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22 août 2022 1 22 /08 /août /2022 15:00
Tchad : 9 morts dans de nouveaux affrontements entre éleveurs et agriculteurs

 

 

Par Le Figaro avec AFP Publié 

Neuf personnes ont été tuées vendredi dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs à 500 km au sud de N'Djamena, la capitale du Tchad, en proie à des conflits intercommunautaires meurtriers, a déclaré lundi 22 août à l'AFP le gouverneur de la région.

Les violences entre communautés sont fréquentes dans le centre et le sud du Tchad, où nombre d'habitants sont armés. Ils opposent principalement des éleveurs nomades arabes aux cultivateurs autochtones sédentaires qui accusent les premiers notamment de saccager leurs champs en faisant paître leurs animaux.

«Situation sous contrôle»

«Nous ne savons pas encore quels sont les motifs de ces affrontements entre agriculteurs et éleveurs qui se sont passés vendredi près de Mengalang», un petit village situé dans le sud du Tchad, a souligné à l'AFP Abdelkerim Seïd Bauche, gouverneur du Logone oriental, précisant que «neuf personnes ont trouvé la mort». «La situation est aujourd'hui sous contrôle avec des forces de défense et de sécurité qui ont été déployées sur les lieux», a poursuivi Abdelkerim Seid Bauche.

Le 10 août, 13 personnes avaient été tuées dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs. Le conflit était parti du vol d'une houe d'un cultivateur par un enfant. En août 2021, 22 personnes avaient été tuées dans des affrontements intercommunautaires à 200 km à l'est de la capitale tchadienne. En février 2021, 35 personnes avaient péri dans le sud du pays.

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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 18:07
Guinée: un ancien ministre écroué sous la junte meurt en détention
Guinée: un ancien ministre écroué sous la junte meurt en détention

 

 

Par Le Figaro avec AFP  Publié le 21/08/2022 à 13:19

Un ancien ministre écroué sous la junte au pouvoir en Guinée depuis un an est décédé samedi après une détérioration de son état de santé en prison, a indiqué son frère dans la nuit. Lounceny Camara, 62 ans, faisait partie des nombreux anciens ministres et hautes personnalités en poste sous Alpha Condé à avoir été mis en cause pour malversations financières présumées et à avoir été écroués sous les militaires qui ont renversé l'ancien président en septembre 2021.

Ancien ministre de l'Urbanisme puis du Tourisme, ancien député, ancien président de la commission électorale, poste également important, Louceny Camara a subi un accident vasculaire cérébral vendredi en détention à la prison de Conakry et a succombé samedi soir à l'hôpital, a dit son frère Ibrahima Camara à un correspondant de l'AFP.

Les appels pressants de sa famille auprès de la cour spéciale pour les infractions financières, instituée par la junte, pour qu'il soit évacué vers l'étranger sont restés sans suite, a-t-il dit. «La famille a tout fait pour qu'on nous autorise à l'évacuer vers des centres spécialisés à l'étranger, malheureusement on n'a pas trouvé une oreille attentive», a-t-il dit. Louceny Camara avait déjà été admis aux urgences début mai quelques jours après son incarcération.

Il avait été inculpé et écroué le 28 avril pour des faits présumés de «détournement de deniers publics», «enrichissement illicite», «blanchiment de capitaux», et «corruption». Il était un membre éminent du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le parti d'Alpha Condé, qui a présidé de fin 2010 jusqu'à sa chute en 2021 ce pays pauvre à l'histoire politique troublée.

Amnesty International, très critique de la situation des droits humains en Guinée, parlait en février 2021 des prisons guinéennes comme étant «de notoriété publique des mouroirs où les règles du droit international pour le traitement des détenus ne sont pas appliquées». Amnesty dénonçait à l'époque la mort de quatre détenus en deux mois après une vague d'arrestations sous la présidence Condé.

Le colonel Mamady Doumbouya, qui a pris le pouvoir par la force le 5 septembre 2021 et s'est depuis fait investir président, a proclamé la lutte contre la corruption, réputée endémique, comme une de ses priorités. Nombre de personnalités de l'ancien régime mais aussi de l'ancienne opposition sont inquiétées. Différentes voix s'élèvent pour dénoncer une instrumentalisation de la justice et un exercice autoritaire du pouvoir.

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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 17:33
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Cinq projets financés par la Minusca en 2022 à Paoua à hauteur de 92 millions  F CFA pour contribuer à la restauration de l’autorité de l’État

 Judicael Yongo   août 19, 2022 3:23

PAOUA, le 19 Août 2022(RJDH)—La Minusca a financé en 2022, au moins cinq grands projets dans la sous-préfecture de Paoua, chef-lieu de Lim-Pendé située au Nord-ouest de la République Centrafricaine. Ces grands projets sont exécutés dans le cadre de « Projets à impact rapide(QIPS) » à hauteur de plus de 92 millions de francs CFA soit 144 666 17 dollars américains dont l’objectif est de contribuer à la restauration de l’autorité de l’État, le dialogue communautaire.

