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2 août 2017 3 02 /08 /août /2017 01:08
Centrafrique: l'inquiétude du cardinal Nzapalainga pour Bangassou

 

 

 

 

(Radio Vatican) 31/07/2017 08:25 Entretien Depuis plusieurs mois, la République Centrafricaine connaît un regain de violence, en particulier dans l’est du pays. Si la capitale Bangui est relativement épargnée par les exactions, la situation est toute autre dans de nombreuses régions du pays en particulier à Bangassou. Dans cette ville du sud-est, l'épicentre de violences meurtrières en mai dernier, la population vit dans la terreur.

 

Menacés par des miliciens anti-balaka, quelque 2 000 musulmans sont toujours retranchés dans le petit séminaire de l’évêché de Bangassou, «sous la protection de l’Église» et des casques bleus marocains. Trois d’entre eux ont été tués dimanche 23 juillet et mardi 25 juillet. Ils ont été pris dans une embuscade tendue par des anti-Balaka, selon la Mission des Nations unies en Centrafrique, la Minusca qui leur a rendu hommage vendredi dernier.


L’attaque a eu lieu alors que les casques bleus du contingent marocain «escortaient des camions-citernes qui se ravitaillaient en eau dans le fleuve pour les besoins humanitaires de la ville», a précisé la Minusca qui dénonce «le harcèlement et les attaques répétées contre les Casques bleus» de la part de groupes armés dans la ville.

 

Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, dénonce les actions des «seigneurs de guerre» qui massacrent, violent, humilient les populations. Il appelle les responsables de ces atrocités à déposer les armes et à s’engager sur la voie du dialogue. Il décrit une réalité extrêmement préoccupante. 

 

Des propos recueillis par Hélène Destombes

 

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2 août 2017 3 02 /08 /août /2017 00:37
Un outil antiterroriste permet de détecter des gisements de minerais (scientifiques)

 

 

 

 

Washington AFP / 01 août 2017 21h08 - De nouveaux outils statistiques inspirés de la lutte antiterroriste utilisant d'énormes banques de données permettent de détecter avec un degré de certitude et de précision sans précédent des gisements de minerais, offrant un important potentiel scientifique et économique, selon leurs créateurs.

C'est la première application à la minéralogie d'une technique statistique utilisée jusqu'à présent pour prévoir la propagation de maladies infectieuses, débusquer des réseaux terroristes, suivre l'activité sur internet ou réguler le trafic routier.


Cette fois, elle permet de dénicher les minerais, des plus communs aux plus rares et précieux, selon le compte-rendu des travaux publié mardi dans la revue The American mineralogist.



"Nous entrons dans une ère d'explosion de découvertes qui ouvre de nouvelles frontières très excitantes pour la science avec un énorme potentiel économique", a expliqué à l'AFP Robert Hazen, scientifique de la Carnegie Institution et directeur général du Deep Carbon Observatory, un programme international de recherche sur le rôle du carbone sur Terre. 


"La quête de nouveaux gisements de minerais est incessante mais, jusqu'à récemment, les découvertes relevaient davantage de la chance que d'estimations scientifiques", a relevé Shaunna Morrison, géologue au sein de ces deux mêmes institutions.


Les scientifiques ont recueilli depuis des décennies d'importantes quantités d'informations et de données sur plus de 5.200 types de minéraux découverts à ce jour sur la planète. Ils ont chacun une composition chimique et une structure atomique unique.

- Bouleverser la minéralogie –


Des millions d'échantillons prélevés dans des centaines de milliers d'endroits dans le monde ont été catalogués avec une description, incluant caractéristiques géologiques et de leur emplacement. 


Jusqu'à récemment, les scientifiques ne disposaient pas d'outils de modélisation et de visualisation pour exploiter ces volumes de données.


"Cette technique d'analyse peut fournir des indices visuels aux minéralogistes pour leur indiquer les lieux de prospection et quoi rechercher", a précisé M. Hazen.


Selon lui, "cette approche va bouleverser la minéralogie... et accroître le nombre des découvertes de minerais dans des proportions que nous ne pouvons pas encore imaginer".


Il a notamment évoqué le grand intérêt déjà manifesté par des sociétés minières et des groupes pétroliers.


