Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 18:10
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : situation tendue à Bangassou selon la Minusca

 

Par Judicael Yongo le 9 juin 2017

 

BANGASSOU, le 09 Juin 2017(RJDH) —La ville de Bangassou est depuis hier paralysée suite aux détonations d’armes de tout calibre. Information confirmée par le Porte-parole de la Minusca qui appelle les autodéfenses d’arrêter les violences dans cette localité.

 

La ville de Bangassou a connu un pic de violence ces derniers temps marqué par un affrontement entre les groupes armés. Ces violences interviennent dans un contexte d’approche politique pour une solution durable de paix. La situation est tendue à Bangassou alors que l’Assemblée nationale a proposé au gouvernement un plan de paix ainsi que la classe politique qui a suggéré à l’exécutif des actions à mener pour la paix.

 

La Minusca par le biais de son Porte-Parole Vladimir Monteiro contacté par le RJDH ce vendredi 9 juin 2017 a indiqué que la tension est tendue et que des discussions sont engagées avec les communautés de cesser les violences perpétrées dans la région. Il est difficile de savoir le bilan pour le moment mais de sources bien informées signalent un cas de mort et les habitants sont terrés chez eux, d’autres sont dans la brousse pour être à l’abri.

 

Bangassou est sous tension ainsi que d’autres localités environnantes un mois après que Faustin Archange Touadera ait annoncé son intention de se rendre à Bangassou.

 

 

La campagne agricole 2017-2018 menacée à plus de 20% selon Alexandre Scaglia

 

Par Bienvenu Matongo le 9 juin 2017

 

BANGUI, 09 Juin 2017 (RJDH) … Jean-Alexandre Scaglia, représentant de la FAO s’inquiète des menaces sécuritaires qui pèsent sur la campagne agricole 2017-2018 et s’est félicité de la volonté des bailleurs à financer le secteur agricole. Une déclaration faite le 08 juin, lors d’un entretien avec le RJDH à Bangui.

 

RJDH-Monsieur Jean Alexandre Scaglia, bonjour !

 

Jean Alexandre Scaglia : bonjour madame !

 

RJDH- vous êtes le représentant de la FAO en Centrafrique, le regain de violence à l’intérieur du pays menace-t-il la campagne agricole?

 

JAS : Oui la campagne est en partie menacée, notamment dans les fameuses zones de Bangassou, Alindao et Bria, nous avons même fait un communiqué de presse pour appeler au calme. Tout cela à cause des difficultés d’accès et des transports des intrants et l’insécurité sur les routes. Disant, nous avions publié qu’à l’heure actuelle, un peu plus de 70% des bénéficiaires et des zones géographiques sont couverts, c’est un bon résultat mais je dirais aussi que 20% de la campagne risquent de ne pas se faire surtout dans cette partie Centre-Est du pays simplement parce qu’on n’a pas l’accès. Le problème est que nous au niveau de la FAO, nous sommes obligés de respecter un calendrier agricole ce qui veut dire que même si la situation se calme, on ne pourra plus distribuer des semences en Juillet. En effet les délais sont courts et nous avons peur qu’une partie de la campagne ne se fasse pas au regard de la situation actuelle.

 

RJDH : Alors que 48% de la population sont touchés de l’insécurité alimentaire, quelle analyse faites vous de la campagne agricole que vous lancez avec le gouvernement ?

 

JAS : L’analyse est positive, depuis deux ans et demi, on a repris le suivi des conditions météorologiques et ce qui est intéressant est que cette année les conditions météo sont exceptionnelles puisque les pluies sont arrivées à temps, presque dans tout le pays, le niveau des pluies est satisfaisant. Donc c’est pour dire que si les gens peuvent semer on arrivera à de bonnes récoltes. Ces tendances, je me rappelle avaient été enregistrées l’année dernières. Chaque fois nous faisons ce qu’on appelle l’évaluation des récoltes et par exemple l’année 2016, on a vu qu’on avait des chiffres concernant le manioc, et même la céréale qui étaient en hausse donc la production nationale augmente de manière très spectaculaire. Et cette année avec la bande pluviométrique qui est en cours si les gens peuvent semer s’il ya la sécurité parce qu’en Centrafrique, les rendements sont portés par la surface cultivée. Et on sait dans les années 2013, 2014, ce qui avait fait chuter fortement la production agricole, c’est que les gens avaient au lieu d’aller loin et cultiver 10 hectares, ils ne cultivaient que 3 ou 2 hectares tout proche de leurs maisons et ils étaient aussi découragés par les pillages des récoltes. Mais l’année dernière, on a constaté que la situation s’est inversée de manière très positive, une tendance qui reste pareille pour cette année. Donc la tendance est positive mais en dépendance de la situation sécuritaire.

 

RJDH : Les communes d’élevage sont sous contrôle des groupes armés, la campagne cotonnière commence mollement dans les zones cotonnières et le café n’est pas aussi au beau fixe, cette situation vous inquiète vraiment ?

 

JAS : Je ne serai pas d’accord à entendre que toutes les communes d’élevages sont sous contrôle des groupes armés car ce n’est pas le cas partout. On sait qu’il y’a traditionnellement une montée vers le nord. Ce n’est pas seulement la présence des groupes armés mais aussi l’absence des structures d’appui notamment dans les provinces du Nord. Plus que l’occupation par les groupes armés, la non-restauration des services vétérinaires dans les communes d’élevages est inquiétante. Nous avons vu la réussite des récentes campagnes de vaccination vétérinaires dans ces communes d’élevages, même les plus reculées du pays. Sur le coton et le café je pense nous sommes toujours dans la même problématique. J’ai toujours l’habitude de dire que ce sera un programme de longue haleine, rebâtir une filière coton prend des années ; parce que c’est une filière complexe. Il faut non seulement le produire, il faut de bonnes semences, des usines d’égrainages, des camions de transport. Il faut une réexportation !

