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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 14:33
Centrafrique : L’ONU veut créer une Cour pénale spéciale opérationnelle

 

 

 

 

https://africtelegraph.com  Mballa 16 juillet 2017

 

Il s’agira selon le conseil de sécurité de renforcer l’appareil  judiciaire et pénal centrafricain afin de lutter contre l’impunité.

 

Malgré la signature du  récent accord de paix signé à Rome en Italie entre groupes rebelles centrafricains et le gouvernement de Bangui sous l’égide de la  communauté catholique Sant’Egidio, les violences se poursuivent toujours. Même les efforts entrepris pour la matérialisation et le respect de cet accord sont vain.

 

C’est que l’instabilité grandissante en Centrafrique a donné naissance à l’impunité. Des personnes auteurs de nombreux crimes se déplacent en toute liberté sans être inquiétées. Il y a de cela un an, les Nations Unies ont mis en place une cour pénale spéciale (CPS) qui a pour rôle de  juger les auteurs des crimes dans le conflit centrafricain sous toutes ses formes.

 

D’ailleurs, le procureur de ladite cour, originaire de la République démocratique du Congo (RDC), a récemment prêté serment et installé dans ses fonctions à Bangui, la capitale, par le président Touadéra, par ailleurs président du conseil supérieur de la magistrature.

 

Avec les poursuites des violences, le conseil de sécurité des Nations Unies a examiné l’hypothèse de la mise en place d’une autre cour : la cour pénale spéciale opérationnelle (Cpso).  Si ses missions n’ont pas encore été précisées puisqu’étant en étude au conseil de sécurité de l’ONU, la Cpso une fois mise en place va renforcer, la Cps et le système judiciaire et pénale de la Centrafrique.

 

Il sera en clair question de faire régner l’ordre et la justice sur toute l’étendue du territoire national afin de ramener la paix et la stabilité.

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 14:25
Les casques bleus marocains en RCA ont reçu l'ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies

 

 

 

 

HuffPost Maroc avec MAP 16/07/2017 16h07

 

 

VISITE - Les casques bleus marocains déployés en République Centrafricaine (RCA) au sein des forces de la MINUSCA ont reçu, vendredi à Bangassou (sud-est du pays), l’ambassadeur du royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale. En sa qualité de Président de la Configuration RCA de la Commission de la consolidation de la paix des Nations Unies, Omar Hilale est venue remonter le moral.

 

Il leur a transmis le message du roi Mohammed VI leur assurant "sa bienveillance et sa sollicitude" pour "l’abnégation dans l’accomplissement de leur mission en RCA". M. Hilale leur a aussi fait part "du soutien et de l’admiration de l’ensemble du peuple marocain pour leur bravoure, leur professionnalisme et pour leur action en faveur de la paix".

 


Accompagné d'une délégation civile et militaire du Secrétariat de l’ONU, ainsi que de la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général en RCA, la Marocaine Najat Rochdi, l'ambassadeur a transmis aux casques bleus marocains les condoléances et la solidarité du Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres, ainsi que celles des membres de cette Organisation. Et d'affirmer "l'engagement" du SG de l'ONU "à arrêter et traduire en justice les responsables des meurtres des casques bleus marocains".

 

Le Commandant du contingent marocain, Mohammed Boungab, a, pour sa part, saisi l'occasion, pour demander à M. Hilale de transmettre au roi Mohammed VI leur message de "fierté de servir la cause de la paix en Afrique, et leur détermination à poursuivre leur mission, quels que soient les sacrifices, afin d’aider la RCA à sortir de la crise et permettre à son peuple de retrouver la paix, la réconciliation nationale et le développement".

 

Dans un entretien entre M. Hilale, M. Boungab, et les officiers, ces dernier ont expliqué que la ville de Bangassou est devenue le théâtre, depuis le mois de mai dernier, de violences perpétrées par les groupes armés, qui s’attaquent tant à la population locale qu’aux casques bleus déployés sur place.

 

Les officiers ont décrit à Omar Hilale la situation actuelle en RCA, qui connait, d'après Libération, encore plus de violences après la tuerie de Bangassou qui avait fait 115 morts.

 

L'ambassadeur a, ensuite, été reçu par le maire et les autorités locales de Bangassou, ainsi que par l’Evêque de la ville. Ce dernier l’a chargé de transmettre au souverain, "sa gratitude et celle de toute la population locale pour l’envoi, en 2016, de cartables et fournitures scolaires aux enfants de la communauté".

 

Cette visite de trois jours de l'ambassadeur donnera lieu à un rapport officiel que soumettra le président de la Configuration RCA à la Commission de la Consolidation de la paix et au Conseil de Sécurité des Nations Unies.

 

En mai dernier, un convoi de l'Organisation des nations unies (Onu) a été attaqué en Centrafrique faisant sept blessés marocains. Un casque bleu marocain disparu, au cours de cette attaque, a été retrouvé plus tard sans vie.