Cette technique a permis de subodorer l'existence de 145 différents minéraux de carbone auparavant inconnus de la science et leur localisation, ont indiqué ces chercheurs, précisant que onze avaient déjà été mis à jour.


"Au moins 1.500 minéraux de toutes sortes n'ont pas encore été trouvés", assure M. Hazen.


- Géologie martienne –


Dans cette étude, des minéraux contenant du cuivre --extrêmement réactif à l'oxygène-- ont également été examinés. Cette propriété permet de donner une indication du niveau d'oxygène dans l'atmosphère au moment de leur formation.


Avec cette modélisation, il est ainsi possible d'expliquer comment les minéraux ont changé et évolué sur Terre au cours du temps.


De plus, en incorporant des données fournies par des biomarqueurs moléculaires, il est possible de déterminer les interactions entre des cellules vivantes et les minéraux.

Mme Morrison espère utiliser ces outils de modélisation pour révéler l'histoire géologique d'autres planètes comme Mars et, éventuellement, détecter des signes de vie passée.


Elle fait partie de l'équipe scientifique de la mission du robot Curiosity de la Nasa qui arpente la planète Rouge depuis août 2012 et cherche notamment à identifier les minéraux martiens à partir de données collectées par ses instruments et transmises sur Terre.



(©)

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2 août 2017 3 02 /08 /août /2017 00:12
Un rapport de l'ONU pointe le trafic d'armes entre la RDC et la RCA
Un rapport de l'ONU pointe le trafic d'armes entre la RDC et la RCA
Un rapport de l'ONU pointe le trafic d'armes entre la RDC et la RCA

 

 

 

 

Par RFI Publié le 02-08-2017 Modifié le 02-08-2017 à 00:47

 

 

Dans leur dernier rapport, le groupe d'experts de l'ONU dresse un état des lieux très documenté et inquiétant de la situation en Centrafrique. En dehors de Bangui, le pays continue clairement de vivre sous la coupe des groupes armés et le nombre de déplacés gonfle dangereusement. Autre point important, le trafic permanent d'armes entre la RDC et la Centrafrique.

 

C'est le fleuve Oubangui, barrière naturelle entre la RDC et la Centrafrique, qui est au centre de nombreuses attentions dans le dernier rapport publié par le groupe d'experts de l'ONU.

 

La porosité de la frontière en fait un lieu de passage idéal pour les contrebandiers et les mercenaires, pointe ce rapport. Qu'ils soient Seleka ou anti-balaka, les groupes armés profitent largement de cette facilité de transit.

 

L'UPC d'Ali Darass, qui contrôle une partie du Sud-Est centrafricain aurait reçu pas moins de 18 000 cartouches en janvier dernier en provenance de Yakoma en RDC. En avril, ce sont plus de 11 000 cartouches qui ont été trouvées dans des commerces de Bangassou. Toutes ces munitions proviennent de la Manufacture d’armes et de cartouches du Congo (MACC), située à Pointe-Noire, au Congo voisin.

 

Cette société refait également surface à Bangui. Dans leur rapport, les experts révèlent que pas moins de 6 000 cartouches congolaises, destinées aux combattants anti-balaka, ont été découvertes dans un port situé à la sortie de la ville et directement acheminées depuis Zongo, en face de la capitale centrafricaine.

 

Autre fait saillant du rapport : des tentatives d'incursion de mercenaires centrafricains au Congo-Kinshasa. La RCA étant ainsi considérée comme une base de recrutement pour des opérations militaires de l'autre côté du fleuve.

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1 août 2017 2 01 /08 /août /2017 20:53
Lu pour vous : Le Congo au bord du défaut de paiement

 

 


 

https://www.lesechos.fr  SOPHIE ROLLAND  

 

 

Le délai, dont disposait le pays pour payer les intérêts sur son emprunt obligataire en dollars vient de prendre fin.

 

Chaque heure qui passe rapproche un peu plus le Congo du défaut de paiement. En fin de semaine, Moody's a emboîté le pas à Standard & Poor's et abaissé la note du pays, de B3 à Caa2, tout en maintenant sa perspective négative. L'agence estime que « la République du Congo fera défaut prochainement sur son Eurobond [emprunt obligataire placé auprès d'investisseurs internationaux] et pourrait rester en défaut pour une période prolongée ».

