme les anciens gauchistes devenus écolos pour recycler leurs combats.

« Il faut atterrir sans se décourager, sans être accablés. Il faut faire confiance aux chercheurs et aux scientifiques qui inventent, qui accomplissent des progrès considérables, qui nous permettent d’aller de l’avant ».

Hubert Védrine a conseillé d’oublier le buzz ambiant, notamment en ce qui concerne la guerre en Ukraine. Il considère que Poutine mène « une guerre aberrante » mais pour l’ancien ministre, il importe de sauver la relation culturelle avec la Russie (il a fustigé les appels au boycott frappant les artistes russes), en agissant par-dessus la tête de Poutine, en envoyant un message au peuple russe avec qui, il en est convaincu, « on se retrouvera un jour ». Hubert Védrine a ajouté estimer que les Américains sont aujourd’hui davantage préoccupés par la Chine que par la Russie. 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
15 août 2022 1 15 /08 /août /2022 17:53
L’hypothèse d’un coup d’État des Ivoiriens contre la junte malienne renforcée

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com/ By La rédaction de Mondafrique 14 août 2022

Dans le bras de fer qui oppose Alassane Ouattara à la junte malienne concernant les 49 militaires ivoiriens incarcérés, l’avantage tourne en faveur des autorités maliennes.

Le Président ivoirien de plus en plus embarrassé par les accusations d’avoir fomenté un coup d’État au Mali

Le président ivoirien a dû se résoudre à célébrer la fête nationale sans avoir pu ramener à la maison ses soldats qui croupissent depuis un mois dans les geôles maliennes. Cette détention prolongée crée des tensions au sein de l’armée ivoirienne, « ça grogne dans les rangs » selon une source au sein de cette grande muette, et ce d’autant qu’il apparait clairement que les prisonniers devront encore patienter.

Les négociations entre les deux parties, sous le patronage de Faure Gnassingbé, ont tourné court. Le Mali, visiblement en position de force dans cette histoire rocambolesque s’est montré gourmand. La junte demandant des excuses publiques, pour ce qu’elle considère être une tentative de déstabilisation, et l’expulsion du territoire ivoirien de Karim Keïta, fils de feu l’ex président Ibrahim Boubacar Keïta et de l’ancien Premier ministre Boubou Cissé. Or, Alassane Ouattara, qui se considère encore comme le grand chef de la sous-région ne semble pas prêt d’aller à Canossa.

« Sahel Aviation Services », au cœur de l’embrouille…

Reste que le président ivoirien sera obligé à un moment où un autre de faire des concessions. Aucune des explications données jusqu’à présent par la Côte d’Ivoire ne sont satisfaisantes. Comment prétendre, comme la Présidence ivoirienne l’a fait, que ces militaires étaient des Eléments Nationaux de Soutien (NSE)?  Ces déclarations ont contribué à mettre la mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) dans l’embarras, obligée de reconnaître par la voix de son porte-parole à New-York que ce n’était pas le cas.

Une société privée, « Sahel Aviation Services », a été, elle aussi, prise dans la tempête. Cette structure inscrite au registre du commerce malien depuis 1988, a transporté les militaires ivoiriens d’Abidjan à Bamako; un autre avion de cette même compagnie suivait en transportant des armes lourdes. C’est le seul lien contractuel qu’il y avait entre Sahel Aviation Services et la Côte d’Ivoire.

La duplicité des Ivoiriens

Cette entreprise à la réputation de sérieux, appartenant à un Hollandais et dirigée par un Allemand, était spécialisée jusqu’en 2013 dans l’aviation de tourisme. Avec la guerre au Malii, les voyageurs et admirateurs du pays dogon ont déserté. La compagnie s’est tournée vers le transport des militaires français, européens ou de la Minusma. Elle a par ailleurs des bases au Niger et au Tchad, elle a donc convoyé le patron de Barkhane a de nombreuses reprises, selon un de ses anciens employés. C’est dire la réputation de sérieux de l’entreprise qui a inévitablement été « sondée » par tous les services de renseignement présents dans la région. Elle a également des contrats avec le contingent allemand des Nations Unies.

Ce sont sans doute ces liens que la Côte d’Ivoire a utilisés pour faire passer ses propres militaires pour des éléments nationaux de soutiens. Par ailleurs, « Sahel Aviation Service », n’a aucun lien avec la société « Sahel Aviation » appartenant à Aliou Sall, frère du président sénégalais, comme le rapporte dans son édition d’hier l’Agence de Presse Africaine. Ces rumeurs sur les réseaux sociaux ont contribué à complexifier une histoire déjà pas simple.

Un avion rempli d’armes lourdes

Comme Mondafrique le révélait dès le 14 juillet, sur les 49 militaires ivoiriens, 31 appartenaient à une unité de Forces spéciales, ces soldats d’élites ne sont jamais utilisés dans le cadre du soutien à des contingents, les fameux NSE n’arrivent pas non plus suivi d’un avion rempli d’armes lourdes. Or, concernant ces deux derniers points, Abidjan ne s’est jamais exprimée. C’est sur ces questions-là que la Côte d’Ivoire doit lever l’épais rideau des suspicions

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
15 août 2022 1 15 /08 /août /2022 17:24
RCA : Touadéra propose un référendum pour modifier la Constitution
RCA : Touadéra propose un référendum pour modifier la Constitution

Lu pour vous

 

Gabon-RCA : mise en place d’un protocole de défense entre les deux Etats

Blaise MOMBENGA

Faustin-Archange Touadéra, le président de la  République centrafricaine a, au cours de sa visite au Gabon,  échangé avec le président Ali Bongo  où il l’a remercié  pour l’implication de son pays au Conseil de sécurité pour la levée de l’embargo,  en République centrafricaine (RCA) et a  annoncé la mise en place d’un protocole de défense entre les deux pays.