 

En 2016, près de 117 casques bleus ont trouvé la mort, dont le caporal Khalid El Hasnaoui, tué dans ce même pays, et à qui l'ONU a décerné, à titre posthume, la médaille Dag Hammarskjöld, en mai dernier.

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 14:00
MAURO GAROFALO, RESPONSABLE AUX RELATIONS INTERNATIONALES DE LA COMMUNAUTE SANT’EGIDIO : « La paix et la justice doivent marcher main dans la main, mais il faut du temps »

 

 

 

Interview de Mauro GARAFALO

 

 

MAURO GAROFALO, RESPONSABLE AUX RELATIONS INTERNATIONALES DE LA COMMUNAUTE SANT’EGIDIO : « La paix et la justice doivent marcher main dans la main, mais il faut du temps »

 

http://lepays.bf  17 juillet 2017

 

De retour de sa mission effectuée la semaine dernière en République centrafricaine, Mauro Garofalo, responsable aux relations internationales de la Communauté Sant’Egidio, livre un bilan de ses rencontres avec les parties prenantes de l’Accord de paix signé à Rome le 18 juin dernier. « Ma mission a été une très bonne occasion pour rencontrer les autorités politiques, à partir du président de la République, mais aussi l’Assemblée nationale, les ministres du gouvernement, ainsi que les autorités religieuses, notamment la Conférence épiscopale, l’archevêque Nzapalainga et l’Imam Layama, les représentants de la société civile et des groupes armés », soutient le médiateur du processus de paix lancé par Sant’Egidio. Garofalo assure que « les discussions ont été franches et animées, mais elles n’ont pas remis en cause l’Accord de Rome ». Il ajoute par ailleurs que « la paix et la justice doivent marcher main dans la main », mais que dans un contexte de peur et de violence qui perdure, « la mise en œuvre de l’accord prend du temps ». Dans cet entretien, Mauro Garofalo annonce la mise en place d’un Comité de suivi qui sera chargé de favoriser l’application des mesures inscrites dans le texte de l’accord dont « les tenants et les aboutissants doivent être expliqués à l’ensemble de la population centrafricaine ».

 

Quels étaient les objectifs de votre mission en Centrafrique et quels sont les résultats que vous avez obtenus?

 

Cette visite était déjà programmée, car aussi bien les représentants du gouvernement que ceux du président avaient exprimé leur souhait d’effectuer un suivi de l’Accord de Rome. Ma mission a été une très bonne occasion pour rencontrer les autorités politiques, à partir du président de la République, mais aussi l’Assemblée nationale, les ministres du gouvernement, ainsi que les autorités religieuses, notamment la Conférence épiscopale, l’archevêque Nzapalainga et l’Imam Layama, les représentants de la société civile et des groupes armés. Disons qu’elle s’est déroulée au bon moment.

 

Quel en est le bilan ?

 

Les discussions ont été franches et animées, mais elles n’ont pas remis en cause un accord qui doit être appliqué. Certes, après la signature de l’Entente de Sant’Egidio, nous avons senti la nécessité et le devoir d’expliquer à la presse centrafricaine et internationale, tous les tenants et les aboutissants du texte et des subtilités qu’il recouvre, dans le but de démentir les informations qui ont circulé après la rencontre de Rome.

 

Quelles informations ?

 

Celles relatives à l’amnistie que cet accord concéderait, mais c’est faux. Qui a lu le texte peut en témoigner.

Mais l’amnistie est source de désaccords. Le Forum national de Bangui et les autorités religieuses s’y opposent, alors que d’autres acteurs pensent que pour mettre fin au conflit, il est nécessaire d’intégrer les groupes armés dans l’arène politique. Comment concilier deux positions qui semblent inconciliables ?

Face à des crises aussi graves, chaque pays africain doit trouver sa propre voie pour régler les comptes avec les violences et le passé, et faire appliquer la justice. La République centrafricaine n’est pas une exception. Nous savons bien que dans le dossier de la RCA, la Communauté internationale est divisée. Les débats sont très animés, et ils pèsent sur la Présidence centrafricaine. De son côté, Sant’Egidio a essayé d’être réaliste, tout en tenant compte des exigences des organisations internationales qui travaillent sur les questions judiciaires. Je pense évidemment à la Cour pénale internationale et à la Cour pénale spéciale, dont les juges ont prêté serment le 30 juin dernier devant le président Touadéra.

 

Que signifie « être réaliste » ?

 

Cela signifie que la justice et la paix doivent marcher main dans la main, et qu’il faut trouver un moyen de sortir de la spirale de la violence à travers un processus de réconciliation et de pardon, tout en sachant que la justice doit être respectée.

