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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 18:56
Lu pour vous : Un étudiant toulousain crée un jeu vidéo inspiré de la culture centrafricaine
Lu pour vous : Un étudiant toulousain crée un jeu vidéo inspiré de la culture centrafricaine

 

 

 

 

http://www.ladepeche.fr 18/07/2017 à 17:47

 

Innovation - High Tech

 

En s’inspirant des jeux de sociétés africains et de la culture de son pays, la Centrafrique, Teddy Kossoko, étudiant en master informatiques appliquées à la gestion des entreprises à Toulouse, a développé son propre jeu vidéo sur smartphone. Il vient d’être financé à hauteur de 5000 euros sur Ulule. 

 

Teddy Kossoko est arrivé dans la ville rose en 2012 pour commencer ses études en informatique. Il y a trois ans, il a eu l’idée de créer un jeu vidéo : « Je me suis rapidement aperçu que le marché était saturé, j’ai donc cherché une perspective différente. Puis l’idée de m’inspirer de ma culture centrafricaine m’est venue », déclare le jeune homme. Il se lance alors dans ce projet en s’inspirant de jeux de société africains inconnus en Europe et en y adaptant les codes du jeu sur smartphone : « Aujourd’hui mon jeu Kissoro tribal game est disponible sur IOS et Android, mais je souhaite développer une version web. »

 

Derrière le jeu, un message fort 

 

Les amoureux des jeux de stratégies seront servis, puisque Teddy Kossoko a intégré à l’univers de son projet une histoire où la réflexion est nécessaire : « L’histoire raconte la lutte entre deux royaumes pour contrôler le fleuve qui les sépare. Un jeune orphelin propose alors à son roi d’organiser un tournoi du jeu de plateau. Le but est de récupérer les pions de son adversaire et le gagnant du tournoi peut contrôler le fleuve », explique l’étudiant. « Les noms des personnages et des royaumes sont centrafricains.» 

 

Dans cet univers qui oppose deux peuples, le jeune homme a voulu faire ressortir un message fort : « Je voulais montrer qu’on peut arriver à résoudre un conflit sans armes, que parfois on peut s’asseoir, réfléchir et jouer pour gagner.»

 

5000 euros pour aller plus loin 

 

Si Teddy a lancé une campagne de crowdfunding c’est pour permettre à son projet d’aboutir. Pour l’instant, sa version bêta a été téléchargée plus de mille fois : « Cette première version est ouverte aux tests et à la critique. Les gens ont surtout eu un problème avec la clarté du tutoriel, ça m’a permis de le peaufiner.» 

 

Ces deux dernières années, le jeune homme a travaillé sur son projet en rentrant des cours, « parfois jusqu’à deux heures du matin », confie-t-il. Aidé d’un graphiste qui lui a fait confiance, il a pu développer l’aspect visuel de son jeu vidéo, créant autour de lui tout un univers. La campagne de financement participatif va permettre à Teddy de payer son graphiste, d’acheter une licence IOS et de faire de la publicité. La version finale du jeu sera gratuite à 60%, il faudra ensuite payer pour débloquer les 40% restant. 

 

ELODIE POTENTE

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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 17:47
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Union Africaine propose une nouvelle feuille de route pour la sortie de crise en Centrafrique

 

Par Fridolin Ngoulou le 18 juillet 2017

 

 

BANGUI, 18 Juillet 2017 (RJDH)—Une réunion ministérielle sur invitation de la Commission de l’Union Africaine s’est tenue à Libreville le 17 juillet 2017 sur la crise centrafricaine. Les participants ont adopté une feuille de route intégrée qui constitue désormais l’unique référence pour la promotion de la paix et la réconciliation en RCA.

 

Cette feuille de route pour la sortie de la crise en Centrafrique est proposée alors que plusieurs autres initiatives de paix sont proposées par la Communauté Saint’Egidio et l’Assemblée nationale, dans un contexte où le pays connaît un regain de tension dans plusieurs villes du pays.

 

Selon le communiqué final de cette rencontre, « cette feuille de route, qui sera soumise incessamment aux parties invitées à la négociation souligne tout particulièrement le nécessaire respect de l’unité et de l’intégrité de la République centrafricaine, de ses Institutions démocratiques et de l’appropriation de son processus politique de paix et de réconciliation », peut-on lire dans ce communiqué dont le RJDH a obtenu copie.

