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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 21:30

 

 

APA – Douala (Cameroun) - 2016-10-02 12:19:28 - Les transporteurs Centrafricains sollicitent l’appui de leurs homologues du Cameroun à mener des activités commerçantes dans leur pays afin de lutter contre l’inflation en Centrafrique.


Les transporteurs centrafricains invitent le gouvernement de Bangui à œuvrer pour la modification de la convention de transport liant ce pays au Cameroun, afin d’offrir plus de marge de manœuvre aux transporteurs camerounais sur le sol centrafricain.

Pour cela, des syndicats des transporteurs souhaitent que des amendements soient apportés au niveau du cadre réglementaire communautaire pour plus de fluidité dans les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.

Il s’agit notamment de l’interdiction règlementaire faite aux transporteurs camerounais de travailler à l’intérieur du territoire centrafricain et vice versa qui devrait être abrogée pour rendre des échanges plus rapides.

A en croire les tenants de cette thèse, une fois à Bangui, plusieurs camions appartenant à des transporteurs camerounais sont bloqués dans la capitale centrafricaine, en attendant que les transporteurs locaux, dont le parc est réduit, prennent le relais de la distribution vers l’intérieur du pays ce qui entraine souvent l’inflation.

En autorisant les camionneurs camerounais à assurer la desserte des villes intérieures de la RCA, le gouvernement centrafricain améliorera la rotation des camions entre le corridor Douala-Bangui et l’intérieur du pays, et contribuera ainsi à la réduction des coûts du transport et des marchandises.

La Centrafrique qui est dépourvue de façade maritime utilise généralement pour plus de 80 pour cent du volume de marchandises, le port de Douala pour assurer les exportations et les importations.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=4864337#sthash.aiet93fU.dpuf

Les transporteurs camerounais invités à opérer en Centrafrique
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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 21:20

 

 

Bangui 2 octobre 2016 (Afriquinfos)-Selon un rapport des Nations unies, 10 000 enfants n’ont pas pu retourner en classe en cette rentrée scolaire 2016.

 

La guerre civile en République centrafricaine a eu des impacts considérables sur l‘éducation. La rentrée académique 2016-2017 fixée au 19 septembre a été plombée à certains endroits de la République centrafricaine. Les séquelles de la guerre civile qui a sinistré ce pays de l’Afrique centrale pendant environ deux années, sont bien visibles dans le système éducatif.

 

Pourquoi tout ce nombre d’enfants n’ont pas pu reprendre les chemins de l’école le 19 septembre dernier ?

 

Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) près de 400 écoles sont restées fermées à cause de la crise. Certaines incendiées, d’autres pillées et vandalisées.

 

Quant à celles restées ouvertes, elles sont pour la plupart sous occupation de groupes armés. Ces derniers en ont fait leur base et refusent de s’en aller, malgré les injonctions faites par la Mission de maintien de la paix en République centrafricaine (Minusca).

 

La Minusca a en effet exigé de ces milices qu’elles quittent les écoles, ou qu’au cas contraire, elle se verrait obliger d’employer la force. Mais rien n’y fit.

 

Par ailleurs, les élèves habitant la banlieue de la capitale Bangui ont eu du mal à rejoindre la ville pour la rentrée des classes, en raison de l’instabilité sécuritaire.

 

Par ailleurs, la responsable de la communication de l’Unicef en Centrafrique, Donaig a déploré  la situation. Elle a cependant rappelé que les écoles n’avaient aucune affiliation politique, et par conséquent, elles ne devraient  pas être mêlées en cas de conflit.

 

En deux années de conflit intercommunautaire en RCA qui opposait les milices de la Seleka à majorité musulmane aux anti-Balaka, à majorité chrétiens et animistes, la  République Centrafricaine a été déchiré avec entre 3000 et 6000 morts et près d’un millions de déplacés.

 

Après les premiers mois de l‘élection du président Faustin-Archange Touadéra en février dernier, un calme précaire a été observé dans le pays. Mais ces dernières semaines, des attaques ont  resurgit une  faisant plusieurs  morts dans la capitale, Bangui et dans certains villages.

 

Nice Akpéné

 

© 2016

RCA : 10.000 enfants n’ont pas accès à l’éducation scolaire en cette année 2016
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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 21:16

 

 

APA Bangui (Centrafrique) - 2016-10-02 16:02:02 - La société de téléphonie Orange mise sur la table ronde des partenaires de Centrafrique prévue à Bruxelles au mois de novembre prochain, pour trouver des financements afin de doter le pays de la fibre optique pour aider à son désenclavement numérique.