 

« Période de grâce »

 

La « période de grâce » de trente jours, dont disposait Brazzaville pour payer les intérêts sur ses obligations en dollars vient de prendre fin. Pour mémoire, le 30 juin, le pays n'avait pu honorer le paiement d'un coupon de 21 millions de dollars sur son unique emprunt obligataire international.

 

Les fonds ont pourtant été transférés par Brazzavile le 26 juin à son « trustee », l'entité basée à New York et chargée de représenter le pays auprès des investisseurs. Mais ce dernier a dû geler le paiement aux porteurs de dette après avoir reçu deux injonctions judiciaires émises à la demande de la société de travaux publics Commisimpex (Commissions Import Export). Celle-ci réclame le paiement de factures impayées pour des travaux remontant aux années 1980. Et les sommes en jeu sont colossales pour le Congo. La bataille judiciaire, engagée depuis des années face aux tribunaux en France, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, a en effet débouché sur deux décisions de justice (en  2013 et 2015) qui évaluent à près de 1 milliard de dollars la dette du pays à l'égard de Commisimpex. Soit environ 13 % du PIB du Congo, selon Moody's.

 

S'il reste relativement rare, le blocage des paiements aux porteurs obligataires par un seul créancier (ou un groupe de créanciers) n'est pas inédit. Ce fut le cas du Pérou en 2000, du Nicaragua en 2003 et surtout de l'Argentine en 2014.

 

Le seul espoir pour les investisseurs est une issue judiciaire favorable. « Les injonctions ont été contestées par le trustee et nous attendons l'issue de la procédure », explique un spécialiste des marchés émergents. En 2017, l'emprunt obligataire en dollar de la République du Congo a réalisé la deuxième meilleure performance (+28 % au 10 juillet) des marchés dits « frontières ». Ce rendement élevé est la contrepartie de risques tout aussi élevés : c'est déjà la troisième fois sur les quatre dernières échéances que le paiement du coupon pose problème.

 

S. Ro., Les Echos

 


https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/030473548956-le-congo-au-bord-du-defaut-de-paiement-2105451.php#ogTO9RoEuQ1Th5Rj.99

 

 

 

La France, l’Union africaine et la rencontre Sarraj-Haftar

 

 

Par Jeune Afrique

 

Denis Sassou Nguesso (DSN), président du comité de haut niveau de l'Union africaine sur la Libye, n'a pas été associé mais dûment prévenu par le gouvernement français de la rencontre entre les frères ennemis libyens Fayez al-Sarraj et le maréchal Khalifa Haftar à La Celle-Saint-Cloud, non loin de Paris...

 

Bien qu’il préside le comité de haut niveau de l’UA sur la Libye, Denis Sassou Nguesso n’a pas été associé à l’avance par les Français à la rencontre entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar à La Celle-Saint-Cloud, mais il en a bien été tenu informé par les canaux diplomatiques.

 

Deux jours avant la rencontre du 25 juillet à La Celle Saint-Cloud, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, a en effet été reçu pendant deux heures par DSN pour l’informer en détail des attendus de ce mini-sommet. Le même jour, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a effectué la même démarche par téléphone, auprès du président en exercice de l’UA, le Guinéen Alpha Condé.

 

Compte rendu

 

Le 26 juillet, lendemain de la rencontre de La Celle Saint-Cloud, Bertrand Cochery s’est rendu auprès du secrétaire général du ministère congolais des Affaires étrangères à Brazzaville pour lui exposer les résultats de la rencontre.

 

« Peut-être voulaient-ils garder le secret sur ce rendez-vous pour ne pas prendre le risque qu’il échoue », commente un dignitaire congolais, qui ajoute : « Cet accord est une étape positive, mais il ne va pas tout régler d’un coup de baguette magique. Les chefs de tribus n’étaient pas présents, et la ville de Misrata échappe à tout contrôle. »

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1 août 2017 2 01 /08 /août /2017 20:48

 

 

 

 

NEW YORK (Nations Unies), 01/08/17 (Xinhua) -- En visite en République centrafricaine (RCA), le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a souligné lundi que l'ONU poursuivait ses efforts pour renforcer les moyens de la force de la Mission des Nations Unies dans le pays (MINUSCA) tout en rappelant que la solution à la crise passe par le processus politique.

