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13 août 2017 7 13 /08 /août /2017 23:13
Violences en RCA : l'avertissement du président Touadera

 

 

Violences en RCA : l'avertissement du président Touadera

 

 

Faustin-Archange Touadéra a lancé cet avertissement à l'occasion de la célébration du 57ème anniversaire de l'indépendance du pays.

 

Un anniversaire fêté sans fastes, selon l'Agence France Presse.

 

"Je demande aux commanditaires des crimes d'arrêter leurs machinations et artifices coupables, car la justice sera implacable" a déclaré le président Touadera dans un discours à la nation.

 

Depuis le mois de juillet, la Centrafrique connait des violences, notamment dans le centre et dans l'Est.

 

Ces violences ont entraîné la mort d'au moins 60 personnes.

 

 

 

Centrafrique: "justice implacable" face aux violences

 

Par   Mis à jour 

 

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a affirmé ce dimanche que la justice sera "implacable" envers les groupes armés qui ravagent le pays en toute impunité, à l'occasion de la fête de l'indépendance du 13 août.

 

"Je demande aux groupes armés d'arrêter toutes les hostilités, conformément à leurs engagements", a déclaré le président Faustin-Archange Touadéra dans un discours aux Centrafricains à Bangui. "Je demande au commanditaires des crimes d'arrêter leurs machinations et artifices coupables, car la justice sera implacable", a-t-il martelé, renouvelant des appels déjà exprimés depuis plusieurs mois à "zéro impunité" envers les groupes armés.

 

Une Cour Pénale Spéciale (CPS), qui doit instruire et juger les multiples crimes contre l'humanité et les crimes de guerre commis en Centrafrique depuis 2003, devrait commencer son travail d'enquête vers octobre 2017.

 

Soixante morts depuis juillet

 

Depuis plusieurs mois, la Centrafrique est en proie à un regain de violences, dans le centre (Bangassou en mai, Bria en juin, Kaga-Bandoro en juillet), et dans l'est (Zémio en juin). Des tueries ont fait au moins 60 morts depuis début juillet de Bangassou et Gambo (sud-est) à Ngaoundaye (nord-ouest) en passant par Alindao (sud).

 

Les groupes armés "ont proliféré, imposant de facto une partition (du pays) et faisant de la prédation économique (notamment l'or et le diamant) un élément central de leur stratégie", explique dans un rapport publié début août l'ONG Enough Project qui cartographie quatorze milices et quatre groupes politico-militaires.

 

La Centrafrique peine à sortir du conflit entamé avec le renversement en 2013 du président Bozizé par l'ex-Séléka, entraînant une contre-offensive des anti-Balaka. L'intervention militaire de la France (opération Sangaris, 2013-2016) et le déploiement de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca, 12.500 hommes) ont d'abord considérablement réduit les violences, mais les groupes armés ont progressivement repris leurs activités depuis le départ de Sangaris

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13 août 2017 7 13 /08 /août /2017 23:08
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Manifestation des centrafricains des Etats-Unis à New-York

 

 

PAR FLEURY AGOU LE 12 AOÛT 2017

 

 

BANGUI, 12 aout 2017 (RJDH)–Les résidents centrafricains des Etats-Unis d’Amérique ont organisé une manifestation devant le siège des Nations-Unies à New-York le 10 août pour alerter l’opinion sur le conflit qui continue de faire des victimes.

 

La crise centrafricaine a pris une tournure inquiétante et son centre de gravité s’est déplacé au Sud-Est avec son lot de malheur et d’exactions de Droits de l’Homme.

 

Devant le bureau en verre de l’Organisation des Nations-Unies, hommes, femmes et enfants venus des quatre coins des USA et vêtus de tee-shirts rouge et de pantalon noir, brandissaient le drapeau centrafricain et des pancartes sur lesquels la plupart des messages  réclamaient la paix et la justice pour les victimes du conflit : « You want peace in CAR » et « no amnisty for rebels in Central African Republic ».

 

Après ce lobbying, dans son mot de remerciement adressé aux membres de la communauté centrafricaines des USA, appelée Us Sewa, Mr Désiré Mbata-Ngombé, le Secrétaire Général de l’association est optimiste sur la réussite de cette manifestation qui a atteint son objectif. Pour lui, « le message que nous avons apporté hier au niveau des Nations-Unies était passé ».