Parmi ces réalisations, la Coordonnatrice des Affaires civiles au bureau terrain de la Minusca de Paoua Sidonie Armelle Amonko a cité notamment, « la réhabilitation du Building administratif. Nous avons également construit la mairie de Pougol, de Nana-Baria, et réhabilité la mairie de Paoua. Ensuite,  nous comptons finaliser d’ici la fin du projet d’appui à la relance socio-économique des femmes et filles affectées par le conflit armé dans la sous-préfecture de Paoua  », a-t-elle énuméré.

Ils ont été présentés au cours d’un voyage de presse organisé du 15 au 18 août 2022 par la Minusca dans la ville.

Plusieurs bénéficiaires parmi lesquelles, les autorités locales et communautaires de Paoua au cours de ces visites des QIPS (projets à impact rapide), ont salué les actions civilo-militaires menées dans la ville par la Minusca.

 « L’appui de la Minusca est substantiel », souligne le Préfet par intérim de Lim-Pendé Martin Kossi car, il intervient dans un contexte où Paoua abrite désormais le chef-lieu, « c’est à féliciter», dit-t-il.

Ces projets à impact rapide ont été exécutés dans la ville de Paoua conformément au mandat de la Minusca et se chiffre à environ 92 millions de francs CFA. Ils visent à contribuer à la réduction des violences communautaires, à la restauration de l’autorité de l’État et la protection de la population civile dans les préfectures de Lim-Pendé et l’Ouham-pende.

C’est un satisfecit pour la présidente de l’organisation des femmes de Centrafrique(OFCA) de Paoua Rosine Zikamia de voir les femmes accompagnées par la Minusca dans leurs activités génératrices de revenus. Paoua est toujours une ville de cohésion sociale. Certaines activités mises en œuvre par la Minusca, « ont contribué énormément à la stabilisation de la paix en dépit des défis liés aux mauvais états des routes et de communication», souligne le Chef de l’État-major de la force de la Minusca zone de Paoua, Hervé Moudio.

Judicaël Yongo.

 

Centrafrique : un meeting du Bloc d’opposition démocratique contre la révision de la Constitution est prévu le samedi 27 août dans la capitale

 Judicael Yongo  août 19, 2022 3:27

BANGUI, le 19 Août 2022(RJDH)—-Le Bloc Républicain pour la défense de la Constitution créé par une frange de l’opposition démocratique a annoncé la tenue d’un meeting pour protester contre l’idée de la révision ou la rédaction d’une nouvelle constitution du 30 mars 2016. L’annonce a été faite ce mercredi 17 août 2022 par Martin Ziguelé, porte-parole du Bloc lors d’une conférence de presse à Bangui.

Pour le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution, « l’urgence n’est pas la révision de la Constitution », a martelé Martin Ziguelé, porte-parole de ce bloc, « mais de travailler pour faire sortir notre pays de sa situation actuelle ».  

« Les forces vives de la nation, représentées aussi bien par les associations de la société civile et les partis politiques de l’opposition, ont décidé de mettre en place cet organe pour la défense de la Constitution du 30 mars 2016. Nous pensons que la priorité pour le peuple centrafricain ce n’est ni de changer de Constitution, ni de modifier la Constitution actuelle, mais de travailler pour faire sortir le pays de la pauvreté, de la misère que vivent nos compatriotes », explique Martin Ziguélé .

Martin Ziguélé pense que, « c’est une démarche contraire aux aspirations du peuple Centrafricain », d’où la nécessité d’organiser un grand meeting le samedi 27 Août sur le terrain de l’ex Ucatex dans le 8ème arrondissement de Bangui.

« Parce que pour nous, « c’est une démarche inopportune. Et nous invitons les autorités à dépêcher les forces de l’ordre à sécuriser les lieux », a-t-il lancé.

En cas d’une suite défavorable, « nous trouverons d’autres moyens de nous exprimer  sur le sens de notre combat, c’est que nous ne laisserons pas faire le pouvoir de Monsieur Touadera  toucher à la Constitution du 30 Mars 2016 ; C’est notre engagement nous irons jusqu’au bout», a ajouté Martin Ziguélé.

Des démarches pour obtenir l’autorisation de cette manifestation sont encore en cours au niveau des autorités judiciaires, est-ce que le Gouvernement va accorder ce droit au Bloc comme aux autres plateformes ? Car plusieurs manifestations de l’opposition démocratique ont été suspendues ou annulées par les autorités.

