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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 20:53
Tchad : répression violente des manifestations de soutien à l’opposition

 

DÉCLARATION

Tchad : répression violente des manifestations de soutien à l’opposition

https://www.fidh.org/ Paris, N’Djaména, le 9 septembre 2022. De graves incidents secouent la capitale tchadienne N’Djamena et un usage disproportionné de la force est fait par la police anti-émeute. La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres appellent à l’arrêt des violences. La communauté internationale, et en particulier l’Union africaine, doit agir pour que la situation s’apaise et que les processus démocratiques suivent leurs cours.

Depuis le milieu de journée du 9 septembre 2022, la police anti-émeute tchadienne procède à des tirs de gaz lacrymogènes contre des partisans non armé·es du mouvement d’opposition Les transformateurs, manifestant à N’Djaména. Les heurts ont commencé alors que des centaines de manifestants se rendaient au Palais de justice pour accompagner le principal leader de l’opposition, Succès Masra, convoqué par le procureur de N’Djaména. [1]

Devant la pression des forces de sécurité et de défense, Succès Masra et ses partisans se sont retranchés au siège du mouvement Les transformateurs, dans le quartier d’Abena. Selon les témoignages recueillis par la société civile nationale, la situation dans les locaux du parti Les transformateurs serait critique. Sur les réseaux sociaux et des groupes Whats’App, Succès Masra a lancé un appel à l’aide à la communauté internationale, accompagné de photos de ses partisans suffocant visiblement au sol sous l’effet des gaz lacrymogènes.

Un climat de harcèlement et de menaces envers l’opposition

Ces événements interviennent dans un climat de harcèlement et de menaces permanents des membres de l’opposition, des leaders de la société civile, y compris des défenseurs des droits humains. Membre de Wakit Tama, coalition formée par la société civile et des partis d’opposition, le mouvement Les transformateurs boycotte le Dialogue national inclusif (DNI), débuté le 20 août 2022 à l’initiative de Mahamat Idriss Déby Itno, chef de la junte au pouvoir depuis la mort de son père Idriss Déby, le 21 avril 2021.

Depuis la prise de pouvoir de Mahamat Idriss Déby Itno, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et son organisation membre au Tchad, la Ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH) ont interpellé à plusieurs reprises la communauté internationale sur la commission de violations graves du droit à la liberté de manifester, suite à la mort de plusieurs manifestants. Nos organisations ont également alerté sur la multiplication des arrestations de manifestants et l’intimidation de plusieurs journalistes.

Violences au Tchad : la communauté internationale doit réagir

La FIDH et ses organisations membres au Tchad demandent la fin immédiate des violences en cours à N’djamena, à l’égard des leaders de l’opposition et de la société civile, ainsi que l’ouverture de l’espace démocratique au Tchad.

Rappelant les obligations de la République du Tchad en vertu de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance et des autres instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits humains ratifiés par l’État tchadien ;
- nos organisations exhortent la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) à interpeller les autorités tchadiennes de transition sur leurs obligations en matière de respect du droit de manifestation pacifique, issues de la Résolution 281 [2] par la CADHP lors de la 55e session ordinaire de mai 2014 ;
- nos organisations demandent à la communauté internationale, et notamment à l’Union africaine, aux Nations unies et aux partenaires internationaux du Tchad, d’exiger l’arrêt des violences en cours contre les membres de l’opposition et leurs partisan·es, et la fin des restrictions apportées à l’espace démocratique de manière générale depuis le début de la période de transition.

Notes

[1] Succès Masra a déclaré à la presse avoir reçu une convocation jeudi 8 septembre 2022, sans en connaître le motif.

[2] Résolution sur le droit de manifestation pacifique - CADHP/Res.281(LV)2014
https://www.achpr.org/fr_sessions/resolutions?id=328

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 20:42
En Centrafrique, la Cour constitutionnelle est sous pression

 

Lu pour vous

 

https://www.dw.com/ 09.09.2022

Les partisans du président Touadéra ont pris d’assaut ce jeudi le siège de cette institution pour exiger la démission de sa présidente, Danielle Darlan.