Là il y’a un petit début qui est faible par rapport à ce que la RCA a produit par le passé. Le coton de rentes qui nécessite un personnel d’encadrement. Le café quant à lui est plus facile, les caféiers sont toujours là, il suffit de remettre en place l’aspect commercial de récollette du café. J’ai toujours été optimiste pour le redémarrage du café dans un moyen- termes d’autant plus que son marché international reste bien orienté. Mais on tombe toujours dans le même problème qui est la capacité d’encadrement des paysans et le redéploiement des techniciens sur le terrain.

 

RJDH : En 2016, juste avant la table ronde de Bruxelles vous vous inquiétez du manque de financement orienté vers l’agriculture qu’en est-il aujourd’hui ?

 

JAS : Finalement on a vu qu’il y a une bonne volonté de beaucoup des bailleurs à soutenir le secteur de l’agriculture. Ceci a été la bonne nouvelle de Bruxelles, on a vu que beaucoup de bailleurs étaient déterminés et ont mis en avant l’agriculture et d’ailleurs le président de la République aussi avait rappelé en insistant dans son discours lors de cette table ronde, l’importance de la relance du secteur agricole. L’inquiétude est que tous ces engagements sont que des promesses que nous attendons toujours la réalisation tout en tenant compte des cycles agricoles. On espère que les financements permettront le lancement de la campagne agricole l’année prochaine. Si mes souvenirs sont bon, le montant global alloué pour l’agriculture était de deux milliards et quelques de dollars. Donc voilà, la table ronde Bruxelles a été positive pour le secteur agricole.

 

RJDH : Comment la FAO compte accompagner le gouvernement pour la réussite de cette campagne ?

 

JAS : Cette année, les semences ont été disponibles à temps. En 2014 lorsqu’on a commencé à réappeler les campagnes agricoles, on était obligé d’importer des semences mais cette année 100% des semences sont achetées en Centrafrique, ce qui explique un appui très concret. En effet cette année on vise environ 130 milles ménages c’est un effort qui favorisera l’augmentation de production. On essai d’améliorer le niveau de production et on essai d’améliorer aussi le niveau de commercialisation, de génération de revenus. Nous avons organisé des formations du monde rural à la mise en place du mécanisme du microcrédit, et nous allons continuer. Nous appuyons aussi le gouvernement à aider certains cadres à participer à des formations ici ou à l’extérieur. Et on soutient aussi la participation de la RCA à des conférences internationales.

 

RJDH : Monsieur Jean-Alexandre Scaglia, je vous remercie !

 

JAS : C’est moi qui vous remercie infiniment.

 

Propos recueillis par Nina Verdiane Niabodé

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 18:01
Centrafrique : le secteur socioéconomique et sécuritaire financé par l’Union Européenne
Centrafrique : le secteur socioéconomique et sécuritaire financé par l’Union Européenne

 

 

 

Un soutien de 382 millions d’euros de l’UE à la RCA

 

APA-Bangui (Centrafrique) 09/06/17 - L’Union européenne, dans un communiqué rendu public vendredi à Bangui, annonce avoir contribué pour 382 millions d’euros à un programme de soutien financier en faveur de la République centrafricaine.

 

L’accord dans ce sens a été signé mercredi à Bruxelles par le commissaire européen à la Coopération internationale et le Développement, Neven Mimica,et le ministre centrafricain de l’Economie et de la Coopération internationale Félix Moloua, précise le communiqué, ajoutant que le financement permettra de consolider la paix et d’assurer le développement économique et social de la RCA jusqu’en 2020.

 

Trois secteurs sont concernés par ce financement : la gouvernance économique et le social, la réforme du secteur de la sécurité et la gouvernance démocratique ainsi que la résilience rurale et la création d’emplois.

 

En signant l’accord, le commissaire européen a déclaré : « au moment où le pays est secoué par la recrudescence de la violence, l’Union Européenne réaffirme par la signature de ce programme de 382 millions d’euros qu’elle est et restera le partenaire principal de la RCA sur le chemin vers le développement durable et inclusif ».

 

A travers cet appui, l’Union Européenne concrétise son engagement financier en faveur de la RCA lors de la table ronde des partenaires financiers de Centrafrique au mois de novembre dernier.

 

 

Centrafrique : le secteur socioéconomique et sécuritaire financé par l’Union Européenne

 

Par Nina Verdiane Niabode le 9 juin 2017

 

BANGUI, 09 Juin 2017 (RJDH)—382 millions d’Euro c’est le montant alloué par l’Union Européenne pour soutenir l’économie, la sécurité et la gouvernance démocratique selon le communiqué rendu public ce 7 juin 2017 à Bruxelles.

 

L’Union Européenne, premier partenaire financier de la RCA a octroyé ce fond dans le cadre du 11e fond de développement européens (FED). Son soutien intervient après la table ronde de Bruxelles conjointement organisée par elle et le gouvernement centrafricain.

 

Selon le communiqué dont le RJDH a eu copie, ce soutien s’inscrit dans la mise en œuvre des engagements pris par l’Union Européenne lors de la conférence de Bruxelles pour la Centrafrique en Novembre 2016 d’où la promesse du versement de 409 millions d’euros pour la période de 2016-2020.

 

Neven Mimica, commissaire européen pour la coopération internationale et le développement a souligné l’accélération de l’engagement de l’UE auprès des autorités et du peuple centrafricain mais aussi la réaffirmation du partenariat en vue du développement durable.

 

Ce fonds concerne sur trois secteurs prioritaires qui sont la gouvernance économique et le social ; la réforme du secteur de sécurité et la gouvernance démocratique ; la résilience rurale et la création d’emploi. Une grande partie de la somme ainsi que plusieurs contributions apportées par la communauté internationale, transitera par le fonds fiduciaire BËKOU créé pour la Centrafrique il y a deux ans.

 

L’UE dispose de plusieurs piliers dont la sécurité marquée par la présence de son armée dans la formation des FACA, nonobstant le fonds Békou.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 01:54
Une initiative parlementaire pour la paix en Centrafrique

 

 

 

Par RFI Publié le 09-06-2017 Modifié le 09-06-2017 à 02:21

 

En Centrafrique, l'Assemblée nationale a adopté il y a quelques jours une « Initiative pour l'adoption d'un plan de paix ». Il s'agit d'une recommandation faite au gouvernement pour qu'il propose une loi qui servirait de feuille de route à de futures négociations de paix avec les groupes armés. L'objectif c'est donc de créer à terme un cadre législatif hors duquel les négociations ne pourront pas aller. Singularité de ce texte : les crimes de guerre, crimes contre l'humanité ou génocide ne pourraient pas être amnistiés.

