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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 22:34
RCA: militaires russes à Berengo, une affaire politique

 

 

 

Par RFI Publié le 19-02-2018 Modifié le 20-02-2018 à 00:54

 

En République centrafricaine (RCA), l'installation d'instructeurs militaires russes, en janvier, sur le domaine impérial de Berengo, à 65 km de Bangui, continue de provoquer des remous dans le pays. Au-delà de la bataille entre la famille Bokassa et le gouvernement pour savoir à qui appartient le domaine, et au-delà du manque de concertation dénoncé par certains héritiers, comme le ministre Jean Serge Bokassa, la polémique ne désenfle pas et met au jour des dissensions au sein même du gouvernement centrafricain.

 

Depuis le début, le ministre de l'Administration du territoire, Jean Serge Bokassa, lui-même un héritier de Bokassa 1er, ne cesse de clamer qu'à aucun moment il n'a été prévenu ni concerté de cette décision, prise au sommet de l'Etat, d'installer des instructeurs russes à quelques mètres de la tombe de son père.

 

Il n'est pas le seul, au sein du gouvernement, à avoir été tenu à l'écart. D'autres ministres de premier plan ont eux aussi été placés devant le fait accompli.

 

On aurait pu croire à un couac, comme il en arrive parfois, mais selon un observateur avisé au sein de l'appareil d'Etat centrafricain, il y a « une ligne de fracture entre les ministres proches du président ainsi que du Premier ministre et les autres ».

 

Dans les semaines qui ont suivi l'éclosion de la polémique, fin janvier, la gestion exclusive du dossier s'est poursuivie. Le 6 février, lorsque Flavien Mbata, ministre de la Justice et ministre résident de la Lobaye, organise une réunion de sensibilisation avec les autorités locales, Jean Serge Bokassa l'apprend  et s'invite à la dernière minute « comme un cheveu sur la soupe », selon son expression.

 

Il dénonce alors, publiquement, la méthode, à savoir « l’hypocrisie, les mensonges », et dit sa déception d'avoir soutenu le président Touadera. Il dénonce aussi l'audience donnée par Faustin-Archange Touadera à l'un de ses frères, comme une tentative de division de la famille.

 

Ce lundi, sur son compte Twitter personnel, il fustige encore « l’indifférence, le mépris, l’absence de dialogue » mais veut croire que « la raison et le bon sens » finiront par triompher.

 

 

NDLR : Comme dirait l'autre, "un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne" !

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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 22:27
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : L’Union Africaine envoie une mission d’observation électorale conduite par A.G Dologuélé

 

PAR FLEURY AGOU LE 20 FÉVRIER 2018

 

BANGUI le 20 Février 2018 (RJDH) – Le 23 février les électeurs Djiboutiens éliront leurs représentants à l’Assemblée Nationale. A cet effet, l’Union Africaine a envoyé sa Mission d’Observation à Djibouti qui est conduite par l’ancien Premier Ministre centrafricain, Anicet Georges Dologuélé.

 

En vue de superviser l’élection législative Djiboutienne, l’Union Africaine a envoyé une mission d’observation électorale dans le pays. Dirigée par Anicet Georges Dologuélé, Député et ancien Premier Ministre centrafricain, la mission « est constituée d’observateurs issus du Parlement Panafricain (PAP), du Comité des Représentants Permanents (COREP) de l’Union Africaine, des Organes de Gestion des Elections (OGE), des Organisations de la Société Civile (OSC), des Groupes de réflexions, des médias et des institutions académiques du continent », a indiqué le communiqué de l’UA.

 

Cette élection qui mobilisera 194.000 électeurs inscrits est décriée par certains partis d’opposition et des organisations de la société civile. Dans une communication de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains, son président Omar Ali Ewado a noté que « le premier signe du désaveu populaire est les non retraits des cartes électeurs ; à ce jour moins de 10.000 cartes ont été retirées sur l’ensemble du pays pour un total de 194.000 inscrits ». Il a ajouté que « pour les populations des régions du Nord et du Sud-Ouest du pays, ces élections législatives du 23 Février 2018 ne signifient pas grande chose car ce sont les forces gouvernementales et les chefs coutumiers qui votent à leurs places ». Même son de cloche de l’Observatoire Djiboutien pour la Promotion de la Démocratie et des Droits Humains qui dénonce à l’avance une fraude électorale.

