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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 10:08
Centrafrique : Christine Lagarde attendue à Bangui les 24 et 25 janvier

 

 

http://www.adiac-congo.com/  Vendredi 20 Janvier 2017 - 18:58

 

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde sera à Bangui les 24 et 25 janvier pour s’entretenir avec les autorités centrafricaines, a annoncé le ministre centrafricain des Finances et du budget, Henri Marie Dondra.

 

La Centrafrique connaît un taux de croissance de 5% après la crise et une maîtrise de l’inflation, selon les dernières analyses. La venue à Bangui de Christine Lagarde fait suite au choc pétrolier qui a affecté l’économie de l’Afrique et de la sous-région d’Afrique centrale. Ce qui a conduit le FMI à envisager à un moment la dévaluation du FCFA après celle de 1994. La restructuration monétaire a été évitée, mais l’on redoute un plan d’ajustement structurel du FMI.

 

A en croire Henri Marie Dondra, la visite à Bangui de Christine Lagarde est le couronnement des efforts budgétaires et des réformes engagées par le gouvernement centrafricain. « C’est pour voir l’état d’avancement des reformes que nous avons déjà menées depuis notre arrivée à la tête de ce département des Finances en matière de gestion des finances publiques. La zone Cémac [Cameroun, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale, Congo et Tchad] traverse aujourd’hui une crise économique et toutes les prévisions en matière de croissance ont été revues à la baisse. Nous sommes passés d’une prévision à 2,5% à 1,07% dans la zone. Tout simplement parce qu’il y a la chute du prix du pétrole », a-t-il déclaré.

 

C’est la première visite de Christine Lagarde en Centrafrique après la facilité élargie de crédit accordée à ce pays suite aux élections et à la table ronde de Bruxelles.

 

Noël Ndong

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 10:04
Centrafrique : Grève chronique du personnel de la SOCATEL

 

 

 

PAR NOURA OUALOT LE 19 JANVIER 2017

 

BANGUI, 19 janvier 2017(RJDH)—Le personnel de la Société Centrafricaine des Télécommunications (SOCATEL) entre dans sa deuxième phase de grève après 8 jours observés sans succès. La décision a été prise par la base hier 18 janvier pour exiger de leur staff le paiement de 5 mois sur les 37 d’arriérés de salaires.

 

La SOCATEL traverse une crise depuis 2003, les installations de cette société saccagées, à cela s’ajoute le manque de paiement des factures d’abonnement par l’Etat et les privés. Ces dysfonctionnements ont des conséquences sur la charge sociale de l’entreprise et beaucoup de gouvernement n’ont pas trouvé de solution structurelle aux problèmes de la Socatel qui fait face à une série de tension sociale. C’est dans ce contexte que le personnel réunit en Assemblée générale a décidé de poursuivre leur grève.

 

Selon Théophile Yangakola, délégué du personnel, l’Etat centrafricain au courant de l’année 2016 avait mis une enveloppe de 150.000.000 Fcfa à la disposition de la SOCATEL pour les besoins d’investissement, « l’Etat avait payé sept mois de salaire à la SOCATEL qui, de janvier à décembre a réalisé plus de 300.000.000 de recettes », a-t-il présenté.

 

Il a en outre accusé le directeur de mauvaise volonté « le directeur général de la SOCATEL s’est illégalement fait payer 10.000.000 de fcfa de frais d’installation et cette somme représente le quart de la masse salariale du personnel. Ensuite, il s’est octroyé plus de 8.400.000 de fcfa d’avance sur salaire qui représente pour lui quatre mois de salaires. Et, il a aussi payé deux mois de salaires à ses trois directeurs. Tout calcul fait, pour l’année 2016, il a perçu douze mois de salaire, ses trois directeurs neuf et le reste du personnel sept », a-t-il décrié.

 

Rencontré, le directeur général de la SOCATEL Bruno Gréla-Mpoko mis en cause n’a pas souhaité se prononcer. Il s’est contenté de mettre à dispositions des documents contenant les détails des fonds alloués par l’Etat ainsi que les dates d’exécutions des dépenses en termes de salaires et avance entre 2015-2017. Lesquelles dépenses sont estimées 161 289 690 FCfa sur 150 000 000 F CFA du fonds alloué par l’Etat.

 

SOCATEL de mal en mal

 

Cette société d’Etat compte à ce jour au moins 150 personnels parmi lesquels une dizaine des retraités qui ont aussi droit à leur salaire des années précédentes.

 

La SOCATEL est l’une des premières sociétés des Télécommunications en Afrique, qui a commencé à fournir l’Internet depuis 1996, 6 ans après sa création. La SOCATEL compte 2.400 abonnés de téléphones en 2016, alors qu’ils étaient 11,000 avant 2012.

 

La descente aux enfers de cette société d’Etat est amorcée au moment où les sociétés de téléphonie mobile ont commencé à s’installer en Centrafrique. A l’heure actuelle, le pays compte 4 opérateurs des téléphones mobiles à savoir Télécel, Azur, Moov et Orange, qui offrent les services concurrents à la SOCATEL.

 

La poursuite de ce mouvement de grève est la conséquence de l’échec des pourparlers avec le département des postes et télécommunications. Ce mouvement de grève de 21 jours, fait suite à celui de 8 jours, observé le 21 décembre 2016/

 

Noura Oualot et Fridolin Ngoulou

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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 23:55

 

 

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 19 JANVIER 2017

 

BANGUI, 19 Janvier 2017(RJDH)—- Lewis Mudge Chercheur à Human Right Watch (HRW) a déploré l’absence à la barre des leaders de la Séléka et des Anti-Balaka lors des deux sessions criminelles tenues à Bangui. Position exprimée à Bangui lors d’une interview accordée au RJDH ce 17 janvier après publication d’un rapport sur les violences en Centrafrique en 2016.

 

RJDH: Lewis Mudge bonjour!

 

Lewis Mudge: bonjour RJDH!

 

RJDH : Vous êtes chercheur à Human Right Watch pour l’Afrique, et votre organisation vient de publier son rapport mondial et de la situation de la RCA entre 2015 et 2016. Quelle est la substance de ce rapport ?

 

Lewis Mudge : Le rapport que Human Right Watch a publié, ce sont donc tous les évènements de fin de 2015 jusqu’en fin 2016 sur la situation des Droits de l’Homme en République Centrafricaine. C’est une synthèse de toutes les préoccupations en termes de Droits de l’Homme.

 

RJDH : Comment évaluez-vous le niveau des violations des Droits de l’Homme en RCA après le retour à l’ordre constitutionnel ?

 

Lewis Mudge : Effectivement, c’est le grand souci actuellement. Human Right Watch a constaté après le retour à l’ordre constitutionnel, il y a en même temps les violations de Droits de l’Homme qui continuent dans le pays. Nous avons noté plusieurs violations dans le centre du pays, à Bambari, à Kaga-Bandoro, à Batangafo, et surtout dans les zones contrôlées par la Séléka. Nous avons documenté un nouveau groupe armé dans le nord-ouest dirigé par le général Sidiki, qui est en train de continuer des violations des Droits de l’Homme. Nous sommes toujours préoccupés par rapport au Sud-est du pays, notamment Zemio, Rafaï, Obo disant qu’il y’a une augmentation des activités faites par la LRA. Malgré qu’il y ait un changement de pouvoir légitime, c’est ce qu’il faut encourager mais des graves violations des droits de l’Homme continuent.

