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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 23:52

 

                                                                             

 

En attendant l'effectivité opérationnelle du sénat, l'assemblée nationale est la chambre monocamerale qui a reçu mandat de représenter le peuple centrafricain et d'exercer le pouvoir législatif. Instituée par la constitution du 30 mars 2016, l'organisation et le fonctionnement de l'assemblée nationale sont regis par la loi organique n° 17.011 du 14 mars 2017 portant règlement intérieur et plus précisément dans le titre 2. Après trois semestres de législature, des pratiques et comportements déontologiques des parlementaires laissent entrevoir certaines carences, insuffisances juridiques ou des événements politiques non prévus par le règlement intérieur d'où la nécessité et l'urgence de l'ajuster, de l'adapter aux réalités du moment.

 

En effet, dans le cadre de la coopération et de la diplomatie parlementaire, les députés centrafricains doivent s'organiser et diversifier des partenariats avec d'autres parlements à travers le monde : c'est ce qu'on appelle les groupes d'amitié parlementaire. Ces derniers sont des acteurs de la politique étrangère de la Centrafrique et aussi des points d'appui à des actions de coopération interparlementaire. C'est ainsi qu'au début de cette législature, un groupe d'amitié parlementaire centrafricano-française a été mis en place et hiérarchiquement structuré à la seule différence que ce groupe d'amitié parlementaire est mort-né parce que non opérationnel. La quintessence de notre analyse se résume au fait que le sénat français manifeste actuellement le désir de collaborer avec le groupe d'amitié parlementaire France-Centrafrique mais se voit opposer une fin de non recevoir diplomatique car le responsable hiérarchique de ce groupe d'amitié parlementaire à des antécédents judiciaires avec la justice française et en conséquence déclaré personae non grata. La coopération parlementaire Centrafricano-française se trouve bloquer dans un immobilisme incomparable.

 

Il est ainsi important de rappeler que l'article 16 du règlement intérieur qui définit les attributions du premier vice président de l'assemblée nationale évoque la notion de groupe d'amitié et des associations parlementaires sans pour autant préciser les contours et les missions. Le citoyen lambda qui est toujours omniprésent dans les politiques publiques ne cesse de s'interroger : La loi organique portant règlement intérieur de l'assemblée nationale n'avait-il pas prévu le cas d'empêchement du Président du groupe d'amitié ? Au risque de ne servir à rien, le vice président ne peut-il pas animer ce groupe d'amitié parlementaire ? En d'autres termes, pourquoi le vice-président ne supplée pas le Président empêché ? Le vice-président n'a t-il pas de légitimité pour entreprendre des actions en cas d'empêchement du Président ?

 

Les parlementaires centrafricains ne connaissaient-ils pas l'utilité d'un groupe d'amitié parlementaire et pensaient à la distribution de primes ? Quelle compréhension se faisaient-ils d'un groupe d'amitié parlementaire ? Que disent les textes et plus précisément le règlement intérieur qui régit l'organisation et le fonctionnement de l'assemblée nationale ? Apparemment ce dernier est muet et devant ce vide juridique, ce blocus, quelle est la réaction de l'assemblée nationale et plus particulièrement son President ? Faut-il dissoudre ce bureau et mettre en place un nouveau ? Était-il une erreur de lier le mandat du président du groupe d'amitié à la mandature ? Pourquoi ce mandat n'était-il pas soumis aux mêmes dispositions de l'article 11 du règlement intérieur ? Quel est le manque à gagner du parlement centrafricain face à cet immobilisme ? Pourquoi sollicité un mandat quand on n’est pas politiquement et de façon civique apte de l'assumer ? Par ailleurs, il faut noter que ce sont quelques failles du règlement intérieur qui ont engendré le phénomène de transhumance parlementaire au cours d'une même législature. Ainsi, que faire des parlementaires qui ne respectent pas les mots d'ordre de leur parti politique et qui se livrent à des "mercato parlementaire" à l'instar des députés du RPR ?

 

Aussi, quelle est la réaction du parlement à l'égard des députés sur qui pèsent des suspicions de malversations économiques et financières ? Au passage, les lois et règlements sont l'expression conventionnelle de la volonté générale mais saviez-vous qu'il existe des lois et règlements injustes ? Saviez-vous aussi que ce qui est légal n'est pas nécessairement légitime ? En d'autres termes, les lois et règlements sont-ils nécessairement conformes à la justice ou au droit ? Pouvez-vous nous dire en quoi les lois et règlements peuvent être contraires au droit ? Pensez-vous que la volonté générale peut fixer des conditions pour garantir des lois justes ?

 

Si la justice et la soumission au droit consistent à obéir aux lois et aux règlements, il semble donc contradictoire et paradoxale de penser que les lois et règlements puissent être injustes. Nous affirmons malheureusement que certains textes juridiques sont injustes lorsqu'ils ne reflètent rien d'autre que la volonté et les caprices d'un seul homme qui instrumentalise le droit et non l'émanation de la volonté générale. Il faut rappeler aussi que l'hyper majorité parlementaire peut discrétionnairement manipuler et façonner la règle de droit pour donner une couverture légale à leurs agissements et cela porte notoirement atteinte au principe de l'autonomie parlementaire. L'inefficacité parlementaire est en conséquence structurelle et non conjoncturelle.