L’annonce a été faite par le Président du Conseil d’Administration de la société de téléphonie mobile Orange, Patrick Lefèvre en visite de travail en Centrafrique.

Au sortir d’une rencontre ce dimanche avec le ministre centrafricain des télécommunications, Justin Gourna Zacko avec qui il a échangé sur les projets de la société Orange en Centrafrique, Patrick Lefèvre a dit que sa société est ‘’prête’’ à relancer l’extension de son réseau dans le pays dont une partie de ses infrastructures a été détruite par la crise militaro politique.

La société de téléphonie mobile Orange s’est installée en Centrafrique en 2007 et s’est vite imposée comme le leader des télécommunications. 

Orange nourrit aussi d’organiser à court terme des ateliers sur l’économie numérique en Centrafrique pour pousser au développement du pays.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=4864361#sthash.cFpNXplF.dpuf

Orange veut aider la Centrafrique à se doter de la fibre optique
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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 13:06

 

 

http://www.lejdd.fr/ samedi 01 octobre 2016

 

Le JDD révèle que le régime d’Ali Bongo avait placé sous surveillance plusieurs membres de la délégation européenne. Selon les observateurs écoutés, la triche électorale ne fait aucun doute.

 

Les observateurs de l’Union européenne au Gabon étaient sur écoute. Anne, Jean-Jacques, Poylna, Xavier, Pierre, Magdalena… Pour le régime gabonais, ce sont des prénoms, mais aussi des voix. Pendant ces heures tragiques entre le 27 août, date de l’élection, et le 23 septembre, jour de la proclamation des résultats, les services secrets d’Ali Bongo savaient tout de leurs faits et gestes, mais aussi de leurs convictions : l’élection a été truquée. "Ils ont fait exactement ce que j’espérais qu’ils n’allaient pas faire", réagit à chaud, le 31 août, la chef adjointe de la mission, en découvrant les scores d’Ali Bongo. En privé, comme ces écoutes en témoignent, on est loin du langage diplomatique…

 

Notre retour, en frise chronologique, sur un mois de crise post-électorale

 

Menacé de mort, un observateur a dû être exfiltré du Gabon

 

Le JDD révèle une vingtaine d’enregistrements clandestins, un échantillon puisé dans un ensemble certainement plus vaste, qui dévoilent l’existence de ce Watergate gabonais. D’ici à deux mois, les émissaires de Bruxelles doivent rendre un rapport de synthèse. Alors qu’Ali Bongo a prêté serment en début de semaine, s’estimant élu pour un nouveau mandat de sept ans, jusqu’où osera aller la Commission européenne dans la dénonciation du scrutin? La révélation de ces écoutes, et de leur contenu, éclairent d’un jour particulier le climat qui a entouré l’élection et les agissements du pouvoir pour en maîtriser l’issue.

 

D’autant que le régime gabonais ne s’est pas contenté d’écouter…  Les informations collectées par ses services secrets semblent avoir permis de cibler des observateurs de l’Union européenne et de lancer contre eux de violentes accusations dans des journaux gabonais. L’un des observateurs, jugé "hostile" aux autorités de Libreville, a même été menacé de mort et a dû être exfiltré du Gabon. Ces écoutes permettent de comprendre pourquoi. Elles entrouvrent la porte sur les méthodes d’un pouvoir de plus en plus contesté.

 

Laurent Vadiguié - Le Journal du Dimanche

 

INFO JDD. Ali Bongo a fait espionner les observateurs européens
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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 19:24

 

 

 

POINT DE VUE

 

Par Paul Derreumaux  LE MONDE Le 30.09.2016 à 14h58 • Mis à jour le 30.09.2016 à 15h20


A l’approche des réunions de la zone franc, les procès contre le FCFA refleurissent. Pourtant, cette monnaie commune qui a plus de soixante-dix ans ne porte pas toutes les responsabilités négatives dont on l’accable. Et, surtout, les variables monétaires ne sont pas le déterminant premier de la croissance économique.

 

Pour les inconvénients du franc CFA, quatre exemples au moins méritent l’attention.

