Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

25 août 2022 4 25 /08 /août /2022 15:26
L’OMS approuve un médicament fabriqué en Afrique contre le paludisme

 

Lu pour vous

 

Publié le 25.08.2022 à 15h18 par APA

Ce médicament antipaludéen, fabriqué au Kenya et approuvé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), est destiné principalement aux femmes enceintes et aux nourrissons. L’industrie pharmaceutique africaine vient de franchir une « importante étape » dans sa quête d’une reconnaissance mondiale. En effet, le kényan Universal Corporation Ltd (UCL) est le premier fabricant africain à avoir reçu « une certification de qualité » de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour son médicament pouvant prévenir le paludisme chez les femmes enceintes et les enfants. Il s’agit de l’association sulfadoxine-pyriméthamine (SP) qui « est un traitement bien toléré, efficace et abordable utilisé pour prévenir le paludisme chez les femmes enceintes et les nourrissons ».

Le paludisme est une maladie qui cause beaucoup de ravages en Afrique, avec de nombreux cas de décès enregistrés chaque année. Les jeunes enfants et les femmes enceintes font partie des personnes les plus vulnérables quand 80 % des décès dus au paludisme sur le continent surviennent chez les moins de cinq ans.

En outre, le continent reposait entièrement sur les importations de médicaments pour guérir les malades du paludisme. Grâce à sa nouvelle certification, Universal Corporation Ltd (UCL) « sera en mesure de soutenir la production locale d’un traitement de qualité à base de l’association sulfadoxine-pyriméthamine (SP), appuyant ainsi les efforts régionaux en matière de lutte contre le paludisme », souligne un communiqué reçu à APA.

« Unitaid salue la certification obtenue par UCL pour la production de ce médicament antipaludique de qualité en Afrique, où surviennent environ 95 % de tous les cas et décès imputables au paludisme à travers le monde. Renforcer la production locale de médicaments là où les besoins sont les plus importants est essentiel pour bâtir des réponses sanitaires plus robustes et plus résilientes », a indiqué le docteur Philippe Duneton, directeur exécutif de l’agence de santé mondiale Unitaid, qui a financé la pré-qualification d’UCL.

De son côté, « UCL s’engage à fournir les médicaments de qualité dont les populations du continent africain ont le plus besoin. Nous sommes non seulement la première entreprise pharmaceutique à recevoir une préqualification pour l’association sulfadoxine-pyriméthamine en Afrique, mais également l’un des seuls fabricants du continent (cinq en tout) à avoir reçu cette certification de qualité pour un produit. Nous comblons ainsi une importante lacune », a précisé le directeur général Perviz Dhanani.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 22:48
RCA : ouverture des travaux sur l’économie numérique et la transformation digitale

 

Lu pour vous

 

https://www.journaldebangui.com/ Publié le 24.08.2022 à 17h10 par Pierre Tahingam

Le président Faustin Archange Touadéra a ouvert, ce 24 août 2022, les travaux de l’atelier national sur l’Economie numérique et la Transformation Digitale des secteurs publics et privés.

Le coup d’envoi du premier atelier national sur l’Economie numérique et la Transformation Digitale des secteurs publics et privés est donné. Il intervient après la promulgation de la loi régissant les cryptomonnaies en RCA. Faustin Archange Touadera, dans son discours de circonstance note que : « marque un tournant décisif dans notre entrée effective dans la révolution numérique et dans la phase de mise en application des infrastructures que nous sommes en train de déployer avec l’appui constant de nos partenaires au développement ».

Quant aux enjeux, le président centrafricain explique que, cette révolution pour l’accès aux technologiques de pointe de ce secteur exigent que les recommandations qui découleront des travaux de cet atelier s’inscrivent dans une discipline et une dynamique de transformation ou d’amélioration positive des usages, des mentalités, des pratiques, de coopération en matière d’éducation.

« Vos recommandations, je n’en doute point, seront guidées par notre souci commun de tendre vers la perfection dans la gestion de la chose publique, du partage équitable des richesses générées par nos ressources, de l’assainissement du climat et de l’environnement des affaires, de la réduction de la pauvreté. », déclare Faustin Archange Touadéra.

Pour y parvenir le numéro 1 du pays instruit le ministre des Postes et Télécommunications de mettre en œuvre les stratégies d’urgence axées sur :

– le développement de l’économie numérique par des usages et les compétences ;

– le processus de migration des entreprises et sociétés nationales vers le numérique ;

– la vision des Banques, des établissements de microcrédits et l’économie numérique ;

– l’encadrement des populations et associations sur l’économie numérique.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 22:15
Angola, le fantôme de Dos Santos plane sur les élections du 24 aout !
Angola, le fantôme de Dos Santos plane sur les élections du 24 aout !

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com/ By Nicolas Beau 24 août 2022

Une chronique d’Yves Loizeau

Au moins un homme en Angola prétend connaître le résultat des prochaines élections du 24 aout: il s’agit du chef de la maison militaire de l’actuel Président de la République et candidat à sa succession, Joao Lourenco : « Le MPLA sera déclaré vainqueur des prochaines élections ». Voici un bel-l aveu que les élections seront truquées, forcément truquées ! 

Le grand risque des futures élections en Angola, c’est la fraude…. gouvernementale ! C’est plus qu’un risque, c’est une certitude. Pourtant les derniers sondages laissent entendre que pour la première fois depuis l’indépendance de l’Angola en 1975, un autre parti que le MPLA pourrait, aux commandes depuis un demi siècle, arriver au pouvoir. Mais le pays qui a du mal à devenir autre chose qu’une dictature. Les précédentes élections ont toutes donné lieu à contestation.