 

RJDH : La mise en place de la Cour Pénale Spéciale tarde encore et les auteurs des violations des droits humains ne sont pas inquiétés. Cela ne justifie-t-il pas le niveau élevé des crimes ces derniers temps ?

 

Lewis Mudge : Effectivement, Human Right Watch reste toujours convaincu que les violences dirigent l’impunité en Centrafrique. Depuis la fin de la crise, il y a deux sessions criminelles et pendant ces sessions, il n’y a pas des dirigeants de la Séléka ni des Anti-Balaka devant la barre. Donc on reste convaincu que la Cour Pénale Spéciale (CPS), est le meilleur moyen de rendre justice aux victimes en RCA. Comme vous avez dit, la CPS c’est toujours en retard, mais il faut avouer que la RCA sort d’une crise et c’est quelque chose qu’on ne va pas faire dans une semaine, ni un mois. C’est nécessaire de chercher les bailleurs de fonds pour financer cette cour. En dépit de nombreuses violations ces derniers temps, je reste optimiste de voir fonctionnelle, la cour pénale spéciale à la fin de 2017.

 

RJDH : Quelles sont alors vos recommandations à l’endroit des autorités centrafricaines y compris les groupes armés à la lumière de ce rapport ?

 

Lewis Mudge : Pour les autorités centrafricaines, Human Right Watch continue de faire les recommandations. Mais les principales recommandations est de faire en sorte que la CPS soit mise en place. Je suis ici en RCA depuis 2013, et j’ai parlé avec les Séléka, les Anti-Balaka, le groupe 3R et le jour viendra j’espère qu’en 2017, ils seront jugés. Donc pour les groupes armés, Human Right Watch, on ne voit pas leur légitimité, nous poursuivons les documentations sur les abus commis dans le pays.

 

RJDH : La traduction des forces internationales qui auraient commis des viols en RCA tarde. Quelle est la position de HRW par rapport à ces dossiers ?

 

Lewis Mudge : Ecoutez, c’est Human Right Watch qui a crié, et publié des rapports en ce qui concerne les actes de viol commis par des soldats de la Minusca à Bambari après nos investigations. Nous avons déjà souligné ;il y’avait très peu des étapes judiciaires contre eux, selon nos informations. On va continuer d’enquêter sur les viols et les tueries commis par des casques bleus et les forces de l’Union Africaine donc nous allons pousser les Nations-Unies au niveau de New-York de poursuivre les auteurs des actes commis en Centrafrique.

 

RJDH : monsieur Lewis Mudge je vous remercie.

 

Lewis Mudge : merci

 

Propos recueillis par Judicaël Yongo.

 

Centrafrique: Human Right Watch regrette l’absence à la barre des leaders Anti-Balaka et Séléka lors des sessions criminelles
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18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 20:29

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui, 18 janvier 2017 – La MINUSCA met de nouveau en garde les groupes armés contre toute attaque sur la ville de Bambari alors que des mouvements de certains de ces groupes sont signalés dans la région. Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission de mercredi, le porte-parole Vladimir Monteiro a rappelé que la Force répondra à toute violation de la ligne rouge établie dans la région comme mesure préventive.

 

“Les groupes armés sont informés des dispositions de la Force et des moyens sont en place en cas de besoin”, a affirmé Monteiro, ajoutant que la MINUSCA avait pris des dispositions importantes dès novembre 2016 pour éviter que les affrontements ne touchent la ville de Bambari. Selon le porte-parole, “alors que la République centrafricaine avance résolument vers la normalisation, plus rien ne justifie que les groupes armés prennent les armes pour régler leurs griefs”. “Les groupes armés qui refusent de contribuer à ce changement et qui continuent à opter pour les armes, seront tenus responsables de tout bain de sang”, a-t-il ajouté.

 

Dans le domaine judiciaire, Vladimir Monteiro a indiqué qu’une équipe d’anthropologie médico-légale de l’Argentine Forensic Anthropoly Team entreprend depuis le 16 janvier à Boali, les opérations d’exhumation en vue de l’identification des restes des 12 personnes présumées sommairement exécutées par le contingent congolais de la MISCA en mars 2014. Ces opérations ont pour but d’avoir des preuves scientifiques sur l’incident, l’identité des victimes ainsi que les causes de leur mort. “L’équipe va également assurer la formation ou le renforcement des capacités de 25 magistrats, médecins, gendarmes, policiers et étudiants en médecine en matière d’analyse médico-légale de restes humains”, a précisé Monteiro, soulignant que ces deux opérations sont soutenues par la MINUSCA.

 

En ce qui concerne les violations et abus des Droits de l’Homme, Monteiro a noté une hausse des incidents, avec 50 cas enregistrés à Bangui et dans les préfectures. Les groupes armés actifs dans le pays ainsi que les éléments des forces de défense et de sécurités ont été accusées d’être à l’origine de ces incidents.

 

De son côté, le porte-parole de la Force, le Lieutenant-Colonel Clément Cimana, a souligné l’intensification des actions des Casques bleus dans le nord-ouest, le centre et le sud-est de la Centrafrique où la situation sécuritaire est tendue. Il met également en garde les groupes armés, de ne pas s’attaquer à la population civile car « des mesures ont été déjà prises et la Force de la MINUSCA, qui n’hésitera pas à maitriser ces groupes armes par sa force aérienne s’il advenait qu’ils s’attaquent aux civiles ». Le Lieutenant-Colonel Cimana a également rappelé que le retrait du contingent camerounais de la ville de Bozoum, s’inscrit dans le cadre des stratégies de la force à avoir plus d’éléments dans des bases statiques afin d’intervenir efficacement en cas d’attaque contre les civils.

 

Pour sa part, le porte-parole de la Police, le Lieutenant Salifou Konseiga, a noté qu’une embuscade tendue par des individus armés contre un camion a fait 2 morts et 24 blessés à une trentaine de km de Zemio la semaine dernière. Il mentionne aussi un regain de la criminalité, avec des cas d’assassinats à Berberati, Bria, et Kaga-Bandoro. Par ailleurs, le Lieutenant Salifou a fait savoir que la Police de la MINUSCA a poursuivi sa collaboration avec la Police et la Gendarmerie Centrafricaines, pour préserver l’accalmie qui règne en ce moment dans la ville de Bangui, dans le cadre de la protection des populations civiles.

 

______________________________________________________________________________

 

Bureau de la Communication et de l'information publique

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

https://minusca.unmissions.org | @UN_CAR | https://www.facebook.com/minusca.unmissions

 

LA MINUSCA PREVIENT DE NOUVEAU LES GROUPES ARMES SUR TOUTE TENTATIVE D’ATTAQUE SUR BAMBARI
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18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 20:17
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La jeunesse de Centrafrique commémore la journée des martyrs

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PAR SANDRINE MBAGNA LE 18 JANVIER 2017

 

BANGUI, 18 Janvier (RJDH) —18 Janvier 1979-18 Janvier 2017, la jeunesse de Centrafrique commémore la 38e journée des Martyrs placée sous le thème: « Une éducation plus saine en vue d’un développement durable ». Cette journée de deux jours est organisée par le Conseil National de la Jeunesse.

 

18 janvier marque la date historique du massacre des élèves qui protestaient contre la décision politique de l’empire Bokassa 1er. 38 ans jour pour jour, la jeunesse centrafricaine essaie de donner un sens à cet événement tragique qui a changé le cours de l’histoire. Des diverses manifestations à travers le pays sont organisées pour célébrer cette journée. La journée est célébrée autour de l’éducation alors que Faustin Archange Touadera projette augmenter le budget de l’éducation nationale qui passe de 4% à 24%.