 

Toutes ces dénonciations sont désapprouvées par le Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP), le parti du Président Ismaïl Omar Guelleh (IOG).

 

Après l’ancienne Président de la Transition en Centrafrique, Mme Catherine Samba-Panza, c’est au tour de son compatriote, l’ancien Premier Ministre et actuel Député, Anicet Georges Dologuélé de conduire une mission électorale de l’Union Africaine.

 

 

Centrafrique : Le coup de gueule de Joseph Bendounga à Faustin Archange Touadera

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 20 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, le 20 Février 2018(RJDH)—Le président du parti MDREC Joseph Bendounga a, dans une lettre aux Centrafricains, accusé Faustin Archange Touadera de jouer « le médecin après la mort » et dresse un bilan macabre de la gouvernance Touadera qui justifie, selon lui,  la démission de celui-ci. Lettre publiée le 19 Février 2018.

 

La lettre politique du leader du Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (MDREC), Joseph Bendounga, intervient un mois et une semaine avant la 2e année du mandat du Président de la République, Faustin Archange Touadera. Cette lettre met en exergue la position défensive et de justification du bilan du gouvernement.

 

Dans cette lettre, Joseph Bendounga s’est montré sceptique quant à l’avenir prometteur du pays. «2018 commence déjà très mal. En 6 semaines seulement, plus de 1000 personnes tuées, 120 000 déplacées, 10 000 exilés, 3 000 maisons brûlées, sans compter les blessés, du bétail volé, des greniers et des biens pillés et emportés au Tchad ou incendiés» peut-on lire dans ce document.

 

Au moment où le pouvoir table sur le RCPCA et ses retombées sur fond de retour de la croissance, Joseph Bendounga parle dans sa lettre d’éveil de la conscience nationale. Il met à son actif les non-dits de la coopération centrafricano-soviétique et indexe le fait que l’Assemblée nationale n’ait pas eu de réaction et appelle les Centrafricains à la prudence.

 

En jugeant inefficaces les résultats de son ex-allié, Joseph Bendounga s’attaque à la majorité présidentielle et aux proches du pouvoir notamment Abdou-Karim Meckassoua considéré par lui comme l’un des maux qui gangrènent le pays sans oublier sa comparse la Minusca.

 

Des sources proches de la présidence conseillent au RJDH de ne pas commenter des accusations fallacieuses et fantaisistes et préfèrent laisser le soin au peuple de juger les actions du chef de l’Etat. Ces mêmes sources proches de Touadera appellent l’opinion à rester sereine pour mieux comprendre la pertinence des actions du gouvernement lors des cérémonies marquant le 2e anniversaire du pouvoir Touadéra.

 

Dans tous les cas, l’animation de la vie politique devient de plus en plus active avec des flèches décochées au bilan et sur la responsabilité des uns et des autres.

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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 00:27
RCA: Ursula Mueller, représentante de l’ONU, en visite officielle

 

 

 

Par RFI Publié le 18-02-2018 Modifié le 18-02-2018 à 13:37

 

En République centrafricaine (RCA), Ursula Mueller, sous-secrétaire adjointe aux affaires humanitaires de l'ONU, est arrivée, ce dimanche 18 février, à Bangui. C'est un nouveau signal de la communauté internationale qui est lancé, alors que le nombre de déplacés a presque doublé, en un an, et que 80% du territoire est toujours sous le contrôle des groupes armés.

 

C'est de nouveau à travers une représentante officielle que l'ONU tient à marquer son inquiétude quant à la situation humanitaire et sécuritaire du pays. Ursula Mueller, qui se rend pour la première fois en Centrafrique, est arrivée à Bangui, quatre mois après la visite du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, alors que, sur place, la situation continue de se dégrader.