Vingts points d’écart de voix

En juin dernier, il y a un peu plus d’un mois, une étude réalisée par une société privée donnait 54 % à la coalition UNITA pour l’opposition et 33,8 % seulement pour le MPLA. Ces vingt  points d’écart témoignent tsunami d’un désir de changement évident. D’autres sondages, ou du moins présentés comme tels, donnent des chiffres sensiblement différents : 38 % pour les sortants, 32 % pour l’UNITA et 26 % pour CASA-CE. 

 Il suffisait de voir les manifestations de rue suscitées par la venue du principal candidat de l’opposition dans de nombreuses villes pour illustrer de désir de changement. L

Le décès d’Eduardo dos Santos à Barcelone en Espagne pourrait redistribuer les cartes. On assiste à une véritable tragi-comédie entre la famille proche de l’ex Président, peu recommandable, et le gouvernement du Président actuel, Joao Lourenço, son successeur qui se présente en champion de la lutte anti corruption. On s’arrache pratiquement l’illustre dépouille. Des plaintes ont été déposées, une enquête est en cours à Barcelone, le tout dans une atmosphère rocambolesque d’une lutte improbable pour s’approprier le cadavre de l’ancien leader angolais  

Reste qu’une majorité des huit enfants du défunt se s’est toujours pas prononcée pour des obsèques en Espagne. Joao Lourenco le président candidat, ne sera pas en mesure d’organiser les cérémonies en Angola qui aurait pu lui donner plus de visibilité.

Est-ce qu’après les élections le corps de l’ancien chef d’État sera rapatrié en Angola pour des obsèques? La volonté du parti au pouvoir dd’organiser des obsèques nationales et majestueuses serra-t-elle exaucée? Les observateurs doutent d’un tel scénario. Les attaques contre l’actuel président viennent de son propre camp. La plus médiatique des filles de dos Santos appelle à voter pour le leader de l(opposition. Les conséquences sur l’électorat du MPLA n’ont pas été clairement établies.

« En Angola, les morts ne sont jamais morts ! »

Autre ombre au tableau, 2,5 millions de morts figureraient toujours sur les listes électorales… Plusieurs témoignages de parents de décédés ont révélé cette situation qui serait tout à fait inédite. Il va sans dire que le chiffre en question, non démenti par les instances électorales qu’elles qualifient de « sans importance » fait jaser. Une pétition a été lancée pour que les listes soient purgées. Cela fait désordre même si pour le responsable des élections, nommé par le MPLA ,« tout cela ne pose aucun problème ! ». Il paraît le seul à y croire.

Les partis d’opposition et les représentants de la société civile entendaient assurer dans les 26000 bureaux de vote un comptage parallèle des voix. « Puisque la loi ne le prévoit pas, c’est illégal ! » a précisé encoreune des membres de la Commission nationale électorale angolaise….

Le gouvernement joue sur du velours.

Le rôle des observateurs accrédités par la Commission telle qu’elle les définit reste inexistant. La mission minimum de l’Union Européenne tient à la présence de deux experts présentées par l’ambassadrice de l’UE. Les précédentes élections avaient vu le gouvernement angolais dresser tellement d’obstacles que l’Union Européenne avait fini par renoncer.

Après de fermes recommandations effectuées publiquement par le Président américain, Joe Biden, avant les élections au Kenya et en Angola, ce sont maintenant 3 sénateurs démocrates qui rappellent que l’Angola est considéré comme un pays où l’État abuse des institutions, contrôle les médias, intimide les journalistes et s’ingère dans la vie des partis politiques : ils souhaitent que le gouvernement de Luanda  autorise « la participation sans restriction d’observateurs électoraux indépendants ». Ce texte doit encore être adopté par l’ensemble du Sénat.

L’ambassadeur des USA à Luanda ne semble pas tout à fait sur la même longueur d’onde en appréciant, quant à lui, des réformes démocratique qui auraient été faites par l’actuel Président. Ce n’est pas la 1ere fois que les Etats-Unis jouent le double jeu : ce sont bien les pétroliers américains installés à Cabinda qui ont payé le corps expéditionnaire cubain durant la guerre civile pendant que Washington soutenait l’UNITA.

Dans ce contexte, on est donc surpris de noter que le gouvernement angolais affirme avoir accrédité 1700 observateurs, nationaux ou étrangers i Qui sont ils ?

Les élections sot tout sauf démocratiques. Et pourtant le moment du changement semble venu. Joao Lourenco sort fatigué de la lutte qu’il a engagée à juste titre contre les oligarques qu’étaient devenu la famille de l’ancien président et un certain nombre de dignitaires qui l’entouraient. Même si le Parti MPLA reste tout puissant puisqu’il a le contrôle sur tout : le Parlement où il est outrageusement majoritaire, tout l’appareil judiciaire, la grosse majorité des médias, l’armée et la police, le budget et l’organisation des élections elles même… et j’en oublie ! Quoiqu’il arrive c’est donc plus le Parti dominant -trois millions de membres- qui est engagé dans la bataille plutôt que le Président lui même et c’est la raison pour laquelle les divisions internes n’apparaissent pas au grand jour : il lui faut gagner pour que le système dont il se nourrit subsiste…

Joao Lourenco plonge son histoire personnelle dans ce qui reste de la guerre civile : un parti unique, ex communiste et qui a gardé les structures et l’arrogance d’un parti léniniste. Même s’il est exact que l’ancien ministre de la Défense qui a couvert les massacres de la Toussaint a donné des gages à la démocratisation du régime il n’en reste pas moins qu’il traine derrière lui les abus de la dictature que fut le régime précédent et dont il a été lui aussi un des rares bénéficiaires.