 

Pourriez-vous apporter des précisions sur les dissensions qui, selon vous, règnent au sein de la Communauté internationale ?

 

Il y a une tendance générale qui reflète les positions du Forum national de Bangui, soutenu par les Nations-unies, et qui est favorable à la tolérance zéro. Face à cette position, il y a une approche que je définirais de régionale et qui est moins rigide à ce sujet. Au-delà des convictions des uns et des autres, je crois que des marges de manœuvre importantes subsistent afin de rapprocher les deux parties. Il y a encore beaucoup de travail à accomplir. Cela vaut aussi pour l’accord de Rome. Sa mise en œuvre nécessite du temps.

 

Quelles sont les conditions de cette mise en œuvre ?

 

Nous sommes sur le point de lancer un Comité de suivi, avec le soutien du président de la République, et je l’espère, de l’Assemblée Nationale. Ce Comité, dont Sant’Egidio fait partie, aura pour tâche principale d’appliquer les mesures prévues par l’Accord de Rome, en analysant étape après étape les points critiques qui, jusqu’à présent, ont empêché d’aller de l’avant plus rapidement. Dans un pays un peu moins grand que la France, où la majeure partie du territoire échappe au contrôle de l’Etat, nous avons besoin de temps pour expliquer en profondeur à l’opinion publique, y compris en langues nationales, les contenus de l’Accord et ses objectifs. Nous sommes prêts à revenir en RCA prochainement, pour soutenir les travaux du Comité de suivi.

 

Au cours de votre mission, vous avez rencontré le cardinal Dieudonné Nzapalainga qui dit n’avoir jamais signé ou fait signer ledit Accord. Est-ce que sa position a changé après votre rencontre ?

 

Il y a eu un malentendu sur la personne qui s’est présentée à Rome et qui a signé l’Accord. Lors de notre rencontre qui s’est tenue au grand séminaire de Saint-Marc de Bimbo, nous avons eu un échange très franc et très fructueux. Le Cardinal s’est déclaré satisfait de notre discussion, en me disant qu’il avait finalement compris les contenus de l’Entente signée à Sant’Egidio et que par conséquent, il nous soutenait.

 

Edouard Patrice Ngaissona a, lui aussi, démenti son appui à cet Accord. Problème réglé avec le responsable de la « Coordination anti-Balaka » ?

 

Je voudrais souligner que les propos rapportés dans les médias, ne sont pas ceux de Ngaissona, mais d’un de ses représentants. Lors de ma visite en RCA la semaine dernière, j’ai eu l’occasion de rencontrer certains de ses collaborateurs qui m’ont confirmé la volonté de ce mouvement appartenant aux Anti-Balaka, d’adhérer à l’Accord.

 

Comment convaincre les groupes armés et leurs leaders de déposer les armes alors qu’ils risquent un procès et donc de finir en prison ?

 

La question de la justice n’a pas été au cœur des discussions que j’ai eues à Bangui. Le vrai sujet a plutôt concerné les mesures qu’il faut mettre en œuvre pour sortir d’une économie de guerre et des violences qui ont ravagé le pays. Les Centrafricains veulent la paix et vivre une vie normale. En même temps, nous ne pouvons pas ignorer les sanctions internationales et une Cour pénale internationale qui aura besoin de beaucoup de temps avant de pouvoir afficher des résultats concrets.

 

Mais, comment convaincre les leaders armés ?

 

Ils doivent être convaincus avec une approche positive du pays et du peuple centrafricain qu’eux-mêmes disent vouloir protéger. Je ne cache pas que ce processus sera long. L’histoire démontre que les parcours de vérité, de justice et de réconciliation requièrent beaucoup d’années d’efforts. Une chose est sûre : il n’est pas réaliste d’imaginer un recours à la force pour ramener les groupes armés devant la Justice et rétablir l’ordre.

 

Pour quelle raison ?

 

Ces groupes contrôlent plus de 70% du territoire centrafricain. Aucune force n’est en mesure aujourd’hui de résoudre militairement le conflit. Seuls le dialogue et une dynamique de réconciliation permettront à la RCA de sortir de la crise actuelle.

 

Quelles sont les marges de manœuvre dont dispose le président Touadéra ?

 

Le président a de son côté la légitimité politique et institutionnelle acquise avec sa victoire lors des dernières élections présidentielles. Tout le monde reconnaît son calme et son honnêteté. Ses marges de manœuvre sont donc importantes, mais c’est insuffisant.

 

Pourquoi ?

 

Pour deux raisons principales : il ne dispose pas d’une armée et d’une police nationales en mesure de contrôler l’ensemble du territoire centrafricain et d’y rétablir l’ordre ; par ailleurs, le pays est confronté à une crise économique très profonde. Malgré tout, lors de notre dernière rencontre, Touadéra m’a semblé calme et convaincu de pouvoir mettre fin à cette crise à travers le dialogue. Nous espérons qu’il pourra compter sur la Communauté internationale qui le soutient de façon inconditionnelle, dans les efforts que le président fournit pour la paix.

