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4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 23:49
Centrafrique: Washington condamne le regain de violences et soutient l'ONU

 

Centrafrique: Washington condamne le regain de violences et soutient l'ONU

 

June 3, 2017 (AFP) - La diplomatie américaine a condamné vendredi le regain de violences en Centrafrique et a apporté son soutien à la force de l'ONU dans ce pays ravagé par des haines communautaires entre groupes armés pro-musulmans et pro-chrétiens.

 

"Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par les dernières violences à Bangassou et la poursuite des violences par des bandes armées dans d'autres parties du pays", a réagi le département d'Etat après l'attaque, le 13 mai, contre un quartier musulman de Bangassou, une ville à 470 km à l'est de Bangui.

 

Cette localité d'environ 35.000 habitants, à majorité chrétienne, sur la rivière Mbomou, frontière avec la République démocratique du Congo, a été le théâtre il y a trois semaines d'une attaque par des centaines d'assaillants.

 

Un bilan de la Croix-Rouge centrafricaine et du bureau des Affaires humanitaires des Nations unies en Centrafrique (Ocha) a fait état de 108 morts et de 76 blessés.

 

Selon la force de l'ONU (Minusca, 12.500 hommes), les coupables sont des miliciens anti-balaka, se revendiquant défenseurs des chrétiens face aux ex-rebelles séléka, majoritairement musulmans.

 

"Nous condamnons avec force ces actes de violence (...) et insistons sur le besoin fondamental que tous les acteurs oeuvrent à la paix et à la prospérité dans un pays qui souffre depuis trop longtemps de l'instabilité et des conflits", a jugé la diplomatie américaine dans un communiqué.

 

Le département d'Etat a également déploré "la mort récemment de six soldats de la force de maintien de la paix Minusca" et assuré que "les Etats-Unis soutenaient avec force le travail de l'ONU et de la Minusca".

 

L'appui de la précédente administration de Barack Obama et de son secrétaire d'Etat John Kerry aux forces de maintien de la paix de l'ONU dans le monde, en particulier en Afrique, ne faisait guère de doute. En revanche, l'administration de Donald Trump et de son chef de la diplomatie Rex Tillerson semble remettre en cause cet engagement multilatéral.

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4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 23:37
CENTRAFRIQUE : UNE CATASTROPHE CHASSE L'AUTRE par Anatole GBANDI

 

 

 

 

   Pour éviter que la population de Bambari ne soit prise sous les feux croisés de Darass qui tenait la ville, et de ses anciens amis de la Séléka, qui voulaient l'en déloger, la MINUSCA (1) n'a pas trouvé mieux que de laisser partir le condottiere nigérien, pour des régions relativement épargnées jusqu'ici mais qui vont malheureusement basculer dans l'horreur à leur tour.

 

  1. FAUTE LOURDE

 

   Cette énième flambée de violence était prévisible, comme l'était, quelques années auparavant, le transfert des Séléka lourdement armés, de Bangui en province. Que de déceptions ! Mais qui sont ces militaires  de l'ONU qui n'apprennent pas de leurs échecs ? Régler le conflit centrafricain a consisté jusqu'ici à déplacer les foyers de tension, à faire passer les théâtres d'affrontements d'une région à l'autre, avec son cortège de morts, avec son cortège de blessés, comme si cette guerre n'aurait jamais de fin. Il me semble, et cela n'a point échappé à la sagacité des observateurs, qu'il était relativement aisé de réduire la rébellion Séléka pendant que ses généraux et le gros de ses troupes se trouvaient à Bangui que maintenant qu'on les a semés comme de l'ivraie dans toutes les provinces.

 

   Les jours passent et le doute s'installe. Après, je ne sais plus quel massacre, un des hauts dirigeants de l'ONU en charge du conflit centrafricain avait promis que dorénavant ses hommes seraient proactifs. Promesse de gascon, lui diraient aujourd'hui Alindao, Bangassou, Mobaye. En Centrafrique, un drame chasse l'autre et les promesses des Nations unies n'engagent que ceux qui les reçoivent.

 

2. DOS AU MUR

  

La violence des derniers affrontements a surpris tout le monde, à l'exception de la MINUSCA, qui savait qu'en laissant partir vers la frontière sud de la Centrafrique un homme traqué, accusé de vols, de rébellion et de massacres, elle le poussait littéralement dans ses derniers retranchements. C'est un buffle blessé qu'elle a lâché dans la Basse-Kotto. Il sera d'autant plus difficile à capturer qu'il y dispose à Mboma, à côté de Zangba, à quinze kilomètres de Mobaye, d'une base militaire. Pendant qu'à Bambari la MINUSCA parlementait avec lui, il assurait ses arrières, en transformant la Basse-Kotto en un véritable camp retranché. Ce secret de Polichinelle, toute la population de Mobaye le savait, qui s'est enfuie comme un seul homme de l'autre côté de la rivière, à Mobayi-Mbongo, en territoire congolais.