Paméla Dounian-Doté

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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 16:37
Regards croisés sur le célibat forcé dans l’Église catholique occidentale

Lu pour vous

 

CROYANCES ET RELIGIONS

Regards croisés sur le célibat forcé dans l’Église catholique occidentale

Dans la foulée des allégations d’agressions sexuelles formulées contre le cardinal Marc Ouellet, plusieurs questions relatives au célibat des prêtres remontent à la surface.

D’ailleurs, un ancien prêtre de Lyon, David Gréa, s’est dit convaincu du lien entre les abus sexuels et le célibat des prêtres, a-t-il expliqué au micro de l’émission Les faits d’abord samedi. Des spécialistes mettent en garde contre les conclusions hâtives.

M. Gréa a été un prêtre heureux pendant plusieurs années, affirme-t-il. L'ancien ecclésiastique a même rencontré le pape François afin de pouvoir obtenir la permission de continuer à officier tout en étant marié et père de deux enfants. Cela lui fut refusé.

Au-delà du cas du cardinal Marc Ouellet, peut-on établir un lien directement entre le célibat des prêtres et les agressions sexuelles dont plusieurs membres du clergé sont accusés? a demandé l’animateur Alain Gravel.

Contrairement à M. Gréa, le journaliste spécialisé dans les questions religieuses, Alain Crevier, ne le pense pas. J’ai un énorme malaise avec ça parce que l’équation est trop simple, a répondu celui qui s’intéresse à ces questions depuis plusieurs années.

Je trouve que l’équation est courte. […] Il manque des nuances. Je ne dis pas cela pour excuser quiconque, mais parce que je pense que la solution au problème dont on parle ne réside pas dans l’élimination du célibat des religieux.

Alain Crevier, journaliste

Il estime que le problème se situe plutôt du côté des esprits pervers qui ont trouvé, dans l'Église catholique, un terrain de jeu et de pouvoir pour sévir. Et l'Église a fermé les yeux trop longtemps, ajoute-t-il.

L’Église a perdu toute sa crédibilité morale en ne bougeant pas sur ces questions. On s’accroche au célibat, a ajouté l’historien des religions, Louis Rousseau.

D’ailleurs, par le passé, le cardinal Ouellet, qui avait été pressenti pour devenir pape avant l’élection du souverain pontife actuel, s’était prononcé contre le mariage des membres du clergé.

Quant au pape François, celui-ci avait démontré de l'ouverture sur cette question, notamment pour permettre aux hommes mariés d'officier en Amérique du Sud, où l'Église manque de prêtres.

Affronter la situation de face

Il est d'abord temps qu'une grande enquête soit menée concernant les abus sexuels des prêtres envers les personnes majeures, a dit la théologienne Solange Lefebvre plus tôt cette semaine à Tout un matin. Cette chercheuse pense aussi que l'Église doit se pencher de nouveau sur la question du célibat imposé aux membres du clergé.

Marie-Laurence Brunet-Chalmel, qui dirige Plein Jour, une association qui soutient les compagnes des prêtes, espère que le synode prévu l’an prochain abordera la question du célibat des religieux. Il faut que les prêtres puissent choisir, quand ils veulent, dit-elle.

Récemment, elle dit que cinq femmes ont avorté sous peine de voir leur amoureux rompre. C’était à prendre ou à laisser.

Au pays aussi, il y a des associations de compagnes de prêtres, a indiqué Mme Lefebvre.

Ces unions cachées sont très souffrantes pour les femmes; celles-ci passent leur vie à attendre, à se cacher et à espérer. Ce sont souvent des relations qui s’étendent sur des décennies et qui prennent parfois fin à la mort du religieux. Leurs conjointes deviennent alors des veuves, mais sans avoir la reconnaissance ni l’aide consentie aux véritables époux, a-t-elle indiqué.

Moi, je connais, dans un évêché près de Montréal, un de ces prêtres qui était une personne importante [dans l’archevêché]. Il menait une vie conjointe avec une femme. Ce n’était pas reconnu officiellement, mais c’était là. […] Dans sa notice nécrologique, il a rendu hommage à sa compagne et aux enfants qu’il avait adoptés, a raconté l’expert des religions, M. Rousseau.

 

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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 16:26
Le procureur de la CPI entame une visite au Soudan
Le procureur de la CPI entame une visite au Soudan

 

 

AFP Publié le 21 août 2022

«Le procureur de la CPI, accompagné d'une délégation, rencontrera des responsables soudanais et se rendra dans la région du Darfour»

Le Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan, a été ravagée par une guerre civile qui a débuté en 2003 entre le régime à majorité arabe d'Omar el-Béchir et les insurgés issus de minorités ethniques

KHARTOUM : Le procureur de Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, est arrivé au Soudan, a rapporté un média d'Etat de ce pays d'Afrique du Nord-Est toujours en proie à des troubles depuis l'éviction en 2019 de l'ex-président accusé de génocide.