 

Cette réussite se justifie par « la présence sur les lieux de l’événement de la présence du personnel de l’ONU qui est sorti de leur bureau pour venir lire les messages inscrits sur les pancartes », a cru Désiré Mbata-Ngombé.

 

Pour les autres jours, Us Sewa organisera prochainement une mobilisation le 22 septembre lors de l’Assemblée Générale de l’ONU et « je demande aux centrafricains de s’unir de se mobiliser encore plus : avec plus de monde le message de la RCA passera ».

 

La diaspora centrafricaine des Usa souhaitent rencontrer le Président centrafricain, F.A Touadera pendant sa présence d’ici un mois au Etats-Unis d’Amérique. Elle invite des Députés de la RCA dont les circonscriptions sont durement touchées et qui ont les moyens de voyage de faire le déplacement pour de New-York.

 

La démarche des centrafricains des USA est à saluer et déjà d’autres diaspora centrafricaine envisage d’organiser des marches pour la paix en République Centrafricaine.

 

En RCA, le Droit International Humanitaire a encore été violé il y a une semaine à Gambo. Des Volontaires de la Croix Rouge ont été lâchement assassinés. L’ONU est accusée par une frange des centrafricains d’ « immobilisme » face aux groupes armés.

 

 

Centrafrique : La FAO déplore les agissements des ex-combattants

 

 

PAR NINA VERDIANE NIABODE LE 12 AOÛT 2017

 

 

BANGUI, 12 Août 2017 (RJDH)…Le fonds des nations unies pour l’alimentation FAO, a condamné le mouvement d’humeur d’une partie des ex-combattants et promis prendre des dispositions pouvant éviter toute incompréhension. Déclaration faite lors d’un point de presse ce 11 aout à Bangui.

 

La réaction de la FAO ne s’est  pas fait attendre plusieurs jours après la grogne des ex-combattants du 7 au 9 devant l’institution ayant entraîné un dysfonctionnement selon Jean Alexandre Scaglia qui regrette l’attitude des bénéficiaires du projet piloté par son institution.

 

 Les menaces sont inacceptables selon Jean Alexandre Scaglia « la menace contre le personnel et notamment le personnel jeune et féminin sous aucune attitude et dans aucune partie du monde n’est jamais acceptable. On ne négocie pas avec la violence. Quand il s’agit de négociation, c’est deux personnes qui s’assoient pour chercher de solutions. Donc nous condamnons l’acte qui a été posé par les jeunes depuis le lundi et qui a entraîné le dysfonctionnement au sein de notre institution. Par ailleurs nous remercions les autorités nationales à travers la gendarmerie et la police centrafricaine et aussi les forces des nations unies qui ont apporté tous leurs soutiens pour la résolution de ce problème auquel nous nous sommes confronté» a-t-il déclaré.

 

La FAO a montré les raisons du retard dans la livraison des porcins et a indiqué que des dispositions seront prises pour la suite du projet, «  nous avons passé des commandes des porcs entre fin Mai et début Juin avec environ 6 fournisseurs contactés. Dommage que certains n’ont pas pu nous livrer bien que le bon de commande a été fait depuis le mois de Mai. Une autre difficulté est liée à la peste porcine qui est une pandémie qui fait ravage dans la partie tropicale et nous avons évité de distribuer des bêtes malades. Des dispositions sont entrain d’être prises il y’ a des animaux qui ont commencé à être distribués depuis hier et ils y’en ont qui vont arriver et seront distribués le mardi prochain » a justifié le représentant de la FAO.

 

Les activités s’inscrivent dans le cadre du projet de réduction des violences communautaires (CVR) amorcées en novembre 2016 et ont pris fin le mois de Mai dernier. Le coût du projet est de 680 mille dollars américains et touche environ 766 personnes.

 

 

Centrafrique : La Minusca accusée de pyromane à Gambo

 

PAR NINA VERDIANE NIABODE LE 12 AOÛT 2017

 

BANGUI, 12 Août 2017 (RJDH)… Michel Kpingo, député de Gambo a accusé la Minusca de jouer un rôle aux antipodes de sa mission à Gambo, localité située au sud du pays. Accusation portée contre la Minusca ce 11 aout lors d’une conférence de presse à Bangui.