 

   Les deux villes portent le même nom comme la plupart des villages qui se font face de part et d'autre de l'Oubangui. Elles partagent aussi une longue tradition d'entraide. Quand les rebelles de Mulélé, le vengeur malheureux de Lumumba, avaient attaqué Mobayi, toute sa population s'est repliée sur Mobaye. Et réciproquement quand la Séléka s'empara de Mobaye en 2013, sa mauvaise réputation l'avait précédée dans la ville et fait fuir à Mobayi tous ses habitants.

 

3. DRAME HUMANITAIRE

 

 Deuxième fuite en moins de cinq ans : les mêmes causes produisant les mêmes effets. Mais cette fois-ci, il ne s'agit pas d'une simple fuite : on peut parler de sauve-qui-peut à Mobaye. Pour une raison que j'ignore, la population n'a pas fui à Mobayi-Mbongo, mais à côté, en aval, sur une plage d'un kilomètre et demi où l'on ne trouve rien. Pas l'ombre d'un arbre où s'abriter de la canicule ou des orages, pas de nourriture, pas d'eau potable : on se contente de boire l'eau de la rivière. Ces conditions extrêmes n'augurent rien de bon. Des enfants et des vieillards ont commencé à mourir, sur du sable chaud ou mouillé par temps d'orage, dans une zone qui, avant la construction du barrage hydroélectrique par Mobutu, était inondable pendant la saison des pluies.

   

Je précise à l'attention des autorités centrafricaines, si autorités il y a, que la MINUSCA à Mobaye a prêté main forte aux séides d'Ali Darass pour chasser la population des villages qu'elle était venue protéger. Au moment où je termine cette tribune, Mobaye n'est plus qu'une ville fantôme, arpentée par des pillards, les sicaires du condottiere nigérien.

 

   GBANDI Anatole

 

  1. MINUSCA : acronyme ronflant de << Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations unies pour la Stabilisation de la Centrafrique

 

 

   Le 4 juin 2017                 

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2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 23:32

 

 

 

 

Par Judicael Yongo le 2 juin 2017

 

BANGUI, 02 Juin 2017(RJDH) —-Les juges nationaux et internationaux de la Cour Pénale Spéciale prêteront serment la semaine prochaine. L’annonce a été faite par le chef du projet d’appui à la Cour Pénale Spéciale, Gaston Asitaki ce 1er juin à Bangui.

 

L’annonce de la date de prestation du serment des juges de la Cour Pénale Spéciale intervient 3 jours après la publication des crimes graves commis dans le pays entre janvier 2003 jusqu’à 2015, rapport devant servir de guide à l’accusation pour lequel la société civile veut son extension au-delà de la période indiquée. Cette prestation de serment marquera le début des activités de cette institution judiciaire.

 

Gaston Asitaki, chef du Projet d’appui à la Cour Pénale Spéciale a indiqué à cet effet qu’un comité est en place pour des dispositions d’ordre logistique et sécuritaire, « nous avons été contactés par la présidence de la République d’organiser en collaboration avec le ministère de la Justice dans un délai rapide la prestation de serment la semaine prochaine. Un comité est en place pour des dispositions sécuritaires et logistiques du côté des partenaires internationaux. Et comme vous le savez, les autorités centrafricaines veulent que cela se fasse très-très rapidement », a-t-il précisé.

 

8 juges sur 25 que devront compter la Cour Pénale Spéciale sont déjà nommés et la prestation de serment est annoncée alors qu’un regain de violence est enregistré dans plusieurs villes de l’arrière-pays.

 

 

 

Centrafrique : Clarisse Manahou sensibilise les femmes victimes à déposer plaintes à la CPS

 

Par Nina Verdiane Niabode le 2 juin 2017

 

BANGUI, 02 Juin 2017 (RJDH)…Clarisse Manehou, coordonnatrice des femmes de la plateforme religieuse a appelé toutes les femmes victimes de conflit en Centrafrique à ne pas manquer le rendez-vous de la Cour Pénale Spéciale. Elle compatie aux victimes des violences au sud et au nord-est du pays. Position exprimée lors d’une interview accordée au RJDH ce 1er juin à Bangui.

 

RJDH : madame Clarisse Manéhou, bonjour !

