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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 22:43
Tchad: la police arrête 84 militants du parti d'opposition Les Transformateurs

 

 

https://www.rfi.fr/ Publié le 01/09/2022 - 23:32 Avec notre correspondant à Ndjamena, Madjiasra Nako

Ce jeudi matin, plusieurs caravanes de la formation politique Les Transformateurs, qui parcouraient la ville pour appeler à un meeting samedi, ont été interceptées par la police pour troubles à l’ordre public. Des interpellations qui crispent le climat politique déjà tendu. 

La police nationale indique sur sa page Facebook avoir arrêté 84 militants des Transformateurs qui paradaient sans autorisation au centre-ville pour trouble à l’ordre public et attroupement non autorisé par le ministère de la Sécurité publique. Les personnes interpellées se trouvent entre les mains des services de sécurité pour besoin d’enquête.

Sur sa page Facebook, le parti d’opposition se défend de ce dont il est accusé et rappelle qu’il procède ainsi, pour lancer des appels à la mobilisation depuis trois semaines. La formation politique de Succès Masra dénonce des arrestations arbitraires et menace de manifester pour obtenir la libération de ses 91 militants. Dans son texte, le parti de Succès Masra indique que « l’heure de l’intimidation des Tchadiens est révolue ».

Le parti, qui boycotte le dialogue national inclusif depuis son ouverture il y a deux semaines, assure qu’il maintient son meeting de samedi prochain, comme il le fait depuis trois semaines. Dans un communiqué diffusé jeudi soir, les religieux et aînés de la République disent constater une intransigeance chez chacun des protagonistes qui risque de faire dégénérer la situation. Afin de baisser la tension, ils invitent les Tchadiens de toutes les religions à prier pour l’avenir de leur pays.

 

Tchad: le siège du parti des Transformateurs encerclé par des forces de l'ordre

https://www.rfi.fr/ Publié le 02/09/2022 - 17:49 Avec notre correspondant à Ndjamena, Madjiasra Nako

Le climat politique est tendu depuis le début de la semaine au Tchad où le dialogue national dit inclusif provoque polémiques et claquements de portes. Jeudi, des dizaines de militants du parti les Transformateurs, de Succès Masra, ont été arrêtés alors qu'ils tentaient de mobiliser pour une manifestation prévue demain. Et ce vendredi matin, les forces de l'ordre ont encerclé le siège du parti.

Les ruelles qui permettent d’accéder au siège des Transformateurs sont bouclées jusqu'à présent. Les soldats qui bloquent les accès ont posés cet après-midi des cadenas sur le portail et plus loin, deux tentes ont été installées. Signe que les forces de l'ordre ont décidé de camper pour un moment.

Le calme est revenu dans le secteur mais l'accès aux rues menant à la clinique et l’hôtel situés aux alentours sont interdits. Des soldats ont été postés au dessus de l’hôtel de quatre étages qui surplombe le siège des Transformateurs.

Ce vendredi matin, des affrontements ont opposé la police et les militants des Transformateurs qui essayaient de rallier le siège. Il y a eu des courses-poursuites, des tirs de grenades lacrymogènes et quelques interpellations. Le porte-parole de la police dit ne pas disposer du nombre de personnes interpellées. En fin de matinée, l’air était irrespirable dans le secteur à cause des effets des grenades lacrymogènes.

 

Il y a eu des arrestations devant et autour du siège, encore plus de 40 personnes. Donc, on est autour de 140 personnes arrêtées sans qu'on ne sache d'ailleurs pourquoi. On parle d'un dialogue, manifestement, c'est un monologue.

Succès Masra (Transformateurs): «Il y a eu des arrestations devant et autour du siège»

Pierre Firtion

 

Le parti suspend les négociations en vue de sa participation au dialogue

Malgré les appels à l’apaisement venant de plusieurs entités dont le médiateur qatarien, le président de la commission nationale des droits de l’homme, les forces de l’ordre semblent décidés à user les opposants retranchés à l’intérieur du bâtiment.

Les événements de ce vendredi matin risquent de compliquer davantage la participation des Transformateurs au dialogue qui reprend samedi matin, mais la médiation qatarienne, qui est revenue à Ndjamena, se dit toujours optimiste. « Nous ne désespérons pas de voir tous les Tchadiens dans la salle », nous a confié un diplomate africain de haut-rang qui travaille pour la facilitation qatarienne.

Depuis ce matin, nous sommes en discussions, nous sommes dans le dialogue. Nous travaillons. Mais pour l'instant, je n'ai pas connaissance d'arrestations de qui que ce soit. Il semblerait qu'hier [jeudi] quelques éléments, je ne sais à quel parti ils appartiennent, se sont déployés dans la ville en faisant des parades qui pouvaient mettre en péril la sécurité du pays.

Abderaman Koulamallah (porte-parole du gouvernement): «Pour l'instant, je n'ai pas connaissance d'arrestations»

Pierre Firtion

 

Mais dans un message diffusé vendredi soir, le parti d’opposition annonce qu’il suspend toute négociation en vue de sa participation au dialogue national inclusif et maintient son meeting prévu pour demain samedi au même moment que le dialogue national inclusif suspendu depuis quelques jours est censé reprendre.

Ce raidissement arrive au moment où le présidium mis en place a mandaté un comité ad hoc pour entrer en pourparlers avec ceux qui refusent de prendre part au dialogue. Ca veut dire que la mission du comité ad hoc est rendue difficile par l'encerclement du siège des Transformateurs et l'arrestation de certains de ses militants.

Evariste Ngarlem Tolde, enseignant-chercheur en science politique à l'université de N'Djamena.

Laurent Correau

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 22:41
Le dialogue national tchadien a des enjeux africains (analyste)

 

 

Publié le 02.09.2022 à 15h18 par APA

Expert de la géopolitique du Sahel et de l’Afrique, le journaliste nigérien Seidik Abba analyse pour APA les enjeux du dialogue national tchadien lancé le 20 août dernier mais temporairement suspendu à cause de certains désaccords. Deux semaines après son ouverture, le dialogue national inclusif tchadien est momentanément suspendu. Qu’est-ce qui motive cette décision ?

On peut évoquer plusieurs facteurs pour expliquer cette suspension. Il y a d’abord la volonté des autorités de donner une chance au caractère encore plus inclusif du dialogue. Outre les mouvements politico-militaires, il y a une partie de la classe politique, au premier rang de laquelle les Transformateurs de Succès Masra, qui ne participe pas au dialogue. Il en est de même pour une partie de la société civile, à l’image du collectif Wakit Tama. Avec ces absences, il y a le risque que le dialogue n’ait pas le caractère inclusif souhaité en vue d’obtenir un consensus plus large possible sur les décisions qui sortiront. Les autorités ont estimé qu’il fallait donner une dernière chance aux tractations avec les parties qui ne sont pas présentes. Les facilitateurs qataris étaient à N’Djamena. Ils ont rencontré certains dirigeants politiques et de la société civile dans le but de les persuader. L’espoir n’est pas perdu. Beaucoup regardent aussi du côté de la France pour savoir si elle peut contribuer à une plus large participation. Donc, les tractations se poursuivent pendant cette période de suspension.