Arrivé samedi soir pour une visite prévue jusqu'au 25 août, "le procureur de la CPI, accompagné d'une délégation, rencontrera des responsables soudanais et se rendra dans la région du Darfour", indique un communiqué de l'agence officielle SUNA.

Sa visite cette année est la troisième d'un procureur de la CPI au Soudan depuis l'éviction du dictateur Omar el-Béchir. Le prédécesseur de M. Khan, Fatou Bensouda, avait tenu des pourparlers au Soudan en mai 2021, ouvrant la voie à un procès à La Haye des anciens dirigeants pour crimes de guerre.

Le Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan, a été ravagée par une guerre civile qui a débuté en 2003 entre le régime à majorité arabe d'Omar el-Béchir et les insurgés issus de minorités ethniques dénonçant des discriminations. M. Béchir avait envoyé la milice armée des Janjawids pour mater la rébellion.

Il a depuis été renversé en 2019 puis emprisonné et reste sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI, tout comme d'autres figures de l'ancien régime, pour "crimes contre l'humanité" et "génocide" au Darfour.

Déjà reconnu coupable de corruption en décembre 2019, M. Béchir est détenu à la prison de Kober à Khartoum et est parallèlement jugé pour son rôle dans le coup d'Etat qui l'a porté au pouvoir en 1989.

Le pays, déjà l'un des plus pauvres au monde, ne cesse de s'enfoncer dans le marasme politique et économique, depuis le coup d'Etat du général Abdel Fattah al-Burhane le 25 octobre dernier. Ce putsch a fait dérailler la fragile transition démocratique instaurée après l'éviction de M. Béchir.

De nombreuses armes circulent encore au Darfour qui reste englué dans les violences malgré un accord conclu en 2020 entre les autorités à Khartoum et les principaux groupes rebelles parmi lesquels ceux du Darfour. Depuis, des chefs rebelles repentis ont rejoint le gouvernement.

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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 11:34
Mali: Une coalition juge «catastrophique» le bilan de deux ans de junte
Mali: Une coalition juge «catastrophique» le bilan de deux ans de junte

 

Lu pour vous

 

  • Les expressions dissidentes sont devenues exceptionnelles, étouffées par les injonctions à l'unité nationale et les mesures répressives
  • «Le bilan est catastrophique et la situation est inquiétante», affirme la coalition regroupée sous le nom de Cadre d'échange

BAMAKO: Une coalition de partis maliens a jugé "catastrophique" samedi, dans un communiqué, le bilan de la junte après deux ans d'exercice du pouvoir, faisant entendre une rare voix dissonante.

Le 18 août 2020, un groupe de colonels, dont le futur chef de la junte Assimi Goïta, a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta après des mois de contestation contre l'incapacité à stopper l'expansion djihadiste et la violence, le marasme économique et la corruption. Un second coup d'Etat en mai 2021 a renforcé leur emprise.

Les expressions dissidentes sont devenues exceptionnelles, étouffées par les injonctions à l'unité nationale et les mesures répressives.

Une coalition s'est cependant alarmée de la situation.

"Le bilan est catastrophique et la situation est inquiétante", affirme la coalition regroupée sous le nom de Cadre d'échange, dans un communiqué reçu samedi par l'AFP.

Le Cadre d'échange réunit une dizaine de partis et regroupements de partis, dont le Rassemblement pour le Mali de l'ancien président Keïta et le Yelema de l'ancien Premier ministre Moussa Mara.

Pour lui, "la situation se dégrade dans presque tous les domaines et de graves menaces pèsent sur l'unité et la souveraineté nationales".

La "presque totalité du territoire" est sous le contrôle des djihadistes qui "montent visiblement en puissance" ; "le panier de la ménagère n'a jamais été aussi vide" ; "les libertés fondamentales sont régulièrement violées", détaille-t-il.

Par ailleurs, le Mali "s'enfonce dans un isolement diplomatique inédit", dit-il.

Le deuxième anniversaire du 18 août 2020 n'a donné lieu à aucune manifestation officielle. C'est après le putsch de 2021, l'investiture du colonel Goïta comme président et la nomination d'un nouveau Premier ministre qu'a été engagée une politique de rupture.

La junte s'est tournée vers la Russie et a rompu avec la France et ses alliés. Le dernier soldat de l'opération antidjihadiste française Barkhane a quitté le Mali lundi.

Les autorités s'enorgueillissent d'avoir résisté aux pressions internationales et restauré la souveraineté du pays et d'acculer les djihadistes à la défensive.

L'état-major a revendiqué samedi dans un communiqué d'avoir "neutralisé" depuis début août 81 djihadistes lors de différentes opérations. Il a fait état de quelques blessés dans les rangs de l'armée. Il a rapporté les premières frappes d'un Soukhoi-25 livré en août par le partenaire russe.

Toutes ces données sont quasiment invérifiables.