 

La dernière crise en date nous ramène à Paoua où des dizaines de milliers de Centrafricains ont fui les combats, ces derniers mois, pour se réfugier dans cette ville du nord du pays où la nourriture commence à manquer. C'est d'ailleurs à Paoua qu'Ursula Mueller effectuera une visite, mardi, afin de se rendre compte des réalités du terrain et développer son plaidoyer.

 

« Plan de réponse humanitaire »

 

« L'attention de la communauté internationale, dit-elle, s'est peu à peu détournée de la Centrafrique mais les Nations unies ont proposé un plan de réponse humanitaire pour 2018. Il faut trouver 515 millions de dollars pour couvrir les besoins de 1,9 millions de personnes en matière de santé, protection et nourriture », a-t-elle déclaré.

 

Durant ce séjour qui durera jusqu'au 22 février, elle multipliera également les rencontres officielles, alors qu'en Centrafrique plus d'une personne sur deux est dépendante directement de l'aide humanitaire et qu'un quart de la population est déplacée ou réfugiée.

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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 00:21
850 soldats centrafricains bientôt mis à la retraite

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 19/02/18 - Quelques 850 soldats centrafricains ayant atteint la limite d’âge seront mis à la retraite dans un avenir proche et leur prise en charge sera supportée par le gouvernement américain, a annoncé le président Faustin Archange Touadéra.

 

S’exprimant dimanche à Bangui au terme d’une rencontre avec une délégation du commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom), le chef de l’Etat centrafricain s’est félicité de cette prise en charge qui va permettre d’organiser le départ des militaires ayant atteint l’âge de la retraite.

 

L’argent nécessaire pour accompagner ce départ massif à la retraite a fait défaut et compte tenu de la particularité de la crise sécuritaire que connait la RCA vit, il était risqué de laisser autant de soldats s’en aller sans le paiement de leurs droits, a-t-il souligné.

 

Cet appui financier américain est une bouffée d’oxygène pour les Forces Armées Centrafricaines (FACA), a ajouté le président Touadéra non sans rappeler l’embargo du Conseil de sécurité de l’ONU décrétée contre l’armée depuis 2013 suite à la prise du pouvoir par la coalition des rebelles Séléka.

 

Sur un tout autre plan, 20 gendarmes et policiers centrafricains ont été formés par les experts anti-terroristes américains du 12 au 16 février à Bangui. Ces gendarmes sont détachés et remis au service de l’Etat américain pour trois ans afin d’assurer la protection de leurs différents sites en RCA.

 

Outre les Etats-Unis d’Amérique, l’Union Européenne participe activement à la réforme du secteur de sécurité en RCA en formant et recyclant les soldats.

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20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 00:01
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Ursula Mueller, N°2 d’OCHA en visite en Centrafrique pour un prochain plaidoyer en faveur du pays

 

Par Bienvenue Marina Moulou-Gnatho le 19 février 2018

 

 

BANGUI, 19 Février 2018(RJDH) — Ursula Mueller sous-secrétaire générale aux affaires humanitaires et coordonnatrice adjointe des secours d’urgence est depuis hier en Centrafrique. Cette visite de quatre (4) jours consiste à mener des discussions avec des acteurs afin de toucher du doigt les conséquences de la crise humanitaire, et faire un plaidoyer pour un appui de la communauté internationale à la réponse humanitaire en Centrafrique.

 

La visite de Ursula Mueller en Centrafrique intervient dans un contexte où le nombre des déplacés a presque doublé en une année passant de 402 200 en janvier 2017 à 693 932, selon les données de la coordination humanitaire de fin de janvier 2018.

 

Pour Ursula Mueller, cette visite est une occasion pour elle de toucher du doigt la situation humanitaire du pays, «ma visite me permettra de discuter des questions de protection et d’accès humanitaire  vu la situation qui prévaut actuellement à Paoua qui m’interpelle aussi d’où le but de ma visite dans cette partie du pays pour voir la réalité», explique-t-elle.

 

«Ces réalités me permettront de faire un fort plaidoyer pour un soutien accru de la communauté internationale à la réponse humanitaire en Centrafrique. Les Nations-Unies sont prêtes à assister les Centrafricains à travers les moyens financiers pour une assistance humanitaire vitale », a réitéré Ursula Mueller.