L’autre raison est de permettre à tout le monde de prendre connaissance le plus largement possible des projets de textes qui ont été préparés pour la discussion. Des tractations sont également en cours avec les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) pour les convaincre de participer au dialogue. Le Fact a posé un certain nombre de préalables, notamment la libération des personnes détenues, une amnistie des garanties. Il a estimé que tout cela n’a pas été pris en compte et qu’il ne pouvait pas participer. Mais des médiations sont en cours. La suspension vise justement à favoriser les derniers obstacles et réticences pour que le dialogue reprenne de plus belle et qu’il soit le plus consensuel et le plus inclusif. C’est quand même la première fois dans l’histoire politique du Tchad qu’on a un dialogue aussi large que celui-là, avec un caractère souverain et des décisions qui devraient être totalement exécutoires.

Pourquoi la nomination d’un comité ad hoc pour faciliter la participation de toutes les composantes de la société tchadienne au dialogue a provoqué le retrait de certaines organisations ?

Ce retrait symbolise la difficulté de la classe politique tchadienne. Au moment où on cherche à élargir, d’autres se sont retirés. Ils estiment avoir déjà fait preuve de bonne volonté en venant au dialogue et ne voient pas d’un bon œil le fait d’aller supplier les absents. Tout cela démontre l’absence de sérénité dans laquelle les choses se font. C’est surtout cette volonté de concession qui a heurté un certain nombre d’acteurs. A mon avis, ce n’est pas la meilleure façon de favoriser le dialogue. Mais avec les tractations en cours, avec la volonté des uns et des autres, tout le monde pourrait être amené à reconsidérer sa position. A partir du moment où on est déjà présent à N’Djamena, c’est qu’on a accepté l’idée de dialogue.

Le dialogue se tient avec une quarantaine de groupes politico-militaires, mais sans le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), responsable de la mort du président Idriss Deby. Cette absence remet-elle en cause la crédibilité des discussions ?

Le Fact, un des plus grands mouvements politico-militaires au Tchad, a choisi de s’absenter parce qu’il estime que les conditions préalables qu’il a posées ne sont pas respectées. Il s’agit entre autres de la libération de détenus politiques, la création d’un cadre serein pour l’ouverture et la tenue du dialogue, des garanties de sécurité, etc. C’est clair que c’est un élément important, qu’il aurait été plus correct que le Fact soit présent à la discussion. Mais cette absence n’invalide pas le dialogue. Si ce dernier obtient de bons résultats, l’absence du Fact pourrait se retourner contre lui. Le boycott est toujours une arme à double tranchant. Aujourd’hui, l’enjeu c’est le résultat du dialogue. Si au terme, on réussit à trouver un consensus sur la tenue d’élections libres, transparentes et démocratiques, sur la structure chargée de les organiser et sur une nouvelle Constitution, le Fact pourrait être le grand perdant. Pour cette raison, il faut être présent pour pouvoir faire changer les choses. Puisqu’il était entendu qu’il n’y a pas de tabou, tout pourrait être mis sur la table et discuté. La bonne méthode aurait été de venir et de voir comment créer le rapport de force. De mon point de vue, il n’y a pas de risque que la crédibilité des décisions soit affectée par l’absence du Fact, à condition qu’elles soient bonnes. S’il y a un consensus sur les principaux enjeux (élection présidentielle, libération de détenus, …), les gens ne se soucieront pas tellement de la non-participation d’une entité (quelle que soit sa dimension).

Avant l’ouverture du dialogue, le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Sénégalais Macky Sall, a rencontré le président de la transition tchadien à N’Djamena. Quelles devraient être les retombées de cette visite ?

En sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, le président Macky Sall était à N’Djamena, à la veille de l’ouverture du dialogue, pour encourager les parties tchadiennes et soutenir la démarche. Il est important que les Tchadiens sentent qu’ils sont soutenus dans leur démarche par l’Afrique d’abord, ensuite par la communauté internationale. Le président Macky Sall, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, est venu l’exprimer. Le Tchad est quand même un pilier de la question sécuritaire au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad. Toute approche qui viserait à encourager le dialogue et la solution négociée entre les parties tchadiennes ne peut que profiter à la stabilité de l’Afrique et de la sous-région. Le Tchad est engagé dans la lutte contre Boko Haram et les autres groupes terroristes au Sahel occidental, notamment dans la zone des trois frontières. Les soldats tchadiens y sont déployés en soutien au Niger et au Burkina Faso. Donc, il est important que le président Macky Sall vienne encourager les parties tchadiennes et les aider à convaincre les réticences qu’il peut y avoir par rapport au dialogue.

Ses enjeux dépassent largement le cadre tchadien et sous-régional, notamment le bassin du Lac Tchad, pour concerner toute l’Afrique de l’ouest. A partir du moment où ça implique la stabilité de tout le continent, c’est important que le président en exercice de l’Union africaine vienne dire aux parties tchadiennes que « l’Afrique vous regarde, l’Afrique est avec vous ».

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 17:50
Notre enquête sur les 49 militaires ivoiriens incarcérés à Bamako
Notre enquête sur les 49 militaires ivoiriens incarcérés à Bamako

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com/ By La rédaction de Mondafrique 2 septembre 2022

Presque deux mois se sont écoulés depuis l’arrestation de 49 militaires ivoiriens à l’aéroport de Bamako. Les soldats dorment toujours en prison et les tentatives de médiation ont échoué. Mondafrique revient sur cette possible affaire d’Etat si la « tentative de déstabilisation par un pays tiers », selon la terminologie ses autorités maliennes, est démontrée. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant, même si les réponses des Ivoiriens restent pour la plupart confuses et embarrassées. 

S’exprimant en privé sur la célèbre affaire Clearstream, qui a défrayé la chronique pendant toute la première décennie du 21ème siècle, Jacques Chirac avait lancé avec la gouaille qui le caractérisait : « C’est une histoire de cornecul » ! Le président français avait raison et tort, c’était à la fois une affaire de pieds-nickelés et une affaire d’Etat. A ce titre, l’histoire des 49 militaires ivoiriens est du même ordre, d’où l’embrouillamini.

Pour comprendre, il est nécessaire d’en revenir à la chronologie.

Un avion de trop

Le 10 juillet, 49 militaires ivoiriens arrivent à l’aéroport de Bamako, ces hommes sont censés faire partie des « NSE » c’est-à-dire des éléments nationaux qui viennent en soutien des contingents de l’opération des Nations Unies au Mali, la MINUSMA. Ils auraient dû être 50, mais selon nos informations, un de ces soldats a eu un accident de voiture entre son domicile et l’aéroport d’Abidjan, il n’a donc pas pu embarquer.

Leur vol privé a été assuré par l’entreprise de droit malien, appartenant à un Hollandais, Sahel Aviation Service. Dans leur sillage, un autre avion de la même compagnie les suit, il est affrété avec des armes lourdes. Cette affirmation a été faite par le ministre des Affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop, à la tribune des Nations Unies, et elle n’a pas été démentie.