 

D’abord, la fixité de la parité avec l’euro ne signifie pas son immuabilité comme l’a montré la dévaluation de janvier 1994, intervenue pour corriger une parité devenue intenable. Certes, le changement fut brutal, en raison d’une attente trop longue pour cet ajustement. Mais il a montré que le changement était possible sans remettre en cause ni la fixité du lien monétaire avec l’euro, ni l’intégration entre pays d’une même zone. L’approfondissement d’espaces régionaux solides est unanimement admis comme une condition sine qua non de l’émergence économique attendue. Il impose en revanche que les politiques adéquates soient menées pour protéger les secteurs d’activité naissants, pour empêcher les importations frauduleuses, pour éviter les obstacles intra-régionaux non tarifaires. Ces conditions n’ont rien de monétaire et leur absence condamne la réussite de toute politique industrielle, parité fixe ou non.

 

« LA ZONE FRANC N’EMPÊCHE PAS LA CÔTE D’IVOIRE DE CONDUIRE DES AVANCÉES IMPORTANTES DANS LA TRANSFORMATION DE SES MATIÈRES PREMIÈRES AGRICOLES » PAUL DERREUMAUX

 

La fixité n’est pas non plus nécessairement exclusive de modifications quant à la base de référence. Une monnaie commune « autonome » est d’ailleurs à l’étude depuis plus de vingt ans dans la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avec une échéance de mise au point qui recule chaque année : la domination du Nigeria et les craintes que cela implique sont la cause majeure de ce qu’il faut bien appeler jusqu’ici un échec.

 

Quelle liberté de change ?

 

La liberté des changes à l’intérieur de la zone CFA est également souvent présentée comme un avantage exorbitant des entreprises françaises, d’un côté, et une incitation à ne pas investir localement dans les activités productives, de l’autre. Cette « liberté » est d’ailleurs loin d’être totale dans les faits. Les transferts directs entre les deux parties de la zone CFA sont ainsi particulièrement difficiles et la plupart des transactions de ce type passent par la France. En même temps, les transferts d’un pays africain vers la France font l’objet de nombreuses demandes de justificatifs par les autorités monétaires, qui interpellent quant à la signification de la liberté de change. Hors ces « restrictions », les risques soulignés dépendent avant tout de la volonté politique des dirigeants et des politiques suivies par les Etats concernés. La zone franc n’empêche pas la Côte d’Ivoire de conduire actuellement des avancées importantes dans la transformation de ses matières premières agricoles et il n’est pas certain que l’absence du CFA permettrait que le Mali en fasse autant pour retrouver son rôle de « grenier de l’Afrique ».

 

Dernière cible des critiques, le compte d’opérations où sont bloquées une partie des réserves en devises de la zone. Encore faut-il, pour des changements, que les demandeurs disposent d’un dossier solide et en débattent dans les instances compétentes. De plus, les chiffres concernés sont sans commune mesure avec les besoins effectifs des Etats : ainsi, pour la partie ouest, 50 % des réserves actuelles de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ne représentent environ que l’endettement supplémentaire des Etats pour une seule année.

 

Quels que soient ses avantages et ses inconvénients, le franc CFA ne peut de toute façon être considéré comme responsable d’une incapacité irrémédiable de la zone franc à atteindre un rythme de développement économique analogue à celui des pays subsahariens qui suivent un autre régime de changes. Sur le long terme, aucun pays subsaharien n’a suivi une trajectoire de croissance montrant que son système monétaire est sans conteste meilleur que tous les autres. L’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) connaît depuis trois ans une progression du PIB supérieure à celle de la plupart des autres régions d’Afrique subsaharienne, particulièrement en 2016 et grâce à la Côte d’Ivoire. Dans le même temps, et malgré ce même franc CFA, l’Afrique centrale francophone subit pleinement les effets négatifs combinés de la crise pétrolière, de structures économiques peu diversifiées et d’errances politiques, rejoignant ainsi le Nigeria, qui est pourtant hors de la zone franc.

 

Un « jeu » à trois facteurs

 

Les déterminants du développement économique peuvent être regroupés autour de trois principales composantes connectées : les données naturelles du pays ; la qualité des politiques économiques mettant au mieux en valeur ces données naturelles ; l’articulation optimale du pays avec le reste du monde, et donc sa capacité à faire de son environnement international un atout plutôt qu’un handicap. Le « jeu » consiste à exploiter au mieux la première composante grâce aux deux autres.

 

La monnaie se range dans la dernière catégorie au même titre que le degré d’isolement ou d’intégration du pays dans un ensemble régional. Elle est donc un facilitateur de croissance ou un élément de freinage parmi d’autres, mais ne peut être à elle seule la cause d’un immobilisme de long terme. La politique de réduction à tout-va des barrières douanières imposées par la Banque mondiale et les inerties des dirigeants ont sans doute davantage que le franc CFA détruit les industries naissantes d’Afrique francophone.