 

Le ministre de la Santé, Pierre Somsé, qui l’a accueilli à l’aéroport internationale Bangui-M’poko salue cette visite qui est un plus pour le pays, «cette visite est une occasion pour elle de connaitre la réalité du pays et nous savons tous que les Nations-Unies nous aident beaucoup. Donc ca sera un plus pour un fort plaidoyer en faveur de la Centrafrique», a déclaré le membre du gouvernement.

 

Les Nations-Unies et leurs partenaires ont lancé un plan de réponse humanitaire de 515, 6 millions pour une assistance vitale à 1,9 millions de Centrafricains.

 

 

Centrafrique : Une barrière controversée érigée par le complexe Sahiri fait bouder les habitants des environs

 

Par Jean Fernand Koena le 19 février 2018

 

 

BANGUI, le 19 Février 2018(RJDH)— Plusieurs voisins du complexe Sahiri dans le 7e Arrondissement de Bangui ont dénoncé le 16 février dernier la violation de leur liberté d’aller et de venir par le complexe immobilier Sahiri qui a érigé une barrière qu’ils jugent illégale.

 

Le Procureur de la Cour Pénale Spéciale, le Magistrat Toussaint Mutanzini Moukimapa a élu domicile dans le secteur ainsi que plusieurs personnalités diplomatiques. Selon les informations du RJDH, les propriétaires du Complexe Sahiri ont voulu ériger cette barrière depuis plus de 7 mois pour des raisons encore non élucidées mais que des sources proches du dossier parlent des motifs sécuritaires.

 

Des sources proches de la famille Maliko, victimes d’aliénation de la liberté d’aller et venir jugent illégale l’érection de cette barrière «lorsqu’ils ont voulu mettre cette barrière, nous avons commis un huissier de justice qui a fait un constat et nous avons saisi les services compétents qui, une fois sur les lieux, avaient conclu que la barrière viole la liberté des autres occupants de l’arrière de la maison. Nous sommes surpris de voir qu’en dépit de ces injonctions ils n’ont pas obtempéré» a rapporté au RJDH un des habitants de la périphérie.

 

Ces mêmes sources non seulement déplorent la restriction de leur liberté mais pointent aussi du doigt le contingent égyptien qui assure la sécurité sur l’unique axe d’entrée et de sortie «il est difficile pour nous de circuler pendant les heures de prière. Ces égyptiens qui sont là pour la sécurité prient sur la voie publique et lors de leur prière, il est difficile de faire mouvement librement», a expliqué au RJDH un habitant du coin.

 

Les propriétaires du Complexe Sahiri ne se sont pas prononcés sur la question et les motivations de cette barrière. La liberté d’aller et venir des citoyens est consacrée dans la Constitution du 30 mars 2016

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 23:20
Centrafrique : les acolytes du chef rebelle Abdoulaye Hissène devant la cour criminelle
Centrafrique : les acolytes du chef rebelle Abdoulaye Hissène devant la cour criminelle

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 17-02-2018

 

 

Le procès des seize acolytes parmi les éléments ayant aidé le chef rebelle Abdoulaye Hissène à s'échapper de la capitale centrafricaine Bangui a été reporté à lundi prochain par les juges de la cour criminelle, a appris Xinhua vendredi du tribunal.

 

Après la vérification de l'identité des accusés, quatre d'entre eux ont été relaxés. Il est reproché aux douze autres prévenus cinq chefs d'accusation qui sont : association des malfaiteurs, détention illégale d'armes et munitions de guerre, atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat, destruction d'édifices publics, rébellion.

 

D'après les faits, M. Hissène a quitté la capitale centrafricaine Bangui le 12 août 2016 vers 20 heures dans un convoi de sept pick-up chargés d'armes et munitions et de nombreux combattants pour se rendre dans la ville centrafricaine de Kaga-Bandoro (centre-nord).

 

Les accusés ont tous clamé que M. Hissène était détenteur d'un ordre de mission délivré par le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra en vue de mener une sensibilisation auprès des rebelles pour qu'ils acceptent la mise en œuvre du programme du Désarmement, démobilisation et reconversion (DDRR).