A l’inverse, l’opposition, essentiellement représentée par l’UNITA, a su quitter l’image qu’elle s’était forgée pendant la guerre civile. Ceux qui s’inscrivait dans l’histoire des maquis ont fait savoir quelques semaines avant le début de la campagne qu’il ne se représenterait pas. Ils ont laissé la place à un métis de 60 ans qui a du renoncer à sa nationalité portugaise pour prendre la tête du parti. Adalberto Costa Junior, ACJ pour ses partisans, s’est révélé être un personnage charismatique drainant  dans tout le pays une foule d’opposants qui dépasse très largement les régions traditionnellement acquises à l’UNITA et surtout un groupe remarquable de jeunes qui n’ont pas connu directement la guerre civile mais en ont éprouvé les effets.

Comme on l’a vu la partie n’est pourtant pas jouée compte tenu de l’avantage colossal du parti au pouvoir qui capte à son unique profit les avantages auxquels il n’a en aucun cas envie de renoncer : emprisonnement de militants de l’opposition, utilisation de la police, intimidation des journalistes.

On assiste à une forte mobilisation de la société civile représentée essentiellement par les ONG et les rappeurs.

L’une des personnalités emblématiques chez les jeunes, la rappeur Luaty  Beirao est monté au créneau. Arrêté à plusieurs reprises ces années précédentes pour l’organisation de manifestations de rue à Luanda il avait opté officiellement pour le silence pour laisser un peu de temps au nouveau Président. Le même critique désormais la « manipulation du cerveau des Angolais  par la presse publique financée par l’État, pat le seul quotidien du pays, par le réseau de radio le plus étendu et par le monopole de la télévision ! ».

« Le cloisonnement de l’État, l’absence de pluralisme, la répartition inégale des richesse, continue à caractériser notre société. » « J’espère que nous avons atteint le moment du renouveau. Il serai bon que le MPLA fasse l’expérience de l’opposition, cela pourrait être bon pour le pays. »

Le MPLA, près de cinquante ans après son accession au pouvoirn n’est pas vraiment convaincu, hélas, que l’heure est venue de l’alternance

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 21:42
NOTE D'INFORMATION MINUSCA

 

LES AUTORITÉS PRÉFECTORALES DE L’OUHAM-PENDÉ ET DE LIM-PENDÉ ET LA MINUSCA POURSUIVENT LEUR COLLABORATION  

 

Bangui, le 24 août 2022 – La situation sécuritaire, la question de la transhumance et la destruction des ponts dans les préfectures de l’Ouham-Pendé et de Lim-Pendé (nord-ouest de la République centrafricaine) ont été largement évoquées mercredi par les autorités préfectorales et la MINUSCA, au cours de la conférence de presse hebdomadaire. S’exprimant par visioconférence depuis Paoua, le préfet de l’Ouham-Pendé, Dieudonné Youngaina, le préfet par intérim de Lim-Pendé, Martin Kossi, et la cheffe du bureau de la MINUSCA à Paoua, Aissetou Sanogo, se sont félicités de la bonne collaboration entre les deux préfectures et la MINUSCA, « ce qui se traduit sur le terrain par les actions que nous menons ensemble ».   

Sur le plan sécuritaire, les deux préfets ont demandé que les forces armées centrafricaines (FACA), soient dotés de moyens roulants pour pouvoir exercer leur mission. La cheffe de bureau a rappelé que « la collaboration entre la Force et les FACA est nécessaire pour lutter contre l’insécurité dans les zones reculées », avant d’évoquer une amélioration significative de la situation sécuritaire depuis avril 2022, « surtout après les opérations de domination de terrain des forces de la MINUSCA dans les zones réputées comme étant le fief des 3R telles que Bocaranga, Koui et Ngaoundaye, entre le 27 mars et le 8 avril 2022 ».    

Abordant la question de la transhumance, le préfet de l’Ouham-Pendé a rappelé les discussions « avec les autorités tchadiennes sur les couloirs de transhumances et les différentes stratégies à mener dans le but de promouvoir une transhumance pacifique dans le nord-ouest de la RCA », tout en soulignant l’importance de « se retrouver en amont » à la saison de transhumance, notamment les acteurs concernés de la RCA, du Tchad et du Cameroun. De son côté, le préfet par intérim de Lim-Pendé, Martin Kossi, a indiqué les mesures mises en place pour assurer la sécurité des transhumants et éviter des conflits communautaires. « Nous avons pris des mesures par rapport à la transhumance. Désormais, nos forces de défense et de sécurité ne permettent pas que les éleveurs utilisent les armes durant le convoi des bœufs sur les couloirs de transhumance », a-t-il dit.  

La cheffe du bureau de la MINUSCA à Paoua a fait savoir que la MINUSCA prévoit, au cours du cycle 2022-2023, de renforcer le dialogue transfrontalier entre les autorités de Lim-Pendé et de Nya-Pendé (Tchad), qui se sont déjà rencontrées en décembre 2019 et juin 2022. Elle a aussi annoncé l’appui à la construction de points d’eau et d’abreuvoirs dans les deux principaux couloirs de transhumance et la dotation en moyens vétérinaires des sous-comités de groupements d’intérêts agropastoraux et pastoraux dans les zones proches des couloirs de transhumance.   

