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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 23:13
Des drones tactiques français en Centrafrique

 

 

Les SDTI volent en Centrafrique

 

http://www.journal-aviation.com  13h24 Helen Chachaty

 

Les SDTI ont récemment effectués leurs premiers vols en République Centrafricaine, selon la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique). Un nombre non-précisé de drones tactiques Sperwer a été déployé par une centaine de personnels du 61ème régiment d'artillerie de l'armée de terre.



Le système, qui avait déjà été employé en Afghanistan, doit prochainement être remplacé par le Patroller de Safran Electronics & Defense, dont les premiers exemplaires sont attendus dès fin 2018/début 2019.

 

 

Des drones tactiques français en Centrafrique

 

Par Le Figaro.fr avec AFP  Mis à jour

 

Des drones tactiques français ont été déployés en Centrafrique comme appui à la mission militaire des Nations unies (Minusca), ont annoncé la Minusca et l'état-major des armées françaises. "Les armées françaises ont proposé à la direction des opérations de maintien de la paix de l'ONU, la contribution d'une unité de drones tactiques au sein de la force de la Minusca", a indiqué ce mercredi le porte-parole de la mission militaire des Nations unies Vladimir Monteiro dans un communiqué. "Depuis le 20 mai, le détachement, composé d'une centaine de militaires, est pleinement opérationnel et met en oeuvre des drones SDTI du 61e Régiment d'artillerie de l'armée de terre stationné à Chaumont", a précisé pour sa part l'état-major des armées françaises dans un point des opérations transmis à l'AFP.

 

Les drones tactiques - et pas de combats - doivent servir à des missions de renseignement, afin de "mieux appréhender la menace que font peser certains groupes armés sur les populations civiles et l'intégrité territoriale", a ajouté M. Monteiro. Ces drones, promis en septembre 2016 par l'ex-ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, représentent "une nouvelle forme de l'engagement des armées françaises "en Centrafrique, selon l'état major, qui rappelle que 50 militaires français sont présents au sein de l'EUTM RCA, une mission de formation de l'armée centrafricaine mise en place par l'Union européenne. "Un drone est juste une caméra avec des ailes, après si la force sur le terrain n'est pas réactive (NRD: les Casques bleus de l'ONU sont une force défensive), ça ne sert pas à grand chose d'avoir les infos visuelles", estime dans le journal Ouest France Thierry Vircoulon, spécialiste de la région et chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI).

 

L'intervention de la France avec la mission Sangaris (décembre 2013 - octobre 2016) et de la Minusca qui compte environ 12.500 hommes a permis le retour au calme dans la capitale centrafricaine Bangui, mais pas dans l'intérieur du pays qui connaît un regain de violences depuis novembre. La Centrafrique peine à se relever du conflit de 2013 débuté avec le renversement de l'ex-président François Bozizé par les rebelles de la Séléka, suscitant la contre-offensive des milices d'autodéfense anti-balaka.

 

Le Figaro.fr avec AFP

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 23:12
RCA : partis politiques et société civile marchent pour la fin des violences
RCA : partis politiques et société civile marchent pour la fin des violences
RCA : partis politiques et société civile marchent pour la fin des violences

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 24/05/17 - La plateforme des partis politiques et des syndicats a organisé, mercredi à Bangui, une marche pacifique à travers les rues de la capitale pour dénoncer la montée des violences à l’intérieur de la Centrafrique et soutenir le président Faustin Archange Touadéra et son gouvernement.

 

Quelque peu retardée par la pluie, la marche a commencé au rond-point Marabena, pour certains, et au monument des Martyrs, pour d'autres. Elle a pris fin devant le palais de la République où un mémorandum a été remis au Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji. Dans le document, il lui est demandé plus de mesures pour la sécurisation des populations civiles.

 

Le Premier ministre a promis de discuter du contenu du document avec le Président de la République.

 

Cette mobilisation contre l’insécurité grandissante dans le pays coïncide avec la fin des trois jours de deuil national observé depuis lundi en mémoire des victimes des dernières violences en RCA.

 

Cela explique pourquoi les marcheurs qui n’étaient pas en très grand nombre portaient des habits noirs en signe de deuil.

 

Les marcheurs ont également appelé la Minusca à appliquer le chapitre 7 de son mandat qui l’autorise à utiliser la force pour protéger les civils ou encore « trop c’est trop, cesser de tuer nos parents » sur des banderoles.

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 23:08
Centrafrique le bain de sang doit cesser (procureure CPI)

 

 

 

 

24/05/17 (AFP)

 

Le principal procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, a lancé un appel mardi à la fin immédiate du bain de sang en Centrafrique, en avertissant que les crimes de guerre seraient punis.