 

Les parties prenantes « ont unanimement exprimé leur ferme engagement et leur solidarité avec le Gouvernement et l’ensemble des acteurs politiques du pays pour le rétablissement d’une paix définitive dans l’inclusion, la réconciliation et la cohésion nationale, ce, conformément au droit, à la justice et aux valeurs africaines pertinentes ».

 

La feuille de route en notre possession prend en compte l’entente de Sant’Egidio, marquée par l’accord Politique de Paix et sera intégrée dans le processus défini par la feuille de route pour la paix et la Réconciliation Nationale. Aussi, elle entre en vigueurs dès la signature des parties prenantes (NDLR Gouvernement et groupes armés affiliés au processus DDRR) au dialogue et constitue l’initiative africaine qui met fin à toute autre initiative.

 

La feuille de route pour la paix et la Réconciliation Nationale a pour objectif de promouvoir le dialogue entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés qui ont intégré le comité Consultatif et de Suivi du DDRR en vue de parvenir à un accord de paix et de réconciliation, créant des conditions favorables à un désarmement complet.

 

En vue de favoriser la formalisation de cette feuille de route, un panel de facilitation sera assuré par le Groupe International de Soutien à la Centrafrique, l’UA, la CEEAC, la CIRGL, l’Angola, le Congo Brazzaville, le Gabon et le Tchad, qui agira sous la direction du représentant désigné de l’UA. Un comité technique, le point focal national de coordination, la coordination et partage d’information travailleront sous ce panel. Un fonds spécial est créé pour recevoir les différentes contributions.

 

Les dialogues et discussions se feront au sein du Comité Consultatif et de suivi du DDRR.

 

Les participants ont lancé un appel à la communauté africaine et internationale pour intensifier leur appui multiforme à la Centrafrique et au plein succès de l’Initiative Africaine pour la paix et la réconciliation en RCA

 

 

Centrafrique : Une partie de la société civile exige l’ouverture d’une information judiciaire sur les allégations de coup d’Etat

 

Par Judicael Yongo le 18 juillet 2017

 

BANGUI, 18 Juillet 2017(RJDH)—Une partie de la société civile a exigé de l’appareil judiciaire l’ouverture d’une information judiciaire sur les allégations de coup d’Etat portées par les proches de Touadera contre Méckassoua et plusieurs personnalités politiques du pays. Propos soutenu lors d’une conférence de presse ce 17 juillet à Bangui.

 

Des leaders de la société civile ont fait savoir sa position quelque jour après celle de l’Assemblée nationale qui exige aussi l’ouverture de l’information judiciaire ainsi que la Présidence qui récuse la qualité des ceux qui portent ces accusations en appelant au calme. Ces accusations de coup d’Etat alimentent les spéculations sur la scène politique après l’interpellation par la police des présumés coupables de conspiration.

 

Seule la justice selon Me Fernand Mandé-Ndjapou de la société civile est habilitée à faire la lumière sur ces graves accusations formulées et au risque de fragilisation des Institutions nationales. « Les accusations portées ces derniers temps constituent des manœuvres internes qui ont pour but de déstabiliser l’organisation socio-politique de l’Etat, et de porter atteinte à l’intégrité du territoire en temps de paix. C’est ainsi que, nous des organisations de la société de la civile du pays, demandons l’ouverture d’information judiciaire pour que la lumière soit faite sur les différentes accusations sur nos institutions de la République » s’est-t-il prononcé.

 

Fernand Mandé-Ndjapou a critiqué l’usurpation de titre et de qualité des porteurs d’accusations. « La qualité de certaines personnes par rapport aux différentes accusations ne sont pas autorisée. Puisse que la Justice est là, on ne doit pas se permettre de se lancer dans le jeu susceptible de livrer des informations de nature à compromettre la quiétude des concitoyens » a-t-il ajouté.

 

Le parquet de Bangui n’a pas réagi après les demandes d’ouverture de l’information judiciaire sur les cas d’atteinte à la sûreté intérieur de l’Etat

 

 

 

Centrafrique : Sébastien Wénézoui appelle le gouvernement à solliciter une opération française

 

Par Jean Fernand Koena le 18 juillet 2017

 

BANGUI, 18 Juillet 2017 (RJDH)—L’ancien ministre de la transition Sébastien Wénézoui a appelé le gouvernement et la population à se mobiliser pour demander du gouvernement français une opération militaire en faveur de la sécurité en Centrafrique. Position exprimée ce 18 juillet lors d’une conférence de presse à Bangui.