 

De nombreux accords de paix ont déjà été signés. Qu’est-ce qui différencie l’Entente de Sant’Egidio des accords signés à Brazzaville, Libreville ou Nairobi ?

 

Je ne veux pas juger les accords précédents. Celui qui a été adopté à Rome est le résultat d’un travail de plus de neuf mois avec les groupes armés, d’une attention fidèle et respectueuse aux problématiques centrafricaines et d’un dialogue qui a impliqué exclusivement des acteurs centrafricains. Je tiens aussi à souligner deux aspects très importants : l’Accord du 18 juin est réaliste, car il n’a pas été adopté dans une période de transition, mais en la présence d’autorités centrafricaines pleinement légitimes qui l’ont approuvé. Il faut désormais se donner les moyens pour le mettre en œuvre.

 

Quelles sont les premières mesures concrètes à prendre pour mettre en œuvre cet Accord et arrêter les violences qui sont en cours dans le pays ?

 

Premièrement, il faut que les groupes armés signataires de l’Accord isolent les éléments qui, au sein de leurs troupes, refusent son application pour poursuivre leurs activités liées au banditisme qu’ils considèrent comme étant leur unique moyen de survie. Il existe d’autres mesures inscrites dans l’Accord, qui prévoient par exemple la prise en charge des hommes des groupes armés et de leurs familles. Je comprends que cette mesure puisse laisser perplexe, mais je crois qu’elle est nécessaire si l’on veut ramener ces personnes à la normalité. Il s’agit d’un long processus qu’il faut accompagner progressivement, région après région, préfecture après préfecture, jusqu’aux villages.
Le défi majeur repose sur la capacité de ceux qui soutiennent cet Accord de se dire à eux-mêmes et aux autres, qu’après quatre années d’instabilité totale, il est possible de construire un nouvel avenir sans devoir se retourner contre sa population pour manger et gagner de l’argent ou exploiter illégalement les ressources naturelles et minières dont regorge le pays.

 

La présence de mercenaires étrangers suscite encore la peur parmi les citoyens centrafricains. Quelle est leur capacité de nuisance sur l’Accord de paix ?

 

La citoyenneté ne doit pas tourner à l’obsession. Il est évident qu’au cours de sa conquête du pouvoir, la Seleka a pu compter sur l’appui de mercenaires étrangers. Certains d’entre eux sont restés en RCA, car il n’y a pas d’autorités centrafricaines en mesure de les expulser et parce qu’ils veulent exploiter les ressources du pays. Leur présence est d’ailleurs très nocive. La seule façon d’en finir avec ce problème est de rompre l’alliance entre ces mercenaires et les groupes armés, avec un contrôle progressif de l’Etat sur l’ensemble du territoire centrafricain.
Aujourd’hui, la population civile est fatiguée. Bien que la Communauté internationale n’ait jamais abandonné la Centrafrique, les donateurs aussi sont fatigués. Cet Accord a été signé à un moment important dans l’histoire récente de la RCA ; j’espère qu’il pourra contribuer à créer un consensus sur le désarmement et harmoniser les positions des uns et des autres.

 

De Joshua Massarenti


© Le Pays, VIYA (Italie) et Le Confident (RCA).


En savoir plus sur http://lepays.bf/mauro-garofalo-responsable-aux-relations-internationales-de-communaute-santegidio-paix-justice-doivent-marcher-main-main-faut-temps/#Lx69ZD4xpTrT6ESQ.99

 

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 13:58
RCA: le patron du bureau humanitaire de l’ONU à Bangui pour mobiliser d’urgence

 

 

 

 

Par RFI Publié le 17-07-2017 Modifié le 17-07-2017 à 11:36

 

Stephen O'Brien, le patron d'Ocha, le bureau de coordination humanitaire de l'ONU, est arrivé ce dimanche matin à Bangui. En Centrafrique, il vient alerter sur les besoins humanitaires grandissants après la reprise des violences dans l'est du pays.

 

C'est avec sa casquette de coordonnateur des secours d'urgence que Stephen O'Brien se rend en République centrafricaine. Depuis les combats qui ont eu lieu au début du mois de mai dans l'Est, et qui continuent aujourd’hui, plus de 100 000 nouveaux déplacés vivent dans des camps de fortune à Zémio, Alindao, Bria ou Bangassou.

 

Bangassou, c'est d'ailleurs là que Stephen O'Brien doit se rendre ce lundi pour constater les dégâts des affrontements sanglants commis par des groupes d'autodéfense envers la communauté musulmane, il y a deux mois. Pour le patron d'Ocha, sa venue doit être un signal d'alarme à la communauté internationale : « C'est très important de saisir toutes les opportunités afin d'améliorer les conditions du pays et la gouvernance et l'humanitaire pour tout le monde ».