 

"La dimension sécuritaire est importante mais elle n'est qu'une partie de la solution. L'autre réponse, la plus pertinente, c'est le processus politique", a déclaré le secrétaire général adjoint à la fin de sa visite de 48 heures en RCA.

 

Pendant son séjour en RCA, Jean-Pierre Lacroix s'est entretenu avec le président de la République, le Premier ministre, le vice-président de l'Assemblée nationale, le chef de la diplomatie, la plateforme religieuse, le corps diplomatique ainsi que la MINUSCA, selon un communiqué rendu public lundi par l'ONU sur son site.

 

Le secrétaire général adjoint a dit avoir évoqué, avec ses interlocuteurs, les efforts de paix en cours notamment l'accord de Rome sous l'égide de la communauté Sant'Egidio et l'initiative de l'Union africaine, soutenue par les Nations unies, et rappelé qu'ils devront "être mis en œuvre en coordination avec les autorités de la RCA". "Nous avons besoin d'un leadership centrafricain pour que ces processus puissent se poursuivre et progresser", a-t-il ajouté, soulignant l'importance de l'appropriation nationale.

 

Il a également annoncé l'arrivée prochaine de Casques bleus de la Tanzanie ainsi que de la Zambie. Selon lui, ces effectifs ainsi qu'une plus grande flexibilité dans le redéploiement de la Force permettront de mieux protéger les populations. "La MINUSCA applique son mandat robuste et se réorganise pour l'appliquer davantage", a-t-il souligné.

 

M. Lacroix a par ailleurs souligné l'importance des Forces armées centrafricaines (FACA) dans le cadre de la sécurisation du pays, en rappelant le travail conjoint entre les autorités centrafricaines et la MINUSCA, en vue du déploiement de ces forces, ainsi que les aspects qui y sont liés comme le cadre budgétaire, les zones de déploiement ou les questions logistiques. Il a par ailleurs appelé à un déploiement des autorités civiles dans les préfectures, dans le cadre de la restauration de l'autorité de l'Etat.

Le chef des opérations de paix de l'ONU réaffirme l'importance du processus politique comme solution à la crise en Centrafrique
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1 août 2017 2 01 /08 /août /2017 20:39
Lu pour vous : Décryptage. La Centrafrique n'a pas les moyens de s'en sortir

 

 

Décryptage. La Centrafrique n'a pas les moyens de s'en sortir

 

jactiv.ouest-france.fr   Publié le mardi 01 août 2017 à 10:02 par Recueilli par Théau MONNET.

 

Trois ans et demi après l'opération "Sangaris" et l'intervention de troupes françaises, des groupes armés défient la mission de paix de l'Onu. La moitié du pays reste livrée au chaos. Entretien avec Thierry Vircoulon, spécialiste de la Centrafrique à l'Institut français des relations internationales.

 

Où en est la République centrafricaine (RCA) ?

 

Depuis 1993, deux gouvernements prédateurs - Patassé jusqu'en 2003, puis Bozizé jusqu'à 2013 - ont détruit le pays. L'effondrement du système scolaire a privé le pays d'élites pour le redresser. Sur les quatre à cinq millions d'habitants supposés, deux millions dépendent de l'aide alimentaire internationale et un million sont déplacés ou réfugiés à l'étranger. Le système de santé survit grâce à l'action des organisations humanitaires. Mais les donateurs n'ont jamais manifesté un grand intérêt pour la RCA. C'est une crise vouée à durer.

 

Qui contrôle le pays ?

 

La moitié du pays est tenue par des groupes armés qui se livrent, depuis 2016, une guerre intercommunautaire dans le centre. Ils lèvent l'impôt, taxent la circulation et les produits agricoles... Il s'agit de miliciens « professionnels » centrafricains, de mercenaires tchadiens et soudanais, et de locaux qui ont pris les armes pour se défendre et gagner de l'argent. La moitié ouest et sud-ouest du pays est plus calme et sous contrôle sh; même si le mot est un peu fort sh; du gouvernement de Faustin-Archange Touadéra, élu en février 2016, et de la Minusca, la force de maintien de la paix des Nations Unies.

 

Le 19 juin, un accord de paix a été signé à Rome entre le gouvernement et treize groupes armés. Quelle est sa portée ?