 

Cet appel a été lancé au moment où les attaques se multiplient dans ce pays contre les civils et les Casques bleus.

 

Des combats entre anti-Balaka pro-chrétiens et factions ex-Séléka pro-musulmanes ont secoué récemment Bangassou, ville du sud-est de la République centrafricaine, frontalière de la République démocratique du Congo.

 

"La violence et les affrontements entre groupes armés dans plusieurs régions de la République centrafricaine ont augmenté au cours de ces derniers mois", a écrit Mme Bensouda dans un communiqué. "Ces crimes présumés sont peut-être de la compétence de la Cour pénale internationale et doivent cesser immédiatement".

 

Une récente offensive visant des Casques bleus en Centrafrique a été menée par un groupe qui a utilisé des armes lourdes, artillerie inhabituelle dans les combats qui ravagent ce pays d'Afrique centrale, s'était alarmée le 18 mai une responsable de l'ONU.

 

Diane Corner, représentante adjointe spéciale des Nations unies en Centrafrique, avait fait référence à une attaque survenue le 13 mai dans le quartier musulman de Bangassou, sur la rive nord du Mbomou, affluant de l'Oubangui servant de frontière naturelle entre la Centrafrique et la RDC.

 

L'affrontement avait provoqué la mort d'au moins 115 personnes, selon la Croix-Rouge centrafricaine, dont un Casque bleu marocain. D'autres Casques bleus -- 4 Cambodgiens et un Marocain -- avaient été tués le 8 mai quand leur convoi a été attaqué lors d'une embuscade, non loin de Bangassou. Cette attaque est la plus grave depuis le début de la mission de maintien de la paix de l'ONU.

 

D'autres combats ont fait des morts à Alindao et à Bria, mais ils ont opposé des anti-Balaka à des ex-Seleka, selon d'autres responsables.

 

A Bangassou, l'attaque visait "délibérément une base de la Minusca". Les anti-Balaka prochrétiens auraient attaqué la base onusienne avant de s'en prendre aux musulmans.

 

La situation à Bangassou reste "extrêmement fragile", avait ajouté Mme Corner, selon laquelle le contrôle des ressources dans cette région riche en diamants, or et café a sûrement joué un rôle dans l'offensive.

 

Les violences n'ont jamais cessé dans le centre-est du pays depuis le retrait de la force française Sangaris fin octobre 2016.

 

 

Déclaration de Madame Fatou Bensouda, Procureur de la Cour pénale internationale, au sujet de la recrudescence des violences en Centrafrique : « les crimes doivent cesser ! »

 

Ces derniers mois, les violences et les affrontements entre groupes armés se sont intensifiés en divers lieux de la République centrafricaine (RCA). Je suis profondément préoccupée par l’évolution de la situation et les attaques qui se seraient récemment produites à Bangassou, Bria et Alindao. La situation semble extrêmement précaire compte tenu des violences et des crimes graves qui seraient commis contre des civils, des soldats chargés du maintien de la paix et le personnel humanitaire. Ces crimes relèvent peut-être de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI) et doivent immédiatement cesser.

 

J’exhorte tous les individus et les groupes en RCA qui commettent des actes de violence, y compris ceux qui semblent être liés aux groupes des anti-balaka et de l’ex-Séléka, à y mettre fin.

 

Mon Bureau surveille de près l’évolution de la situation afin de déterminer les mesures qu’il convient éventuellement de prendre.

 

Nous sommes prêts à assister les autorités compétentes centrafricaines qui ont en premier lieu le devoir de mener une enquête et des poursuites contre les responsables présumés de ces crimes.

 

Mon Bureau enquête à propos de crimes commis en RCA depuis le 1er août 2012 à la suite d’un deuxième renvoi adressé par les autorités de ce pays. Notre travail se poursuit sur place. Je n’hésiterai pas à intervenir si ces crimes récemment perpétrés relèvent de la compétence de la CPI et je prendrai toutes les mesures qui s’imposent pour que les auteurs de ces actes rendent des comptes, sans contrevenir aucunement au principe de complémentarité.

 

Le Bureau du Procureur de la CPI mène des examens préliminaires, des enquêtes et des poursuites à propos du crime de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, en toute indépendance et en toute impartialité. Il poursuit actuellement des enquêtes en Ouganda, en République démocratique du Congo, au Darfour (Soudan), en République centrafricaine (deux enquêtes distinctes), au Kenya, en Libye, en Côte d’Ivoire, au Mali et en Géorgie. Il conduit également des examens préliminaires à propos des situations en Afghanistan, en Colombie, en Guinée, en Iraq/Royaume-Uni, en Palestine, au Nigéria, en Ukraine, au Burundi et au Gabon et de la situation relative aux navires battant pavillons comorien, grec et cambodgien.