 

Toutes ces allégations ont été balayées du revers de la main par le procureur général, Eric-Didier Tambo.

 

Au mois de mars 2016, M. Hissène avait fait l'objet d'une interpellation à l'aéroport de Bangui et placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de la Section de recherches et d'investigations (SRI). Ses hommes, lourdement armés, partis de l'agglomération du Kilomètre 5 à bord de quatre pick-up, sont allés le libérer.

 

En août 2016, M. Hissène a quitté la capitale centrafricaine pour la ville de Kaga-Bandoro. Ses éléments qui sont restés à Bangui et ont appris son arrivée à Kaga-Bandoro se sont mis à tirer en l'air, pour manifester leur joie. Actuellement en cavale, M. Hissène est signalé dans les villes de de Bria, Ndélé et Birao.

 

M. Hissène a été le leader traditionnel d'un mouvement politico-militaire, la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) avant de se mouler dans le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) de Noureddine Adam, mouvement fondu dans la coalition Séléka. M. Hissène a été ministre de la Jeunesse, des Arts et de la Culture à partir de 2013 avant d'être nommé par Catherine Samba Panza comme conseiller à la présidence de la République en charge de la jeunesse. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 23:12
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : 20 gendarmes et policiers formés pour la sécurité des autorités et des Ambassades

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 17 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, 17 Février 2018 (RJDH) – Ces 20 gendarmes et policiers ont été formés par les experts anti terroristes américains du 12 au 16 février à Bangui. Ils  sont détachés et remis au service de l’Etat américain pour trois ans.

 

La formation de ces agents intervient dans un contexte où l’insécurité est préoccupante en Centrafrique. A titre d’exemple, les autorités déployées à l’intérieur du pays sont encore restées à Bangui suite à la persistance de l’insécurité dans certaines régions.

 

Le Ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité Publique, Henri Wanzet-Linguissara, a relevé que les 20 gendarmes et policiers sont formés pour la protection des leaders et des édifices, «après la réception de leur parchemin, ces gendarmes et policiers sont détachés pour le compte de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique pour trois ans. Ils sont déployés pour la sécurisation des autorités nationales et internationales. Ils vont mettre en pratique les notions de la discipline et les techniques acquises pendant cette formation», a précisé le ministre.

 

Le Chargé d’Affaires par intérim à l’Ambassade des USA, Neal Kringel, a relevé que cette formation intervient d’abord dans le cadre la relation bilatérale existant entre le gouvernement Centrafricain et les USA, «cette relation diplomatique nous permet de former ces forces en matière de sécurité des dignitaires. C’est une expérience et il en aura une autre dans le futur pour développer les compétences des gendarmes et des policiers », a précisé le Chargé d’Affaires par intérim.

 

Lydie Laurence Namkmoïna de la gendarmerie et Eloi Guédoka, brigadier de police ont témoigné avoir acquis de nouvelles techniques, «nous venons d’ajouter à nos connaissances traditionnelles de nouvelles compétences. Nous nous réservons de dévoiler d’autres techniques qui sont appropriées. Nous sommes désormais aptes à protéger les dignitaires et avons bénéficié d’une formation sur les techniques du secourisme de base », a témoigné Lydie.

 

La formation des gendarmes et policiers centrafricains par les experts américains est une première en son genre. Une série de formations est prévue dans le futur.

 

 

Centrafrique : Ouverture à Bangui de la 3è réunion de Panel de facilitation de l’UA pour la paix en RCA

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 17 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, le 17 février 2018 (RJDH) —Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en République Centrafricaine, des experts de Panel de facilitation se sont réunis ce 16 février à Bangui pour la troisième session d’expertise. Ils prévoient après cette session, des rencontres avec les groupes armés à l’intérieur du pays.

 

La troisième réunion de Panel de facilitation de la mise en œuvre de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en République Centrafricaine, intervient après la première tenue en septembre 2017 et  dans un contexte de crise sécuritaire dans certaines régions du pays.  Une rencontre avec les groupes armés selon les membres du panel a suscité un grand espoir et les experts se félicitent du processus.