L’état de certains ponts dans les deux préfectures a également été évoqué, particulièrement leur destruction par des « éléments armés pour ne pas être poursuivis », a indiqué le préfet de l’Ouham-Pendé. « Avec la MINUSCA, nous avons répertorié certains ponts en vue de leur réparation », a-t-il précisé. Pour le préfet par intérim de Lim-Pendé, l’urgence concerne le pont Nana Passeur détruit par la pluie diluvienne le 22 juillet, coupant la ville en deux. « La situation actuelle est difficile. La population pas accès au centre-ville pour écouler leurs produits même les humanitaires ne peuvent pas les secourir. Nous travaillons avec la MINUSCA pour résoudre ce problème », a dit le préfet par intérim de Lim-Pendé.  

En réaction aux préoccupations, la cheffe de bureau a fait savoir qu’en coordination avec le préfet intérimaire de Lim-Pendé, une route secondaire de contournement de Paoua a été réhabilitée par les ingénieurs de la Mission. « Du fait que les travaux ne peuvent pas démarrer en saison pluvieuse, il faudrait attendre la saison sèche » dans un ou deux mois pour commencer les travaux de réparation du pont, a-t-elle précisé. Ailleurs, la MINUSCA réhabilite des ponts ainsi que des routes par l’entremise des casques bleus de la Force.   

Pour sa part, le porte-parole de la MINUSCA Vladimir Monteiro, est revenu sur la visite de la Représentante spéciale du Secrétaire général, Valentine Rugwabiza, dans la Nana-Mambéré les 22 et 23 août dernier, où elle s’est entretenue avec le préfet Marcel Bagaza, les représentants des institutions étatiques, de la plateforme religieuse et des femmes leaders.   

Le porte-parole a également annoncé la poursuite des opérations de désarmement et démobilisation (DD) menées dans le Mbomou (est de la RCA) par l’équipe mobile de l’Unité d’exécution du Programme National DDRR (UEPNDDRR) avec le soutien de la MINUSCA. « A Bangassou, un total de 101 combattants, dont 17 femmes, éligibles au PNDDRR ont été désarmés et démobilisés. De même, 90 armes de guerre, 4500 munitions et 10 grenades ont été collectés. L’équipe mobile de l’UEPNDDRR se trouve actuellement à Rafai où elle a démarré les opérations avant de se rendre à Gambo et Ouango », a-t-il précisé. La MINUSCA fournit un appui financier, logistique et sécuritaire à ces opérations dans le Mbomou, les premières dans ces localités depuis le lancement du programme national de DDRR en décembre 2018.   

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 21:24
Le gouvernement décide de dévoiler en public l’avion de chasse livré par Wagner

 

Lu pour vous

 

Centrafrique : le gouvernement décide de dévoiler en public l’avion de chasse livré par Wagner

Par Corbeaunews Publié le 23 août 2022 , 8:11

 L’avion de chasse livré par Wagner est désormais rendu public par le gouvernement.

 Selon Abraham Bankole, quelle qu’en soit la durée de la nuit, le soleil se lèvera.  Deux mois après la publication dans lesquels nous avions annoncé que la société de mercenariat russe Wagner avait acheminé  discrètement par pièce détachée un avion de chasse  dans le pays, le gouvernement, galvanisé par la levée de l’embargo sur les armes, décide finalement de le rendre public aux yeux de la communauté nationale et internationale.

 

Crédibilité du CNC certifiée par Touadera

Au sein du gouvernement et à la présidence de la République,  nombreux sont ceux qui  crédibilisent les informations publiées par CNC à plus de 99%. Sauf que publiquement, ils évitent au maximum de les confirmer, bien au contraire, ils envoient leurs chiens de garde qui sont dans le bureau d’information et de communication de la présidence de tenter de décrédibiliser CNC. Mais dans leur for intérieur, ils sont convaincus que CNC publie régulièrement des informations réelles et crédibles.

 Avion de chasse livré par Wagner dévoilé à Bangui

 C’est finalement ce mardi 23 août 2022 dans la matinée que le chef de l’État et les chefs de Wagner ont décidé de rendre public l’unique avion de chasse  acheminé par Wagner en RCA.

C’était dans la base de l’armée de l’air à Bangui que l’avion a été inspecté par la Minusca. C’est un ancien avion de chasse soviétique des années 50 qui pourra maintenir le Président Touadera au pouvoir contre la volonté de son peuple?

Maintenant il voulait changer la constitution et sauter le verrou constitutionnel limitant le mandat présidentiel à deux pour rester au pouvoir à vie et imposer sa dictature sur le pays de Boganda. Croit-il que cela est possible avec l’appui de l’avion de chasse livré par Wagner?

Il y’a lieu de rappeler que depuis deux mois, la société de mercenariat russe Wagner, qui déploie ses mercenaires en République centrafricaine pour soutenir le régime de Touadera, avait acheminé discrètement en pièce détachée un avion de chasse, c’est-à-dire un avion militaire du type rafale ou mirage-2000, mais aussi des armes de gros calibres et des munitions de toutes sortes.

L’avion avait été discrètement caché dans la base des mercenaires russes à Bouar, au nord-ouest de la RCA. Le voilà ramené à Bangui par ces mercenaires russes pour mettre le en service et commencer à percevoir les frais de sa location journalière qui se chiffre en million de francs CFA.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 21:19
Localisé, le conflit en Ukraine pourrait devenir mondial par la faute des États-Unis

Lu pour vous

 

Vu de Chine. 