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Division de Communication Stratégique et d'information publique

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

https://minusca.unmissions.org | @UN_CAR |

 

 

Fatou Bensouda, procureur de la CPI appelle à la cessation des crimes en RCA

 

APA-Bangui (Centrafrique) mai 24, 2017 à 19:07  - La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, s’est dite mercredi «profondément préoccupée par l'évolution de la situation et les attaques qui se seraient récemment produites à Bangassou, Bria et Alindao », des villes de l’est de Centrafrique.

 

Le bureau de la Cour Pénale Internationale en RCA a rendu public ce mercredi à Bangui les préoccupations de Mme Bensouda, contenues dans une déclaration.

 

La procureure déplore la précarité de la vie des habitants de ces régions en soulignant que leur situation « semble extrêmement précaire compte tenu des violences et des crimes graves qui seraient commis contre des civils, des soldats chargés du maintien de la paix et le personnel humanitaire. »

 

Fatou Bensouda demande par conséquent que ces violences cessent, avertissant qu’elles peuvent être de sa compétence et que son bureau « surveille de près l'évolution de la situation afin de déterminer les mesures qu'il convient éventuellement de prendre. »

 

 

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 23:05

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

LE CALME REVIENT PROGRESSIVEMENT A BANGASSOU MAIS LES DÉFIS RESTENT IMPORTANTS

 

Bangui, 24 mai 2017 – La ville de Bangassou dans la préfecture du Mboumou (sud-est de la République Centrafricaine) retrouve progressivement le calme tandis que les activités administratives et socio-éducatives reprennent après l’intervention robuste des casques bleus de la MINUSCA, mais les défis sécuritaires restent importants, a annoncé la Mission. La ville a été le théâtre, le 13 mai 2017, d’un assaut lancé par des groupes d’auto-défense assimilés aux anti-Balaka qui a causé plusieurs victimes et fait des milliers de déplacés.

 

“La MINUSCA a rapidement maitrisé la situation dans la ville de Bangassou avec l’arrivée des casques bleus portugais le 15 mai, appuyé par un raid aérien. Ces opérations ont permis de libérer les membres des communautés séquestrés par les assaillants. Depuis le 21 mai, l’unité des casques bleus bangladais, qui renforcent les soldats de la paix marocains, organise la sécurisation de la ville de Bangassou”, a affirmé le chef du Bureau de la MINUSCA à Bangassou, Marylin Ngum Fru. Cette responsable qui s’adressait aux journalistes par vidéo-conférence lors du point de presse hebdomadaire de la MINUSCA, a ajouté que l’action des casques bleus “a permis une reprise des activités administratives et socioéducatives”, mais a précisé que malgré “un calme précaire, les défis sécuritaires, socio-humanitaires et économiques sont énormes et réels.”

 

Lors du point de presse, le chef du Bureau de la MINUSCAà Bangassou a rappelé les différentes actions menées par la Mission, y compris en partenariat avec les entités locales, face aux risques de dégradation constatés en mars et avril 2017. “Pour répondre à ces problèmes, la MINUSCA Bangassou a effectué des missions conjointes de protection et d’évaluation sécuritaire à Bakouma, Nzako, Gambo, Ouango/Bema, Zobe Mbari, Yongossaba, Yongofongo, Rafai. Des dialogues ont été tenus avec les groupes armés et des séances de sensibilisation communautaires sur la non-violence. Un plan de sécurisation de deux axes Bangassou-Bakouma, l’axe Bangassou-Ngaba, l’axe Bangassou-Rafai et le centre Bangassou a été mis en œuvre par les forces marocaines à travers les patrouilles robustes régulières. La section des affaires civiles et les partenaires ont lancé un plan d’action dit de prévention de tensions intercommunautaires”, a-t-elle dit. L’attaque de Bangassou a eu lieu alors qu’était en cours de mise en œuvre un projet d’appui au Comité de paix et de médiation du Mbomou sur la prévention de tensions intercommunautaires. L’assaut a eu lieu cinq jours après l’attaque du convoi marocain près de Bangassou, ayant fait cinq morts et 10 blessés parmi les casques bleus.