Vendredi, les partisans de l'imam Mahmoud Dicko, influent personnage public qui avait été la figure tutélaire de la contestation en 2020, avait jugé que "la situation politique et sécuritaire et politique du pays (restait) préoccupante malgré quelques avancées dans certains domaines".

"Le pays est en train de s'enliser dans un mode de gouvernance caractérisé par la promotion de la propagande, la diversion, le bâillonnement de la liberté d'expression, les crises diplomatiques avec nos partenaires, la distinction (entre) bons et mauvais Maliens", disaient-ils dans un communiqué.

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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 11:28
La dépouille de l'ex-président dos Santos rapatriée en Angola
La dépouille de l'ex-président dos Santos rapatriée en Angola
La dépouille de l'ex-président dos Santos rapatriée en Angola

 

 

Par AFP ,publié le 20/08/2022 à 22:32 

Luanda - La dépouille de l'ancien président angolais Jose Eduardo dos Santos, décédé en Espagne le mois dernier, qui a fait l'objet d'un conflit familial pendant plusieurs semaines, a été rapatriée samedi à Luanda.

Un avion en provenance de Barcelone, en Espagne, avec le corps de l'ancien président à bord a atterri dans la capitale angolaise dans la soirée, ont constaté des journalistes de l'AFP.  

Une vingtaine de personnes étaient présentes à l'aéroport pour accueillir le cercueil de M. dos Santos.  

Plusieurs enfants du défunt président et sa veuve Ana Paula dos Santos étaient également présents. Des badauds ont applaudi au passage du cercueil recouvert d'un drapeau angolais. 

"Nous les Angolais, sommes fiers d'accueillir les restes du président dos Santos et qu'il puisse avoir des funérailles dignes", a dit à l'AFP Telma Pilartes.  

Ils étaient plusieurs à descendre dans la rue pour regarder passer le convoi. Certains applaudissaient, d'autres lançaient "Ze du!", le surnom du président défunt, selon des images publiées sur les réseaux sociaux.  

Un avocat de la veuve de M. dos Santos avait confirmé samedi que le corps de l'ex-chef d'Etat avait quitté Barcelone et était en route pour la capitale angolaise. 

"Vendredi, nous avons tout préparé, le corps a été embaumé, tous les papiers ont été faits, et donc ce matin (samedi) le corps part pour l'Angola", a déclaré à l'AFP Josep Riba Ciurana, avocat de la veuve de l'ex-président, Ana Paulo dos Santos. 

Jose Eduardo dos Santos, qui avait dirigé l'Angola sans partage de 1979 à 2017, est décédé le 8 juillet, à l'âge de 79 ans, dans une clinique de Barcelone où il avait été hospitalisé après un arrêt cardiaque le 23 juin. 

Depuis, une querelle opposait sa veuve et le gouvernement angolais d'une part, qui voulaient rapatrier le corps et lui offrir des funérailles nationales, et certains de ses enfants qui s'y opposaient, dont sa fille "Tchizé" dos Santos, 44 ans, née du premier mariage de l'ancien président. 

Celle-ci voulait des funérailles familiales en Espagne, où il vivait depuis 2019, accusant l'actuel gouvernement angolais de vouloir politiser l'enterrement de son père avant les élections prévues le 24 août. 

- "Surpris" -

Mais un tribunal espagnol avait finalement décidé de remettre le corps de l'ancien dirigeant à sa veuve, Ana Paulo dos Santos, pour être rapatrié et inhumé en Angola. La fille du président défunt avait fait appel jeudi de cette décision, ce qui ne semble pas avoir suspendu le rapatriement. 

"Nous sommes les premiers à être surpris", a dit à l'AFP l'avocate de "Tchizé", Carmen Varela, ajoutant que sa cliente avait appris la nouvelle à la télévision. 

Le rapatriement du corps intervient quelques jours seulement avant l'élection présidentielle prévue mercredi et pourrait favoriser le président sortant Joao Lourenço.  

Ce dernier, favori selon les derniers sondages, a tenu samedi un rassemblement de campagne à Luanda devant des milliers de sympathisants du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), parti au pouvoir depuis l'indépendance en 1975. 

Dans un message posté samedi sur Instagram, "Tchizé" a accusé le président Lourenço d'utiliser le corps de son père comme instrument de campagne, qualifiant son rapatriement de "honte mondiale".  

Le règne du président défunt, qui a duré près de 40 ans, a été marqué par des affaires de corruption impliquant sa famille. 

A son départ en 2017, M. dos Santos avait transmis le pouvoir à M. Lourenço, l'ancien ministre de la Défense. Mais M. Lourenço avait lancé dès son arrivée au pouvoir une vaste campagne contre la corruption ciblant la famille de son prédécesseur. 