 

Huguet Francise Mongombé, président du Conseil National de la Jeunesse justifie le choix de ce thème en ces termes : « Nous avons choisi ce thème afin de ramener la lumière sur l’éducation, la question de l’éducation de la jeunesse Centrafricaine qui semble aujourd’hui une préoccupation. On ne peut pas bâtir l’avenir si la jeunesse reste dans sa grande majorité analphabète et sans instruction ».

 

Selon Huguet Francis Mongombé 18 Janvier doit être un sujet d’unité. « Le 18 janvier de chaque année, renouvelle notre esprit de jeune Centrafricain, l’esprit de la jeunesse qui avait porté les manifestations de 1979, qui était un esprit de liberté, de solidarité, d’unité, de tolérance, mais aussi un esprit de chalenge face aux grands défis. Aujourd’hui, nous devons être fier et libre d’appartenir à ce pays et conscient que tout changement qui doit passer dans pays peut passer par nous», a-t-il concédé.

 

Les cérémonies commémoratives de cette journée étaient célébrées à la place des Martyrs et chapotées par le premier ministre Mathieu Simplice Sarandji.

 

 

Centrafrique : Les députés approuvent l’accord cadre révisé de coopération avec l’Angola et le Burkina Faso

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PAR NOURA OUALOT LE 18 JANVIER 2017

 

BANGUI, 18 Janvier 2017 (RJDH) — Les députés centrafricains ont adopté l’accord cadre révisé de coopération entre la RCA, l’Angola et le Burkina-Faso lors de la session extraordinaire à Bangui. Cet accord cadre vise les questions de l’armée, l’économie, la justice, l’éducation et la formation des jeunes.

 

L’adoption de l’accord-cadre entre la RCA et l’Angola se présente dans un contexte d’implication de l’Angola dans la résolution de la crise centrafricaine à travers une diplomatie agissante entre les deux pays. La commission affaires étrangères dans sa conclusion a rejeté l’accord soutenu par le ministre. Mais la plénière a décidé de son adoption après débat contradictoire.

 

Devant ce camouflet, Bernard Dillah, rapporteur de la commission Affaires étrangères loue la victoire de la démocratie « quand bien même les rapports entre la RCA et ces deux pays vont nous aider énormément, cela ne doit pas nous donner des raisons pour fouler aux pieds notre constitution. La plénière a décidé de rejeter notre proposition, nous sommes en démocratie. Mais je suis très fier, parce que nous avons fait un travail de fonds dans le respect de la Constitution » a-t-il déclaré.

 

Le ministre des Affaires Etrangères, Charles Armel Doubane auditionné par la commission a reconnu les erreurs qui lui sont reprochées et s’est félicité de la compréhension des élus de la nation. « L’Angola et le Burkina Faso sont des pays qui ont des expériences à apporter à la RCA dans tous les domaines de coopération pour développer notre pays et aussi mutualiser nos efforts. C’est une grande joie et la manifestation de la volonté aussi bien de l’exécutif que de législatif de donner une chance à la RCA de se reconstruire» a-t-il affirmé

 

Le vote en plénière de ces accords-cadres de coopération a mis fin hier à la session extraordinaire de l’Assemblée Nationale convoquée du 03 au 17 janvier 2017.

 

 

Centrafrique : Apôtre Charles Kétafio mis aux arrêts à la DSPJ pour complicité d’avortement

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 18 JANVIER 2017

 

BANGUI, 18 Janvier 2017(RJDH) — L’Apôtre Charles Ketafio de l’église Jéhovah Sabahot est aux arrêts depuis le 17 janvier 2017 à la Direction de Service des Polices Judiciaires. Il est soupçonné par la police dans une affaire d’avortement d’une fille de 16 ans. Accusation qu’il a rejetée dans un entretien qu’il a eu avec le RJDH.

 

Ce service de police judiciaire n’est pas nouveau pour Charles Kétafio qui a passé 3 jours en juin 2016 pour séquestration d’une de ces paroissiennes. Placé sous mandat de dépôt, il a été libéré dans les conditions extrajudiciaires.

 

Des sources policières, la nommée Souraya, âgée de 16 ans, est membre de l’église Jéhovah Sabahot que dirige le « général » Charles Ketafio. « Il a donné de l’argent à la fille pour se faire avorter», a expliqué cette source.

 

Rencontré à la DSPJ, l’apôtre Charles Ketafio rejette les accusations portées contre lui, « je n’ai pas violé ni contribué à faire avorter la fille. C’est vrai qu’elle est dans mon église, mais elle est la petite amie d’un jeune qui est proche de moi à l’église. Tout ce qui se dit c’est juste pour salir ma réputation », a-t-il expliqué.

 

Saint Héritier Inza-Ouani, qui se dit petit ami de la fille est aussi aux arrêts au commissariat du Port-Amont à Bangui, ce dernier reconnait avoir donné de l’argent pour faire avorter la fille, « c’est vrai je sors avec elle mais je ne maitrise pas exactement la durée. C’est moi qui lui ai remis de l’argent pour faire un avortement mais je ne sais pas pourquoi elle a accusé l’apôtre », a-t-il clarifié.

 

La fille Souraya est toujours à l’hôpital pour des soins intensifs. L’accusation de viol a été plusieurs fois portée contre l’apôtre Charles Ketafio mais il n’a jamais épuisé les peines qui lui sont attribuées.

 

La dernière en date est celle de juin 2016 où il a été cité dans une affaire de séquestration d’une fille de son église il y a 7 mois.

 

 

Centrafrique : Des documents de recherche du site secondaire des Aires Protégées de Dzanga Sangha partis en fumée

 

PAR DIDIER YETENDJI LE 18 JANVIER 2017

 

BAYANGA, 18 Janvier 2017 (RJDH) – Le bâtiment qui abrite les documentations de recherche de 2006 à 2017 du site secondaire de Dzanga Sangha à 18 kilomètres de la ville de Bayanga est parti en fumé la semaine dernière. Une enquête est ouverte selon les autorités pour déterminer les causes réelles.

 

Aire protégée de Dzanga Sangha est un levier de croissance de la RCA de par son intérêt dans l’économie centrafricaine. Ce cas d’incendie est d’autant préoccupant à l’heure de météorologie défavorable. Le bureau de recherche des Aires protégées et du programme d’habituation des primates est incendié la semaine dernière. L’absence d’une banque des données du centre de recherche secondaire est la conséquence qui découle de ce drame.

 

Uranie Mboutou, l’un des échos gardes a relevé que le reste des équipements de communication du site secondaire de Dzanga Sangha est touché par les flammes, « les panneaux solaires, les câbles de transmission et d’alimentation électrique sont endommagés » a déploré le gardien et écho garde de Dzanga Sangha.

 

En outre « bien que quelques effets du site soient sauvés, la communication est impossible. Le reste des bâtiments manquent d’électricité, la surveillance nocturne des primates pose un réel problème après l’incendie», a ajouté le gardien.

 

Cet incendie est la première enregistré dans ce site depuis sa mise ne vert.