Ces évènements ont eu lieu dans un contexte où la Cour constitutionnelle  doit trancher à propos de la volonté du président  Faustin-Archange Touadéra  de faire modifier la Constitution  qui pourrait lui permettre de briguer un troisième mandat en 2025.

À l’appel des organisations proches de la majorité présidentielle la Galaxie, les jeunes manifestants ont scandé des propos hostiles à  Danièle Darlan, présidente de la Cour constitutionnelle centrafricaine.

L'opposition estime que le président Faustin-Archange Touadéra veut modifier la Constitution pour briguer un troisième mandat

Les partisans du pouvoir n’apprécient pas la dernière décision de la Cour qui avait déclaré anticonstitutionnelle la loi sur le Sango coin (le Bitcoin national). Mais ce n’est pas tout. La saisine de l’opposition et de la société civile contre le projet du président  Faustin-Archange Touadéra   de faire modifier la Constitution irrite aussi ces partisans du pouvoir qui entendent ainsi maintenir la pression sur la Cour.

Roland Sylvestre Dawa, enseignant chercheur à l’université de Bangui voit en cette marche une interférence politique.

Aujourd’hui on se rend compte qu’il y a une interférence politique de nature à aliéner cette indépendance de la Cour et ça en tant que démocrate et légaliste nous disons stop à cette manière d’aliéner l’Etat de droit, cette manière détricoter la démocratie en République Centrafricaine. En tant que citoyen en tant qu’observateur de la vie politique, nous disons que le pouvoir doit prendre ses responsabilités assumées et arrêter de fabriquer la démocratie de la rue, affirme-t-il.

Indignation 

L’opposition démocratique s’indigne de cette pression exercée sur la Cour. Martin Ziguélé, président du Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC) et porte-parole du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC) , hostile au troisième mandat, a publié un tweet dans lequel il dit condamné fermement la manifestation orchestrée devant la Cour Constitutionnelle pour l’intimider. "Cela est indigne d’un Etat de droit et préfigure cette présidence à vie que le pouvoir cherche par tous les moyens", écrit l'ancien Premier ministre.

Joseph Bindoumi, inspecteur des services judiciaires et président de la  Ligue centrafricaine des droits de l'Homme (LCDH)  se dit lui aussi inquiet de cette nouvelle tournure dans le jeu politique.

"Je vous assure que la surprise a été totale en ce qui nous concerne, parce que dans un Etat de droit, il faut préserver non seulement les institutions mais les pouvoirs de l’Etat. 

Le pouvoir exécutif, on respecte le président de la République et son gouvernement, le pouvoir législatif, on respecte l’Assemblée nationale et ses députés et le pouvoir judiciaire, on respecte les cours et tribunaux. Et lorsque nous arrivons dans une situation où des personnes se lèvent pour aller demander aux responsables d’une haute institution judiciaire de démissionner ou les menacer dans la capacité de dire le droit, je pense que c’est grave…, je voudrais demander très sincèrement au pouvoir public de mettre fin à ce genre de comportement qui n’honore pas notre pays."

Ni le gouvernement, ni le Mouvement des Cœurs Unis (MCU) du président Faustin Archange Touadera  n’ont pour l'instant, réagi à la manifestation contre la Cour Constitutionnelle.

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 19:05
La Corée du Nord adopte une loi qui l'autorise à déclencher des frappes nucléaires préventives

 

Lu pour vous

 

Par franceinfo, le 09/09/2022

D'après Kim Jong-un, "le statut de notre pays en tant qu'Etat doté de l'arme nucléaire est devenu irréversible".

Nouvelle escalade. La Corée du Nord a adopté une loi qui l'autorise à mener une frappe nucléaire préventive, ont annoncé les médias d'Etat nord-coréens, vendredi 9 septembre. Concrètement, cette loi lui permettra de déclencher une frappe "automatiquement [et] immédiatement pour anéantir des forces hostiles" si une puissance étrangère venait à menacer Pyongyang, selon l'agence KCNA. Par ce nouveau texte, "le statut de notre pays en tant qu'Etat doté de l'arme nucléaire est devenu irréversible", a déclaré le dictateur Kim Jong-un.