 

Clarisse Manéhou : bonjour madame la journaliste.

 

RJDH : Vous êtes coordonnatrice de la plateforme des confessions religieuses de Centrafrique. Dites-nous quel est votre point de vue par rapport à cette recrudescence de violence de ces derniers temps dans le pays ?

 

CM : Par rapport à la recrudescence des violences que nous sommes en train de vivre au niveau de la RCA, cela nous amène de la compassion et fait beaucoup réfléchir car nous ne savons plus ce que nous pouvons faire. Pendant le moment des violences passées, nous avions travaillé avec les belligérants, et mené des sensibilisations auprès des groupes des jeunes et des femmes pour que les exactions puissent prendre fin. Mais ce qui se passe actuellement dans certaines villes de notre pays nous a surpris. C’est inacceptable, nous serons donc obligés de reprendre nos bâtons de pèlerin pour parler à nos compatriotes, pour dénoncer et dire haut ce qui passe réellement.

 

RJDH : Les femmes des villes sud de la RCA, notamment celles de Bangassou, Alindao, Bria et bien d’autres sont victimes de ces récents cas de violences. Comment réagissent les femmes des zones non affectées ?

 

CM : Vous savez dans toutes les violences enregistrées dans ce pays, ce sont les femmes qui sont beaucoup plus victimes parce qu’elles n’ont pas d’armes, elles n’ont pas de quoi se défendre. Nous femmes de la capitale compatissons à nos sœurs là. Vous avez été témoins lorsqu’on a fait passer la fête des mères ici à Bangui pour soutenir les femmes qui souffrent en ce moment dans les arrières pays. Cela nous n’avait pas arrangé que nous fêtons ici à Bangui tandis que nos paires souffrent. Aussi nous cherchons tous les jours à avoir de leurs nouvelles et en tant que croyantes nous ne cessons de prier pour que la paix revienne dans ces villes.

 

RJDH : Les femmes de Bangassou ont demandé de l’aide. Vous en tant que coordonnatrice des groupes féminins, qu’avez-vous pensé à envisager des actions ?

 

CM : ce sont nos sœurs, elles ont demandé parce qu’elles sont dans le besoin. Mais habituellement, lorsqu’il y a des pareilles circonstances, nous nous mobilisons pour secourir nos compatriotes. Concernant nos sœurs de Bangassou, Alindao, Bria, Koui et autres, nous ne les oublions pas. Nous comptons faire une mobilisation en tant que femmes, en leur faveur car il n’y’a que la femme qui peut vraiment connaitre les besoins de femme.

 

RJDH : La cour pénale spéciale pour la Centrafrique est en train d’être mise en place. Alors quelles sont vos attentes par rapport aux femmes victimes des récentes crises ?

 

CM : c’est vrai que la CPS est en train d’être mise en place. Nous demandons donc à cette Cour de travailler selon la loi, selon les conventions. Ce qui est là, c’est que les femmes leaders des associations, les organisations féminines pour que nos sœurs victimes qui sont ignorantes puissent aller en justice pour dénoncer leurs bourreaux. Comme ce sont les femmes qui ont été beaucoup plus des victimes, nous espérons que les femmes seront à majorité plaignantes et satisfaites du travail de la CPS.

 

RJDH : madame clarisse Manéhou, je vous remercie !

 

CM : c’est moi qui vous remercie !

 

Propos recueillis par Nina Verdiane Niabodé

Centrafrique : La prestation de serment des membres de la Cour Pénale Spéciale attendue la semaine prochaine
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2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 23:26
L'ONU dénonce un manque cruel de fonds qui alimente la crise en Centrafrique

 

 

L'ONU dénonce un manque cruel de fonds qui alimente la crise en Centrafrique

 

"Il faut rapidement saisir ce qui pourrait présenter la dernière occasion d'empêcher une nouvelle escalade de la crise", a déclaré Najat Rochdi, coordinatrice humanitaire et coordinatrice résidente des Nations unies en République centrafricaine.

 

Un manque cruel de fonds destinés à aider la Centrafrique risque de laisser la voie libre aux groupes armés qui ravagent le pays et de ruiner les espoirs de paix, a estimé jeudi l'ONU.

 

"Il faut rapidement saisir ce qui pourrait présenter la dernière occasion d'empêcher une nouvelle escalade de la crise", a déclaré Najat Rochdi, coordinatrice humanitaire et coordinatrice résidente des Nations unies en République centrafricaine.

 

L'un des pays les plus pauvres au monde, la Centrafrique est en proie à des groupes armés qui se battent pour le contrôle des ressources (or, diamant, bétail) depuis 2013.

