Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 21:08
Centrafrique : au moins cinq morts dans des violences à Bria (ONU)

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 17-05-2017

 

Au moins cinq personnes ont été tuées et 29 autres blessées lors d'affrontements survenus mardi à Bria, dans le nord-est de la République centrafricaine (RCA), entre miliciens chrétiens anti-balaka et rebelles de l'ex-alliance de la Seleka, selon un bilan annoncé mercredi par les Nations Unies.

 

Ce regain de violences survient après plusieurs mois d'accalmie à Bria, l'une des régions centrafricaines où les rivalités entre les deux principaux protagonistes de la crise qui a éclaté après la chute de François Bozizé en 2013 restent tenaces, en dépit de la mise en place de nouvelles institutions démocratiquement élues en 2016, dont le président Faustin Archange Touadera.

 

"Après l'intervention de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine) et la multiplication de nos patrouilles, les tirs s'étaient arrêtés", a rapporté mercredi le responsable de la communication de la MINUSCA, Hervé Verhoosel, sans préciser si l'intervention de la force onusienne a aussi causé des victimes.

 

Ces violences, dont l'origine reste inconnue, ont aussi entraîné plus de 4.500 déplacés, a-t-il ajouté.

 

Peu avant, cinq casques bleus -quatre Cambodgiens et un Marocain- avaient été tués dans des attaques de groupes armés.

 

Source: Agence de presse Xinhua

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 21:05
LA SITUATION HUMANITAIRE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

 

 

DECLARATION CONJOINTE DU MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA RECONCILIATION ET DU COORDONNATEUR HUMANITAIRE

SUR

LA SITUATION HUMANITAIRE EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

 

Bangui, le 17 mai 2017 – L’assaut de la ville de Bangassou 2017 au Sud-Est de la République centrafricaine le 13 mai a fait, à ce jour, plus de 3 000 personnes déplacées qui ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence. La communauté humanitaire a rapidement mis en place une réponse et a été en mesure aujourd’hui de transporter les intrants destinés à répondre aux besoins les plus critiques et urgents. Les personnes déplacées qui sont dans des conditions psychologiques déplorables ont été privées de nourriture et d’eau potable depuis l’attaque.

 

Dans l’immédiat, une distribution de vivres vitaminés est prévue pour atténuer les effets de plus de quatre jours de privation sur les enfants et les adultes les plus fragilisés. Un niveau d’insécurité à son paroxysme, la destruction des ponts et l’occupation des axes routiers qui s’en étaient suivis empêchaient tout approvisionnement de la ville de Bangassou. Le ministre des Affaires sociales et de la réconciliation nationale, Virginie Baïkoua, et le Coordonnateur humanitaire en République centrafricaine, Najat Rochdi, ont salué l’engagement de la communauté humanitaire à rester et apporter une réponse « aux souffrances des femmes, des enfants et des hommes qui ont été dans la détresse et le dénuement le plus total pendant plusieurs jours ».

 

Le ministre des Affaires sociales et de la réconciliation nationale et le Coordonnateur humanitaire ont également rappelé que « Bangassou est certainement l’urgence du moment mais dans d’autres régions de nouvelles crises émergent et nécessitent le même niveau d’attention ». En effet, dans la préfecture voisine de la Basse Kotto, dans la ville d’Alindao, les affrontements entre groupes armés ont fait environ 11 149 déplacés. Depuis le 15 mai, la ville de Bria, dans la Haute Kotto, préoccupe fortement les humanitaires. La reprise des affrontements entre groupes armés a, à nouveau, poussé près de 15 000 personnes à regagner les sites de déplacés.

 

Selon les premières estimations, plus de 25 000 personnes sur les 39 000 habitants que compte Bangassou auront besoin d’une assistance humanitaire multiforme. Une évaluation plus approfondie permettra ensuite d’apporter une réponse plus holistique prenant en compte l’ensemble des besoins. Ainsi, Virginie Baikoua et Najat Rochdi ont tenu à réitérer à la population centrafricaine « leur soutien et leur engagement pour apporter une assistance à toutes celles et à tous ceux qui en ont besoin sans aucune distinction ».