Cette annonce intervient alors que Pyongyang a conduit un nombre record de tests de missiles cette année et a accusé Séoul d'être responsable de la récente épidémie de Covid-19 qui a frappé le pays. En juillet, Kim Jong-un avait affirmé que son pays était "prêt à déployer" sa force de dissuasion nucléaire en cas d'affrontement militaire avec les Etats-Unis et la Corée du Sud.

"Il est totalement hors de question de renoncer à l'arme nucléaire, et il ne saurait y avoir de dénucléarisation ou de négociation", avait déjà déclaré Kim Jong-un jeudi dans un discours devant le Parlement nord-coréen.

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 18:49
Une succession périlleuse pour le nouveau Roi Charles III
Une succession périlleuse pour le nouveau Roi Charles III

 

 

By La rédaction de Mondafrique 9 septembre 2022

Après 70 ans de patience, le prince Charles accède au trône du Royaume-Uni, à un âge avancé. Personnalité discrète et controversée suite à la mort de Diana Spencer, le prince a dédié ces dernières années à suppléer sa mère dans les missions officielles et à défendre la cause environnementale. 

Après une vie passée à attendre, le prince Charles, 73 ans, souvent mal aimé et mal compris, est devenu jeudi le roi Charles III après la mort de sa mère Elizabeth II, à un âge généralement plus propice à la retraite qu’aux grandes réformes.

Son accession au trône après 70 ans de patience, un record dans l’histoire de la monarchie britannique, a été immédiate à la mort de la reine, en vertu d’une ancienne maxime latine  » Rex nunquam moritur  » (le roi ne meurt jamais).

Il s’appellera Charles III, ont confirmé ses services dans la soirée, peu après que la Première ministre Liz Truss eut salué le nouveau monarque.

 » Aujourd’hui, la Couronne passe, comme elle l’a fait pendant plus de mille ans, à notre nouveau monarque, notre nouveau chef d’État, Sa Majesté le roi Charles III « , a déclaré la toute nouvelle Première ministre, que la reine avait reçue mardi au château de Balmoral pour lui demander de former un nouveau gouvernement.

Le couronnement de Charles, cérémonie hors du temps, unique en Europe, devrait intervenir au mieux dans quelques semaines, une fois dépassé le traumatisme du décès de la reine Elizabeth II, souveraine adulée décédée à 96 ans.

Elle-même avait été couronnée en juin 1953, 16 mois après avoir été proclamée reine. C’était  » le dernier hourra impérial , avec  » 8.250 personnes entassées dans l’Abbaye de Westminster « , selon Bob Morris, auteur de plusieurs ouvrages sur l’avenir de la monarchie.

Selon lui, Charles devrait préférer  » un couronnement plus rapide et plus petit « , mais tout pourrait dépendre de la date, pour éviter un couronnement au cœur de l’hiver.

Charles entre enfin dans la lumière  

Sa deuxième épouse Camilla deviendra reine consort, un souhait exprimé par la reine en février dernier. Le sujet restait sensible chez les Britanniques. Après son remariage avec le prince Charles en 2005, Camilla avait choisi de ne pas prendre le titre de princesse de Galles, trop associé à la princesse Diana que Charles avait trompée avec elle pendant de longues années.

Étrange destin que celui de ce prince à la personnalité singulière, beaucoup moins populaire que sa mère, dont il attendait la mort pour entrer dans la lumière.

Né le 14 novembre 1948, il était devenu, en tant que fils aîné, l’héritier de la couronne à 3 ans et 3 mois, en février 1952, lorsque la princesse Elizabeth, 25 ans, était devenue reine à la mort de son père George VI.

Depuis ses premiers engagements officiels dans les années 70, le rôle du Prince de Galles a été de  » soutenir sa majesté la Reine, en tant que point focal de la fierté nationale « .

Il a donc accueilli en son nom les dignitaires au Royaume Uni, participé aux dîner officiels, voyagé dans une centaine de pays, remis des milliers de décorations, couru les inaugurations, honoré des héros, écrit ou enregistré d’innombrables messages d’encouragement ou de félicitations.

Il remplaçait de plus en plus sa mère à la santé déclinante.

En mai, Charles avait prononcé à sa place pour la première fois le discours du trône au Parlement, l’une de ses fonctions constitutionnelles les plus importantes.