  En visite de travail et d’amitié au Gabon, le président de la RCA s’est entretenu avec le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Les deux chefs d’Etats ont échangés sur divers sujets notamment sur les questions sécuritaires. En effet,  le chef de l’Etat centrafricain a remercié le Gabon pour son soutien à la RCA au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. « Le Gabon siège au Conseil de sécurité et tout dernièrement, le Gabon a pris le leadership sur le groupe africain pour défendre la position de la région centrafricaine en ce qui concerne la levée de l’embargo sur les armes », a expliqué Faustin-Archange Touadéra. Et d’ajouter que, «Je pense qu’il y a eu un résultat très important pour l’armée centrafricaine et ça, c’est déjà une satisfaction. Nous voulons remercier donc le président, le gouvernement et le peuple gabonais et aussi l’Union africaine (UA) pour cet élan de solidarité aux côtés de la République centrafricaine (RCA). Il va lui donner les moyens de pouvoir se protéger». Selon lui, d’autres sujets essentiellement bilatéraux ont alimenté les échanges. «Au niveau diplomatique c’est le renforcement de notre coopération au niveau de la sous-région», déclare-t-il avant d’informer sur  la mise en place d’un protocole de défense entre les deux pays. Pour finir, Archange Touadera n’a pas manqué de remercier le contingent gabonais pour son rôle joué en ce qui concerne,  la stabilité de la paix en République centrafricaine. « Le contingent gabonais a rendu d’éminents services au peuple centrafricain après 25 ans. Nous avons apprécié le travail fait par ce contingent pour que la paix revienne dans notre pays », explique-t-il. Rappelons que, le Gabon et la Guinée équatoriale sont tous les deux  membres de la CEMAC et de la CEEAC.

The post Gabon-RCA : mise en place d’un protocole de défense entre les deux Etats appeared first on Journal du Gabon.

https://www.msn.com/fr-xl/afrique-centre-et-est/gabon-actualite/gabon-rca-mise-en-place-dun-protocole-de-d%C3%A9fense-entre-les-deux-etats/ar-AA10AT0m?li=AADNyR0

 

 

Centrafrique : Touadéra propose un référendum pour modifier la Constitution

Par Abubakr Diallo Publié le 13 août 2022 à 14h37

Le Président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, a saisi l’opportunité de la célébration du 62ème anniversaire de la souveraineté de son pays pour proposer un référendum constitutionnel au nom, dit-il, des aspirations du peuple.

«Depuis le dialogue républicain, en mars dernier, de plus en plus de voix s’élèvent pour exiger la révision» de la Constitution, a lancé le chef de l’Etat centrafricain, dans la soirée du vendredi 12 août 2022. «La représentation nationale s’est montrée sensible aux aspirations profondes du peuple manifestées à travers des pétitions et marches de soutien», a poursuivi le dirigeant, dans son allocution lue à la télévision nationale. Ce qui, selon lui, justifie que l’Assemblée «a demandé au gouvernement de déclencher la procédure du référendum».

Lors d’un rassemblement, le 29 avril, des manifestants réclamant la révision de la Constitution centrafricaine ont remis un mémorandum aux députés de l’Assemblée nationale. La pétition était signée de la plateforme Front Républicain, un rassemblement d’organisations de jeunes. A travers cette requête, plus de 600 000 Centrafricains interpelaient les députés de même que le Président, afin qu’ils ouvrent la voie à une révision de la Constitution «conformément au titre XV article 151, 152, 153 de la Constitution du 30 mars 2016».

«Je vous ai écouté», a martelé le chef de l’Etat, ce vendredi soir. Touadéra dit prendre «acte de vos sollicitations pressantes qui me sont parvenues de partout réclamant une nouvelle Constitution». Dès lors, dit-il, «il appartiendra au gouvernement d’en aviser et de donner suite à la demande de l’Assemblée nationale, je veux dire, à votre demande». Pour le dirigeant, il est surtout question de «prouver que nous sommes un peuple qui sait d’où il vient, un peuple qui sait où il va, un peuple qui sait ce qu’il veut».

Selon le Président Touadéra, «notre corpus juridique n’est pas immuable. Il doit s’adapter aux évolutions sociales, politiques, techniques et environnementales, tant nationales qu’internationales». Et de donner des assurances : «Je ne ferai rien sans la volonté du peuple détenteur de la souveraineté nationale. Cependant, je ne saurai demeurer indifférent aux cris de cœurs de mon peuple qui est dépositaire par excellence du pouvoir souverain».

 

 

Centrafrique: Touadéra propose un référendum constitutionnel au nom des «aspirations du peuple»

https://www.rfi.fr/  13/08/2022 - 01:50Modifié le : 13/08/2022 - 16:34

Le président centrafricain s'est exprimé vendredi soir dans un message à la nation, à la veille du 62e anniversaire de l'indépendance. Le chef de l'État s'est dépeint en défenseur de la souveraineté du pays et, sur le sujet de la loi fondamentale, qui crée des remous à Bangui, « sensible aux aspirations profondes du peuple ».