 

Le franc CFA n’est ainsi ni une panacée ni un repoussoir. Des propositions concrètes, crédibles et soigneusement étudiées d’un système de substitution, tout autant que les progrès dans le développement réalisés dans certaines parties de la zone franc, peuvent conduire à un changement du système en place. La réussite de tout changement d’ordre monétaire sera cependant subordonnée à la mise en œuvre de politiques « réelles » permettant d’exploiter au mieux le nouveau cadre adopté. Ces deux exigences sont avant tout de la responsabilité des dirigeants africains. Hors leur concrétisation, l’immobilisme a de beaux jours devant lui.

 

Paul Derreumaux est économiste et président d’honneur du groupe Bank of Africa, qu’il a développé et dirigé en Afrique jusqu’à la fin de 2010.

 

Paul Derreumaux


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/09/30/non-le-franc-cfa-n-est-pas-responsable-de-l-immobilisme-de-l-afrique-francophone_5006248_3212.html#MZjgVpbkj6sWKe7p.99

 

Lu pour vous : « Non, le franc CFA n’est pas responsable de l’immobilisme de l’Afrique francophone »
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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 18:56

 

 

source : Ambassade de France

 

L'ambassadeur de France Christian Bader et le ministre centrafricain de la défense Joseph Yakete ont signé un partenariat pour le renforcement du Bataillon amphibie FACA.

 

200 000 € ont été donnés par la France pour la réparation du matériel de ce bataillon (embarcations et matériels aéronautique qui sont en mauvais état), l'achat de plusieurs nouvelles embarcations (3 zodiacs, une baleinière et 4 pirogues et leurs moteurs, ainsi que le matériel d'accastillage de base) et l'installation d'un ponton sur la base du bataillon amphibie pour faciliter les manœuvres.

 

Ce projet, coordonné avec la mission européenne EUTM-RCA, permet de donner les moyens aux militaires Faca du bataillon amphibie d'accomplir leurs missions de patrouille sur le fleuve Oubangui, d'escorte de bateaux marchands, de sauvetage et d'intervention rapide.

Don de la France au bataillon amphibie des FACA
Don de la France au bataillon amphibie des FACA
Don de la France au bataillon amphibie des FACA
Don de la France au bataillon amphibie des FACA
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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 18:40

 

 

MERCREDI 28 SEPTEMBRE 2016

 

Karim Meckassoua, Président de l'Assemblée Nationale, Député du 3ème Arrondissement de Bangui, 2ème circonscription, a ouvert ce matin au siège du Chemin de l’Espérance, la première journée de renforcement des capacités des Députés « Chemin de l’Espérance et Indépendants, Kelemba-PDS-PUN »

 

Dans son allocution de circonstance, l’Honorable Karim Meckassoua a rappelé ses différentes promesses de campagne, notamment celle de faire de ses Députés, des Elus de la Nation outillés pour défendre l’intérêt de leurs électeurs et de leur circonscription, où que ce soit et de la meilleure manière.

 

Ainsi, durant cette journée où Elus de la Nation et adhérents de la vision du "Chemin de l’Espérance" ont reçu un enseignement, il a été question de renforcement de leurs capacités dans le montage et la mise en œuvre des projets de développement.

 

source : chemin de l'espérance

renforcement des capacités des Députés « Chemin de l’Espérance et Indépendants, Kelemba-PDS-PUN »
renforcement des capacités des Députés « Chemin de l’Espérance et Indépendants, Kelemba-PDS-PUN »
renforcement des capacités des Députés « Chemin de l’Espérance et Indépendants, Kelemba-PDS-PUN »
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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 18:36

 

 

http://afriquegraphique.com/ 30 septembre 2016 

 

Le mardi 27 septembre, Ali Bongo a été officiellement réinvesti pour un second mandat à la tête du Gabon. Seulement, Ali Bongo n’a jamais paru aussi seul. Peu de présidents africains ont fait le déplacement à Libreville pour la cérémonie d’investiture.

 

Sur le plan international la victoire d’Ali Bongo n’a quasiment pas été reconnue et la crise risque de continuer. Le gouvernement chinois a reconnu la victoire de Jean Ping et a officiellement appelé Ali Bongo à passer la main.

 

La pression s’accentue sur Ali Bongo qui devrait écoper de sanctions chinoises.