 

L'un des objectifs de cette initiative, c'est de rompre avec les habitudes du passé : pas d'amnistie pour les crimes les plus graves.

 

Pour le président de l'Assemblée nationale, Abdoul Karim Meckassoua, ce n'est que respecter la volonté des Centrafricains exprimée lors du Forum de Bangui en 2015. « Il y a certains crimes qui sont imprescriptibles, comme ceux à l’encontre de jeunes filles, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, souligne-t-il. Même si l’Assemblée venait à voter, même si une décision politique venait à dire qu’il faut amnistier, cela n’est pas possible. Donc ceux qui prennent les armes pour lutter pour demander l’amnistie, ils doivent savoir que nos lois ne le permettent pas. La Républicaine centrafricaine est en crise depuis 1996 et malheureusement, malgré l’amnistie qui avait été votée en 2008, les crimes se poursuivent. »

 

Autre point important du texte : le cessez-le-feu comme préalable à des négociations et comme condition sine qua non à une participation aux pourparlers.

 

La balle dans le camp du président

 

Pour le moment, cette initiative est une recommandation du Parlement à l'exécutif. La balle est désormais dans le camp du gouvernement.

 

« Nous n’avons pas voulu juridiquement faire une proposition de loi, c’est-à-dire écrire une loi et la soumettre au gouvernement. Nous avons ouvert la porte pour que ce soit le gouvernement qui s’en saisisse. Nous lui laissons le lead, il prend les devants et nous soutenons », explique-t-il.

 

La prochaine session parlementaire est prévue à l'automne. Mais d'ici là, le président de la République peut convoquer une session extraordinaire pour examiner le texte revenu sous forme de projet de loi. Ce pourrait être perçu comme un signal positif dans un contexte de tensions entre le législatif et l'exécutif actuellement à Bangui.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 17:45
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : 50 éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine sensibilisés sur le DDRR

 

Par Job Mohouna le 8 juin 2017

 

BABOUA, le 08 JUIN 2017(RJDH) — Environs 50 personnes du FDPC un groupe armé appartenant a Abdoulaye Miskine ont pris part à une séance de sensibilisation sur le processus Démobilisation Désarment et Réinsertion et Rapatriement (DDRR). Une activité de la Minusca de Bouar à l’ouest pour préparer les ex-combattants au respect de droit de L’homme et droit humanitaire dans le pays.

 

Le FDPC d’Abdoulaye Miskine en exil au Congo Brazzaville occupe une partie de l’ouest du pays. L’adhésion des éléments du FDPC au processus DDRR intervient dans un contexte de mise en œuvre du processus DDRR auquel participe plus de 14 groupes armés. L’adhésion des groupes armés se fait alors qu’une mission s’est rendue au Congo Brazza pour discuter avec Abdoulaye Miskine au sujet de son retour au pays et participer au processus déjà lancé.

 

Une activité y relative s’est déroulée a l’intention de ces éléments du FDPC pour les imprégner sur les droits de l’Homme et humanitaire en République centrafricaine comme souligne le bureau des Droits de l’Homme de la Minusca de Bouar, « la première de cet entretien consiste à parler au groupe sur le droit de l’homme et le second sur le DDRR. Et le porte-parole de ce mouvement a souhaité un processus du DDR rapide »

 

La signature en juin d’un protocole de la paix avait lieu à Brazzaville entre le gouvernement centrafricain en matière de désarment. Les éléments du FDPC ce sont campés au village de Zoukombo à environs 30 km de Baboua axe Garoua-boulaï.

 

 

Centrafrique : la gale et la conjonctivite font rage dans à la sortie nord de Bangui

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 8 juin 2017

 

BANGUI, 07 Juin 2017 (RJDH)—environ 2000 cas de la gale et de la conjonctivite ont été enregistrés au quartier Ngola abattoir dans à Begoua la commune de Bimbo. Les statistiques des autorités locales qui craignent la recrudescence de ces maladies dans les localités proches de Bangui.

 

Selon les sources de la localité encore non recoupées par les spécialistes, ces maux résultent de l’usage d’eau non traitée où les maraichers utilisent pour arroser leur jardin qui en est la cause de contamination de la population. Dans cette localité il n’existe pas de forage pour la population.

 

Séraphin-Didas Tchelengba, coordonnateur de l’ONG Yékoua, a confirmé que certains membres de sa famille, présentent des signes de gale et de la conjonctivite, « nous ne consommons que l’eau des puits qui ne sont pas traitées. Mes deux enfants sont atteints de la dermatose et souffrent de la conjonctivite. Le constat se généralise dans le quartier », fait-t-il savoir.

 

Bienvenu Bakolo, chef de quartier Ngola-Abattoir, a déploré qu’environ 5000 habitants de la localité ne disposent de fontaine de la Sodeca, « nous avons enregistré plusieurs cas de contamination. Nous utilisons les puits, le cours d’eau de Ngola utilisé par les maraichers, c’est inquiétant, parce que ces cas sont aussi constatés chez moi », déplore-t-il.

 

En dehors de ce problème de manque d’eau potable au quartier Ngola-Abattoir, qui a occasionné des irruptions cutanées et la conjonctivite, l’inondation a encore affecté cette population. Environ 40 ménages sont sans abri suite à la dernière pluie diluvienne.

 

Le chef de quartier Bienvenu Bakolo souligne que des rapports ont été envoyés au comité local de la croix rouge chargé des catastrophes, « nous avons instruit le comité de la croix rouge et le ministère des affaires sociales pour une réponse humanitaire. Les sinistrés sont reçus dans des familles d’accueil », relève le chef de quartier Ngola-Abattoir.