Le 13 août est l’occasion de « rallumer la flamme de l’espérance » attaque Faustin-Archange Touadéra, « la manifestation de notre volonté commune de construire un État souverain et démocratique », poursuit-il. « Nous voulons prouver que nous sommes un peuple qui sait d’où il vient, un peuple qui sait où il va, un peuple qui sait ce qu’il veut. »

Et selon le chef de l'État, ce que veut le peuple centrafricain, c'est un référendum constitutionnel : « depuis le dialogue républicain, en mars dernier, de plus en plus de voix s’élèvent pour exiger la révision », selon lui. « Notre corpus juridique n’est pas immuable. Il doit s’adapter aux évolutions sociales, politiques, techniques et environnementales tant nationales qu’internationales », estime-t-il encore. « La représentation nationale s'est montrée sensible aux aspirations profondes du peuple manifestées à travers des pétitions et marches de soutien », c'est donc pour cela que l'Assemblée « a demandé au gouvernement de déclencher la procédure du référendum ».

« Je ne ferai rien sans la volonté du peuple détenteur de la souveraineté nationale, ajoute Faustin-Archange Touadéra, cependant, je ne saurais demeurer indifférent aux cris de cœurs de mon peuple qui est dépositaire par excellence du pouvoir souverain. Je vous ai écouté. Je prends acte de vos sollicitations pressantes qui me sont parvenues de partout réclamant une nouvelle Constitution. »

Et de conclure : « Il appartiendra au gouvernement d’en aviser et de donner suite à la demande de l’Assemblée nationale, je veux dire, à votre demande. »

PUBLICSerge Ghislain Djorie, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, justifie cette révision de la Constitution car certains articles qui contiennent des références injustifiées au précédent gouvernement de transition : « Il ne faut, en aucun cas, mentionner le terme ''transition'' dans une Constitution. Il faut que l'on soit honnête envers nous-mêmes et envers le reste du monde. Quand il y a eu une erreur matérielle, il faut s'asseoir tranquillement, dire que l'on a pêché et corriger. »

« Quand il y a eu une erreur matérielle, il faut s'asseoir tranquillement, dire que l'on a pêché et corriger. »

Centrafrique: Serge Ghislain Djorie justifie la volonté de modifier la Constitution

Sidy Yansané

Une «escroquerie politique»

Cette annonce n'est pas une surprise. Depuis quelques mois, elle fait l'objet de critiques de l'opposition. Joint par RFI, Martin Ziguélé, président du parti MLPC et ancien Premier ministre dénonce une « escroquerie politique » de la part du chef de l'État pour s'octroyer un troisième mandat.

« Il y a eu des manifestations qui ont été organisées, le week-end dernier, par les préfets et des sous-préfets, dans des localités à l’intérieur du pays, avec des députés de la majorité qui ont été dépêchés sur le terrain. C’était une mise en scène pour accréditer l’idée selon laquelle la modification de la Constitution ou une révision de la Constitution viendrait d’une demande populaire. C’est vraiment une escroquerie politique. Le président Touadéra, ni en 2015 lors de la campagne électorale ni en 2020 lors de la dernière campagne, n’a évoqué un quelconque problème qu’il a dans l’exercice de ses fonctions de président de la République ou dans le fonctionnement des institutions issues de cette constitution. Personne n’a dit en quoi la Constitution actuelle empêche le président de la République de réaliser quand même les engagements sur lesquels il a été réélu. D’ailleurs, la question de la sécurité, la question de l’économie, de la misère, de la cherté de la vie, des voies de transport ou encore des infrastructures… mille et un problèmes que nous avons dans ce pays et on nous dit que c’est la Constitution qui est la priorité, qu’il faut la réviser. On ne voit pas le lien qu’il y a dans la Constitution et les problèmes actuels », estime-t-il.

Crépin Mboli-Goumba, président du parti d'opposition Patrie et ancien candidat à la présidentielle de 2020, dénonce lui aussi une manœuvre du pouvoir pour ouvrir la voie à un troisième mandat du président Faustin-Archange Touadéra : « L'arrière-pensée du président Touadéra est d'écarter certains candidats qui lui poseraient problème. Or, la limitation du nombre de mandats présidentiels et les conditions d'éligibilité relèvent de dispositions intangibles, qui ne peuvent donc pas être modifiées par la Constitution de notre pays. On ne voit pas comment le président de la République pourrait modifier la Constitution en se fondant sur la violation de cette même Constitution. »

« J'ai bon espoir que la Cour constitutionnelle saura dire non. Ce serait une décision historique. Il s'agit de protéger la démocratie. »

Centrafrique: Crépin Mboli-Goumba dénonce « l'arrière-pensée » du président Touadéra

Sidy Yansané

Autre point de son discours : Faustin-Archange Touadéra a mis en avant l'adoption de la loi sur les cryptomonnaies, une « opportunité inouïe » pour le pays selon lui, et la récente levée de l'embargo de l'ONU sur les armes à destination de l'armée, qui constituait selon lui « une prise en otage » du pays. Il a nommément remercié certains pays et dirigeants amis, les troupes de la Minusca et les « forces bilatérales » russes et rwandaises.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
15 août 2022 1 15 /08 /août /2022 17:17
Crypto : Pourquoi Binance s’intéresse-t-il tant à l’Afrique ?
Crypto : Pourquoi Binance s’intéresse-t-il tant à l’Afrique ?