Cette information est le point central de l’affaire et ceci pour plusieurs raisons.

1-D’une part, cela contrevient aux règles en vigueur aux Nations Unies. Les armes d’un contingent n’arrivent jamais en même temps que celui-ci. Selon les procédures, les équipements létaux arrivent au moins 48 heures avant, ils sont inspectés, répertoriés etc.

2-D’autre part, les NSE viennent en soutien d’un contingent, ils ne combattent pas, ils n’ont donc pas besoin d’armes lourdes.

3-Enfin, selon les autorités ivoiriennes, ces militaires prenaient la relève des précédents éléments nationaux, tout le matériel est déjà donc sur place, seule leur arme personnelle de petit calibre est nécessaire. 

Une confusion savamment entretenue

Les autorités ivoiriennes ne se sont jamais expliquées sur la présence de ce deuxième avion. Le pouvoir à Abidjan s’est en revanche, longuement exprimé sur le fait que ces 49 militaires ivoiriens venaient dans le cadre des missions des Nations Unies. 

En 2019, Abidjan a bien accepté de venir en soutien du contingent allemand de la Minusma via l’entreprise Sahel Aviation Service prestataire de service. Les Ivoiriens étaient chargés de sécuriser le site de cette entreprise qui travaille pour le compte de Berlin. Ce qui a permis à la Côte d’Ivoire d’annoncer que ces soldats venaient dans ce cadre. Sauf que, ce contrat n’a jamais été formalisé auprès des Nations Unies. Est-ce pur oubli ou des combines à la petite semaine ? Cet accord a été passé alors qu’IBK était au pouvoir et feu le puissant Hamed Bakayoko ministre de la Défense de Côte d’Ivoire.

Une source militaire ivoirienne envisage  l’hypothèse d’un détournement de fonds: « Ces contrats sont généralement très bien payés, les militaires eux, le sont beaucoup moins, où va la différence ? »  Une affaire que bien évidemment, le ministère de la Défense ivoirien, Téné Birahima Ouattara, frère du Président et successeur d’Hamed Bakayoko, qui vient de recevoir le prix national d’excellence de la bonne gouvernance ne peut ni ne veut exposer sur la place publique…

Les maladresses d’Alassane Ouattara 

Dès le 10 juillet, jour où les militaires ivoiriens se sont fait arrêter à l’aéroport de Bamako, Abidjan s’est pris les pieds dans le tapis. Alors les autorités maliennes demandaient à leurs homologues ivoiriennes des explications sur l’arrivée des soldats et des armes lourdes qui les accompagnaient, le ministre de la Défense et le chef d’Etat-major des armées d’Alassane Ouattara ont été aux abonnés absents pendant 48 heures. C’est ce silence qui a immédiatement conforté les inquiétudes de la junte quant à une tentative de déstabilisation.

Lorsqu’ils se sont enfin décidés à parler, ils ont commis des impairs en assurant que leurs militaires venaient dans un cadre légal avec la Minusma pour une sous-traitance d’un contrat avec le contingent allemand. Ce qui n’était pas le cas, ils ont donc été immédiatement démentis par les Nations Unies et par l’Allemagne.

Des négociations dans l’impasse

Il ne restait donc plus que les négociations entre les gouvernements d’Alassane Ouattara et d’Assimi Goïta pour espérer obtenir la libération des 49 ivoiriens. Le premier round a eu lieu le 28 juillet à Lomé avec comme médiateur le président Faure Gnassingbé. Ladite médiation a vite tourné au fiasco. Bamako demandant des excuses et l’extradition de Karim Keïta, fils de feu Ibrahim Boubacar Keïta, en exil en Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat d’août 2020, des requêtes jugées inacceptables par Abidjan. En réponse à cette fin de non-recevoir, la junte, qui ne recule devant rien, a donc, le 12 août, placé sous mandat de dépôt « les 49 » et les a inculpés de : « crimes d’association de malfaiteurs, d’attentat et complot contre le gouvernement, d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État, de détention, port et transport d’armes de guerre et de complicité de ces crimes ». Rien de moins… 

Puis c’est Macky Sall, le président en exercice de l’Union africaine qui s’est déplacé jusqu’à Bamako le 15 août pour tenter de trouver une issue à la crise et permettre aux « 49 » de rentrer chez eux. Apparemment la mission était impossible puisque 17 jours plus tard les militaires sont toujours logés aux frais de la junte.

Abidjan actionne tous les leviers

Devant l’échec des négociations et l’intransigeance des autorités maliennes, Alassane Ouattara, qui ne veut pas perdre la face vis-à-vis de sa population multiplie les démarches. Il a notamment fait intervenir les maliens résidant en Côte d’Ivoire. Le 23 août dernier, une délégation de 32 membres, composée de représentants de la société civile et de chef religieux s’est rendue auprès du Chérif Haïdara, actuel Président du Haut conseil islamique. Les partis politiques proches du RHDP tentent aussi de monter au créneau en demandant la libération des militaires. Devant toutes ces démarches infructueuses, le 31 août, le chef d’Etat-major, Lassina Doumbia a remis 500 000 francs CFA à chaque famille de détenu pour calmer la grogne qui montait. Il a tenu également à les rassurer en déclarant : « La procédure judiciaire contre nos 49 militaires détenus au Mali n’a aucune conséquence sur les négociations qui se poursuivent. ».

Sans aucun doute, ce feuilleton aura une fin. Mais au préjudice de quel des deux pays impliqués?

 

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 17:25
La Centrafrique et le Tchad souhaitent réchauffer leurs liens diplomatiques

 

 

Par Lisa French.china.org.cn | Mis à jour le 02-09-2022

Le réchauffement des relations diplomatiques entre la République centrafricaine et le Tchad a été au coeur des discussions entre le président centrafricain et la délégation tchadienne mandatée par le président du Conseil militaire de transition du pays Mahamat Idriss Deby, a annoncé jeudi le porte-parole de la présidence centrafricaine.

La délégation tchadienne, conduite par le ministre des Finances et du Budget Tahir Hamid Nguilin, est arrivée mercredi à Bangui, la capitale centrafricaine. La délégation, porteuse d'un message de M. Idriss Deby, a été reçue par le chef de l'Etat centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

Cette rencontre intervient dans un contexte de turbulences diplomatiques liées à de multiples crises militaro-politiques entre les deux pays depuis l'incident frontalier de décembre 2021 qui a déclenché un conflit entre les forces armées centrafricaines et tchadiennes, rappellent des observateurs locaux.

Selon le porte-parole de la présidence centrafricaine, les deux parties ont réaffirmé leur engagement à renforcer davantage les relations bilatérales après une période de troubles diplomatiques.

"Les émissaires tchadiens ont remercié le président centrafricain pour son implication dans le dialogue inter-tchadien après l'accord de Doha", a déclaré Albert Mopkem Yaloké, porte-parole de la présidence centrafricaine, souhaitant voir les relations entre les deux pays voisins se renforcer pour le bien-être des deux peuples.