Une popularité inférieure à celle de la reine et du prince William  

Les Britanniques connaissent surtout de lui le naufrage de son mariage avec la princesse Diana, qui lui a fait un tort considérable dans les années 1990, et son remariage avec Camilla.

Homme de passions, Charles a occupé au mieux cette très longue attente, défenseur avant l’heure de l’environnement, amateur de médecines douces, passionné d’urbanisme durable et jardinier inspiré qui parle à ses arbres. Depuis 2007, il publie son  » empreinte écologique  » (total 3.133 tonnes de CO2 en 2020 contre 5070 en 2019).

Il est au total président ou bienfaiteur de plus de 420 organisations caritatives, dont la principale, le Prince’s Trust, a aidé depuis sa création en 1976 plus d’un million de jeunes en difficulté.

Mais ce vieil aristocrate dandy qui aime les costumes croisés est nettement moins populaire que sa mère, entièrement dévouée à son rôle pendant 70 ans, et d’une neutralité absolue.

Est-ce son âge, sa gaucherie, ou ses passions trop bavardes jugées parfois à la limite de l’ingérence politique ? Il n’était qu’à 56% d’opinions favorables dans un récent sondage YouGov en mai, loin derrière la reine (81%), son fils le prince William (77%) sa belle-fille Kate Middleton ou sa sœur la princesse Anne. Camilla plafonnait à 48% d’opinions positives.

Une fortune colossale 

Après le décès de sa mère, la reine Elizabeth II, Charles hérite du trône mais aussi de sa fortune privée, un patrimoine colossal qu’il recevra sans avoir à s’acquitter de droit de succession, privilège réservé aux successions royales.

Que possédait la reine? Si rien n’oblige les monarques britanniques à révéler leurs finances privées, elle était à la tête d’une fortune personnelle de 370 millions de livres en 2022, selon le Sunday Times, soit 5 millions de plus que l’année précédente.

Le palais de Buckingham, résidence royale londonienne, et le château de Windsor, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de la capitale, sont propriétés de l’État, mais le château de Balmoral, villégiature d’été de la famille royale, et la résidence de Sandringham, où la famille royale célèbre traditionnellement les fêtes de fin d’année, étaient eux propriétés de la monarque et seront légués à Charles.

La reine possédait aussi un important portefeuille d’actions et une collection royale de timbres dont la valeur est estimée à 100 millions de livres, selon les auteurs du classement  » Rich List  » 2021 du Times.

Depuis le décès de son père, le prince Philip au printemps 2021, et alors que la reine se faisait moins présente, Charles a resserré le cercle royal, autour de lui, Camilla, son fils aîné William, son plus jeune frère Edward.

Il prend les rênes d’une institution au rôle amoindri dans le monde, à une époque et un âge qui sont un double défi.

Nul ne sait encore comment Charles Philip Arthur George saura l’incarner, mais une chose est déjà sûre : ses années de règne lui sont comptées.

Avec AFP

 

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 17:55
Paludisme : un nouveau vaccin fait ses preuves

 

 

Par Mégane Fleury  09.09.2022 À 12:45

Développé par des scientifiques de l’université d’Oxford, le vaccin a une efficacité de 70 à 80% dans la prévention du paludisme. 

En 2020, l’OMS a comptabilisé plus de 620 000 décès liés au paludisme.

Sur le continent africain, 80% des décès liés au paludisme concernent des enfants de moins de 5 ans.

L’OMS a autorisé un premier vaccin contre le paludisme en 2021, le RTS,S.

C’est un nouvel espoir dans la lutte contre le paludisme. Des chercheurs de la prestigieuse université d’Oxford révèlent l’efficacité d’un rappel de vaccin dans la prévention de la maladie. Leurs résultats, publiés dans la revue spécialisée Lancet Infectious Diseases, montrent que le sérum atteint les objectifs fixés par l’Organisation mondiale de la santé, soit une efficacité minimale de 75%. Dans cette étude, ils ont observé les effets de l’administration d’une dose de rappel, un an après la primo-vaccination en trois doses. 