Lu pour vous

 

Sango, une nouvelle crypto qui change la donne ?

https://www.cointribune.com/ lun 15 Août 2022 ▪ 11h00 ▪3 min de lecture - par Rédaction CT

Après avoir adopté le bitcoin (BTC) comme monnaie légale, la République centrafricaine a décidé de créer la sidechain et la crypto Sango. L’objectif du projet Sango est d’éliminer les limites de la blockchain Bitcoin (BTC), tout en répondant aux besoins du gouvernement centrafricain.

Sango se distingue des CBDC

Selon un tweet de l’équipe-projet, le 14 août, la nouvelle cryptomonnaie Sango « change déjà ce que signifie être une cryptomonnaie soutenue par le gouvernement ». « La première cryptomonnaie du genre apporte toute la puissance de la blockchain Bitcoin pour créer une économie numérique d’abord. ». Il faut savoir que la sidechain Sango offre les différents avantages du réseau Bitcoin (BTC). Parallèlement, elle a été conçue pour combler les lacunes de cette blockchain. Sango répond à ce critère tout en offrant plus que ce que proposent généralement les cryptomonnaies soutenues par un gouvernement.

A cet effet, la cryptomonnaie Sango se veut plus évolutive en s’appuyant sur les smart contracts. Elle offre aussi davantage de confidentialité et de programmabilité. Elle contribue à l’augmentation de la vitesse de transaction du réseau Bitcoin en gérant une partie de sa charge. De plus, la sidechain Sango a été créée de manière à ne pas souffrir de problèmes de surcharge comme sa blockchain principale. Cette cryptomonnaie facilite donc les transactions qui deviennent d’ailleurs moins chères sur le réseau Bitcoin.

Le fonctionnement de la crypto Sango est contrôlé par le quorum institutionnel de la République centrafricaine. Ce quorum est formé par le président, des ministres et des membres de l’Assemblée nationale démocratiquement élus pour assumer ce rôle. Malgré ce contrôle, l’achat de cette crypto est décentralisé, ce qui n’est pas le cas des CBDC émises par les banques centrales.

La République centrafricaine a voulu créer un système monétaire plus sécurisé et favorable à la citoyenneté avec Sango. Elle est consciente du fait que la portée des actifs numériques va au-delà des frontières. Grâce à eux, les échanges internationaux sont plus faciles et rapides.

Recevez un condensé de l’actualité dans le monde des cryptomonnaies en vous abonnant à notre nouveau service de newsletter quotidienne et hebdomadaire pour ne rien manquer de l’essentiel Cointribune !

 

 

Crypto : Pourquoi Binance s’intéresse-t-il tant à l’Afrique ?

https://www.cointribune.com/ lun 15 Août 2022 ▪ 8h00 ▪5 min de lecture - par Luc Jose Adjinacou

Au cours de ces dernières années, de nombreuses initiatives sont prises de part et d’autre en faveur des cryptomonnaies. Le continent africain ne reste pas en marge de ces initiatives, et visiblement Changpeng Zhao, le PDG de Binance, compte bien en profiter. En effet, son entreprise ne cesse de multiplier les clins d’œil en direction de plusieurs pays en Afrique. Pourquoi un tel intérêt pour le continent ?

Plusieurs projets pour l’Afrique

Que l’on soit un observateur du marché des cryptomonnaies ou non, il est très facile de remarquer que Binance s’intéresse de très près à l’Afrique. La preuve en est que dans le cadre de la dernière Coupe d’Afrique des nations, qui a pris officiellement fin le 6 février dernier, la bourse de cryptomonnaies était un sponsor officiel. Ainsi, elle a touché plus de 300 millions de téléspectateurs sur le continent.

Plus récemment, le PDG de la bourse d’actifs numériques a effectué deux voyages : un en Côte d’Ivoire et et un autre au Sénégal. Dans le cadre de sa visite en Côte d’Ivoire, il a rencontré le président de la République, Alassane Ouattara, avec qui il a discuté « des questions économiques et financières, surtout à l’accès à la cryptomonnaie qui aujourd’hui fait partie des activités économiques des différents pays du monde » (CZ).  

Après la Côte d’Ivoire, CZ s’est rendu au Sénégal où il a discuté avec le président Macky Sall. Cette visite a été pour lui l’occasion de conclure un partenariat avec JokkoLabs pour l’éducation à la blockhain.

Par ailleurs, CZ a été en République centrafricaine où il a rencontré le président Faustin-Archange Touadera. Durant la réunion, les deux personnalités ont discuté de plusieurs sujets, dont « l’éducation, les investissements et l’adoption de la cryptomonnaie ». Autant dire que CZ nourrit plusieurs projets pour le continent africain, dont entre autres l’amélioration du taux d’adoption des actifs numériques.

Les raisons du PDG de Binance

La grande question que l’on pourrait poser est celle-ci : pour quelles raisons le PDG de Binance s’intéresse-t-il tant à l’Afrique ? Plusieurs pistes de réponses peuvent être envisagées. Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le PDG a déclaré : « Toute l’Afrique nous intéresse et nous souhaitons […] avoir de multiples présences dans l’ensemble des sous-régions ». Il a ensuite expliqué qu’il pense que « il y a beaucoup plus d’argent à faire dans les pays en développement » plutôt qu’en Europe et en Amérique.

Comme vous vous en doutez, c’est donc pour des raisons économiques que Binance se tourne vers l’Afrique. À ce propos, il convient de souligner que la jeune population africaine recherche activement de nouvelles solutions pour échapper au contrôle et aux obligations des institutions financières classiques. Et les cryptomonnaies se présentent comme une belle alternative.  