 

Enfin, le ministre des Affaires sociales et de la réconciliation nationale et le Coordonnateur humanitaire expriment toute leur gratitude et leur appréciation « à tous les acteurs humanitaires pour leur mobilisation dans des conditions très difficiles et qui ont fait montre d’une grande abnégation face à l’impératif d’apporter l’assistance d’urgence aux populations victimes des attaques des derniers jours ». « Nous voudrions également remercier du fonds du cœur l’Eglise catholique pour le rôle décisif qu’elle a joué dans l’évacuation des déplacés des sites de l’hôpital et de la Mosquée centrale vers la Cathédrale » ont-elle particulièrement précisé

 

Virginie Bero

 

Public Information Associate |United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA)

République Centrafricaine (RCA) | Central African Republic (CAR)

Email: berov@un.org| Mob: +236 70 17 76 25| Skype : bvirginie22

car.humanitarianresponse.info | unocha.org/car | humanitarian.id | reliefweb.int

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 20:41
Centrafrique: recrudescence des violences et situation humanitaire critique

 

 

 

 

http://www.magazinesansfrontieres.com 17-05-2017 dans Humanitaire

 

La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a exprimé le 17 mai sa vive préoccupation face à la récente recrudescence des violences et des tueries dans plusieurs régions du pays, qui a aggravé la situation humanitaire de milliers de civils déplacés.

 

Des affrontements entre groupes armés ex-Séléka pro-musulmans et anti-balaka majoritairement chrétiens ont éclaté à Bria (centre) le 16 mai. Quelques jours auparavant, un groupe armé s'est attaqué au quartier musulman de Bangassou à 470 km à l’est de Bangui, une attaque qui s’est soldée par la mort de 26 personnes.

 

Inquiet face au nombre croissant d’attaques des groupes armés contre des civils dans tout le pays ces derniers mois, le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a fermement condamné le 16 mai les actes de violence et les atteintes aux droits de l’Homme.

 

« Je rappelle à ceux qui commettent, donnent l’ordre, dirigent ou omettent d’empêcher ces attaques contre les civils, les travailleurs humanitaires et les Casques bleus de l’ONU, qu’ils peuvent être poursuivis pour crimes de guerre », a-t-il souligné dans un communiqué.

 

Les récentes violences à Bangassou et à Bria ont entrainé le déplacement forcé de milliers de personnes vers la République démocratique du Congo voisine, alors qu’entre 25 000 et 30 000 Centrafricains ont besoin d’une assistance humanitaire immédiate à Bangassou, selon l’ONU.

 

À Alindao et dans les villages aux alentours, des informations non confirmées indiquent que du 7 au 9 mai, des affrontements entre des éléments des anti-Balaka et le groupe 'Unité pour la Paix en Centrafrique' (UPC) – une faction des ex-Séléka – auraient entraîné la mort d'environ 56 civils.

 

La résurgence de la violence en RCA a également eu un impact sérieux et direct sur les acteurs humanitaires. Au cours des premiers mois de cette année, plus de 45 incidents ciblant des humanitaires ont été enregistrés dans tout le pays.

 

La moitié de la population centrafricaine est dépendante de l'aide humanitaire et un Centrafricain sur cinq est déplacé.

 

La Centrafrique a sombré dans les violences intercommunautaires en 2013 après le renversement de l’ancien président, François Bozizé, par les groupes armés Séléka pro-musulmans, entraînant la contre-offensive des antibalaka majoritairement animistes ou chrétiens.

 

(Sources: ONU, Adiac Congo)

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 22:40

 

 

 

 

Le Président de la République, Faustin Archange Touadéra, a lancé, mardi 16 mai à Bangui, les travaux de construction d’un centre d’imagerie numérique et d’une unité complète d’hémodialyse dans l’enceinte du Centre National Hospitalier Universitaire de Bangui (CNHUB).