 

Sébastien Wénézoui a formulé cette demande 10 mois après la fin de l’opération Sangaris décidée par François Hollande. Opération marquée par des séries de scandale d’abus sexuels. L’idée de demander une nouvelle intervention française soulevée par un leader des groupes armés intervient dans un contexte de tension sécuritaire dans plusieurs villes de l’intérieur du pays ;  et ce alors que la France a déployée le 21e RIMA, outre les éléments français ayant intégré la Minusca avec drones.

 

Selon Sébastien Wénézoui, la situation sécuritaire s’est dégradée de plus en plus après le retrait des troupes de l’EUFOR et Sangaris. Il souhaite un appui opérationnel à la Minusca « aujourd’hui l’analyse de la situation sécuritaire montre que le gouvernement centrafricain ne peut s’appuyer que sur la Minusca… », « La Minusca n’est pas une force combattante, cette expression tend à laisser libre cours aux criminels seigneurs de guerre de détruire le peuple depuis le départ de la Sangaris » a-t-il regretté.

 

L’exhortation de l’ancien ministre de la transition à solliciter de la France une intervention militaire intervient au moment où la Minusca projette rapatrier le contingent congolais de la Minusca./

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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 17:18
Visite en Centrafrique de Stephen O'BRIEN

 

 

 

LE CHEF DES AFFAIRES HUMANITAIRES DE L’ONU

APPELLE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

A MAINTENIR SON APPUI POUR LE PEUPLE CENTRAFRICAIN

 

 

Bangui, le 18 juillet 2017 – Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Stephen O’Brien, a conclu aujourd'hui sa visite de trois jours en République centrafricaine (RCA) sur un appel lancé à la communauté internationale afin de maintenir son soutien et de prémunir le pays de la réédition de la crise dévastatrice à grande échelle qui l’a frappé à peine il y a quatre ans.

 

Tout en se félicitant des énormes efforts déployés depuis le point culminant de la crise en 2014, M. O'Brien s'est dit très préoccupé par la recrudescence de la violence en RCA depuis le début de l’année 2017. « Cette tendance met en péril les gains durement acquis depuis 2015, lors de mon dernier séjour", a déclaré M. O'Brien. Par exemple, depuis janvier 2014, plus de 10 000 enfants ont été libérés des groupes armés. De plus, malgré une année scolaire très difficile, avec la violence et les déplacements, les enfants des classes élémentaires des écoles d'urgence de Bambari et Kaga Bandoro ont tous passé leurs examens. Si nous n'agissons pas maintenant, nous verrons les besoins humanitaires croitre et témoignerons d’une plus grande vulnérabilité des personnes déjà affaiblies. Nous risquons de voir une pression accrue s’exercer sur les capacités des acteurs humanitaires et des mécanismes de financement".

 

Au cours de ses entretiens avec le Président de la République, les ministres du Plan et des Affaires sociales, les acteurs humanitaires nationaux et internationaux, le corps diplomatique ainsi que les donateurs, il a exprimé son inquiétude face à «la montée injustifiée de la violence et son impact terrible, terrifiant et néfaste sur les enfants, les femmes et les hommes.»

 

« J’ai entendu beaucoup d'histoires à faire monter les larmes aux yeux pendant ma visite à Bangassou. Falmata et Amina, deux mamans de 8 et 3 enfants ont dû fuir leurs maisons du quartier de Tokoyo en mai dernier et ont maintenant trouvé refuge sur le site du Petit Séminaire. Leurs maisons ont été détruites, elles n'ont nulle part où aller. Tout ce qu'elles demandent, c'est la sécurité et la sûreté dans leur quartier d'origine pour pouvoir envisager de rentrer chez eux.

 

La RCA détient un des plus importants nombres de cas humanitaires au monde. Près de 2,4 millions de personnes (soit une personne sur deux) dépendent de l'aide humanitaire pour survivre. Le défi colossal de la protection des civils et de la fourniture d'aide dans un environnement aussi difficile - où la sécurité des travailleurs humanitaires est trop souvent menacée - a également été soulevé par le Coordonnateur des secours d’urgence. Cette protection des civils dans un environnement aussi difficile implique de protéger les enfants, de les préserver du recrutement par les groupes armés, de protéger les femmes contre le viol, d’empêcher que des hommes et des femmes soient tués et de fournir de l'aide. "Aujourd’hui, la République centrafricaine est l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les travailleurs humanitaires. Depuis le début de la crise, 24 d'entre eux ont fait le sacrifice le plus ultime et ont perdu leur vie. Je salue leur courage et leur bravoure. "

 

Le chef des Affaires humanitaires de l’ONU a rappelé « à toutes les parties au conflit leur obligation, en vertu du droit international, de protéger les civils et de veiller à ce que leurs besoins fondamentaux soient satisfaits».