En outre, le continent africain est en quelque sorte une « terre vierge » en ce qui concerne le marché des actifs numériques. Bien que de nombreuses dispositions soient prises de part et d’autre, elles peinent pour l’instant à séduire tout le monde. Cela fait du continent une terre à explorer par les bourses de cryptomonnaies comme Binance. Celles qui y développeront des projets prendront de l’avance sur les autres.

Enfin, l’inflation sur les monnaies classiques constitue une autre raison pour laquelle les cryptomonnaies séduisent les Africains. En effet, les monnaies numériques fonctionnent selon un principe de décentralisation, ce qui fait qu’une inflation sur la monnaie fiat est sans effet sur elles. Par conséquent, pour échapper à l’inflation, les Africains optent pour ces monnaies. Et c’est là que Binance compte intervenir !

Si Binance s’intéresse au continent africain, c’est en raison des nombreux avantages que présente cet eldorado pour sa bourse. Non seulement c’est un territoire relativement vierge, mais de plus en plus d’Africains se tournent aussi vers les actifs numériques.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
15 août 2022 1 15 /08 /août /2022 16:57
Crimes de guerre en Centrafrique: perpétuité requise contre trois accusés

 

Crimes de guerre en Centrafrique: perpétuité requise contre trois accusés

Par Le Figaro avec AFP Publié hier à 23:03

Une peine de prison à perpétuité pour crimes contre l'Humanité a été requise contre trois accusés par la Cour pénale spéciale (CPS), tribunal hybride de magistrats locaux et internationaux en Centrafrique, selon des documents consultés dimanche 14 août par l'AFP. La CPS, créée en 2015 par le gouvernement sous le parrainage de l'ONU, est chargée de juger les crimes de guerre et contre l'Humanité commis depuis 2003. Elle avait ouvert son premier procès le 25 avril dernier, ajourné dès la première audience sans que les accusés soient entendus, en raison de l'absence de leurs avocats.

Issa Sallet Adoum, Ousman Yaouba et Tahir Mahamat, membres d'un des plus puissants groupes armés qui terrorisent les populations depuis des années, les 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation), sont jugés à Bangui pour crimes de guerre et crimes contre l'Humanité, accusés du massacre, le 21 mai 2019, de 46 civils dans des villages du nord-ouest, Koundjili et Lemouna.

Un des magistrats «s'est appesanti sur les nombreux témoignages recoupant les faits, permettant ainsi d'étayer les propos ayant mené à l'inculpation des accusés à savoir: les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité», selon un document de la CPS, et «a requis pour l'ensemble des accusés, une peine d'emprisonnement à perpétuité». Un autre magistrat «a démontré la pleine responsabilité des accusés et particulièrement pour le cas de viol dont la loi n'exige de la part de la victime aucun témoin sachant que lors de tels faits, seuls sont présents la victime et le(s) bourreaux».

Les travaux de la CPS ont été lancés en octobre 2018 avec les premières enquêtes. Cette cour spéciale est composée de juges et procureurs originaires -outre de Centrafrique- notamment de France, du Togo et de République démocratique du Congo (RDC). La Centrafrique, deuxième pays le moins développé au monde selon l'ONU, est le théâtre depuis 2013 d'une guerre civile, très meurtrière dans ses premières années mais qui a baissé d'intensité depuis 2018. Elle a opposé dans les premières années des milices à majorité musulmane coalisées au sein de l'alliance Séléka, à d'autres --les anti-balakas--, dominées par les chrétiens et animistes, l'ONU accusant les deux camps de crimes de guerre et contre l'Humanité.

Elle se poursuit aujourd'hui entre des groupes armés rebelles, issus des Séléka et anti-balakas parfois réunis, et l'armée du président Faustin Archange Touadéra épaulée par des centaines de paramilitaires russes.

 

Crimes de guerre en Centrafrique: perpétuité requise contre trois accusés

https://www.rtl.be/ Agence Belga , publié le 15 août 2022 à 00h37

(Belga) Une peine de prison à perpétuité pour crimes contre l'humanité a été requise contre trois accusés par la Cour pénale spéciale (CPS), tribunal hybride de magistrats locaux et internationaux en Centrafrique. Ils sont accusés du massacre en 2019 de 46 civils dans des villages du nord-ouest, Koundjili et Lemouna.

La CPS, créée en 2015 par le gouvernement sous le parrainage de l'ONU, est chargée de juger les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis depuis 2003. Les trois accusés sont membres d'un des plus puissants groupes armés qui terrorisent les populations depuis des années, les 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation). Un des magistrats "s'est appesanti sur les nombreux témoignages recoupant les faits, permettant ainsi d'étayer les propos ayant mené à l'inculpation des accusés à savoir: les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité", selon un document de la CPS, et "a requis pour l'ensemble des accusés, une peine d'emprisonnement à perpétuité". Les travaux de la CPS ont été lancés en octobre 2018 avec les premières enquêtes. Cette cour spéciale est composée de juges et procureurs originaires de Centrafrique, de France, du Togo et de République démocratique du Congo (RDC). La Centrafrique, deuxième pays le moins développé au monde selon l'ONU, est le théâtre depuis 2013 d'une guerre civile, très meurtrière dans ses premières années, mais qui a baissé d'intensité depuis 2018. Elle a opposé dans les premières années des milices à majorité musulmane coalisées au sein de l'alliance Séléka, à d'autres - les anti-balakas -, dominées par les chrétiens et animistes. L'ONU accusant les deux camps de crimes de guerre et contre l'humanité. Elle se poursuit aujourd'hui entre des groupes armés rebelles, issus des Séléka et anti-balakas parfois réunis, et l'armée du président Faustin Archange Touadéra épaulée par des centaines de paramilitaires russes. (Belga)

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
13 août 2022 6 13 /08 /août /2022 16:10
Poutine va gagner la guerre….