 

Lors du point de presse de mercredi, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a indiqué que le Procureur de la Cour Penale Internationale, Fatou Bensouda, s’est dit “profondément préoccupé par l’évolution de la situation et les attaques qui se seraient récemment produites à Bangassou, Bria et Alindao” et que les crimes graves commis contre des civils, des soldats chargés du maintien de la paix et le personnel humanitaire “relèvent peut-être de la compétence de la Cour pénale internationale et doivent immédiatement cesser.” Dans un communiqué diffusé mardi, le Procureur a indiqué que son Bureau est “prêt à assister les autorités compétentes centrafricaines qui ont en premier lieu le devoir de mener une enquête et des poursuites contre les responsables présumés de ces crimes.”

 

D’autre part, Vladimir Monteiro a indiqué que la MINUSCA vient de renforcer ses capacités d’observation et de renseignement avec une unité de drones tactiques qui lui permettra de “mieux appréhender la menace que font peser certains groupes armés sur les populations civiles et l’intégrité territoriale.” “Les armées françaises ont proposé à la direction des opérations de maintien de la paix de l’ONU, la contribution d’une unité de drones tactiques au sein de la force de la MINUSCA. Cette unité, composée de moins d’une centaine d’hommes, a été déployée récemment et est désormais opérationnelle. Elle a effectué ses premiers vols de surveillance dans la région de Bambari”, a ajouté le porte-parole. Les drones tactiques SDTI peuvent mener des missions de reconnaissance et de surveillance dans un rayon pouvant atteindre 160 km et leurs optiques leur permettent de détecter un véhicule à six kilomètres.

 

Pour conclure, Monteiro a annoncé le lancement, le 30 mai prochain à Bangui, de la cartographie sur les violations graves des droits de l’homme et des atteintes au Droit International Humanitaire (DIH) commises en RCA entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2015. Le lancement du document se fera en présence du Sous-Secrétaire général aux droits de l'homme, qui est attendu vendredi en République centrafricaine pour une visite de cinq jours.

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Division de Communication Stratégique et d'information publique

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

https://minusca.unmissions.org | @UN_CAR |

LE CALME REVIENT PROGRESSIVEMENT A BANGASSOU MAIS LES DÉFIS RESTENT IMPORTANTS
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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 22:44
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le Premier Ministre et son gouvernement devant l’Assemblée Nationale

 

Par Sylvestre Sokambi le 24 mai 2017

 

BANGUI, 24 mai 2017 (RJDH)—Le Premier Ministre Mathieu Simplice Sarandji et certains de ses ministres ont répondu, cet après midi aux questions orales de l’Assemblée Nationale. Les questions sécuritaires ont été au premier plan de cet exercice démocratique.

 

Le regain de violences dans plusieurs villes de l’arrière-pays a été le principal point abordé par les députés qui sont intervenus lors des questions orales au gouvernement.

 

Serge Singa, député de Bangassou qualifiant « d’horreur », les violences dans sa circonscription, a demandé la relève du contingent marocain basé à Bangassou. Pour ce député, ces casques bleus n’ont pas pu faire ce qu’il faut pour sécuriser les populations civiles lors de la montée en puissance de la violence dans la région.

 

Le député Anicet Georges Dologuelé s’est interrogé sur la capacité du gouvernement à ramener la paix et la sécurité en République Centrafricaine. Pour le président de l’URCA, la situation est inquiétante vu que les groupes armés ont repris du terrain ces derniers jours dans plusieurs préfectures du pays. Anicet Georges Dologuelé invite le gouvernement, « à se concentrer sur l’essentiel qui est la sécurité ».

 

Thierry Vackat, député de Mogoumba et président de la commission défense, s’étonne de l’inaction du gouvernement face à la montée en puissance de l’insécurité, « comment aujourd’hui vous comptez protéger les Centrafricains ? Les gens ont été tués à Bangassou, Alindao et ailleurs mais quelles dispositions avez-vous prises pour prévenir cette situation ? », s’est-il adressé au Premier Ministre.

 

Mathieu Simplice Sarandji s’est dit conscient du regain de violence. Pour lui, « le gouvernement a une stratégie réelle pour freiner les violences qui sont des actes des ennemis de la paix. Nous allons déployer des Faca pour que nos frontières soient protégées, c’est ce que le président entend par armée de projection », a promis le Premier Ministre.

 

Lors de ces questions orales, les députés ont aussi abordé des questions liées aux difficultés relatives au décaissement des fonds en faveur de l’Assemblée Nationale, des accusations contre certains leaders des partis politiques suite aux violences de ces derniers jours et à la situation des jeunes envoyés en formation en Israël, jeune considérés comme des parents du chef de l’Etat.

 

Le passage du Premier Ministre à l’Assemblée Nationale était sollicité depuis plusieurs semaines par les députés. La dernière interpellation du Premier Ministre Mathieu Simplice Sarandji à l’Assemblée Nationale remonte au mois de juin 2016.