 

L’exaspération de l’élu de Gambo intervient dans un contexte de tension sécuritaire à Gambo faisant plusieurs morts et des blessés. L’élu de Gambo a invité le gouvernement à prendre ses responsabilités pour assurer la sécurité physique de la population de Gambo. Ce dernier a qualifié de menteur les propos de la Minusca pour justifier les conflits dans cette localité. Selon lui, la Minusca veut masquer les réalités dans sa déclaration à la presse.

 

Selon lui, sa rencontre avec la presse se veut la clarté sur les faits dans sa circonscription « j’ai convié la presse pour rétablir la vérité ; vous vous souviendrez que pendant les jours écoulés, Gambo a été le théâtre des évènements malheureux à la suite desquels j’ai pris ma responsabilité de parlementaire pour dénoncer ces exactions sur les ondes de certaines radios et dans certains journaux, dénonciation après laquelle j’ai été traité de menteur par la Minusca et le porte-parole de l’ UPC », a expliqué Michel Kpingo.

 

La Minusca est à l’origine des troubles selon le député qui relate les faits  «  le jour où les évènements douloureux se sont produits à Gambo, un convoi de la Minusca a quitté Bangassou pour Bangui et arrivé au niveau de Gambo, deux chars se sont détachés de ce convoi puis ont barré la route au niveau de l’église catholique. Après leur retrait,  les peulhs armés ont fait leur irruption au niveau du centre de santé où sont réfugiée une partie de la population et ont commencé à massacrer », a-t-il situé la responsabilité de la Minusca.

 

Michel Kpingo fait un lien au décès du contingent marocain «  je n’ai rien contre la Minusca. Elle a fait un bon travail au début en RCA mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. Tout ce qui se passe actuellement dans le Mbomou fait suite au décès des casques bleus du contingent marocain de la Minusca qui sont encore haineux envers la population. Et ça,  un gouvernement responsable doit exiger le retrait de cette troupe afin d’éviter d’autres violences. Or ce qui n’est pas le cas actuellement. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour arrêter tout cela », a-t-il déclaré.

La réplique du député intervient après la conférence hebdomadaire de la Minusca qui aurait minimisé et nuancé les tueries de Gambo.

 

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11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 23:29

 

 

Djotodia : "Je peux jouer un rôle important dans le retour de la paix en Centrafrique"

 

http://www.france24.com  11/08/2017

 

Il n'avait pas parlé à la presse depuis trois ans : l'ancien président centrafricain Michel Djotodia, qui avait dû quitter le pouvoir en pleine guerre civile en 2014, a accordé une interview exclusive à France 24 depuis le Bénin, où il vit en exil.

 

Michel Djotodia avait été poussé à quitter le pouvoir en Centrafrique, en pleine guerre civile, en janvier 2014. L’ancien président vit désormais au Bénin, pays d’origine de son épouse et ne s'était pas exprimé dans les médias depuis près de trois ans.

 

Il a accordé, mardi 8 août, une interview exclusive à la correspondante de France 24, Emmanuelle Sodji, dans laquelle il évoque son possible retour au pays : "Si le peuple me demande de participer au processus de paix, je ne peux pas refuser".

Djotodia : "Je peux jouer un rôle important dans le retour de la paix en Centrafrique"
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11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 23:21

 

 

 

 

http://fr.le360.ma  Par M'Hamed Hamrouch le 10/08/2017 à 18h25 (mise à jour le 10/08/2017 à 18h38)

 

Sur instructions du roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d’état-major général des Forces armées royales, une délégation militaire, conduite par le général de corps d’armée Abdelfatah Louarak, inspecteur général des FAR, a effectué une importante visite du 6 au 10 août en RCA et RDC. Une première.

 

La délégation militaire des Forces armées royales a regagné ce jeudi 10 août le royaume, après une visite de quatre jours en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC), où sont déployés deux contingents des FAR dans le cadre de la MINUSCA et de la MONUSCO (missions de paix relevant de l'Organisation des Nations unies).

 

Cette délégation, dépêchée sur ordre du roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d'état-major général des FAR, a été conduite par le Général de corps d'armée, Inspecteur général des FAR, Abdelfatah Louarak.

 

Pour précision, c'est la première fois qu'un Général de corps d'armée marocain, en l'occurrence Abdelfatah Louarak, effectue une visite pareille chez les contingents des FAR déployés en dehors du territoire national. 