 

Avec seulement 30% des besoins couverts sur les 400 millions de dollars évalués pour l'année 2017, le financement est actuellement au plus bas. Or les besoins augmentent de manière exponentielle après les massacres de ces derniers mois. D'autant que les ONG sont régulièrement la cible des groupes armés et la RCA est considérée comme le pays le plus dangereux au monde pour les travailleurs humanitaires.

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 13:52
Lu pour vous : Le grand retour du Tchad en Centrafrique

 

 

Le grand retour du Tchad en Centrafrique

 

http://mondafrique.com  Par Aza Boukhris  17 juillet 2017

 

 

La visite éclair du président Touadera à Ndjamena, le 29 juin 2017, en a surpris plus d'un, d'autant que les présidents tchadien et centrafricain devaient se voir le 3 juillet à Addis-Abeba, lors du Sommet de l'Union africaine. Décryptage.

 

Non seulement le président centrafricain Touadera, aux abois, a été d’une rare déférence envers Idriss Deby Itno, qui n’a même pas daigné l’accueillir à l’aéroport ce qu’il venait pourtant de faire pour le président guinéen Alpha Condé, mais il a aussi implicitement  remis en cause le récent rapport de la Commission des droits de l’homme de l’Onu listant les 620 cas d’exactions dont beaucoup proviennent des Tchadiens, entre 2003 et 2017, passibles de la Cour Pénale Spéciale de Bangui. On devine le courroux d’Idriss Deby Itno devant ces accusations pourtant bien documentées.

 

Dans sa stratégie de défense et de déni, il fallait une dénonciation forte de ce rapport onusien par le président Touadera. Le terrain avait été préparé, le 24 juin 2017, par l’annonce des sanctions au Tchad contre Abdoulaye Hissene, seigneur de la guerre du FPRC et néanmoins ancien ministre du gouvernement Tiangaye, en 2013. Évidemment, Aboulaye Hissene se moque totalement de ces sanctions médiatiques comme d’ailleurs de la Cour Pénale Spéciale, nouveau gadget de l’ONU, comme il vient de le dire à RFI.

 

L’ONU mis entre parenthèses

 

Cette déclaration tant attendue par Ndjamena fut lancée, urbi et orbi, dès sa sortie de l’entretien avec Idriss Deby Itno. « Le rapport de l’Onu n’ engage que ses auteurs … »  . Les Centrafricains, l’Onu et les ong humanitaires apprécieront.

 

 En contrepartie, le président tchadien, magnanime envers son nouveau protégé, a confirmé le retour d’un très important contingent tchadien de 3 a 4000 hommes dans la Minusca, qu’il avait décidé de retirer en 2015, suite aux graves accusations portées contre les militaires tchadiens. Il va de soi que ce contingent tchadien sera placé le long de la frontière tchadienne afin de la sécuriser contre les mouvements incessants d’opposants au président tchadien. L’ambassadeur tchadien à Bangui, le général Daoud Yaya Brahim, héros de la lutte contre Boko Haram, retrouvera donc une activité plus proche de ses compétences que celle de diplomate.

 

De massacres en massacres

 

Ainsi va la Centrafrique gouvernée par un gouvernement qui a totalement disparu des radars mais qui « se nourrit » bien et par un Président prisonnier de son clan, de plus en plus vindicatif à mesure que son séjour à la « mangeoire » est de plus en plus compté.

 

Comme toujours, après les départs expéditifs de Patasse, Bozizé, Djotodia, Samba-Panza, le président Touadera ne devrait pas être rassuré du retour en force du Tchad.

 

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 13:49
Pénurie de sucre en Centrafrique, le prix grimpe

 

 

Pénurie de sucre en Centrafrique, le prix grimpe

 

16.07.2017 à 20h18 par APA News

 

Une pénurie de sucre est constatée actuellement sur le marché à Bangui entrainant une hausse du prix de cette denrée, a reconnu la commission mixte d’homologation des prix des marchandises en RCA. Le sac de sucre de 50 kg qui se vendait à 30000 FCFA habituellement s’achète actuellement à 48000 a expliqué Levis un vendeur dans un kiosque de produits alimentaires.

 

Cette situation a un impact sur les consommateurs qui ne trouvent plus du sucre en grande quantité à consommer.

 

Cette rareté du sucre sur les marchés à Bangui s’explique par les regains de violences qui dominent au centre de la RCA lieu où le sucre est exploité.

 

L’accès à la société centrafricaine de sucrerie « Sucaf » vers la ville de Bambari est déserté par les camionneurs qui craignent pour leur vie

 

Du coup les marchés ne sont pas approvisionnés ou ravitaillés convenablement.