Source: Agence de presse Xinhua

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 17:23
RCA :  l’opposition saisit la Cour constitutionnelle pour barrer la route à un 3e mandat du président Touadéra

Lu pour vous

 

Centrafrique : l’opposition saisit la Cour constitutionnelle pour barrer la route à un 3e mandat du président Touadéra

 (Agence Ecofin) 01 septembre 2022 18:28 - Les opposants centrafricains tablent sur une jurisprudence de la Cour suprême qui s’est déjà prononcée sur le caractère intangible de certaines dispositions de la loi fondamentale, dont celles relatives au nombre de mandats du président de la République.   

Le Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC), une coalition regroupant les principaux partis de l'opposition centrafricaine, a déposé, le mercredi 31 août, un recours devant la Cour constitutionnelle pour contester un projet de modification de la Constitution censé permettre au président Faustin-Archange Touadéra de briguer un troisième mandat.

A travers ce recours, l’opposition attaque le décret présidentiel daté du vendredi 26 août, portant création d'un comité de rédaction d'une nouvelle Constitution. Elle mise notamment sur une jurisprudence de la Cour suprême, qui a déjà estimé que certaines dispositions de la Constitution de 2016 ne pouvaient être révisées.

« La Cour constitutionnelle, à une autre occasion, a très clairement réaffirmé le caractère intangible des verrous constitutionnels, notamment sur les mandats du président, les critères d’éligibilité, et a rendu un avis défavorable. Donc, en nous fondant sur cette jurisprudence, évidemment, nous pensons que la Cour constitutionnelle ne peut pas se dédire aux yeux du peuple centrafricain et aux yeux du monde entier », a déclaré à RFI l’avocat Crépin Mboli-Goumba, président du Parti africain pour une transformation radicale et l'intégration des Etats (PATRIE) et l’un des rédacteurs de la requête déposée auprès de la plus haute instance judiciaire centrafricaine. 

« Il n’y a nulle part dans la Constitution de notre pays une disposition permettant au président de la République d’organiser un référendum dont l’objectif serait la disparition pure et simple de la Constitution. Toute initiative donc doit être évaluée et comprise au regard de la Constitution du 30 mars 2016 », a-t-il ajouté.

Le président centrafricain tente d’imposer une révision de la Constitution pour faire sauter le verrou du plafond de deux mandats présidentiels qui l’empêche d'en briguer un troisième en 2025. Le Mouvement Cœurs Unis (MCU), son parti politique, avait déjà tenté en mars d’introduire cette révision lors d’un « dialogue républicain » excluant la rébellion et boycotté par l’essentiel de l’opposition avant d’être contraint d’y renoncer, en raison de la forte résistance de l’opposition et de la société civile.  

Les promoteurs de la réforme constitutionnelle pressent le chef de l’Etat de la faire adopter par référendum. Le samedi 6 août, plus d'un millier de manifestants s'étaient rassemblés à Bangui, la capitale centrafricaine, exigeant la tenue d'un référendum pour modifier la Constitution.

M.Touadéra avait été réélu en décembre 2020 avec 53,16% des voix à l'issue d'un scrutin controversé durant lequel le taux de participation s’est limité à 32,25%, en raison du climat d’insécurité qui régnait dans le pays.

 

 

Centrafrique / Projet de révision de la Constitution : l'opposition saisit la Cour constitutionnelle

https://www.aa.com.tr/ Ekip   |01.09.2022

Une vingtaine de partis politiques d'opposition et d'associations civiles ont formé le Bloc républicain pour la défense de la Constitution à l’initiative de Me Crépin Mboli, à la tête du parti politique d'opposition Patrie.

Dans une requête déposée mercredi à la Cour constitutionnelle de la Centrafrique, le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution du 30 mars (BRDC) a souligné qu’il s’oppose à toute tentative de modification de la Constitution telle qu’initiée par le président centrafricain Faustin Touadéra.

« Le Bloc a officialisé son refus du changement constitutionnel à travers une requête déposée le 31 août à la Cour constitutionnelle qui est la plus haute juridiction du pays. Il revient à la Cour de faire savoir aux initiateurs dudit projet sur l’amendement de la Constitution que ce projet et sa suite sont illégaux », a expliqué à Anadolu Maitre Nicolas Tiangaye, président de la Convention républicaine pour le progrès social (CRPS) et membre de ce Bloc républicain.

Après l'annonce par le président Touadéra le 12 août dernier la tenue prochaine d'un référendum constitutionnel, le ministre chargé du secrétariat général du gouvernement, Maxime Balalou, a déclaré à l'issue du Conseil des ministres extraordinaire du 15 août que le gouvernement avait l'autorisation de l'Assemblée nationale pour mettre en place une Assemblée constituante. Le 26 août un décret présidentiel a créé un comité de rédaction d'une nouvelle Constitution.

Une vingtaine de partis politiques d'opposition et d'associations civiles ont formé le Bloc républicain pour la défense de la Constitution à l’initiative de Me Crépin Mboli, à la tête du parti politique d'opposition Patrie.

« La tenue d'un référendum pour modifier la Constitution en Centrafrique permettra au président Touadéra de briguer un troisième mandat. Hors la Constitution de notre pays limite les mandants à deux », a souligné Crepin Mboli.

Touadéra avait été réélu fin décembre 2020 avec 53,16 % des suffrages à l'issue d'un scrutin controversé, moins d'un électeur sur trois ayant eu la possibilité d'aller voter en raison de l'insécurité dans un pays en proie aux conflits depuis 2013.

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 17:18
Le président Macron demande aux diplomates d’être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux

 

Le président Macron demande aux diplomates d’être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux, notamment en Afrique

Le Monde avec AFP 1er septembre

Le chef de l’Etat a dénoncé les « propagandes antifrançaises » qui ont déferlé courant 2021, « où le narratif russe, chinois et turc » a saturé l’espace médiatique de certains pays. 

Emmanuel Macron a exhorté, jeudi 1er septembre, les diplomates français à être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux pour mieux riposter aux attaques que subit la France en direction des opinions publiques, notamment en Afrique.

« Notre pays est souvent attaqué et il est attaqué dans les opinions publiques, par les réseaux sociaux et des manipulations », a observé le chef de l’Etat, dans un discours devant les ambassadeurs français réunis à l’Elysée.

C’est le cas en particulier en Afrique, où « le narratif, russe, chinois ou turc » vient expliquer aux opinions publiques « que la France est un pays qui fait de la néocolonisation et qui installe son armée sur leur sol ». La riposte passe d’abord par une « vraie politique partenariale » avec les pays visés, mais « je pense que, collectivement, nous devons être beaucoup plus réactifs, beaucoup plus mobilisés sur les réseaux sociaux », a insisté le président de la République.