 

Une nouvelle flambée de violences intercommunautaires a fait plus de 100 morts et forcé quelque 100.000 personnes à fuir leurs foyers au cours des deux dernières semaines, selon des chiffres de l'ONU.

 

Plus de 500.000 personnes au total sont déplacées en Centrafrique et un nombre équivalent s'est réfugié dans les pays voisins, dont plus de 120.000 en République démocratique du Congo (RDC). "Au total, aujourd'hui, plus d'une famille sur cinq a été obligée de quitter leur maison", a indiqué l'ONU.

 

Mais le niveau de l'aide internationale reste à un niveau dramatiquement bas.

 

Le plan de réponse humanitaire pour 2017, qui s'élève à 399,5 millions de dollars, n'a jusqu'à présent été couvert qu'à hauteur de 25%.

 

"Cette crise de plus en plus aigüe nécessite un engagement fort de tous les partenaires", a déclaré Mme Rochdi. "Ce n'est pas le moment de laisser tomber la population de la République centrafricaine. Ce n'est pas le moment de renoncer à la paix".

 

Elle a rappelé qu'en Centrafrique, où vivent 4,5 millions d'habitants, près d'une personne sur deux dépend de l'aide humanitaire pour survivre, deux sur trois n'ont pas accès à l'eau potable et près de 40.000 enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition.

 

Les travailleurs humanitaires ont été contraints de réduire leurs activités et les rations alimentaires ont été divisées par deux.

 

"À moins que les acteurs humanitaires ne disposent de moyens suffisants, des dizaines de milliers de personnes parmi les plus vulnérables seront exclues de l'aide, plusieurs d'entre elles seront tuées, et des zones entières du pays se retrouveront abandonnées, livrées aux groupes armés", a averti Mme Rochdi. L'accroissement de l'aide est le seul moyen de "sauver la paix", a-t-elle martelé.

 

La Centrafrique a basculé dans les massacres de masse en 2013 avec le renversement à du président Bozizé par l'ex-Séléka, entraînant une contre-offensive des anti-Balakas.

 

L'intervention de la France (2013-2016) et de la Mission des Nations unies (Minusca, 12.500 hommes) ont ramené le calme dans Bangui mais 50 à 60% du pays reste sous le contrôle des groupes armés.

 

Avec AFP

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2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 23:12
Centrafrique: le Tchad rejette le rapport de l'ONU accusant ses soldats d'exactions

 

 

 

 

02/06/17 (AFP)

 

Le Tchad s'est vivement opposé aux conclusions d'un rapport de l'ONU publié cette semaine accusant ses soldats d'exactions en Centrafrique entre 2013 et 2014, dans un courrier officiel dont l'AFP a reçu une copie vendredi.

 

"Le gouvernement du Tchad proteste vivement contre ce rapport rédigé à charge", "truffé d'allégations mensongères, diffamatoires et attentatoires à la dignité des soldats tchadiens", écrit le ministre de la Justice tchadien dans une lettre datée du 24 mai et adressée au Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme.

 

Le ministre Ahmat Mahamat Hassan ajoute que le Tchad "s'oppose" à la publication de ce rapport qui a finalement été rendu public mardi dans la perspective de la mise en route à Bangui de la Cour pénale spéciale (CPS).

 

L'enquête de l'ONU détaille 620 crimes commis par des militaires ou des groupes rebelles en Centrafrique entre 2003 et 2015, dont de nombreuses exactions avec morts de civils impliquant des soldats tchadiens.

 

Les forces tchadiennes formaient le plus important contingent de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (Misca) de décembre 2013 à mi-avril 2014, date de leur retrait prématuré suite aux accusations d'exactions.

 

Le Tchad se réserve "le droit de reconsidérer (ses) relations avec les différentes instances des Nations unies", selon la lettre du ministre de la Justice.

 

La Centrafrique a basculé dans l'anarchie en 2013 avec le renversement de l'ancien président François Bozizé par des groupes armés Séléka pro-musulmans, entraînant une contre-offensive des milices à majorité chrétienne anti-balakas.

 

L'intervention de la France (décembre 2013-octobre 2016) et de la force de la Minusca (12.500 Casques bleus) ont ramené le calme dans la capitale mais la violence des groupes armés a redoublé ces dernières semaines dans l'intérieur du pays.

 

Le Tchad a été souvent montré du doigt pour soutenir les rebelles de la Séléka.