 

 

Centrafrique : Mohamed Moussa Dhaffane appelle les groupes armés à un engagement sincère et au succès du DDRR

 

Par Bienvenue Marina Moulou-Gnatho le 24 mai 2017

 

BANGUI, 24 Mai 2017(RJDH) –Mohamed Moussa Daffane de la Séléka Rénovée a appelé les groupes armés au respect du quota alloué aux groupes armés dans le cadre du projet pilote et la sincérité des groupes armés pour la réussite du processus DDRR. Propos exprimé ce 23 mai dans une interview au RJDH.

 

L’appel de Mohamed Moussa Dhaffane intervient dans un contexte où certains groupes armés boudent le nombre qu’ils ont qualifié d’insignifiant de 40 combattants par entité pour le projet pilote DDRR alors que des combats inter force non conventionnelle sont signalés au Sud et au Nord-Est du pays.

 

Mohamed Moussa Dhaffane trouve justifié les inquiétudes de certains groupes armés et appelle à la patience car c’est une phase pilote. « Je comprends qu’il ait des inquiétudes, mais pour ma part je pense que c’est juste un ballon d’essai comme son nom l’indique projet pilote. Donc il faut saisir cette proposition après, on verra l’impact sur le retour de la paix et la cohésion sociale. Parce que l’essentiel est que les centrafricains retrouvent la paix et le vivre en harmonie », estime-t-il.

 

Les activités de sélection des combattants qui feront partie de ce projet pilote se poursuivent mais de long allène. Un travail difficile d’après le leader de la Séléka Rénovée, « c’est vraiment un travail difficile car le nombre des combattants est trop élevé dont il faut faire un travail de fond et il nous faut aussi l’aide de la Minusca en ce qui concerne les moyens logistiques pour descendre sur le terrain surtout en province », souhaite- Mohamed Moussa Dhaffane.

 

Au sujet de l’insécurité grandissante dans l’arrière-pays à travers des combats intergroupes armés, Mohamed Moussa Dhaffane a déploré ce regain de violence et appelle les groupes armés à un front-parlé, « c’est assez grave, mais j’appelle les uns et les autres au dialogue et aux négociations d’abord entre les groupes armés, avec le gouvernement et la communauté internationale car c’est la meilleure solution pour le retour définitif de la paix », propose- il.

 

La Séléka rénovée est l’une des factions de la Séléka qui a renversé François Bozizé et partie prenante au processus DDRR.

 

 

Centrafrique : Plusieurs banguissois marchent pour la paix à Bangui

 

Par Bienvenu Matongo le 24 mai 2017

 

BANGUI, 24 Mai 2017(RJDH)…Au moins un millier des banguissois ont marché ce 24 mai à Bangui pour exiger la paix. Cette marche qui a commencé à la place de la réconciliation a chuté à la Primature où un mémorandum a été remis au premier ministre Mathieu Simplice Sarandji.

 

Cette marche des forces vives de la nation intervient une semaine après la tension sécuritaire au sud et au nord-est du pays faisant plus de 250 morts et des déplacés internes et externes et des maisons brulées. Le premier ministre a reçu le mémorandum quelques heures avant les questions orales adressées au gouvernement auquel il a tenté d’y répondre à l’Assemblée Nationale.

 

Fernand Mandé-Ndjapou, l’un des initiateurs de cette marche justifie cette mobilisation comme un soutien à l’effort du gouvernement et de la communauté internationale en faveur de la sécurité « les centrafricains ont répondu massivement à l’appel et sont déterminés à dire non. Nous ne pouvons pas laisser le pays dans cette situation », a-t-il indiqué.

 

Les marcheurs ont brandi des banderoles sur lesquelles on peut lire « il faut tout mettre en œuvre pour restaurer la paix et la Sécurité sur toute l’étendue du territoire national ; mettre fin aux violences et activités déstabilisatrices sur toutes ses formes ; accélérer le processus du désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR) déjà amorcé ; traquer, arrêter et traduire en justice tous les auteurs et Co-auteurs des crimes de guerre et crime contre l’humanité ».

 

Cette marche est la deuxième du genre depuis l’accession de Faustin Archange Touadera au pouvoir.

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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 22:03
Lu pour vous : Pourquoi la crise centrafricaine dure et va durer…
Lu pour vous : Pourquoi la crise centrafricaine dure et va durer…

 

 

 

 

Thierry Vircoulon  Enseignant en sécurité et conflit en Afrique, Sciences Po – USPC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 18:32
Le pape François appelle « au silence des armes à feu » en Centrafrique

 

 

 

http://urbi-orbi-africa.la-croix.com  22 mai 2017

 

À la prière de Regina Caeli du dimanche 21 mai devant des milliers de personnes, le pape François a renouvelé son appel « au silence des armes à feu » pour la paix en Centrafrique, une semaine après l’attaque meurtrière de Bangassou à l’est du pays.