« On subit trop »

« Il ne s’agit pas de faire de la propagande », a-t-il fait valoir, mais de contrer les « propagandes antifrançaises » et de « combattre les narratifs mensongers, les informations fausses et défendre la réalité de notre action ». « Aujourd’hui, on subit trop, on ne fait pas assez », a estimé M. Macron devant les ambassadeurs et ambassadrices français.

Le chef de l’Etat, qui a appelé à « assumer une stratégie d’influence et de rayonnement de la France », a exhorté à « mieux utiliser le réseau France Médias Monde, qui est absolument clé, qui doit être une force pour nous ». France Médias Monde regroupe notamment la chaîne d’information France 24 et la radio RFI.

Sur les réseaux sociaux, la France a notamment été visée par des campagnes de désinformation au Mali, sur fond de tensions diplomatiques entre Paris et Bamako. De nombreuses fausses informations y avaient ainsi circulé de manière virale en 2021, portant sur les agissements supposés des troupes françaises dans le pays.

 

 

Froid diplomatique glacial entre Rabat et Paris


Publié le 01 septembre 2022

La France a regretté que le Maroc bloque l’octroi de ces autorisations pour permettre des expulsions vers son territoire

En guise de représailles, la France a divisé par moitié le nombre des visas octroyés au Maroc

CASABLANCA: Rien ne va plus entre le Maroc et la France. Le froid diplomatique entre les deux pays alliés et amis de longue date s’accentue et les prémices d’une nouvelle crise diplomatique pointent du nez. Et pour cause, l’affaire de l’imam Hassan Iquioussen, qui est actuellement en fuite. Le Maroc aurait suspendu le laissez-passer consulaire permettant à la France d’expulser l’imam réputé proche des Frères musulmans vers le Royaume. «Le Maroc est dans son droit et ne doit pas accueillir cet imam. Il s’agit d’un problème franco-français. «Hassan Iquioussen est né en France, a poursuivi ses études en France et s’est radicalisé en France. C’est le problème de la France et non celui du Maroc», déclare le politologue Saïd el-Akhal à Arab News en français. 

Rappelons que ces laissez-passer consulaires ont été au centre d’une brouille diplomatique entre Rabat et Paris fin septembre 2021. La France a regretté que le Maroc bloque l’octroi de ces autorisations pour permettre des expulsions vers son territoire. En guise de représailles, la France a divisé par moitié le nombre des visas octroyés au Maroc. Une situation qui dure depuis et qui rend la vie dure à des milliers de Marocains désireux de se rendre en France pour les études, les affaires ou le tourisme. 

«La France et le Maroc entretiennent des relations historiques très cordiales. Cependant, le froid diplomatique causé par la France ces derniers mois n’est qu’une forme de pression à l’égard du Maroc. Au-delà des problèmes des visas, il y a l’épineux problème du Sahara. La France ne veut pas prendre position car elle joue sur deux tableaux. D’une part, Emmanuel Macron ne veut pas froisser l’Algérie, un fournisseur de gaz pour l’Hexagone, mais il souhaite par ailleurs garder de bonnes relations avec le Maroc, avec lequel subsistent des intérêts économiques alléchants», assure Saïd el-Akhal. 

Selon lui, la dernière visite du président français en Algérie est révélatrice de «ce jeu de chantage opéré par l’Élysée à l’encontre du Maroc». Il s’agirait selon notre interlocuteur de faire pression sur le Maroc pour obtenir le juteux marché de la ligne à grande vitesse que le Maroc va lancer entre Marrakech et Agadir. Un marché sur lequel la Chine avancerait ses pions. 

Pour sa part, Jawad Kerdoudi, président de l’Institut marocain des relations internationales (Imri), préfère tempérer. «Il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu. Je regrette qu’il y ait actuellement un sentiment antifrançais au Maroc de la part de certains observateurs et sur les réseaux sociaux. La France et le Maroc n’ont pas intérêt à ce que ce froid diplomatique dure. C’est vrai que la question du Sahara est au centre de ce différend, mais je suis convaincu que le président français, en marge de sa prochaine visite au Maroc en octobre, se joindra aux récentes positions de Madrid et de Berlin, en soutenant le plan d’autonomie proposé par le Maroc. Il fera le nécessaire pour un réchauffement des relations», confie Jawad Kerdoudi. 

Rappelons que lors de son dernier discours à l’occasion du 69e anniversaire de la révolution du roi et du peuple, le roi du Maroc, Mohammed VI, a salué les pays alliés qui soutiennent le Maroc dans le conflit sur le Sahara et qui affichent des positions claires, selon le souverain. Il a, à ce titre, cité l’exemple de plusieurs pays européens. La France n’y figurait pas.

Le président Macron demande aux diplomates d’être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux
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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 17:15
Le gouvernement centrafricain renforce la formation de l’armée

 

Lu pour vous

 

Le gouvernement centrafricain renforce la formation de l’armée: 1 345 instructeurs russes sont désormais en RCA

https://www.wakatsera.com/ By Morin  1 septembre 2022

Selon cet article signé par Issa Keita, l’Armée de la République centrafricaine renforce sa formation avec le concours de 1345 instructeurs russes présents dans le pays.

La semaine dernière, 210 instructeurs russes sont arrivés en RCA, qui ont déjà commencé à travailler avec le personnel des forces de défense et de sécurité de la RCA. En juillet, la RCA a informé l’ONU de son intention d’augmenter de 3000 le nombre d’instructeurs travaillant avec les forces de défense et de sécurité de la RCA.

Les instructeurs russes forment depuis près de 5 ans les militaires de l’armée centrafricaine (FACA), de la gendarmerie et de la police.

Dans une interview accordée à RT, Alexandre Ivanov, chef de la COSI, a commenté cette nouvelle: «Le gouvernement de la RCA est satisfait de notre coopération et l’exemple le plus clair de cela est le fait que le gouvernement est intéressé à développer nos relations. Au début du mois d’août, le gouvernement de la RCA a informé l’ONU que nous avions convenu d’augmenter de 3 000 le nombre d’instructeurs de la COSI sur le territoire de la RCA. Le gouvernement de la RCA voit et apprécie l’efficacité avec laquelle nos spécialistes s’acquittent de leurs tâches.»

La RCA a longtemps été incapable de ramener la paix et la stabilité, mais ces dernières années, la situation a commencé à s’améliorer, après que le Président du pays, Faustin Archange Touadera, a commencé à reconstruire l’armée.

L’un des obstacles à la stabilisation du pays a été l’embargo de l’ONU sur les armes, qui a longtemps limité le personnel technique des forces de défense et de maintien de l’ordre. Au moment de l’attaque coordonnée des groupes armés, qui a eu lieu en 2021, la situation était très grave – les rebelles étaient mieux armés que l’armée nationale.

Comme auparavant, l’armée centrafricaine n’avait pratiquement pas d’armes appropriées – les compétences en matière de maniement des armes des Centrafricains sont assez faibles. C’est pourquoi les instructeurs de la COSI contribuent tant au développement de l’armée, en formant le personnel de l’armée à l’utilisation correcte et efficace des armes en toute sécurité.