 

Le sucre consommé en Centrafrique est importé du Brésil ou du Gabon par Sucaf pour être conditionné dans des sachets ou autre emballages dans son usine de Bambari.

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16 juillet 2017 7 16 /07 /juillet /2017 00:32
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Touadera en visite à Zemio et Bangassou dans des situations toujours très critiquesf

 

Par Fridolin Ngoulou le 15 juillet 2017

 

 

BANGUI, 15 juillet 2017 (RJDH)—Le président Centrafrique et le chef de la Minusca ont effectué ce samedi 15 juillet une visite à Zemio puis à Bangassou, afin d’évaluer les situations sécuritaires et humanitaires dans ces deux villes, plongées dans les violences.

 

Les hostilités déclenchées à Zemio à l’Est du pays continuent de faire rage. Déjà, 23.000 déplacés, plus de 188 maisons incendiées et une vingtaine des morts. Des témoignages reçus font état de l’attaque d’un centre hospitalier mardi dernier à Zemio. C’est dans ce contexte que le chef de l’Etat a effectué ce déplacement.

 

Une source de la présidence a souligné que la visite du président et partenaires vise à évaluer la situation afin de trouver des solutions à la fois au problème sécuritaire et humanitaire. Au moment où nous mettons sous presse cette presse cette information, la délégation serait toujours à Zemio et passera par Bangassou pour Bangui.

 

Les informations en notre possession indiquent, qu’après le retrait du HCR suite à l’attaque de sa base, c’est maintenant le tour de MSF-Hollande de quitter la ville de Zemio à cause de la flambée de violences et l’attaque armée orchestrée au sein de l’hôpital.

 

Selon les raisons de ce départ sont liées à l’infiltration des autodéfenses ce mardi 11 Juillet dans l’hôpital de Zemio. « Ils ont ouvert le feu, ce jour-là, le bilan fait état d’environ 1o morts dont il y a un enfant (1 an), des produits pharmaceutiques et autres biens matériels emportés », rapporte un humanitaire sous l’anonymat.

 

La ville de Zemio continue d’être sous les détonations d’armes, les pillages, la destruction des maisons. Selon des sources humanitaires, 188 maisons ont été incendiées, environs 23.000 personnes déplacés, 23 morts et plus de 23 blessés.

 

Une source administrative a minimisé la mission d’une semaine que le Préfet du Haut-Mbomou a effectuée dans la zone pour calmer les esprits. « La mission n’a pas d’effet, car  les communautés musulmanes et chrétiennes ne sont pas prêtes à s’accepter », rapporte cette source.

 

« Pour la communauté autochtone Zandé, accepter le pardon c’est encore trop tôt. Car les conséquences imminentes dont elle est victime sont vivaces ; elle vit dans le site des déplacés, toutes les maisons et biens ont été incendiés », a relevé la même source avant d’ajouter que la situation qui affecte la ville de Zemio inquiète déjà la population d’Obo qui reçoit plusieurs déplacés.

 

Selon un communiqué conjoint de la coordination humanitaire et le ministère des affaires sociales et des actions humanitaires, ces violences entravent sérieusement l’accès humanitaire et « les derniers incidents ont obligé les ONG internationales qui étaient les seules à apporter des soins de santé à suspendre leurs activités et de relocaliser leurs personnels en lieu sûr ».

 

«Nous appelons les instigateurs de cette violence physique et morale à mettre un terme immédiatement à leurs agissements criminels et à placer les intérêts des personnes affectées au-dessus de toute autre considération », peut-on lire dans le communiqué.

 

Zemio comme plusieurs autres villes des provinces sombrent dans des violences depuis ces derniers temps. Début mai dernier, les violences à Bangassou ont fait plusieurs morts et des dégâts matériels.  Des soldats de la paix du contingent marocains et cambodgiens ont été la cible d’attaque causant la mort de 6 casques bleus.

 

 

Centrafrique : UNMAS a détruit un grand nombre de munitions et d’explosifs en 2016

 

Par Pamela Dounian-Doté le 15 juillet 2017

 

 

BANGUI, 15 juillet 2017 (RJDH)—D’importantes quantités d’armes et de munitions obsolètes ont été détruites au cours de l’année 2016. L’annonce a été faite par Richard Derieux, chef de programme de UNHAS lors de la conférence de presse de la Minusca le mercredi dernier.

 

Depuis son arrivée en Centrafrique en 2014, UNHAS a pu détruire 374.123 munitions, 194 tonnes d’explosifs commerciaux et 790 armes, selon les données officielles. L’agence de l’ONU a construit  22 armureries et installé 5 kits temporaires pour les autorités nationales. Richard Derieux, chef de programme, a indiqué que 492.292 personnes ont bénéficié des informations sur le danger lié aux engins explosifs durant 13.636 séances d’éducation aux risques.