Un rappel efficace 

"Le paludisme est une maladie humaine potentiellement mortelle causée par des parasites que transmettent les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées", rappelle l’Organisation mondiale de la santé. Si l’on peut guérir de la maladie, certaines personnes sont plus à risque de développer une forme grave : les enfants de moins de 5 ans, les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes, etc. Cette publication révèle les résultats d’un essai de phase IIb, mené au Burkina Faso, avec pour objectif de tester l’efficacité du vaccin R21/Matrix-M dans la prévention du paludisme. 450 participants âgés de 5 à 17 mois ont été recrutés pour l’étude, puis répartis en trois groupes : les deux premiers ont reçu une dose de rappel (soit une faible dose, soit une dose élevée), et le troisième a reçu un vaccin contre la rage. "Chaque enfant a reçu la même vaccination de rappel que sa primo-vaccination, précisent les auteurs. Les doses ont été administrées en juin 2020, largement avant le pic de la saison du paludisme." Dans le groupe d’enfants ayant reçu la dose de rappel la plus forte, le vaccin a été efficace à 80% contre le paludisme, et à 70% dans le groupe ayant eu la dose la plus faible. "Les niveaux d'anticorps étaient similaires à ceux enregistrés après les primovaccinations, 28 jours après l'administration des doses de rappel", ajoutent les auteurs. 

D'autres résultats attendus

"C'est fantastique de constater une efficacité aussi élevée après une seule dose de rappel de vaccin", se félicite Halidou Tinto, professeur en parasitologie et chercheur principal dans cette étude. Cet essai, concluant, a été suivi d’un test de phase III, toujours en cours. Il a pour objectif de tester l’efficacité du vaccin, à grande échelle. Pour cela, 4.800 enfants de 5 à 36 mois ont été recrutés dans quatre pays africains. Les résultats doivent être publiés cette année. Selon Halidou Tinto, l’objectif est "d’autoriser ce vaccin pour une utilisation généralisée l'année prochaine". Pour Gareth Jenkins, directeur du plaidoyer au sein de l’association britannique Malaria No More, ces résultats offrent l’espoir de "mettre fin, de notre vivant, aux décès d'enfants à cause du paludisme".

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 17:53
La succession de Charles suscite des appels des Caraïbes à retirer le monarque comme chef d'État

 

 

Zone Bourse

L'ascension du roi Charles sur le trône britannique a suscité de nouveaux appels de la part des politiciens des anciennes colonies des Caraïbes pour que le monarque soit destitué de son statut de chef d'État.

Charles succède à sa mère, la reine Elizabeth, qui a régné pendant 70 ans et est décédée jeudi après-midi.

Le premier ministre de la Jamaïque a déclaré que le pays pleurerait Elizabeth, et son homologue d'Antigua-et-Barbuda a ordonné la mise en berne des drapeaux jusqu'au jour de son enterrement.

Mais dans certains milieux, des doutes subsistent quant au rôle qu'un monarque lointain devrait jouer au 21e siècle. Plus tôt cette année, certains dirigeants du Commonwealth ont exprimé leur malaise lors d'un sommet à Kigali, au Rwanda, à propos du passage de la direction du club des 54 nations d'Elizabeth à Charles.

En mars, une tournée de huit jours du prince William, désormais héritier du trône, et de son épouse Kate au Belize, en Jamaïque et aux Bahamas a été marquée par des appels à des paiements de réparation et à des excuses pour l'esclavage.

La Barbade, l'une des douze nations des Caraïbes membres du Commonwealth, a abandonné la reine comme chef d'État l'année dernière. La Jamaïque a signalé qu'elle pourrait bientôt faire de même, bien que toutes deux restent membres du Commonwealth.

Un sondage réalisé en août a montré que 56 % des Jamaïcains sont favorables au retrait du monarque britannique en tant que chef d'État.

Mikael Phillips, membre de l'opposition au parlement jamaïcain, a déposé en 2020 une motion en faveur de la destitution.

"J'espère, comme le Premier ministre l'a dit dans l'une de ses expressions, qu'il agira plus rapidement lorsqu'un nouveau monarque sera en place", a déclaré M. Phillips jeudi.

L'ancien premier ministre de Sainte-Lucie et désormais leader de l'opposition, Allen Chastanet, a déclaré à Reuters qu'il soutenait ce qu'il considérait comme un mouvement "général" vers le républicanisme dans son pays.

"Il est certain qu'à ce stade, je soutiendrais le fait de devenir une république", a-t-il déclaré.