 

Il n'est pas appliqué. De tels accords négociés hors-sol ne représentent pas grand-chose. La population les perçoit comme des arrangements politiciens, lorsqu'elle en a connaissance. Ce qui est rarement le cas !

 

Quel est le bilan de Sangaris ?

 

On peut en tirer trois leçons. Quand un cycle de violence est enclenché, comme à Bangui fin 2012, il faut une intervention militaire pour le stopper et pouvoir déployer des Casques bleus. Sur ce point Sangaris a bien fonctionné. Mais le risque, et ce fut le cas en RCA, est que le plan militaire finisse par prévaloir sur le diplomatique. La difficulté est alors de se retirer du pays. Enfin, on s'aperçoit que les gouvernements français ont du mal à s'extirper de leur histoire en Afrique et à inventer une nouvelle politique. Emmanuel Macron s'inscrit déjà dans cette continuité avec son soutien au récent G5 Sahel.

 

Recueilli par Théau MONNET.

 

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1 août 2017 2 01 /08 /août /2017 20:11
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Le procureur général met en garde ceux qui veulent organiser les marches à Bangui

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 1 AOÛT 2017

 

 

BANGUI, 1 aout 2017(RJDH)—Le procureur général a dans un communiqué officiel annoncé l’opérationnalisation de la commission d’enquête judiciaire sur les crimes commis dans le pays et met en garde ceux qui projettent marcher le 4 aout contre le président de l’Assemblée Nationale Abdou Karim Méckassoua.

 

Le Communiqué du magistrat Eric Didier Tambo intervient alors que les proches de Faustin Archanges Touadera projettent faire une marche contre le président de l’Assemblée nationale qu’ils soupçonnent de conspiration de coup d’Etat. Le procureur général est sorti de sa réserve trois semaines après que le bureau de l’Assemblée nationale ait demandé l’ouverture de l’information judiciaire sur les allégations du président du comité de soutien au Pr Faustin Archange Touadera, Didacien Kossimatchi.

 

Dans ce communiqué lu sur les ondes de la station nationale, on peut retenir : « la RCA connait des événements douloureux constitutifs des violations graves de droits de l’Homme et de droit humanitaire international dans certaines localités. Afin d’apporter une solution judiciaire le ministre Garde des Sceaux a mis en place par arrêté n°014 du 30 mai 2017 une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur ces faits. Cette commission est opérationnelle et attend la contribution de toutes les personnes de bonne volonté détenant les informations susceptibles de concourir à la manifestation de la vérité de se manifester ».

 

Ce communiqué appelle par ailleurs à la cessation des mouvements d’humeur. « Nous attirons très fermement l’attention des personnes mal intentionnées qui voudraient récupérer ces faits de renoncer sans délai à toutes manifestations ou mouvement d’humeur susceptibles d’entraver les investigations en cours et appelons le peuple à faire preuve de retenu», a déclaré le procureur général.

 

La commission d’enquête judiciaire s’active dans un contexte où tous ceux qui sont en désaccord avec Faustin Archange Touadera sont taxés de coup d’Etat, à l’exemple de Nicolas Tiangaye, Ferdinand Alexandre Nguendet, Anicet Georges Dologuélé, Crépin Mboligoumba et Abdou Karim Méckassoua./

 

 

 

Centrafrique : Les FACA et les forces de la Minusca attendues dans les zones sous tension

 

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 1 AOÛT 2017

 

 

BANGUI, 1er aout 2017(RJDH)—-Les forces armées centrafricaines et certains contingents de la Minusca sont attendus dans les zones sous tension en vue de leur pacification. L’annonce a été faite par le secrétaire général adjoint des Nations-Unies Jean Pierre Lacroix lors d’une conférence de presse ce 31 Juillet à Bangui.

 

Plusieurs villes à l’intérieur du pays sont sous contrôle des groupes armés et ont connu un pic de violence malgré le retour à l’ordre constitutionnel. Ces violences ont fait des victimes au sein de la population civile ayant entrainé plusieurs déplacés et même au sein des forces des Nations-Unies. C’est dans ce contexte que Jean Pierre Lacroix a annoncé le déploiement des unités de combat en y associant les forces armées centrafricaines (FACA). Cette projection est faite pour la fin du mois d’Août et intervient après la certification par l’EUTM d’un bataillon déjà formé des FACA.