 

En effet, à Bangassou, il a été témoin des conditions désastreuses dans lesquelles quelque 2 000 personnes déplacées d’un groupe minoritaire sont confinées à l'église catholique locale. « Les attaques à caractère religieux ou ethniques constituent un recul inquiétant en RCA. Il faut mettre fin à des actes aussi inacceptables, afin de donner une chance à la paix. J'appelle toutes les parties à s’engager sans plus tarder dans le dialogue et la reconstruction de la vie des gens aujourd'hui et pour les générations futures », a-t-il insisté. "L'ONU est là pour aider et non pas pour être une cible, ou entraver l'engagement politique. Utilisez tout simplement les mots et le dialogue au lieu des armes, de la violence ou de la discrimination", a-t-il ajouté.

 

La visite de M. O'Brien intervient au moment où une nouvelle flambée de violence inédite depuis 2014, a entrainé de nouveaux déplacements forcés et une augmentation des besoins humanitaires. Dans le même temps, la réponse humanitaire fait face à un sous-financement chronique. La détérioration continue de la situation a amené la communauté humanitaire à réviser son Plan de réponse humanitaire. Porté désormais à 497 millions de dollars, il n’est toujours financé qu’à hauteur de 24%, ce qui est bien inférieur à la moyenne mondiale de financement de 34%.

 

« Je demande instamment à la communauté internationale de maintenir l’appui pour le bien du peuple de la République centrafricaine, pour la paix et l'avenir du pays. Chacun d'entre nous doit faire plus pour transformer les mots et les bonnes intentions en actions concrètes dont les Centrafricains ont le plus besoin. Nous ne pouvons pas échouer dans cet effort supplémentaire » a déclaré Stephen O'Brien.

 

 

Virginie Bero

 

Public Information Associate |United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA)

République Centrafricaine (RCA) | Central African Republic (CAR)

Email: berov@un.org|  Mob: +236 70 17 76 25| Skype : bvirginie22  

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 23:01

 

 

 

 

17 juillet 2017

 

Le Conseil d'administration du FMI achève le deuxième examen dans le cadre de l'accord de la Facilité Elargie de Crédit  pour la République centrafricaine, approuve un décaissement de 16,3 millions de dollars et une augmentation de 15,5 millions de dollars


 


• L'achèvement de l'examen permet un décaissement de 16,3 millions de dollars US.


• La mise en œuvre rapide du programme national d'investissement pour le rétablissement et la paix stimulera les perspectives économiques.


• Soutenir et accélérer les efforts pour mobiliser les revenus intérieurs et améliorer la transparence budgétaire créera un espace budgétaire pour augmenter les dépenses sociales et en capital.


Le 17 juillet 2017, le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a complété le deuxième examen en vertu de l'accord de facilité de crédit élargi (ECF) [1] pour la République centrafricaine. L'achèvement de l'examen permet un décaissement de 11,70 millions de DTS (environ 16,3 millions de dollars EU), ce qui entraînera un décaissement total de l'entente à 36,75 millions de DTS (environ 51,2 millions de dollars).


Le Conseil d'administration a également approuvé une demande d'augmentation de l'accord ECF d'un montant de 11,14 millions de DTS (environ 15,5 millions de dollars EU), qui sera déboursé à la fin du troisième examen. L'augmentation concerne les besoins additionnels en matière de balance des paiements liés à l'accélération des arriérés envers les petits et moyens fournisseurs gouvernementaux qui soutiendraient la cohésion sociale et la croissance économique.


L'accord ECF pour la République centrafricaine a été approuvé par le Conseil d'administration le 20 juillet 2016 (voir le communiqué de presse n ° 16/352) pour 83,55 millions de DTS (environ 116,5 millions de dollars EU, 75% du quota de la République centrafricaine au FMI) . L'augmentation amène le financement total approuvé à 94,69 millions de DTS (environ 132 millions de dollars américains, 85% du quota du FMI du pays).


À l'issue de la discussion du Conseil, M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint et Président par intérim, ont déclaré:


"La performance dans le cadre du programme soutenu par ECF a été satisfaisante malgré l'environnement de sécurité difficile. Parallèlement aux efforts continus visant à promouvoir le dialogue et la réconciliation nationale, la mise en œuvre soutenue des programmes est essentielle pour créer des espaces budgétaires pour les dépenses de développement, améliorer l'environnement des entreprises et favoriser une croissance plus élevée et plus inclusive.