 

Il faut souligner que cette visite, ordonnée par le roi Mohammed VI, avait pour objectif de s'enquérir du moral des troupes marocaines déployées dans deux pays en proie à des conflits fratricides, notamment en République centrafricaine où des casques bleus marocains ont dernièrement trouvé la mort lors d'attaques menées par des combattants anti-Balaka (de confession chrétienne).

 

Le Général de corps d'armée Abdelfatah Louarak était accompagné durant cette visite de hauts officiers des Forces armées royales, dont le Commandant de la zone Sud, le Général de division, Belkheir El Farouk.

 

Ont pris part à cette visite, également, le Général de Brigade, Chef du 5ème Bureau de l'état-major général des FAR et des officiers supérieurs de l'état-major des FAR et de l'état-major de la zone Sud.

EXCLUSIF. RÉVÉLATIONS SUR LA VISITE DE L'INSPECTEUR GÉNÉRAL DES FAR EN RCA ET EN RDC
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11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 23:13
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique Un homme arrêté avec des diamants centrafricains à Douala au Cameroun

 

PAR FLEURY AGOU LE 11 AOÛT 2017

 

BANGUI, 11 aout 2017 (RJDH)—A l’aéroport de Douala (Cameroun), le 08 août, un britannique d’origine libanaise a été appréhendé par les services douaniers avec de diamants bruts d’une valeur approximative de 560 millions de francs Cfa qui seraient d’origine centrafricaine, a rapporté la presse camerounaise.

 

Abadi Choudi est le trafiquant britannique d’origine libanaise arrêté à l’aéroport international de Douala en possession de diamants estimés à environ 560 millions FCFA (85370 euros), a indiqué le site koaci.com.

 

En provenance de Bangui, le trafiquant a été mis en examen pour enquête. Les services compétents estiment que ces diamants proviennent de la République Centrafricaine.

 

Cette saisie écœure les centrafricains et confirme de jour en jour l’existence d’un réseau de trafic de diamants de guerre alimenté par les libanais et d’autres nationalités en complicité avec des centrafricains. Une situation qui rappelle l’implication criminelle des libanais dans la guerre en Sierra-Leone.

 

Au début du mois de juillet, l’ONG Global Witness  a révélé que les trafiquants de diamants de sang centrafricains se servent des réseaux sociaux (Facebook, Twitter  Messenger, …) pour dénicher un client. Ces libanais opèrent à visage découvert. Ils utilisent toutes les méthodes pour certifier le diamant de sang et l’exportent sur le marché international.

 

Les zones minières de la Centrafrique sont exploitées par les groupes armés qui se bataillent pour leur contrôle. L’or et le diamant sont exportés par des trafiquants vers les pays du Golf, en Chine particulièrement… une fois blanchis dans les pays limitrophes de la RCA. Épingle par la mission d’évaluation du Processus de Kimberly en décembre 2016, le Cameroun veut prendre le taureau par les cornes en matière de lutte contre le trafic de diamants de guerre.

 

Ce nouveau cas rappelle la saisie des diamants de 234 carats en juin 2017 à l’aéroport de Bangui sur un congolais en provenance de la ville de Bria. Pourquoi certains tombent dans les mailles des filets de la brigade minière, mais le libano-britannique, lui,  a pu sortir du territoire avec une telle quantité de pierres précieuses ?

 

 

Centrafrique : Le taux de réussite partiel au baccalauréat 2017 reste de 12,70 %

 

PAR PAMELA DOUNIAN-DOTÉ LE 11 AOÛT 2017

 

BANGUI, 11 aout 2017—-(RJDH) –Les résultats du baccalauréat 2017 rendus publics  ce  jour indiquent 12,7% de réussite. Ce pourcentage est pondéré sur base du nombre total des candidats ayant concouru pour l’année académique 2016/2017, soit 16.180 écoliers.

 

En prenant en compte le nombre des candidats des zones en conflit, soit 1.813 écoliers, qui n’ont pas passé les épreuves à savoir Bria ,Bangassou, Mobaye ,Kembe ,Alindao , Zémio et Rafai, le nombre total  des candidats enregistrés est de 17.993.