Les activistes de la région ont déclaré que l'ascension de Charles sur le trône était également l'occasion de redoubler les appels aux réparations de l'esclavage.

Plus de 10 millions d'Africains ont été enchaînés dans le commerce d'esclaves de l'Atlantique par les nations européennes entre le 15e et le 19e siècle. Ceux qui ont survécu à ce voyage brutal ont été forcés de travailler dans des plantations dans les Caraïbes et les Amériques.

Bien que Charles n'ait pas mentionné les réparations dans son discours à la conférence de Kigali, il a exprimé sa tristesse face aux souffrances causées par l'esclavage.

"C'est la fin d'une ère où la monarchie maintient le statu quo des héritages du colonialisme", a déclaré le professeur Rosalea Hamilton, coordinatrice du Jamaica's Advocates Network, qui a protesté contre la visite royale.

Les petits-enfants de la reine ont la possibilité de mener la conversation sur les réparations, a ajouté Mme Hamilton.

"Il faudrait demander à la personne qui prendra la relève de permettre à la famille royale de verser des réparations aux Africains", a déclaré David Denny, secrétaire général du Mouvement caribéen pour la paix et l'intégration, depuis la Barbade.

"Nous devrions tous oeuvrer à la suppression de la famille royale en tant que chef d'État de nos nations", a-t-il ajouté.

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 17:50
«Biens mal acquis»: un hôtel particulier d'un fils du président Sassou Nguesso saisi en France

 

 

Par Le Figaro avec AFP Publié le 09/09/2022 à 16:05

Un hôtel particulier situé à Neuilly-sur-Seine et attribué à Denis Christel Sassou Nguesso, ministre et fils du président du Congo Brazzaville, a été saisi dans une enquête sur des soupçons de «biens mal acquis» en France, a indiqué vendredi le parquet financier. «Un hôtel particulier acquis par M. Denis Christel Sassou Nguesso a été saisi dans ce dossier au mois de juin», a confirmé à l'AFP le parquet national financier (PNF) après une information de Mediapart. «Denis Christel Sassou Nguesso n'est pas mis en examen à ce jour», a précisé le PNF.

L'immeuble, acheté en 2009 pour 5,2 millions d'euros et rénové pour 5,4 millions d'euros, est «sans conteste» habité par Denis Christel Sassou Nguesso et sa famille, selon une ordonnance pénale datée du 20 juin, citée par Mediapart. L'un des détenteurs de la société civile immobilière (SCI), propriétaire de l'immeuble, est le chef du protocole et «l'un des paravents» du ministre congolais, a découvert l'Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), chargé des investigations, détaille Mediapart.

«Je suis scandalisé que la France, avec son passé de grande puissance esclavagiste et coloniale, vienne aujourd'hui chercher des responsabilités aux dirigeants africains», a réagi auprès de l'AFP l'avocat de M. Sassou Nguesso, Me Jean-Jacques Neuer. «Beaucoup de biens très mal acquis sont entre les mains de la France et appartiennent aux Africains», a-t-il ajouté.

«Kiki le pétrolier»

L'enquête sur les «biens mal acquis», que Me Neuer n'a pas voulu commenter, est «un dossier politique et non judiciaire», selon lui. À la suite d'une plainte d'ONG en 2007, des juges anticorruption parisiens se penchent sur des soupçons de détournements de fonds publics ayant permis notamment aux Nguesso et à la famille Bongo, qui dirige le Gabon, d'acquérir un patrimoine considérable en France.

Le nom de Denis Christel, dit «Kiki le pétrolier», est cité à plusieurs reprises dans ce dossier notamment pour son «train de vie hors norme», selon un document du PNF en 2019. «Le montant des avoirs saisis certes n'est que la face très modeste d'un océan de détournements, mais Denis Christel Sassou Nguesso en est un acteur de premier plan», a considéré Me William Bourdon, avocat de Transparency international partie civile.

«Face aux preuves accumulées, ses démentis sont pathétiques et insultants pour les juges et la France», a-t-il ajouté. Au moins cinq membres de la famille Nguesso sont poursuivis depuis 2017 dans ce dossier.