 

En vue de rendre efficace notre parlement, un toilettage du règlement intérieur s'impose afin d'introduire certaines exigences de l'heure. Il est enfin important de rappeler que nous n'avons pas la prétention à travers cette analyse de remettre en cause l'ensemble du travail fait en amont par nos collègues juristes de l'assemblée nationale mais il est évident qu'une œuvre humaine n'est jamais parfaite d'où notre modeste contribution pour l'ajuster, l'adapter au regard des insuffisances dans le fonctionnement de cette noble institution. Mais attention, ne le dîtes à personne. Si on vous demande, ne dîtes pas que c'est moi.              

 

Paris le 22 décembre 2017

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections.   

CENTRAFRIQUE : LES CARENCES JURIDIQUES DU SYSTÈME PARLEMENTAIRE ET LEURS EFFETS. par Bernard Selemby Doudou
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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 23:46
Cameroun : le correspondant de RFI Ahmed Abba libéré de prison

 

 

 

 

Yaoundé AFP / 22 décembre 2017 22h29 - Le correspondant de RFI en langue haoussa au Cameroun, Ahmed Abba, est sorti de prison samedi, après 29 mois de détention, a-t-on appris auprès de son avocat.


"Ahmed Abba a quitté la prison de Yaoundé vers 21h15. Il est avec moi depuis sa sortie, il se porte bien", a déclaré à l'AFP Me Charles Tchoungang.


L'information a été confirmée à l'AFP par la rédaction de RFI.


Condamné en 2016 à dix ans de prison pour "blanchiment d'actes de terrorisme", M. Abba a été acquitté jeudi de cette accusation par le tribunal militaire de Yaoundé, mais condamné à 24 mois de prison pour "non-dénonciation". Il était donc de fait libérable, après avoir passé 29 mois en préventive.


Correspondant de RFI dans le nord du Cameroun, le journaliste camerounais avait été arrêté en juillet 2015 à Maroua (nord), où il couvrait la crise liée au groupe jihadiste nigérian Boko Haram. Il était soupçonné par les autorités camerounaises d'avoir collaboré avec le groupe jihadiste et de ne pas avoir partagé les informations qu'il détenait.

Il avait été condamné en première instance en avril dernier à 10 ans de prison ferme assortis d'une amende d'environ 85.000 euros par le tribunal militaire de Yaoundé pour "non-dénonciation d'actes de terrorisme et blanchiment d'actes de terrorisme".

Son procès en appel a connu de multiples reports ces derniers mois. Son procès en première instance avait été reporté à 18 reprises pendant deux ans.


Jeudi soir, la direction de RFI s'était dite "soulagée à la perspective de cette libération imminente permise par la justice camerounaise". Soulignant la "vacuité du dossier d'accusation", RFI avait réaffirmé "qu'en dépit de cette condamnation déjà soldée par les années passées en détention, Ahmed Abba n'a fait que son travail de journaliste".




(©)

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 23:36
France: mise en examen de l’ex-directeur de cabinet du président gabonais

 

 

France: mise en examen de l’ex-directeur de cabinet du président gabonais

 

Par RFI Publié le 22-12-2017 Modifié le 22-12-2017 à 15:03

 

En France, Maixent Accrombessi est mis en examen. L'ex-directeur de cabinet du président du Gabon, Ali Bongo, est inculpé pour « corruption passive d'agent public étranger », « blanchiment en bande organisée de corruption passive » et « faux et usage de faux ».

 

C’était en novembre, le 17 novembre, mais on ne l’apprend que maintenant après les révélations de l’Agence France-Presse. Selon l’AFP, Maixent Accrombessi est soupçonné d'avoir perçu illégalement de l'argent d'une entreprise française. Il y a un peu plus de deux ans, le 4 août 2015, Maixent Accrombessi avait fait l’objet d'une interpellation à Paris. Il avait très vite été relâché après quelques heures de garde à vue en raison de son immunité diplomatique.

 

Deux ans plus tard, donc, d’après les sources judiciaires de l’AFP, Maixent Accrombessi a finalement été mis en examen à Paris pour « corruption passive d'agent public étranger », « blanchiment en bande organisée de corruption passive » et « faux et usage de faux ». La justice française le soupçonne d'avoir perçu de l'argent en échange de l'attribution, fin 2005 par le Gabon, d'un marché public de 7 millions d'euros au groupe Marck, une entreprise française spécialisée dans la fabrication d'uniformes militaires.

 

Les policiers de l'Office central anticorruption (OCLCIFF) s'interrogent sur différents virements, l'un d'environ 300 000 euros et six autres d'un montant total avoisinant les 2 millions d'euros. Tous ont été émis par le groupe Marck sur des comptes appartenant à des sociétés gérées par Maixent Accrombessi ou des proches, dont l'homme d'affaires Seydou Kane.

 

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 23:03
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Des fonctionnaires et agents de l’Etat remontés contre le chef de l’Etat

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 22 DÉCEMBRE 2017

 

BANGUI, 22 décembre 2017 (RJDH)—Les deux mois de salaires annoncés par le président Faustin Archange Touadéra, n’ont pas été versés sur les comptes des fonctionnaires et agents de l’Etat. Ces derniers accusent le chef de l’Etat d’avoir fait une promesse que son équipe ne pouvait tenir.

 

Dans une adresse à la nation à la fin de la revue du FMI il y’a une semaine, Faustin Archange Touadéra annonçait que l’un des deux mois du régime Djotodia devrait être payé avec le salaire du mois en cours. Le dernier suivrait en fin janvier 2018. Le chef de l’Etat est allé plus loin lors de cette déclaration en affirmant sa volonté de payer les arriérés laissés par les régimes Patassé voire Kolingba sans les nommer dans son adresse.