 

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 21:35
QUAND LA JEUNESSE CENTRAFRICAINE  DEFEND LE PAYS AU SEIN DES INSTITUTIONS

 

 

QUAND LA JEUNESSE CENTRAFRICAINE  DEFEND LE PAYS AU SEIN DES INSTITUTIONS

 

Bangui, le 17 janvier 2017 - C'est un jeune Centrafricain qui a remporté le grand prix du concours régional de la Francophonie 2016.

 

Le second prix est allé à une jeune Congolaise de la RDC alors qu'un étudiant Gabonais s'est mérité la troisième place.

 

Du 02 au 10 Décembre dernier, dans le cadre de la Journée Internationale du Volontariat et de la Francophonie, une Centaine de jeunes francophones de l'Afrique Centrale ont participés à un concours d'écriture, où ils ont présenté des projets aux membres d'un jury composé de professionnels du monde et de la francophonie.

 

Le 15 Décembre 2016, lors d'une cérémonie officielle à Libreville ou se trouve le Bureau Régional  de la Francophonie, les noms des gagnants du concours ont été dévoilés.

 

Le grand gagnant, Thomas Joly NGBONGA, de la République Centrafricaine, titulaire d’un Master en Science de l’Information et de la Communication, repart avec plusieurs  lots dont un (01) IPhone 6, une (01) Tablette Samsung  Galaxy Tab 3 V, des livres, des Tee-Shirts, et autres gadgets offerts par l'Organisation Internationale de la Francophonie.

 

Patricia TSHIZANGA, de la RDC, a quant à elle obtenu le second prix contenant un Smartphone Samsung Galaxy S3 et autres gadgets offert par le Bureau Régional de l'Afrique Centrale.

 

Le Gabonais Vincent IVORA a pour sa part remporté le troisième prix garni des Tee-Shirts et quelques gadgets, offert par la Fondation Desjardins.

 

Rappelons que le concours a été lancé en décembre dernier par le Bureau Régional de l'Afrique Centrale auprès des jeunes de 18 à 30 ans de la francophonie et portait aussi sur la présentation d'un projet de développement communautaire.

 

Plus de 100 projets de développement ont été reçus mais 10 finalistes retenus dont les trois lauréats mentionnés précédemment. Les projets ont été évalués en fonction des critères suivants :

 

- La cohérence par rapport au thème du concours,

 

- La mise en valeur des éléments imposés soit la diversité culturelle, la jeunesse et la francophonie,

 

- La qualité de la langue, l'originalité, l'intérêt suscité par le projet.

 

À court terme, les 10 projets finalistes feront l'objet d'une publication commune. Au même moment, les 3 lauréats seront invités à faire partie de la première équipe éditoriale d'un journal international des jeunes volontaires de la francophonie, dont la première édition paraîtra en Mai prochain.

 

Vive la jeunesse Centrafricaine qui défend le pays à l'Extérieur !!!

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 21:04
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le Ministre des Finances projette publier le salaire des hautes autorités et fonctionnaires

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 17 JANVIER 2017

 

BANGUI, 17 Janvier 2017(RJDH)—Le Ministre des Finances et du Budget Henri Marie Dondra a annoncé la publication des salaires de tous les fonctionnaires, agents de l’Etat ainsi que les hautes autorités du pays. Une politique de transparence budgétaire conformément aux exigences des institutions de Breton Woods. Position exprimée au cours d’une conférence de presse le weekend dernier à Bangui.

 

La transparence budgétaire dans l’exécution de la loi des Finances adoptée par l’Assemblée Nationale ne s’est pas faite attendre. Le ministre des Finances et du budget Henri Marie Dondra a annoncé la publication prochaine des gains des fonctionnaires et agents de l’Etat y compris celui des hautes autorités du pays. Cette annonce est une réponse aux exigences des partenaires financiers de la RCA. Cette annonce est faite alors que Bangui attend l’arrivée prochaine de Christine Lagarde directrice du Fond Monétaire International (FMI).

 

Cette publication de salaire est sans exclusive et participe à la bonne gouvernance selon le ministre des Finances « J’ai dit lors de mon passage à l’Assemblée Nationale, que nous allons publier le salaire de tout le monde. Celui du président de la République, du Premier Ministre, de tous les Ministres, les directeurs généraux des sociétés et l’Assemblée Nationale ainsi que les fonctionnaires et agents de l’Etat » a-t-il lâché.

 

Toutefois, le Ministre des finances n’a pas indiqué à quel moment ce document va commencer à être public.

 

L’annonce du ministère des Finances alors que l’Assemblée nationale a adopté les textes mettant en place la Haute Autorité à la Bonne gouvernance, une institution prévue par la Constitution du 30 mars.

 

 

Centrafrique : Herman Ruys présente les perspectives de l’EUTM-RCA

 

PAR DANIEL NGUERELESSIO LE 17 JANVIER 2017

 

BANGUI, 17 Janvier 2017 (RJDHH) — Six mois après la mission européenne de reconstruction des forces armées centrafricaines, l’heure est de faire le bilan à mi-parcours et les perspectives des deux années à venir de l’EUTM-RCA. L’analyse du bilan et perspectives a été faite lors du passage à témoin entre le général sortant Eric Hautecloque Raïsz et le commandant en chef de l’EUTM Herman Ruys le 14 Janvier dernier au camp MOANA/UCATEX à Bangui.

 

Depuis le 20 Septembre 2016, 170 Formateurs issus des 9 nations au sein de l’EUTM-RCA sont venus renforcer les mécanismes de fonctionnement du Ministère de la Défense de la République Centrafricaine permettant aux Forces Armées Centrafricaines (FACA) de redevenir opérationnelles.

 

Selon le général Eric Hautecloque Raïsz, « un travail remarquable a été fait en période du 1er mandat sous son commandement. Les Instructeurs et des Conseillers français ont procédé à la réhabilitation du camp d’entrainement de Kassaï, aussi de la formation des 160 soldats de la 1ère compagnie du 3ème Bataillon d’Infanterie (BIT) », a-t-il précisé.

 

Il a en outre présenté un bilan allant dans le sens du DDRR, « Le 1er mandat s’est achevé par l’inauguration d’une menuiserie du Bataillon de Soutien et des Services dans le cadre du DDRR » a-t-il dit avant d’ajouter que « cette menuiserie permet d’offrir aux ex-Séléka une formation et de débouchés pour mieux se réintégrer dans la société civile ».

 

Cette tâche va se poursuivre. Le second mandat de l’EUTM-RCA reste désormais sous l’autorité du Général de Brigade Herman Ruys et va s’étaler jusqu’en 2018. Ce qui était approuvé par les pays membres de l’Union Européenne.

 

Pour le nouveau Responsable de l’EUTM-RCA, « Une cinquantaine de formateurs et des conseillers français poursuivent la mission de rendre les Forces Armées Centrafricaines efficaces dans les domaines du « Conseil stratégique au Ministère de la Défense et à l’état-major général de la République Centrafricaine, ainsi que des cours aux Officiers et Sous-Officiers », a-t-il projeté

 

Le général Herman Ruys entre en fonction alors que deux compagnies des FACA sont repositionnées pour la formation de 3 mois avant leur opérationnalisation.

 

 

Centrafrique : Des artistes dénoncent la vente du centre culturel Catherine Samba Panza

 

PAR JUVENAL KOHEREPEDE LE 17 JANVIER 2017

 

BANGUI, 17 janvier 2017(RJDH)–Les artistes centrafricains ne décolèrent pas suite à la vente par l’ancien ministre de la transition Samedi Nicaise Karnou du centre culturel Catherine Samba Panza à Rayan un opérateur économique libanais. Cette affaire pendante devant le tribunal de Grande Instance est décriée par Vincent Mambachaka et Nina Darnaye tous, artistes centrafricains.