 

 Jean Pierre Lacroix soutient l’implication des FACA dans la résolution de la crise en ces termes : « Nous avons discuté avec les autorités centrafricaines, la société civile de l’épineuse question de la situation sécuritaire qui est inquiétante dans le sud-est du pays. Nous ferons en sorte que le déploiement des unités se fasse le plus rapidement possible d’ici fin aout avec l’arrivée de premier bataillon zambien et tanzanien. Et donc l’aspect sécuritaire n’est pas uniquement la force, c’est aussi le redéploiement des forces armées centrafricaines afin de faire leur preuve positivement ».

 

Jean Pierre Lacroix se veut optimiste de la mission et se propose un cadre concerté avec le gouvernement centrafricain « il faut que le travail soit finalisé par rapport au cadre budgétaire, logistique et matériel et aussi au cadre relatif au mandat  des zones de déploiement » a précisé le chef des opérations.

 

Il a en outre présenté la lecture de New York de la situation sécuritaire du pays en disant « l’aggravation de la situation sécuritaire comme vous le savez, il y a un vide évidemment  et cela à plusieurs explications. Dans l’est et le sud-est du pays, il y a un vide qui se créé après le départ des forces ougandaises et américaines, la compétition des mines d’or, et il y a également des groupes armés qui ne recherchent pas la paix mais bien autres choses et cela s’explique sans doute en partie par le regain de violence », a énuméré Jean Pierre  Lacroix.

 

C’est une première fois que les responsables de Haut Niveau des Nations-Unies parlent de l’implication formelle des FACA dans la recherche de paix en dépit des mesures dérogatoires. Les FACA sont frappées de sanction par le comité de sanction des Nations-Unies depuis 2013 et leur redéploiement conditionné à l’entrainement dispensé par les forces européennes EUTM.

 

 

 

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1 août 2017 2 01 /08 /août /2017 20:08
Centrafrique: un renforcement de la force de l'ONU envisagé

 

 

Centrafrique: un renforcement de la force de l'ONU envisagé

 

01/08/17 (AFP)

 

Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, a envisagé lundi de demander des "éléments additionnels" pour la force onusienne en Centrafrique à l'issue d'une visite de deux jours à Bangui.

 

"Nous avons expliqué que nous tiendrons informé le Conseil de sécurité de l'évolution de la situation pour éventuellement revenir vers lui pour des mesures additionnelles si on le juge souhaitable", a-t-il déclaré à l'AFP après une rencontre avec le président Faustin-Archange Touadéra.

 

Ces mesures peuvent se traduire "par une demande d'éléments additionnels", a précisé M. Lacroix.

 

"Il y a un sentiment de très grande pression sur les ressources de la force", a constaté le secrétaire général adjoint.

 

La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) compte quelque 12.500 soldats et policiers dans ce pays de 4,5 millions d'habitants qui peine à se relever du conflit entre groupes armés Séléka prétendant défendre la minorité musulmane, et anti-Balaka majoritairement chrétiens.

 

Neuf Casques bleus ont été tués depuis mai dans la région de Bangassou (sud-est) à la frontière avec la République démocratique du Congo.

 

M. Lacroix a par ailleurs annoncé que les Nations unies étaient en contact avec la Zambie et la Tanzanie pour remplacer les quelque 600 soldats du contingent congolais. Ils ont été priés de rentrer à Brazzaville en juin à la suite d'un rapport des Nations unies accusant certains éléments d'abus sexuels et d'indiscipline.

 

"Nous avons bon espoir que d'ici la fin du mois d'août nous aurons déjà une arrivée partielle mais assez substantielle de nouveaux contingents", a-t-il assuré.

 

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31 juillet 2017 1 31 /07 /juillet /2017 23:16
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Deux otages de Alkatim toujours portés disparus à Moyen-Sido

 

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 31 JUILLET 2017

 

 

BANGUI,  31 Juillet 2017(RJDH)—Deux personnes sur quatre otages de Alkatim sont toujours portées disparues au nord du pays. L’information a été confirmée au RJDH par des sources proches des otages ce 31 juillet depuis Sido.