 

Grande a été la surprise des fonctionnaires et agents de l’Etat lorsque les salaires ont été versés. Les premiers ont informé les autres que seul un mois a été payé. « Ce ne sont pas « deux Sim »comme on nous a dit mais 1 Sim. Quelle honte ? »,confie Aristide, un fonctionnaire qui fait partie des premiers à se rendre à la banque pour percevoir son salaire.

 

Les fonctionnaires et agents de l’Etat ont accusé le président de la République de ne pas tenir sa promesse. « La parole d’un chef d’Etat doit être sacrée c’est-à-dire que lorsque le commandant en chef parle, les actes doivent suivre automatiquement. Mais avec Touadera, ce n’est pas le cas. Il annonce deux mois et on nous donne un mois avec des prétextes. Il n’y a rien à attendre d’eux », déplore un homme en tenue rencontré ce matin devant la BSIC.

 

Solange travaille dans un ministère à Bangui. Elle se dit choquée et déçue. « Un homme est respecté à partir de sa parole mais lorsque vos paroles contredisent vos actes, c’est que vous ne méritez plus rien. C’est malheureusement le cas pour ceux que nous avons par hasard élus », indique-t-elle.

 

Les fonctionnaires massés devant Ecobank au centre-ville de Bangui, évitent d’aborder la question, « On ne sait pas qui est qui ici et personne ne peut vous répondre sur cette question mais sachez que nous sommes tous déçus et c’est tout », lance un de ces fonctionnaires que nous n’avons pas pu identifier. En sortant du groupe, deux de ces fonctionnaires nous ont suivis. Ils tenaient à parler. Francine, refusant de décliner son identité estime que le chef de l’Etat a voulu faire un effet de sensation dans son discours. «Ce ne sont pas « deux Sim ». En réalité, en perte de vitesse dans l’opinion, il veut créer la sensation pour espérer remonter la pente mais c’est encore plus grave pour lui qu’il ne peut l’imaginer ».

 

L’autre se présentant comme un cadre de la santé parle de tromperie. Il vitupère en ces termes: « le président a trompé toute la nation. Ce qu’il ne peut tenir, il l’a annoncé, c’est cela la tromperie et pour un chef d’Etat, c’est dommage et honteux. Il n’inspire plus respect et dignité ».

 

Dans le micro-balade du RJDH, il n’a pas été possible de rencontrer un seul fonctionnaire qui puisse accepter le revirement intervenu entre l’annonce du payement de deux mois et le versement d’un seul mois. Dans les couloirs du département des finances, des cadres interrogés sous anonymat reconnaissent qu’il y a eu précipitation. « Tout n’était pas prêt lorsque le président a annoncé la nouvelle. On a tenté de précipiter les choses pour sauver la situation mais, le délai était court. En réalité, le président s’est précipité », confie sous le strict anonymat un cadre des finances.

 

Pour masquer cette précipitation, des formalités ont été imposées aux fonctionnaires et agents de l’Etat à qui on a demandé de déposer pour étude, leur carte professionnelle, des relevés bancaires et les bulletins de paie de certains mois. En réalité, il s’agit, selon nos sources des stratégies pour gagner du temps car ces formalités ont déjà été faites, il y a quelques mois par ces derniers sur demande du gouvernement.

 

 

Centrafrique : Manifestation communautaire à Ippy après la visite du ministre de la Sécurité publique

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 22 DÉCEMBRE 2017

 

BANGUI, 22 Décembre 2017(RJDH)—Une partie de la communauté vivant à Ippy a marché pour exprimer son opposition à la démarche du ministre de la Sécurité publique Henri Wanzé Linguissara de faire de cette localité, une ville sans armes. Information confirmée au RJDH par des sources locales.

 

Quelques jours après les violences armées dans la localité, le ministre de la Sécurité publique Henri Wanzé Linguissara lors d’une visite de travail effectuée le mercredi 20 décembre dernier, a déclaré la ville d’Ippy, ville sans armes. Cette position intervient après la signature d’accord et la reprise des violences dans cette région.

 

Contacté sur le but de la marche, un habitant, de la localité parle du mécontentement des quelques musulmans par rapport à la décision du ministre : «Ce matin nous étions surpris de voir nos frères musulmans marcher avec une banderole où il est écrit « ville d’Ippy avec armes », contrairement à la décision du ministre, ce n’est pas normal », regrette-t-il.

 

Un autre habitant sous couvert de l’anonymat voit autre chose dans cette décision : « C’est parce que le ministre a demandé aux groupes armés de quitter la ville d’Ippy, et qu’ils soient cantonnés en un lieu sûr et surveillés par leurs chefs en attendant le DDRR. C’est ce qu’ils ne veulent pas », a-t-il expliqué.

 

Le ministre de la sécurité publique en visite le mercredi dernier à Ippy a demandé aux groupes armés de quitter la ville afin de faciliter le retour des déplacés. Une décision qui déplaît à certains habitants qui soutiennent les camps FPRC et UPC.

 

La ville d’Ippy a été le théâtre de combats entre groupes armés en début décembre, combats qui se sont soldés par morts d’hommes. 20 civils et 30 hommes armés ont trouvé la mort et des milliers des personnes déplacés vivent dans des conditions difficiles.