"Les autorités ont adopté des mesures visant à rationaliser les taxes quasi fiscales, à améliorer la transparence budgétaire et à combler les déficits de revenus. À l'avenir, la stratégie budgétaire demeurera ancrée dans l'objectif de l'équilibre primaire national. Soutenir et accélérer les efforts pour mobiliser les revenus intérieurs - en particulier dans les douanes - et améliorer la transparence budgétaire crééra un espace budgétaire pour accroître les dépenses sociales et en capital.


"Les autorités devraient s'appuyer sur les progrès récents pour améliorer la gestion des finances publiques, notamment en assurant la publication régulière des rapports d'exécution budgétaire, en consolidant le compte unique du Trésor et en limitant l'utilisation de procédures de dépenses exceptionnelles. La réduction des arriérés de paiements domestiques aux petites et moyennes entreprises favorisera la croissance et contribuera à rétablir la crédibilité de l'État, contribuant ainsi à la cohésion sociale.


"La mise en œuvre rapide du programme national d'investissement pour le rétablissement et la paix stimulera les perspectives économiques. Étant donné le risque élevé de détresse de la dette du pays, la dépendance continue avec le financement des subventions, tout en limitant les emprunts, même en termes très favorables, est essentielle. L'assistance disponible doit être canalisée efficacement dans les projets prioritaires pour lever la croissance économique, créer des emplois et réduire la pauvreté.


"Le succès du programme de la République centrafricaine dépendra également de la mise en œuvre de politiques et de réformes de soutien par les institutions régionales".

 

[1] Le FEC est un accord de prêt qui assure un engagement soutenu du programme à moyen et à long terme en cas de problèmes prolongés de la balance des paiements. Les détails sur l'arrangement de la République centrafricaine sont disponibles sur :

 

www.imf.org/external/country/CAF.

 

 

Le FMI approuve un décaissement de 16,3 millions de dollars et une augmentation de 15,5 millions de dollars pour la RCA
Le FMI approuve un décaissement de 16,3 millions de dollars et une augmentation de 15,5 millions de dollars pour la RCA
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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 22:57
Le Cameroun ferme sa frontière avec la Centrafrique

 

 

 

 

17.07.2017 à 22h18 par APA News

 

Les autorités camerounaises ont décidé de fermer la frontière avec la Centrafrique pour cause de violences entre « bandes armées » centrafricaines, en l’occurrence la coalition Seleka et les anti Balaka, a appris lundi APA de sources concordantes.

 

D’après de fiables informations, cette décision qui a pris effet lundi, se justifie du fait que le déroulement de «violents» affrontements entre les groupes rebelles centrafricains perturbe la sécurité intérieure du Cameroun.

 

Une situation qui se traduit par l’afflux des réfugiés au Cameroun, « sauf que parmi les personnes qui fuient les affrontements, beaucoup sont armés de fusils et d’armes blanches ».

 

Selon des sources recoupées, Jean Benoît Boumtap le sous-préfet de Ngaoundaye la circonscription administrative centrafricaine, s’est réfugié au Cameroun pour fuir les atrocités. 

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 22:55
Les évêques d'Afrique centrale engagés dans le dialogue

 

 

 

 

(Radio Vatican) 17/07/2017 18:39 - Les évêques de l’Association des Conférences épiscopales de la Région d’Afrique centrale (Acerac, qui regroupe les évêques de Centrafrique, du Tchad, du Gabon, du Cameroun, de la Guinée équatoriale et du Congo-Brazzaville) ont conclu ce dimanche 16 juillet à Yaoundé, au Cameroun, leur 11e assemblée plénière, avec un appel pour la paix et la réconciliation dans la région.

 

Frappés par la «violence gratuite perpétrée» dans la région méridionale de l’Afrique centrale, les prélats encouragent tout effort entrepris pour rétablir la paix dans ces pays. «Nous exhortons tous ceux qui sèment la terreur et la mort à arrêter l’effusion de sang et à travailler pour la paix, le dialogue et la réconciliation», peut-on lire dans le communiqué final. Ils expriment leur solidarité et leurs prières pour les populations victimes de ces violences, notamment en Centrafrique, au Tchad, au Cameroun et au Congo-Brazzaville.