 

Les résultats du Baccalauréat, édition 2016 – 2017, continuent de faire couler l’encre et la salive. Le Directeur des examens et concours en parle à travers le micro du RJDH. « Ces résultats reflètent le niveau de nos enfants. L’année académique 2016/2017 n’a pas connu de perturbation, le déroulement des programmes scolaires a évolué normalement et nous a permis d’évacuer nos programmes mis en place par le département de l’éducation national.   Les épreuves ont commencé par les examens de fondamentale1, concours d’entrée en 6ème, BEPC, CAP, et aujourd’hui nous terminant avec le  baccalauréat. Je suis satisfait de ces résultats quand bien même on n’aurait pas organisé les examens dans certaines zones pour raisons  d’insécurité», a confirmé Ruffin Modeste Bissawele.

 

Le Directeur d’examens et concours a exhorté et encouragé les candidats malheureux de cette édition à ne pas tomber dans le défaitisme « Pour ceux qui n’ont pas eu la chance cette année d’avoir le baccalauréat  qu’ils se disent  que ce n’est pas la fin du monde, qu’ils se mettent au travail et qu’ils ne ménagent aucun effort pour regarder la vie avec un œil positif. Car, dans la vie, il n’est pas dit que tout le monde doit être admis au même moment.  Quant à nous parents, il faut qu’ils prennent en charge de deux mains l’éducation des enfants en ce qui concernent leurs études. Pour s’attendre à une bonne récolte, il faut  de bons grains. Nous devrions encadre nos enfants, faire leur suivi parce que cela va du développement de notre pays ».

 

La BAC édition 2016-2017 est une interpellation en direction des parents afin de prendre au sérieux les études de leurs enfants.

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11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 14:22
L'Ouganda retire ses troupes en République centrafricaine

 

 

 

 

KAMPALA, 11/08/17 (Xinhua) -- L'armée ougandaise a terminé mercredi le retrait de ses 2.500 soldats qui pourchassaient les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) en République centrafricaine (CAR), a déclaré jeudi un porte-parole de l'armée à Kampala.

 

Le lieutenant-colonel Deo Akiiki, porte-parole adjoint de la Force de défense du peuple ougandais, a déclaré à Xinhua que le dernier contingent des troupes ougandaises sous le commandant du brigadier Richard Otto, est rentré dans le pays de l'Afrique de l'Est mercredi.

 

"Nous avons terminé notre retrait de la RCA. Le dernier groupe et notre équipement en RCA sont rentrés dans le pays en toute sécurité hier soir", a déclaré M. Akiiki.

 

"La LRA a été affaiblie. Nous ne nous attendons pas à ce qu'ils se réorganisent et à reconstruire. Nous avons également quitté les forces de la RCA et les troupes MINUSCA (Mission multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine). Ils pourront traiter toute nouvelle menace de la LRA ", a-t-il affirmé.

 

L'armée ougandaise a commencé en avril dernier le retrait de ses 2.500 soldats du Groupe de travail régional de l'Union africaine, qui pourchassent le dirigeant rebelle fugitif, Joseph Kony, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre.

 

Les troupes ougandaises et leurs conseillers militaires américains ont mis fin à leur pourchasse de six ans derrière les rebelles ougandais dans les jungles de la RCA et le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), affirmant avoir accompli la mission de neutralisation de la LRA.

 

Des experts en matière de sécurité estiment pourtant qu'après le retrait des soldats ougandais, les militants de la LRA pourraient se regrouper et se réorganiser pour mener de nouveau des attaques et des enlèvements de civils.

 

La LRA, un groupe rebelle ougandais chassé du pays en 2006, s'est enfui vers le Soudan du Sud voisin, puis en RDC et en RCA.

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11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 14:00
Centrafrique : 24 morts dans les violences à Batangafo (source humanitaire)

 

 

 

 

YAOUNDE, 11/08/17 (Xinhua) -- 24 personnes ont été tuées et 17 autres blessées dans les violences survenues au cours des derniers jours à Batangafo, ville du Nord de la République centrafricaine (RCA) où les rivalités continuent d'opposer plusieurs groupes armés, indique un rapport de Médecins sans frontières (MSF) publié jeudi.

 

"Les combats à Batangafo ont eu lieu en deux vagues, samedi 29 juillet et mardi 1er août, provoquant 24 morts et 17 blessés. Ces derniers, qui ont été soignés à l'hôpital, incluaient des combattants des deux camps", note l'ONG humanitaire dans une nouvelle évaluation des combats survenus il y a plus d'une semaine entre des ex-rebelles de la Séléka et des groupes dits d'autodéfense.