Localisé, le conflit en Ukraine pourrait devenir mondial par la faute des États-Unis

https://www.courrierinternational.com/

La presse chinoise évite les commentaires en ce jour marquant les six mois de l’offensive russe en Ukraine. Un éditorial virulent du quotidien nationaliste chinois “Huanqiu Shibao” s’en prend néanmoins aux États-Unis et agite la possibilité d’une extension du conflit.

“Ce 24 août marque le 31e anniversaire d’indépendance de l’Ukraine et le sixième mois de l’éclatement du conflit russo-ukrainien” entame l’éditorial du Huanqiu Shibao. Partout l’on se pose la question de savoir quand ce conflit multiforme prendra fin – ce qui révèle un pessimisme général. L’Occident n’en finit pas de s’étonner face aux conséquences de cette tragédie qui a mis en pièces les relations “fraternelles entre Russes et Ukrainiens, dit en substance le quotidien nationaliste chinois.

“Les relations entre la Russie et l’Europe ont été poussées à l’antagonisme, ne laissant rien subsister de leurs coopérations et accords passés”, déplore le journal, pour qui “l’armée des sanctions de Washington” a précipité l’euro à son plus bas niveau et entraîné l’Europe dans l’inflation.

Fauteurs de troubles

Pourtant, la presse américaine et européenne, loin de souhaiter l’apaisement, “s’inquiète d’une baisse du soutien à l’Ukraine”, le tout, “sans considération pour le prix payé par l’Europe”, semble s’étonner le journal. Après avoir passé six mois à envoyer en Ukraine armement et argent, “ceux-là mêmes qui sont à l’origine des troubles se présentent comme la justice personnifiée et les défenseurs de la paix”, s’insurge l’éditorial, ajoutant :

“Ils font de la terre noire de l’Ukraine leur terrain d’exercices militaires et l’instrument de l’affaiblissement de la Russie.”

Les États-Unis content la fable de la “victoire du petit contre le grand” et celle de la “lutte du bien contre le mal”, poursuit le journal. “Mais tandis que la tragédie russo-ukrainienne se déploie, ce grand pays devrait prendre conscience dans son approche des relations internationales d’un paysage fait d’interdépendances ; insister sur l’issue de la compétition entre grandes puissances, sur des ‘menaces’ artificielles, inciter les pays voisins à ‘enfiler une armure plus épaisse’, tout cela ne saurait qu’envenimer la situation”, argumente le quotidien, dans une allusion à peine voilée à la relation sino-américaine.

Une sécurité mondiale indivisible

Les répercussions d’un affrontement local sont parfois imprévisibles, avertit enfin le Huanqiu Shibao :

“À l’ère de la mondialisation, la sécurité de tous est indivisible.”

Et de conclure : “Nous conseillons vivement à ces pays hégémoniques en recherche de sécurité totale, avec leur ligue exclusive d’alliés, de ne plus accentuer la crise. Il ne saurait en effet en résulter qu’une autre crise encore plus grave pour la sécurité mondiale.”

 

Les États-Unis évaluent: la Russie utilise la Turquie pour échapper aux sanctions

Après que des responsables de l’Union européenne se soient inquiétés  du rapprochement entre la Russie et la Turquie, le secrétaire adjoint au Trésor américain, Wally Edimo, a confirmé que Moscou tentait d’utiliser Ankara pour échapper aux sanctions qui lui sont imposées.

Dans sa conversation avec le vice-ministre des Finances Yunus Iltas, Adimo a exprimé les inquiétudes de son pays quant au fait que des responsables et des individus russes pourraient utiliser la Turquie pour échapper aux sanctions imposées par les États-Unis et 30 autres pays.

Il a réitéré l’intérêt des États-Unis pour le succès de l’économie turque et a exprimé l’engagement du département du Trésor à s’associer au gouvernement d’Ankara pour protéger l’intégrité de son secteur bancaire.

Rapprochement russo-turc

Ces développements sont intervenus après que les responsables de l’UE ont exprimé leur inquiétude face au rapprochement entre la Russie et la Turquie, avertissant que la Turquie deviendrait une plate-forme commerciale pour Moscou, selon le Financial Times.

Les responsables ont décrit le comportement de la Turquie avec la Russie à ce stade comme très opportuniste et ont souligné que les accords sur l’énergie et l’alimentation entre Moscou et Ankara suscitent des inquiétudes.

Vendredi, le président russe Vladimir Poutine et le président turc Recep Tayyip Erdogan sont convenus d’intensifier leur coopération dans les domaines de l’économie et de l’énergie, à l’issue d’une rencontre tenue entre eux à Sotchi, en Russie, sur les rives de la mer Noire.

Dans un communiqué, le Kremlin a indiqué que les deux dirigeants s’étaient mis d’accord pour « accroître les échanges commerciaux » entre les deux pays et « réaliser des aspirations communes dans le domaine de l’économie et de l’énergie ».

Dans leur déclaration commune, les deux présidents ont appelé à des « mesures concrètes » pour renforcer la coopération dans les domaines des transports, de l’agriculture, de l’industrie, de la finance et du tourisme, selon l’AFP.

Ils ont également souligné le rôle d’Ankara dans le transport du gaz russe vers l’Europe via le gazoduc TurkStream, déclarant que « les partenaires européens devraient être reconnaissants à la Turquie pour le transport sûr et continu du gaz russe ».

Aussi, les deux présidents ont convenu que la fourniture de gaz russe à la Turquie serait payée « partiellement en roubles« , selon le média, Alexander Novak, le vice-Premier ministre russe, a salué cette « nouvelle étape ».