 

L’utilisation de l’eau contaminée intervient quelque mois après la célébration de la journée internationale de l’eau.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 17:19
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : un rapport sur le relèvement économique attendu à Genève en suisse

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 7 juin 2017

 

BANGUI, 07 Juin 2017 (RJDH) –le comité de droit de l’Homme penche sur le relèvement socioéconomique et culturel du pays après 37 ans d’inactivités. L’annonce a été faite par Daniel Blaise Bandjio, directeur général du Droit de l’Homme au ministère de la justice à Bangui.

 

Ce rapport en cour d’élaboration et qui sera soumis à l’adoption intervient après le RCPCA défendu devant les partenaires de la République Centrafricaine à Bruxelles en Novembre dernier. L’initiative est prise alors que la RCA s’est engagée depuis 1981 à publier régulièrement ledit rapport. C’est dans ce contexte que les membres du comité s’y penchent selon des sources judiciaires.

 

Le directeur général des droits de l’Homme au ministère de la Justice et des droits de l’homme, Daniel-Blaise Bandjo N’Kali, relève que les retombés de ce rapport est de gagner la confiance des partenaires des droits socioéconomiques et culturels, « lorsque ce rapport sera présenté à Genève, le pays sera représentatif. Après avoir analysé le contenu, les partenaires des droits de l’Homme vont se baser sur la situation socioéconomiques et culturelle pour injecter un fonds pour le relèvement économique du pays », a-t-il précisé.

 

Il a présenté le schéma et la méthodologie de travail d’élaboration du rapport en ces termes « des groupes thématiques vont récolter des données et c’est à base des résultats de recherches que ce rapport sera établi. Pour la visibilité du pays, nous allons présenter les difficultés rencontrées, les efforts consentis et ce qui reste à faire. Les données sur les droits à l’éducation, au logement, entre autres, sont les points saillants du rapport en cours de validation », ajoute-t-il.

 

Le droit socioculturel un des droits clés revient au-devant de la scène alors que peu d’organisation de la société civile s’y intéresse.

 

 

Centrafrique : La RCA signe un programme avec l’AIEA

 

Par Jean Fernand Koena le 7 juin 2017

 

BANGUI, le 7 Juin 2017 (RJDH)—Le pays a conclu un programme de cinq ans avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) à Vienne en Autriche. Un programme salué par Charles Armel Doubane ministre des Affaires Etrangères lors d’un point de presse ce 7 Juin à Bangui.

 

La Centrafrique dispose d’une réserve d’uranium à Bakouma à l’est du pays. Gisement au centre d’une offensive de charme de la société française AREVA et la société sud-africaine URAMIN entre 2012-2013.

 

Dans un communiqué rendu public, le ministère des Affaires étrangères salue les cinq points prioritaires consignés dans ce programme cadre à savoir : « la santé humaine, l’agriculture et l’élevage, l’enseignement supérieur, la recherche et la formation, les mines, l’énergie, l’hydraulique et l’environnement, la sécurité nucléaire et la promotion de la sûreté nucléaire et radiologique » peut-on lire dans ce communiqué.

 

Ce programme cadre prévoit selon Charles Armel Doubane la formation des décideurs « notre université dispose d’une structure qui est la première en Afrique Centrale, c’est le laboratoire Lavoisier, je me félicite parce que ce programme met beaucoup plus l’accent sur la formation et une équipe de l’AIEA viendra pour la sensibilisation et la formation des cadres » a annoncé Charles Armel Doubane.

 

Le partenariat Centrafrique /AIEA couvre la période de 2017-2021 et a pour but d’utilisation des techniques à but pacifique et pour le développement.

 

 

Centrafrique : « l’axe Bangassou-Nzako est un couloir de la mort » dixit Honoré Zonon curé de la paroisse de Bangassou

 

Par Jean Fernand Koena le 7 juin 2017

 

NZAKO : L’affrontement entre les autodéfenses et le FPRC fait plusieurs morts, des blessés et des déplacés ce 6 juin 2017 à Nzako au sud du pays. Les sources religieuses jointes par le RJDH déplorent l’absence du couloir humanitaire.

 

Les éléments du FPRC ont attaqué les positions des Antibalaka hier à Nzako. La liste des personnes tuées et déplacées est exhaustive. Et plusieurs sources déplorent l’absence de la Minusca dans cette localité. Ce combat qui oppose les ex Séléka du FPRC et les Antibalaka intervient trois semaines après un combat ces deux forces dans le sud du pays.

 

Le curé de la paroisse de Bangassou regrette les tensions dans la localité et appelle au rétablissement par le réarmement des FACA « l’axe Bangassou Nzako est un couloir de la mort, il ne peut y avoir l’assistance humanitaire. A l’heure où je vous parle la situation est vive et nous ne saurons vous donner un bilan, mais il y a plusieurs morts et des blessés. Le contingent marocain de la Minusca est seulement à Bangassou et ne sort pas au-delà, donc il faut compter sur les FACA et j’en appelle aux autorités pour la sécurité de la population » a lâché le prélat.

 

Un habitant de Nzako joint par le RJDH décrit une situation de terreur « nous sommes tous dans la psychose et en route pour Bangassou où nous pouvons être à l’abri, le combat entre les autodéfenses et le FPRC est d’une rare violence avec les maisons incendiées, des personnes tuées. Le FPRC a attaqué la ville et a mis en débandade les autodéfenses. Ceux-ci se sont réorganisés et ont encore lancé l’assaut et c’est vraiment grave » a raconté cet habitant sous couvert de l’anonymat.

 

Lors d’un point de presse de ce jour, la Minusca par la voix de Vladimir Montéiro a indiqué que la Minusca prendra des dispositions pour imposer la paix. Les violences de ces dernières semaines au sud du pays augmentent le nombre des déplacés internes dans le sud du pays et externes notamment en RD Congo. lesquelles violences sont signalées quelque après l’arrivée du procureur de la Cour Pénale Spéciale.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 01:46
Lu pour vous : RCA : Touadera face à l’équation du désarmement

 

 

 

 

8 juin 2017 Christophe SESSOU

 

Le désarmement des nombreux groupes armés présents en Centrafrique est l'objectif du président Faustin-Archange Touadera dès son arrivée au pouvoir en mars 2016. Alors que le nouveau président centrafricain entend punir les crimes commis par les groupes armés, l’Union africaine prône une loi d’amnistie au profit des groupes rebelles, soupçonnés de crimes. Le chef de l'Etat se retrouve ainsi entre les Centrafricains, épris de justice et l’UA qui veut sauver la paix à travers l'amnistie.