 

La vente des bâtiments administratifs est monnaie courante en Centrafrique et le plus souvent dans l’opacité selon le constat du RJDH. Le Centre Culturel Samba Panza qui abrite les services du bureau des droits d’auteurs (BUCADA), un espace artistique, l’Ecole Nationale des Arts et autres services dont le ministère de la Jeunesse et l’ONASPORT veulent déguerpir n’est pas loin de ce phénomène ravageur.

 

Pour les artistes, l’endroit est une propriété acquise des artistes puisqu’il abrite le ministère des arts, « nous avons demandé à ce que Rayan arrête le chantier. C’est un domaine public, la FAO avait un entrepôt ici, mais ils sont partis parce que le libanais leur demande de partir. Nous avons saisi la justice pour un pourvoit en annulation de l’acte de vente » a indiqué Vincent Mambachaka.

 

Le bras de fer entre les artistes et l’acquéreur se poursuit alors que ce même espace en principe propriété privée est mise en exploitation par l’ONASPORT.

 

La société Rayan poursuit les travaux et la tension remonte parmi les artistes qui menacent de descendre dans la rue. Les Ministères concernés ainsi que Rayan ne sont pas disposés à répondre au RJDH.

 

Pendant la transition, plusieurs bâtiments publics ont été vendus à Bangui, Berberati et Bouar.

 

 

Réception des bâtiments administratifs construits par la MINUSCA à Paoua au nord de Centrafrique

 

APA Bangui (Centrafrique) 17/01/17 - Les bâtiments administratifs construits par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) à Paoua, dans l’Ouham-Pendé (nord-ouest du pays) seront réceptionnés ce lundi, a-t-on appris de source officielle.

 

Les quatre bâtiments réhabilités et équipés sont la Gendarmerie, le Palais de justice, la Sous-préfecture et la Case du chef.

 

Les travaux ont coûté 76.700.000 francs CFA, financés par la MINUSCA dans le cadre des projets à impact rapide, et ont permis la création d’une centaine d’emplois temporaires à Paoua.

 

Les projets à impact rapide sont mis en œuvre par la MINUSCA conformément au volet multidimensionnel de son mandat et constituent une solution d’urgence aux besoins essentiels des populations dans le contexte post-conflit du pays.

 

Les projets à impact rapide ont également pour objectif principal d’accompagner le gouvernement dans ses chantiers prioritaires.

 

La MINUSCA va consacrer 1.700.000.000 de francs pour la réalisation de 100 projets à impact rapide dans le pays, dans le cadre de l’exercice 2016-2017.

 

 

 

17 jan2017
PAOUA: DES BÂTIMENTS RÉHABILITÉS POUR MIEUX PROTÉGER LES CIVILS ET RESTAURER L'AUTORITÉ DE L'ÉTAT.

 

La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Diane Corner, s’est rendue le 16 janvier 2017 dans la ville de Paoua, située dans l’Ouham-Pende (Nord-Ouest de la Centrafrique), en compagnie de plusieurs autorités centrafricaines, notamment, des ministres des Transports, Theodore Jousso, et des Affaires sociales et actions humanitaires, Virginie Mbaikoua, ainsi que plusieurs députés de la sous-préfecture de Paoua.

 

Sur place, elle a procédé à la remise officielle de quatre bâtiments réhabilités par la MINUSCA dans le cadre des Projets à Impact rapide.  Les quatre bâtiments réhabilités et équipés sont la gendarmerie, le palais de Justice, la sous-préfecture et la Case du chef. Ils ont été inaugurés en présence d’une population venue massivement pour voir « le retour des symboles de l’Etat » selon l’expression du député Lucien Mbaigoto.

 

Au nom du Représentant spécial, Diane Corner a souligné l’importance de ces infrastructures ; des instruments essentiels « pour le renforcement de la protection de la population, l’extension de l’autorité de l’Etat et surtout une contribution effective à la cohésion sociale ». Puis elle a réitéré « l’engagement sans faille de la Mission à œuvrer auprès de la population pour une paix durable en Centrafrique ».

 

En retour, le ministre Theodore Jousso, représentant le Gouvernement, a tenu à remercier la MINUSCA pour toutes les « actions entreprises pour le retour effectif des services de l’Etat et son rôle dans les actions visant la cohésion sociale ». Evoquant la reconstruction de la Case du chef, il a salué l’initiative de la Mission qui redonne aux chefs traditionnels leur rôle dans la cité : « la construction de la Case du chef permet d’intensifier l’implication des chefs traditionnels dans les actions de cohésion sociale, et c’est avec satisfaction que nous appuierons ces initiatives. » Un appui que le Chef du Bureau de la MINUSCA à Paoua, Amadou Diong, n’a pas manqué de souligner : « nous continuerons à initier des projets visant à pérenniser nos acquis dans la ville ».

 

Il est important de souligner que le cout global de ces travaux s’élève à 76.700.000 CFA. Inscrits dans le cadre des Projets à Impact rapide, ils ont permis la création d’une centaine d’emplois. L’occasion a été aussi pour Diane Corner de faire valoir que « la MINUSCA va consacrer durant cette année 1.700.000.000 CFA pour plus de 100 projets de ce genre en Centrafrique. »

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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 22:32
RAPPORT MONDIAL 2017 (HUMAN RIGHTS WATCH)  -  République centrafricaine

 

 

République centrafricaine : Événements de 2016

 

https://www.hrw.org  RAPPORT MONDIAL 2017

 

Le 30 mars 2016, l’ancien Premier ministre de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra a prêté serment en tant que président, après plus de deux ans de gouvernement d’intérim. Malgré une passation de pouvoir d’une rare sérénité, et des élections relativement pacifiques, la situation du pays est demeurée précaire, instable et marquée par de graves violations des droits humains.

 

Les violences sectaires et les attaques contre les civils ont continué à affecter les régions du centre et de l’ouest du pays, en particulier les provinces de Ouaka, Nana-Grébizi, et Ouham-Pendé, où les groupes rebelles principalement musulmans de la Séléka, les milices anti-balaka majoritairement chrétiennes et animistes, ainsi que d’autres groupes armés sont restés actifs. Les civils ont continué à pâtir des combats et les groupes armés ont violé et agressé sexuellement des femmes et des filles. On estime que 467 800 personnes, pour majorité des Musulmans, sont toujours réfugiées dans les pays voisins, tandis que 384 300 autres restent déplacées à l'intérieur du pays.

 

La mission de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, a déployé environ 10 050 soldats de la paix et environ 2000 policiers dans de nombreuses régions du pays au cours de l’année, mais a peiné à rétablir la sécurité dans les zones clés, et à assurer une protection suffisante aux civils. Les efforts de la MINUSCA ont été entachés par des allégations d’exploitation et d’abus sexuels commis par des soldats de maintien de la paix sur des civils, parmi lesquels des enfants. Des accusations crédibles selon lesquelles des soldats de maintien de la paix de l’Union africaine (UA) auraient tué 12 civils à Boali en 2014 se sont vues renforcées par la découverte d’une fosse commune dans cette ville, au mois de février.