 

Depuis la chute de François Bozizé en mars 2013 par l'ex-coalition rebelle de la Séléka, contrainte de se retirer à son tour sous la pression internationale moins d'un an plus tard, la RCA est restée plongée dans la crise en dépit de la mise en place de nouvelles institutions démocratiques dont l'élection de Faustin-Archange Touadéra à la présidence en février 2016 à Bangui.

 

A cause de ce conflit, plus de 180.000 personnes ont été obligées de fuir leurs foyers au cours des derniers mois, portant à 500.000 le nombre total de déplacés dans le pays depuis le début de la crise, un chiffre similaire à celui des réfugiés enregistrés dans les pays voisins, rapporte MSF dans son rapport transmis à Xinhua jeudi.

 

A Batangafo, précise l'organisation, une grande partie d'un camp de déplacés établi depuis trois ans a été pillée et incendiée lors des affrontements entre les combattants de l'ex-alliance de la Séléka et les groupes d'autodéfense, à la suite desquels "environ 10.000 personnes sont toujours réfugiées" dans l'enceinte de l'hôpital de la ville, dans des conditions d'hygiène non supportables.

 

Mercredi, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a fait part de son côté de son sentiment de choc et de tristesse après "la mort violente" de six volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine lors d'une autre escalade de violences survenue le 3 août à Gambo, dans le Sud-Est de la RCA.

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11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 13:59

 

 

Communiqué de presse du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge République centrafricaine

 

Bangui, le 09 Août 2017

 

Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge condamne fermement les violences au cours desquelles des volontaires ont été tués.

  

Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (la Croix-Rouge centrafricaine (CRCA), le CICR, la FICR, la Croix-Rouge française, la Croix-Rouge néerlandaise et le Croissant Rouge qatari) est choqué et attristé par la mort violente des six volontaires du comité de la CRCA de Gambo, dans le Sud-est de la RCA, le 3 août dernier. Les circonstances exactes de cet incident au cours duquel des femmes et du personnel médical auraient également trouvé la mort, n’ont pas encore été élucidées.

 

Le Mouvement de la Croix-Rouge condamne fermement cette attaque, la troisième du genre ayant coûté la vie au personnel de la Croix-Rouge en RCA depuis le début de l’année. « Nous sommes consternés par la nouvelle du décès de nos collègues volontaires », a déclaré Monsieur Mbao-Bogo, président de la Croix-Rouge centrafricaine. « Nous appelons toutes les parties à prendre des mesures pour épargner la population civile et à respecter les travailleurs humanitaires qui lui viennent en aide. »

 

Le Mouvement de la Croix-Rouge est vivement préoccupé par la détérioration de la situation en République centrafricaine, notamment à l’encontre des travailleurs humanitaires, les empêchant de porter assistance aux communautés durement touchées par le conflit armé. Le Mouvement de la Croix-Rouge appelle les acteurs armés à respecter et protéger le personnel médical ainsi que les ambulances et les infrastructures médicales.

 

Nous appelons également les porteurs d’armes à ne pas pénétrer avec leurs armes dans les structures de santé et à faciliter l’évacuation de toutes les personnes malades ou blessées vers les structures médicales pour recevoir des soins. Le Mouvement de la Croix-Rouge adresse ses condoléances les plus sincères aux familles des disparus, ainsi qu’à leurs collègues et amis en République centrafricaine.

 

Informations complémentaires : Gérald BIKOMBI, CRCA

 

Bangui, tél. : +236 75 47 79 43 Ananie KULIMUSHI, CICR Bangui, tél. : +236 75 27 25 79 Moustapha Diallo, FICR, Sénégal, tél. : +221 774 501 004

Communiqué de presse du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge République centrafricaine
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11 août 2017 5 11 /08 /août /2017 13:24

 

 

 

 

11/08/17 (AFP)

 

La Centrafrique est menacée par une prolifération de groupes armés qui se battent pour le contrôle des ressources naturelles, provoquant une partition de fait du pays, selon le rapport d'un groupe de réflexion publié jeudi, au moment où les violences redoublent et où l'ONU évoque un risque de "génocide".

 

"Ces groupes ont proliféré, imposant de facto une partition (du pays) et faisant de la prédation économique un élément central de leur stratégie", explique Enough Project qui cartographie quatorze milices et quatre groupes politico-militaires.

 

Le "contrôle des ressources naturelles" de la Centrafrique, un pays riche en or et diamants, notamment, nourrit des "luttes fratricides" entre groupes armés, ajoute le rapport du think tank américain dont le but la fin des génocides et crimes contre l'humanité, notamment en Afrique.