 

Le pape François s’est indigné, dimanche 21 mai, de la recrudescence de violences meurtrières en provenance de la Centrafrique, où plusieurs dizaines de musulmans ont été tuées la semaine dernière par un groupe armé dans la région de Bangassou, à 500 kilomètres de la capitale Bangui.

 

« Des nouvelles douloureuses proviennent malheureusement de la République centrafricaine, que je porte dans mon cœur, surtout après ma visite du 29 au 30 novembre 2015 », a-t-il déploré devant environ 20 000 fidèles à la fin de la prière du Regina Caeli, place Saint-Pierre à Rome. Il faisait allusion à l’attaque menée le week-end du 13 et 14 mai, par un groupe centaine d’anti-balakas dans la région à majorité musulmane de Bangassou.

 

Le pape a déclaré que les « affrontements armés constituent une menace au processus de paix ». Il a tenu à inviter à l’amour de Dieu et du prochain comme « le plus grand commandement » de l’Évangile face aux luttes armées tout se faisant « proche du peuple et des évêques et de tous ceux qui se soucient du bien du peuple et la coexistence pacifique en Centrafrique. »

 

L’attaque meurtrière a commencé le 13 mai par l’irruption du groupe armé constitué de plusieurs centaines d’« anti-balakas », qui ont pris pour cible la communauté musulmane du quartier de Tokoyo, malgré la présence d’un contingent de la Minusca (la mission des Nations unies en Centrafrique).

 

Alors que la Croix-Rouge locale fait état de plus de 100 morts, Mgr Juan José Aguirre, évêque de Bangassou interrogé par Radio Vatican, a évoqué 80 morts et 150 blessés. Il dit avoir « aidé la Croix-Rouge à ramasser les corps, qui étaient depuis trois jours dans les rues, pour les enterrer ». L’évêque a dit rester « aux côtés des milliers des musulmans terrorisés pour prêter mains fortes aux pauvres, aux femmes, aux malades et aux enfants comme bouclier humain ».

 

 « Je prie pour les morts et les blessés et je renouvelle mon appel au silence des armes à feu pour que le dialogue l’emporte afin de donner la paix et le développement à la Centrafrique », a imploré le pape au regard d’une guerre civile qui déstabilise le pays depuis la chute du président François Bozize en décembre 2012.

 

Jean-Paul Musangania

 

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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 18:11
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique Les drones français à Bambari en appui à la Minusca

 

Par Fleury Agou le 23 mai 2017

 

BANGUI, 23 mai 2017 (RJDH)–Annoncer depuis septembre 2016 par l’ancien Ministre de la Défense de François Hollande Jean Yves Le Drian, la défense française annonce que ces engins sont déjà déployés à Bambari au centre du pays pour appuyer la Minusca.

 

A la fin de l’opération Sangaris, l’ancien Ministre de la Défense, Jean Yves Le Drian a promis le déploiement des drones en Centrafrique pour renforcer les actions des forces de la Minusca. Ces drones sont opérationnels au centre du pays alors que 6 forces des nations unies ont perdu la vie dans un affrontement au sud du pays ce mois de mai.

 

Huit mois après son annonce, un site d’information sur les questions militaires, notamment le blog du ministère de la defense.blogs.ouest-france.fr a publié que « les drones SDTI du 61e RA sont prêts à voler dans le ciel centrafricain » avant d’ajouter que « l’Onu confirme désormais leur déploiement, tout comme l’EMA français qui précise toutefois que les modalités pratiques (dans le cadre d’un MoU) ne sont pas encore tout à fait réglées mais que les vols sont imminents. Une annonce conjointe est attendue ».

 

Après la Monusco, le Sud Soudan, ces drones seront-ils efficaces?

 

Depuis octobre 2016, des combats intenses ont opposé d’anciens alliés de la Séléka, le FPRC allié aux Anti-Balaka et l’UPC. Ces violences dans la Ouaka, la Basse-Kotto et la Haute-Kotto ont accentué la crise humanitaire. La semaine passée, une attaque d’un nouveau groupe armé se réclamant autodéfense a causé environ 115 morts à Bangassou. La Minusca a usé de ses moyens aériens pour venir à bout de ces assaillants « organisés tactiquement ». La nouvelle valeur ajoutée de l’ex opération Sangaris mettra-t-elle fin aux actions hostiles des mouvements armés ?