 

Durant cette rencontre, ils ont par ailleurs manifesté leur tristesse pour la mort tragique de Mgr Jean-Marie Benoit Bala. Le corps sans vie de l’évêque de Bafia, au Cameroun, avait été retrouvé dans un fleuve le 2 juin dernier. Selon les autorités, il s’agit d’un suicide, mais les évêques du Cameroun, eux, affirment que l’évêque a été tué avant que le corps ne soit jeté dans le fleuve Sanaga. Les membres de l’Acerac ont exprimé leur solidarité à la conférence épiscopale du Cameroun et au peuple de Dieu de Bafia. Ils espèrent que toute la lumière sera faite sur ce décès qui est survenu le 31 mai 2017, selon les enquêteurs, et qui s’ajoute à une série de morts suspectes et de disparitions d’évêques et de responsables de l’Église au Cameroun, qui n’ont toujours pas été élucidées plusieurs années après.

 

Sur un plan plus global, les membres de l’Acerac rappellent que «le dialogue implique des relations positives et constructives avec des personnes et des communautés de foi différentes, pour essayer de se connaître et de s’enrichir réciproquement dans la respect de sa propre liberté et de la vérité». Le thème du l’œcuménisme et du dialogue interreligieux, qui était au cœur de cette assemblée plénière, fera l’objet prochainement d’un document spécifique.

 

La 12e Assemblée plénière de l’Acerac se tiendra en 2020 en Guinée équatoriale.

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 22:24
Lu pour vous : Centrafrique : pénurie de sucre à cause de la guerre civile
Lu pour vous : Centrafrique : pénurie de sucre à cause de la guerre civile
Lu pour vous : Centrafrique : pénurie de sucre à cause de la guerre civile

 

 

 

 

http://afrique.latribune.fr   Par Khadim Mbaye  | 

 

La guerre civile qui fait rage en Centrafrique ne fait pas que des pertes humaines. Le conflit impacte négativement l’économie du pays, avec de graves pénuries en denrées alimentaires, notamment en sucre dans la capitale centrafricaine, Bangui.

 

Importé du Brésil ou du Gabon par la sucrerie centrafricaine, SUCAF, l'or blanc est «retravaillé» dans l'usine de la société nationale de Ngakobo, un village situé à l'est du pays. Le sucre est ensuite acheminé à Bangui pour emballage avant d'être écoulé sur le marché, ce qui n'est plus possible aujourd'hui.

 

La sucrerie est désertée par les travailleurs à cause du regain de violences déclaré dans la zone ces derniers jours. Résultat ? Le sucre n'est plus acheminé à Bangui et la denrée est devenue très rare sur le marché, notamment dans la capitale.

 

Les prix grimpent

 

 «Le sac de sucre de 50 kg qui se vendait à 30 000 Fcfa habituellement s'achète actuellement à 48 000», indique l'Agence de presse africaine APA. Or, peu de consommateurs de sucre ont les moyens de se payer un tel luxe.  Avec un revenu par habitant estimé à 581 dollars par an en 2017, selon les Nations Unies, la Centrafrique est le pays le plus pauvre au monde.

 

Il faut noter que ce n'est pas la première fois que la SUCAF, qui dessert presque toute la population centrafricaine, est confrontée à des difficultés d'ordre sécuritaire. En 2012, l'usine a été pillée et occupée pendant une année par les rebelles Séléka, un groupe armé à majorité musulmane. C'est seulement en 2014 que la sucrerie, dotée d'une capacité de production annuelle de 11 000 tonnes, a été remise en marche après que les rebelles aient été chassés de la zone.

 

Seulement aujourd'hui, malgré l'accord de paix signé à Rome le 19 juin dernier entre le gouvernement centrafricain et 13 groupes armés, c'est une nouvelle menace qui plane sur la sucrerie, notamment avec les violences au centre de la RCA. Au début du mois de juillet, des peuls et les membres de la milice «Antibalaka» se sont affrontés dans la ville de Zémio, située à 1 000 km de la capitale du pays, a constaté la force de l'ONU en Centrafrique (Minusca).

 

Bilan : six morts et plus de 20 000 personnes déplacées, au moment où l'Assemblée nationale de la République centrafricaine s'apprête à mettre en place un comité de suivi de l'accord négocié par la communauté catholique Sant'Egidio. Une décision qui serait vraisemblablement vaine au vu de l'ampleur de la situation dans le pays.

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 22:11
Lu pour vous : Jean Ping : «La chute est proche, Ali Bongo va partir, j’en fais le pari»

 

 

 

 

Par Maria Malagardis Libération — 17 juillet 2017 à 20:26

 

 

Rencontre avec le leader de l’opposition du Gabon, de nouveau à Paris pour plaider sa cause un an après la réélection contestée de son rival.