Selon le plan élaboré par le gouvernement de la RCA et la Communauté des officiers pour la sécurité internationale, le nombre d’instructeurs russes sur le territoire de la RCA augmentera progressivement, car tous les instructeurs, avant de se rendre en RCA, subissent une sélection très stricte et une formation complète afin de fournir des services éducatifs à l’armée de la RCA au plus haut niveau.

Issa Keita

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 17:11
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Un suspect dangereux arrêté à Birao au Nord du pays et transféré à la SRI par la Minusca pour association des malfaiteurs

 Judicael Yongo   septembre 1, 2022 4:38

BANGUI, 01 septembre 2022 (RJDH) — Le Porte-parole de la Minusca Vladimir Monteiro a annoncé ce mercredi 31 août, lors de la conférence de presse hebdomadaire, l’arrestation d’un suspect dangereux à Birao au nord du pays. Il est poursuivi pour association des malfaiteurs et détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Dans le cadre de la lutte contre l’impunité en Centrafrique, la Minusca en collaboration avec les forces de sécurité intérieure (FSI) a procédé à l’arrestation d’un suspect dangereux, le 25 août 2022 à Birao au nord de la République Centrafricaine. 

« Il a été transféré à la Section de Recherche et d’Investigation (SRI) à Bangui, pour nécessité d’enquête », a annoncé le porte-parole de la police de la Minusca, Serge Ntolo Minko

De source bien informée, il serait à l’origine de plusieurs cas de braquage à main armée. Il est en première ligne de trouble dans la ville de Birao et ses environs. Son arrestation est saluée par la population de cette région, a exprimé une autorité locale.

Pour réduire la criminalité dans le pays, la Minusca en collaboration avec les autorités de la sécurité publique a organisé une formation avec les responsables de la communauté sur la criminalité à Bangui et à l’intérieur du pays. 

Auguste Bati-Kalamet

 

Centrafrique : La Minusca de Obo met en garde des groupes armés contre toute attaque de la ville

 Judicael Yongo   septembre 2, 2022 2:52

OBO, le 02 Septembre 2022(RJDH)—Le bureau de la Minusca de Obo dans l’Est de la République Centrafricaine au cours de la réunion hebdomadaire de sécurité le 31 août dernier a indiqué que des forces sont toujours en alerte pour garantir la sécurité de la population. Une réponse aux rumeurs qui circulent depuis ces derniers temps, faisant état d’une éventuelle attaque de la sous-préfecture de Bambouti, ville frontalière avec le Soudan. Cette déclaration a été faite par le chef du bureau de la mission onusienne à Obo dans le Haut-Mbomou.

Depuis plusieurs semaines, des rumeurs d’attaque de la ville de Bambouti dans le Haut-Mbomou se multiplient à Obo. D’après les informations, « des regroupements des éléments armés sont signalés dans la sous-préfecture de Bambouti, ville qui partage la frontière avec le Soudan voisin ».

Lors de la réunion hebdomadaire de la Minusca le 31 août 2022, le chef du bureau de la mission onusienne, a déclaré que des forces sont en alerte pour faire face aux éventuelles menaces dans la préfecture, « nous sommes prêts à appliquer le mandat en cas d’attaque », déclare le  chef du bureau.

Jude Ngayoko, préfet du Haut-Mbomou, se dit déjà informé de la situation, « et qu’un sérieux travail est cours », dit-il.

Des éléments de la LRA  de Joseph Kony et de Séléka coalisés à la CPC sont les principaux groupes armés qui sévissent dans l’Est de la République Centrafricaine depuis plusieurs années.

Richardo Dimanche.

 

Centrafrique : Dix projets sélectionnés par le Gouvernement et ses partenaires pour engager des travaux d’assainissement de la ville de Bangui

 Judicael Yongo  septembre 2, 2022 1:22

BANGUI, le 02 Septembre 2022(RJDH)—-le ministère de l’Urbanisme, de la Réforme foncière, de la ville et de l’Habitat et ses partenaires ont tenu le 28 Aout dernier, à la direction des grands travaux de la municipalité de Bangui, une réunion sur les résultats des travaux d’assainissement de deux arrondissements de Bangui à savoir le 1er et 2ème. Il s’agit notamment de la sélection des projets de curages, du drainage et de la collecte des déchets.

Pendant cette saison pluvieuse, les habitants de certains arrondissements de Bangui font face à un sérieux problème d’inondation et d’écroulement des habitations. Pour prévenir les cas d’inondations, le ministre de l’Urbanisme et ses partenaires ont présenté 131 porteurs de projets qui se sont inscrits sur 103 formulaires retirés lors d’un appel à projet dans le cadre du Fonds d’Appui aux Initiatives Environnementales( FAIE), composante 3 du projet intitulé (Promotion des initiatives locales et Environnementales pour la Gestion des Inondations).

Parmi ces projets, dix ont été sélectionnés dont 4 sur la gestion des déchets et la collecte, 4 sur le curage, le drainage et 2 sur l’environnement.

Ces projets retenus ont été officiellement présentés aux bailleurs notamment l’Agence française de développement (AFD), à la mairie centrale, à la mairie du 2ème, aux chefs de quartiers ciblés, aux représentants du Ministère de l’Urbanisme et à la cellule de la Promotion des initiatives locales et Environnementales pour la Gestion des Inondations le mardi 28 Aout 2022 dans la capitale.

Le Directeur de Cabinet au ministère de l’Urbanisme, Alexandre Théophile Maléyombo, salut l’appui financier et technique des partenaires dans la mise en œuvre de ce projet pilote dans ces deux arrondissements, « nous avons fait le choix de ces deux arrondissements parce que c’est un projet pilote et selon la disponibilité de l’enveloppe des partenaires. Certaines études pour le cas du 6ème arrondissement pour réduire les risques des inondations et d’écroulement des maisons  sont en cours», précise le Directeur de Cabinet.

Ce projet a été financé par l’AFD (Agence Française de Développement) à hauteur de 100 000 mille d’Euros, soit 65 millions de francs CFA pour une durée de trois mois. L’objectif est de réduire les risques des inondations et les risques sanitaires liées aux maladies hydriques et au paludisme dans les 1èr et 2ème arrondissements de la ville de Bangui.

Vivien de Capistran Nvalé

 

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2 septembre 2022 5 02 /09 /septembre /2022 15:47
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Centrafrique : plusieurs militaires et un gendarme radiés ou rétrogradés pour fautes lourdes

https://www.radiondekeluka.org/   jeudi 1 septembre 2022 09:59

Dans une décision du ministère de la Défense nationale, plusieurs dizaines militaires, issus de différents corps de l’armée nationale, ont été radiés du rang et certains sont rétrogradés. Les motifs évoqués par cette décision sont notamment, braquages, insubordination, indélicatesse, abandon de poste et rackets sur les barrières.