 

En RD Congo, la Monusco dispose de ces engins sans pilotes depuis 2013, mais les groupes armés continuent de piller et de tuer. Au Sud Soudan, malgré leur présence il y a six (06) mois, les Casques Bleus ne jugulent pas la violence. En Centrafrique, l’Opération Sangaris avait de moyens militaires efficaces sur le terrain mais le pays reste instable. Outils très indispensable aux renseignements, les drones ne constituent pas la clé de la sécurité et ne sera pas une réponse à l’« immobilisme » de la Minusca. C’est le même centre de décision comme du temps de Sangaris : l’approche vis-à-vis des groupes armés n’a pas changé, il faut seulement appliquer le mandat de la force onusienne.

 

Sur ces objets Thierry Vircoulon, spécialiste de la région et chercheur à l’IFRI, a déclaré à lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr qu’« on peut avoir des yeux dans les airs mais il faut aussi avoir des gens actifs sur le terrain et les drones ne règlent pas le problème de passivité des casques bleus ».

 

Développé par Sagem, le drone tactique Sperwer décolle au moyen d’une catapulte. D’une endurance de 4 à 5 heures, il affiche un rayon d’action de 80 km. Doté de plusieurs capteurs, il transmet des images en direct via un terminal RVT. Enfin, il peut voler à une altitude de plus de 3.000 mètres avec une vitesse de près de 170 km/h.

 

 

Centrafrique : Les moustiques résistent aux insecticides à Bangui, selon une étude de l’Institut Pasteur de Bangui

 

Par Fridolin Ngoulou le 23 mai 2017

 

BANGUI, 23 Mai 2017 (RJDH)—Les moustiques sont résistantes aux insecticides, cela implique le changement de la stratégie de lutte contre le paludisme. C’est le résultat d’une étude réalisée en collaboration avec l’Institut Pasteur de Bangui, dont la synthèse a été rendue publique ce 18 Mai.

 

Le paludisme en Centrafrique figure au premier rang des causes de mortalité et de morbidité. Cependant, outre des moustiquaires imprégnées, la lutte anti-vectorielle est l’une des approches pour réduire la transmission de cette infection. L’étude a touché les quartiers Ouango, Gbanikola, Yapélé, PK10, Petevo, Centre-ville et Cattin.

 

Afin d’estimer le niveau de sensibilité de ces vecteurs et mettre en évidence les mécanismes impliqués dans la résistance aux insecticides des populations d’An. gambiae ont été collectées en 2014 dans sept quartiers de la ville de Bangui. Cette étude a été menée conjointement par des chercheurs de l’Université de Denver aux Etats-Unis, d’Abomey-Calavi au Bénin et l’Institut Pasteur de Bangui.

 

La Méthodologie adoptée pour arriver à cette conclusion est scientifique selon l’Institut Pasteur « Au laboratoire, les auteurs ont procédé premièrement aux bio-essaies c’est-à-dire à l’exposition de ces populations d’An. gambiae aux insecticides pour évaluer leur mortalité après 24 heures. Ensuite, des analyses moléculaires et biochimiques ont été réalisées pour comprendre les mécanismes à l’origine de cette résistance », précise l’Institut Pasteur de Bangui.

 

Les résultats des bio-essais indiquent que toutes les populations d’An. gambiae testées sont résistantes au DDT et aux pyréthrinoïdes puisque le taux de mortalité enregistré après 24 heures a été inférieure à celle de la souche de référence dite (souche sensible) utilisée lors des tests. « En revanche, ces populations étaient toutes sensibles au malathion et au fénitrothion, exceptée une population collectée sur l’un des sept quartiers (Gbanikola). A cet effet, le malathion et le fénitrothion pourront être proposés pour la lutte contre An. Gambiae », soutient l’Institut Pasteur de Bangui.

 

L’étude relève que les principales causes de résistance identifiées chez ces populations d’An. gambiae sont la présence de la mutation kdr-w (L1014F) dans tous les sites et la quantité élevée d’enzymes de détoxification chez les moustiques analysés, tel que le Cyt P450, le GST et les estérases connues pour empêcher l’action de l’insecticide et donc réduire son efficacité chez le moustique.

 

L’institut Pasteur de Bangui et les chercheurs proposent à ce que de nouvelles études soient menées rapidement pour identifier de nouvelles stratégies de lutte contre le paludisme en RCA.

 

L’élimination du paludisme d’ici 2030, est l’un des objectifs fixés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En Centrafrique, selon les données officielles, le Paludisme représente 70% du taux de morbidité.