 

La raison ayant conduit à la construction de ces deux structures est d’améliorer le système sanitaire et les conditions de vie des citoyens, à travers la réduction des contingences liées aux évacuations sanitaires, qui sont d’ailleurs très coûteuses pour le budget de l’Etat.

 

Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fixé le coût de ces réalisations à hauteur de 12 milliards de francs CFA, entièrement décaissés par la Banque Africaine de Développement (BAD).

 

Il a émis le vœu que les deux structures soient livrées dans le délai prévu de six mois.

 

D’autres programmes connexes sont annoncés par le Ministre Moloua. Il s’agit, entre autres, de la réhabilitation et de l’extension du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) et des travaux d’étanchéité du Laboratoire national.

 

Ces travaux sont attribués, aux dires du membre du gouvernement, à l’Entreprise Afriland.

 

En plus des travaux de construction et de réhabilitation, les principaux laboratoires que sont : le laboratoire national, le laboratoire de l’Hôpital Communautaire, le laboratoire de l’Hôpital de l’Amitié, le laboratoire de l’Hôpital Elisabeth Domitien, à Bimbo, le laboratoire du Camp Fidèle Obrou et le laboratoire du Centre de Santé Scolaire et Universitaire seront dotés en équipements biomédicaux et sanitaires.

 

Le coût des travaux connexes s’élèvent à plus de 1,5 milliards de francs CFA.

 

Ce projet, acquis grâce au plaidoyer du Président de la République Faustin-Archange Touadéra à l’occasion de la dernière visite du Vice-président de la BAD à Bangui, s’inscrit dans le cadre du Programme d’Appui à la Reconstruction des Communautés de Base-Phase I (PARCB-I).

 

Ces programmes, selon le Ministre Moloua, sont également la conséquence de l’heureux aboutissement du processus de passation des marchés, conformément aux règles de procédure de la BAD en la matière.

 

Le marché de la fourniture des scanners et unités complètes d’hémodialyse ainsi que des équipements de laboratoire est confié à la société Consortium Equipement NUMELEC.

 

Il faut signaler que dans le cadre du lancement des travaux du PARCB-I, le 3 février dernier, les études architecturales et techniques de toutes les infrastructures à construire ou à réhabiliter sont confiées au bureau d’études SCETI.

 

ACAP

Faustin-Archange Touadéra lance les travaux d’un centre d’imagerie et d’une unité d’hémodialyse
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 22:22

 

 

 

 

http://www.un.org 16 mai 2017 – Les Nations Unies ont exprimé leur vive préoccupation face à la récente recrudescence des violences et des tueries dans plusieurs régions de la République centrafricaine (RCA) qui a aggravé la situation humanitaire de milliers de civils déplacés.

 

Lundi soir, le Conseil de sécurité a fermement condamné les violences perpétrées par des éléments anti-Balaka dans la ville de Bangassou, dans le sud du pays, notamment les attaques et provocations à l'encontre des civils, de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) et des travailleurs humanitaires.

 

Le weekend dernier, des hommes armés ont attaqué à l'arme lourde la base de la MINUSCA à Bangassou ainsi que le quartier musulman de Tokoyo où de nombreux civils ont été tués et blessés. Le nombre exact de victimes est encore indéterminé mais la MINUSCA a confirmé la mort d'un Casque bleu marocain lors de ces attaques portant à six le nombre de soldats de la paix tués en RCA la semaine dernière.

 

Inquiet face au nombre croissant d'attaques des groupes armés contre des civils dans tout le pays ces derniers mois, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a fermement condamné mardi les actes de violence et les atteintes aux droits de l'homme.

 

« Je rappelle à ceux qui commettent, donnent l'ordre, dirigent ou omettent d'empêcher ces attaques contre les civils, les travailleurs humanitaires et les Casques bleus de l'ONU, qu'ils peuvent être poursuivis pour crimes de guerre » a souligné M. Zeid dans un communiqué, appelant les autorités de Bangui à traduire en justice les combattants impliqués dans des violations et abus des droits de l'homme.