La restructuration de l’armée passe, non seulement par sa montée en effectif et en puissance, mais également et surtout par la discipline. Dans cette décision, signée mi-août 2022, le ministre de la Défense nationale a sanctionné des militaires « indisciplinés et récidivistes ». Motifs : insubordination, désertion, prise constante de chanvre indien, ivresse et désordre dans l’enceinte militaire en zone opérationnelle. Il s’agit principalement de cinq (5) militaires du 5ème Bataillon d’infanterie territoriale (BIT5). Ces derniers sont radiés du rang de l’armée nationale. Dix (10) autres éléments du 3e Bataillon d’infanterie territoriale (BIT3) ont également subi le même sort.

Radiés pour motifs graves

Dans le lot des radiés, il y a des soldats de 1èreclasse, un homme de rang et un sous-officier. Ceux-ci sont sanctionnés pour braquages, escroquerie, désertion en zone opérationnelle et abandon de poste. Près d’une vingtaine de soldats du 8ème Bataillon d’infanterie territoriale (BIT8) ont été remis à leurs familles pour escroquerie, indélicatesse, racket sur les barrières en zone opérationnelle, braquages et agression sur mineurs. D’autres bataillons ont également été visés par cette mesure disciplinaire.  C’est le cas du Bataillon d’honneur où un caporal a été radié pour propagande anti militaire.

Selon le haut-commandement, ce dernier a été surpris en pleine communication téléphonique avec « l’ennemi ». Par ailleurs, l’absentéisme chronique et la désertion en temps de paix, a causé la radiation de trois éléments du Bataillon amphibie. Au moins quatre (04) soldats du 6ème Bataillon d’infanterie territoriale (BIT 6) ont été radiés pour cambriolage. Il faut également noter l’expulsion d’un agent de la gendarmerie, d’un militaire du Groupement spécial de la protection républicaine et d’un soldat du Groupement central des armées.

Exclus de distinctions honorifiques

Par ailleurs, le ministère de la Défense nationale et de la Restructuration de l’armée a rétrogradé 11 militaires. D’après la note, les soldats radiés sont exclus de leur distinction à titre honorifique. Ainsi, ceux qui totalisent plus de 15 ans de service verront leurs droits légaux liquidés par la Direction générale du commissariat des Armées. Cette mesure intervient après celle signée par le ministre de la défense nationale en février dernier où plusieurs dizaines de militaires ont été radiés des rangs pour des faits similaires.

 

Centrafrique : au moins 1000 familles sinistrées des inondations à Bégoua ont reçu de l’aide de l’ONG Oxfam

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 2 septembre 2022 10:58

L'ONG internationale Oxfam a volé, ce mercredi 31 août 2022, au secours des sinistrés des inondations de Bégoua. Des milliers de familles sont durement affectées par les inondations provoquées par les pluies qui se sont abattues sur Bangui et ses environs dans la nuit du 25 au 26 juillet dernier. Dans le cadre de cette aide, chaque famille a reçu un kit d’hygiène et des ustensiles de cuisine.

Au total, 1000 familles identifiées dans certains quartiers de Bégoua ont reçu ces kits d'hygiène. Chaque représentant d'une famille a reçu 2 seaux d'eau, 1 bidon de 20 litres, 6 morceaux de savon, 6 sachets de détergent, une bouilloire et un gobelet.

« Avec ce geste, ma famille sera vraiment heureuse »

"Je suis très ému par rapport à ce geste. C’est un plus pour la famille parce qu’on a tout perdu. Avec ce geste, ma famille sera vraiment heureuse. Le premier pas est fait, nous attendons d’autres partenaires pour venir massivement nous assister" a apprécié André Bolo, l'un des bénéficiaires du quartier Nzako.

Les bénéficiaires de ce don se réjouissent de ce geste et demandent au gouvernement de créer des conditions favorables de bien-être aux populations sinistrées.

« Vraiment, il n’y a rien dans notre secteur »

"Je remercie le président de la République qui a pensé à nous après cette catastrophe. Nous lui demandons de nous construire des canaux d’évacuation d’eau et des points d’eau. Nous vivons aussi dans l’obscurité. Vraiment, il n’y a rien dans notre secteur" a plaidé Béatrice Ndoubadégué, une habitante de la cité Yapendé 1.

Certains kits ont été remis par Oxfam à l'ONG SOS civisme pour la distribution. Les responsables de cette organisation non gouvernementale parlent des bénéficiaires et du mode de leur identification.

Le gouvernement à travers l’ONG OIM a identifié les bénéficiaires

"Les bénéficiaires sont les sinistrés de Ngola et Ngola 2, de Nzacko, des cités Yapendé, Canaan et cité de la paix. C’était le gouvernement à travers l’ONG OIM qui était descendu sur le terrain pour l’identification de ces bénéficiaires" a précisé Jean-Claude Lamine, Coordonnateur-terrain de l’ONG SOS civisme.

Certaines familles frappées par ces inondations n'ont pas encore reçu de l'aide. Les pluies qui ont occasionné des inondations au mois de juillet dernier ont fait plus de 20.000 victimes.

 

Centrafrique : l’insécurité reprend de plus belle à Batangafo et dans sa périphérie

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 1 septembre 2022 11:20

A l’instar de certaines localités de la République centrafricaine, Batangafo et ses environs ne sont pas exempts de la montée de l’insécurité. Des braquages et des violences sont perpétrés sur des civils par des éléments de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Face à cette terreur, les habitants de Batangafo et de sa périphérie demandent l’augmentation de l’effectif des Forces armées centrafricaines (Faca) pour leur protection.

D’après les témoignages recueillis auprès des habitants de Batangafo, cela fait un an que des villageois qui avaient intégré la rébellion de la CPC, commettent des exactions sur les populations civiles. Selon ces mêmes sources, les agressions à mains armées sont fréquentes entre Batangafo et Bouca précisément dans les villages Tounda, Garo, Bolom, Gbadènè et Bongoro. Des hommes armés y opèrent en mode coupeurs de route. Ils braquent les passants et prennent le maquis au passage des Forces de défense.

L’axe Batangafo-Bouca, un couloir de la mort

Le lundi 29 août 2022, ces assaillants ont intercepté trois conducteurs de motos taxis au village Bolom alors qu’ils se rendaient à Bouca pour s’approvisionner en produits vivriers. Les malfrats ont pris deux des trois motos ainsi que de l’argent avant de laisser partir leurs victimes. Quelques heures plutôt, d’autres hommes armés ont pillé des cultivateurs au village Tounda à 7 km de Batangafo. Le bilan fait état de téléphones portables, de lampes torches, des boomers et une somme de 70.000 francs CFA emportés.

L’augmentation de l’effectif des FACA souhaitée

Vu l’intensité de ces exactions, les autorités de Batangafo ont tenté, sans succès, de ramener les malfrats à la raison. Ils ont été sensibilisés sur le désarmement volontaire mais ces derniers ne sont pas d’avis, craignant leur « arrestation après la restitution de leurs armes », selon une source locale. Ainsi, les habitants de Batangafo et ses environs réclament l’augmentation de l’effectif des Faca. Ceci, pour assurer leur sécurité, faciliter la libre circulation des personnes et des biens et permettre le ravitaillement de leurs localités en produits de première nécessité.