 

 

Centrafrique : Des parents de malades admis à l’hôpital Amitié désapprouvent les mesures restrictives de l’Hôpital

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 22 DÉCEMBRE 2017

 

BANGUI, 22 Décembre 2017(RJDH)—Plusieurs parents des malades hospitalisés à l’hôpital de l’Amitié de Bangui ont déploré les mesures restrictives prise par la direction dudit hôpital. Ces mesures constituent une réforme visant à assainir l’environnement selon les responsables de l’hôpital, une réforme impopulaire et inadéquate selon les parents des malades. Un constat du RJDH lors d’un reportage effectué dans ce centre de référencement à Bangui. 

 

L’Hôpital de l’Amitié est le fruit de la coopération sino-centrafricaine. Il a été réhabilité avant la crise. Plusieurs personnes sont autorisées à assister les malades admis dans les services de cet hôpital. Ce nombre pléthorique de ces accompagnateurs a conduit les autorités dudit hôpital à prendre des mesures restreignant le nombre de ces accompagnateurs, ceci dans le but de promouvoir la salubrité dans cette structure. Pascal Mbelesso, Directeur par intérim de cet hôpital explique et justifie la pertinence de ces mesures: «c’est une mesure prise pour limiter le nombre des parents des malades admis à l’hôpital. Nous avons autorisé une personne à être au chevet de son malade. Et avec cette mesure, nous observons une amélioration de l’environnement maintenant».

 

Une mesure comprise mais impopulaire en fonction de la réalité du pays  selon Léa qui déclare : « je suis vraiment mal à l’aise ici devant la guérite. Nous sommes à quelques mètres du goudron. Ce n’est pas du tout bien. Nous sommes ici à l’hôpital de l’Amitié parce que nous avons un parent malade, cette décision n’a fait l’objet d’aucune étude et vise à plaire alors que les malades ont besoin de soutien psychologique et moral de leurs proches».

 

« Parfois, une personne surveille le malade et en cas de besoin, une autre peut s’occuper de lui. Mais avec cette mesure sans garantie nécessaire comme cela  se passe dans les grands hôpitaux, il faut que les dirigeants des hôpitaux réfléchissent bien sur les décisions à prendre qui n’intègrent pas les réalités sociales» a-t-elle ajouté.

 

Cette décision ne s’est pas fait attendre. Les parents des malades ont aussitôt étalé des nattes, tout juste près de la guérite, à l’entrée et à la sortie de l’hôpital de l’Amitié. Un jeune interrogé par le RJDH craint le risque d’un éventuel accident de circulation à cet endroit et appelle le gouvernement à s’impliquer dans le problème. «Nous pouvons comprendre les responsables des hôpitaux, il y va de la santé publique mais en amont il faut prendre des mesures pour prévenir ces cas» a-t-elle surenchéri.

 

Cette décision, selon un agent de sécurité de l’Hôpital Amitié, a favorisé l’assainissement des endroits insalubres de cette structure hospitalière. « il y a des endroits où il est interdit systématiquement aux parents des malades de s’installer en cas d’urgence. Mais malgré toutes ces mesures, ils ne respectent pas les décisions, aujourd’hui, voyez-vous, les endroits sont propres», s’est-t-il expliqué.

 

Cette restriction est envisagée alors que le gouvernement projette dans le cadre de la coopération la réhabilitation bis dudit hôpital.

 

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 00:30
DE L’EMBARGO SUR LES ARMES EN CENTRAFRIQUE par David Masseyo Koulayom

 

 

                       

 

    Usant et abusant de son faux nez ( l’ONU), la France a imposé un embargo inique aux forces armées centrafricaines ( FACA) à un moment crucial où la RCA était menacée dans son existence même par des bandes armées venues de l’extérieur . La raison ? Un obscur règlement de comptes entre FACA …

 

 

    Mais à y regarder de plus près, ce désarmement de l’armée nationale correspond à un « deal » secret entre la France, les Séléka et leurs commanditaires sur le dos du peuple centrafricain pour mieux le dominer, l’exploiter et le démembrer . Le fameux « diviser pour régner » . C’est sous cet angle qu’il convient d’analyser l’échec patent de la mission Sangaris et le surplace de la Minusca qui ont plongé notre pays dans une crise sans précédent .

 

    N’est-ce pas cette politique ambigüe de la France, faite de mépris et d’atermoiements qui a laissé sauter le verrou de Damara à l’entrée des Séléka alors que quelques quatre cent cinquante soldats français stationnaient à une centaine de kilomètres à Boali ? L’alors ministre des affaires étrangères Laurent Fabius d’annoncer un génocide en gestation en Centrafrique avant d’abandonner le dossier centrafricain à son collègue de la défense .

 

 

    N’est-ce pas de Bangui que le président français François Hollande a annoncé le retrait de la mission Sangaris ? Ce que j’ai qualifié à l’époque d’un appel du pied pour une reprise des hostilités …

 

    N’est-ce pas la France et l’EUTM  RCA qui forment au ralenti nos futures FACA ? 1300 soldats seulement dans un pays à feu et à sang après quatre ans de guerre ? Pour nous, la mort de chaque Centrafricain compte . Et qu’on nous fiche la paix avec la fameuse théorie de « guerre de basse intensité » qui sévit en Centrafrique ! Les propos de François Mitterrand se vérifient : «on a toujours beaucoup de courage pour supporter la douleur des autres » …

   

   N’est-ce pas la France qui a exfiltré les mercenaires de la  Séléka de Bangui avec armes et bagages pour les sanctuariser à Kaga Bandoro, Bambari, Bria …pour le malheur des populations rurales ?