 

Le sud de la RCA a également été récemment touché par cette recrudescence des violences. A Alindao et dans les villages aux alentours, des informations non confirmées indiquent que du 7 au 9 mai, des affrontements entre des éléments des anti-Balaka et le groupe 'Unité pour la Paix en Centrafrique' (UPC) – une faction des ex-Séléka – auraient entraîné la mort d'environ 56 civils.

 

« La violence et les tensions croissantes se répandent dans les régions de la République centrafricaine qui étaient jusqu'à présent épargnées des terribles brutalités déjà observées dans d'autres régions du pays – ceci est très inquiétant et cette tendance représente un signal d'alarme fort », a déclaré le Haut-Commissaire.

 

« Le calme relatif durement gagné à Bangui et dans certaines villes importantes de la République centrafricaine risque d'être compromis par le regain progressif de la violence confessionnelle dans les zones rurales où les civils sans défense paient ainsi un lourd tribut », a-t-il prévenu, soulignant toutefois que les préparatifs pour le démarrage des activités de la Cour pénale spéciale représente un signal fort des autorités et de la communauté internationale que le climat continu d'impunité est désormais inacceptable.

 

La résurgence de la violence en RCA a également eu un impact sérieux et direct sur les acteurs humanitaires. Au cours des premiers mois de cette année, plus de 45 incidents ciblant des humanitaires ont été enregistrés dans tout le pays. La moitié de la population centrafricaine est dépendante de l'aide humanitaire et un Centrafricain sur cinq est déplacé.

 

Lors d'un point de presse mardi à Genève, un porte-parole du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Jens Laerke, a indiqué que les récentes violences à Bangassou ont contraint plus de 7.000 personnes à partir.

 

Entre 25.000 et 30.000 Centrafricains ont besoin d'une assistance humanitaire immédiate à Bangassou. Le Bureau d'OCHA en RCA a également indiqué mardi sur Twitter que de nouvelles violences à Bria (est du pays) ont entrainé le déplacement forcé de plus de 3.000 personnes en quelques heures.

 

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE - Des centaines de morts dans le cadre d’affrontement et nombreux civils réfugiés dans des églises et des mosquées dans le sud-est

 

Bangui – Plus de 130 personnes ont trouvé la mort à Alindao, dans le sud-est de la République centrafricaine, de la main de groupes armés, qui ont également attaqué Bangasso – à 230 Km de distance d’Alindao – provoquant la mort de six Casques bleus dans le cadre de deux différents épisodes.


Selon ce qu’indiquent à l’Agence Fides des sources locales depuis la capitale. « à Bangui, la situation est tranquille. A Bangassou, on ne dispose pas encore d’un bilan précis mais on parle de dizaines de morts et la tension demeure forte. Des personnes se sont réfugiées dans les églises et les mosquées. Tant l’Evêque de Bangassou que l’Archevêque de Bangui cherchent actuellement à faire quelque chose pour mettre un terme aux combats ».

 

Les groupes armés responsables des violences qui, au cours de ces dernières semaines, ont frappé certaines zones du pays « ne sont pas bien identifiés. Ils sont assimilables aux antibalakas, qui souvent prennent pour cible des militaires de l’ONU » indiquent les sources.


L’armée centrafricaine a depuis peu terminé sa phase de formation mais demeure privée d’armes et n’est pas en mesure de rétablir l’ordre » concluent les sources.

Centrafrique : l'ONU dénonce la recrudescence des violences et alerte sur la situation critique des déplacés
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 22:05
Centrafrique: au moins 26 morts à Bangassou

 

 

 

 

Par Le Figaro.fr avec AFP

 

Mis à jour le 16/05/2017 à 21:37  Publié le 16/05/2017 à 21:33

 

La nouvelle flambée de violences en Centrafrique a fait au moins 26 morts à Bangassou, dans le sud-est du pays, en plus des six Casques bleus tués la semaine dernière, d'après un premier bilan aujourd'hui de l'ONU, bien davantage selon la Croix-Rouge locale.