 

Centrafrique : la HABG touche du doigt la réalité dans certaines prisons de Bangui

https://www.radiondekeluka.org/jeudi 1 septembre 2022 11:04

La détention et la prise en charge des prisonniers restent un véritable problème en République centrafricaine. C’est le but de la descente, le mardi 30 août 2022, de la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance (HABG) dans certains lieux de détention de Bangui et aux Compagnies nationales de sécurité (CNS).

Dans l’optique de s’enquérir des conditions de vie des détenus, les maisons d’arrêt de Ngaragba, de Bimbo ainsi que les Compagnies nationales de sécurité ont fait l’objet d’une visite des membres de la HABG. La visite a commencé à la maison centrale de Ngaragba dans le 7ème arrondissement où plus de 1300 détenus sont massés dans les cellules dénommées Golo-waka, Maison blanche 1 et 2.

Beaucoup se plaignent de leur détention depuis plusieurs années « sans motif » selon eux. Selon les responsables du service pénitentiaire, malgré l’assistance de la Minusca, du CICR et de l’ONG Triangle, l’effectif des agents pénitentiaires est insignifiant et ne permet pas de bien travailler auprès des prisonniers.

Le nombre des agents ne suit pas l’augmentation de la population carcérale

"L’effectif des prisonniers a augmenté. Mais le nombre des agents pénitentiaires ne suffit pas pour veiller sur eux. Beaucoup ont été formés, cependant, ils ne sont pas intégrés dans la fonction publique" a déploré Axel Péguy Waningaye, contrôleur pénitentiaire.

Contrairement à la maison d’arrêt de Ngaragba, à la maison carcérale pour femme de Bimbo, l’effectif n’est pas pléthorique. Cependant, cette prison manque cruellement d’eau potable et d’électricité. Une situation déplorée par le personnel pénitentiaire.

"Nous avons un problème d’électricité et c’est un besoin majeur. Il y a aussi le problème de l’eau. S’il faut aller la chercher ailleurs avec les détenues, il y a des risques d’évasion" s’est plaint Benjamin Dongombé, régisseur de cette maison d’arrêt.

Cette visite a permis aux membres de la Haute autorité chargé de la bonne gouvernance de se rendre compte des conditions difficiles de détention des prisonniers.

La dignité humaine doit prendre le dessus

"A la maison centrale de Ngaragba, l’effectif est pléthorique. Cela, parce qu’il n’y a plus de prisons dans certaines de nos villes. Il faut de nouvelles constructions pour offrir des logements décents et une bonne hygiène aux détenus. Leur liberté est limitée mais, au moins, leur dignité humaine est là" a constaté Guy Eugène Demba, président de la HABG.

La maison carcérale de Ngaragba construite en 1947 pour accueillir 400 détenus, compte aujourd’hui 1.365 prisonniers. Du côté des droits de l’Homme, aucun cas de maltraitance n’a été rapporté. Par ailleurs, les mineurs n’ont pas de contact direct avec les adultes.

 

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1 septembre 2022 4 01 /09 /septembre /2022 12:46
Tchad: une commission ad hoc mise sur pied pour rendre le dialogue national plus inclusif

 

 

https://www.rfi.fr/ Avec notre correspondant à Ndjamena, Madjiasra Nako Publié le : 01/09/2022 - 00:59

Au Tchad, le dialogue national inclusif et souverain suspendu mardi dernier pour deux jours par le présidium pour permettre aux contestataires de regagner la table des discussions, ne reprendra que samedi. Hier soir, le président du présidium a nommé un comité ad hoc chargé de faciliter la participation de toutes les composantes de la société tchadienne. Il compte dans ses rangs la plupart des sages qui tentaient déjà des médiations depuis dix jours.

C’est un comité de 26 membres dirigé par l’ancien Premier ministre Nassour Guelengdouksia Ouaiddou, le même qui a proclamé dimanche la liste des membres du présidium, provocant la cohue dans la salle du dialogue, et le retrait de plusieurs organisations politiques et de corporations professionnelles. 

Il sera assisté de l’ancien maire de Ndjamena, Mahamat Djarma Khatir, des chefs religieux musulmans, catholiques et protestants. Ces derniers font partie du groupe des aînés qui a tenté, il y a quelques jours, d’obtenir une suspension du dialogue pour convaincre les mécontents, qui boycottent les assises, de venir dans la salle. On retrouve aussi dans ce comité des officiers, des négociateurs de l’accord de Doha et même des chefs traditionnels. 

Durant les 48 heures que va durer sa mission, le comité ad hoc de facilitation devra « entreprendre tout contact tendant au renforcement du caractère inclusif du dialogue national inclusif et souverain et au maintien de la sérénité ».

 

 

Tchad: RSF s'inquiète des arrestations arbitraires de journalistes dans le sud du pays

https://www.rfi.fr/ Publié le : 01/09/2022 - 07:55

Les affrontements entre éleveurs et cultivateurs au sud du Tchad, un sujet tabou ? Pour avoir réalisé des reportages sur ces tensions persistantes, deux journalistes ont été arrêtés et placés en garde à vue début août, avant d'être finalement relâchés. Les médias privés subissent des pressions des protagonistes et de l'administration locale pour ne pas rendre compte des conflits intercommunautaires, qui ont fait une centaine de morts depuis 2020. Reporters sans frontières (RSF) interpelle les autorités tchadiennes à ce propos.

Pour Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique de l'Ouest de RSF, le dialogue national inclusif qui se tient actuellement doit promouvoir une meilleure protection des journalistes. Il a été joint par Christina Okello, de la rédaction Afrique.

« C’est assez nouveau cette année. Par exemple, en février, un journaliste d’une radio communautaire dans un village au sud du Tchad aussi, qui couvrait en direct des affrontements plus ou moins liés à cela, a été tué. Ce qui se passe actuellement, c’est que les reporters, d’après les témoignages que nous avons recueillis, craignent souvent d'aller sur le terrain parce qu’ils redoutent d’être menacés, ou souvent même d’être arrêtés arbitrairement.

 À lire aussi : au Tchad, un samedi sans presse après l'exclusion de journalistes du dialogue de Doha

Pour nous aussi, la couverture d’affrontements ne peut pas servir de prétexte à des arrestations arbitraires, ces journalistes n’auraient jamais dû être arrêtés, et ça c’est quelque chose sur lequel nous insistons fondamentalement. Ils doivent pouvoir travailler sans être inquiétés, ils doivent pouvoir travailler sans craindre pour leur sécurité, et donc le contexte de ce dialogue national doit pouvoir motiver une meilleure protection des journalistes, une meilleure protection et promotion de la liberté de la presse d’une manière générale, et arrêter les arrestations arbitraires. »

 À lire aussi : au Tchad, une commission ad hoc mise sur pied pour rendre le dialogue national plus inclusif

Début août, vingt-sept personnes, essentiellement des éleveurs, ont été tués à la frontière soudano-tchadienne. À l'origine de ces tensions, des vols répétés de bétail. 

 

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