La campagne avait notamment visé une soeur de "Tchizé", Isabel, la fille aînée, surnommée "la Princesse" et considérée comme la femme la plus riche d'Afrique, mais aujourd'hui traquée par les juges. 

"Tu m'as accompagnée jusqu'à l'autel et (...) je ne vais pas pouvoir t'emmener dans ta dernière demeure", a déploré sur Instagram Isabel dos Santos à propos du décès de son père.  

 

La dépouille de l'ancien président angolais José Eduardo Dos Santos est arrivée à Luanda

https://www.rfi.fr/ 21/08/2022 - 02:13

La famille de l'ancien président angolais au pouvoir pendant près de 40 ans et décédé en Espagne le mois dernier se déchire autour des funérailles qui auront donc lieu dans la capitale angolaise.

Un avion en provenance de Barcelone, en Espagne, avec le corps de l'ancien président à bord a atterri dans la capitale angolaise dans la soirée de samedi, ont constaté des journalistes de l'AFP. Une vingtaine de personnes étaient présentes à l'aéroport pour accueillir le cercueil de José Eduardo Dos Santos. Plusieurs enfants du défunt président et sa veuve Ana Paula Dos Santos étaient également présents. Des badauds ont applaudi au passage du cercueil recouvert d'un drapeau angolais.

Après des mois de batailles judiciaires en Espagne, Ana Paula Dos Santos a profité de la décision du tribunal supérieur de la justice de Catalogne, qui lui a confié le corps de son mari, pour le rapatrier au plus vite en Angola.

Il faut dire que la veuve faisait face à l'opposition farouche de sa belle-fille, Tchizé Dos Santos. Celle-ci souhaitait une inhumation en Espagne car elle accuse l'actuel président de récupérer l'image de son père pour favoriser sa réélection. Il y a quelques mois lors de son entrée en campagne, João Lourenço, qui dirige le pays depuis 2017, avait appelé à voter pour « honorer la mémoire » du défunt président. Une « honte mondiale » pour Tchizé Dos Santos qui est au coeur des accusations de corruptions et de détournements de fonds publics portées par João Lourenço à l'encontre de sa famille.

Mais l'appel déposé auprès de la justice espagnole n'aura pas empêché le transfert de la dépouille. Pour l'heure, peu d'informations circulent sur la tenue des funérailles. Le gouvernement doit communiquer prochainement sur la question.

 Jose Eduardo dos Santos, qui avait dirigé l'Angola sans partage de 1979 à 2017, est décédé le 8 juillet, à l'âge de 79 ans, dans une clinique de Barcelone où il avait été hospitalisé après un arrêt cardiaque le 23 juin.

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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 11:18
RCA : le Front républicain attend de pied ferme la convocation d’une Assemblée constituante

 

 

https://www.rfi.fr/ 20/08/2022 - 13:06

En Centrafrique, la session extraordinaire de l'Assemblée nationale s'est ouverte, vendredi 19 août et se déroulera jusqu'au 2 septembre. Consacrée officiellement à la loi relative aux Finances, cette session abordera aussi « d'autres textes de lois en souffrance », comme l'a expliqué, en ouverture, le président de l'Assemblée, Simplice Mathieu Sarandji.

Pourtant, après l'annonce du président Touadéra, le 12 août dernier, sur la tenue prochaine d'un référendum constitutionnel, c'est bien la convocation d'une Assemblée constituante, chargée d'écrire une nouvelle Constitution, qui est sur toutes les lèvres.

Certains voudraient que cette séance aboutisse à la convocation de cette Assemblée. D'autres y sont formellement opposés, comme le Bloc républicain, plateforme de l'opposition politique qui annonce la tenue d'un rassemblement contre une révision constitutionnelle, le samedi 27 août.

« On attend vraiment ça »

Joint par RFI, Héritier Doneng, porte-parole du Front républicain, organisation proche des autorités, attend, quant à lui, cette Assemblée constituante de pied ferme.

« Il faut mettre en place une assemblée constituante, pour nous c’est salutaire, et on attend vraiment ça, on veut que ce soit tenu pendant la session de l’Assemblée nationale qui vient de s’ouvrir ce jour. Nous nous sommes rendus compte que cette Constitution est déjà caduque. Caduque pourquoi ? Parce que cette Constitution ne respecte plus nos réalités. Nous voulons une Constitution qui prenne en compte l’aspect politique, économique, social, culturel et environnemental du pays. Segundo, nous avons dit que cette Constitution est discriminatoire. Discriminatoire pourquoi ? Parce que cette Constitution interdit à tout citoyen centrafricain âgé de moins de 35 ans d’être président de la République, alors comment va-t-on dire qu’on demande aux jeunes de participer pleinement au processus démocratique du pays et on va interdire à ces jeunes d’être candidats ? ! Donc, il faut que toutes les couches de la population centrafricaine soient représentées dans cette nouvelle Assemblée constituante », précise-t-il. 