 

 

Exactions en Centrafrique : le Tchad accuse l’ONU de diffamation

 

02 juin 2017 à 16h11  Par Jeune Afrique avec AFP

 

Le gouvernement tchadien a, dans une lettre datée du 24 mai, vivement rejeté un rapport de l'ONU accusant des soldats tchadiens d'exactions contre des civils en Centrafrique entre 2013 et 2014.

 

« Le gouvernement du Tchad proteste vivement contre ce rapport rédigé à charge », « truffé d’allégations mensongères, diffamatoires et attentatoires à la dignité des soldats tchadiens », écrit le ministre de la Justice tchadien, Ahmat Mahamat Hassan, dans une lettre datée du 24 mai adressée au Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, dont l’AFP a reçu une copie vendredi. Il ajoute que le Tchad « s’oppose » à la publication de ce rapport qui a finalement été rendu public mardi dans la perspective de la mise en route à Bangui de la Cour pénale spéciale (CPS).

 

Si l’ONU pointe les exactions des soldats tchadiens, notamment dans la mort de civils, ils ne sont pas les seuls visés par ce rapport qui détaille 620 crimes en Centrafrique entre 2003 et 2015. Celui-ci « recense les graves violations du droit international relatif aux droits de l’homme et au droit international humanitaire commises par des forces gouvernementales successives et divers groupes armés locaux et étrangers, ainsi que par des forces de défense internationales et étrangères », expliquent les Nations unies.

 

Le Tchad souvent montré du doigt pour son action en Centrafrique

 

Les forces tchadiennes formaient le plus important contingent de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (Misca) de décembre 2013 à mi-avril 2014, date de leur retrait prématuré à la suite des accusations d’exactions. Le pays a été souvent montré du doigt pour son soutien aux rebelles de la Séléka.

 

Le Tchad « se réserve le droit de reconsidérer (ses) relations avec les différentes instances des Nations unies », selon la lettre du ministre de la Justice.

 

La Centrafrique a basculé dans l’anarchie en 2013 avec le renversement de l’ancien président François Bozizé par des groupes armés Séléka pro-musulmans, entraînant une contre-offensive des milices à majorité chrétienne anti-balakas. L’intervention de la France (décembre 2013-octobre 2016) et de la force de la Minusca (12 500 Casques bleus) a ramené le calme dans la capitale mais la violence des groupes armés a redoublé ces dernières semaines dans l’intérieur du pays.

 

Pour rappel, en janvier 2017 la justice française à clos plusieurs enquêtes à l’encontre de 14 soldats français, sur des viols présumés qui auraient été commis en Centrafrique pendant l’opération Sangaris entre décembre 2013 et juin 2014. C’est déjà un rapport de l’ONU, ayant fuité dans le quotidien britannique The Guardian en avril 2015, qui avait donné l’alerte.

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2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 23:10

 

 

 

 

Au lendemain des élections présidentielles, le Président de la République a prôné la politique de rupture lors de la prestation de serment et a institué une règle morale pour la démocratie centrafricaine : se présenter à l'élection présidentielle même sans conviction et soutenir le candidat qui est en ballottage favorable au second tour. C'est ainsi qu'on devient ministre ou ministre conseiller spécial dans le pays de Boganda. Avec la cooptation des avares, le peuple avait un brin d'espoir et croyait au miracle.

 

Après quatorze mois de gouvernance, le peuple a commencé progressivement à émettre des doutes sur la capacité réelle de ce pouvoir à gérer la chose publique en temps de crise. Au chapitre des constats, des tueries galopent à grande échelle, le pouvoir peine à imprimer sa marque de fabrique, l'insécurité gagne douze préfectures sur seize, augmentation de la fréquence des agitations des groupes armés et les tissus économiques en lambeaux...

 

Au moment où les centrafricains ne savent plus à quel saint se vouer, un ministre conseiller spécial du Président de la République se fait remarquer par des propos et agitations qui profilent en filigrane une insulte au peuple centrafricain. Une vidéo de ce dernier qui a fait une sérieuse audience sur Facebook a fait bondir le curieux citoyen lambda qui ne cesse de s'interroger : cette vidéo a t-elle été faite sur initiative du pouvoir ? Toute personnalité politique appartenant au régime peut-elle faire une vidéo qui engage le pouvoir ?

 

A t-il reçu mandat pour parler au nom du gouvernement ou de la présidence alors qu'il est en visite de famille ou privée en France ? Une personnalité de cette calibre n'est-elle pas soumise au secret d'état ou secret défense ? Ce dernier est-il un membre du gouvernement ? Assiste t-il au conseil des ministres ? Est-il le seul ministre conseiller spécial à la présidence de la République ? Et pourquoi c'est toujours lui ?