 

    Enfin, à qui va-t-on faire croire que les fondamentalistes djihadistes que l’on combat ici sont différents de ceux de là-bas ?

 

 

    Cette politique de Gribouille à la française exaspère non seulement les Centrafricains mais également le Président Poutine qui a décidé de suppléer aux besoins des FACA . Du coup, Poutine est devenu plus populaire dans les rues de Bangui et à travers le pays que Macron  .

C’est alors que l’état-major, les hommes politiques français sont sortis de leur léthargie pour parler « d’un marché réservé » en RCA oubliant que la nature a horreur du vide et qu’un Poutine auréolé de ses succès en Syrie ne peut rater une telle aubaine en se plaçant dans ce pays idéalement situé au cœur de l’Afrique avec ses énormes potentialités .

 

 

     Maintenant, il s’agit de tenir bon sans optimisme béat ni naïveté aucune . Le choix de partenaires pour libérer un pays meurtri est un acte de souveraineté par excellence et la RCA peut se permettre le luxe de déplaire . Après tout, c’est en sortant du giron français après le génocide que le Rwanda a véritablement amorcé un développement national . A bon entendeur, salut !

 

 

                                           Le 21 Décembre 2017

 

                                           David KOULAYOM-MASSEYO .

   

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 00:23

 


 

Abidjan, le 21 décembre 2017 – L’enclavement numérique de la Centrafrique devrait trouver prochainement une solution. La Banque africaine de développement (BAD) a en effet décidé, vendredi 15 décembre 2017, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, d’accorder un don de 16,7 millions d’euros afin d’assurer le financement de la composante centrafricaine du projet de la Dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (CAB). L’Union européenne (UE) contribuera, pour sa part, à hauteur de 16,6 millions d’euros à ce projet d’un coût total d’investissement de 33,3 millions d’euros. 
 

 

Exécuté sur la période 2018-2021, ce projet vise à contribuer à la diversification de l’économie centrafricaine à travers l’augmentation des recettes fiscales, la réduction du coût des transactions économiques et sociales ainsi que le désenclavement numérique des zones. 



Le pays devrait également bénéficier de la mise en place d’un centre national de données (Datacenter) couplée avec une plateforme d’administration électronique, l’opérationnalisation d’une vingtaine de centres communautaires numériques le long du tracé de la fibre optique, la mise en place d’un centre de formation digitale et d’un Incubateur d’entreprises à l’université de Bangui. 



Deux autres formidables retombées positives sont attendues : un important volet d’appui technique aux principales parties prenantes nationales (ministère des Postes et Télécommunications, Régulateur, etc.) et la redynamisation du pacte social à travers la création d’emplois, en particulier pour les jeunes. 



Plus concrètement, il est prévu qu’à l’horizon 2021 la contribution des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans les ressources de l’Etat passe de 10,2% à 15%, que le poids des dépenses dans la téléphonie mobile régresse de 50% à 18% du revenu national annuel brut par habitant et que le taux d’accès à internet puisse atteindre 20%, au moins, de la population centrafricaine. 



« Ce projet phare permettra de mettre fin à l’enclavement digital de la République centrafricaine », a déclaré Ousmane Doré, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale. 



S’exprimant lors de l’approbation du projet par le Conseil d’administration de la Banque, il a ajouté : « Le projet contribuera grandement à l’agenda d’intégration de la sous-région soutenu par la Banque africaine de développement, conformément à ses cinq priorités stratégiques dites High 5 ». 



Outre les implications positives directes pour les Centrafricains, le CAB favorisera l’intégration régionale par l’entremise d’une infrastructure à fibre optique de plus de 1 000 km permettant à la Centrafrique de s’interconnecter avec le Cameroun et le Congo, deux pays limitrophes. 



La présente opération est complémentaire aux composantes du Cameroun et du Congo du même projet CAB menées dans ces deux pays également avec le soutien financier de la Banque africaine de développement. 



Enfin, le projet CAB s’inscrit dans la continuité du projet de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique (DTS) financé aussi par la Banque et dont la première phase permettra d’interconnecter le Niger, le Tchad, l’Algérie et le Nigéria. 



Pour Samatar Omar Elmi, Expert TIC en charge du projet à la Banque africaine de développement : « le projet illustre parfaitement l’impact considérable du digital dans la transformation des économies africaines, l’amélioration de la qualité des services publics et la création d’opportunités d’emplois pour la jeunesse du continent ».

 


/TIC-en-Afrique-167-millions-d-euros-de-la-Banque-africaine-de-developpement-pour-le-desenclavement-digital-de-la_a60181.html#P3jCjP73HXlmqt9K.99

TIC en Afrique : 16,7 millions d’euros de la Banque africaine de développement pour le désenclavement digital de la Centrafrique
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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 23:41
Lu pour vous : Situation en Centrafrique: Moscou tire la sonnette d'alarme

 

 

 

https://fr.sputniknews.com  21:20 25.09.2013 (mis à jour 16:05 05.10.2015)

 

La Russie est préoccupée par la situation en République centrafricaine (RCA), a indiqué à RIA Novosti Mikhaïl Marguelov, représentant spécial du président russe pour l'Afrique et chef de la Commission des Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement).