 

La Mission des Nations unies (Minusca) a fait état de 26 morts dans l'attaque samedi dernier d'un groupe armé contre le quartier musulman de Bangassou à 470 km à l'est de Bangui. Par contre, le président de la Croix-Rouge centrafricaine, Antoine Mbao Bogo, a affirmé que ses équipes chargées de récupérer et d'enterrer les corps avaient dénombré 115 victimes, selon un "bilan partiel".

 

Les autres ONG ou agences de l'ONU présentes en Centrafrique ont indiqué ne pas être en mesure de confirmer ce bilan. Médecins sans frontières (MSF) a évoqué la présence de 17 cadavres dans la mosquée où la Minusca a libéré lundi des civils qui y avaient trouvé refuge après l'attaque de samedi. MSF affirme avoir aussi soigné une soixantaine de blessés à Bangassou.

 

La ville se trouve à la frontière avec la République démocratique du Congo, où au moins 2750 réfugiés centrafricains sont arrivés ces derniers jours, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU. Un Casque bleu marocain a été tué samedi dans l'attaque contre Bangassou. Cinq autres - quatre Cambodgiens, un Marocain - avaient péri dans l'attaque de leur convoi près de Bangassou le 8 mai.

 

Les humanitaires s'alarment de la situation dans ce pays de 4,5 millions d'habitants dont la moitié dépend de l'aide et 900.000 sont des déplacés ou réfugiés.

 

La Centrafrique a basculé dans la violence en 2013 avec le renversement de l'ex-président François Bozizé par les rebelles de la Séléka, suscitant la contre-offensive des milices anti-balaka. L'intervention de la France (jusqu'en octobre 2016) et de la Minusca qui compte environ 12.500 hommes a permis le retour au calme dans la capitale Bangui mais pas dans l'intérieur du pays.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 19:53
Casque bleu marocain tué en Centrafrique: les condoléances "attristées" de l'OCI

 

 

 

Par Le360 (avec MAP) le 16/05/2017 à 19h09

 

L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a présenté ses condoléances les plus attristées au Maroc, suite à l’attaque meurtrière ayant coûté la vie à un casque bleu marocain déployé dans le cadre de la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique.

Le secrétariat général de l’OCI '’exprime ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes ainsi qu’aux autorités marocaines’’, écrit l’OCI dans un communiqué publié sur son portail officiel.



Dans la foulée, l’OCI a condamné vigoureusement les actes de violence commis les 12 et 13 mai courant dans la ville de Bangassou, ayant fait des dizaine de morts parmi les musulmans, ainsi que des éléments des forces des Nations Unies pour le maintien de la paix, dont un soldat marocain et 5 autres de nationalités différentes.



Le secrétaire général de l’OCI, Youssef Ben Ahmed Al-Othaimeen a, par la même occasion, fait part de la solidarité de l’Organisation avec la république de Centrafrique, réitérant son appui total à ce pays africain afin de rétablir la paix et la stabilité, et réaliser la réconciliation entre les différentes composantes ethniques de la société centrafricaine.



Une attaque armée a été perpétrée le 8 mai courant contre une patrouille des Forces Armées Royales (FAR) déployée dans le cadre de la Mission Multidimensionnelle Intégrée de Stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA), sur l’axe Rafai-Rangassou à 220 km au sud-est de la ville de Bria, lieu d’implantation du contingent marocain.



La patrouille du contingent des FAR de la MINUSCA était en mission d'escorte et de sécurisation d'une équipe de génie militaire cambodgienne. Elle a été attaquée, lundi dernier, par un groupe armé non identifié, précise-t-on.



Un militaire du contingent des FAR a été mortellement blessé lors d'un échange de tir, samedi dernier à l'aube, avec un groupe armé non identifié ayant attaqué un check-point des FAR au centre ville de Bangassou, rappelle-t-on.

 

© Copyright : DR

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 19:37
Combats à Bangassou: nouveaux réfugiés centrafricains en RDC

 

Combats à Bangassou: nouveaux réfugiés centrafricains en RDC

 

16/05/17 (AFP)

 

Plusieurs milliers de réfugiés centrafricains sont arrivés en République démocratique du Congo à la suite d'un regain de violence dans la ville frontalière de Bangassou, a annoncé mardi le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).