 

Arrivée au pouvoir en mars 2016, l’objectif principal du président centrafricain, Faustin-Archange Touadera était de pacifier la Centrafrique, secouée par trois ans de crise. Ce défi passe nécessairement par le programme de désarmement, démobilisation et de réinsertion dont le chef de l’Etat a fait son cheval de bataille, depuis la campagne électorale. Mais désarmer et démobiliser les groupes rebelles sans punir les auteurs des violences serait une prime à l’impunité, au vu des profondes séquelles laissées par les années de violences. D’où un second défi: la reddition de comptes dans un souci de réconciliation nationale.

 

Pour atteindre un tel objectif, un tribunal spécial se met déjà en place pour juger les crimes les plus graves commis dans le pays. Il s’agit des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, commis dans le pays de 2003 à 2017. Le procureur du tribunal spécial, Toussaint Mutanzini est bien décidé à punir les crimes. Mais au moment où le président centrafricain compte profiter du désarmement pour régler le problème d’impunité, un autre problème surgit. Il s’agit d’une proposition d’amnistie, par l’Union Africaine. L’organisation panafricaine estime que cette mesure pourrait convaincre les rebelles de déposer les armes et concourir plus rapidement au retour à la paix.

 

Mais cette éventualité provoque un tollé au sein des organisations de la société civile qui ne veulent pas l’entendre de cette oreille. Bien que cette position apporte de l’eau au moulin du président centrafricain, celui-ci est manifestement dans un dilemme. Le président Touadera est partagé entre punir les criminels pour se mettre en mauvaise posture vis-à-vis de ses pairs africains ou accéder à la proposition de l’UA pour avoir le peuple centrafricain meurtri par plus de trois ans de conflit au dos.

 

Source : beninmondeinfos.com

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 23:44
Une feuille de route pour la justice en République centrafricaine

 

 

 

 

Lewis Mudge  Chercheur, division Afrique  HRW  6 juin 2017 9:18AM EDT

 

Les violences en République centrafricaine ont disparu de l'écran radar de la communauté internationale, mais cela ne signifie pas que le conflit est terminé.

 

Le mois dernier, j'ai eu un entretien avec Monica, une survivante de la polio âgée de 30 ans, à Bambari, une ville déchirée par la guerre en République centrafricaine. Elle vivait dans un camp pour personnes déplacées après avoir été contrainte de fuir la ville de Bakala, à 110 kilomètres de là, en raison de combats intenses. « Je suis rentrée dans la maison pour me cacher », a-t-elle dit, décrivant les violences à Bakala. « Mon mari m'a dit de rester sur place et il est parti avec les enfants pour se cacher dehors. Ils ont été pourchassés jusque dans la brousse et tués. »

 

Dans le camp, Monica – qui ne peut pas marcher – est seule et a de la peine à trouver de la nourriture. Elle est hantée par le souvenir de son mari et de leurs trois enfants, qui étaient âgés de 2 ans, 3 ans et 4 ans. « J'ai tout perdu », a-t-elle dit. « Ces hommes qui nous tuent … ils nous traitent comme si nos vies ne valaient rien. Est-ce qu'ils réaliseront un jour ce qu'ils ont fait ? »

 

Les violences en République centrafricaine ont disparu de l'écran radar de la communauté internationale, mais cela ne veut pas dire que les tueries aient diminué. Actuellement, plus d'une douzaine de groupes armés écument le pays, commettant divers abus. La violence est en hausse dans les provinces de l'est et l'impunité continue de régner.

 

Dans un nouveau rapport détaillé publié cette semaine, l'ONU établit de manière très claire l'étendue des dévastations. Ce rapport devrait enfin permettre d'attirer l'attention du monde sur cette crise sanglante et d'engager une action pour y mettre fin.

 

Ce « Rapport Mapping » (« inventaire ») de 388 pages documente de graves violations des droits humains et du droit humanitaire international commises de 2003 à 2015 et, en République centrafricaine, la tâche était immense. Une équipe de huit membres a effectué des enquêtes de terrain et a passé au crible 1 200 documents. Ces documents concernent 620 crimes « de la plus extrême gravité » commis par les diverses parties, y compris des incendies de villages, des tueries et des viols.

 

Le rapport établit une chronologie des violences remontant au régime de l'ancien président François Bozizé et allant jusqu'à la scission en plusieurs bandes armées de la Séléka, le groupe armé qui a renversé Bozizé. Mais le rapport ne se réduit pas à un exercice de documentation historique. Il a été rédigé dans le but d'assurer que justice soit rendue pour les crimes qu'il documente : il s’agit d’une feuille de route à l'intention des procureurs pour qu'ils fassent rendre des comptes aux personnes responsables de graves crimes.

 

Au niveau international, la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert des enquêtes en septembre 2014 et ce document va lui faciliter le travail. Toutefois, la CPI ne visera probablement qu'un nombre limité de suspects.

 

La tâche de s'occuper d'un grand nombre des autres crimes incombe à la Cour pénale spéciale (CPS), un organe judiciaire original créé en République centrafricaine en 2015. Dotée de juges et de procureurs nationaux et internationaux, cette Cour a pour mandat d'enquêter sur les graves violations des droits humains commises dans le pays depuis 2003 et d'engager des poursuites contre leurs responsables. En tandem avec la CPI, la CPS présente une belle occasion d'en finir avec les cycles d'impunité qui handicapent le pays depuis des années.