 

La Russie est préoccupée par la situation en République centrafricaine (RCA), a indiqué à RIA Novosti Mikhaïl Marguelov, représentant spécial du président russe pour l'Afrique et chef de la Commission des Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement).

 

"C'est un Etat en décomposition dirigé par les chefs de guerre de la coalition amorphe Séléka. On est en présence d'une militarisation vertigineuse et d'une +somalisation+ du pays", a déclaré le sénateur russe.

 

Et d'ajouter que les violences se multipliaient et revêtaient un caractère interconfessionnel, risquant de déborder les frontières de la RCA.

 

M.Marguelov a participé mercredi à New York à une réunion de haut niveau consacrée à la catastrophe humanitaire en Centrafrique, déclarant que Moscou partageait les évaluations alarmantes de la situation politique, militaire et humanitaire dans ce pays africain.

 

Livrée à des bandes armées qui terrorisent la population, la Centrafrique s'enfonce dans une spirale sans fin de violences sous les yeux d'un pouvoir impuissant qui place désormais ses espoirs dans l'Onu. 1,6 million de Centrafricains, soit un tiers de la population, a besoin d'une aide humanitaire d'urgence, selon les Nations unies. Plus de 270.000 personnes ont été déplacées ou se sont réfugiées dans les pays voisins. La situation dans le pays risque d'échapper à tout contrôle.

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 23:37
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le paiement de deux mois de salaire attendus reste conditionné par le Trésor public

 

PAR NOURA OUALOT LE 21 DÉCEMBRE 2017

 

BANGUI, 21 Décembre 2017(RJDH)—Le paiement des deux mois de salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat annoncé pour le mois de décembre par Faustin Archange Touadera serait-il un leurre car les ayants droits ont seulement perçu un mois sur les deux arriérés promis? Le Trésor public justifie cela par des formalités à remplir au préalable, formalités diversement appréciées.  

 

Il s’agit du paiement d’un mois d’arriéré de salaire en sus du mois de décembre 2017, le second devant être payé avec le mois de Janvier 2018. Ces arriérés de salaire concernent les mois de Novembre et Décembre 2013, arriérés laissés par le régime Djotodia et ce paiement se fait par pur respect du  principe de la continuité de l’Etat. L’annonce de paiement en a été faite par le président Faustin Archange Touadera lors d’un récent discours après la revue du FMI. Elle intervient un mois après un contrôle de vérification effectué par le Trésor en collaboration avec l’Office National d’Informatique (ONI).

 

Pour prétendre au paiement de ces deux mois d’arriérés de salaire, les fonctionnaires et agents de l’Etat étaient invités à présenter une copie de leur Bon de caisse et leur copie de la carte d’identité avant le virement desdits mois d’arriérés sur leur compte bancaire.

 

Les fonctionnaires se sont précipités et ont pris d’assaut le Trésor public le mercredi dernier pour espérer rentrer dans leurs droits. Quelle ne fut pas leur déception d’apprendre qu’ils doivent encore se soumettre au même exercice ! Certains agents de l’Etat rencontrés par le RJDH parlent d’un désordre organisé. «Pour moi, c’est paradoxal car le gouvernement avait promis deux mois mais actuellement le salaire normal de décembre 2017 est en train d’être payé dans les banques mais pourquoi ne pas en faire autant pour ce mois d’arriéré annoncé?» Les gens se bousculent dans les banques mais le mois d’arriéré est soumis à des conditionnalités. Au regard de tout ce désordre, nous attendons depuis hier sous le soleil ardent sans résultat. Je suis vraiment navré et ce n’est pas possible», a décrié ce fonctionnaire sous l’anonymat.

 

Dans le lot de ces fonctionnaires et agents de l’Etat on retrouve des retraités qui font la queue pour percevoir leur pension de retraite et qui ne supportent pas le brassage fonctionnaires/retraités. Un retraité souhaite un travail décentralisé. «Nous ne sommes pas servis au niveau de toutes les banques, je ne sais pas pourquoi on nous fait marcher de telle sorte. Le Trésor devrait mieux s’organiser pour nous servir différemment mais là, les fonctionnaires et les retraités sont tous ici sous le soleil depuis 6 heures du matin» a-t-il déploré.

 

Des sources proches du Trésor trouvent normales ces conditionnalités. « Pour tout ce qui est du mouvement de fonds, il faut remplir des conditions administratives pour éviter la  déperdition de fonds ou dysfonctionnements dans l’envoi des fonds dans les banques. Donc, il faut avoir son numéro de compte bancaire, sa carte d’identité, se présenter devant le contrôleur, remplir une fiche et c’est à la base de cette fiche qu’on va valider l’arriéré ».  « Que les gens soient patients et tolérants car l’argent ne peut pas sortir du Trésor sans contrôle pour aller dans les banques. Si on fait le travail dans la précipitation, cela va engendrer des conséquences désastreuses. Donc, il faut se soumettre à ces conditionnalités », a expliqué une dame dans le couloir du Trésor et qui a requis l’anonymat.

 

Selon le ministère des Finances et du Budget qui confirme ces conditionnalités, pour les fonctionnaires absents du territoire,  la direction générale du trésor public procédera au règlement de leurs arriérés dès que les formalités seront terminées et faites par les intéressés.

 

Le gouvernement justifie ces conditionnalités par la volonté de l’Etat de maitriser la masse salariale et aussi de satisfaire aux exigences des partenaires financiers du pays tels les institutions de Bretton Woods notamment la Banque Mondiale (BM) et le Fonds Monétaire International (FMI).