Ouvrir une nouvelle page

Il est à noter que la Russie demande depuis des mois d’utiliser sa monnaie nationale dans les transactions internationales contre l’euro et le dollar, à la lumière des sanctions économiques occidentales sans précédent qui l’affectent en raison de la guerre en Ukraine.

Avant la rencontre, Erdogan a exprimé son espoir que sa rencontre avec Poutine permettrait « d’ouvrir une page complètement différente dans les relations » entre les deux pays.

Il a également réaffirmé sa détermination à faire en sorte que la construction d’une centrale nucléaire par le groupe russe Rosatom à Akkuyu dans le sud de la Turquie se déroule selon le « calendrier prévu », alors que la polémique menace de retarder la mise en œuvre de cet immense projet.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 21:15
La ville de Paoua, dans le Nord-ouest, divisée en deux :  difficile accès

 

Lu pour vous 

 

Par Corbeaunews Publié le 23 août 2022 , 8:02  

Bangui (République centrafricaine) – À cause de la grosse pluie qui s’est abattue sur la ville dimanche, Paoua, chef-lieu de la préfecture de Lim-Pendé, est désormais divisé en deux : le nord, le centre administratif, à l’est,  le centre commercial.

Pour les habitants de Paoua, située à 485 kilomètres au nord-ouest de Bangui, il faut désormais traverser à pied la rivière Vouh qui divise la ville en deux pour se rendre au marché ou dans le centre administratif, en raison de la destruction du mini-pont installé sur ladite rivière.

En effet, dans la nuit du samedi à dimanche 21 août 2022, la forte pluie qui s’est abattue sur la ville avait créé des inondations dans les quartiers, principalement aux alentours  du marché central, provoquant la destruction du pont qui sépare la ville en deux.

Pour l’heure, difficile pour les automobilistes de traverser  cette rivière en toute quiétude. Certains véhicules, en provenance de Bozoum,  ont préféré contourner pour sortir vers le lycée de Paoua et traverser la rivière sur un petit pont léger en bois. Cependant, ceux en provenance de Bossangoa, voulant traverser la ville de Paoua pour rejoindre le quartier ouest, , passent par la gendarmerie pour utiliser la même voie. De même, certains camions lourds préfèrent s’abstenir de faire ce jeu en raison de sa dangerosité.

Pour l’heure, les camions humanitaires en provenance de Bangui préfèrent emprunter

L’axe Bossangoa au lieu de Bozoum. Toutefois, les activités économiques et commerciales  de la ville de Paoua sont lourdement affectées en raison du difficile accès à la ville dans les deux sens. Il y’a lieu de rappeler que la ville de Paoua, située dans le nord-ouest de la République centrafricaine, non loin de la frontière du sud du Tchad, est érigée l’année dernière en chef-lieu de la nouvelle préfecture de Lim-Pendé par le chef de l’État Faustin Archange Touadera.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 21:05
 Nouvelles  nationales sur RNL
 Nouvelles  nationales sur RNL

 

Centrafrique : au moins une vingtaine de cas de braquages recensés en l’espace d’un mois dans le 8e arrondissement de Bangui

 rjdh  août 24, 2022 5:23

BANGUI, le 23 Aout 2022(RJDH)—Au moins une vingtaine de cas de braquages à mains armées ont été enregistrés dans les secteurs de Galabadjia, Gobongo, Ngongono dans le 8ème arrondissement de Bangui et à Damala dans la commune de Begoua en l’espace d’un mois. Des éléments de forces nationales et des hommes en armes seraient les principaux présumés auteurs de ces exactions. Une situation déplorée par certains habitants de ces secteurs qui appellent au renforcement des dispositions sécuritaires.

Les cas les plus récurrents sont notamment le braquage des motos taxis. Interrogés par le RJDH, certains habitants dénoncent l’absence des forces de l’ordre et l’irrégularité des patrouilles dans les secteurs.

Un dernier cas remonte dans la nuit du jeudi 18 à vendredi 19 août 2022, « où un jeune homme d’une trentaine d’années a été victime d’un cas de braquage », confie des sources proches de la famille et du chef de quartier Galabadjia 3 dans le 8ème arrondissement de Bangui.

« Des tirs d’armes automatiques sont entendus régulièrement surtout la nuit», confie un habitant interrogé par Fréquence-RJDH qui s’en plaint. Des check-points sont pourtant installés par le commissariat du 8ème arrondissement, « mais la situation reste toujours inchangeable », dit-il.

Les cas de braquage à mains armés récurrents dans cette partie de la capitale. ils sont punis par le Code pénal de la République Centrafrique.

Jospin Fernandez Petho Sally

 

Centrafrique : plusieurs personnes inculpées à la maison d’arrêt de Paoua sans jugement après les procédures engagées par le parquet de la ville

PAOUA, le 24 Août 2022 (RJDH) —une quarantaine de personnes croupissent à la maison d’arrêt de Paoua, ville située au Nord-ouest de la République Centrafricaine où elles sont détenues depuis plusieurs mois, après des procédures engagées contre elles par le parquet de localité. Les conditions de détention sont alarmantes, selon le constat du RJDH.

Sur 44 détenus, on compte quatre condamnés. Certains inculpés dont les dossiers ont été scellés par le Tribunal de Grande Instance de Paoua depuis plusieurs mois sont toujours en attente de jugement, alors que le délai de garde à vue selon le Code pénal de la République Centrafricaine de janvier 2010, est fixé à 72 heures.