 

La Cour pénale spéciale, le gouvernement centrafricain et les Nations Unies possèdent désormais une feuille de route pour agir. Le rapport d'inventaire n'établit pas les responsabilités pénales individuelles, mais il met en lumière un grand nombre des crimes les plus graves, ainsi que les domaines d'investigation prioritaires. La prochaine étape cruciale sera de faire en sorte que la Cour dispose de la totalité du financement dont elle a besoin et devienne opérationnelle le plus tôt possible. Ceci inclut la nécessité d'assurer la protection des témoins et de sécuriser le personnel de la Cour.

 

Le gouvernement a pris d'importantes mesures ces derniers mois, notamment les nominations d'un procureur général et d'autres personnels de haut rang, mais il pourrait faire davantage pour rendre la Cour opérationnelle, par exemple nommer au sein de la présidence une personne assurant la liaison avec la Cour.

 

Les gouvernements se sont engagés à verser seulement 5,2 millions de dollars, sur les 7 millions qui sont nécessaires pour assurer le fonctionnement de la Cour pendant ses 14 premiers mois d'existence. Les bailleurs de fonds et l'ONU devraient soutenir la Cour sur le long terme, y compris en lui fournissant un appui technique et logistique. Et ils devraient s'assurer qu'aucune amnistie pour des crimes graves ne fasse partie d'éventuels accords de paix négociés par l'ONU ou par d'autres entités.

 

Les chefs de guerre et les commandants de groupes armés doivent être amenés à répondre des tueries et les personnes comme Monica devraient recevoir confirmation que leurs vies, et les vies des membres de leurs familles, ont une valeur. Le prochain rapport dont ils prendront connaissance devrait être un rapport sur les progrès de la justice.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 23:29
Un général espagnol va prendre la tête d’EUTM RCA

 

 

 

Nous devons être fiers du travail européen pour reconstruire la RCA (García Blázquez)

 

https://club.bruxelles2.eu   7 Juin 2017

 

 (B2) La troisième rotation de la mission européenne de formation des forces armées centrafricaine est sur le départ. Les premiers militaires s’envoleront début juillet. A leur tête, le général espagnol Fernando García Blázquez est particulièrement enthousiaste. Souriant et décontracté, il a bien voulu nous faire part de ses sentiments, en marge de la cérémonie symbolique du départ, organisée par l’Eurocorps, jeudi 1er juin.

 

A la veille de partir pour six mois, quelle est votre motivation principale ?

 

Mon objectif le plus important est qu’on reconnaisse l’Union européenne comme un acteur bénéfique pour la République centrafricaine, un acteur qui travaille pour laisser une situation beaucoup meilleure que l’antérieure. Il est important que les nations qui participent à la mission, qu’elles soient européennes ou pas — puisque la Bosnie-Herzégovine est notamment présente – se sentent fiers de notre travail.

 

Vous êtes pilote d’hélicoptères. Et vous avez toujours volé, y compris dans vos missions en Bosnie ou en Afghanistan. Cela ne vous manquera pas?

 

(rires) Jusqu’à la semaine dernière, j’étais pilote… je commandais les forces aéromobiles de l’armée de terre (FAMET). J’ai été pilote pendant plus de 22 ans, j’ai fait plus de 5000 heures de vols… Véritablement, c’est quelque chose que j’aime beaucoup. Mais je n’ai pas vraiment d’appréhension. Cette mission européenne est un défi que j’affronte avec plaisir.

 

C’est votre première mission en Afrique, cela change quelque chose ?

 

Chaque mission a une préparation spécifique car rien n’est jamais exactement pareil. Dans ce cas, la principale différence, ce sont les vaccins. Je n’avais encore jamais été vacciné autant (rires).

 

Cela suppose une préparation spécifique ?

 

Dans les trois piliers de la mission, j’ai surtout dû me préparer pour le pilier « conseil », qui suppose un contact plus important avec les autorités politiques, avec la diplomatie, avec des organisations civiles. Cela ne correspond à rien de ce que j’ai pu faire antérieurement. La formation, au contraire, est quelque chose que je connais bien.

 

Vous serez le troisième chef de mission envoyé par l’Eurocorps. Cela facilite la transition ?

 

Bien sûr. J’hérite de l’extraordinaire travail fait par les deux généraux français et belge qui m’ont précédé. Tant avec le général Hautecloque que Ruys, ont passé de nombreuses heures à me briefer. Nous avons eu de très longues conversations pour que je connaisse, avant même d’atterrir, qui est qui, quel sont les objectifs, le mandat, comment le mettre en œuvre. Un exercice utile pour m’expliquer les difficultés auxquelles je vais devoir faire face et les manières de les résoudre. Cette maturité de la mission, qui fête sa première année de mandat, mes deux prédécesseurs me l’ont transmise exhaustivement.

 

Quelles sont ces difficultés ?

 

Rien qui ne puisse être résolu avec du travail.

 

Le manque d’équipements reste une question lancinante pour redresser les forces centrafricaines ?

 

Oui bien sûr, c’est un problème important mais ce n’est pas le nôtre. Notre mandat est de former trois bataillons, de donner un conseil stratégique afin d’accompagner les états-majors pour leur réforme et conseiller les Centrafricains pour qu’ils atteignent leurs objectifs. De chez nous, ils sortiront formés. Bien entendu, ensuite, les Centrafricains doivent trouver des armes, des équipements.

 

La situation en Centrafrique reste instable, pouvez-vous intervenir pour maintenir l’ordre ?

 

Non. S’il y a un problème de sécurité, c’est à la MINUSCA d’intervenir. Notre mandat est très clair.

 

(Leonor Hubaut)

 

 

Un général espagnol va prendre la tête d’EUTM RCA

 

1 Juin 2017

 

 (B2 - exclusif) Le général (deux étoiles) espagnol Fernando García Blázquez prendra le commandement de la mission européenne de formation des forces armées centrafricaines (EUTM RCA), le 24 juillet prochain, selon nos informations, relayant ainsi le général belge Herman Ruys. Un commandement qu'il assumera pendant six mois, en tant que numéro 3 de l'Eurocorps (chef d'état-major).