Eu égard à son rang, il se croit tout permis ? Nous estimons opportun de définir et d'encadrer les missions d'un conseiller spécial à la présidence. Sa proximité avec le chef de l'Etat lui confère le caractère de spécial de ses conseils. En clair, c'est un confident, une boite à idées, un outil d'aide à la prise de décisions. Il a la noble mission de peaufiner la stratégie, la communication et l'image du Président de la République. Il doit intervenir sur les médias pour la promotion du Président de la République mais ce dernier ne cesse d'empiéter sur le territoire et les compétences du porte parole de la présidence.

 

Nous estimons qu'il est dans ses droits de faire la propagande du chef de l'Etat partout où il se trouve mais il le fait très maladroitement même en défaveur de son mentor car il est obligé de conjuguer plusieurs verbes au passé pour dire la même chose. En outre, nous avons beaucoup d'admiration pour sa franchise mais dès lors qu'on est conseiller spécial d'un Président de la République, on doit encadrer ses propos et sorties médiatiques.

 

Ce personnage fougueux mérite t-il vraiment d'être un interlocuteur privilégié d'un Président de la République ? Dans l'affirmative, pourquoi le pouvoir de Bangui s'indigne ou s'insurge t-il lorsqu'on le traité d'amateur ou de guignol ? Était-il une bonne idée de s'entourer des anciens présidentiables prêts à mettre les bâtons dans les roues ? Après le feuilleton de gueuleton avec des photos ridicules et insolites, vinrent les séries de vidéos dans lesquelles il vante les vielles compétences de la présidence qui n'ont plus rien à prouver et en panne d'imagination.

 

Mais en quatorze mois quelles sont les réalisations de cette vieille garde ? Sachant que le tissu politique et sécuritaire sont très fragiles, ses propos et agitation sont de nature à monter une communauté contre une autre et portent une atteinte grave à l'éthique et la morale de la profession. Il exagère même en mettant au défi les parlementaires qui viennent d'accorder une grâce au gouvernement de n'avoir initié aucune loi contributive à la résolution de la crise.qui traduit et justifie le climat électrique et délétère qui existait entre le parlement et le gouvernement.

 

Ainsi, qui accuse qui ? Quels sont la morale et les enseignements de cette fracassante sortie médiatique ? Quel est ce genre de régime qui "s'autosatisfait" et exclu toute contradiction au risque d'être accusé de coup d'état et de déstabilisation du régime ? Il est temps de lui rappeler que ces méthodes calquées sur le modèle roumain de Ceausescu sont obsolètes, désuètes et vidées de son contenu. Pour finir, nous invitons humblement le Président de la République, le gouvernement ainsi que les parlementaires de visionner la vidéo et d'en tirer les leçons. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c'est moi.

 

Paris le 2 juin 2017

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections

CENTRAFRIQUE : LE POUVOIR MESURE T-IL LA PORTÉE, LA DANGEROSITÉ DES PROPOS ET AGITATIONS DU MINISTRE CONSEILLER SPÉCIAL GOUANDJIKA ? par Bernard Selemby Doudou
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2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 23:06
Centrafrique : le général Abdoulaye Miskine intègre le processus de paix et de réconciliation

 

 

 

http://www.adiac-congo.com  Vendredi 2 Juin 2017 - 15:30

 

Le ministre-conseiller à la présidence, chargé du DDR, Jean Wilybiro Sako et le président du Front démocratique du peuple centrafricain (Fdpc), le général Abdoulaye Miskine ont signé le 1er juin à Brazzaville, l’avenant de l’accord de Bangui relatif au désarmement, à la démobilisation et à la réinsertion des ex-combattants (DDR).

 

L’acte a été posé en présence du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation représentant du chef de l’Etat congolais, Raymond Zéphirin Mboulou. A en croire l’ex-ministre d’Etat centrafricain, les treize autres mouvements armés avaient déjà paraphé l’accord de Bangui, sauf le Fdpc dont le leader avait sollicité un petit temps d’observation.

 

« Notre pays entretient des rapports de fraternité et de solidarité avec le Congo. Nous bénéficions du soutien et de l’accompagnement des frères congolais dans la recherche de la paix et de la stabilité en Centrafrique, à travers notamment le président Denis Sassou N’Guesso, désigné par ses pairs, médiateur dans la crise centrafricaine. C’est dans ce cadre de la recherche de la paix et de la stabilité dans notre pays que le président Faustin Archange Touadera nous a dépêchés à Brazzaville pour rencontrer notre compatriote Abdoulaye Miskine qui y vit depuis quelques années, en vue de la signature de l’avenant relatif à l’accord de Bangui », a-t-il déclaré.