 

L'ex-colonie française de 4,5 millions d'habitants a basculé dans la guerre civile en 2013 après le renversement du président François Bozizé par la coalition de la Séléka qui affirmait défendre les quelque 20% de musulmans, entraînant une contre-offensive des milices anti-balaka majoritairement chrétiennes.

 

Le rapport fait comprendre que cette lecture confessionnelle du conflit n'est plus la seule valable car certains groupes armés, autrefois ennemis, s'allient ponctuellement "selon un agenda politique propre".

 

"Depuis 10 mois, l'alliance formée par trois factions de l'ex-Séléka et un groupe anti-balaka est à l'origine de l'essentielle des flambées de violence en Centrafrique", explique ainsi Nathalia Dukhan, auteur du rapport.

 

Cette coalition regroupe le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), le Mouvement patriotique centrafricain (MPC), le Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique (RPRC) et les anti-balaka dits tendance Mokom, du nom de leur leader, Maxime Mokom.

 

"En contrôlant de larges parties du territoire, ces chefs de groupes armés ont imposé un système qui leur bénéficie ainsi qu'à leurs soutiens, au détriment de la population", explique le rapport.

 

De nouvelles factions armées émergent "à une fréquence alarmante" et la crise "s'approfondit de jour en jour", ajoute la chercheuse.

 

L'ex-Séléka s'est ainsi divisée en huit groupes armés, tandis que les milices anti-balaka se sont divisés en quatre groupes distincts.

 

Chacune de ces entités "constitue des foyers importants de recrutement de la jeunesse rurale".

 

"Ce rapport est le fruit de plus d'un an de recherche, de collecte d'information sur le terrain auprès d'acteurs centrafricains, notamment certains leaders et combattants de groupes armés et d'auto-défense, ainsi que d'acteurs internationaux", indique son auteur.

 

Sa publication intervient alors que des tueries ont fait au moins 60 morts depuis début juillet de Bangassou et Gambo (sud-est) à Ngaoundaye (nord-ouest) en passant par Alindao (sud).

 

"Les signes avant-coureurs de génocide sont là", a averti lundi le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, Stephen O'Brien.

 

L'intervention de la France (2013-2016) et de la Mission des Nations unies (Minusca, 12.500 hommes) a permis un retour au calme dans la capitale Bangui mais pas dans l'intérieur du pays.

Centrafrique: "prolifération" des milices et "prédation" des ressources (rapport)
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10 août 2017 4 10 /08 /août /2017 22:49
Nouvelles nationales sur RJDH
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Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

CEMAC : Le Tchad matérialise la libre circulation des ressortissants de la communauté

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 10 AOÛT 2017

 

BANGUI, 10 août 2017 (RJDH)— Les autorités tchadiennes ont instruit ce 8 aout 2017 les services d’émigration et d’immigration ainsi que les missions diplomatiques à rendre effective la libre circulation des ressortissants des États membres de la Communauté. Elles ont saisi les services concernés par deux notes circulaires.

 

Ces mesures viennent en application de la décision des chefs d’Etats de la CEMAC, décision prise lors du sommet extraordinaire du 25 juin 2013.

 

Le gouvernement tchadien dans les deux notes circulaires, a engagé les services compétents à appliquer les mesures relatives à la libre circulation des ressortissants de la CEMAC, « tout ressortissant d’un Etat membre de la Communauté, détenteur d’une pièce d’identité sécurisé (passeport ou carte d’identité) en cours de validité n’est plus soumis à l’obligation de visa ou d’autorisation de sortir pour tout séjour ne dépassant pas trois mois.  Les autorités tchadiennes insistent sur la diffusion de la décision pour l’effectivité de cet important pilier de l’intégration » lit-on la note circulaire signée du ministre tchadien de la sécurité publique.

 

Le Tchad qui assure depuis février 2017, la présidence tournante de la CEMAC, est le premier pays de la communauté à appliquer la décision des chefs d’Etat relative à la libre circulation des ressortissants des pays membres.

 

 

Centrafrique : Les travaux de construction de la clôture de l’aéroport Bangui M’poko n’ont pas encore commencé

 

PAR BIENVENU MATONGO LE 10 AOÛT 2017

 

BANGUI, 10 Aout 2017 (RJDH)….. Lancer il y a de cela 5  mois,  les travaux de construction de la clôture de l’aéroport Bangui M’poko tardent à démarrer.