 

Lire : https://parasitesandvectors.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13071-016-1965-8

 

 

Centrafrique : La brasserie augmente le prix de la bière castel

 

Par Judicael Yongo le 23 mai 2017

 

BANGUI, 23 Mai 2017(RJDH)—Le prix de la bière Castel a été revu en hausse par la Brasserie MOCAF. Cette augmentation est faite en commun accord avec le gouvernement.

 

Cette augmentation, selon Thierry Lancien, Directeur Général de la MOCAF ne concerne que la bière Castel, « nous avons augmenté seulement la bouteille de la bière de Castel à 700frs contre 650 Fcfa avant », explique t-il.

 

Le ministère du commerce aurait donné son aval pour cette augmentation que la brasserie justifie par le poids des charges, « nous avons fait cela pour faire face aux nombreuses charges qui pèsent sur nous aujourd’hui », confie le numéro 1 de Mocaf.

 

A la radio nationale, la semaine dernière le ministre du commerce a lui-même annoncé cette augmentation du prix de la bière de la Mocaf. Alors que la brasserie dit n’avoir augmenté que le prix d’une seule bière, la quasi-totalité des grossistes et revendeurs l’ont généralisé. Sur toutes les bières, ils ont ajouté 50 Fcfa, situation que la Mocaf dénonce, « nous regrettons ce comportement.

 

Les consommateurs interrogés exigent le respect du prix réglementaire fixé par les autorités. La brasserie promet une grande sensibilisation sur la question la semaine prochaine, « nous allons faire une sensibilisation pour que les prix soient respectés », promet le DG de Mocaf.

 

Entre 2000 et 2017, le prix de la bière en Centrafrique est augmenté de 45% par la seule brasserie que compte le pays.

 

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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 00:04
RC§!a : Quai d'Orsay – Déclaration du porte-parole

 

 

 

5 – République centrafricaine

 

Quai d'Orsay – Déclaration du porte-parole

 

Q – La situation en Centrafrique ne cesse de se dégrader depuis l'arrêt de la mission Sangaris. Que propose Paris pour éviter que cette situation continue de s'empirer ?

 

R – En étroite concertation avec ses partenaires africains, européens et internationaux, la France suit avec attention la situation en République centrafricaine. Elle appelle l'ensemble des partenaires de ce pays à rester engagés aux côtés du président Touadéra et des autorités.

 

La France encourage l'ensemble des acteurs centrafricains à agir dans un esprit d'unité et de réconciliation nationale. Elle soutient les efforts entrepris pour y rétablir la sécurité et l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire et appelle à la mise en œuvre rapide du processus de désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement.

 

Elle salue l'action de l'opération des Nations unies (MINUSCA), à laquelle participent des militaires français et dont nous venons de renforcer la capacité d'analyse stratégique en mettant à sa disposition des drones.

 

En étroite coordination avec les autres bailleurs, la France participe également, à titre bilatéral et européen, à l'aide au développement, en appuyant le renforcement des capacités de l'administration centrafricaine et la fourniture de services aux populations, dont l'éducation et la santé.

 

Nous soutenons également le processus de montée en puissance de l'armée centrafricaine, avec l'apport de la mission européenne de formation EUTM, à laquelle nous contribuons activement.

 

La France appuie par ailleurs les demandes de la RCA en matière de lutte contre l'impunité et salue les progrès en cours vers la mise en place d'une cour pénale spéciale.

[…]

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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 23:45
La RCA et le Rwanda signent un accord-cadre de coopération

 

La RCA et le Rwanda signent un accord-cadre de coopération

 

APA-Bangui (Centrafrique) 22/05/17 - Le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Charles Armel Doubane, de retour au pays après un séjour au Rwanda a annoncé la signature avec cet Etat d’un accord-cadre de partenariat dans plusieurs domaines.

 

Cette coopération couvre les domaines politique, économique, social, culturel et technique, précise le ministre dans un communiqué publié vendredi à Bangui.

 

La RCA est très intéressée par le modèle de sortie de crise et du développement du Rwanda et veut s’en inspirer à travers un cadre de coopération qui favorise les échanges.

 

Ainsi avant la signature de ce cadre de coopération plusieurs missions d’échanges ont été organisées au Rwanda par les membres de la société civile centrafricaine.

 

Pour leur part, les victimes de génocide du Rwanda sont venues en RCA témoigner de la manière utilisée pour résoudre la crise qu’ils ont traversée.

 

Selon le communiqué, « c’est dans le souci de promouvoir les relations d’amitié sur une base légale que les deux pays frères et amis ont scellé cet accord dans l’intérêt des deux Etats. »

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