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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 11:02
Le plan de table du dialogue national au Tchad
Le plan de table du dialogue national au Tchad
Le plan de table du dialogue national au Tchad
Le plan de table du dialogue national au Tchad
Le plan de table du dialogue national au Tchad
Le plan de table du dialogue national au Tchad
Le plan de table du dialogue national au Tchad

 

Lu pour vous

 

dw.com

A quelques heures du coup d’envoi du dialogue national à N'Djamena, le point sur les principaux acteurs présents et les grands absents de ces assises.

Au Tchad, les travaux du dialogue national s’ouvrent ce samedi matin (20.08) à N'Djamena. Ces assises démarrent plus d’un an après le début de la transition militaire suite au décès du président Idriss Deby. Elles sont censées permettre le retour des civils au pouvoir à l’issue d’élections démocratiques.   

1.400 délégués venus de différents horizons vont discuter pendant 21 jours pour tourner la page de la transition militaire. 

Parmi les acteurs clés qui prendront part à ce dialogue se trouvent les anciens opposants politiques de l’ex-président Idriss Déby et les leaders de différentes associations et organisations tchadiennes.

Mahamat Idriss Déby Itno promet un dialogue "démocratique"

Selon un décret qu'il a signé, Mahamat Idriss Déby Itno, le président de la transition au Tchad, promet que le dialogue national inclusif sera non seulement "libre et démocratique" mais aussi "souverain" et ses décisions "exécutoires". Le dialogue doit en principe déboucher sur des élections.

Chérif Mahamat Zene, le négociateur

Ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene a conduit la délégation gouvernementale lors des négociations à Doha avec les groupes rebelles. Ces négociations, qui ont duré cinq mois sous la médiation du Qatar, ont abouti le 8 août à un accord que tous les groupes rebelles n'ont pas signé, à l'instar du FACT.

Mahamat Mahdi Ali, "ouvert au dialogue" mais ne participera pas à celui du 20 août

Mahamat Mahdi Ali a été membre de plusieurs groupes armés rebelles avant de fonder le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) en 2016. Il a étudié en France où il a milité au Parti socialiste. Le FACT qu'il dirige a mené l'offensive qui a coûté la vie au président Idriss Déby. Le FACT a refusé de signer l'accord de Doha mais se dit toujours ouvert au dialogue.

Timan Erdimi, chef de l'UFR

Membre de l'ethnie zaghawa d'Idriss Déby dont il est le neveu, Timan Erdimi est le leader de l'UFR fondé en 2009 par l'alliance de huit mouvements. L'UFR de Timan Erdimi, dont le frère est emprisonné depuis plusieurs mois en Egypte, a signé l'accord avec la junte au pouvoir au Tchad. Il sera présent au dialogue "inclusif".

Wakit Tamma, la coalition qui dit "Non"

La coalition de partis d'opposition et de membres de la société civile, Wakit Tamma a refusé de participer au dialogue. Ses membres accusent la junte de perpétuer des "violations des droits humains" et de préparer une candidature de Mahamat Idriss Déby à la présidentielle, alors qu'il s'était engagé, au début de la transition, à ne pas se présenter.

Mahamat Nouri de l'UFDD

Mahamat Nouri est un ancien compagnon d'armes d'Hissène Habré. Il a rejoint ensuite le feu président Idriss Déby avant de faire défection. Il dirige l'UFDD créée en 2006. En 2019, il a été mis en examen en France pour "crimes contre l'humanité" pour le recrutement présumé d'enfants soldats. Incarcéré à Paris en 2019, il est remis en liberté en 2020. De retour au Tchad, il participera au dialogue.

Succès Masra, celui qui dénonce

Tout comme Wakit Tamma, la coalition de partis d’opposition et d'organisations de la société civile dont il est membre, Succès Masra a également refusé de participer au dialogue. Le leader du parti "Les Transformateurs" estime qu'il aurait "fallu consacrer le caractère souverain du dialogue dans la charte de transition, car un décret est annulable à tout moment par une volonté unilatérale".

Gassim Cherif, celui qui veut tourner la page de la guerre

Il est le leader d'un nouveau mouvement politico-militaire créé à Doha (CCMSR/R). Gassim Cherif, a regagné le 17 août le Tchad pour prendre part au dialogue national. Ayant pris part aux pourparlers de Doha, il estime qu'il faut tourner la page de la guerre pour rattraper le retard de développement au Tchad et entend apporter sa contribution au dialogue national.

Il faut aussi noter la présence des opposants armés, parmi lesquels Timane Erdimi de l’UFR et le général Mahamat Nouri de l’UFDD, qui sont rentrés à N’Djamena après 20 ans d’exil, à la faveur de l’accord paix signé le 8 août dernier, à Doha au Qatar, entre le gouvernement tchadien et les politico-militaires. 