 

Moussa Bedializoun Nebie, Président du Panel, représentant spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine appelle les groupes armés à la consolidation des acquis pour la résolution de la crise centrafricaine.

«Les premières tournées auprès des groupes armés et les acteurs locaux de la vie civile et politique dans les préfectures a suscité un grand espoir. Le peuple centrafricain est à notre écoute, le monde entier observe le processus politique de paix que nous avons engagé depuis quelques mois. C’est pourquoi je lance un vibrant appel aux groupes armés afin que les acquis soient consolidés en vue d’entamer la préparation d’un dialogue franc et sincère avec le gouvernement pour une résolution de la crise centrafricaine par des voies pacifiques et cela par des voies pacifiques», a-t-il lancé.

 

Le Président de Panel a aussi exhorté l’ensemble du peuple centrafricain, la classe politique, les forces vives de la nation ainsi que les acteurs de la société civile à adhérer à ce processus, «en vue d’un sursaut patriotique pour un vivre ensemble fraternel et pour le relèvement de la Centrafrique».

 

Le Panel des Facilitateurs est constitué des Représentants de la RCA, de l’UA, de la CEEAC, de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL), de l’Angola, de la République du Congo, du Gabon et du Tchad. L’objectif des discussions est de sensibiliser les groupes armés sur l’initiative et obtenir leur adhésion au processus de la paix.

 

 

Centrafrique : Retour spontané des réfugiés dans les villes de l’ouest du pays

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 17 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, 17 février 2018 (RJDH)-Plusieurs familles sont retournées de leur exil dans les villes de l’Ouest de la Centrafrique. L’UNHCR a constaté le retour de plus de 50 ménages depuis le début du mois de février vers Bouar et les communes environnantes.

 

L’accalmie constatée dans plusieurs villes de l’Ouest incite les réfugiés à retourner au bercail. Ce retour est constaté alors que les acteurs humanitaires viennent de lancer le Plan de Réponse Humanitaire qui inclut les réfugiés et les retournés, dont le coût  en faveur des réfugiés s’élève à plus de  15,6 millions de dollars américains.

 

Selon l’UNHCR, dans la Commune de Besson, près de Bouar, 55 ménages de rapatriés spontanés, soit 275 individus, ont été enregistrés. «Originaires de Baboua, Niem et Besson même, ces ménages ont été essentiellement hébergés dans des familles d’accueil, tandis que le maire leur a également attribué un site sur lequel des abris ont été construits», confie-t-il dans un bulletin hebdomadaire d’information.

 

Le Plan de Réponse Humanitaire 2018 relève que «concernant les rapatriés, ceux d’entre eux qui reviennent en RCA par le biais de mouvements de retour facilités, continueront à percevoir un viatique au départ de leur pays d’asile, tout comme les rapatriés spontanés pourront recevoir à leur retour en RCA une assistance sous forme d’articles domestiques».

 

Ce Plan souligne aussi que «Si certains, en matière de besoin, pourront bénéficier des programmes d’assistance au recouvrement de leurs terres, biens et autres propriétés, tous, en plus des populations hôtes, seront intégrés comme bénéficiaires, dans les plans de redressement tendant à améliorer l’accès aux services sociaux de base»

 

Même si le retour volontaire des réfugiés est enregistré dans plusieurs villes, la Centrafrique compte encore environ 538.432 réfugiés dans six pays et plus de 601.642 déplacés dont 31% vivent dans les sites et le reste dans des familles d’accueil.

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 23:04

 

  

                                                                                                                                      

Le processus de retour à l’ordre constitutionnel en Centrafrique a été lent et parsemé d’embûches. La témérité de la communauté internationale et la volonté d’un peuple meurtri de recouvrir la paix ont permis la tenue d’une élection couplée sur l’ensemble du territoire national. Entre les deux tours des présidentielles, des alliances contre nature ou diaboliques ont été scellées nonobstant la diversité des idéologies contradictoires. Ces alliances n’ont pas été formalisées pour partager la vision politique de l’éminent élu de la nation mais pour se faire une place au soleil au détriment des attentes du peuple. L’un des candidats malheureux aux dernières présidentielles et l’un des premiers soutiens au désormais élu de la nation, le ministre de l’administration du territoire, du haut de ses six pour cent (6%) récoltés aux présidentielles a été récompensé au poste stratégique et régalien de ministre de l’intérieur chargé de la sécurité publique et de l’administration du territoire.