 

Dans le patio déserté d’un hôtel parisien, Jean Ping affiche un calme olympien ce lundi matin. «Je vais aussi bien que possible», ironise-t-il d’emblée. Il est vrai qu’à Paris, le leader de l’opposition gabonaise est en terrain conquis : la diaspora de ce petit pays d’Afrique centrale manifeste en sa faveur tous les samedis sur l’esplanade du Trocadéro et poursuit de sa colère tout officiel qui ose s’afficher en public dans la capitale française.

 

«Bloquée»

 

Des «happenings» qui ont commencé il y a près d’un an : depuis ce 27 août où l’élection présidentielle a, officiellement, reconduit au pouvoir Ali Bongo, héritier d’une dynastie qui dirige le pays depuis cinquante ans. Un scrutin contesté de tous côtés, aussi bien par l’UE que, plus récemment, par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui a dévoilé un rapport très critique après neuf mois d’attente. Pour ses partisans, très mobilisés à Paris, Jean Ping reste «le vrai président élu». Depuis août, il en est au moins à son troisième séjour en France, étape incontournable de ses tournées européennes. A chaque fois, il s’agit de mobiliser «la communauté internationale pour sortir d’une situation politique bloquée». Au Gabon, le temps n’est plus aux manifestations, elles sont systématiquement réprimées. Et personne n’a oublié la violence du bombardement du QG de Ping à Libreville, le 31 août. Justement, la Cour pénale internationale, sollicitée à la fois par le pouvoir et l’opposition dans deux plaintes contradictoires, vient d’effectuer sa première mission au Gabon. Mais la justice avance plus vite à Paris, où deux enquêtes ont été ouvertes après les plaintes de deux Franco-Gabonais présents dans le QG lors de l’attaque. Le 26 juin, la juge française en charge du dossier a requalifié l’une de ces enquêtes du motif de «crimes contre l’humanité».

 

Ex-beau-frère

 

Les déboires judiciaires du pouvoir en place font sourire Jean Ping, qui arrive de Genève, où il a lui aussi sollicité une audience au Comité des droits de l’homme de l’ONU. «Mais la justice, c’est une chose, et l’action de la communauté internationale, une autre», confie-t-il avec cette façon particulière d’énoncer des évidences de façon énigmatique.

 

A Paris, il y a désormais un nouveau locataire à l’Elysée et une nouvelle équipe que le challenger d’Ali Bongo souhaitait rencontrer. On n’en saura guère plus. «Je ne vous dirai pas qui j’ai vu. A eux de le faire s’ils le souhaitent», murmure Ping, qui balaye d’un haussement d’épaules les suggestions récentes d’un homme politique local de mettre en retrait Ping avec l’espoir qu’Ali en fasse autant. «L’important ce n’est pas moi, ce que le peuple veut c’est qu’Ali parte», rétorque l’intéressé.

 

L’histoire est connue : la bataille qui fait rage au Gabon depuis un an oppose, tel un «Dallas à l’africaine», deux ex-beaux-frères. D’un côté, Ali Bongo, au pouvoir depuis 2009, fils de l’indétrônable Omar. De l’autre, Jean Ping, que personne n’avait vu venir : un métis sino-gabonais de 74 ans qui fut le compagnon de Pascaline, fille aînée d’Omar et sœur d’Ali, et fit sa carrière à l’ombre du père avant de basculer dans l’opposition au fils en 2014.

 

«Le monde entier sait que j’ai gagné, Ali le sait. Il a triché mais son problème c’est qu’il s’est fait prendre la main dans le sac», souligne Ping sans jamais élever la voix. De plus en plus isolé, Ali Bongo se trouverait «face à un pays devenu ingouvernable», affirme son ex-beau-frère. Il évoque des grèves à répétition qui auraient plombé une économie déjà affaiblie par la baisse du prix du pétrole.

 

«Coup de force»

 

Difficile de savoir ce qui se passe réellement au Gabon, où Internet est régulièrement coupé. Mais les informations qui filtrent malgré tout font souvent état d’un climat de peur. Le député et opposant Bernard Zibi, arrêté dans la foulée de la répression post-électorale, est toujours en prison, dans l’attente d’un procès. Des familles n’ont toujours pas osé aller réclamer le corps de leurs proches à la morgue. Et des syndicalistes continuent d’être arrêtés, comme Marcel Libama, qui avait pris part à la grève des enseignants. «Ali a la force avec lui, mais il ne tient que par la terreur. Et nous sommes venus dire à nos partenaires qu’il est temps d’imposer des sanctions ciblées contre les responsables de ce régime», explique Jean Ping, qui estime avoir joué le jeu : «Quand la situation est devenue explosive après le scrutin, les chancelleries occidentales m’ont appelé pour me demander de ne pas tenter le coup de force. A elles de nous aider maintenant.» Et soudain, voilà qu’il martèle avec force : «La chute est proche. Ali va partir. J’en fais le pari. Et ce n’est pas ma bouche qui le dit, c’est l’état d’esprit dans lequel sont les Gabonais.» Avant de retrouver son sourire de sphinx en dégustant son lait chaud au miel.