 

Le chef de programme de UNHAS a présenté le bilan de l’Agence de l’ONU entre juillet 2016 et juillet 2017 en ces termes, « pour  cette année budgétaire allant du 1er juillet 2016 à 1er juillet 2017, 198.602 munitions et engins explosifs ont été détruits ; 316 kilos d’explosifs ont été brulés ; 8 armureries ont été construites et 2 kits temporaires installés ; 49 membres (autorités nationales et UNPOL) ont été formés en tant qu’armuriers ; et 173.120 bénéficiaires ont reçu 5.105 séances d’éducation aux risques (ALPC) ».

 

Le programme UNMAS Centrafrique émarge sur le budget de la Minusca. Depuis le 30 juin 2017, cette agence manque de financement.

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15 juillet 2017 6 15 /07 /juillet /2017 02:55
Le chef des affaires humanitaires de l’ONU attendu en RCA du 16 au 18 juillet

 

 

 

 

14.07.2017 à 11h18 par APA News

 

Le chef des affaires humanitaires de l’ONU, Stephen O’Brien, effectuera une visite de travail en Centrafrique du 16 au 18 juillet pour constater l’ampleur des besoins humanitaires suite aux violences continues et à l’irruption de nouveaux foyers de tension dans le pays. Le nombre des personnes déplacées selon les Nations Unies est passé de 503 600 en mai à 534 000 en juin, soit une augmentation de 6%.

 

La situation sécuritaire se détériore alors que l’action humanitaire souffre d’un sous-financement chronique. Le plan de réponse humanitaire de 399,5 millions de dollars n’a reçu que 30% de financement jusqu’à ce jour indique le bureau des actions humanitaires des Nations Unies en Centrafrique.

 

Cette visite sera l’occasion pour M. O’Brien d’évaluer l’ampleur de la crise et de lancer un appel urgent à la communauté internationale à soutenir la réponse humanitaire.

 

Durant sa visite, M. O’Brien s’entretiendra avec les communautés touchées par la crise, les autorités nationales, les partenaires humanitaires et la communauté diplomatique avec qui il abordera la question de la protection et l’accès humanitaire afin de garantir une réponse aux personnes affectées, précise le bureau des actions humanitaires des Nations Unies en RCA.

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15 juillet 2017 6 15 /07 /juillet /2017 02:39

 

 

                                                                            

 

Le lendemain de l'accord de Rome a connu un regain de violence qui a atteint son apogée. La majorité des préfectures centrafricaines s'est embrasée mettant en déroute les nouvelles autorités qui ne savent plus à quels saints voués. L'environnement politique centrafricain est pollué et agité par des événements précurseurs qui annoncent l'imminence d'un coup d'état militairement appelé putsch. Par définition, un coup d'état est la prise de pouvoir de façon violente, illégale avec des moyens militaires et non constitutionnels. Les non-dits ou la quintessence des accords de Rome donnent un début d'explication à cette vague de violence.

 

Il s'agit d'imposer l'amnistie aux nouvelles autorités ainsi qu'au peuple centrafricain qui privilégie la justice et la rapide opérationalisation  de la Cour pénale spéciale. À ce propos, le Président de la République s'est fait remonter les bretelles en de termes crus par le guide tchadien en présence du Président de la commission africaine. Face à la nonchalance ou à la tentative de résistance du pouvoir de Bangui, des événements précurseurs tous azimuts confirment l'imminence d'un tel complot. Ainsi, on assiste à la disparition d'un important stock d'armes au camp De Roux, des mercenaires étrangers, des gradés des groupes armés ainsi que des unités spéciales tchadiennes seraient signalés aux alentours de la capitale, des agitations du colonel Francis Bozizé qui manifeste un désir de voyager nonobstant l'interdiction de quitter le territoire national...

 

Apeuré et un peu perdu, le citoyen lambda tente de maîtriser sa panique et s'interroge : quelles sont les circonstances et les motivations d'un tel vol d'armes dans un camp militaire aussi sécurisé ? Suite aux investigations, quelles sont les suites données par le parquet général ? Le service de renseignement centrafricain confirme t-il l'imminence d'un éventuel complot ? S'agit-il d'une manœuvre pour forcer la main du Président de la République à octroyer l'amnistie aux chefs de guerre ? S'agit-il d'une véritable conquête du pouvoir ? La Centrafrique s'achemine-t-elle vers une nouvelle transition sans Touadera ? Ces différents indicateurs suffisent-ils à penser à un putsch ? Avons-nous véritablement un ministère de La Défense au sein du gouvernement ?