L’irrégularité des audiences correctionnelles, est l’une des principales raisons selon plusieurs informations du RJDH. De janvier 2022 jusqu’à ce jour, « le Tribunal a pu organiser seulement cinq procès »confie une source locale.

Un jeune homme de plus d’une trentaine d’années et père de 14 enfants qui, depuis près de huit mois, n’est pas situé sur son affaire a déploré sa condition de détention, « j’ai passé huit mois en détention sans être fixé par la justice. Je plaide pour que les audiences  reprennent. Je suis un père de 14 enfants, vous imaginez, huit mois sans jugement ! C’est vraiment difficile », a déploré ce détenu, allongé sur son lit.

Plusieurs sources accusent les responsables du parquet de Paoua qui sont constamment à Bangui. Ce surnombre impacte sur le crédit d’alimentation, indique Elvis Martinien Yohouroum, Régisseur par intérim de la maison d’arrêt.

Pour tenter de combler ce vide, la Minusca à travers les affaires pénitentiaires, « appuie la maison carcérale dans le cadre de l’amélioration des conditions des détenus dans la ville de Paoua. Les toilettes ont été réhabilitées, grâce à la Minusca et le projet dans l’immédiat auquel la Minusca compte réaliser, c’est la sécurisation de la maison d’arrêt », confie Alain Patrick Lanza, Officier pénitentiaire à la Minusca de Paoua.

Les natures des infractions sont notamment, le vol, le meurtre, viol, les pratiques du charlatanisme et de sorcellerie. L’un des défis auxquels, font face les instances judiciaires et la maison pénitentiaire, est lié au manque du personnel, « le Tribunal compte que deux magistrats dont le procureur de la République et au niveau de la maison d’arrêt, il n’y a que deux agents pénitentiaires et 5 autres en instance d’intégration qui sont en poste ».

 Judicaël Yongo

 

Centrafrique : interpellation en cours du premier ministre Félix Moloua par le parlement sur la pénurie de carburant et l’insalubrité dans la ville de Bangui

 Judicael Yongo  août 24, 2022 11:44

BANGUI, le  24 Août 2022(RJDH)—Conformément aux dispositions de  la Constitution du 30 mars 2019, le premier Ministre Félix Moloua est invité ce mercredi 24 août 2022 devant les élus de la Nation pour répondre à deux préoccupations à savoir « la pénurie de carburant qui persiste depuis plusieurs mois et l’insalubrité dans la capitale ». Des groupes parlementaires et des députés prennent la parole en ce moment.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 20:59
Les pilotes piquent du nez, le Boeing loupe sa destination

 

Lu pour vous

 

Un petit somme juste avant l'atterrissage.

Repéré par Barthélemy Dont sur CNN 24/08/2022 à 7h00

Si vous êtes anxieux en avion, cet article n'est pas pour vous. D'après The Aviation Herald, le média spécialisé dans le trafic aérien, lundi 15 août, le pilote et le copilote d'un avion de ligne Boeing 737-800 se sont assoupis en même temps et en plein ciel dans le cockpit de leur appareil.

Pendant la majorité du trajet, tout allait bien à bord du vol Ethiopian Airlines 34 reliant la capitale soudanaise Khartoum à Addis-Abeba, en Éthiopie. Seulement, à l'approche de l'aéroport international d'Addis-Abeba Bole, l'avion n'a pas amorcé son atterrissage.

Le personnel de la tour de contrôle d'Addis-Abeba a donc vu l'appareil continuer son bonhomme de chemin, malgré ses tentatives répétées d'entrer en contact avec les pilotes. Il aura fallu attendre que l'avion dépasse la piste d'atterrissage sur laquelle il était supposé atterrir pour que la communication soit rétablie et que l'appareil entame enfin ses manoeuvres. Le vol ET343 s'est finalement posé sans encombres vingt-cinq minutes plus tard.

Fatigue des pilotes: un sujet de sécurité majeur

Dans un communiqué, Ethiopian Airlines, la compagnie aérienne desservant le plus de destinations en Afrique, a simplement reconnu avoir «perdu les communications avec le contrôle de circulation aérienne d'Addis-Abeba». Elle a également précisé que «le personnel concerné a été suspendu le temps qu'une enquête soit menée» et que «les actions correctives appropriées seront effectuées en fonction des résultats de cette enquête».

Si l'incident n'a pas eu de conséquences à part un léger retard, survoler à l'aveugle l'aéroport international d'une capitale de plus de 3 millions d'habitants aurait pu mener à une catastrophe.

Le plus effrayant dans tout cela est que ce n'est pas un cas isolé. S'il est très rare que deux pilotes s'endorment en même temps, la fatigue du personnel de bord est un réel sujet. Comme le souligne CNN, en avril, les pilotes des compagnies aériennes Delta et Southwest ont alerté leurs employeurs du danger croissant que représente leur épuisement au travail.

Les aéroports traversent en ce moment une situation chaotique, avec la reprise du tourisme de masse après une longue période Covid où les compagnies aériennes ont réduit la voilure, et compte tenu des conditions météo défavorables. Le tout ajoute au stress des pilotes, qui se plaignent d'une gestion déplorable des plannings.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
24 août 2022 3 24 /08 /août /2022 20:58
Corne de l’Afrique : l’Unicef craint une explosion de la mortalité infantile
Corne de l’Afrique : l’Unicef craint une explosion de la mortalité infantile

 

 

Publié le 23.08.2022 à 16h18 par APA

Une explosion de la mortalité infantile est sur le point de se produire dans la Corne de l’Afrique, selon Catherine Russell, Directrice générale de l’Unicef.« L’histoire montre que lorsque des niveaux élevés de malnutrition aiguë sévère chez les enfants se combinent à des épidémies mortelles de maladies comme le choléra ou la diarrhée, la mortalité infantile augmente de façon spectaculaire – et tragique. Lorsque l’eau n’est pas disponible ou qu’elle est insalubre, les risques encourus par les enfants se multiplient de manière exponentielle », déclare Catherine Russell, Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’Enfance (Unicef).