 

L’impunité pour les exactions et crimes de guerre passés est restée la norme. Le processus de mise en place d’une Cour pénale spéciale au sein du système judiciaire national n’a progressé que lentement. La Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a poursuivi ses enquêtes, ouvertes en septembre 2014, sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés commis dans le pays depuis août 2012.

 

Environ 2,3 millions de personnes, sur une population de 4,6 millions avaient besoin d’aide humanitaire. Sur ces 2,3 millions, seuls 1,9 millions ont pu accéder à une forme d’assistance.

 

Attaques perpétrées contre des civils

 

La Séléka, un mouvement rebelle majoritairement musulman composé de différentes factions affiliées de manière peu structurée, a continué à attaquer des civils et à faire de nombreux morts, souvent au prétexte de se protéger contre les anti-balaka. En septembre, les combattants de l’Union pour la Paix en Centrafrique, une faction de la Séléka, ont attaqué des villages sur la route reliant Kouango à Bianga, dans la province de Ouaka.

 

En octobre, les forces de la Séléka ont attaqué et incendié un camp de personnes déplacées à Kaga-Bandoro, faisant au moins 37 victimes civiles, malgré la présence de Casques bleus de l’ONU. Au moins quatre personnes handicapées figuraient parmi les victimes. L’insécurité croissante dans la province de Nana-Grébizi a entraîné des dizaines d’attaques contre les organisations humanitaires internationales, commises par des groupes armés et des bandits d’août à octobre, entravant ainsi une aide vitale.

 

Un groupe armé nommé 3R (pour « Retour, Réclamation et Réhabilitation »), composé de musulmans peuls, s’est constitué dans la province de Ouham-Pendé à l’ouest du pays, sous le commandement du Général Sidiki Abass. Les affrontements entre 3R et anti-balaka s’étant intensifiés en 2016, de nombreux civils ont été tués tant parmi les bergers peuls musulmans que les paysans non-musulmans. Des témoignages crédibles indiquent que les deux parties ont commis des viols, illustrant la problématique généralisée des violences sexuelles dans ce conflit, depuis 2013.

 

Le groupe rebelle ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (Lord's Resistance Army, LRA) est resté actif dans le sud-est, et selon certaines allégations le nombre de meurtres et d’enlèvements de civils a augmenté.

 

Si la situation de la capitale, Bangui, s’est stabilisée fin 2015 après les violences des mois précédents, des milices armées ont violé ou agressé sexuellement au moins 25 femmes et filles dans le camp de personnes déplacées de M’poko et aux environs, entre septembre et décembre 2015. Dans certains cas, les auteurs de ces agressions ont affirmé violer les femmes et les filles pour les punir de leurs liens présumés avec des personnes de la communauté ennemie selon le clivage sectaire. Les survivantes de violences sexuelles sont restées confrontées à la stigmatisation, au rejet et à d’autres obstacles pour accéder aux services de base et à la justice.

 

Réfugiés et personnes déplacées à l’intérieur du pays

 

La situation des déplacés internes et des réfugiés est restée difficile. Beaucoup de personnes déplacées, comme celles des provinces de Ouaka et de Ouham, n’ont pas reçu d’aide humanitaire, ou très peu. Dans les camps de déplacés internes, les personnes handicapées ont été confrontées à des obstacles pour accéder à des installations sanitaires, à l’alimentation et à une aide médicale. Environ 20 000 personnes vivaient dans le camp de déplacés de M’poko, à Bangui, à la fin de l’année.

 

Dans le sud-ouest du pays, de petits groupes de Musulmans vivaient dans des enclaves protégées par des Casques bleus de l’ONU. Au centre et au nord-ouest du pays, les violences ont provoqué une augmentation du nombre de personnes déplacées. Les attaques de la Séléka dans la province de Ouaka, au sud, ont entraîné le déplacement de 3 500 personnes, et les combats dans la province de Ouham-Pendé ont provoqué le déplacement de 5 000 à 10 000 personnes. Environ 20 000 personnes ont été déplacées suite à l’attaque par la Séléka du camp de déplacés internes de Kaga-Bandoro, au mois d’octobre.

 

Élections

 

Lors d’un référendum organisé en décembre 2015, les électeurs ont approuvé massivement une nouvelle constitution. Des élections législatives et présidentielles ont eu lieu deux semaines plus tard, et Faustin-Archange Touadéra a remporté ce dernier scrutin le 14 février 2016.

 

Au moins huit dirigeants des anti-balaka ont participé aux élections parlementaires, dont trois ont obtenu des sièges, et notamment Alfred Yékatom, également connu sous le nom de « Rombhot ». Amnesty International a accusé Alfred Yékatom d’avoir participé à et commandité des meurtres de civils en 2014, et l’ONU a imposé des sanctions à son encontre en 2015. Le Groupe d’experts des Nations Unies sur la République centrafricaine a identifié Alfred Yékatom comme responsable d’actes d’intimidation contre des électeurs et de harcèlement contre des adversaires politiques à Mbaïki, sa circonscription, au cours de la campagne électorale de 2016. Un autre candidat victorieux, le chef de milice Éric Pogola, a menacé l’équipe d’un rival politique et aurait envoyé des combattants armés dans des bureaux de vote, le jour des élections, dans la province de Sangha-Mbaéré.

 

Violations commises par des soldats de maintien de la paix

 

Début février, Human Rights Watch a publié un rapport détaillant les actes d’abus et d’exploitation sexuels commis par les Casques bleus de la MINUSCA sur au moins huit femmes et filles, entre octobre et décembre 2015, aux environs de Bambari dans la province de Ouaka. Parmi les cas documentés figuraient le viol d’une fille de 14 ans et le viol en réunion d’une femme de 18 ans. En réaction à ces allégations, la MINUSCA a immédiatement renvoyés chez eux 120 Casques bleus originaires de la République du Congo.

 

Le contingent de soldats de la paix de la République démocratique du Congo, qui faisait également l’objet de plusieurs autres allégations d’exploitation et d’abus sexuels, a été rapatrié fin février, pour non-respect des normes de l’ONU en matière de matériel et de préparation. Une procédure pénale a été engagée à Kinshasa par les autorités de la RDC, concernant les accusations d’abus sexuels et d’exploitation commis par des Casques bleus de ce pays, mais a été ajournée en juin pour étudier la possibilité d’interroger les victimes.

 

En mars, des médias internationaux ont signalé de nouvelles allégations d’abus et d’exploitation sexuels commis par des Casques bleus de la MINUSCA. Cette dernière a alors annoncé l’ouverture d’une enquête sur ces affaires, et son intention de prendre des mesures contre les coupables.

 

Le procès militaire à Paris de cinq Casques bleus français, accusés d’avoir passé à tabac un Centrafricain, s’est ouvert en septembre. Les procès militaires en cours de soldats de la paix français accusés en 2015 d’abus sexuels se sont poursuivis.

 

En juin, le gouvernement de la République du Congo a annoncé qu’une procédure judiciaire était en cours contre un nombre non précisé de Casques bleus congolais de la MINUSCA, basés à Mambéré, qui auraient battu à mort deux hommes en 2015.

 

En février, une fosse commune découverte à Boali est apparue révéler les restes de 12 personnes qui auraient été tuées par des soldats de la paix de l’UA, originaires de République du Congo, en 2014. En décembre 2013, des Casques bleus de l’UA également originaires de République du Congo auraient battu à mort deux combattants anti-balaka, qu’ils avaient placés en détention à Bossangoa. En février 2014, ils auraient également exécutés deux combattants anti-balaka à Mambéré. En juin 2016, le gouvernement de la République du Congo a annoncé qu’une procédure judiciaire était en cours concernant les évènements de Boali et de Bossangoa. A l’heure où nous écrivons, aucune action n’a été engagée concernant les meurtres commis à Mambéré en 2014.