 

Selon les informations du RJDH, la prise d’otage par les éléments de Alkatim, un des leaders de la Séléka au nord est la conséquence logique d’un conflit entre agriculteurs et éleveurs armés ayant fait mort d’homme. Les hommes d’Alkatim ont fait prisonnier quatre agriculteurs et exigé de la population le paiement d’une somme de 5 millions de FCFA, en plus des bœufs arrachés des mains des agriculteurs.

 

Des sources proches de la famille des otages confirment la libération des deux otages. « Oui, nous pouvons vous confirmer que les groupes armés ont libéré la femme de M Dambeti et sa fille. Par contre, nous ne savons où se trouve notre père et son fils. Nous demandons simplement leur libération sans condition parce qu’il est malade et sa santé ne cesse de se dégrader », a-t-il expliqué au RJDH un parent des otages sous couvert de l’anonymat.

 

Le RJDH a tenté d’entrer en contact avec le leader du MPC, mais les initiatives ont été vaines. Les autorités locales n’ont pas souhaité réagir laissant la chance à une solution négociée.

 

Les autorités politiques ont confirmé les discussions avec les groupes armés autour du sujet, « nous sommes en pourparlers avec Alkatim aux fins de la libération de ces compatriotes. Selon les dernières informations, deux otages ont été libérés, mais nous sommes sans nouvelles  des deux autres qui sont encore sous contrôle des hommes de Alkatim et cela nous inquiète », a indiqué au RJDH Amos Ndondigar député de Kabo 2.

 

La ville de Moyen-Sido et de Kabo est un couloir de transhumance pour les éleveurs tchadiens souvent armés. Leur passage n’est pas sans conséquence et pose de problème sécuritaire entre la population à vocation agricole.

 

 

Centrafrique : Code minier communautaire de la CEMAC en cours d’enrichissement

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 31 JUILLET 2017

 

 

 

BANGUI, 31 Juillet 2017 (RJDH)–Le projet du Code Minier Communautaire de la CEMAC a été présenté du 27 au 28 juillet 2017 à Douala au Cameroun. C’est une initiative du Projet REMAP-CEMAC, soutenu par la coopération allemande pour faciliter la meilleure gouvernance des matières premières. Ce Code entre dans la phase d’enrichissement.

 

Le Code Minier Communautaire de la CEMAC vise à harmoniser les lois minières dans les Etats-membres pour renforcer la bonne gouvernance et la transparence dans le secteur minier afin de contribuer au développement économique et réduire la pauvreté.

 

Selon Michael Neumann, Conseiller Technique Principal du Projet REMAP- CEMAC en mission à Bangui, il est question dans ce Code de discuter les cadres des taxations des matières premières dans la zone CEMAC. « C’est un élément le plus important. Pour les innovations, il y’a l’implication des communautés et de la Société civile dans la gouvernance des matières premières », a-t-il confié au RJDH.

 

Michael Neumann se dit optimiste sur l’aboutissement de ce Projet « Je suis optimiste. La présentation déjà est un grand progrès, même si un progrès a besoin de la patience. C’est un sujet très complexe voire politique, c’est pourquoi il faut discuter et convaincre », a relevé Michael Neumann.

 

Le Régime Minier Général, le Régime Fiscal et Douanier, le Régime des Changes et le Contentieux Minier sont là des grandes parties du Code Minier Communautaire qui a été soumis à l’examen des experts.

 

Ce Code Minier Communautaire marquera aussi la preuve de l’intégration de la CEMAC et permettra la meilleure gouvernance des matières premières. Cependant,  il connaitra quelques amendements avant sa présentation officielle à la Commission CEMAC d’ici deux mois, celle-ci pourra la présenter aux Etats membres pour adoption et validation.

 

Selon Gregory Lionel Beyina, Directeur de Cabinet du président de la Commission de la CEMAC, c’est une espérance tant attendue par les populations « Il est important de souligner ici que la finalisation du Code Minier Communautaire est très attendu comme un axe essentiel dans notre grand Programme de Réforme Economique et Financière et Monétaire en Afrique Centrale (PREF-CEMAC) », a-t-il lancé à l’ouverture de la session.