« Dans la Corne de l’Afrique et au Sahel, des millions d’enfants ne sont qu’à une maladie de la catastrophe », prévient-elle. Selon l’Unicef, le nombre de personnes touchées par la sécheresse en Ethiopie, au Kenya et en Somalie qui n’ont pas d’accès fiable à l’eau potable est passé de 9,5 millions en février à 16,2 millions en juillet, ce qui expose les enfants et leurs familles à un risque accru de contracter des maladies comme le choléra et la diarrhée.

Au Burkina Faso, au Tchad, au Mali, au Niger et au Nigeria, la sécheresse, les conflits et l’insécurité sont à l’origine de l’insalubrité de l’eau et 40 millions d’enfants sont confrontés à des niveaux de vulnérabilité élevés à extrêmement élevés.

Le nombre d’enfants qui meurent à cause de l’insalubrité de l’eau et de l’assainissement est déjà plus élevé au Sahel que dans toute autre partie du monde, indique l’Unicef, citant les dernières données de l’OMS.

La plupart des habitants de la Corne de l’Afrique dépendent de l’eau livrée par des vendeurs sur des camions ou des charrettes tirées par des ânes. Dans les régions les plus touchées par la sécheresse, l’eau n’est plus abordable pour de nombreuses familles.

L’organisation cite en exemple le Kenya, où 23 comtés ont connu des hausses de prix importantes, dont Mandera (400%) et Garissa (260%) par rapport à janvier 2021.

En Ethiopie, le coût de l’eau en juin de cette année a doublé dans l’Oromia et augmenté de 50% dans le Somali par rapport au début de la sécheresse en octobre 2021. En Somalie, le prix moyen de l’eau a augmenté de 85% dans le Sud-Mudug, et de 55 et 75% respectivement à Buurhakaba et Ceel Berde, par rapport aux prix de janvier 2022.

Plus de 2,8 millions d’enfants dans les deux régions souffrent déjà de malnutrition aiguë sévère, ce qui signifie qu’ils sont jusqu’à 11 fois plus exposés au risque de mourir de maladies hydriques que les enfants bien nourris.

En Somalie, des épidémies de diarrhée aqueuse aiguë et de choléra ont été signalées dans presque tous les districts touchés par la sécheresse. Les 8 200 cas signalés entre janvier et juin représentent plus du double du nombre de cas signalés au cours de la même période l’année dernière.

Près des deux tiers des personnes touchées sont des enfants de moins de cinq ans.

Entre juin 2021 et juin 2022, l’Unicef et ses partenaires ont traité plus de 1,2 million de cas de diarrhée chez les enfants de moins de cinq ans dans les régions éthiopiennes les plus touchées par la sécheresse – Afar, Somalie, SNNP et Oromia.

Au Kenya, plus de 90% des sources d’eau ouvertes – tels que les étangs et les puits ouverts – dans les zones touchées par la sécheresse sont soit épuisées soit asséchées, ce qui pose un risque sérieux d’épidémie.

Dans le Sahel, la disponibilité de l’eau a également diminué de plus de 40% au cours des 20 dernières années en raison du changement climatique et de facteurs complexes, tels que les conflits, ce qui expose des millions d’enfants et de familles à un risque accru de maladies d’origine hydrique.

L’année dernière, l’Afrique de l’Ouest et centrale a connu la pire épidémie de choléra de la région au cours des six dernières années, dont 5.610 cas et 170 décès au Sahel central.

L’Unicef affirme qu’il fournit une aide vitale et des services multisectoriels résilients aux enfants et à leurs familles dans le besoin dans la Corne de l’Afrique et le Sahel, notamment en améliorant l’accès à des services d’eau, d’assainissement et d’hygiène résilients au climat, en forant pour trouver des sources d’eau souterraine fiables et en développant l’utilisation de systèmes solaires, en identifiant et en traitant les enfants souffrant de malnutrition et en renforçant les services de prévention.

L’organisation indique que sa campagne visant à améliorer la résilience à long terme des familles dans la région de la Corne de l’Afrique – et à empêcher la sécheresse de dévaster des vies pour les années à venir – n’est actuellement financée qu’à hauteur de 3%.

Sur ce chiffre, presque aucun argent n’a été reçu pour la section consacrée à l’eau, à l’assainissement et à la résilience climatique.

L’appel pour la région du Sahel central visant à répondre aux besoins des enfants et des familles vulnérables grâce à des programmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène n’est financé qu’à hauteur de 22%.

« Imaginez devoir choisir entre acheter du pain ou acheter de l’eau pour un enfant affamé, assoiffé et déjà malade, ou entre regarder votre enfant souffrir d’une soif extrême ou le laisser boire de l’eau contaminée qui peut provoquer des maladies mortelles », a déclaré Russell.

« Dans les régions touchées par la sécheresse, les familles sont contraintes à des choix impossibles. La seule façon de mettre fin à cette crise est que les gouvernements, les donateurs et la communauté internationale augmentent les financements pour répondre aux besoins les plus aigus des enfants, et fournissent un soutien flexible à long terme pour briser le cycle de la crise », indique-t-elle.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com