 

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 17:48
Tchad: un opposant convoqué au tribunal, lacrymogènes contre des centaines de partisans
Tchad: un opposant convoqué au tribunal, lacrymogènes contre des centaines de partisans

 

 

tv5monde.com 9 septembre 2022 à 15:00 par AFP Par Renaud MASBEYE
© 2022 AFP

La police a tiré vendredi des grenades lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants accompagnant le principal leader de l'opposition à la junte militaire au Tchad qui se rendait à une convocation du procureur de N'Djamena.

Succès Masra, 39 ans, président du parti Les Transformateurs, a été rapidement entouré par ses jeunes partisans et poussé dans une voiture avant que le cortège, qui se rendait en direction du palais de justice de la capitale, ne fasse demi-tour dans une atmosphère saturée de gaz lacrymogène, rapporte un journaliste de l'AFP sur place.

Ces nouveaux heurts surviennent quelques jours après des manifestations non autorisées et violemment réprimées des Transformateurs, le plus virulent mouvement d'une coalition de l'opposition politique et de la société civile qui boycotte un dialogue de réconciliation nationale lancé il y a 20 jours par le président autoproclamé et chef de la junte, le général Mahamat Idriss Déby Itno.

Ce dernier est au pouvoir depuis la mort de son père Idriss Déby Itno, tué en avril 2021 en se rendant au front contre la rébellion armée après 30 années d'un pouvoir autoritaire et sans partage ponctué par les offensives d'innombrables mouvements rebelles.

- Dialogue national boycotté -

Le nouvel homme fort de N'Djamena avait promis de rendre le pouvoir aux civils dans les 18 mois par des élections "libres et démocratiques", à l'issue d'un dialogue national "inclusif", mais ce forum reporté à de nombreuses reprises vient tout juste d'entamer ses travaux sur le fond après de nouvelles défections d'organisations de la société civile. Il était déjà boycotté par la majorité de l'opposition politique et par au moins deux des plus puissants groupes rebelles armés, qui dénoncent un "monologue" de la junte et accusent Mahamat Déby et les militaires de vouloir se maintenir au pouvoir.

M. Masra a affirmé avait l'AFP avoir reçu jeudi une convocation du procureur de la République mais dont le motif ne lui a pas été communiqué.

Dans la matinée vendredi, il est sorti de son domicile, a assisté à deux prières --musulmane et chrétienne-- au milieu de plusieurs centaines de ses partisans. Il les a exhortés à "marcher dignement, à respecter l'ordre et ne toucher à rien", avant de prendre, sous la pluie, la direction du tribunal à la tête d'un long cortège de sympathisants, rapporte un correspondant de l'AFP sur place.

Les policiers ont rapidement tiré de nombreuses grenades lacrymogènes, et M. Masra et ses partisans ont fait demi-tour pour regagner son domicile et siège du parti.

- "Le monde pris à témoin" -

"Le peuple est sorti nous accompagner au palais de justice, ils nous ont attaqués et tiré à balle réelle", a notamment tweeté M. Masra, ajoutant: "le monde est pris à témoin. Ils veulent arrêter le dialogue du peuple par la violence". Il n'a pas été possible de vérifier, de sources indépendantes, l'accusation de tirs à balles réelles.

Le calme était revenu dans l'après-midi autour du siège des Transformateurs, mais le dispositif policier maintenu. Le procureur de N'Djamena Moussa Wade Djibrine a assuré à l'AFP avoir accepté la proposition des avocats de M. Masra de venir lundi avec leur client honorer sa convocation.

Cette convocation survient six jours après des manifestations violemment réprimées par la police et l'armée et le siège par les forces de l'ordre du parti des Transformateurs quatre jours durant.

Environ 200 partisans de M. Masra avaient été interpellés durant les quatre jours de manifestations dispersées systématiquement à coups de grenades lacrymogènes, puis remis en liberté dimanche.

Vingt jours après son lancement par M. Déby, les travaux du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) sur le fond viennent à peine de commencer et sa clôture a dû être repoussée de 10 jours, au 30 septembre.

A ce stade, les élections promises après une transition de 18 mois --octobre 2022 au plus tard donc--, ont très peu de chance d'être tenues dans ce délai. Le général Déby avait toutefois annoncé qu'elle pourraient être reportées de 18 mois "si les Tchadiens ne parviennent pas à s'entendre".