 

Dans l'affirmative, quelle est sa feuille de route pour la pacification et la sécurisation du pays ? Comparer à la fin de la transition, le gouvernement évalue-t-elle la situation actuelle du pays ? À qui impute-t-on cette dégradation constante ? Au Président de la République ? Au gouvernement ? Au départ de la force "Sangaris" ? Dépassé par le cours des événements et incapable d'arrêter la spirale de violence, le citoyen lambda a aussi le sentiment que la Minusca se désengage progressivement à l'instar du départ sans remplacement du contingent congolais pour laisser le terrain libre aux groupes armés. Dans ce contexte, quel sera le sort du pouvoir mal élu qui n'est protégé que par la Minusca ?

 

En dehors de l'indifférence du Président de la République qui ne vit que dans un monde d'illusions, nous tenons à rappeler qu'un coup d'état remettra en cause les avancées et acquis démocratiques, notre chère patrie sera sanctionnée au niveau de l'Union Africaine, contraint de renégocier les accords économiques et financiers avec les institutions financières de Bretton Woods, les aides au développement seront suspendues etc...

 

Nous invitons et mettons en garde les différents agitateurs et fossoyeurs de la République de laisser le mandat suivre son cours et d'utiliser les voies constitutionnelles pour recarder le pouvoir soit en faisant recours à la motion de censure, soit en mettant en place une procédure de destitution du Président de la République. Cela permettra à notre jeune démocratie de bien s'ancrer et de connaître un classement progressif au niveau des États. Fort de ce qui précède, nous estimons opportun de rappeler au Président de la République que le programme DDRR qui est son cheval de bataille dans la guerre contre l'insécurité n'est pas une politique, c'est un programme post-guerre qui est généralement mis en place pour permettre à l'Etat de retrouver l'équilibre en vue de la pacification et de la relance économique.

 

Au lieu d'opter pour des accords qui seront violés le lendemain, au lieu d'opter pour des approches ou méthodes de gestion qui créent d'avantage de problèmes que de solutions, nous invitons humblement le chef de l'Etat de s'investir personnellement et de tenter une ultime discussion directe de dernière chance sans intermédiaires avec les groupes armés sous l'arbitrage des Nations Unies. La classe politique centrafricaine, la société civile, la hiérarchie militaire centrafricaine ainsi que les parlementaires qui maîtrisent le terrain doivent être associés à cette démarche.

 

L'échec de ce processus ouvrira droit au recours à la force demandé officiellement par le chef de l'Etat aux forces onusiennes. Pour finir, nous rappelons au pouvoir centrafricain et tchadien que la justice ainsi que la réparation des préjudices ne sont pas négligeables et que cela soit intégré dans toutes les esquisses de solutions à la crise centrafricaine. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c'est moi.

                                                                                                                           

Paris le 14 juillet 2017

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections

CENTRAFRIQUE : LE SPECTRE DE COUP D'ÉTAT ET LE COUP DE SEMONCE CONTRE LE RETOUR À LA CASE DÉPART par Bernard Selemby Doudou
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15 juillet 2017 6 15 /07 /juillet /2017 02:24
SOUPÇONS DE CRIMES DE GUERRE EN CENTRAFRIQUE
SOUPÇONS DE CRIMES DE GUERRE EN CENTRAFRIQUE

 

 

 

 

https://www.toulouse7.com

 

La Centrafrique en proie à de nouvelles violences. Condamnations internationales et soupçons de crimes de guerre.

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a constaté jeudi avec préoccupation que des groupes armés continuent de s’affronter en République centrafricaine (RCA) et que des civils de certaines communautés, des soldats de la paix des Nations Unies et des membres du personnel humanitaire continuent d’être pris pour cible.

 

Dans une déclaration de la Présidence du Conseil de sécurité, les membres du Conseil estiment que cette violence « continue de déstabiliser le pays, de faire de nombreuses victimes civiles et de causer d’importants déplacements de population, alors même que les parties au conflit ont convenu de mettre un terme immédiat aux hostilités ».

 

Le Conseil déplore toutes les attaques dirigées contre des civils, les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et réaffirme qu’il est urgent et impératif de traduire en justice tous les auteurs de ces violations ou de ces atteintes, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique.

 

Enquête internationale

 

Le Conseil réaffirme que certains de ces actes peuvent constituer des crimes au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) et rappelle qu’à la demande des autorités nationales, le Procureur de la Cour a ouvert, en 2014, une enquête sur les crimes qui auraient été commis depuis 2012.

 

Le Conseil souligne qu’il importe de lutter contre l’impunité. Il demande que « la Cour pénale spéciale soit opérationnelle et que les appareils judiciaire et pénitentiaire et le système de justice pénale soient rétablis dans tout le pays ».

 

Les membres du Conseil de sécurité se disent également profondément préoccupés par la situation humanitaire et enjoignent de nouveau « à toutes les parties d’autoriser et de faciliter le libre passage, dans de bonnes conditions de sécurité et sans délai, de l’assistance humanitaire destinée aux personnes qui en ont besoin ».

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