 

Efforts nationaux et internationaux pour la justice

 

L’impunité est restée l’un des principaux défis à relever pour faire face aux atrocités passées et à celles qui se perpétuent. En août et en septembre, la cour pénale de Bangui a jugé 55 affaires, dont certaines concernaient des crimes graves tels que des viols ou des meurtres. La cour n’a cependant pas traité les exactions ou crimes de guerre présumés liés au conflit.

 

Les ressources limitées et les obstacles administratifs ont freiné la mise en place de la Cour pénale spéciale, un tribunal hybride comprenant à la fois des juges et des procureurs nationaux et internationaux, et qui se concentrera sur les graves crimes internationaux commis depuis 2003. Dans ce qui représente une avancée positive, le Ministre de la Justice a annoncé en juillet que le procureur spécial de ce tribunal serait nommé avant la fin de l’année 2016. En août, l’ONU et le gouvernement ont signé un document précisant leurs missions et responsabilités relatives à ce tribunal.

 

Le Bureau du Procureur de la CPI a poursuivi tout au long de l’année son enquête sur les crimes graves commis par la Séléka et les anti-balaka. La CPI n’a émis aucun mandat d’arrêt en 2016.

 

Une enquête précédente de la CPI a conduit à la condamnation de Jean-Pierre Bemba Gombo, ancien vice-président de la République démocratique du Congo. Les forces du Mouvement pour la Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba étaient intervenues en République centrafricaine en 2002 et 2003, sur ordre du Président de l’époque, Ange-Félix Patassé, pour réprimer une tentative de coup d’état menée par François Bozizé, qui était alors général.

 

Le 21 mars 2016, les juges de la CPI ont jugé Jean-Pierre Bemba coupable de viol, de meurtre et de pillages, aux termes du principe juridique de « responsabilité de commandement ». Le 21 juin, la Cour l’a condamné à 18 ans de prison. En septembre, les avocats de Jean-Pierre Bemba ont fait appel. La Procureure, qui avait requis une peine de 25 ans, a indiqué que son bureau ferait appel de la sentence pour qu’elle « reflète intégralement la culpabilité de Bemba ». Le 19 octobre, les juges de la CPI ont jugé Jean-Pierre Bemba et quatre complices coupables de subornation de témoins, après qu’ils aient tenté d’acheter des témoins.

 

Principaux acteurs internationaux

 

La France a entamé le retrait de ses forces de maintien de la paix en octobre. Elle devrait garder environ 300 soldats dans le pays.

 

Lors de la Conférence internationale de Bruxelles pour la République centrafricaine, le 17 novembre, l’Union européenne, principal bailleur du pays, s’est engagée à verser 409 millions d’euros (450 millions de dollars US) sur cinq ans pour les efforts de réconciliation, de développement et l’aide humanitaire. L’ensemble des dons promis lors de la conférence a atteint 2,06 milliards d’euros au total (2,28 milliards de dollars).

 

En 2016, les États-Unis ont apporté 95 millions de dollars d’aide humanitaire (soit 88 millions d’euros). La totalité de la réponse humanitaire n’a permis de couvrir que 32,2 pour cent des besoins financiers du pays. Les Pays-Bas, les États-Unis et l’ONU étaient les principaux bailleurs de la Cour pénale spéciale, mais le budget sur cinq ans de cette instance n’était toujours que partiellement assuré.

 

En avril, l’UE a autorisé la mise en place d’une mission de formation militaire, l’EUTM RCA, opérationnelle pour une période initiale de deux ans, afin de former deux bataillons de l’armée nationale. En août, l’armée ougandaise a entamé le retrait de ses troupes engagées dans une offensive coordonnée par l’UA contre la LRA, au sud-est. A l’heure de la rédaction de ce chapitre, les États-Unis avaient décidé de poursuivre leurs opérations contre la LRA dans le pays.

 

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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 22:04
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La Directrice Générale du FMI Christine Lagarde attendue à Bangui

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 16 JANVIER 2017

 

BANGUI, 16 Janvier 2017(RJDH) —La Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) Christine Lagarde est attendue dans la capitale centrafricaine d’ici le 24 et 25 janvier prochain pour discuter avec le gouvernement. L’annonce a été faite par le Ministre des Finances et du Budget, Henri Mari Dondra lors d’une conférence de presse le weekend dernier.

 

La RCA a un taux de croissance de 5% après la crise et une maitrîse du taux de l’inflation. L’arrivée prochaine de Christine Lagarde en République Centrafricaine fait suite au choc pétrolier qui a affecté l’économie du continent et de la sous-région d’Afrique Centrale ayant conduit l’institution financière internationale à envisager la dévaluation du FCFA après celle de 1994. Si la restructuration monétaire a été évitée au Cameroun, beaucoup des analystes redoutent un plan d’ajustement structurel du Fond Monétaire International

 

Selon Henri Marie Dondra, cette visite est le couronnement des efforts budgétaires et des réformes engagées par le gouvernement « la visite de la Directrice générale du FMI à Bangui c’est pour voir l’état d’avancement des reformes que nous avons déjà menées depuis notre arrivée à la tête de ce département des Finances en matière de gestion des finances publiques. La zone CEMAC traverse aujourd’hui une crise économique et toutes les prévisions en matière croissance ont été revues à la baisse. Nous sommes passés d’une prévision à 2,5% à 1,07% dans la zone. Tout simplement parce qu’il y a la chute du prix du pétrole» a-t-il indiqué.

 

C’est le premier déplacement de Christine Lagarde du FMI après la facilité élargie de crédit accordée à la RCA suite aux élections et la table ronde de Bruxelles.

 

 

Centrafrique : Plus de dix mille personnes vulnérables appuyées en vivre par MSF dans le Nord

 

PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 16 JANVIER 2017

 

BANGUI, 16 Janvier 2017(RJDH)— 97.8 tonnes de nourriture ont été distribués à 2.049 familles, soit près de 10.500 personnes dans sept sites de déplacés à Kabo, Gbazara et Moyenne Sido au nord de la République Centrafricaine. Une activité des Médecins Sans Frontières selon un communiqué du 12 janvier que le RJDH a eu copie.

 

Cette distribution intervient au moment où le Programme Alimentaire Mondial (PAM) tire la sonnette d’alarme à propos d´un manque de financements qui aura pour conséquence l’interruption de l’assistance apportée à 150.000 déplacées et réfugiés d’ici février.

 

Le communiqué des MSF indique que cette distribution est considérée comme mesure de prévention qui a ciblé les personnes les plus vulnérables de cette région, et particulièrement les populations déplacées qui ont fui leur maison il y a deux ans.

 

Le communiqué ajoute que ces populations demeurent dans l’impossibilité de retourner en raison du conflit et de l’insécurité sévissant dans le pays, « la distribution alimentaire n’est pas, et ne devrait pas devenir une activité régulière de MSF. Nous avons trouvé une situation de précarité chez de nombreuses personnes déplacées dans ces sept sites de déplacés (trois sites à Kabo, un à Gbazara et trois à Moyenne Sido). Les récents combats à Kaga-Bandoro et Bambari ont contraint les autres organisations à rediriger leurs ressources vers les personnes nouvellement affectées et déplacées dans ces zones», a relevé Maria Simon, coordinatrice générale des projets MSF dans le pays.