 

La Commission de la CEMAC  compte organiser dans les prochains mois une réunion du Conseil des Ministres de l’UEAC au cours de laquelle sera présenté ce Code pour l’approbation et la validation aux différentes instances communautaires.  Un Cabinet d’expert de la République Démocratique du Congo a été retenu pour mener des démarches qui ont abouti à la proposition de ce Code Minier Communautaire.

 

LIRE AUSSI: http://rjdh.org/centrafrique-vers-ladoption-dun-code-minier-communautaire-pays-de-cemac/

 

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31 juillet 2017 1 31 /07 /juillet /2017 22:37
Centrafrique: un renforcement de force de l'ONU envisagé
Centrafrique: un renforcement de force de l'ONU envisagé

 

 

 

 

31/07/17 (AFP)

 

Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, a envisagé lundi de demander des "éléments additionnels" pour la force onusienne en Centrafrique à l'issue d'une visite de deux jours à Bangui.

 

"Nous avons expliqué que nous tiendrons informé le Conseil de sécurité de l'évolution de la situation pour éventuellement revenir vers lui pour des mesures additionnelles si on le juge souhaitable", a-t-il déclaré à l'AFP après une rencontre avec le président Faustin-Archange Touadéra.

 

Ces mesures peuvent se traduire "par une demande d'éléments additionnels", a précisé M. Lacroix.

 

"Il y a un sentiment de très grande pression sur les ressources de la force", a constaté le secrétaire général adjoint.

 

La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) compte quelque 12.500 soldats et policiers dans ce pays de 4,5 millions d'habitants qui peine à se relever du conflit entre groupes armés Séléka prétendant défendre la minorité musulmane, et anti-Balaka majoritairement chrétiens.

 

Neuf Casques bleus ont été tués depuis mai dans la région de Bangassou (sud-est) à la frontière avec la République démocratique du Congo.

 

M. Lacroix a par ailleurs annoncé que les Nations unies étaient en contact avec la Zambie et la Tanzanie pour remplacer les quelque 600 soldats du contingent congolais. Ils ont été priés de rentrer à Brazzaville en juin à la suite d'un rapport des Nations unies accusant certains éléments d'abus sexuels et d'indiscipline.

 

"Nous avons bon espoir que d'ici la fin du mois d'août nous aurons déjà une arrivée partielle mais assez substantielle de nouveaux contingents", a-t-il assuré.

 

 

 

Centrafrique: ONG pillées en marge de "violents combats", "situation dangereuse" pour l'ONU

 

31/07/17 (AFP)

 

Des organisations humanitaires ont déclaré avoir été pillées en marge de "violents combats" samedi en Centrafrique, où un très haut-responsable des Nations unies a décrit dimanche "une situation dangereuse" avec des risques d'un retour en arrière.

 

"Le 29 juillet à 15 heures, de violents combats ont éclaté dans la ville de Batangafo (nord-ouest). Des résidences d'organisations humanitaires ont été pillées et des centaines de déplacés ont cherché refuge dans l'enceinte de l'hôpital", a affirmé l'ONG Médecins sans frontières (MSF) dans un mail à l'AFP.

 

"Notre équipe a pris en charge trois blessés qui avaient réussi à rejoindre l'hôpital. Nous pensons qu'il y en a d'autres dans la ville mais nous ne savons pas combien", a détaillé la responsable de MSF sur place, Luz Linares, citée dans le mail.

 

"MSF appelle tous les combattants à respecter la population civile, l'hôpital et le travail des humanitaires", poursuit l'ONG sans précision sur le profil des assaillants.

 

La Centrafrique peine à sortir du conflit commencé en 2013 entre groupes armés Séléka majoritairement musulmans et anti-Balaka principalement chrétiens, malgré l'intervention de la France (2013-2016) et la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca, quelque 12.500 hommes).

 

"La situation est dangereuse aujourd'hui. Les gains qui ont été obtenus ces dernières années risquent d'être mis en question", a mis en garde dimanche le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, à son arrivée à Bangui pour une visite de deux jours.

 

Cité dans un communiqué de la Minusca, M. Lacroix veut évoquer "avec les partenaires centrafricains et la Minusca les moyens de consolider notre dispositif de sécurité et de faire progresser le processus politique en République centrafricaine".

 

Trois Casques bleus marocains sont morts ces derniers jours à Bangassou (sud-est) dans des attaques attribuées par la Minusca à des anti-Balaka.

 

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