 

"Selon les premières estimations des autorités [congolaises] et du HCR, 2.750 réfugiés seraient arrivés pendant le weekend dans les provinces de Bas-Uélé et Nord-Ubangi", dans le Nord de la RDC, note le HCR dans un communiqué, qualifiant cet afflux de "massif".

 

"L’afflux s’est poursuivi dans certaines localités au début de la semaine", ajoute le texte.

 

Des combats entre groupes armés Séléka pro-musulmans et anti-Balaka majoritairement chrétiens, secouent Bangassou ville du sud-est de la Centrafrique, frontalière de la RDC.

 

Six Casques bleus de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) ont également été tués en l'espace d'une semaine à Bangassou, sur la rive nord du Mbomou, affluant de l'Oubangui servant de frontière naturelle entre la Centrafrique et la RDC.

 

"Les réfugiés arrivent dans des conditions difficiles et avec peu d’effets personnels" et certains sont "blessés", écrit le HCR, indiquant qu'ils sont logés dans des familles d’accueil et des écoles ou autres bâtiments publics.

 

Depuis une semaine, une zone isolée du Bas-Uélé est touchée par une épidémie d'Ebola ayant causé trois morts suspectes, dont deux confirmées comme étant liées au virus. Le HCR précise que les localités d’entrée des réfugiés ne sont pas concernées par cette épidémie.

 

Selon les derniers chiffres du HCR, la RDC accueillait plus de 103.000 réfugiés centrafricains à la date du 31 mars.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 19:31

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui, le 16 mai 2016 – La MINUSCA a maitrisé la situation à Bangassou, après l’attaque de la ville, le samedi 08 mai, par un groupe d’hommes armés assimilés aux Anti-Balaka. Au cours d’une conférence de presse, ce mardi, au siège de la Mission à Bangui, le Commandant de la Force de la MINUSCA, le Général Balla Keïta, a affirmé que les Casques bleus sont en train de sécuriser point par point la ville et que les humanitaires ont commencé à apporter de l’aide aux déplacés.

 

Selon le Général Keïta, l’action des Casques bleus a permis de ramener un calme relatif à Bangassou, malgré que la situation reste toujours volatile. « Le pire est passé, je crois qu’on tient le terrain et nos hommes vont continuer les ratissages. Cela ne doit pas seulement s’arrêter à Bangassou, mais doit se poursuivre aux villages environnants, d’où sont venus ces hommes armés », a souligné le Commandant de la force de la MINUSCA, qui a fait savoir que la Mission continue de renforcer la présence des Casques bleus dans la localité.

 

Le Général Bala Keïta a également affirmé que « la sécurisation de cette ville, épargnée jusque-là des violences intercommunautaires même au plus fort de la crise, prendra du temps… La ville de Bangassou est une grande ville »

 

Il a ajouté que la Mission est toujours en train de chercher à identifier clairement les auteurs de ces attaques et leur véritable motivation. « Parce que, à Bangassou, il n’y a pas d’UPC ni d’autres factions ; à Bambari on savait que c’était la coalition FPRC qui se battait contre l’UPC, mais à Bangassou, on ne peut pas vous dire exactement ceux qui manipulent ces gens-là, sauf dire qu’ils étaient partis pour tuer leurs concitoyens musulmans ».

 

En répondant aux rumeurs selon lesquelles la Force de la MINUSCA est complice de certains groupes armés dans le pays, le Général Keïta a souligné que la MINUSCA est intervenue en Centrafrique afin de mettre un terme aux massacres et que ses troupes travaillent en toute impartialité. « Les Casques bleus n’ont rien à voir avec ce conflit ; ils sont là sur demande des Nations Unies dans le but d’aider les Centrafricains. C’est par humanisme que leurs pays les ont envoyés », a-t-il insisté.