 

Lu pour vous

 

https://atlantico.fr/ Par Benoît Rayski

… mais ce ne sera pas celle d’Ukraine.

Pour savoir où ses vaillants guerriers vont récolter des lauriers bien mérités, il faut tourner le regard vers Bamako. Le Mali est un des pays les plus peuplés d’Afrique : 30 millions d’habitants !

Et ce pays a été incapable de lever une armée susceptible d’affronter quelques milliers de djihadistes. Alors le Mali a fait appel à une armée étrangère. La sienne est juste bonne pour des putschs militaires. C’est ainsi qu’elle a installé à Bamako une junte avec quelques colonels d’opérette, genre général Alcazar.

Nous avons volé à son secours avec l’opération Barkhane. Et comme nos soldats étaient un peu trop respectueux des Droits de l’Homme, les colonels maliens nous ont fait savoir que nous étions devenus indésirables. Et  soucieux de l’indépendance de ce pays clochardisé, nous avons plié bagages.

Le Mali s’est alors tourné vers Moscou. Et Poutine, bienveillant, a envoyé là-bas des mercenaires du groupe Wagner. Eux, contrairement à nos soldats, ne font pas la guerre en dentelles : ils tuent, torturent et massacrent sans état d’âme.

C’est sans doute très efficace. Mais ce n’est pas suffisant. Ainsi Poutine a envoyé six avions de chasse au Mali. Y a-t-il des Maliens capables de les piloter ? Non ! C’est pourquoi avec les avions sont arrivés des pilotes russes. Tout ce qu’il faut pour gagner une guerre ! Une question à laquelle nous n’avons pas de réponse se pose. Assa Traoré va-t-elle demander de l’aide au groupe Wagner pour combattre l’Etat colonialiste français ?

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
13 août 2022 6 13 /08 /août /2022 15:57
Touadéra : « La Centrafrique ne quitte pas le Franc CFA… »

 

Sécurité en Centrafrique : Faustin-Archange Touadéra vient chercher du soutien auprès du président gabonais Ali Bongo Ondimba

https://lalibreville.com/ Par Florent Mbadinga 12 août 2022

En visite de 48 heures au Gabon, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra s’est entretenu avec son homologue Ali Bongo Ondimba. Il a remercié le chef de l’Etat gabonais pour l’implication du Gabon au sein du Conseil de sécurité en faveur de la levée de l’embargo en Centrafrique. Un protocole de défense sera par ailleurs mis en place entre les deux pays.

Faustin-Archange Touadéra est arrivé à Libreville mercredi 10 août pour une visite de 48h. Aussitôt, il a échangé avec le président Ali Bongo Ondimba au Palais Rénovation.

Le chef de l’Etat centrafricain a remercié le Gabon pour son soutien à la RCA au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. « Le Gabon siège au Conseil de sécurité et tout dernièrement, le Gabon a pris le leadership sur le groupe africain pour défendre la position de la région centrafricaine en ce qui concerne la levée de l’embargo sur les armes », a expliqué Faustin-Archange Touadéra.

Et celui-ci de poursuivre : « Je pense qu’il y a eu un résultat très important pour l’armée centrafricaine et ça, c’est déjà une satisfaction. Nous voulons donc remercier le président, le gouvernement et le peuple gabonais et aussi l’Union africaine (UA) pour cet élan de solidarité aux côtés de la République centrafricaine (RCA) qui lui donnera les moyens de pouvoir se protéger ».

D’autres sujets, essentiellement bilatéraux, ont nourri les échanges entre les deux chefs d’Etat. « Au niveau diplomatique, c’est le renforcement de notre coopération au niveau de la sous-région», a informé M. Touadéra.

Les questions sécuritaires, prégnantes en Centrafrique, ont également fait l’objet d’une discussion approfondie.

Si le contingent gabonais a été exclu en 2021, dans des circonstances qui demeurent à élucider, de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), Faustin-Archange Touadéra a reconnu le rôle des casques bleus gabonais dans le maintien de la paix en RCA.

« Le contingent gabonais a rendu d’éminents services au peuple centrafricain après 25 ans. Nous avons apprécié le travail fait par ce contingent pour que la paix revienne dans notre pays », a-t-il déclaré. Avant de lâcher : « Nous avons d’ailleurs échangé sur un prochain protocole de défense entre la RCA et le Gabon ».

Des propos qui augurent d’un renforcement des liens entre Libreville et Bangui, tous deux membres de la CEEAC et de la CEMAC.

 

 

Touadéra : « La Centrafrique ne quitte pas le Franc CFA… »

https://www.africatopsuccess.com/

En visite de 48 heures chez son homologue gabonais, le président centrafricain a fait une déclaration à la presse, au sortir d’un tête-à-tête avec Ali Bongo.

Interrogé sur l’introduction du « bitcoin » comme seconde monnaie officielle dans son pays, le président Faustin-Archange Touadéra a indiqué que « la Centrafrique ne quitte pas le franc CFA et défend les avantages du bitcoin ».