 

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 17:24
DEUX CAMEROUNAIS EXPULSÉS DE LA RCA POUR HOMOSEXUALITÉ

 

Lu pour vous

 

https://www.camer.be/ 09 sept. 2022 10:53:16

L’affaire fait les choux gras de la presse à Bangui.

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique de la RCA Indique dans un arrêté que sur proposition du directeur général de la police, il est ordonné l’expulsion du territoire de la République Centrafricaine des nommés EYONG TANYI Oscar et BONGO Sébastien, tous âgés respectivement de 35 et 33 ans, de nationalité camerounaise.

Les motifs de leur expulsion sont : « Moralité douteuse, Pratique d’homosexualité, atteinte aux mœurs ». L’accès et le séjour en République Centrafricaine leur sont strictement interdits.

Les Directeurs Généraux de la Gendarmerie Nationale et de la Police Centrafricaine ont été chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution des présentes instructions.

Ledit arrêté a pris effet, depuis le 5 septembre 2022 ; date de la signature. Rendu au 8 septembre 2022, ces Camerounais expulsés du territoire centrafricain devraient déjà se trouver au Cameroun.

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9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 17:02
Les populations civiles, premières victimes du groupe Wagner en Afrique
Les populations civiles, premières victimes du groupe Wagner en Afrique

Lu pour vous

 

Les populations civiles, premières victimes du groupe Wagner en Afrique, selon un rapport d’Acled

https://www.lemonde.fr/afrique  Par Cyril Bensimon 8 sept 2022

L’ONG a collecté des données sur les agissements en Centrafrique et au Mali de ces mercenaires proches du Kremlin.

C’est un rapport d’une dizaine de pages qui apporte un peu de clarté sur les agissements d’un groupe n’ayant aucune existence officielle et dont l’opacité est la marque de fabrique. En quelques années, Wagner est devenu la plus célèbre et la plus controversée société militaire privée. Un épouvantail pour les Occidentaux et un outil d’influence de la Russie, pour laquelle cette entité agit plus ou moins dans l’ombre.

Wagner a déployé ses hommes et posé ses pions en Ukraine, en Libye, en Syrie, à Madagascar, au Soudan, au Mozambique… Mais c’est sur deux pays phares de son implantation sur le continent africain, la Centrafrique et le Mali, que l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), dont le rapport a été publié mardi 30 août, a concentré son travail de collecte de données et d’analyse.

Les exactions commises par ces mercenaires qui servent les intérêts du Kremlin ont déjà été dénoncées et documentées à maintes reprises par des organes des Nations unies, des pays occidentaux – la France en tête – et les principales organisations de défense des droits humains. 

En juin 2021, le groupe d’experts de l’ONU sur la Centrafrique avait ainsi transmis au Conseil de sécurité une série de rapports signalant des « meurtres indiscriminés » ainsi que des actes de violence contre des civils perpétrés par des « instructeurs russes ». Six mois plus tard, l’Union européenne a imposé des sanctions à l’encontre du groupe Wagner et de personnalités qui lui sont liées.

Cependant, la compilation des événements effectuée par Acled donne la mesure des violences et précise l’impact de ces interventions.

Opérations conjointes

Le premier constat est accablant : aussi bien en Centrafrique qu’au Mali, les populations civiles sont les premières victimes des opérations du groupe. Entre le 1er janvier 2018, date du début des activités de Wagner à Bangui, et le 31 juillet 2022, 52 % des « événements de violence politique organisée » impliquant les paramilitaires russes ont ciblé des civils. Au Mali, le taux monte à 71 % sur une période allant du 1er décembre 2021 au 31 juillet 2022.

Des chiffres largement supérieurs à ceux mettant en cause les armées de ces deux pays et leurs insurgés respectifs, ceux-ci n’ayant pourtant jamais brillé par leur respect du droit humanitaire international. En Centrafrique, selon le décompte d’Acled, 17 % des événements violents impliquant « les forces étatiques » ont ciblé des civils, contre 42 % de ceux concernant les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) ou de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC.) Au Mali, le taux est de 20 % pour les forces armées et de 27 % pour les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.

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