 

À ce stade, tout est rose mais les négociations qui ont abouti à la conclusion de ces différentes alliances n’ont pas défini la durée et /ou la déchéance de ces accords. Est-ce un fait délibéré ? Faire de la politique, c’est avoir la capacité de donner des coups mais aussi d’en recevoir...Progressivement, certains membres du gouvernement commencent à se démarquer au point de voler la vedette ou de faire de l’ombre au président de la république. Inquiet et préoccupé prioritairement par le renouvellement de leur mandat en 2021 au détriment des priorités nationales, le pouvoir instaure un dispositif comparable à un rouleau compresseur pour étouffer les appétits des potentiels candidats à la prochaine présidentielle.

 

Ainsi des membres de l’opposition radicale, le président de l’assemblée nationale ainsi que quelques membres du gouvernement qui se reconnaîtront sont dans les viseurs de cette unité spéciale. Mais peut-on être dans le viseur du pouvoir et exercer efficacement comme ministre ? Cette cohabitation venimeuse et suicidaire est de nature à détruire sa marque de fabrique et par voie de conséquence hypothéquer ses chances d’avenir. L’ultime option politique crédible et plausible demeure la démission en vue de sauvegarder son capital confiance. Honte au pouvoir qui contredit et viole sans gêne la célèbre maxime de Gandhi qui disait je cite: « Il n’est pas nécessaire d’éteindre la lumière de l’autre pour que la nôtre brille ».

 

Ce pouvoir de rupture est caractérisé par une obsession maladive d’anéantir ses adversaires (accusations de coup d’état par exemple). Fort de ce qui précède, le citoyen lambda qui ne cesse de constater l’absence de démission dans la culture politique centrafricaine s’interroge : Comment peut-on travailler efficacement dans un environnement pollué et malsain ? Le ministre de l’administration du territoire est-il victime de son propre succès ? A-t-il volé la vedette à l’illustre élu de la nation ? Être un brillant ministre dans un gouvernement est-il une faute politique ou professionnelle ? Le pouvoir craint-il sa probable capacité de nuisance en 2021 ? Les autorités de Bangui peuvent-elles renouveler leur mandat en 2021 si elles s’évertuent à fabriquer artificiellement des opposants ? L’organisation d’une réunion publique du pouvoir avec les autorités locales ( sous-préfets, maires, chefs de quartier etc...) a l’insu du ministre de tutelle est-elle synonyme de reniement ou de récusation ? Si tel est le cas, qu’ont-ils fait de la logique administrative et de la solidarité gouvernementale ? Le ministre de l’administration du territoire préfère-il en dehors de la démission jouer la prolongation en attendant 2021 histoire d’amasser de l’argent et/ou de racketter un peu ? Craint-il des poursuites judiciaires légales ou fabriquées artificiellement après sa démission ?

 

Pourquoi les présidents centrafricains rêvent-ils toujours d’un deuxième mandat avant l’évaluation et surtout la fin du premier ? Ailleurs ces genres de déboires conduisent naturellement à la démission pour divergence idéologique mais pourquoi pas en Centrafrique ? A titre de rappel, la démission est par définition un acte par lequel on renonce à une fonction ou à un mandat. Pour qu’elle soit valable, la volonté de mettre fin à la fonction doit être manifestement claire et sans équivoque. Nous insistons sur le fait qu’une absence injustifiée même de façon prolongée ni un abandon de poste comme l’actuel ministre de l’administration du territoire avait fait par le passé ne peuvent constituer une démission. De toute les façons, les carottes sont cuites et l’issue devient inévitable: démissionner d’un gouvernement qui lui est hostile le grandira. De toute évidence et même si l’intéressé  n’ose démissionner, il ne fera certainement pas parti de la prochaine aventure gouvernementale qui se profile en filigrane. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.                                                                                                                         

 

Paris le 16 février 2018

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections.      