 

Le démarrage des travaux de construction de la clôture de l’aéroport de Bangui connaît un retard notable. Le Chargé de mission en matière de l’aviation civile Guy Blaise Ouaby donne les raisons à la base de cette situation. « La pause de la première pierre a eu lieu le 31 Mars 2017  et les travaux qui étaient censés démarrer depuis ont pris du retard parce qu’il y a un volet du projet qui concerne les populations riveraines, qui exercent des activités commerciales sur le Site. Donc, il fallait déguerpir et c’est ce volet social qui a fait que le projet a pris du retard », a-t-il justifié.

 

Guy Blaise Ouaby soutient qu’ils vont bientôt commencer les travaux. « Le déguerpissement et la compensation de ses personnes va commencer incessamment.  Le démarrage des travaux est attendu dans les prochains jours. Ce retard peut avoir des impacts mais nous allons prendre des dispositions pour que les travaux aillent jusqu’ à leur terme, le délai d’exécution initialement prévu est de 18 Mois», a-t-il déclaré Guy Blaise Ouaby.

 

Pour plus de transparence dans les informations, le Responsable de l’Aviation Civile donne une idée nette sur le montant et les entreprises en charge du projet.  « Le montant initial était de 4.900.000.000 de francs CFA. On vient d’avoir  un financement additionnel d’environ 1.800.000.000 de Francs CFA pour la mise en œuvre du volet social qui est  de faire  déguerpir les personnes de cette espace. Le montant total de ces travaux s’estime en termes de milliards. S’agissant des entreprises qui vont exécuter le projet, il y en a deux : L’entreprise Française SOGIA – SATOM  qui a la charge de la construction du mur en béton   et l’entreprise SNCNBA  qui aura la charge de construire une partie en fer à béton », a relevé Guy Blaise Ouaby.

 

La population, et les jeunes en particulier, ont les yeux tournés vers ce projet offrant des opportunités d’emploi et de revenu.

 

 

Centrafrique : 10 000 personnes toujours réfugiées à l’hôpital de Batangafo, selon MSF

 

 

PAR NINA VERDIANE NIABODE LE 10 AOÛT 2017

 

 

BANGUI, 10 Août 2017 (RJDH)—Dix mille personnes, selon MSF sont toujours coincées dans l’enceinte de l’hôpital de Batangafo, au nord de la République centrafricaine. Ces dernières ont fui les combats qui ont opposé il y a une semaine les éléments de l’ancienne coalition Séléka à ceux des groupes d’autodéfense.

 

Les combats au début du mois entre les deux groupes rivaux à Batangafo, ont fait, selon MSF 24 morts et 17 blessés. Ces violences ont contraint plus de 10000 personnes à trouver refuge dans l’enceinte de l’hôpital où elles vivent, toujours selon cette ONG dans des conditions difficiles, « Imaginez la gravité de la situation si la population considère que le seul endroit sûr qu’il leur reste est un hôpital. Et dans certains cas, même les hôpitaux ne sont pas respectés », explique Carlos Francisco, chef de mission de MSF en RCA.

 

Dans son communiqué, MSF annonce prendre des mesures pour améliorer l’hygiène au sein de l’hôpital, « Nous renforçons le système d’approvisionnement en eau dans l’enceinte de l’hôpital et installons des latrines pour améliorer l’hygiène car les personnes réfugiées à l’hôpital ne peuvent toujours pas reconstruire leurs abris dans le camp dont elles ont dû s’enfuir. Mais il s’agit d’un hôpital dont les services ont eux aussi été affectés pendant les combats », lit-on dans le document.

 

Les déplacés de l’hôpital de Batangafo viennent d’un autre camp attaqué par les groupes armés au début du mois.

 

La recrudescence de violences à laquelle fait face à la République Centrafricaine depuis trois mois a déjà fait, selon les humanitaire, plus de 180.000 déplacés. La Minusca et le gouvernement n’arrivent toujours pas à protéger les civils qui sont devenus des cibles privilégiés des groupes armés qui ont pourtant signé plusieurs accords de cessation d’hostilité dont le dernier remonte au 17 juillet à Rome où 13 des 14 groupes armés se sont engagés à mettre un terme aux hostilités sur le terrain.

 

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