 

En réaction par rapport aux accusations de la presse selon lesquelles la Force intervient toujours en sapeur-pompier sur les théâtres d’opération en Centrafrique, le Général Keïta a précisé que « dans ce monde, les sapeurs-pompiers sont des gens qui font beaucoup plus que ceux qui ne le sont pas ; il y a dans la vie ceux qui parlent et ceux qui agissent. Sans la présence des Casques bleus, la ville de Bangassou aurait été en feu. Il faut pouvoir reconnaitre le rôle qu’ont joué les casques bleus dans cette affaire. »

 

Le Commandant de la Force a cependant signifié que les Casques bleus ont besoin de moyens supplémentaires afin de poursuivre le mandat de la Mission. « Pour bien faire les choses, il faut de grands moyens et tout moyen visant à appuyer notre effort est le bienvenu », a-t-il souligné. Il a appelé les Centrafricains à aider les Casques bleus dans leur difficile mission de ramener la stabilité en Centrafrique. Le Commandant de la Force de la MINUSCA a tenu à rappeler que les quatre Casques bleus Cambodgiens qui ont été tués lors de la première attaque du village de Yongofongo la semaine dernière « étaient là depuis plus de deux ans, pour vous aider, à faire la route de Bangassou jusqu’à Obo. Ces gens ont été tués dans le village de Yongofongo où ils ont construit un pont afin de faciliter la libre circulation des villageois. »

 

Le Général Keïta a profité de cette occasion pour appeler les Centrafricains à s’unir et à mettre fin aux violences dans le pays. Il a souligné que même si tous les moyens sont mobilisés pour ramener la paix en Centrafrique, celle-ci restera vaine tant que la paix ne sera pas inscrite dans le cœur des Centrafricains. ​

 

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

https://minusca.unmissions.org | @UN_CAR |

 

LA SITUATION A BANGASSOU SOUS CONTROLE, MALGRE LA PERSITANCE DES DEFIS SECURITAIRES
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 19:06
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : La Minusca fait un bilan de 32 morts et 44 blessés enregistrés suite au combat de Bangassou au sud

 

Par Judicael Yongo le 16 mai 2017

 

BANGASSOU, 16 Mai 2017(RJDH) —32 et 44 blessés c’est le bilan partiel des affrontements de Bangassou au sud du pays selon la Minusca. Bilan présenté par le général Balla Keïta, Com-force de la Minusca lors d’une conférence de presse ce 16 Mai à Bangui.

 

Selon le général Balla Keïta, ces combats ont fait 6 morts et 12 blessés côté Minusca, 26 morts et 32 blessés côté civile « nous avons enregistré 26 corps et 32 blessés au sein de la population civile. Au niveau de la Minusca, on a enregistré aussi 6 morts et 12 blessés. Nous pouvons vous affirmer que les ONG telles que MSF et certaines présentes dans cette localité poursuivent cette mission ».

 

Alors que la Minusca annonce 44 blessés, dans un communiqué MSF a confié avoir pris en charge 69 blessés à Bangassou depuis samedi matin.

 

Balla Keïta a aussi annoncé la maitrise de la situation sécuritaire dans la localité malgré les morts « nous continuons de renforcer l’équipe sur place en vue de faciliter l’aide humanitaire. Le contingent portugais de la Minusca déployé dans la localité renforce le dispositif pour contenir la situation», a-t-il expliqué.

 

Le cardinal Dieudonné Nzapalainga est en pourparlers avec les groupes armés pour qu’ils déposent les armes. Un grand meeting est envisagé par la mission de bon office dirigée par Nzapalainga ce jeudi à Bangassou pour parler de la paix.

 

 

Centrafrique : Accrochage entre la coalition FPRC-Anti-Balaka et un groupe armé assimilé aux tchadiens à Bria

 

Par Noura Oualot le 16 mai 2017

 

BRIA, 16 mai 2017(RJDH)—Un combat oppose la coalition FPRC-Anti-Balaka à un groupe armé assimilé au tchadien depuis dimanche à ce jour dans la ville de Bria à l’est du pays. L’information a été confirmée au RJDH par des plusieurs sources de la localité.