 

Invité par un journaliste à présenter à l’opinion internationale la situation réelle de la Centrafrique, le ministre-conseiller Jean Wilybiro Sako a indiqué que depuis le Forum qui s’est tenu à Brazzaville, le dialogue de Bangui et les élections politiques populaires qui ont amené le président Faustin Archange Touadera au pouvoir, la République centrafricaine a installé toutes ses institutions constitutionnelles en dépit du fait qu’il existe encore à l’intérieur du pays quelques poches de résistance.

 

« Aujourd’hui, le gouvernement a entamé le processus de restructuration de l’armée, avec le DDR en vue de faire asseoir la paix et la sécurité pour que la Centrafrique retrouve sa place dans le concert des nations et amorce son développement tous azimuts. Nous pensons qu’avec la signature de cet avenant et le soutien de la communauté internationale, la Centrafrique amorce un grand tournant de son histoire récente. Le Fdpc est maintenant, au même titre que les autres mouvements armés, membre du Comité consultatif de suivi qui est l'organe de pilotage du DDR », a conclu Jean Wilybiro Sako.

 

Roger Ngombé

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2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 23:03

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

A BIRAO LES AUTORITES TRADITIONNELLES JOUENT UN ROLE CLE DANS LA COHESION SOCIALE

 

Bangui, 2 juin 2017 – Dans la ville de Birao, préfecture de la Vakaga (nord-est de la Centrafrique), le vivre-ensemble entre les communautés est une réalité grâce aux efforts des autorités traditionnelles pour la cohésion sociale dans cette localité située près de la frontière tchado-soudanaise. « La population de Birao est composée à 80% de musulmans et 20% de chrétiens. Nous n’avons jamais vécu ce qui se passe dans d’autres villes du pays, nous vivons ensemble comme des frères et sœurs et nous ne sommes pas prêts à accepter qu’on vienne nous diviser », a souligné le Sous-préfet de Birao, Ramadan Abdel Kader.

 

A cet effet, les autorités traditionnelles mènent des activités axées sur la cohésion sociale, avec l’appui de la MINUSCA qui dispose d’un bureau et d’un contingent de soldats de la paix dans la ville. « Le bureau local de la MINUSCA à Birao mène très régulièrement des séances de sensibilisation, des ateliers de formation en faveur des leaders communautaires et de la jeunesse sur le rôle des autorités traditionnelles et administratives », a témoigné le Préfet de la Vakaga, Ousmane Mahamat. « Une initiative qui commence déjà à porter des fruits, car je me rends compte que mon pouvoir est de plus en plus renforcé », dit pour sa part, le Sultan de la Vakaga, Ahmat Mustapha Am-Gabo, une autorité traditionnelle respectée de la population. Le Sultan précise que l’action de la Mission lui a permis d’étendre son autorité et son influence dans tout la préfecture.

 

D’autre part, le préfet de la Vakaga a déploré les difficultés notamment des services sociaux de base qui ne sont plus opérationnels ainsi que de l’absence des fonctionnaires. « Les fonctionnaires ne sont pas en place, les écoles tournent au ralenti, les routes ne sont pas faites. Nous nous approvisionnant à partir du Tchad et du Soudan. Tout est prioritaire dans la Vakaga et à Birao ».

 

Malgré la présence des groupes rebelles du Front Populaire pour Renaissance en Centrafrique (FPRC) et du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ), les habitants la ville de Birao vivent dans la cohésion sociale.

 

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Division de Communication Stratégique et d'information publique

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

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A BIRAO LES AUTORITES TRADITIONNELLES JOUENT UN ROLE CLE DANS LA COHESION SOCIALE
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Centrafrique-Presse.com
1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 23:27

 

 

 

 

http://www.un.org 1 juin 2017 – La Coordinatrice humanitaire en République centrafricaine (RCA), Najat Rochdi, a exhorté jeudi la communauté internationale à se rallier d'urgence derrière les acteurs humanitaires qui s'efforcent d'assister des milliers de civils dans le pays.

 

« La fréquence et la brutalité des attaques à Bangassou, Bria, Alindao et dans d'autres localités ont atteint des niveaux qui n'avaient pas été enregistrés depuis août 2014 », a déclaré Mme Rochdi lors d'une réunion d'information pour les États membres organisée à l'Office des Nations Unies à Genève.

 

« Il existe des signes profondément inquiétants de manipulation de la religion visant à déclencher la dernière vague d'attaques qui a secoué le pays », a prévenu celle qui occupe également les fonctions de Coordinatrice résidente des Nations Unies en RCA. « Il faut rapidement saisir ce qui pourrait présenter la dernière occasion d'empêcher une nouvelle escalade de la crise ».