« C’est un appel aussi aux investisseurs qui sont nombreux, sur les cryptomonnaies, à investir en République centrafricaine. »

Revenant sur sa visite à Libreville, le président centrafricain a indiqué être venu pour remercier le Gabon pour le rôle qu’il a joué au conseil de sécurité de l’ONU lors d’un récent vote sur la levée de l’embargo sur les armes en faveur de l’armée centrafricaine.

« Nous avons repris le leadership sur le groupe africain pour la levée de l’embargo. Nous voulons remercier le président, le gouvernement et le peuple gabonais. »

Faustin-Archange Touadéra et Ali Bongo sont aussi revenus sur l’expulsion des casques bleus gabonais en septembre 2021 suite à des accusations d’exploitation et d’abus sexuels. 

« Le contingent gabonais a rendu des millions de services au peuple centrafricain. Nous avons échangé en ce qui concerne un prochain protocole d’accord de défense entre la République centrafricaine et le Gabon. »

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
13 août 2022 6 13 /08 /août /2022 15:53
«De plus en plus de voix s'élèvent» pour modifier la Constitution, affirme Touadéra
«De plus en plus de voix s'élèvent» pour modifier la Constitution, affirme Touadéra

 

Centrafrique: «De plus en plus de voix s’élèvent» pour modifier la Constitution, affirme Touadéra

https://www.arabnews.fr/ ARAB NEWS Publié le 13 août 2022

  • Début juillet, déjà, des centaines de manifestants avaient exigé une nouvelle Constitution
  • Le 6 août, plus d'un millier de manifestants s'étaient rassemblés à Bangui

LIBREVILLE, Gabon: Le chef de l'État centrafricain Faustin-Archange Touadéra a affirmé vendredi que "de plus en plus de voix s'élèvent" pour modifier la Constitution, ce qui lui permettrait de briguer un troisième mandat présidentiel.

"De plus en plus de voix s'élèvent pour exiger une modification de la Constitution", a écrit le président centrafricain sur sa page Facebook, la veille de la fête de l'Indépendance.

Il a évoqué notamment les "aspirations profondes du peuple manifestées à travers des pétitions et marches de soutien à la réforme constitutionnelle".

"Je vous ai écoutés. Je prends acte de vos sollicitations pressantes qui me sont parvenues de partout réclamant une nouvelle Constitution", a poursuivi M. Touadéra, élu en 2016 à la tête de la Centrafrique et réélu en 2020.

Le 6 août, plus d'un millier de manifestants s'étaient rassemblés à Bangui, la capitale centrafricaine, pour demander la tenue d'un référendum pour modifier la Constitution, adoptée en 2016 et qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels.

Début juillet, déjà, des centaines de manifestants avaient exigé une nouvelle Constitution.

Le Mouvement Cœurs Unis (MCU) de M. Touadéra avait tenté en mars, lors d'un "dialogue républicain" excluant la rébellion et boycotté par l'essentiel de l'opposition, d'introduire un amendement faisant sauter le verrou du plafond de deux mandats et permettant ainsi au président d'en briguer un troisième en 2025.

Le MCU y a finalement renoncé face au tollé provoqué dans la société civile et à la réprobation de la communauté internationale.

Les promoteurs de la réforme constitutionnelle pressent M. Touadéra de la faire adopter par référendum.

M. Touadéra avait été réélu fin décembre 2020 avec 53,16% des suffrages à l'issue d'un scrutin controversé, moins d'un électeur sur trois ayant eu la possibilité d'aller voter en raison de l'insécurité dans un pays en proie à une guerre civile meurtrière depuis 2013.

Lors du scrutin, des groupes armés qui contrôlaient alors deux tiers du pays avaient lancé une offensive pour le renverser, mais le chef de l'État a appelé Moscou à la rescousse. Des centaines de paramilitaires russes ont débarqué en renfort de centaines d'autres déjà présents depuis 2018, et aidé l'armée à repousser les rebelles.

 

 

Centrafrique: «de plus en plus de voix s'élèvent» pour modifier la Constitution, affirme Touadéra

Par Le Figaro avec AFP Publié 

«De plus en plus de voix s'élèvent pour exiger une modification de la Constitution», a écrit le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra vendredi sur sa page Facebook, la veille de la fête de l'Indépendance. cette modification lui permettrait de briguer un troisième mandat présidentiel. Selon ses termes, cela correspond à des «aspirations profondes du peuple manifestées à travers des pétitions et marches de soutien à la réforme constitutionnelle».

Le 6 août, plus d'un millier de manifestants s'étaient rassemblés à Bangui, la capitale centrafricaine, pour demander la tenue d'un référendum pour modifier la Constitution, adoptée en 2016 et qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Début juillet, déjà, des centaines de manifestants avaient exigé une nouvelle Constitution. «Je vous ai écoutés. Je prends acte de vos sollicitations pressantes qui me sont parvenues de partout réclamant une nouvelle Constitution», a poursuivi M. Touadéra, élu en 2016 à la tête de la Centrafrique et réélu en 2020.

Réprobation de la communauté internationale

Le Mouvement Coeurs Unis (MCU) du chef d'Etat avait tenté en mars, lors d'un «dialogue républicain» excluant la rébellion et boycotté par l'essentiel de l'opposition, d'introduire un amendement faisant sauter le verrou du plafond de deux mandats et permettant ainsi au président d'en briguer un troisième en 2025. Le MCU y a finalement renoncé face au tollé provoqué dans la société civile et à la réprobation de la communauté internationale.