 

Troisième rotation pour l'Eurocorps

 

Avec 66 personnels (sur les 170 constituant la mission), les militaires belges, français, espagnols et roumain (l'officier de liaison présent à Strasbourg) de l'Eurocorps formeront le noyau de l’état-major de la mission. C'est la troisième fois que l'Eurocorps assumera le commandement de la mission européenne de formation des forces armées centrafricaine (EUTM RCA). Une fois n'est pas coutume. Le général García Blázquez (avec qui B2 s'est entretenu), parle un très bon français ainsi que l'anglais.

 

Un pilote d'hélicoptère diplômé de l'état-major

 

Né en 1962, Fernando entre dans l'académie militaire espagnole en 1979. En 1984, il devient lieutenant d'artillerie et est envoyé au 12ème groupe d'artillerie automoteur (M109). En 1986, il devient pilote d'hélicoptère. Affecté aux Canaries, il pilote des hélicoptères Bell UH-1 Iroquois (Huey) ou Bölkow Bo 105, au sein du 4ème bataillon d'hélicoptères de manœuvre (BHELMA) aux Canaries. Après un passage à Madrid, en 1988, à l'état-major de l'aviation militaire, il continue sa formation, en maintenance d'hélicoptères, devient pilote instructeur et pilote test, et prend en 1991 la tête du bataillon d'hélicoptères de manœuvre (BHELMA) de La Rioja, pour cinq ans. Fernando García Blazquez continue de piloter, en cumulant les heures de vol de montagne et vols de nuit. En 1997, diplômé comme officier d'état major, il devient commandant et nommé chef d'état-major (COS) du transport, au sein de la direction du commandement logistique de l'armée, à Madrid.

 

Forte expérience internationale : Vérone, Bosnie-Herzégovine, Strasbourg...

 

L'Espagnol possède une expérience internationale principalement orientée vers l'OTAN. En 2000, il est déployé au sein du QG de l'opération française Salamandre déployée en Bosnie-Herzégovine et dont le QG est situé sur la base aérienne de Mostar-Ortiješ. Il a également été déployé, entre 2002 et 2004 à Vérone, au sein du Joint Command South de l'OTAN. Il enchaine avec un premier poste à Strasbourg, au sein de l'Eurocorps, en charge de la planification des exercices. Un poste qu'il quitte dès 2005 pour rejoindre l'état-major des armées, à Madrid, où il assume le poste de directeur espagnol du Multinational Experiment 5 (1).

 

... et l'Afghanistan

 

En septembre 2007, il prend le commandement du 3e bataillon d'hélicoptères d'exercice à Logroño (Espagne). C'est avec ce titre qu'il est déployé à Herat (Afghanistan) comme commandant du groupe d'hélicoptère de l'armée espagnole (Aspuhel XVII). Il comptabilise lui-même plus de 200 heures de vol en la zone de combat. Il y retourne en 2013, comme chef de l'état-major général du commandement régional de l'ouest de la FIAS. Ses deux principales tâches étant alors d'encadrer les élections présidentielles afghanes et d'organiser le relais entre la FIAS et la mission Resolute Support.

 

Chef de forces aéromobiles espagnoles (FAMET)

 

En 2014, il est placé à la tête du programme hélicoptère NH90 Caiman et prend la tête des forces aéromobiles de l'armée de terre (FAMET) en juin 2015, dont la base principale est située dans une banlieue de Madrid, à Colmenar Viejo. Marié, il est père de deux garçons... dont un pilote d'hélicoptère.

(Leonor Hubaut)

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 23:04
RCA: des casques bleus du Congo-B épinglés pour indiscipline et incompétence
RCA: des casques bleus du Congo-B épinglés pour indiscipline et incompétence

 

 

 

Centrafrique: des Casques bleus congolais menacés d'expulsion

 

07/06/17 (AFP)

 

Le chef militaire de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a menacé de renvoyer chez eux des Casques bleus congolais accusés d'abus sexuels et d'indiscipline, selon un document confidentiel rendu public mardi.

 

Le général sénégalais Balla Keita n'a pas mâché ses mots et a estimé que le Congo devrait "améliorer sans délais les critères pour ses unités", ou alors "une décision devra être prise pour remplacer les bataillons congolais", selon ce mémo daté du 12 mai.

 

Le document a été rendu public par l'ONG Code Blue Campaign, qui cherche à dénoncer les cas d'abus sexuels et d'exploitation parmi les Casques bleus.

 

Ismini Palla, porte-parole des soldats de maintien de la paix, a confirmé qu'une évaluation des Casques bleus congolais de la Minusca avait été menée. "Les résultats de ces évaluations ont été partagés avec les Etats membres et nous examinons nos options", a-t-elle dit.

 

"Les forces de maintien de la paix des Nations unies sont soumises aux plus hautes normes de performance et de conduite", a-t-elle poursuivi. "Nous ne nous épargnerons aucune action pour atteindre cet objectif".

 

L'an passé, 120 des 750 soldats congolais ont déjà été rapatriés après des allégations d'abus sexuels et d'exploitation (SEA), qui ont fait au moins sept victimes dont six enfants, selon le rapport.

 

"Le bataillon est connu pour ces mauvaises conduites de SEA, pour trafic d'essence et son manque de discipline", a souligné le général Keita dans son mémo, ajoutant que "six lettres de blâmes" avaient déjà été envoyées au commandant du bataillon cette année.

 

Les Casques bleus congolais sont déployés à Berberati (ouest), la troisième ville du pays.

 

"La situation s'est détériorée au point qu'on ne peut plus faire confiance à ce bataillon en raison de son mauvais commandement, de son manque de discipline et de ses déficiences opérationnelles", a encore regretté le général Keita.

 

Les Nations unies comptent 10.000 soldats et 2.000 autres personnes servant la Minusca en Centrafrique, qui s'est enfoncée dans l'anarchie en 2013 après le renversement de l'ancien président François Bozizé par des groupes armés Séléka pro-musulmans, entraînant une contre-offensive des milices à majorité chrétienne anti-balakas.