 

De nouveaux foyers de violence ont vu le jour à travers la Centrafrique et d'atroces crimes intercommunautaires divisent et éparpillent le tissu social du pays, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Au cours des deux dernières semaines, plus de 100.000 personnes ont été nouvellement déplacées.

 

Dans la ville de Bria, au centre de la RCA, la violence qui a éclaté à la mi-mai a déraciné plus de 40.000 personnes. En attaquant la ville de Bangassou, dans le sud-est du pays, où la coexistence pacifique a résisté à tous les épisodes

 

violents précédents, les groupes armés ont attaqué un symbole de cohésion sociale. Les combats ont tué plus de 100 personnes et contraint des milliers à fuir leur maison.

 

« Ce n'est pas le moment de renoncer à la paix »

 

« Les communautés déplacées par ce regain de violence ont cherché refuge dans des zones que nous pouvons difficilement atteindre. Les acteurs humanitaires font face à des défis logistiques et de sécurité, aggravés par des déficits de financement, » a déclaré Mme Rochdi. « À moins que les acteurs humanitaires ne disposent de moyens suffisants, des dizaines de milliers de personnes parmi les plus vulnérables seront exclues de l'aide, plusieurs d'entre elles seront tuées, et des zones entières du pays se retrouveront abandonnées », a-t-elle prévenu.

 

La recrudescence de la violence a engendré un accroissement considérable du nombre de déplacés à l'intérieur du pays, comptabilisant aujourd'hui plus de 500.000 personnes pour la première fois depuis 2014. Un nombre presqu'autant élevé de personnes a trouvé refuge dans les pays voisins. Au total, aujourd'hui, plus d'une famille sur cinq a été obligée de quitter leur maison.

 

« Cette nouvelle escalade survient à un moment où les communautés en République centrafricaine ont désespérément besoin de relèvement et de reconstruction. Cette crise de plus en plus aigüe nécessite un engagement fort de tous les partenaires, » a déclaré Mme Rochdi. « Ce n'est pas le moment de laisser tomber la population de la République centrafricaine. Ce n'est pas le moment de renoncer à la paix ».

 

Les nouvelles urgences augmentent les besoins déjà immenses en assistance humanitaire, découlant d'une crise de quatre ans et aggravés par le manque d'infrastructures et de développement de nombreuses régions du pays.

 

En RCA aujourd'hui, près d'une personne sur deux dépend de l'aide humanitaire pour survivre, un ratio parmi les plus élevés au monde. Près de la moitié de la population est confrontée à l'insécurité alimentaire. Le plan de réponse humanitaire pour 2017 qui s'élève à 399,5 millions de dollars n'a jusqu'à présent été financé qu'à hauteur de 25%.

Crise humanitaire en Centrafrique : ce n'est pas le moment d'abandonner la population civile, prévient l'ONU
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Centrafrique-Presse.com
1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 18:39
Sept casques bleus blessés dans une attaque en RCA

 

 

Sept casques bleus blessés dans une attaque en RCA

 

APA-Bangui (Centrafrique) -  jui 01, 2017 à 16:57 - Sept casques bleus de nationalité mauritanienne ont été blessés lors d’une patrouille de routine qu’ils effectuaient à Mobaye, localité du sud est de Centrafrique, a annoncé, jeudi à Bangui, Vladimir Monteiro.

 

Selon le porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique, les casques bleus sont tombés dans une embuscade tendue par un groupe armé qui occupe la ville de Mobaye après avoir mis en fuite une bonne partie des habitants.

 

‘’La riposte des casques bleus a été robuste occasionnant la débandade du groupe armé’’, a indiqué Vladimir Monteiro.

 

Selon des sources sécuritaires, la ville de Mobaye est dans une insécurité totale depuis le 25 mai dernier. Des hommes armés supposés appartenir à la milice anti balaka s’attaquent à une faction des ex sélékas composés en majorité de peulhs.

 

Les combats entre ces groupes armés ont fait plus d’une vingtaine de morts sans compter la destruction des ponts qui relient la Mobaye à d’autres villes et l’incendie de plusieurs villages qui ceinturent la ville.

 

Selon Vladimir Monteiro, ces rebelles s’en prennent aux civils et casques bleus et cela est ‘’intolérable’’.

 

En dépit des assurances, la MINUSCA a du mal à ramener la sécurité à Mobaye, d’où la fuite de plusieurs habitants vers la République démocratique du Congo voisine.

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