Le gouvernement chinois reconnaît Jean Ping comme vainqueur des élections gabonaises
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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 17:54

 

 

http://rjdh.org/ PAR THIERRY KHONDE LE 1 OCTOBRE 2016

 

Bangui,  1er  octobre 2016 (RJDH)- La sécurité des écoles dans les zones d’insécurité inquiète les chefs d’établissement,  Dieudonne Emery Kossingou, directeur de l’école Castors dans le 3ème  arrondissement, appelle le gouvernement à renforcer la sécurité au tour des établissements scolaires. L’appel a été lancé au cours d’un entretien accordé au RJDH à l’occasion du nettoyage de l’enceinte de l’école par la croix rouge locale.

 

A l’heure où la rentrée scolaire se prépare pour le reste des établissements scolaires qui n’ont pas eu la possibilité d’accueillir  les élèves le 19 septembre dernier, la sécurité reste la préoccupation de tous les partenaires et le gouvernement. Les chefs d’établissements scolaires veulent voir le gouvernement et ses partenaires prendre des dispositions concrètes pour sécuriser les enfants.

 

« L’année scolaire passée, nous avons terminé les cours au niveau de l’école Sica 2 dans le 2ème arrondissement, et cette année, comme nous avons constaté que certains habitants avoisinant l’établissement sont revenus, et certains parents nous ont demandé de reprendre, voilà pourquoi nous sommes là », a expliqué Dieudonné Kossingou, directeur de l’école Castors.

 

Pour lui, le corps enseignant est prêt à dispenser les cours, mais ils n’ont aucune garantie pour la sécurité des enfants et de l’établissement. « Nous demandons au Gouvernement et ses partenaires de sécuriser les écoles qui sont dans le 3ème arrondissement, car nous ne savons pas ce qui peut surgir. Actuellement, nous n’avons même pas de sentinelle, celui qui était là l’année passée est décédé, il faut que l’Association des parents d’élèves en recrute », a-t-il demandé

 

La croix rouge locale de 3ème arrondissement qui a fait le nettoyage pour un bon accueil des élèves ce lundi 03octobre, compte mener des activités de sensibilisation auprès des élèves et les enseignants sur l’insalubrité et l’hygiène pour éviter le choléra. L’école Castors n’a pas de robinet d’eau, et les installations sanitaires sont dans un état avancé de délabrement a fait remarquer un responsable des responsables de la croix rouge locale.

 

Cette initiative de la croix rouge locale intervient 12 jours après la rentrée scolaire pour l’année 2016-2017.

Centrafrique : Le Directeur de l’école Castors appelle le gouvernement à sécuriser les écoles de 3ème arrondissement
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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 11:44

 

 

 

Par RFI Publié le 29-09-2016 Modifié le 29-09-2016 à 04:52

 

En Centrafrique, le pays est toujours en crise humanitaire, avertit et insiste OCHA, le bureau de la coordination humanitaire de l’ONU. Si la RCA a connu une accalmie, ou un moment d’espoir depuis les élections au printemps dernier, depuis le mois de juin on note une recrudescence des violences : banditisme et violence des groupes armés un peu partout sur le territoire centrafricain. Une dégradation de la situation sécuritaire dans le pays qui a des conséquences sur la situation humanitaire.

 

Les besoins humanitaires se font de plus en pressants à mesure que la situation sécuritaire s'aggrave. Alors que les ONG notaient un timide retour des populations, les déplacements forcés se font de plus en plus nombreux.

 

Depuis le début du mois de septembre on dénombre 4 000 déplacés à Kouango dans le centre-sud de la Centrafrique, 4 000 autour de Kaga-Bandoro dans le centre ou encore plus d'un millier du côté de Koui dans le nord-ouest du pays.

 

Deux millions de personnes, dans un pays de cinq millions d'habitants, sont dans une situation d’insécurité alimentaire sévère.

 

Santé et éducation à l'épreuve

 

Parallèlement, si l'épidémie de choléra a été endiguée, elle continue d'inquiéter. Une autre maladie, la variole du singe, prend de l'ampleur selon les autorités; d'autant que l’environnement est favorable à la propagation des maladies car il y a un manque d’accès aux structures de santé et à l'eau potable.

 

Et puis autre sujet d'inquiétude en ce qui concerne l'accès à l'éducation : plus de 400 écoles sont encore fermées selon l'Unicef, notamment à cause de la situation sécuritaire. Une situation sécuritaire qui par voie de conséquence pénalise le travail des humanitaires, rendant de plus en plus difficile l'évaluation de la situation et l'acheminement des aides d'urgence aux populations dans le besoin.

 

Centrafrique: le travail des humanitaires de plus en plus laborieux
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