 

Maria Malagardis

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 17:26
Centrafrique : La présidence de la République met en garde les colporteurs des rumeurs

 

 

 

 

Par Jean Fernand Koena le 17 juillet 2017

 

 

BANGUI, 17 Juillet 2017(RJDH)—La Présidence a annoncé le suivi de l’arrestation des étrangers et a mis en garde ceux qui entretiennent des rumeurs de coup d’Etat, a indiqué un communiqué signé du porte-parole de la présidence ce samedi 15 Juillet dernier.

 

Ce communiqué est rendu public lors du point de presse hebdomadaire de la présidence et survient un jour après que l’Assemblée nationale ait demandé l’ouverture d’une information judiciaire au sujet de Didacien Kossimatchi ayant accusé son président Abdou Karim Meckassoua d’être l’auteur intellectuel d’un coup d’Etat en gestation. La réaction de la Présidence s’est faite dans un contexte où le pays attend les retombés des annonces de la table ronde de Bruxelles.

 

La Présidence de la République récuse Didacien Kossimatchi et appelle au calme en ces termes « Il se trouve que des personnes non autorisées s’arrogent le droit de parler en lieu et place de l’exécutif qui n’a rien à voir avec ces supputations. Il existe des personnes mal intentionnées qui passent leur temps à faire vivre le peuple centrafricain dans la psychose de la peur, de putsch et de coup d’Etat. Nous mettons en garde ces individus qui font de cette pratique leur fonds de commerce que ces manières doivent cesser impérativement », a indiqué le communiqué dont RJDH a eu copie.

 

Pour la présidence, « les services de sécurité ont mis aux arrêts des sujets étrangers. Les investigations des forces de l’ordre portent aujourd’hui sur l’entrée et le séjour de ces éléments sur notre territoire. Leur enquête fera la lumière sur cette histoire », a ajouté le porte-parole de la présidence, Albert Yaloké Mokpeme.

 

Alors que la Présidence de la République rappelle à l’ordre, le couteau est déjà tiré donnant ainsi l’impression d’une collaboration difficile entre les deux chefs des institutions, l’Exécutif et le Législatif. L’union sacrée et la confiance des bailleurs à injecter de l’argent dans tout cela risquent d’être les victimes d’incompatibilité d’humeurs entre les deux alliés politiques.

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 17:03
Centrafrique: cinq corps découverts dans le Sud-Est

 

 

Centrafrique: cinq corps découverts dans le Sud-Est

 

17/07/17 (AFP)

 

Cinq corps en putréfaction ont été découverts samedi aux alentours d'Obo, dans le sud-est de la Centrafrique, a-t-on appris dimanche de source militaire et auprès des autorités locales.

 

"Au moins cinq corps, dont ceux d'une femme et d'un enfant, ont été découverts samedi dans un état de putréfaction. Cette découverte macabre a plongé les habitants dans la peur et l'inquiétude", a indiqué à l'AFP un membre de l'armée centrafricaine basé à Obo, sous couvert de l'anonymat.

 

"Nous tentons de faire revenir (ceux qui ont fui en brousse). Certains ont regagné leur domicile, d'autres hésitent encore à le faire et redoutent une attaque", a déclaré le maire de la localité, Barthélémy Bandarani.

 

Depuis le départ d'Obo, en avril et mai, des forces spéciales américaines puis des forces ougandaises, qui étaient présentes dans la région pour traquer les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), les autorités locales craignent une recrudescence des violences.

 

"Les cinq corps portent des traces de balles et d'arme blanche. On ne sait pas si c'est une action de la rébellion ougandaise de la LRA ou si un autre groupe armé menace la ville", a poursuivi le militaire.

 

Seul un détachement des Forces armées centrafricaines (Faca) sécurise aujourd'hui Obo, première ville du Haut-Mbomou, dans le sud-est du pays, située non loin de la frontière avec le Soudan du Sud et avec la République démocratique du Congo.

 

En juin, deux militaires des Faca avaient été tués non loin d'Obo.

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