"Saisir une chance historique" 

Pour Saleh Kebzabo, ancien candidat à la présidentielle est le premier vice-président du comité d'organisation de ce dialogue national, "le dialogue est inclusif, son inclusivité ne peut être contestée par personne. C'est le plus important car nous sommes à un grand carrefour. C'est une chance historique que nous avons. Il faut la saisir."

Cependant l’absence de certains acteurs à ces assises semble montrer que le dialogue n’est pas ouvert à tous. 

C’est le cas de l’opposant Succès Masra du parti Les Transformateurs, de la coalition d’opposition et de la société civile Wakit-Tamma, ou encore de Mahamat Ali Mahadi, le leader du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT), ce mouvement rebelle dont l'incursion en avril 2020 sur le territoire tchadien a entrainé la mort de l'ancien président Idriss Deby.  

"Ces assises ne sont pas inclusives"

Roland Marchal, chercheur à Sciences Po Paris, estime ainsi que ce dialogue, contrairement aux déclarations du pouvoir militaire, n’accueille pas tout le monde.  

Selon lui, "la sur-représentation d'acteurs très proches du pouvoir actuel et en même temps la non-participation d'acteurs internes comme certains mouvements sociaux et également du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad FACT, comme opposition militaire armée, soulève des questions légitimes auxquelles les réponses apportées par le pouvoir ne sont pas suffisantes. Il faut souligner que ces assises ne sont pas inclusives."

Ce vendredi matin (19.08), une tentative de manifestation des partisans du mouvement citoyen Wakit-Tamma contre la tenue de ce dialogue national a même été dispersée par la police anti-émeute.   

 

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21 août 2022 7 21 /08 /août /2022 10:33
RCA : le Conseil de l'UE proroge les mandats de la mission civile de conseil et de la mission militaire de formation
RCA : le Conseil de l'UE proroge les mandats de la mission civile de conseil et de la mission militaire de formation

 

Conseil de l'UE

Communiqué de presse

 

28 juillet 2022 17:30

 

République centrafricaine: le Conseil proroge les mandats de la mission civile de conseil et de la mission militaire de formation

Le Conseil a adopté deux décisions concernant les missions PSDC de l'Union européenne (politique de sécurité et de défense commune) en République centrafricaine: la mission civile de conseil EUAM RCA et la mission militaire de formation EUTM RCA.

Les décisions prises font suite au réexamen stratégique global des deux missions, dont elles prorogent les mandats, jusqu'au 9 août 2024 dans le cas de la mission civile EUAM RCA, et jusqu'au 20 septembre 2023 pour la mission militaire EUTM RCA. En ce qui concerne l'EUAM RCA, le Conseil prévoit un montant de référence financière de 28 400 000 euros pour les coûts communs et, pour ce qui est de l'EUTM RCA, un montant de référence de 7 813 000 euros.

Le Conseil a décidé de maintenir les objectifs stratégiques de l'EUAM RCA et d'axer le mandat de l'EUTM RCA sur la fourniture de conseils stratégiques et la mise en place de mesures d'accompagnement en matière d'éducation. Cela contribuera au fonctionnement du ministère de la défense et à la création d'un système d'éducation à l'encadrement performant. Le Conseil a également décidé d'élargir les mandats des deux missions pour y inclure des activités à l'appui des efforts de communication stratégique visant à promouvoir les valeurs et l'action de l'UE et à dénoncer les violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire commises par les forces étrangères en République centrafricaine.

Contexte

L'EUAM RCA a été créée en décembre 2019 avec un mandat initial de deux ans, jusqu'au 8 août 2022, dans le but de soutenir la réforme des forces de sécurité intérieure pour permettre aux autorités de la République centrafricaine d'atténuer les problèmes qui se posent en matière de sécurité dans le pays. Les experts de l'UE se sont employés jusqu'ici à appuyer le ministère de l'intérieur et les forces de sécurité intérieure, la police et la gendarmerie, avec pour objectif de les aider à se déployer dans tout le pays.

L'EUTM RCA a été créée en avril 2016 pour contribuer à la réforme du secteur de la défense en République centrafricaine dans le cadre d'une réforme plus vaste du secteur de la sécurité, en étroite coordination avec d'autres missions de soutien internationales. Elle soutient les autorités centrafricaines et intervient dans trois domaines: le conseil stratégique, la formation opérationnelle et l'éducation. À titre de mesure temporaire, le COPS a décidé de suspendre le pilier " formation opérationnelle " de la mission en novembre 2021. Le récent réexamen stratégique a confirmé cette mesure temporaire. Les activités de formation ne pourront reprendre que si le COPS décide que les conditions voulues sont réunies.

Contacts avec la presse

 Johannes Kleis

Attaché de presse

 +32 2 281 75 32

 +32 478 83 26 64

 @JohannesKleis

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