Les promoteurs de la réforme constitutionnelle pressent Faustin-Archange Touadéra de la faire adopter par référendum. Lui-même avait été réélu fin décembre 2020 avec 53,16% des suffrages à l'issue d'un scrutin controversé, moins d'un électeur sur trois ayant eu la possibilité d'aller voter en raison de l'insécurité dans un pays en proie à une guerre civile meurtrière depuis 2013.

Lors du scrutin, des groupes armés qui contrôlaient alors deux tiers du pays avaient lancé une offensive pour le renverser, mais le chef de l'État a appelé Moscou à la rescousse. Des centaines de paramilitaires russes ont débarqué en renfort de centaines d'autres déjà présents depuis 2018, et aidé l'armée à repousser les rebelles.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
13 août 2022 6 13 /08 /août /2022 15:35
Mahamat Idriss Deby Itno ce samedi au Gabon

 

Mahamat Idriss Deby Itno ce samedi au Gabon : Ali Bongo Ondimba reçoit un troisième chef d’Etat cette semaine

https://lalibreville.com/ Par Florent Mbadinga 13 août 2022

Ce samedi 13 août 2022, le président de la République du Tchad et président du Conseil militaire de transition, le Général Mahamat Idriss Deby Itno, est attendu à Libreville, a indiqué la Présidence gabonaise via un communiqué. 

Après le président de Sao-Tomé-et-Principe (lundi) et du Centrafrique (mercredi), au tour ce samedi du chef de l’Etat tchadien de se rendre (ce samedi) à Libreville.

Le Général Mahamat Idriss Deby Itno s’y entretiendra avec le président Ali Bongo Ondimba.

Au menu des échanges, « la paix et à la sécurité dans la sous-région et sur le continent, ainsi que le raffermissement des liens multiformes de coopération entre le Gabon et le  Tchad’, indique le communiqué de la Présidence.

Très actif sur la scène internationale, le président gabonais, qui s’est en outre et à nouveau entretenu hier (vendredi 12 août) au Palais Rénovation avec l’ambassadeur de France Alexis Lameck, est un interlocuteur particulièrement recherché par ses pairs africains et d’autres continents. Le Gabon est en première ligne sur le dossier climatique, la priorité actuelle de la communauté internationale.

Membre du Conseil de sécurité de l’ONU pour les deux années à venir, il en assurera même la présidence à compter de ce mois de septembre, au moment où se tiendront les traditionnelles assemblées générales de l’ONU. Le Gabon est par ailleurs au centre d’une lutte d’influence entre francophones et anglophones depuis qu’il a adhéré le 26 juin dernier au Commonwealth.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
13 août 2022 6 13 /08 /août /2022 15:19
Centrafrique: Le président Touadéra propose un référendum constitutionnel

 

Centrafrique: le président Touadera veut réviser la constitution pour répondre aux aspirations du peuple

https://actucameroun.com/ 13 Août 2022 par Marturin ATCHA

Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadera a proposé un référendum constitutionnel au nom des «aspirations du peuple».

En République centrafricaine, le projet de révision constitutionnel n’est plus tabou. Dans un discours à la nation, le président Touadera s’est dit favorable au projet, estimant qu’il s’agisse d’une aspiration du peuple centrafricain. «Depuis le dialogue républicain, en mars dernier, de plus en plus de voix s’élèvent pour exiger la révision», a déclaré le président.

«Notre corpus juridique n’est pas immuable. Il doit s’adapter aux évolutions sociales, politiques, techniques et environnementales tant nationales qu’internationales. La représentation nationale s’est montrée sensible aux aspirations profondes du peuple manifestées à travers des pétitions et marches de soutien», c’est donc pour cela que l’Assemblée «a demandé au gouvernement de déclencher la procédure du référendum».

«Je ne ferai rien sans la volonté du peuple détenteur de la souveraineté nationale, ajoute Faustin-Archange Touadéra, cependant, je ne saurais demeurer indifférent aux cris de cœurs de mon peuple qui est dépositaire par excellence du pouvoir souverain. Je vous ai écouté. Je prends acte de vos sollicitations pressantes qui me sont parvenues de partout réclamant une nouvelle Constitution», a poursuivi le dirigeant.

A Bangui, le projet fait grand bruit. L’universitaire qui vient d’être réélu pour un second mandat est soupçonnée de baliser le terrain pour un troisième mandat. Les partis d’opposition ont lancé une coalition afin de faire barrage à tout projet ouvrant la voie à un troisième mandat illégal.

 

Centrafrique: Le président Touadéra propose un référendum constitutionnel

https://africanmanager.com/

ParAfrican Manager 13 août 2022

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra s’est exprimé vendredi soir dans un message à la nation, à la veille du 62e anniversaire de l’indépendance. Le chef de l’État s’est dépeint en défenseur de la souveraineté du pays et, sur le sujet de la loi fondamentale, qui crée des remous à Bangui, « sensible aux aspirations profondes du peuple ».

Ce que veut le peuple centrafricain, c’est un référendum constitutionnel6, a-t-il dit ajoutant que  « depuis le dialogue républicain, en mars dernier, de plus en plus de voix s’élèvent pour exiger la révision », selon lui. « Notre corpus juridique n’est pas immuable. Il doit s’adapter aux évolutions sociales, politiques, techniques et environnementales tant nationales qu’internationales », estime-t-il encore. « La représentation nationale s’est montrée sensible aux aspirations profondes du peuple manifestées à travers des pétitions et marches de soutien », c’est donc pour cela que l’Assemblée « a demandé au gouvernement de déclencher la procédure du référendum ».

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com