 

 

RCA: des casques bleus du Congo-B épinglés pour indiscipline et incompétence

 

Par RFI Publié le 07-06-2017 Modifié le 07-06-2017 à 14:58

 

Le contingent de casques bleus du Congo Brazzaville déployé en Centrafrique est une nouvelle fois visé dans deux documents confidentiels des Nations unies, révélés par l'ONG Aids-Free World. Il s’agit d’un mémo du commandant de ces casques bleus et un rapport qui détaille l'inaptitude de ces militaires à remplir leurs tâches les plus élémentaires. Ce contingent a déjà vu 120 de ses hommes rapatriés l'an dernier, certains étant impliqués dans des affaires de viols. Cette fois, le commandement militaire de la Minusca demande que le bataillon congolais soit remplacé si rien n'est fait pour améliorer les standards en matière disciplinaire.

 

Dans son mémo, le général Balla Keïta, le commandant de la force onusienne en Centrafrique, dissimule mal sa colère contre ce bataillon congolais « tristement célèbre pour ses comportements en matière d'exploitation et d'abus sexuels, de trafic de carburant et son manque de discipline ». Il y explique avoir adressé pas moins de 6 blâmes au commandant du bataillon depuis le début de l'année.

 

Dans le détail, le rapport relève que les rivalités entre le commandant congolais, ses adjoints et les commandants d'unité ont paralysé le bataillon. La maintenance des équipements laisse par ailleurs vraiment à désirer. Sur les 114 véhicules dont dispose le bataillon, 18 seulement sont en état de marche.

Un peu plus de 600 soldats congolais sont déployés dans le sud-ouest de la RCA. L'an dernier, 120 casques bleus congolais soupçonnés d'être impliqués dans des viols, sur mineurs notamment, ont été renvoyés à Brazzaville. Or depuis, rien n'aurait été fait pour limiter les risques d'abus sexuels ou d'exploitation par ces militaires. A Berbérati par exemple, le nouveau camp n'est ni fermé ni réellement gardé. Les civils comme les militaires entrent ou sortent sans aucun contrôle.

 

Aids-Free World, l'ONG qui a révélé ces documents confidentiels, met en avant les contradictions entre cette situation et la politique de « tolérance zéro » en matière d'abus sexuels, mise en avant par les Nations unies. De son côté, le général Keïta estime que si rien n'est fait par le Congo, son bataillon devra être totalement rapatrié.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 23:01
Lu pour vous : Centrafrique : le cinquième round des discussions pour le désarmement s’ouvre à Bangui

 

 

 

 

07/06/17 (Jeune Afrique)

 

L'optimisme n'est pas au rendez-vous à la veille de la cinquième réunion du Comité de suivi du plan DDRR, qui doit avoir lieu à Bangui jeudi et vendredi. Pourtant, un « réel pas vers l'avenir et vers la paix » doit y être franchi, avec pour la première fois la participation d'un représentant d'Abdoulaye Miskine, du Front démocratique du peuple centrafricain.

 

Ces 8 et 9 juin 2017, quatorze groupes armés actifs en République centrafricaine (RCA) vont se réunir à Bangui pour la cinquième rencontre du Comité consultatif et de suivi du plan dit DDRR − pour désarmement, démobilisation, réinsertion et réintégration. La rencontre aura lieu sous le patronage de Jean Willybiro Sako, conseiller spécial en charge du DDRR et du Colonel Noel Bienvenu Selesson, coordonnateur général du programme national DDRR à la Présidence de la République.

 

Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) de Noureddine Adam et les anti-Balaka, emmenés par Maxime Mokom seront représentés, bien qu’ils ne soient pas signataires des accords de paix. Les deux mouvements avaient participé aux discussions pour la première fois à l’occasion de la précédente rencontre du comité de suivi du plan DDRR, en avril.

 

Lutter contre la LRA

 

La nouveauté, c’est la consultation prévue en amont de la réunion, d’Abdoulaye Miskine, du Front démocratique du peuple centrafricain, que Jean Willybiro Sako a rencontré le 1 juin à Brazzaville. « Miskine sera représenté pour la première fois et c’est un réel pas vers l’avenir et vers la paix », commente sobrement un ancien Séléka.

 

Au menu des discussions, selon une source au Comité consultatif : la question de la lutte contre l’Armée de résistance du seigneur (LRA, ougandaise), active dans différentes régions du pays, alors que l’état-major américain a annoncé il y a peu la fin de la traque de son chef Joseph Kony. Doit aussi être évoquée la persistance des violences dans les régions où sont actives les groupes armés peuls. Les mouvements peuls du 3R de Sidiki Abass, et Unité pour la Paix en Centrafrique d’Ali Darassa, seront représentés lors de la rencontre.

 

Il est probable qu’en coulisses, les différents représentants des groupes commentent l’arrivée du procureur

 

Celle-ci risque d’être marquée par la récente publication d’un rapport de presque 400 pages par la Minusca et le Haut-Commissariat des droits de l’Homme des Nations unies. Dans ce dernier, de nombreux groupes armés sont accusés d’avoir perpétré différents crimes portant atteinte aux droits humains les plus élémentaires. « Et il est probable qu’en coulisses, les différents représentants des groupes commentent l’arrivée du procureur », nous glisse notre source, faisant là allusion à la récente arrivée à Bangui d’un procureur pour lancer les travaux de la Cour pénale spéciale, chargée d’enquêter sur les crimes résultant de violations graves des droits de l’Homme.

 

Vers un « bataillon pilote »

 

« Le gros morceau des discussions reste le projet de création d’un bataillon pilote, formé avec des combattants issus de différents groupes armés », nous assure Joachim Kokaté, ex-anti-Balaka et une des personnes ressources du Comité consultatif de suivi du DDRR.

 

De toute évidence, le processus est enrayé

 

De récentes violences, notamment l’attaque à la mi-mai d’un convoi de la Minusca et l’assaut à la même période sur la ville de Bangassou, semblent avoir entaché l’espoir que certains plaçaient dans le processus DDRR. « Autant l’arrivée du procureur est une bonne chose, autant je me désintéresse du DDRR. De toute évidence, le processus est enrayé », confie ainsi le président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH), Joseph Bindoumi.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com