 

Maria Simon se dit préoccupée par la situation d’insécurité alimentaire de cette population. « Certaines de ces familles ont été déplacées dès 2009, d’autres sont venues de Bangui en 2011 et 2014 auxquelles s´ajoutent des personnes qui reviennent du Tchad. Nous parlons d’êtres humains dont les capacités d’adaptation sont épuisées depuis longtemps et dont la situation ne fait qu’empirer » a-t-elle ajouté,

 

Elle a en outre poursuit qu’en marge de cette distribution, 2.757 enfants âgés de 6 semaines à 15 ans ont été vaccinés ; leur état nutritionnel a été contrôlé et que son service a également vérifié s’ils avaient ou non le paludisme.

 

Du vermifuge ainsi que des comprimés de vitamine A leur ont été administrés. Les femmes enceintes ont aussi été vaccinées et ont reçues un supplément en fer et en acide folique.

 

Ces familles ont reçu 36 kg de riz, 5 kg de haricots, de l’huile, du sel et du sucre.

 

 

Centrafrique : Des tirs d’arme paniquent la population de Bozoum

 

PAR JUVENAL KOHEREPEDE LE 16 JANVIER 2017

 

BOZOUM, 16 janvier 2017(RJDH)–Des tirs sporadiques ont été écoutés proche de Bozoum au Nord-Ouest de la RCA ce 14 janvier. Selon les informations, ce sont des miliciens Anti-Balaka qui sont à l’origine de ces tirs, une accusation rejetée par ce groupe armé.

 

La Sous-préfecture de Bozoum, localité située au Nord-Ouest de la RCA connait elle aussi la présence des groupes armés à savoir les 3R, la RJ et les Séléka. Ces tirs sont entendus dans la localité quelque jour après que le contingent camerounais de la Minusca accusé de se livrer au commerce des boissons alcoolisées a quitté la ville.

 

Les habitants de Bozoum accusent les Anti-Balaka, « ce sont des bandes Anti-Balaka en provenance de Bocaranga qui sont à l’origine des tirs dans la ville de Bozoum, nous vivons une situation humanitaire difficile et crayons la maladie » a indiqué une source jointe par le RJDH.

 

Les témoins joints par le RJDH confirment l’absence des autorités locales car le préfet et le sous-préfet sont à Bangui et n’ont pas encore repris fonction. « Les activités sont paralysées depuis le samedi 14 janvier et la base de la Minusca camerounaise fait l’objet de pillage après le retrait dudit contingent », a-t-on affirmé des sources jointes par le RJDH.

 

Ces tirs qui ont fait des blessés au sein de la population civile, interviennent au moment où Human Righ Watch publie un rapport sur les violences perpétrées par les groupes armés notamment dans l’Ouham Péndé.

 

 

Centrafrique : Deux soldats ougandais tués à 30 Km de Zemio

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 16 JANVIER 2017

 

BANGUI, 16 Janvier 2017 (RJDH)–Deux éléments des forces ougandaises ont été tués dimanche 15 Janvier 2017 au village Kitife situé à 30 Km de Zemio par des groupes armés assimilés aux éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, a-t-on appris au RJDH des sources sécuritaires à Zemio à l’Est de la RCA.

 

Cette attaque intervient un jour avant l’ouverture du procès de Dominique Ongwen à la Cour Pénale Internationale (CPI), l’un des commandants de la LRA accusé de crimes de guerre et de crime contre l’humanité, commis en Ouganda. D’aucuns y voient une réponse à la Cour Pénale Internationale et une démonstration de leur capacité de nuisance malgré la présence des forces ougandaises et américaines, d’autres redoutent la monté en puissance des éléments de la LRA en cette période de saison sèche.

 

Selon les informations du RJDH, c’est dimanche 15 janvier qu’un convoi des forces ougandaises est tombé dans une embuscade entre Zemio et Mboki. Deux militaires ougandais sont morts et une dizaine blessée.

 

Une source sécuritaire jointe depuis Zemio par le RJDH confirme les faits, « oui ils ont été attaqués lâchement. Selon nos renseignements, ils seraient des forces de la LRA, qui ont décidé de s’attaquer à toutes les forces nationales, internationales voire les Séléka qui passeraient dans la région », a confié une autorité militaire sous couvert de l’anonymat.

 

Ces informations ne sont pas encore confirmées par des sources officielles à Bangui.

 

Les soldats ougandais sont déployés en Centrafrique depuis 2009 dans le cadre de la lutte contre la LRA, une rébellion ougandaise qui sévit depuis huit ans entre la RCA, la RDC et le Soudan.

 

Le 3 janvier dernier, deux casques bleus du contingent marocain de la Minusca sont morts dans une embuscade à tendue par des groupes armés non identifiés à 30 Km de Mboki sur l’axe Zemio alors qu’ils escortaient des vivres. Au total, 5 éléments des forces internationales sont déjà morts en Centrafrique en 2017.

 

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14 janvier 2017 6 14 /01 /janvier /2017 22:49

 

 

14/01/17 (AFP)

 

Le président de la Centrafrique Faustin-Archange Touadéra s'est alarmé de la situation humanitaire dans son pays ravagé par la guerre, demandant 21,5 millions de dollars pour aider le programme alimentaire mondial (PAM) "à prévenir le pire".

 

"Le PAM a besoin de 21,5 millions de dollars pour être en mesure de prévenir le pire. Je joins ma voix à la sienne pour appeler les bailleurs ainsi que toutes les bonnes volontés à nous aider à mobiliser cette somme qui permettra de sauver des milliers de vies centrafricaines", écrit le président Touadéra dans un communiqué daté de jeudi.

 

"Le PAM a récemment annoncé qu'à partir de la fin du mois de janvier, si rien n'est fait, il cessera d'apporter une assistance à des milliers de personnes qui ne doivent leur survie qu'à cette aide. L'heure est donc grave car plus de 400.000 personnes dont 140.000 déplacés et 9.900 réfugiés risquent d'en pâtir", a ajouté le président Touadéra dans son communiqué relayé vendredi par le bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires (Ocha).

 

"Une flambée des prix des denrées alimentaires de première nécessité pourrait entrainer un embrasement dont la Centrafrique n'a pas besoin", a-t-il souligné, rappelant que "la recrudescence de la violence exacerbée par les groupes armés, depuis septembre 2016" a provoqué 70 000 nouveaux déplacés.

 

La communauté internationale a promis plus de deux milliards d'euros pour aider la Centrafrique lors d'une conférence des donateurs à Bruxelles en novembre 2016.

 

Le pays, qui compte 4,5 millions d'habitants, a basculé dans le chaos en 2013 avec le renversement du président François Bozizé par la rébellion Séléka défendant la minorité musulmane, entraînant une contre-offensive des groupes anti-Balakas majoritairement chrétiens.

 

L'opération militaire française Sangaris (décembre 2013-octobre 2016) puis la Mission des Nations unies (Minusca, quelque 12.500 hommes) ont permis l'élection début 2016 du président Touadéra.

 

L'autorité de l'Etat peine cependant à s'exercer au-delà de la capitale Bangui. Dans l'intérieur du pays, des groupes armés continuent de se battre ou de menacer les civils pour le contrôle du bétail ou des diamants.

 

Trois Casques bleus ont été tués début janvier 2013.

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