 

 

Centrafrique : Le Tribunal Militaire Permanent très clément à l’égard des soldats accusés de divers délits

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 21 DÉCEMBRE 2017

 

BANGUI, 21 décembre 2017 (RJDH)—Les peines prononcées contre des militaires par le Tribunal Militaire Permanent ont déçu plus d’un observateur. Le Commissaire du gouvernement a même été obligé de faire appel des décisions rendues.  

   

Le Tribunal Militaire Permanent, selon les enquêtes du RJDH, a prononcé la quasi-totalité des peines en sursis. Les huit éléments de la sécurité présidentielle accusés de coups et blessure ayant entrainé la mort d’un jeune homme, ont écopé des peines avec sursis. Même peine pour un gendarme accusé de délit de pédophilie. Cependant, le gendarme accusé d’avoir violé une femme gardée à vue, a été libéré.

 

Ces jugements ont, semble-t-il, déçu le Commissaire du gouvernement qui a interjeté appel des décisions rendues par le Tribunal Militaire. De sources autorisées, la Cour d’appel est saisie afin de se pencher à nouveau sur ces cas, ceci à la demande du Commissaire du gouvernement.

 

Les jugements du tribunal sonnent, aux yeux de nombreux observateurs, comme une caution, un encouragement pour les soldats indisciplinés qui brillent par les violations des droits de l’homme dans l’exercice de leurs fonctions.

 

Au moment où le gouvernement amorce le réarmement des forces armées centrafricaines, il est impérieux que les soldats, auteurs de délits, soient condamnés en fonction des délits commis. Ceci donnerait le ton et servirait d’exemple. Malheureusement le tribunal militaire a, lors de sa dernière session, raté l’occasion de concrétiser la rupture et d’asseoir une nouvelle dynamique à la hauteur des réformes prônées par les nouvelles autorités en matière de justice militaire à travers le nouveau code militaire qui institue des tribunaux militaires dans plusieurs villes du pays.

 

 

Centrafrique L’Association « Zingo na Kwa» se propose de réhabiliter les terrains de Basketball de Bangui

 

PAR BIENVENU MATONGO LE 21 DÉCEMBRE 2017

 

BANGUI, 21 Décembre 2017 (RJDH)… L’Association des jeunes dénommée «Zingo na Kwa» projette dans la perspective de la recherche de la cohésion sociale de réhabiliter les terrains de Basket des 8 arrondissements de Bangui.

 

Michael Zarambo, Président de l’Association  Zingo na Kwa justifie l’organisation du tournoi basket pour la paix et la réconciliation. «Le lancement du projet consiste à réhabiliter les terrains des 8 arrondissements de Bangui par les jeunes bénéficiaires, par conséquent, il sera demandé à chaque arrondissement d’envoyer une ou deux représentants pour aider l’arrondissement bénéficiaire à faciliter la réhabilitation de leur terrain», a-t-il précisé

 

Ousmane Diakité du 3eme Arrondissement apprécie à sa juste valeur cette initiative «pour moi, cette activité nous aide à réhabiliter nos terrains, ce qui nous permettra aux jeunes de se retrouver pour échanger entre jeunes et conjuguer les efforts pour aboutir au vivre ensemble, la cohésion sociale et dire non aux actes de barbarie que certains jeunes entretiennent dans ce pays», a-t-il ajouté

 

Il informe de la date du démarrage de ce tournoi et révèle ses attentes «le démarrage du tournoi est prévu pour le 26 Janvier 2018, et nous recherchons le vivre ensemble, la cohésion sociale, et comptons passer un message de paix. Les travaux que ses jeunes vont réaliser rentre dans le cadre de l’initiation aux travaux manuels, la création d’un groupe soudé. Cela permettra d’inculquer aux jeunes des notions du respect du bien public. »

 

Pour lui, la destruction des biens publics semble rentrer dans les mœurs en Centrafrique depuis 1979 et ce travail communautaire donnera l’opportunité de conscientiser les jeunes sur l’obligation de préserver le bien commun.

 

La jeunesse représente le fer de lance d’un pays. L’appropriation du respect du bien d’autrui et des biens publics serait un gage pour le développement du pays.

 

 

Centrafrique : Des pertes matérielles importantes dans un accident de baleinière proche de Bangui

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 21 DÉCEMBRE 2017

 

BANGUI, 21 décembre 2017 (RJDH)—Une baleinière en provenance de Kouango a chaviré le mercredi dernier à quelques kilomètres de Bangui. L’information est confirmée au RJDH par des sources proches du syndicat du personnel navigant.

 

« La Terre Promise », c’est le nom de la baleinière qui a chaviré. De sources bien informées, l’accident s’est produit après les célèbres rapides « Palambo » qui se trouvent entre Bangui et la ville de Kouango. Un responsable du syndicat du personnel navigant contacté par le RJDH relève qu’il y a eu  d’importants dégâts matériels lors de l’accident, «nous confirmons l’accident mais les informations en notre possession indiquent qu’il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Ce sont les bœufs que transportait la baleinière qui sont morts en nombre impressionnant », confie-t-il.