CENTRAFRIQUE : LE MINISTRE DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE DOIT DÉMISSIONNER POUR DONNER UNE CHANCE À SA CARRIÈRE POLITIQUE  par Bernard Selemby Doudou
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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 00:08
LE FMI SE RÉJOUIT DE L’AMÉLIORATION DE LA SITUATION SÉCURITAIRE

 

 

 

http://www.finances-budget.cf  FÉV 12, 2018

 

Le ministre des Finances et du Budget a échangé dans la matinée de ce jour, lundi 12 février 2018 à l’hôtel Ledger Plazza, avec la mission du Fonds monétaire International en séjour à Bangui. La question du financement de la stratégie du gouvernement en matière de sécurité était au centre des discussions.

 

Cette réunion a regroupé autour du ministre Henri-marie Dondra,  l’équipe du FMI conduite par Samir Jahjah,  les responsables en charge de la réforme du secteur de sécurité, du DDRR, de l’EUTEM, de l’UA et de l’UE. La mission du FMI s’est réjoui de l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain, notamment du redéploiement des Forces Armées Centrafricaines en appui aux éléments de la Minusca. La formation des FACA par l’EUTEM a permis de rendre opérationnel deux bataillons.

 

Malgré les avancées, beaucoup restent à faire pour que l’ensemble du territoire soit sécurisé. Le FMI entend faire un plaidoyer auprès des autres partenaires pour le financement des réformes du secteur de sécurité

 

Pour le Ministre des Finances et du Budget, le redéploiement des FACA et des autres éléments des forces de sécurité est une priorité, car il facilitera sans doute le redéploiement de l’administration générale, et par conséquent, l’amélioration et la mobilisation des recettes propres.

 

Le départ à la retraite de certains éléments des FACA donnera de l’espace pour un nouveau recrutement au sein de l’armée. Le FMI recommande que le Ministre des Finances et du budget soit associé à toutes les questions concernant la réforme du secteur de sécurité et le processus DDRR.

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 00:06
Centrafrique : Une ONG internationale suspendue pour faux et usage de faux

 

 

 

Par RJDH Centrafrique - 16/02/2018

 

L’ONG Rescue Team International qui exerce dans le pays depuis 2016 a mobilisé 318 000 dollars de fonds humanitaires pour des activités au centre du pays à Grimari

 

Le gouvernement a décidé la suspension de l’agrément et de convention de collaboration de l’ONG Rescue Team International qui exerçait dans le pays. En sus du grief de faux et usage de faux, il faut y ajouter la violation flagrante et grave des dispositions de la Loi N° 02.004 du 21 Mai 2002 ainsi que le décret d’application N° 06.155 du 10 mai 2006 pour faux et usage de faux, escroquerie et détournement de fonds destinés au financement de projets en faveur des populations rurales.

L’Arrêté signé par Félix Moloua, ministre du Plan et de l’économie, relève le détournement de fonds destinés au financement de projets en faveur des populations rurales, escroquerie, faux et usage de faux. Cette sanction intervient alors que la coordination humanitaire plaide pour le financement à hauteur de 515 000 000 de dollars pour 2018.


L’ONG Rescue Team International qui exerce dans le pays depuis 2016 a mobilisé 318 000 dollars de fonds humanitaires pour des activités au centre du pays à Grimari. Elle est aussi présente dans la Basse-Kotto où elle mène des activités humanitaires d’assistance nutritionnelle aux enfants. Outre ce fonds, l’ONG a bénéficié à cet effet d’un fonds sur financement de l’OMS.


Des sources proches du ministère du Plan, les enquêtes menées ont révélé que les staffs de ladite ONG sont détenteurs de documents compromettants, notamment 47 cachets au nom de certaines ONG internationales. Toutes les tentatives du RJDH pour joindre les responsables de cette organisation ont été vaines.


La décision du gouvernement en la matière est la première en 2018 après les menaces du gouvernement contre Handicap international.

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