 

Au moment où nous mettons sous presse cette information, la ville de Bria est sous tension et les combats ont repris entre les forces en présence. Ces combats ont eu lieu alors que la ville de Bangassou et Alindao au sud sont le théâtre des opérations militaires faisant plusieurs morts et des déplacés. L’affrontement a eu lieu dans un contexte de tension entre l’UPC et le FPRC.

 

La coalition FPRC-Anti-Balaka aurait délogé le groupe armé assimilé aux tchadiens proches de la Séléka de la brigade minière de Bria. Après un renfort des Anti-Balaka venus de la Kotto. Les leaders de ces groupes armés n’ont pas encore confirmé l’information ni le motif de l’affrontement. Mais des sources sécuritaires qualifient ce combat comme la résultante de ce qui se passe à Bangassou et à Alindao.

 

Un habitant de Bria joint au téléphone par le RJDH justifie l’attaque comme conséquence de l’échec des pourparlers entre les groupes armés pilotés par la société civile. « Les ex- sélékas ayant appris la nouvelle et n’étant pas d’accord de l’attaque ont alerté la société civile qui a initié une médiation. Malheureusement dans l’après-midi, ils sont revenus sur leur décision de combattre et ont harcelé les miliciens Anti-Balaka en leur interdisant d’entrer dans le marché », a-t-il expliqué.

 

Le bilan de ces affrontements n’est pas totalement établi du fait des combats « plusieurs personnes se sont réfugiées sur le site proche de la base de Minusca, plusieurs blessés et des personnes stressées », nous a confié une source sanitaire.

 

Les blessés se trouvent à l’hôpital des MSF France et continuent d’avoir des soins intensifs. Les sept gendarmes déployés dans la ville avec deux armes en leur possession et les policiers avec une arme ne parviennent pas à imposer l’ordre public. Le contingent rwandais de la Minusca est présent mais n’a pas encore réagi.

 

Ces attaques ont perturbé les épreuves physiques du baccalauréat prévues pour ce jour.

 

 

Centrafrique : L’assistance humanitaire s’organise suite aux violences armées à Bangassou et Alindao

 

Par Jean Fernand Koena le 16 mai 2017

 

BANGUI, 16 Mai (RJDH)—Les ressortissants de Mbomou, Basse-Kotto et Haut-Mbomou ont mobilisé un million pour une assistance humanitaire aux personnes vulnérables des violences à Bangassou et Alindao. Ce fonds a été mobilisé ce 15 mai lors d’une rencontre des ressortissants de ces localités à la FATEB à Bangui.

 

La crise sécuritaire au sud du pays a fait 7000 déplacés repartis entre les paroisses de la localité. Plus de 59 blessés pris en charge par le MSF à Bangassou et des morts ont été enregistrés tant parmi les forces de l’ONU que la population civile. La situation sécuritaire et humanitaire reste préoccupante mais sous contrôle selon la Minusca. C’est dans ce contexte que les députés de la région n°6 ont organisé une rencontre pour discuter de la situation sécuritaire et humanitaire.

 

Ces ressortissants à défaut des informations à temps réel sur ce qui se passe dans leur région ont engagé les élus à interpeller le gouvernement sur ce qui se passe dans la localité et envisager une marche de deuil en la mémoire des victimes.

 

Certains élus restent dubitatifs sur la démarche et accusent le gouvernement de laisser faire et demandent par contre qu’une action soit menée. « Cette situation était prévisible » a indiqué Ernest Mizédjo et Aurélien Simplice Zingas d’ajouter que « le gouvernement n’a pas pris des dispositions pour faire l’économie de la crise et refuse de répondre à plusieurs reprises à l’interpellation des députés. Nous sommes dans une démocratie qu’on ne l’a pas », a-t-il répondu aux participants.

 

Les députés sont convoqués pour une réunion de crise alors que le représentant de la Minusca a fait le point de la situation à Bangassou avec les leaders politiques du pays.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com