 

Une autre baleinière a été dépêchée sur les lieux du naufrage pour ramener les passagers à Bangui, « nous avons décidé comme il est de coutume dans le cas d’espèce d’envoyer une embarcation de secours sur les lieux. L’équipe de secours est partie ce matin et d’ici demain vendredi, les passagers et les marchandises récupérées pourraient arriver à Bangui C’est au retour de cette mission de secours que l’on sera fixé sur les circonstances de ce naufrage et sur l’étendue des dégâts», explique un autre navigant rencontré au port Sao à Bangui.

 

Plusieurs sources contactées au ministère de la sécurité publique et au département des transports ont affirmé n’avoir pas encore d’information sur cet accident. Le secteur de transport fluvial n’est pas très bien contrôlé en Centrafrique. Les sociétés d’assurance n’acceptent pas de couvrir ces embarcations  de fortune construites sans respect des normes fixées en la matière et aussi à cause du taux élevé des accidents que ces embarcations hors normes engendrent et  surtout en saison sèche.

 

Cet accident est le second pour le mois en cours. Le 03 décembre dernier, une embarcation en provenance d’un marché hebdomadaire a fait naufrage. L’accident avait fait trois morts et d’importantes pertes de marchandises.

 

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 23:29
De nouvelles dispositions pour l’amélioration de la compétitivité du port de Douala

 

 

 

Douala (Cameroun) décembre 21, 2017 à 15:04 (AP) –De nouvelles dispositions sont en cours d’application en vue de l’amélioration de la compétitivité de la place portuaire, a-t-on appris jeudi auprès des dirigeants du Port autonome de Douala (PAD)

 

Sous les auspices de Port synthèse, une structure qui englobe toutes les activités ayant un lien avec le port de Douala, la communauté portuaire est déterminée à rendre plus compétitive le port de Douala, l’objectif étant non seulement de conforter sa place de principale zone de transit avec plus de 90 pour cent des exportations et des importations camerounaises, mais également de certains pays de la sous-région à l’instar de la Centrafrique et du Tchad dépourvus de façade maritime.

 

 « Nous faisons tout ce qui est nécessaire en mettant en valeur les atouts du port de Douala, notamment l’évolution des paramètres de compétitivité. Nous avons démontré qu’à notre niveau, les marchandises ne traînent plus, que les navires attendent de moins en moins à la bouée de base, et que les tracasseries policières sont réduites », a déclaré Cyrus Ngo’o, président de Port Synthèse, directeur général du PAD.

 

C’est dans cette mouvance que s’inscrit l’ultimatum des dirigeants du PAD aux prestataires entre autres, des consignataires, amodiataires, acconiers et souteurs de « se mettre en règle sous peine de suspension ».

 

Ils ont pour objectifs de rendre fluide les activités, en évitant notamment l’engorgement de l’espace portuaire, de même que la réduction des délais de passage et la simplification des procédures de dédouanement font partie des priorités.

 

Au cœur de ce dispositif, la Centrafrique et le Tchad dont plus de 80 % du volume des marchandises transitent par le port de Douala.

 

Pour cela, « nous allons lever, les uns après les autres, les obstacles relevés par les acteurs. Nous avons pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour faciliter les opérations commerciales aux acteurs du Tchad et de la République centrafricaine », a rassuré le directeur général du PAD.

 

Un ensemble de mesures pour que le port de Douala soit encore plus compétitif.

 

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 00:51
Pourquoi la livraison d'armes enchante les Centrafricains

 

 

 

http://www.dw.com 20.12.2017

 

Le gouvernement centrafricain a réceptionné la première livraison d’armes promises par la Russie. Il s’agit là d'une exemption accordée par l'ONU à Moscou à l'embargo sur les armes décrété sur la Centrafrique.

 

Moscou procède depuis le 19 décembre, à une livraison officielle d’armes à la République Centrafricaine. Le lot est composé entre autres de fusils d'assaut, de pistolets, et de RPG. La livraison est planifiée en trois phases : maintenant, en décembre, puis en février et en avril prochain 2018. Selon Bangui et Moscou, ces armes sont destinées à équiper les deux bataillons des forces armées centrafricaines (FACA) déjà formés par l'EUTM, la mission de formation militaire de l’Union Européenne.

 

"Le feu vert" a été donné au terme d'un long processus d'accord rompu à plusieurs reprises par les Occidentaux qui ont demandé davantage d'informations à Moscou.

 

Washington, Paris et Londres ont notamment réclamé à leur partenaire russe des mesures renforcées de stockage de ces armes en Centrafrique et de les identifier précisément avec des numéros de série, selon des sources diplomatiques.

 

La Centrafrique, où des groupes armés continuent de sévir, est visée par un embargo sur les armes depuis 2013. Les dirigeants centrafricains ont demandé, il y a quelques mois, à la Russie de leur fournir des armes pour des unités en cours de formation par l'Union européenne.

 

L’embargo qui pèse sur les armes à destination de la RCA depuis 2013 est considéré par les certains Centrafricains comme injuste alors que les rebelles parviennent, eux, toujours à s'armer.

 

"L'embargo a été injuste et n'a pas été efficace", a déclaré Christian Guenebem, ancien président du Conseil national de la jeunesse centrafricaine. (Écoutez l'audio en cliquant sur l'image).

 

Alarme de l’Unicef

 

Plus de la moitié des Centrafricains ayant besoin d'aide humanitaire sont des enfants. C’est ce qu’a annoncé le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, l’UNICEF.

 

Les enfants et les femmes sont les premières victimes d’après la représentante de l'UNICEF en République centrafricaine. Au moins 600.000 personnes sont déplacées à l'intérieur du pays.

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